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Industrie québécoise de l'aérospatiale et de l'aéronautique : actualités


ErickMontreal

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Publié le 16 juillet 2014 à 07h27 | Mis à jour à 07h27

 

Quelques projets québécois à Farnborough

 

(Farnborough) Si des entreprises étrangères s'installent au Québec, des entreprises québécoises se font valoir à l'étranger. Le Salon aéronautique de Farnborough est l'occasion pour les unes et les autres de se faire connaître, même si on ne parle pas de création massive d'emplois.

 

FusiA : Imprimer des pièces aéronautiques

 

Une PME française spécialisée dans les pièces de métal pour l'industrie aéronautique établira une présence à Montréal.

 

L'investissement est modeste, soit 4 millions de dollars sur trois ans. Le nombre d'emplois créés l'est également, soit une quinzaine pendant la même période de temps. Mais la technologie de FusiA n'a rien de banal et n'est présentement pas utilisée au sein de l'industrie aéronautique canadienne : l'impression 3D par fusion laser.

 

« C'est une technologie que nous exploitons en Europe, a déclaré Cyrille Chanal, président de FusiA, dans une entrevue avec La Presse Affaires. Il y a trois grandes zones de l'aéronautique mondiale : Toulouse, Seattle et Montréal. Nous sommes déjà à Toulouse. Montréal semblait la suite logique. »

 

L'impression 3D permet de réaliser des pièces particulièrement complexes. Alors qu'en utilisant les machines traditionnelles, il faut parfois découper une dizaine d'éléments et les assembler pour former une pièce particulière, avec l'imprimante 3D, on peut réaliser celle-ci en un seul élément.

 

En outre, les machines traditionnelles laissent de côté beaucoup de matériel parce qu'elles doivent faire du découpage.

 

« Avec notre technologie, il n'y a pas de pertes, et on utilise moins d'énergie », a affirmé M. Chanal.

 

Sinters America : Un peu d'aide, un gros contrat

 

La PME Sinters America, de Boucherville, a obtenu une subvention de 35 775 $ du gouvernement du Québec pour l'aider à commercialiser un système de test à l'étranger.

 

Grâce à cette aide, Sinters a pu décrocher un contrat auprès de Rockwell Collins pour la fourniture d'un équipement de test pour un système de divertissement en vol. « L'aide du gouvernement est importante, a expliqué Éric Ledoux, président de Sinters. Nous sommes une petite société. C'est difficile pour nous de prendre des risques sur un produit parce que personne ne nous connaît. »

 

Le projet de 2 millions de dollars devrait permettre de créer une dizaine d'emplois.

 

RTI Claro : Assurer la compétitivité d'une usine

 

Grâce à une subvention de 1 million de dollars du gouvernement du Québec, la société RTI Claro mettra en oeuvre un projet d'investissement de 10 millions pour acquérir l'équipement le plus récent dans le domaine de l'usinage de pièces en titane pour l'industrie aéronautique.

 

« RTI, notre société mère, a des usines partout en Angleterre et aux États-Unis, a expliqué le vice-président et directeur général de RTI Claro, Christian Sauvé. Nous étions en compétition à l'interne pour cet investissement. L'aide de Québec était cruciale pour l'obtenir et faire en sorte que notre usine demeure la plus performante qui soit. »

 

Le projet devrait entraîner la création d'une dizaine d'emplois.

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201407/16/01-4784214-quelques-projets-quebecois-a-farnborough.php

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Publié le 16 juillet 2014 à 08h03 | Mis à jour à 08h03

 

Embraer choisit une PME québécoise

 

(Farnborough) Une PME montréalaise a décroché un contrat important auprès d'Embraer.

Alta Précision, d'Anjou, usinera des composantes de trains d'atterrissage pour la nouvelle version du biréacteur régional du constructeur brésilien, l'E2.

 

[...]

 

Il n'a pas voulu révéler le montant du contrat, qui couvrira l'ensemble de la vie du programme d'E2. Il a toutefois indiqué qu'il permettra la création d'une quinzaine d'emplois chez Alta Précision. L'entreprise cherche un site pour une nouvelle installation, probablement pas très loin de ses installations actuelles à Anjou.

 

«On veut rester dans le coin», a lancé M. Alonso.

 

Le ministre fédéral responsable de l'Agence de développement économique pour les régions du Québec, Denis Lebel, s'est réjoui du succès d'Alta Précision.

 

«Nous les avons aidés il y a quelques années et voilà qu'ils viennent de décrocher un important contrat sur le marché international, a-t-il souligné. Ça boucle la boucle.»

 

M. Lebel a d'ailleurs profité de sa présence à Farnborough pour annoncer des contributions remboursables pour deux autres entreprises québécoises.

 

C'est ainsi qu'une PME de Granby, Les Produits intégrés Avior, disposera d'une contribution d'un million de dollars de Développement économique Canada dans le cadre d'un projet d'agrandissement de 5,5 millions.

 

«Avec cette aide, nous pourrons mettre en place de nouvelles technologies et faire croître nos affaires», a déclaré le responsable des estimations chez Avior, David Ste-Marie.

 

Le projet devrait permettre la création de 70 emplois. L'entreprise se spécialise dans des structures hybrides qui font appel aux matériaux composites et au métal.

 

Pour sa part, Techiprodec, de Montréal, obtiendra une aide de 375 000 dollars pour réaliser un projet d'investissement de 750 000 dollars. L'entreprise usine notamment des pièces pour Belle Helicopter, Messier Dowty et Héroux-Devtek.

 

Le projet devrait créer six emplois.

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201407/16/01-4784234-embraer-choisit-une-pme-quebecoise.php

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  • 1 mois plus tard...

Bombardier CSeries tests resume, with hopes they will spark new orders

 

BY FRANÇOIS SHALOM, THE GAZETTE SEPTEMBER 8, 2014 9:36 PM

 

 

Can the resumption of test flights Sunday shake Bombardier Inc.’s CSeries out of its sales torpor? Can it energize the ambitious program, which has taken a series of knocks in recent months?

 

“I think the fact that they’re flying again is somewhat important,” said Cameron Doerksen, an analyst with Montreal’s National Bank Financial.

 

“There are potential customers out there looking at the plane, so getting back in the air is something I presume most of them would look at before making any decision (to buy).”

 

The CSeries flight-test program was halted for more than three months on May 29, after its new-technology Pratt & Whitney engine experienced a total failure and fire during ground testing at Mirabel, damaging one of the four test aircraft.

 

“What airlines want to see is the potential delivery timeline,” Doerksen said, “and this provides a better estimate of when the program can be completed.”

 

The CSeries, after several delays, is now scheduled to be ready for first deliveries by the end of 2015.

 

But Doerksen noted that Bombardier “now needs to have all (four test) aircraft back in the air pretty quickly and flying regularly if they’re going to meet that (revamped) timeline.”

 

Benoit Poirier, an analyst with Montreal’s Desjardins Securities, said that the resumption could spark renewed interest in the airliner in development. About 330 hours of flight tests have been completed so far, about 14 per cent of the 2,400 hours required for the program, Poirier noted.

 

The CSeries FTV2 (second flight-test vehicle) returned to the air Sunday with a 35-minute flight around Mirabel, where the final assembly for the aircraft and the engines will be done.

 

Doerksen said that the determination by the company that the engine failure is not overly serious and “won’t affect the economics of the airplane is definitely positive.”

 

Sara Banda, a spokeswoman for Pratt & Whitney in Hartford, Conn., said in an email that “the CSeries engine issue is resolved. The incident originated as a result of an oil system issue. We do not foresee any further issues with the engine.”

 

But analysts add that any further disruption to the flight-test program will result in yet another delay, going into 2016.

 

“I assume it will go into early 2016 anyway,” said Doerksen, “which is not a big deal. What we need now is progress on the flight testing.”

 

But Richard Aboulafia of aviation consultancy Teal Group in Farifax. Va., and a longtime critic of the CSeries program, was blunt and severe.

 

“Oh right, hooray! You fire everyone associated with the program, you have this unpleasant looking accident followed by a long unexplained silence (from Bombardier after May 29) and a nasty company re-organization. But hey, you’re flying again. I mean, what the hell?”

 

Aboulafia said “at this point, you can’t rule out a total program failure.”

 

Bombardier has fired the three top CSeries executives in the last year — Guy Hachey, Chet Fuller and Philippe Poutissou — and reorganized the company into four divisions.

 

Bombardier Aerospace spokeswoman Marianella de la Barrera suggested that more CSeries orders are imminent.

 

“Momentum is certainly picking up again,” de la Barrera said. “There have been some developments of (discussions with potential clients) that kicked off at Farnborough.”

 

But she would not identify any of those potential customers.

 

And she would not comment on the widespread belief that Australian leasing firm Macquarie AirFinance could place an order for up to 50 CS300s, the larger CSeries model. Such an order could galvanize Bombardier and spur into action other airlines or lessors who so far have been content to sit on the sideline with a wait-and-see attitude. The earlier an order is placed, the less it costs.

 

“We’re satisfied with our order book and the way it looks.”

 

Chris Murray, an analyst with Toronto brokerage AltaCorp Capital Inc., said that some of those orders — for Iraqi Airways and a Russian lessor, notably — are on shaky ground due to political upheavals.

 

http://www.montrealgazette.com/business/aerospace/Bombardier+CSeries+tests+resume+with+hopes+they/10185789/story.html

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  • 1 année plus tard...

Montréal au coeur de la recherche spatiale

Publié le 01 novembre 2015 à 18h35 | Mis à jour le 01 novembre 2015 à 19h16

Morgan Lowrie

La Presse Canadienne

Montréal pourrait bien devenir un pôle en recherche spatiale grâce à l'inauguration, la semaine dernière, du nouvel Institut spatial de McGill (ISM).

C'est du moins ce que souhaite l'astrophysicienne Victoria Kaspi, qui dirige l'ISM.

 

Elle espère pouvoir attirer des chercheurs de classe internationale dans la métropole qui abrite déjà l'Agence spatiale canadienne et un autre centre de recherche universitaire, l'Institut de recherche sur les exoplanètes de l'Université de Montréal (IREx).

 

Le nouveau centre de McGill accueillera des chercheurs spécialisés en astrophysique, cosmologie, science planétaire et astrobiologie, ce qui permettra de créer des collaborations interdisciplinaires qui pourraient permettre de percer certains mystères de l'évolution de l'Univers, de la gravité ou encore de la vie extraterrestre.

 

Le centre de recherche a également un volet de vulgarisation qui permettra au public de découvrir l'astronomie par l'entremise du programme AstroMcGill.

 

«Mon objectif est de développer une sphère de renommée mondiale à McGill, et à Montréal en général, en consolidant les ressources que nous avons déjà et en attirant de nouvelles ressources intellectuelles», a-t-elle déclaré.

 

«Simplement d'avoir un cadre de classe internationale où il y a un carrefour d'activités, d'excitation et de nouvelles idées. C'est de ça dont je rêve», a ajouté Mme Kaspi.

 

Un des centres d'intérêt de l'Institut sera ce que Mme Kaspi appelle «l'un des domaines les plus prometteurs de la science»: l'étude des exoplanètes, ces planètes situées à l'extérieur du système solaire.

 

Une «explosion de découvertes» touchant ces planètes extrasolaires a eu lieu ces dernières années.

 

Les scientifiques de McGill travailleront notamment en collaboration avec leurs homologues de l'Université de Montréal pour étudier les propriétés, les climats et les structures de ces planètes qui gravitent autour d'une autre étoile que le Soleil.

 

D'autres chercheurs, comme le professeur de physique Matt Dobbs, développeront de nouvelles technologies et des instruments destinés à créer des télescopes toujours plus puissants.

 

Des équipes de McGill, de l'Université de la Colombie-Britannique et de l'Université de Toronto travaillent d'ailleurs sur le nouveau télescope CHIME (Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment ou Expérience canadienne de cartographie de l'hydrogène).

 

Depuis quelques années, le Canada devient un leader incontournable dans le domaine recherche spatiale, affirme M. Dobbs.

 

Il se dit persuadé que Montréal deviendra sous peu une plaque tournante dans le domaine.

 

«Maintenant, le Canada se rend compte que nous avons l'expertise ici, nous avons les idées, parfois le financement et nous avons le leadership pour faire de la recherche ici au Canada», a-t-il mentionné.

 

«Peut-être que les télescopes que nous construisons ici au Canada seront les plus performants au monde.»

 

Source : La Presse

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  • 5 mois plus tard...

Publié le 24 avril 2016 à 14h34 | Mis à jour à 16h42

Près de 1200 participants attendus au Forum de l'innovation aérospatiale

Un important forum réunissant les leaders mondiaux de l'industrie aérospatiale s'ouvrira lundi à Montréal.

 

Près de 1200 participants sont attendus au Palais des congrès pour le 5e Forum Innovation Aérospatiale organisé par Aéro Montréal, un organisme voué au rayonnement de la grappe aérospatiale du Québec.

 

Des cadres supérieurs de Bell Helicopter, Bombardier, Airbus, Textron, Boeing et CAE, notamment, échangeront pendant deux jours sur le thème «Collaborer mondialement pour développer l'innovation aérospatiale».

 

Le premier ministre du Québec Philippe Couillard a indiqué sur son site internet qu'il prononcera l'allocution d'ouverture, lundi matin.

 

La présidente-directrice générale d'Aéro Montréal Suzanne M. Benoît a indiqué que la ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation Dominique Anglade - en déplacement à l'extérieur du pays en début de semaine - sera présente vendredi à la Semaine internationale de l'Aérospatiale, également chapeautée par Aéro Montréal.

 

Du côté fédéral, une réunion du conseil des ministres se tient jusqu'à mardi à Kananaskis en Alberta. Puisque tous les ministres sont tenus d'y être, c'est la secrétaire parlementaire Leona Alleslev qui a été désignée pour prononcer un discours au nom de la ministre des Services publics et de l'Approvisionnement Judy Foote.

 

En entrevue, Mme Benoît ne cache pas sa déception face à ce conflit d'horaire. Elle s'empresse toutefois d'ajouter que de «belles surprises» attendent les participants au forum.

 

À l'issue des discussions sur la collaboration grandissante entre les différents acteurs de l'industrie, Aéro Montréal rédigera un Livre blanc sur le sujet.

 

Les liens sont déjà solides entre le Québec et l'Europe, explique Mme Benoît, mais beaucoup de travail reste à faire pour développer une relation plus étroite avec les Américains.

 

«Ce sont nos voisins du Sud, mais on n'est pas vraiment bien connectés avec eux sur le plan du développement de l'innovation en aérospatiale», souligne-t-elle.

 

http://www.lapresse.ca/actualites/201604/24/01-4974508-pres-de-1200-participants-attendus-au-forum-de-linnovation-aerospatiale.php

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  • 4 mois plus tard...

Bell Helicopter Canada sees opportunity in oil slump as it moves production of its 505 to Quebec

 

...*The company, a division of Textron Inc., announced in May that it would relocate production of its new five-passenger Bell 505 Jet Ranger X to Mirabel from Louisiana, creating 100 jobs. ...*

 

Bell Helicopter Canada sees opportunity in oil slump as it moves production of its 505 to Quebec | Financial Post

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Bell Helicopter Canada sees opportunity in oil slump as it moves production of its 505 to Quebec

 

...*The company, a division of Textron Inc., announced in May that it would relocate production of its new five-passenger Bell 505 Jet Ranger X to Mirabel from Louisiana, creating 100 jobs. ...*

 

Bell Helicopter Canada sees opportunity in oil slump as it moves production of its 505 to Quebec | Financial Post

 

Wow that's fantastic

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L’Aéroport international Montréal – Mirabel plateforme logistique et aéronautique de classe mondiale

Publié le 15/09/2016 à 08:26

 

Montréal partage le titre de « pôle aéronautique mondial » avec Seattle, aux États-Unis, et Toulouse, en France. « Montréal fait en effet partie des trois seules villes du monde où l’on peut trouver toutes les capacités nécessaires pour fabriquer un avion de A à Z, et c’est beaucoup grâce aux activités de Montréal-Mirabel », observe James C. Cherry, président et chef de la direction d’Aéroports de Montréal (ADM).

 

Afin de mettre un terme à une situation qui nuisait au développement du trafic aérien à Montréal, Aéroports de Montréal décidait en 2004 de concentrer tous les vols de passagers à Dorval. Dès lors, l’aéroport Montréal-Mirabel voyait sa vocation modifiée profondément et à tout jamais: YMX se concentrera désormais sur les vols tout-cargo, sur l’aviation générale et d’affaires et, bien entendu, sur le développement industriel, particulièrement dans le secteur névralgique de l’aéronautique.

 

Une décennie plus tard, force est de constater que Montréal-Mirabel a réussi sa transition avec brio, étant devenu une composante des plus importantes de la grappe aérospatiale du Grand Montréal.

 

Une masse critique d’expertise technologique

 

Aujourd’hui, plus de 86 % 3 700 employés à Mirabel hautement qualifiés œuvrent au sein d’entreprises dans le domaine de l’aéronautique, y compris des chefs de file comme Bombardier ou Pratt & Whitney.

 

En plus d’y construire ses jets régionaux, Bombardier Aéronautique a choisi Montréal-Mirabel dès 2005 pour le site d’assemblage de ses avions de la CSeries dont la mise en service vient de débuter. Ses installations occupent une superficie équivalant à 15 terrains de football. Trois ans plus tard, Pratt & Whitney Canada annonçait un investissement de plus de 575 millions de dollars pour un centre aéronautique de calibre international où elle effectue notamment des tests en vols sur certains de ses moteurs de nouvelle génération.

 

Au début de 2014, le numéro un des aérostructures françaises Aerolia – devenu STELIA Aerospace un an plus tard à la suite de sa fusion avec Sogerma – prenait possession d’un immeuble qu’ADM avait construit sur mesure pour répondre à ses besoins en matière d’assemblage du fuselage central d’avions d’affaires pour le compte de Bombardier Aéronautique.

 

Mecachrome International, Avianor, Nolinor et L-3 Communications ne sont que quelques-uns des autres grands noms qui ont aussi opté pour l’aéroport Montréal-Mirabel, depuis plus d’une décennie.

 

Les choses continuent de bouger à Montréal-Mirabel. Entre autres, le démantèlement du bâtiment de l’ancienne aérogare de Mirabel et du stationnement étagé contigu, qui sera achevé à la fin de l’été 2016, permettra de dégager quelque 200 000 m2 de terrains de premier choix qui pourront bientôt accueillir des projets créateurs d’emplois. De plus, ADM investit cette année quelque 50 millions de dollars cette année pour la réfection complète de la piste principale, parvenue à la fin de sa vie utile.

 

Parce qu’Aéroports de Montréal a tout mis en œuvre pour développer le site de Montréal-Mirabel, l’emploi y a connu une croissance de 2,9 % depuis 2009. Et ce n’est pas fini : avec l’option clé en main, comme pour STELIA, et des emplacements de choix dont certains avec accès aux pistes, le site offre tout l’espace rêvé pour installer des entreprises, et surtout, encore plus d’emplois.

 

Le transport de marchandises

 

Bien que faisant peu parler de lui, le fret aérien est un secteur stratégique pour le commerce. L’aéroport Montréal-Trudeau, avec sa nouvelle zone fret au nord et au sud, accueille les principales compagnies aériennes de passagers offrant une capacité étendue de soutes ventrales, alors que l’aéroport Montréal-Mirabel est consacré aux avions-cargos.

 

Une vingtaine de compagnies y traitent quelque 100 000 tonnes de marchandises par année. Les marchandises sont transférées et déplacées rapidement en raison de la courte distance côté piste. Le transit se fait en approximativement 30 minutes du centre-ville de Montréal. La proximité immédiate des autoroutes et des services portuaires et ferroviaires permet de transférer le chargement en quelques heures partout dans le monde.

 

L’aéroport Montréal-Mirabel offre un service quotidien 24/7, et dispose de suffisamment d’espace pour mener ses activités sans problème et de façon efficace. Une vingtaine de transporteurs effectuent le transport de marchandises par avions-cargos. Les deux aéroports ont traité quelque 177 000 tonnes de marchandises en 2013 seulement.

 

Tandis que l’aéroport Montréal-Trudeau accentuera son rôle de porte d’entrée continentale et de plaque tournante dynamique pour le trafic des passagers, notamment entre l’Europe et l’Amérique, et maintenant l’Asie. Montréal-Mirabel poursuit ainsi son développement de manière à consolider son statut de plateforme aérospatiale et logistique de calibre mondial.

 

Montréal-Mirabel en chiffres

 

L’aéroport Montréal-Mirabel constitue un important moteur économique pour le Québec, pour l’agglomération montréalaise, pour les Laurentides, et plus particulièrement pour la Ville de Mirabel, comme en témoignent ces quelques données :

 

Organismes et entreprises

 

• Près de 30 entreprises et organismes sont établis sur le site de l’aéroport Montréal-Mirabel.

 

• Ces entreprises et organismes comptaient 3 700 emplois directs en 2013.

 

Emploi

 

• Au total, près de 10 000 emplois sont attribuables aux activités des organismes et des entreprises du site de Montréal-Mirabel en 2013.

 

• La rémunération totale est de 506 millions de dollars en 2013, soit un pouvoir d’achat de l’ordre de 350 millions de dollars.

 

Contribution au PIB du Québec

 

• Une contribution d’environ 1 milliard de dollars en 2013 générée par les activités courantes.

 

• Une contribution de plus de 100 millions de dollars générée par les projets d’investissement en 2013.

 

Contribution aux revenus des administrations publiques

 

• Près de 200 millions de dollars en revenus aux administrations publiques fédérales et provinciales seulement pour l’année 2013.

 

• Près de 6 millions de dollars versés aux administrations municipales en 2014 sous forme de taxes foncières.

 

 

L’Aeroport international Montreal – Mirabel plateforme logistique et aeronautique de classe mondiale | LesAffaires.com

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  • 4 mois plus tard...

GE Aviation investit 238 millions $ au Québec

 

GE Aviation a annoncé ce jeudi la réalisation de projets totalisant 238 millions de dollars dans ses installations de fabrication de pièces de moteurs d’avions situées à Bromont.

 

 

GE Aviation, filiale de General Electric Canada, a annoncé ce jeudi la réalisation de projets totalisant 238 millions de dollars à Bromont. dans ses installations de situées à Bromont. Ces projets créeront 115 emplois spécialisés dans la fabrication de pièces de moteurs d’avions, en plus de consolider plus de 200 emplois sur le site.

 

 

Ces projets visent à reconfigurer les procédés manufacturiers en incluant l’achat de nouveaux équipements nécessaires à l’industrialisation de composantes de moteurs de nouvelle génération, lesquelles servent notamment à la motorisation des avions Boeing 737 MAX, Comac C919 et Airbus A320neo.Il est aussi question d'augmenter l'expertise en automatisation de la fabrication et de la réparation de moteurs.

 

Le gouvernement du Québec attribue une contribution financière non remboursable de 12 millions de dollars pour la réalisation des projets. «La stabilité économique, financière et politique permet de créer un climat propice à l’investissement. GE Canada choisit le Québec, et c’est une excellente nouvelle pour l’industrie aérospatiale québécoise, pour la région de la Montérégie et pour tout le Québec», a affirmé Philippe Couillard, premier ministre québécois.

 

L’industrie de l’aérospatiale est un moteur de la croissance économique du Québec avec 40 000 emplois, près de 200 entreprises et 15,5 milliards $ de ventes annuelles.

 

«Les projets annoncés aujourd’hui par GE Canada s’inscrivent dans les objectifs de notre stratégie qui soutient également les trois piliers de notre plan économique que sont l’entrepreneuriat, le manufacturier innovant et les exportations. Trois piliers sur lesquels s’appuie GE Canada, une entreprise qui mise sur l'innovation pour hausser sa productivité et sa compétitivité», a souligné Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.

 

GE Aviation investit 238 millions $ au Quebec | LesAffaires.com

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  • 9 mois plus tard...

Bombardier agira comme fournisseur d'Airbus pour un nouveau programme

Bombardier a été sélectionné par Airbus comme fournisseur dans le cadre d'un nouveau programme de nacelles de moteurs pour la gamme d'avions monocouloirs A320neo de l'avionneur européen.

Publié aujourd'hui à 20 h 30 par La Presse canadienne

Les installations de la multinationale québécoise situées en Irlande du Nord vont ainsi développer et fabriquer un nouvel inverseur de poussée destiné à cette famille de moteurs Pratt & Whitney, qui propulsent les A320neo.

Une porte-parole de Bombardier à Belfast, Helen Gregory, a indiqué lundi que la valeur du contrat était confidentielle.

 

Quote

 

Le travail débute en ce qui a trait à la recherche et au développement. Cela n'affectera pas notre nombre d'employés, puisque c'est seulement dans plusieurs années que les livraisons vont débuter.

Helen Gregory, porte-parole de Bombardier à Belfast

 

 

Cette annonce survient moins de deux mois après l'annonce d'une entente prévoyant que l'avionneur européen devienne l'actionnaire majoritaire du programme de la C Series de Bombardier.

Mme Gregory a affirmé que l'entente n'était pas attribuable au récent partenariat entre les deux entreprises, ajoutant que Bombardier était un fournisseur d'Airbus depuis de nombreuses années.

Bombardier est le principal employeur en Irlande du Nord avec son usine de Belfast, où travaillent quelque 4200 personnes. C'est à cet endroit que sont notamment fabriquées les ailes des appareils C Series.

Le constructeur d'avions et de trains affirme que ses usines de Belfast comptent plus de quatre décennies « d'expertise en matière de conception, de développement, de fabrication et de soutien en ce qui a trait aux nacelles de moteurs d'avions ».

« Ce lot de travaux renforce notre stratégie à long terme visant à développer nos compétences en ce qui a trait au marché des nacelles et à se concentrer sur la livraison de produits et services novateurs et de grande valeur dans un contexte mondial extrêmement concurrentiel », a estimé le vice-président, services à la clientèle et programmes chez Bombardier Aérostructures et Services d'ingénierie, Stephen Addis.

Bombardier fournit à Airbus des pièces destinées à plusieurs moteurs, dont les Rolls-Royce Trent, qui se trouvent sous les ailes des A330 d'Airbus.

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