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Le Québec serait en mesure de réduire sa consommation de pétrole à néant d’ici 20 ans, croit l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC). «Nous avons la possibilité d’aller aussi vite que la Suède, qui veut s’affranchir du pétrole d’ici 2030», a affirmé jeudi le directeur général de l’institut, Robert Laplante, à l’occasion d’un colloque sur l’électrification des transports.

 

Selon lui, le Québec doit réviser tous les aspects de sa production énergétique. Il doit aussi s’engager à développer des énergies renouvelables dont le potentiel est immense, comme celles provenant des éoliennes et de la biomasse. «On a établi que le potentiel éolien développé à son maximum équivaut à 100 fois la puissance d’Hydro-Québec, a rapporté M. Laplante. Nous n’avons pas le droit de laisser dormir une telle capacité.»

 

La consommation de pétrole du Québec s’élève annuellement à environ 15 G$. Le secteur des transports s’accapare la moitié de ce montant, ce qui fait dire à l’IREC que l’électrification des transports est incontournable et que le Québec ne doit pas manquer le bateau. «Les transports collectifs représentent le secteur où le potentiel est le plus grand [pour le Québec] parce que nous avons une capacité de production en matériel de transport collectif, qui est à la fine pointe de la technologie et performante à l’échelle du monde», a dit le directeur général de l’IREC.

 

Plusieurs projets de service de transport en commun électrifié sont présentement étudiés, notamment le retour du tramway à Montréal, le prolongement du métro, l’arrivée de bus biberonnés (à batterie rechargeable) ou même l’aménagement d’une ligne de monorail entre Montréal et Québec.

 

L’IREC a évalué qu’il y a pour environ 20 G$ de projets de transport électrifié sur la table à dessin au Québec. Ceux-ci entraineraient environ 140 000 emplois, selon l’institut. Pour les financer, il suggère de «mobiliser l’épargne collective des Québécois». «Évidemment, ça suppose de revoir un peu notre manière de gérer le réservoir d’épargne collective et de l’utiliser pour financer des besoins urgents», a expliqué Robert Laplante.

 

Le Canada en retard

Le Canada traîne de la patte dans le dossier de l’électrification des transports, a indiqué jeudi le président de MCN21, Daniel Breton. Fraîchement débarqué de Détroit, il y a constaté que le fabricant de voiture Ford tentait d’embaucher 7000 travailleurs, dont 1000 ingénieurs, pour développer des technologies vertes.

 

Au même moment, 1000 Canadiens travaillant aussi chez Ford ont été mis à pied «parce qu’il n’y a pas de développement de la voiture verte au Canada», a expliqué M. Breton. Le président du Réseau des ingénieurs du Québec, Yves Lavoie, a constaté pour sa part qu’il n’existait pas de politique au Canada pour favoriser la mobilité durable. «On préfère miser sur les sables bitumineux», a-t-il laissé tomber.

 

(Courtesy of Métro Montréal)

Modifié par jesseps
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Voilà une indépendance que je suis fier de supporter!

 

Cyrus: I think they mean if they build wind power facilities in every location where the wind is good, we can get 100x our hydro power. That would mean a freaking ton of wind turbines. Personally I think we should pursue a mix of wind, hydro and nuclear!

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H-Q a une puissance installé de 36 300 MW. Avec un parc composé uniquement d'Enercon E-126, avec une capacité de 6 MW, ça en prendrait 605000 pour avoir 100 fois la puissance actuelle... À environ 1 km² de terrain par éolienne, et une superficie du Québec d'environ 1,6 millions de km², c'est plus du tiers du territoire qui serait couvert par ces éoliennes. Et, hors de la vallée du Saint-Laurent, on n'est vraiment pas proche d'avoir un tiers du territoire propice à l'installation d'éolienne.

 

Ces chiffres sont donc utopique, et pas à peu près.

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Voilà une indépendance que je suis fier de supporter!

 

Cyrus: I think they mean if they build wind power facilities in every location where the wind is good, we can get 100x our hydro power. That would mean a freaking ton of wind turbines. Personally I think we should pursue a mix of wind, hydro and nuclear!

 

I like the idea of nuclear, but what the hell we going to do with the waste? Seeing its not reusable, we would have to make a something similar to Onkalo (Finland). Plus Germany wants to stop using nuclear energy by 2030 or something.

 

One thing that would be interesting, if new buildings would start using geothermal to heat / cool buildings and use the hydro electricity for lights and everything else. With the geo-thermal, we probably could cut back our energy usage.

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Geo-thermal isn't practical in Quebec at least inhabited regions, what they are talking about when they drill the hole is more a "ground source heat pump" which increases the efficiency of a heat pump, but only somewhat (typically when they talk of the "savings" they compare with baseboards or oil furnace which isn't fair). Real geothermal like in Iceland, they dig a little and get to a source at like 250 *C or find it at the bottom of a lake, in Quebec you drill forever and get maybe something at 10 or 15 *C depending on the time of year, your delta isn't enough to actually do anything on its own.

 

Nuclear waste is easy to fix you just reprocess the waste and run it again, French style. The problem is that it is easier and cheaper to just extract natural uranium and sequester waste, there is also a kind of fake-worry about proliferation in there...

 

I don't know why Quebec really needs nuclear though now or in the forseeable future, there is so much hydro power that the province exports, which is fine, but it doesn't make sense to export electricity for 1 M$ and build a nuclear plant to replace the exported energy for 20 G$ :rotfl: Plus there are many other viable hydro dam locations, if they can get the indians on side at least...

 

This is also a big problem with wind power... for example HQ's wind farm in Gaspe, Hydro is paying about 22 cents per kWh for that energy. Hydro spends about 2 cents per kWh for hydro power, and sells it for around 5 to 10 cents in the market. There isn't any economy of scale in wind farms either that you might someday have cheaper ones, the cost of concrete and steel is pretty much what it is. So what the heck?! It might be interesting in a remote location like Anticosti or something but for any kind of serious consideration I don't think it is applicable to our part of the world.

Modifié par Cyrus
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H-Q a une puissance installé de 36 300 MW. Avec un parc composé uniquement d'Enercon E-126, avec une capacité de 6 MW, ça en prendrait 605000 pour avoir 100 fois la puissance actuelle... À environ 1 km² de terrain par éolienne, et une superficie du Québec d'environ 1,6 millions de km², c'est plus du tiers du territoire qui serait couvert par ces éoliennes. Et, hors de la vallée du Saint-Laurent, on n'est vraiment pas proche d'avoir un tiers du territoire propice à l'installation d'éolienne.

 

Ces chiffres sont donc utopique, et pas à peu près.

 

C'est le transport qui est le probleme, pas le potentiel absolu. Le gros du potentiel est dans le nord du Quebec mais, je suis d'accord, c'est beaucoup de potentiel pratiquement inexploitable.

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