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  1. Le Québec des visiteurs L’imaginaire touristique des «étrangers» est-il différent du nôtre? 31 décembre 2016 | Benoît Legault - Collaborateur | Voyage http://www.ledevoir.com/plaisirs/voyage/487998/le-quebec-des-visiteurs?utm_campaign=Autopost&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1483305280 Photo: Lukas AykroydLe Festival d’été de Québec et ses grands spectacles, un attrait indéniable pour les visiteursÀ quoi rêvent les étrangers quand ils pensent au Québec ? En quoi leurs fantasmes touristiques sont-ils différents des nôtres ? Rêvent-ils du mont Tremblant, de la poutine, du Festival de jazz de Montréal et d’autres icônes dont nous faisons la promotion ? Ou rêvent-ils plutôt de grandes forêts, d’animaux sauvages et d’autochtones ? Quelques « étrangers » (des non-résidants du Québec et des Québécois venus d’ailleurs) racontent. Leurs avis sont fascinants, souvent inattendus, et ouvrent des fenêtres sur leur et notre monde. Nous avons aussi consulté beaucoup de guides touristiques écrits sur le Québec. On peut distinguer quatre types d’étrangers. Il y a ceux de proximité, les Canadiens anglais et les Américains qui mythifient le Québec, lui accordant une aura de raffinement européen. Il y a les Européens, pour qui la province est une interface américaine nichée dans un climat nordique. Et il y a les étrangers de très loin, vivant dans des pays chauds, exotiques, d’où le Québec apparaît comme un pays cher, difficile à atteindre. «Benoit, montre-moi un Montréal où les Anglos ne vont pas», dit mon ami John Matthew, en marge d’un des matchs de baseball des Blue Jays de Toronto disputés à Montréal. John travaille pour les Blue Jays. J’avais l’embarras du choix, car le Montréal que voient les touristes anglos est tout petit, circonscrit. Pour que ce soit facile, je l’emmène donc rue Ontario, dans HoMa, pas bien loin du Stade olympique où jouent les Jays. John était fasciné par une pauvreté bien assumée côtoyant une gentrification élégante. Mais ce qui l’a le plus impressionné, sa rencontre déterminante, fut un hot-dog à 89 cents, relish-moutarde-chou, servi par une wétresse truculente. Il n’en revenait tellement pas qu’il a pris une photo. Et vu que, dans cette rue, tout s’appelle Ontario, ç’était bien amusant aussi. «J’ai adoré pouvoir acheter des saucisses et une bière assortie en même temps chez le saucissier Walter car je ne peux pas faire ça à Toronto.» John a aussi bien aimé se balader en autobus, il avait les yeux grands comme des 30 sous à regarder comment les Montréalais s’habillent, se comportent. John Matthew a apprécié les boutiques émergentes et les restos de hipsters barbus, mais de ça, il y en a beaucoup à Toronto. Photo: Rafael Osio CabricesLa plage du Vieux-Port de Montréal, le fleuve, l’île Sainte-Hélène et le pont Jacques-Cartier : l’architecture urbaine et la nature se déclinent en couches successives qui caractérisent Montréal et d’autres villes du Québec, selon le journaliste latino-américain Rafael Osio Cabrices. Le spectacle du monde Quand je voyage dans les pays latins, en Italie notamment, j’adore regarder les gens car leurs sentiments sont si évidents. Nos Anglos vivent ici le même type de fascination. «Sur le plan culturel, un de mesgrands moments de 2016 a été de voir de grands shows internationaux de rock au Festival d’été de Québec, avec des centaines de milliers de spectateurs exubérants», dit Lukas Aykoyd, un des meilleurs journalistes touristiques au Canada. Il couvre beaucoup aussi la musique et les sports depuis Vancouver. «Les gens sont dans leur bulle, sur la côte Ouest, quand ils assistent à un spectacle. Ici, c’est plus convivial, voir un show est une expérience collective. Voir un match de hockey aussi; assister à un match des Canadiens, c’est unique. Le Centre Bell est la cathédrale du hockey avec son orgue!» Lucas dit que la nature québécoise ne l’attire pas tellement, «car il y a pas mal de nature chez moi. Mais je n’oublierai jamais une balade en scooter sur le mont Royal pendant les couleurs d’automne, en route vers le marché Jean-Talon». Les gens sont dans leur bulle, sur la côte Ouest, quand ils assistent à un spectacle. Ici, c’est plus convivial, voir un show est une expérience collective. Assister à un match des Canadiens, c’est unique. Le Centre Bell est la cathédrale du hockey avec son orgue! Lukas Aykoyd, journaliste touristique au Canada, couvre aussi la musique et les sports depuis Vancouver. Arbres en ville Le marché Jean-Talon fascine les étrangers. Les Nord-Américains baignent joyeusement dans son ambiance bohème, les Européens adorent y trouver des produits québécois exceptionnels, au Marché des saveurs notamment. «Le marché Jean-Talon mepermet de mesentir chez moi à Montréal», explique Rafael Osio Cabrices, journaliste et auteur vénézuélien basé dans la métropole. «Montréal merappelle aussi Caracas à cause de toute la nature qu’on voit et qu’on sent dans la ville», dit-il. Il rejette toutefois la perception du Québécois latin. «C’est vraiment de la foutaise. Viens au Venezuela, tu verras c’est quoi, le caractère latin. Les Québécois sont très calmes, posés. En outre, les hommes d’ici ne sont pas du tout machistes comme le sont ceux de chez nous.» Le Québec est donc latin pour les Anglo-Saxons et nordique pour les Latins ! Des visas pour le Canada On ne se rend pas compte, ici, à quel point il est souvent difficile pour des étrangers d’obtenir un visa afin de visiter le Canada. «Pour la plupart des Latino-Américains, le visa de touriste pour le Canada est plus cher et plus difficile à obtenir que celui pour les États-Unis. Les Latino-Américains qui peuvent venir ici vont vraiment apprécier les restaurants, la ville culturelle intense et les festivals de Montréal, explique Rafael. Très peu de villes de l’Amérique latine ont une vie culturelle comparable. Il y a Mexico, Buenos Aires, et peut-être les mégapoles du Brésil.» Et l’hiver québécois, est-ce exotique et attirant ? «Très peu de Latino-Américains rêvent de l’hiver. Nous avons peur du froid! Toute température sous les 22°C est considérée comme froide chez nous, alors l’hiver comme attrait, non, pas vraiment. Malgré tout, c’est sûr que tous les enfants aiment l’hiver et c’est bien de leur montrer cela une fois. Mais il faut alors acheter des vêtements juste pour un voyage. Ça fait beaucoup d’argent», dit-il. Les Latino-Américains qui peuvent venir ici vont vraiment apprécier les restaurants, la vie culturelle intense et les festivals de Montréal Rafael Osio Cabrices, journaliste et auteur vénézuélien basé à Montréal La Gaspésie, oui et non Photo: Pierre Charbonneau Tourisme QuébecDes fruits de mer servis à l’Auberge de montagne des Chics-Chocs, en Gaspésie. La gastronomie québécoise est à la fois excellente et abordable, un point fort de l’attrait du Québec. Cadre chez Hydro-Québec, Kim-Nhan Ly est la tante de l’auteure Kim Thúy. Arrivée avec la vague des boat people vietnamiens à la fin des années 1970, elle conserve un tendre souvenir de la région de Granby qui l’a accueillie. Et la première qu’elle a voulu visiter, c’est la Gaspésie. «J’en avais fait le tour en auto avec mon chum. C’était un classique touristique incontournable à l’époque. J’ai adoré, mais j’ai peu visité les autres régions du Québec. Pour le moment, mesvoyages, c’est surtout aller dans le Sud et aller voir ma famille disséminée dans plusieurs lieux.» La jeune peintre et entrepreneure française Aurélia Bizouard a vécu en de nombreux endroits au Canada, dont Montréal. Arrivée au pays il y a quelques années, elle n’a pas vu la Gaspésie. «Les voyagistes français ne semblent pas privilégier cette région. Après Québec, on avait visité en groupe Charlevoix et le Saguenay, avec Tadoussac et ses baleines. Voir la grande nature, aller à la rencontre des Québécois, c’était le but du voyage initial», explique-t-elle. «Plus tard, je suis allée sur la Côte-Nord et j’ai pris un traversier vers la Gaspésie en hiver. Le choc des glaces sur la coque, c’était formidable. Le Québec devrait peut-être promouvoir davantage ce type d’expérience», dit Aurélia Bizouard, qui habite maintenant Vancouver. Des guides Photo: Aurélia BizouardLe Vieux-Québec baigne dans une lumière colorée en fin de journée. Ce lieu magique demeure l’attraction numéro un pour les marchés internationaux. Nous avons consulté la majorité des guides internationaux écrits en français et en anglais sur le Québec. La Gaspésie et les autres régions touristiques très éloignées des grands centres sont relativement peu décrites. Le Vieux-Québec et le Montréal culturel sont bien sûr les vedettes de tous les guides, avec des sections secondaires sur les régions limitrophes. Le fjord du Saguenay et la côte de Charlevoix apparaissent comme les étoiles actuelles du tourisme régional tourné vers l’étranger. Les Laurentides et l’Estrie sont aussi régulièrement mentionnées. Et les îles de la Madeleine exercent une certaine fascination. On a toujours l’impression que les étrangers viennent ici pour vivre la culture autochtone. Pourtant, les mentions de ce tourisme sont courtes et furtives dans les guides touristiques étrangers. La reconnaissance étrangère de l’histoire exceptionnelle du Québec est évidente. Par exemple, dans un Insight Guide du Royaume-Uni, on écrit : «Les premiers Nord-Américains après les Indiens, ce sont les Québécois.» Au final, les étrangers semblent aimer à peu près les mêmes attractions et les mêmes endroits que les Québécois, mais pour des raisons différentes, en fonction de leurs traits culturels et de leurs motivations touristiques. Benoit Legault a beaucoup écrit sur le Québec pour des publications étrangères: le Guide du routard, l’édition britannique du Guide Vert Michelin, les guides américains Frommer’s et USA Today.
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