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La galerie René Blouin songe à s'y établir

 

Jérôme Delgado 16 décembre 2010 Arts visuels

 

Un complexe d'art contemporain verra le jour au printemps sur le bord du canal de Lachine, dans Griffintown. Le projet du 2000, rue William, à l'est du marché Atwater, n'est pour l'instant qu'à l'étape de chantier de sa première phase. Mais déjà les rêves les plus fous parlent de cette ancienne usine comme de la première pierre du Chelsea montréalais.

 

Si l'ensemble se concrétise, le lieu serait le plus vaste en ville, cinq fois plus grand que la Parisian Laundry ou la Fonderie Darling.

 

Piloté par un collectionneur averti, l'homme d'affaires et avocat de formation Pierre Trahan, le projet aurait conquis René Blouin, qui gère depuis presque un quart de siècle une des galeries les plus réputées au Canada. Le milieu de l'art contemporain aurait été emballé et a séduit des diffuseurs comme le centre Optica. «À un moment, on disait que tout le 5e étage du Belgo s'en allait là», dit Pierre-François Ouellette, qui, lui, assure que sa galerie restera rue Sainte-Catherine.

 

Bien sûr, on n'en est pas là, voir disparaître le Belgo. Dans cette première phase de 36 000 pieds carrés qui comprend un hangar multifonctionnel, seules les galeries Division (propriété de Trahan) et René Blouin ont une place assurée. Optica n'est plus dans les plans. La deuxième phase, qui dépend de l'achat du reste du bâtiment couvrant 45 000 pieds carrés, pourrait néanmoins les inclure, lui et d'autres.

 

D'abord réticent à parler à un journaliste, Pierre Trahan reconnaît vouloir réunir galeries et centre d'artistes. Il investit «des millions» de dollars à rénover cette «carcasse» avec la contribution «d'architectes et d'ingénieurs de réputation», dont il n'a pas voulu révéler les noms.

 

«C'est un projet personnel, dit-il. Je l'ai d'abord pensé pour montrer des collections privées. Puis pour propulser l'art contemporain à Montréal. L'endroit pourrait devenir le Petit Chelsea de Montréal. Ce serait le point central en ville.»

 

Le lieu servira autant à la diffusion qu'à la tenue d'événements ponctuels. Pierre Trahan exposera sa propre collection, qui se nourrit autant dans les galeries québécoises qu'étrangères. Mais il veut aussi inviter ses similaires à le faire.

 

«On pourrait organiser une rotation de collections privées. Les montrer au public, c'est mieux que de les cacher dans des "lockers". Pour moi, c'est un coup de pouce pour le milieu.»

 

Il dit agir selon des intérêts nobles, pour «jouer un rôle éducatif et non pas pour faire de l'argent». Le financement viendra de la location des espaces. Il espère inaugurer le 1er mai 2011.

 

René Blouin s'enthousiasme à l'idée de quitter le centre-ville et le Quartier des spectacles, où «on occulte le Musée d'art contemporain à chaque festival». Il demeure néanmoins sur ses gardes, tant qu'il n'a pas vu les plans finaux, attendus pour janvier.

 

«Prudence, avertit-il. C'est un bijou qu'on a entre les mains. Il ne faut pas faire quelque chose de moche.»

 

La hauteur des plafonds, le double de celle du Belgo, imposera d'autres manières de faire. On lui parle aussi d'espaces ouverts, qui lui font croire que la vieille formule du cube blanc ne s'appliquera plus. «Il faudra créer un nouveau genre de galerie. Mais il faut y aller avec finesse, pour que les artistes soient stimulés.»

 

***

 

Collaborateur du Devoir

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Un complexe d'art contemporain verra le jour au printemps sur le bord du canal de Lachine, dans Griffintown. Le projet du 2000, rue William, à l'est du marché Atwater, n'est pour l'instant qu'à l'étape de chantier de sa première phase. Mais déjà les rêves les plus fous parlent de cette ancienne usine comme de la première pierre du Chelsea montréalais.

 

René Blouin s'enthousiasme à l'idée de quitter le centre-ville et le Quartier des spectacles, où «on occulte le Musée d'art contemporain à chaque festival».

 

Très bonne nouvelle. Il faut diversifier l'offre et donner de la ""plus value'' à ces nouveaux quartiers qui prennent de l'ampleur comme Griffintown. Mais encore plus important, et je le dis depuis longtemps, le Musée d'art contemporain doit quitter son site actuel car non seulement il est trop à l'étroit à l'Intérieur des murs actuels mais il n'est plus à sa place dans ce secteur qui se veut de plus en plus ''festif''. Le musée mérite une place de choix pour etre mis en valeur donc s'il y a un début de mouvement vers Griffintown c'est une bonne chose.

Modifié par steve_36
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Par contre, Griffintown me semble trop excentré pour l'aménagement d'un musée -quel qu'il soit !! à mon avis un musée se doit d'être dans le centre-ville !! Le terrain au-dessus du métro Saint-Laurent pourrait être un site idéal. Cela permettrait de conserver cette institution dans le QDS -ce qui me semble essentiel. Ce ne serait pas un bon signal qu'un musée quitte le quartier aménagé justement pour consolider la fonction culturel de cette section du centre-ville.

Du coup, l'édifice occupé en ce moment par le musée pourrait être démoli : c'est certainement l'un des édifices les plus laids de Montréal. On pourrait par après décider du sort de l'espace libéré : pour ma part, je crois qu'on pourrait tout simplement redessiner le parvis de PDA qui a bien besoin d'être amélioré après la malheureuse intervention nécéssaire pour refaire l'entrée de la rue Sainte-Catherine -intervention qui a necessité la destruction du bassin et de ses fontaines.

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Justement, si on pouvait enlever ce sentiment d'éloignement à ce quartier en commençant par y mettre un musée, ça pourrait régler bien des problème. En ce moment, de tous les quartiers jouxtant le centre-ville, seul le Plateau a une vie culturelle très active. Il serait temps de chanbranler un peu tout ça et de créer des nouvelles opportunités.

 

Griffintown est vraimetn des plus appropriés. Collé sur le centre-ville, ça pourrait relancer le développement de tout le Sud-Ouest!

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  • 9 mois plus tard...
Mais à l'ouest des Bassins c'est la Petite Bourgogne, pas Griffintown. Non?

 

2020 William is just east of rue Canning. The borders of Griffintown 10 years from now will likely be clearly defined as anything south of Notre Dame and east of Canning and should the Horizon Mill site be bought over and developed it will probably be considered everything south of Notre Dame and east of Georges-Vanier.

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Publié le 14 mai 2011 à 15h22 | Mis à jour le 14 mai 2011 à 15h22

 

L'Arsenal voit le jour dans Griffintown

 

Éric Clément

La Presse

 

L'Arsenal inaugure aujourd'hui une petite partie de son nouvel et gigantesque espace d'art contemporain créé dans Griffintown avec le vernissage de l'exposition de l'artiste américaine Allison Schulnik dans la galerie Division, et la présentation de la collection des propriétaires de L'Arsenal, Pierre et Anne-Marie Trahan, dans l'espace Majudia.

 

Quand on dit que ça bouge dans l'art contemporain à Montréal, ce n'est pas du vent. Nos artistes rivalisent de succès à l'étranger. Les événements d'art moderne deviennent populaires et les Québécois collectionnent de plus en plus des oeuvres pour décorer leur intérieur. Et ça bouge aussi du côté des grands collectionneurs qui veulent partager leur amour de l'art.

 

Le projet de l'homme d'affaires Pierre Trahan et de sa conjointe Anne-Marie Trahan de créer un immense centre d'art contemporain dans Griffintown se concrétise aujourd'hui avec l'ouverture au public de la galerie Division, un des espaces de L'Arsenal.

 

La Presse est allée y faire un tour jeudi. En attendant que la Ville de Montréal inaugure la navette promise dans Griffintown pour suppléer au tramway, il ne faut pas prendre la rue William pour s'y rendre, à cause des travaux routiers, mais emprunter la rue Notre-Dame Ouest jusqu'à la rue Canning.

 

Quand on arrive sur les lieux, l'endroit est impressionnant. Le bâtiment centenaire de 40 000 pi2 a longtemps abrité un chantier de bateaux puis des conteneurs. Il a l'ampleur d'une nef de cathédrale où l'on pourra bientôt s'agenouiller devant des oeuvres monumentales.

 

«Nous avons décidé de créer ce lieu pour mettre l'art contemporain sur la map, dit Pierre Trahan. Cet art est mal compris. On veut montrer ce qui se vend et ce qui distingue le vrai art de la décoration sur papier, un message qui est encore très mal véhiculé.»

 

«L'Arsenal est un lieu de synergie créé par un mécène qui décide d'avoir plusieurs approches, entre l'événementiel, la collection privée, l'exposition et la vente», ajoute Hugues Charbonneau, responsable de la galerie Division.

 

Allison Schulnik

 

L'Arsenal comprend, au rez-de-chaussée, un immense espace qui accueillera l'automne prochain une grande partie du Mois de la photo, organisé du 8 septembre au 9 octobre. Une grande pièce est aussi prévue pour accueillir un artiste en résidence et une autre pour organiser des conférences. Situé tout près du canal de Lachine, cet espace sera inauguré avant la fin de l'été.

 

À l'étage, un immense couloir présente la collection Majudia du couple Trahan. Jeudi, le personnel de la galerie installait notamment les oeuvres de Marc Séguin, Dil Hildebrand, Sophie Jodoin, Nicolas Baier, Pierre Dorion, Marcel Dzama et Kim Dorland, donnant naissance à cet espace consacré aux concepteurs de la modernité artistique.

 

Au fond du couloir, on débouche sur deux immenses espaces, notamment. Le premier est occupé dès aujourd'hui par les oeuvres d'Allison Schulnik. Le second deviendra la nouvelle galerie de René Blouin quand celui-ci déménagera ses oeuvres du Belgo cet été.

 

L'exposition Allison Schulnik: performance est un bel événement pour étrenner ce nouveau lieu. La Californienne est connue pour avoir réalisé une vidéo d'animation, Forest, commandée par le groupe de musique new-yorkais Grizzly Bear pour sa chanson Ready, Able.

 

Il suffit de taper ces deux mots dans YouTube pour voir cette vidéo, comme plus d'un million d'internautes. Et pour cause, elle est de toute beauté.

 

«J'ai utilisé de l'argile pour réaliser cette vidéo, qui a requis pas mal de temps à préparer vu que c'est du 24 images par seconde», explique l'artiste. L'oeuvre est d'ailleurs projetée dans la salle d'événements de L'Arsenal sur grand écran à partir d'aujourd'hui.

 

Âgée de 33 ans, Allison Schulnik a apporté avec elle 14 peintures de sa dernière période, des oeuvres qu'elle produit souvent à partir de photographies qu'elle prend de sa famille, de ses amis et aussi des sans-abri et des clochards de Los Angeles où elle demeure.

 

«Je ne cherche pas à exploiter les défauts de ces personnages, mais à trouver la bravoure dans l'adversité», dit-elle, ajoutant qu'elle travaille assez vite, cherchant à capter les gestes et les expressions de ses modèles rencontrés au hasard et à rendre un côté théâtral dans sa peinture.

 

Quand ses toiles sont sombres, elle parvient avec talent à en faire surgir de la lumière, notamment les yeux des marginaux ou des loups qui ont des airs de personnages fantastiques. «Même si cela peut paraître sombre, il y a beaucoup de couleurs pour obtenir cet aspect», dit-elle.

 

Quand la toile est claire, les faces de clowns, d'êtres bizarres ou difformes, ou de personnages sortis de contes d'Halloween n'expriment jamais de l'agressivité mais une humanité et beaucoup d'empathie.

 

Allison Schulnik: Performance, du 14 mai au 18 juin, à L'Arsenal, 2020, rue William http://www.galeriedivision.com

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Et plus récemment :

 

Arts visuels - L'Arsenal, un paquebot pour l'art au coeur de Montréal

Jérôme Delgado 20 août 2011 Arts visuels

 

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Photo : - Le Devoir Annik MH De Carufel

L’Arsenal est enfin prêt à accueillir le Mois de la photo, à compter du 8 septembre prochain.

 

http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/329688/arts-visuels-l-arsenal-un-paquebot-pour-l-art-au-coeur-de-montreal

 

Une nouvelle adresse à Montréal pour ceux qui se passionnent pour les arts visuels: L'Arsenal, immense édifice situé dans Griffintown qui regroupe diverses galeries et un vaste espace dédié à des expositions d'envergure. Un espace tout à fait inusité situé au 2020 de la rue William.

 

Ce paquebot, c'est du jamais vu à Montréal. Il a émergé le printemps dernier, près du canal de Lachine. Les deux galeries qui y ont trouvé refuge, Division et René Blouin, ont déjà accueilli leurs premiers visiteurs en mai, sur un étage tout chic. L'Arsenal doit son nom à l'ancien chantier naval que ses murs abritaient à une autre époque. Son nom est aussi un clin d'oeil à l'Arsenale de la Biennale de Venise.

 

Il restait encore à aménager le hangar, immense hall d'entrée de près de 2000 mètres carrés destiné au déploiement de grandes manifestations. L'espace est enfin prêt pour accueillir le Mois de la photo 2011, qui y tiendra une bonne partie de sa programmation.

 

Le projet d'un collectionneur

 

L'Arsenal est le projet du collectionneur et entrepreneur Pierre Trahan. Ses oeuvres personnelles, et celles de sa femme Anne-Marie, sa galerie (Division) et son argent forment l'armature du navire.

 

Pierre Trahan dirige Darcarome, une entreprise de Brossard spécialisée dans les «huiles essentielles». Il se fait volontiers très discret. Combien a coûté l'aménagement de L'Arsenal? Une fortune, à n'en pas douter. Mais combien? Nul ne le sait. On susurre tout au plus que l'affaire a coûté «des millions», comme l'affirmait d'ailleurs le principal intéressé lors d'un entretien au Devoir en décembre 2010.

 

La façade métallique et un pont jaune amovible constituent la signature de L'Arsenal. À mi-chemin entre la Fonderie Darling, dans le Vieux-Montréal, et la Parisian Laundry, dans Saint-Henri, il comble un vide. Plus vaste, L'Arsenal veut aussi, à la différence de ces deux voisins-là, tout réunir, marchands autant que grandes manifestations. Son caractère mixte en fait d'emblée sa force.

 

Un chantier rassembleur

 

Pierre Trahan préfère laisser «parler ses actions», selon Jean-François Bélisle, le directeur général de L'Arsenal. Le complexe se fait déjà connaître auprès d'un milieu en manque de chantiers rassembleurs, même s'il ne sera inauguré dans son intégralité qu'avec l'ouverture du Mois de la photo, début septembre.

 

Jean-François Bélisle a quitté la direction de l'Association des galeries d'art contemporain (AGAC) pour veiller sur L'Arsenal. Il planche ces jours-ci sur la préparation de quatre expositions destinées au grand hangar-hall d'entrée. Ce sont quatre expositions qui doivent devenir annuelles, en collaboration avec la communauté, les musées, des fondations privées, des galeries et des centres d'artistes. «Je ne réinvente pas la roue. Je veux seulement qu'on se donne la main», affirme Bélisle.

 

Sans projet concret sur les rails pour l'instant, il a cependant des idées pour l'après-Mois de la photo, en janvier. «L'espace exceptionnel» qu'il gère sera consacré exclusivement à l'art contemporain. «Il n'y aura pas d'art étrusque», dit-il, en référence amusée au projet annoncé au hangar 16 du Vieux-Port.

 

«On provoque une grosse vague, reconnaît un humble Jean-François Bélisle. Nos visées sont grandes, mais elles ne se feront pas au détriment du reste. On est une institution importante, parmi d'autres.»

 

Selon Rhéal Lanthier, président de l'AGAC, «autant de ressources financières surprend. On pense encore qu'il n'y a pas, ici, de gens fortunés qui s'intéressent à l'art. Voilà un signe que Montréal n'est plus une petite scène». Pour lui, L'Arsenal est à envisager comme un nouveau pôle en tourisme culturel.

 

Marie-Josée Lafortune, directrice du centre Optica, est du même avis. «Des investissements privés de cette envergure à Toronto, on en voit, note-t-elle. À Montréal, on a peu d'exemples, à part le CCA [Centre canadien d'architecture], mais il est exclusif à l'architecture.» Ainsi, elle s'attend à ce que ce «gros joueur» dynamise le milieu.

 

Une personnalité du milieu qui requiert l'anonymat se demande cependant pourquoi la fortune consacrée à L'Arsenal ne sert pas à consolider les infrastructures existantes, à l'instar de celle consacrée par Nick Tedeschi à la Parisian Laundry. «C'est décevant, dit-elle, que les riches collectionneurs agissent ainsi. On s'attend à ce qu'ils soutiennent le marché, pas à ce qu'ils deviennent ses concurrents.»

 

Yann Pocreau, artiste et coordinateur du centre Clark, voit pour sa part d'un bon oeil toute cette «démesure»: «On ne peut pas critiquer un mécène de se lancer dans un [tel] projet, aussi gros soit-il. Ça frise le presque trop, mais pourquoi s'en plaindre? Je préfère voir naître ce genre de projets, quasi démesurés, qui donneront, même à plus petite échelle, des envies à d'autres.»

 

Pierre Trahan mise sur les revenus de location du hall pour couvrir ses frais. Dans cet espace, 1000 personnes peuvent être assises et on peut en loger le double debout. Des espaces de cette taille pour de grands cocktails sont rares, selon Jean-François Bélisle, qui confie qu'une douzaine de réservations ont déjà été prises pour novembre et décembre. Et pas question de retirer l'art le soir de bal: un budget supplémentaire est prévu pour en assurer la sécurité. «Le but ultime est d'amener toute cette clientèle à l'art. Par année, ça pourrait faire 50 000 personnes qui le découvrent», dit-il enthousiaste.

 

La salle, en tout cas, est assez vaste pour accueillir n'importe quel Richard Serra. Mais pour l'instant, c'est sur le local que l'on mise. Le Mois de la photo, événement international conçu ici, en est le premier bénéficiaire. L'organisme dévoilera d'ail-leurs à L'Arsenal le contenu de sa 12e édition, dès mercredi. La commissaire invitée, Anne-Marie Ninacs, avoue déjà qu'elle n'avait jamais bénéficié jusqu'ici d'un endroit au potentiel aussi vaste. «J'ai pu dessiner, dit-elle, l'espace tel que je le souhaitais. C'est un carré de sable qu'on a construit. Ce sont des conditions idéales.»

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