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Voici deux articles intéressants sur la situation de Vancouver présentement. L'une en rapport avec les nombreux condos non vendus du Village Olympique qui commencent à peser lourd sur les épaules de la ville et l'autre sur le tourisme qui n'est pas à la hauteur espéré surtout en période post olympique.

 

Je post les articles en questions pour démontrer qu'ailleurs aussi on peut faire des erreurs et qu'il y a des problèmes, meme si cela peut paraitre relatif. Montréal, (et le Québec), malgré les ''méchants séparatistes'' et malgré plusieurs problèmes dans l'administration, n'a pas le monopole de la mauvaise gestion et des mauvaises prévisions.

 

Imaginons un peu les commentaires des ''antis'' si cela se produisait à Montréal ?

 

 

Vancouver pourrait perdre 200 millions avec son village olympiquePublié le 12 février 2011

 

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

 

Un an après le départ des athlètes, l'esprit olympique a été remplacé par une inquiétude palpable au village olympique de Vancouver.

 

À ce jour, 474 des 737 condos de luxe n'ont toujours pas trouvé preneur, soit 64% du complexe immobilier. Aucun condo n'a été vendu depuis quatre mois. Et le village habité par Shaun White, Joannie Rochette et Alexandre Bilodeau à pareille date l'an dernier est administré par les tribunaux afin d'éviter des pertes d'environ 200 millions de dollars aux contribuables de Vancouver.

 

Pourquoi la Ville de Vancouver perdrait-elle des centaines de millions avec le village olympique? Parce qu'elle a prêté 740 millions de dollars au promoteur du village, Millenium, en février 2009 après le retrait inattendu du prêteur américain Fortress. En raison des difficultés financières du village olympique, Millenium et la Ville ont placé le village olympique sous la protection des tribunaux en novembre dernier.

 

La première décision du séquestre nommé par les tribunaux pour administrer le village olympique? Offrir la moitié des condos vacants à 30% de rabais à compter de jeudi prochain. Ernst & Young, qui a remis à la Cour son premier rapport jeudi dernier, s'est donné comme objectif de vendre 230 condos et d'en louer 127. Le séquestre espère ainsi doubler le taux d'occupation du village - de 32% à 70 % - d'ici juillet. Avec davantage de locataires, Ernst & Young croit pouvoir convaincre les commerçants d'emménager au village olympique comme prévu.

 

La dernière campagne de ventes, lancée en mai 2010 quelques mois après le départ des athlètes, a frôlé la catastrophique : seulement 30 condos ont été vendus entre mai et octobre. Le promoteur Millenium avait vendu 265 condos lors de la première campagne entre octobre 2007 et septembre 2008, récoltant 200 millions de dollars, soit un prix moyen de 755 000 $ par condo. Une trentaine d'acheteurs ont toutefois brisé leur contrat. Résultat : 474 des 737 condos sont toujours à vendre.

 

La Ville pourrait assumer jusqu'à 200 millions de pertes si les condos sont vendus à rabais, avait estimé en novembre la fonctionnaire municipale responsable du dossier, Penny Ballem. Malgré son optimisme, le maire Gregor Robertson admet que les contribuables de Vancouver puissent assumer certaines pertes à la fin du projet. « Nous pouvons accélérer les ventes et le marketing », a-t-il dit en novembre dernier.

 

Un projet ambitieux au plan écologique et architectural, le village olympique n'attire pas les clients. « C'est un complexe de condos un peu isolé du centre-ville, dit l'économiste québécois Thomas Lemieux, professeur à l'Université de la Colombie-Britannique. Il n'y a pas beaucoup de commerces et de restos à distance de marche du village olympique. »

 

Accalmie du marché immobilier

 

Le plus inquiétant pour les contribuables de Vancouver, c'est que le marché immobilier de leur ville connaîtra une accalmie au cours des deux prochaines années. Après une hausse du prix des maisons de 8,5% en 2010, l'Association canadienne de l'immeuble prévoit des hausses des prix plus modestes de 3,0% en 2011 et de 0,6% en 2012. « Tant que le marché immobilier reste stable, ça ne devrait pas aller si mal (pour vendre les condos), dit l'économiste Thomas Lemieux. Mais la situation m'inquiète un peu.»

 

La Ville de Vancouver s'est retrouvée bien malgré elle banquière du village olympique et de son promoteur Millenium. À ce jour, la Ville n'a officiellement pas perdu un sou avec son prêt de 740 millions. Elle a emprunté à un taux d'intérêt variant entre 2,5% et 3,0% pour prêter à 4%. La Ville a toutefois déboursé plusieurs fois les coûts d'entretien du village - 1,5 million par mois - car le promoteur Millenium manquait de liquidités.

 

En août dernier, Millenium a été incapable de payer un versement de 200 millions à la Ville (il manquait huit millions, qui furent payés en retard). Plutôt que de se poursuivre mutuellement pour le contrôle du projet, les deux parties ont demandé aux tribunaux de prendre le village olympique sous leur protection en le mettant sous séquestre.

 

Si elle est venue à la rescousse de Millenium, la Ville de Vancouver n'est pas non plus une victime totalement innocente dans ce dossier. Après tout, c'est elle qui a choisi le promoteur Millenium et son offre de 193 millions de dollars pour construire le village olympique en 2006. L'offre de Millenium a été plus généreuse que celles de promoteurs immobiliers plus expérimentés comme Walls et Concord Pacific.

 

La capitale de la Colombie-Britannique a aussi exigé de garder la propriété des terrains du village jusqu'aux Jeux olympiques, une condition qui a fait fuir les banques canadiennes à l'étape du financement. Millenium a ainsi été forcé de se financer auprès de Fortress Investment, une firme d'investissement privé de New York qui possède aussi Intrawest (Mont-Tremblant). Fortress a retiré son appui au projet en pleine crise financière, à un an des Jeux olympiques. La Ville de Vancouver a prêté 740 millions à Millenium pour garantir la fin des travaux à temps pour les Jeux olympiques.

 

Les travaux ont été finis à temps. Les athlètes ont adoré leur séjour au village. Mais les contribuables de Vancouver se demandent toujours combien leur coûtera le village olympique.[/Quote]

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200 millions, c'est pas si mal si on compare à notre milliard de déficit post-olympique. Tout de même, c'est vrai que si la situation se serait produite ici, le ROC aurait encore une fois fait du Québec-bashing à qui mieux-mieux, Danny Williams le premier.

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Voici un autre article sur la situation du toursime cette fois-ci. Comme quoi les Olympiques d'hiver ne sont peut-etre pas l'apanage nécessaire pour un succès assuré.

 

Pour etre honnete, j'aime bien la ville de Vancouver et j'aime bien les gens là-bas, contrairement à ceux d'autres provinces, alors je ne souhaite pas de malheur à la ville sauf que je suis un petit peu ravi que ça arrive à eux, pour une fois, et non à Montréal, comme on a toujours l'impression, à tort ou à raison !!!

 

Bref, le succès des villes de l'ouest commencent peut-etre à ce stabiliser et entrera dans le moule comme Montréal l'a fait dans les années 80.

 

Moins de touristes que prévu à Vancouver

 

le 12 février 2011

 

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

 

Un an après les Jeux de Vancouver, la horde de touristes qui devait déferler dans la ville olympique se fait toujours attendre. Il y a eu plus de nouveaux touristes à Montréal en 2010 que dans la ville hôtesse des Jeux d'hiver.

 

Mais le gouvernement de la Colombie-Britannique ne s'inquiète pas de cette première année post-olympique plutôt modeste au plan touristique. «Les Jeux furent formidables pour notre industrie touristique. Notre objectif à long terme était de doubler notre nombre de touristes entre 2005 et 2015 grâce aux Jeux olympiques et nous sommes en voie d'atteindre cet objectif», dit Margaret MacDiarmid, ministre de l'Éducation et du Tourisme de la Colombie-Britannique, qui estime que la vigueur du dollar canadien et les difficultés économiques aux États-Unis n'ont pas aidé son industrie touristique en cette année olympique.

 

«Pouvez-vous imaginer ce que seraient nos chiffres de tourisme si nous n'avions pas eu les Jeux olympiques?», ajoute Walt Judas, vice-président marketing et communications de Tourisme Vancouver.

 

Vancouver a tout de même vu son nombre de touristes passer de 8,11 à 8,43 millions en cette année olympique, soit 320 000 touristes supplémentaires. Il s'agit d'une hausse annuelle de 3,9%, mais une hausse inférieure à celle de Montréal (+4,5%, 326 000 touristes supplémentaires) et supérieure à celle de Toronto (+3,1%, 303 000 touristes supplémentaires).

 

Néanmoins, Vancouver n'a pas retrouvé sa popularité d'avant la récession auprès des touristes internationaux. En 2007, la capitale de la Colombie-Britannique a accueilli 8,91 millions de touristes. Trois ans plus tard, ils étaient 8,43 millions de touristes, soit une baisse de 5,4%.

 

Dans toute la Colombie-Britannique, le nombre de touristes internationaux qui ont passé au moins une nuit a augmenté de 3,9% entre janvier et novembre 2010, selon les chiffres du gouvernement provincial. En guide de comparaison, les touristes internationaux ont augmenté en moyenne de 2,3% durant la même période au Canada.

 

L'économiste québécois Thomas Lemieux, qui enseigne à l'Université de la Colombie-Britannique, n'est pas étonné des chiffres touristiques décevants de sa province d'accueil en 2010. «Je n'ai jamais vraiment cru à la manne de touristes après les Jeux olympiques, dit-il. La vigueur du dollar canadien n'aide pas et comme Vancouver est déjà relativement connue comme destination touristique, l'effet olympique est définitivement moindre. Il y a une classe moyenne qui se développe en Chine et qui aime voyager. S'il y a plus de touristes à Vancouver dans cinq ans, ce sera peut-être davantage parce que les Chinois s'enrichissent qu'à cause des Jeux olympiques, mais on pourra difficilement départager tout ça.»

 

Les Jeux olympiques ont séduit davantage les touristes européens et asiatiques, qui ont augmenté respectivement de 8,8% et 11,2% durant les 11 premiers mois de 2010. «Nous sommes maintenant une destination approuvée par le gouvernement chinois», dit la ministre MacDiarmid. Les touristes américains, eux, ont augmenté de 1,6% en 2010. Ils représentent 2,7 millions des 4,0 millions de touristes internationaux qui ont visité la Colombie-Britannique de janvier à novembre 2010.

 

Un domaine du secteur touristique qui a bénéficié des Jeux olympiques? Les congrès. La ville dispose maintenant d'un centre de congrès agrandi et rénové en prévision des Jeux au coût de 883,2 millions de dollars. L'an dernier, Vancouver a presque doublé son nombre de congressistes, passé de 90 000 à 170 000 personnes. «Et nous avons commencé seulement en mars à cause des Jeux, dit Walt Judas, de Tourisme Vancouver. Cette année, nous prévoyons attirer 220 000 personnes. En plus, les congrès amènent généralement les touristes les plus payants: ils dépensent en moyenne 300$ par jour, soit deux fois plus qu'un touriste régulier.»[/Quote]

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200 millions, c'est pas si mal si on compare à notre milliard de déficit post-olympique. Tout de même, c'est vrai que si la situation se serait produite ici, le ROC aurait encore une fois fait du Québec-bashing à qui mieux-mieux, Danny Williams le premier.

 

Suffit a regarder ce qui passe avec l'arena du Quebec, pour un equipe d'hockey qui n'existe pas... :rotfl:

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Suffit a regarder ce qui passe avec l'arena du Quebec, pour un equipe d'hockey qui n'existe pas... :rotfl:

 

lol bien dit :P Mais quand même je suis d'accord avec les propos de steve_36, on aurait eu un immense quebec bashing de la part du ROC et même de nous même (parce qu'on chiâle sur nous-même tout le temps faut pas l'oublier) avec de quoi de semblable au québec. On en parle de ce qui se passe à vancouver, mais bien moins et avec des propos bcp plus posés et factuels qui si c'était arrivé à qc ou montréal!

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200 millions, c'est pas si mal si on compare à notre milliard de déficit post-olympique.

 

C'est vrai que ce n'est pas si mal, 200 millions, mais il faut prendre compte que ce 200 millions n'est que pour le village olympique, que c'était des olympiques d'hiver et non d'été et que la ville de Vancouver est plus petite que Montréal alors le poid de ce montant est plus lourd sur leurs épaules.

 

Encore plus important est le fait qu'on arrete pas d'etre négatif sur notre ville et qu'on louange le succès des autres sans vraiment connaitre la vraie situation des autres villes. Il s'agit de lire les journeaux des autres villes pour s'aperçevoir qu'ils ont aussi des problèmes.

 

Le bashing vient souvent du ROC mais aussi des notres, trop souvent d'ailleurs.

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Le bashing vient souvent du ROC mais aussi des notres, trop souvent d'ailleurs.

 

Ouvre un New York Daily, je te conjure qu'il y a ce que vous considérez comme du "bashing" sur New York. Ouvre un Toronto Sun, il y aura du Toronto bashing. Ce qu'on fait, et ce qu'eux aussi font, ce n'est pas du bashing, c'est de la critique.

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Ouvre un New York Daily, je te conjure qu'il y a ce que vous considérez comme du "bashing" sur New York. Ouvre un Toronto Sun, il y aura du Toronto bashing. Ce qu'on fait, et ce qu'eux aussi font, ce n'est pas du bashing, c'est de la critique.

 

Si tu lis bien mon message précédent tu verras que je dis la meme chose que toi concernant les médias des autres villes.

 

Il s'agit de lire les journeaux des autres villes pour s'aperçevoir qu'ils ont aussi des problèmes..

 

Il n'y a pas que de la critique dans nos médias mais beaucoup de bashing. Je suis moi-meme très critique par rapport à l'administration actuelle ou au gouvernement provincial mais lorsque des gens mettent constamment les problèmes de Montréal sur le dos des ''séparatisses'' ou des lois linguistiques ou autres alors ce n'est plus de la critique mais ça devient du bashing.

 

À ma connaissance Vancouver ne se porte pas si mal que ça mais comme toutes les autres villes du monde elle atteindra son apogée (c'est peut-etre déjà fait) et ensuite sa croissance se stabilisera. Nous avons déjà connue cette période de croissance incroyable et maintenant on est plus sur le ''cruise control'' comme la plupart des ''vieilles'' villes.

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Vancouver is #1 again for most livable city in the world.

 

2011 Most Livable City by Economist Intelligence Unit

 

1. Vancouver, Canada

2. Melbourne, Australia

3. Vienna, Austria

4. Toronto, Canada

5. Calgary, Canada

6. Helsinki, Finland

7. Sydney, Australia

8. Perth, Australia

8. Adelaide, Australia

10. Auckland, New Zealand

12. Osaka (tied)

12. Geneva (tied)

16. Paris

18. Tokyo

29. Pittsburgh

30. Honolulu

31. Hong Kong

44. Los Angeles

53. London

56. New York

72. Beijing

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