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  1. Le Devoir rencontre Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie - L’austérité, quelle idée toxique! L’un des impacts de l’accroissement des inégalités de revenu a été la perte d’influence de la population sur ses dirigeants politiques et leur médecine économique de droite, dénonce le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz. Le monde est aujourd’hui aux prises « avec une terrible maladie » qui ravage notamment l’Europe et les États-Unis : l’austérité, a déclaré vendredi le célèbre économiste en entrevue au Devoir. « Nous savons pourtant, depuis la Grande Dépression, que l’austérité ne fonctionne pas. Le Fonds monétaire international [FMI] en a refait la démonstration plus récemment [lors des dernières crises monétaires] en Amérique latine et en Asie, et c’est à nouveau le cas actuellement en Europe. Ce qui est stupéfiant, c’est qu’autant de dirigeants politiques continuent malgré tout d’appuyer ces politiques discréditées, même si des voix aussi conservatrices que le FMI leur disent aujourd’hui que leur austérité est dangereuse et qu’il faut s’occuper de toute urgence de stimuler l’économie. C’est comme si les gouvernements avaient cessé d’écouter. » Le professeur d’économie de l’Université Columbia, à New York, devait s’adresser quelques minutes plus tard aux militants du NPD réunis en congrès ce week-end à Montréal. Ancien chef des conseillers économiques du président américain Bill Clinton, ex-économiste en chef de la Banque mondiale et corécipiendaire, en 2001, du « prix Nobel d’économie », il est devenu, petit à petit, l’un des grands pourfendeurs de l’idéologie économique de droite. Loin de jouer les vedettes, il se prête simplement et avec le sourire à la pluie de questions du journaliste qui cherche à tirer le maximum des quelques minutes qui lui ont été allouées. Avertissement : idées toxiques Cet entêtement à maintenir coûte que coûte le cap sur des politiques d’austérité est quand même étonnant de la part de gouvernements élus quand on sait le mécontentement que sèment ces politiques dans la population. Joseph Stiglitz l’attribue à l’un des nombreux effets pervers de l’autre grand problème qui occupe le plus son attention ces jours-ci. « L’accroissement des inégalités de revenus va de pair avec un accroissement des inégalités politiques. Notre démocratie s’en retrouve déformée. » Cela s’observe, entre autres, selon lui, par la traduction parfois bien imparfaite du vote aux élections en nombre de représentants élus, par l’influence démesurée des pouvoirs de l’argent sur les médias, ainsi que par la redoutable efficacité de la droite « à vendre ses idées ». « Si on peut vendre des produits toxiques, comme la cigarette, qui tuent des gens, on peut aussi vendre des idées toxiques, comme l’austérité. » Les idéologues de droite ont développé toutes sortes de trucs pour cela, comme le recours à des analogies accrocheuses, mais tendancieuses. « On va dire, par exemple : les familles savent qu’elles doivent vivre selon leurs moyens. Pourquoi les gouvernements ne le pourraient-ils pas ? Ça semble raisonnable, sauf que le temps dont on dispose et l’ampleur des conséquences en cause ne sont vraiment pas les mêmes. » Le prix de l’inégalité Les conséquences de cette médecine de cheval devraient pourtant nous crever les yeux, dit-il. L’Italie ne s’est jamais portée aussi mal depuis les années 30. Les économies grecque et espagnole sont objectivement en dépression. Les millions de chômeurs européens sont un spectaculaire gaspillage de capital humain dont le continent ne se remettra pas avant 10 ans. Les politiques d’austérité se font plus discrètes aux États-Unis, quoique bien réelles. Le secteur public accuse un déficit de 2,5 millions d’emplois depuis la crise alors que la création d’emplois dans le secteur privé est toujours anémique. Tout cela ne fait qu’aggraver le problème des inégalités, déplore l’Américain. « On ne parle pas seulement des inégalités de revenus, mais aussi de l’inégalité des chances d’améliorer son sort par son travail et son talent : le grand mythe au coeur du rêve américain », dit cet auteur de nombreux ouvrages, dont le plus récent est justement intitulé : Le prix de l’inégalité. La richesse médiane des familles américaines a reculé de 40 % depuis la crise et est revenu à ce qu’elle était il y a deux décennies. « L’économie n’a pas fait son travail pour la plupart des Américains. Cela montre que les politiques comme la déréglementation, le recul de la fiscalité progressive et le rétrécissement du filet social ont un prix. » Si certains gouvernements restent dans le déni, d’autres commencent à essayer de corriger la situation. Joseph Stiglitz cite en exemple les pays d’Europe du Nord, mais aussi le Brésil, qui a réussi en 20 ans à réduire des niveaux d’inégalités très élevés à coups de développement économique et de politique sociaux. « La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne. Cela montre qu’il n’est pas seulement question de forces économiques, mais aussi de la façon dont nous décidons d’influencer ces forces économiques. » Les leçons oubliées de la crise La faillite de Lehman Brothers et la Grande Récession ont provoqué un déchaînement de promesses de changements dans le fonctionnement du secteur financier, comme de l’économie en général. « Les progrès ont été décevants », estime Joseph Stiglitz. Certaines règles ont été resserrées, mais le monde bancaire en est ressorti encore plus concentré qu’il ne l’était. La récente découverte de la manipulation du Libor - un indice au coeur de l’immense marché des produits dérivés - et la restructuration chaotique de la dette grecque ont montré comment le fonctionnement de la finance échappe encore à presque tout le monde. L’économiste américain a été content d’entendre le président Obama faire référence, dans son dernier discours sur l’État de l’Union, au relèvement du salaire minimum, aux programmes d’éducation préscolaire et au problème de l’endettement étudiant. « C’est un scandale, 1000 milliards. On a des jeunes qui sortent des universités plus endettés que jamais et dont la formation ne leur permet pas de se trouver un emploi. Ils se retrouvent avec une dette, mais sans actif. Quand une bulle immobilière éclate, on se retrouve aussi avec une dette, mais il nous reste au moins une partie de l’actif. » La situation en Europe le désespère. Si la crise de l’euro a forcé les gouvernements européens à reconnaître certaines lacunes de leur ambitieux projet, il leur manque toujours une union bancaire, une union budgétaire, une stratégie de croissance commune ou encore une politique industrielle commune. Facteur d’espoir En 2008, le président français, Nicolas Sarkozy, a eu l’idée de créer une commission d’experts « sur la mesure des performances économiques et du progrès social », à la tête de laquelle il a placé Joseph Stiglitz. Son rapport concluait que le produit intérieur brut (PIB) était un indicateur bien imparfait du progrès des peuples. « Le rapport a eu un énorme succès populaire, se réjouit-il. La résonance de notre message montre que les gens ne veulent pas d’une poursuite aveugle de la croissance du PIB, mais une amélioration de leur qualité de vie, un partage de la richesse et un modèle de développement qui est durable. Je crois que c’est un facteur d’espoir. » http://m.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/375627/l-austerite-quelle-idee-toxiqu
  2. Joseph Stiglitz prédit une longue récession 30 septembre 2008 - 06h28 Agence France-Presse Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz s'attend à une longue période de récession aux États-Unis et prédit la victoire de Barack Obama lors de la présidentielle en raison du rejet par les électeurs de la politique du Parti républicain. Il a tenu ces propos dans une entrevue mardi avec le journal italien La Stampa. «Nous verrons sur les marchés l'indice Dow Jones», l'indice vedette de Wall Street, «tomber en chute libre plus que nous ne pouvons l'imaginer. Nous aurons d'autres faillites éclatantes d'institutions financières. L'économie américaine va vers une longue récession», a estimé le prix Nobel américain 2001 dans le quotidien. «Nous sommes en plein milieu de la pire des crises du siècle et tant que nous n'aurons pas touché le fond, nous ne pourrons pas remonter», a-t-il ajouté. Avec une situation économique pareille, «je pense qu'il y a peu de doutes sur l'issue des élections de novembre», a souligné M. Stiglitz, ancien conseiller économique du président Bill Clinton et ancien vice-président de la Banque Mondiale. «Le prochain président des États-Unis sera (le démocrate) Barack Obama. Dans une situation de ce genre il n'y a aucune possibilité pour que les Américains portent à la Maison-Blanche le parti du président sortant», a conclu M. Stiglitz. ______________________________________________________________________________________ Publié le 30 septembre 2008 à 08h56 | Mis à jour à 09h04 Les Américains craignent le pire Rob Woollard Agence France-Presse Los Angeles Les ondes de choc de la déroute du secteur financier se propageaient dans l'ensemble des Etats-Unis après la disparition lundi de la banque Wachovia et le rejet au Congrès du plan de sauvetage des banques, faisant craindre aux Américains que le pire reste à venir. Alors que l'indice Dow Jones a connu lundi sa plus forte chute historique, perdant près de 800 points, l'inquiétude montait dans tout le pays face à la crise née de l'éclatement de la bulle immobilière, la pire depuis la Grande dépression de 1929.Pour beaucoup, le décrochage de la bourse et le barrage du Congrès à l'adoption d'un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars demandé par l'administration Bush reflètent un manque de leadership, à la fois à Wall Street et à Washington. Certains disent avoir complètement perdu confiance dans le système financier et se demandent quelle institution peut être considérée comme sûre dans la tourmente actuelle. «On se demande jusqu'où tout cela va aller», s'interroge Robert Gluck, 36 ans, monteur dans le cinéma, en train de regarder un écran diffusant la chaîne d'information en continu CNN sur le célèbre Sunset Boulevard, à Los Angeles. «Il semblerait que cela aille de mal en pis, et ce qui est effrayant, c'est que personne ne semble savoir quoi faire, ni quand cela va s'arrêter». Lisa Raynor, une responsable des ressources humaines de 32 ans, raconte que son mari et elle ont été consternés en voyant leur portefeuille investi en bourse se réduire comme peau de chagrin. «Notre portefeuille a beaucoup souffert, mais nous ne savons pas où transférer notre argent», explique-t-elle à l'AFP. «C'est difficile de savoir à qui on peut faire confiance». Pour Marc der Kinderen, responsable des investissements dans une entreprise new-yorkaise, «le pire dans ce qui se passe actuellement, c'est qu'il n'y a absolument aucune confiance, aucune foi dans le système pris dans son ensemble». «Cela rend très difficiles les affaires entre entreprises: les banques représentent l'infrastructure de la finance, comme les autoroutes (pour la circulation humaine, ndlr), et désormais toutes les rampes d'accès au système autoroutier ont été coupées», explique-t-il à l'AFP. Robert Lanese, un coiffeur à la retraite, estime que la tourmente est à mettre sur le compte de la politique des républicains et pense que d'autres entreprises vont aller dans le mur. «D'autres banques (vont faire faillite), plus de gens vont perdre leurs emplois, et ça va continuer pendant un moment, quoi qu'il arrive demain», affirme-t-il à l'AFP. «Les démocrates doivent faire le ménage et apporter des changements au système financier, à la manière de fonctionner de l'économie. Ce sont des jours tristes pour le monde et en particulier pour l'Amérique», dit-il. A Washington, Brad Goldsmith, un consultant de 30 ans, reste optimiste et estime que tout ira mieux une fois que le plan de sauvetage du secrétaire au Trésor, Henry Paulson, sera adopté. «J'espère que (le Dow Jones) va rebondir dans les prochains jours», dit-il. Pourtant, il était contre le plan de sauvetage par principe car pour lui, «ce n'est pas la solution à long terme». Pour Michael Chin, restaurateur à New York, ce sont les membres du Congrès qui sont à blâmer pour s'être opposés à ce plan. «Ils auraient dû adopter cette loi pour mettre de l'huile dans les rouages du marché, sinon tout le monde va paniquer», dit-il. «Je ne sais pas à quoi ils pensent. A mon avis, c'est plus politique qu'autre chose», mais «à New York, cette pagaille nous affecte directement». ________________________________________________________________________________________________________________________ Publié le 30 septembre 2008 à 09h30 | Mis à jour à 09h34 Bush exhorte le Congrès à voter le plan de sauvetage Associated Press Washington Le président George W. Bush a averti mardi que les dommages pour l'économie américaine seraient «douloureux et durables» si le Congrès n'adoptent pas le plan de sauvetage du système financier présenté par son administration et rejeté la veille par la chambre des représentants. M. Bush a déclaré que le Congrès «doit agir» et que la santé de l'économie américaine dépend d'une «action décisive de la part de notre gouvernement». Il a également voulu «assurer nos citoyens et les citoyens dans le reste du monde que ce n'est pas la fin du processus législatif».Le candidat démocrate à l'élection présidentielle Barack Obama a de son côté mis en garde mardi contre le risque d'une catastrophe si le Congrès américain n'adopte pas rapidement le plan de sauvetage du système financier américain présenté par l'administration Bush. Malgré les appels pressants du président Bush et de responsables des partis démocrate et républicain, la Chambre des représentants a rejeté lundi plan de renflouement d'un montant de 700 milliards de dollars. Le vote a été suivi d'un plongeon sans précédent de Wall Street, le Dow Jones enregistrant la plus forte baisse en points de son histoire. Quelques heures après le rejet du texte, les dirigeants de la Chambre des représentants ont convoqué une nouvelle séance pour jeudi avec l'espoir d'un nouveau vote ou de la mise au point d'ici là d'un nouveau plan d'urgence. Le vote négatif de la chambre est venu alimenter l'affrontement entre Barack Obama et son rival républicain John McCain. «Ce texte a échoué parce que Barack Obama et les démocrates ont fait passer la politique avant le pays», a accusé Doug Holtz-Eakin, conseiller politique du candidat républicain. John McCain s''oppose à des mesures de régulation de bon sens depuis des décennies, il a demandé moins de régulation 20 fois pour cette seule année et il a dit dans une récente interview qu'il pensait que la dérégulation avait aidé la croissance de notre économie», a déclaré de son côté le sénateur de l'Illinois.
  3. Le prix Nobel d'économie s'attend à une longue période de récession aux États-Unis et prédit l'élection de Barack Obama en raison de la politique rejetée des républicains. Pour en lire plus...
  4. Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a minimisé les risques à court terme d'effondrement du système financier mondial. Pour en lire plus...
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