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êtes-vous en faveur de l'exploitation des gaz de schistes?  

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  1. 1. êtes-vous en faveur de l'exploitation des gaz de schistes?

    • oui
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    • non
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:goodvibes: Je suis en faveur de l'exploitation de cette richesse naturelle qui pourrait nous aider grandement à nous affranchir de notre dépendance énergétique aux produits fossiles étrangers. Cependant il faut s'assurer d'une exploitation respectueuse de l'environnement autant que des populations riveraines.

 

Il faut aussi s'assurer de retombées équitables pour le Québec par des redevances équivalentes à ce qui se fait ailleurs dans le même genre d'exploitation énergétique. Il faut donc encourager l'exploration et l'application des meilleurs techniques, tout en demeurant vigilant face à toute perte de contrôle. Une surveillance serrée est donc toute indiquée pour toutes les installations et ce à toutes les étapes de l'exploitation, jusqu'à la remise en état des terres une fois les puits épuisés.

 

Mieux vaut alors prendre tout le temps nécessaire, afin de profiter au maximum de ces réserves potentielles. Et ce dans des conditions optimales, que toute la population québécoise est en droit d'attendre de la part de tous les intervenants. C'est un important dossier énergétique qu'il faudra nécessairement apprendre à bien maitriser si on veut qu'il devienne profitable à tous.

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Moi j'ai voté contre, mais vraiment, je reste plutôt indécis. Je suis en accord total avec acpnc, mais par contre j'ai vraiment de la difficulté à croire que les normes seront assez strictes ou que les précautions requises pour une opération aussi délicate seront vraiment respectées. Je n'ai plus vraiment confiance en trop de gens... que ce soit le gouvernement ou les compagnies privées. C'est désolant mais j'en suis rendu là!

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Voici quelques articles intéressants sur ce sujet trouvés sur Cyberpresse.ca

 

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201101/25/01-4363572-gaz-de-schiste-lucien-bouchard-remplace-andre-caille.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4363629_article_POS1

 

Gaz de schiste: Lucien Bouchard remplace André Caillé

 

Québec) Le Parti québécois (PQ) a avalé un peu de travers à deux reprises, mardi. D'abord, en apprenant la nomination de son ancienne ministre Diane Lemieux à la tête de la Commission de la construction du Québec. Ensuite, en constatant que l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard succédera à André Caillé à la présidence de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ).

 

Mais pas question pour le PQ de battre en retraite, ni sur le moratoire qu'il réclame sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, ni sur la création d'une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et ses ramifications.

 

Par voie de communiqué, Lucien Bouchard n'a pas fait mystère de sa position: «Je vois la découverte au Québec de volumes importants de gaz naturel comme un atout très important pour notre développement économique et le financement des missions de notre État.»

 

Optimiste, le président sortant de l'APGQ, André Caillé, s'est dit «convaincu» que M. Bouchard «sera en mesure de rallier les Québécois autour de ce projet créateur de richesses» que constitue selon lui l'exploitation des gaz de schiste au Québec.

 

Les derniers mois ont été difficiles pour M. Caillé sur le plan personnel. Il a souvent été hué dans des assemblées publiques.

 

En entrevue au <I>Soleil<$>, mardi, la vice-première ministre du Québec, Nathalie Normandeau, s'est réjouie de la nomination de M. Bouchard.

 

Il est un «homme de gros bon sens, crédible et rigoureux». Son arrivée dans le dossier est de nature à «assainir» un débat qui a trop dérapé, selon elle.

 

L'adéquiste Gérard Deltell, favorable au développement de la filière gazière, a lui aussi, évidemment, accueilli avec enthousiasme le changement de garde à l'APGQ. Il croit que Lucien Bouchard avancera là où le gouvernement de Jean Charest a échoué.

 

Il a fait valoir que l'ancien premier ministre péquiste «a des réalisations» à son actif, possède du «leadership» et «a la confiance des Québécois».

 

Le chef adéquiste a souligné qu'un autre ancien leader du PQ, André Boisclair, voit également d'un bon oeil les gaz de schiste.

 

Les députés du Parti québécois n'avaient pas tellement envie de commenter cette nouvelle, mardi. Pesant ses mots, l'élu de Matane Pascal Bérubé a dit qu'il était «étonné».

 

Le porte-parole officiel du Parti sur les questions énergétiques, Sylvain Gaudreault, pense que l'arrivée de Lucien Bouchard à l'APGQ est le prélude à l'imposition d'un moratoire par le gouvernement Charest, moratoire que le PQ continue de réclamer.

 

M. Gaudreault laisse entendre que l'Association pétrolière et gazière du Québec a besoin des «qualités et des compétences» de négociateur d'un homme comme Lucien Bouchard, au cas où des dédommagements devraient être négociés.

 

Un peu comme le gouvernement Charest, M. Bouchard a tenu à donner le change en se disant conscient «de la nécessité de procéder à ce développement dans le plein respect d'exigences exemplaires du point de vue de l'environnement, de la sécurité publique, de la transparence et de l'acceptabilité sociale».

 

La semaine dernière, le ministre de l'Environnement, Pierre Arcand, a tapé du poing sur la table. Il a affirmé que le développement de cette industrie au Québec se fera proprement ou ne se fera pas.

 

Lucien Bouchard a été premier ministre du Québec de 1996 à 2001, mais également ministre de l'Environnement au fédéral.

 

Sa nomination sera en vigueur à compter du 21 février.

 

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/201101/25/01-4363701-le-monde-est-petit.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_373561_accueil_POS1

 

Le monde est petit

 

Vincent Marissal

 

Cette fois, l'opposition péquiste ne pourra pas dire qu'un autre proche du gouvernement Charest se joint à l'industrie du gaz de schiste, qui vient de réaliser tout un coup d'éclat en recrutant Lucien Bouchard, ancien chef du Parti québécois.

 

Pour une rare journée depuis fort longtemps, ce n'est pas le gouvernement Charest qui a été pris de court, hier, mais plutôt l'opposition qui n'avait certainement pas vu venir cette étonnante nomination.

 

Pas plus, d'ailleurs, que l'arrivée d'une autre ancienne collègue, Diane Lemieux, à la tête de la Commission de la construction du Québec. Celle-là est encore plus embêtante pour les péquistes.

 

Dans les cercles politiques québécois, tout le monde savait que Diane Lemieux cherchait à quitter son poste de chef de cabinet de Gérald Tremblay depuis l'an dernier. Des rumeurs l'envoyaient au Centre de la francophonie des Amériques l'automne dernier et son nom a aussi circulé pour d'autres organismes gouvernementaux, mais aucun projet ne s'est concrétisé.

 

 

Mme Lemieux est en froid avec plusieurs anciens collègues de son parti, dont Louise Harel et Pauline Marois, mais elle entretient apparemment d'excellentes relations avec le gouvernement libéral de Jean Charest.

 

Son arrivée à la CCQ, organisme pris dans l'oeil de la tempête depuis quelques mois, vient ainsi désamorcer les attaques possibles de l'opposition à deux semaines de la reprise des travaux à l'Assemblée nationale.

 

Difficile, maintenant, pour l'opposition de rappeler les écarts de l'ancienne direction de la CCQ et encore plus de dire que le gouvernement n'a rien fait. Ce n'est pas encore la fameuse commission d'enquête que réclame encore et toujours le PQ, mais sur le front de la CCQ, le gouvernement Charest est maintenant protégé.

 

Diane Lemieux s'est d'ailleurs montrée reconnaissante envers le gouvernement Charest, hier lors de son premier point de presse, écartant préventivement toute question concernant la pertinence de tenir, ou non, une enquête publique sur l'industrie de la construction.

 

«Je n'en rajouterai pas», a-t-elle tranché. Mme Lemieux était pourtant jusqu'à tout récemment chef de cabinet du maire de Montréal, une administration éclaboussée par certaines histoires dans le domaine de la construction et qui demande d'ailleurs formellement une enquête publique.

 

Surpris par cette nomination, les péquistes n'ont pu hier que vanter sa compétence et donner la chance au coureur, mais au sein du PQ, la cote de la «lionne de Bourget» n'a certainement pas monté hier.

 

La nomination-surprise de Lucien Bouchard à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) tombe aussi comme une bombe, au moment où l'industrie est critiquée de toutes parts et où le gouvernement doit effectuer un repli stratégique.

 

Les liens entre le gouvernement Charest et l'industrie du gaz de schiste sont tellement serrés qu'on a presque l'impression que M. Bouchard a été nommé par Jean Charest pour redresser cette galère en rade.

 

Lucien Bouchard reprend du service public au nom de l'APGQ, bien sûr, mais il aura comme premier défi, voilà bien l'ironie de la chose, de réussir là où le gouvernement Charest a lamentablement échoué. C'est-à-dire rassurer et convaincre la population.

 

Chose certaine, à 72 ans, l'ancien premier ministre n'a pas peur des défis. Hier, en quelques lignes de communiqué de presse, il a déjà réussi à résumer la situation avec plus de clarté que ne l'ont fait Nathalie Normandeau ou Jean Charest en près d'un an de débats entourant l'exploitation de cette ressource.

 

En gros, dit M. Bouchard, tirer des revenus du gaz de schiste, dans le respect de l'environnement et des citoyens, pour assurer de nouveaux revenus pour les services publics. Que l'on soit d'accord ou non, la position de M. Bouchard est précise, logique.

 

M. Bouchard, qui s'est tenu loin de la scène publique depuis 10 ans, s'attaque toutefois à un gros morceau. Celui qu'il remplace, André Caillé, a perdu en quelques semaines tout le capital de sympathie accumulé, notamment durant la crise du verglas, en essayant de «vendre» cette industrie à des communautés échaudées. On connaît tous la détermination et la force de conviction de Lucien Bouchard, mais même le meilleur vendeur ne peut rescaper un produit rejeté d'avance par la population.

 

M. Bouchard ne se lance toutefois pas complètement dans l'inconnu. Il connaît très bien André Caillé, ancien PDG d'Hydro-Québec qui reste au conseil de l'APGQ. Il croisera aussi Daniel Gagnier, ex-chef de cabinet de Jean Charest devenu il y a quelques semaines conseiller de l'APGQ et qui est aussi président de l'Institut international du développement durable, organisme créé il y a 20 ans par le gouvernement Mulroney et son ministre de l'Environnement... Lucien Bouchard.

 

Le monde est petit.

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Télé-Québec: Les Francs-tireurs Émission 334, 19 janvier 2011

 

Richard Martineau reçoit trois hommes inquiets et en colère : Dominic Champagne, metteur en scène, Christian Vanasse, membre des Zapartistes et conseiller municipal de St-Jude, et Normand Mousseau, auteur de La révolution des gaz de schiste, sont troublés. Troublés par l’empressement que met l’industrie à vouloir exploiter les gaz de schiste, troublés par le peu de cas que fait le gouvernement des inquiétudes des citoyens, troublés par les maigres revenus que rapportera cette industrie aux Québécois. Pourquoi cette précipitation? Pourquoi ne pas établir un moratoire pour prendre le temps de réfléchir aux conséquences potentiellement désastreuses que cette industrie peut avoir sur le Québec?

 

http://video.telequebec.tv/shadowbox/?fn=148&tc=105&src=12&sec=1

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Suzuki fights Quebec shale gas

 

Canada's most famous environmentalist is putting his weight behind the move to impose a moratorium on shale gas exploration in Quebec.

 

David Suzuki says the method used to extract the gas is destructive. "The end result of the pollution of the ground water is horrendous," he says. "I mean, you read about the United States where they're doing this where you can literally light the ground water coming out of the ground."

 

Suzuki was in Quebec city today to receive an honorary degree from Laval University. He says, while he has his own opinion, a moratorium would also give the public a chance to discuss the issue.

 

"If they don't develop it for the next three years, you think Quebecois are going to have an economic depression? of course not!" he says.

http://www.cjad.com/localNews.aspx?articleID=166059

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