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  1. LaPresse De nombreux indépendantistes ont accepté de prendre le bâton du pèlerin afin de convaincre un maximum de citoyens de la pertinence de voir le Québec devenir un pays. Ces militants ont choisi de se joindre à une campagne visant à mettre de l'avant le projet de souveraineté qui a officiellement débuté, dimanche, un peu partout dans la province. Cette offensive de promotion a été baptisée «Opération Bélier», une allusion au logo du Ralliement pour l'indépendance nationale (RIN) qui était reconnu pour sa propension à miser sur les rapports de proximité avec les gens pour propager son message. Selon le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, Maxime Laporte, la démarche vise à raviver le débat sur l'avenir politique du Québec en incitant monsieur et madame Tout-le-monde à y participer. Maxime Laporte, qui est également à la tête du réseau Cap sur l'indépendance, a expliqué qu'il s'agit d'une façon de «rendre la souveraineté plus concrète dans l'esprit des gens» pour ultimement les convaincre que «c'est un projet qui vise à enrichir les Québécois, à faire en sorte qu'on s'épanouisse comme peuple». Il a ajouté qu'à ses yeux, «il n'y a rien de mieux que d'avoir un rapport direct avec les citoyens pour parler d'un enjeu aussi important». Pour tisser ce lien, les participants à la campagne devront miser, à son avis, sur le porte-à-porte, les assemblées de cuisine, les rassemblements et les colloques régionaux et surtout ne pas avoir peur de se relever les manches. «Il n'y a pas de secret pour ce qui est de la réalisation de l'indépendance. Il faut travailler», a-t-il martelé. M. Laporte a précisé que l'«Opération Bélier» n'en est qu'à ses premiers balbutiements. «Elle se maintiendra jusqu'à ce que le Québec soit un pays. On veut faire en sorte qu'elle grossisse, qu'elle devienne de plus en plus importante, qu'elle ait le plus d'écho possible dans la population», a-t-il indiqué en entrevue à La Presse Canadienne. Pour attirer l'attention des gens dès le départ, un spectacle réunissant entre autres le groupe Loco Locass, l'auteur-compositeur-interprète Alexandre Belliard et l'ancien premier ministre Bernard Landry a été organisé, dimanche soir, à Montréal. Évènement en direct: https://www.youtube.com/watch?v=Z3fBo-_LzF
  2. Isabelle Hudon est rendue là !? C'est passé inaperçu. ****************** La Financière Sun Life veut repartir à zéro avec le Québec 21 mars 2011 | 18h09 Caroline Pailliez Argent La nouvelle présidente de la Financière Sun Life, Isabelle Hudon, veut en finir avec cette image d’entreprise anglophone qui a tourné le dos aux Québécois au cours du premier référendum sur la souveraineté en 1978. Photo : Agence QMI « Des erreurs ont été commises. La Financière Sun Life a un long passé malheureux avec les Québécois, mais il est temps de passer à un autre chapitre », affirme Mme Hudon dans un entretien avec Argent. Devant l'adoption de la loi 101 par le gouvernement du Parti québécois et l'éventualité d'un référendum sur la souveraineté, la compagnie d'assurances avait déménagé son siège social à Toronto. L’affront hante l’assureur depuis. Avec la nomination d'Isabelle Hudon au poste de présidente de la Financière Sun Life Québec en août dernier, la compagnie démontre sa volonté de redorer son blason. « Les racines de la Financière Sun Life sont à Montréal », ajoute Mme Hudon dans un discours prononcé au cours du Cercle Canadien, lundi à Montréal. Les Québécois, aussi, semblent avoir tourné la page. La Financière Sun Life a été élue, il y a quelques semaines l’entreprise du secteur financier la plus admirée par les Québécois, selon le palmarès réalisé par Léger Marketing. « Nous sommes crédibles, nous offrons de bons produits et un service à la clientèle qui surpasse les attentes », justifie Mme Hudon. La Financière Sun Life a récemment multiplié les investissements auprès de la communauté québécoise. La compagnie a inauguré, mercredi dernier, une nouvelle scène au Monument- Nationale en partenariat avec l’École nationale de théâtre. D’après la directrice, l’entreprise a investi au cours de l’année 2010 près de 1,2 M$ dans des programmes philanthropiques. « Ces faits témoignent de notre profond attachement au Québec et surtout, de notre volonté de faire partie intégrante de son évolution socio-économique », conclut-elle La croissance est au Québec Le Québec représente le deuxième plus important marché du Canada, l’un de ceux qui connaît la croissance la plus rapide. Or avec la décision du gouvernement d’aller de l’avant avec un régime volontaire d’épargne-retraite, la compagnie d’assurance profite d’un nouveau mécanisme d’adhésion automatique. « Les employés sont inscrits automatiquement à un programme d’épargne-retraite. Toutefois, ils ont le choix de se désinscrire s’ils le souhaitent », explique-t-elle. Elle précise que là où le programme est implanté, très peu ont voulu s’en retirer. Avec une telle mesure, la Financière Sun Life s’assure un bassin énorme de nouveaux clients.
  3. Publié le 21 février 2010 à 05h17 | Mis à jour à 05h17 Vers une Europe fédérale? André Pratte Cyberpresse La crise financière grecque et l'incertitude qu'elle fait peser sur l'euro a relancé la réflexion au sujet l'intégration européenne. Depuis plusieurs années, des économistes affirmaient qu'une union monétaire devait s'appuyer sur une politique économique coordonnée, sur une banque centrale disposant de moyens pour agir et sur un système de transferts permettant de modérer les écarts de richesse entre les pays membres. La crise grecque semble confirmer leurs dires. Le président français, Nicolas Sarkozy, soutient depuis la crise financière mondiale que l'Union européenne devrait se doter d'un «gouvernement économique». Il y a quelques jours, l'idée a reçu pour la première fois le soutien, au moins verbal, de l'Allemagne. Comme tout ce qui concerne l'intégration européenne, il y a encore loin de la parole aux actes. N'empêche, la volonté d'une meilleure coordination des politiques économiques et budgétaires croîtra chaque fois qu'une crise locale affaiblira la devise européenne. Déjà, les pays riches de l'Union exercent de fortes pressions sur le gouvernement grec pour qu'il mette en place un plan d'austérité très dur. Selon un acteur expérimenté de la scène européenne, l'ancien premier ministre belge Jean-Luc Dehaene, l'Union européenne est à un tournant. Invité à Montréal par le think tank L'Idée fédérale (dont l'auteur de ces lignes est un des fondateurs) et par le Conseil de relations internationales de Montréal (CORIM), M. Dehaene a expliqué sa vision des choses devant quelque 250 personnes. De dire ce député du Parlement européen, l'Europe devra de plus en plus «parler d'une seule voix» si elle veut conserver son influence: «À l'heure du G20, alors que des puissances émergentes comme la Chine, l'Inde et le Brésil jouent un rôle de plus en plus important, l'Europe ne peut pas se permettre d'être représentée par plusieurs acteurs: la France, la Grande-Bretagne, la Commission européenne...» Il n'y a pas que les difficultés budgétaires de la Grèce qui devraient amener les Européens à changer leurs façons de faire. C'est aussi le cas d'autres dossiers réglés à l'international, par exemple les changements climatiques. Jean-Luc Dehaene raconte que les politiciens européens ont été traumatisés par une photo prise à la conclusion de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, photo où on voit réunis les principaux auteurs de l'entente finale: aucun dirigeant européen n'y figure... L'Union européenne doit donc envisager une plus grande intégration. Cette intégration se fera nécessairement à l'aide de «techniques fédérales» mais, affirme l'ancien premier ministre belge, «l'Europe ne sera jamais un État fédéral». L'UE est tout simplement trop complexe: «Imaginez un candidat à la présidence de l'Europe: il devrait faire campagne dans 27 pays en 23 langues!». Confortées par l'union monétaire, plusieurs régions d'États-membres ont réclamé et obtenu une plus grande souveraineté, la Catalogne et l'Écosse notamment. Selon Jean-Luc Dehaene, ce mouvement de décentralisation n'est pas en contradiction avec le renforcement de l'Union. En entrevue au Devoir, il précise sa pensée. Si l'Europe doit parler d'une seule voix, les pays devront transférer des compétences supplémentaires au niveau supranational. «Là est tout le débat, dit-il. Est-ce qu'une partie des États membres se rendront compte que leur souveraineté est devenue fort théorique dans le monde global et qu'ils ne la regagneront qu'en faisant un pool de souveraineté au niveau de l'UE?» De la réponse donnée à cette question dépendra la cohésion, et donc l'avenir de l'Europe.
  4. Publié le 27 novembre 2008 à 14h46 | Mis à jour à 14h51 Les Premières nations veulent déclarer leur souveraineté Rémi Nadeau La Presse Canadienne Québec Le chef libéral Jean Charest trouvera les autochtones sur son chemin s'il veut concrétiser son plan Nord. Exaspérées du manque d'écoute des gouvernements du Canada et du Québec, l'Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador a annoncé, jeudi, qu'elle prépare une déclaration unilatérale de sa souveraineté sur le territoire. En conférence de presse à Québec, le chef du conseil de bande de Pessamit, Raphaël Picard, a prévenu M. Charest que s'il est reporté au pouvoir, son plan Nord ne se réalisera pas sans qu'il ait reconnu l'intégrité territoriale des Premières nations. Le chef de la communauté Kitigan Zibi en Outaouais, Gilbert Whiteduck, a même évoqué le recours possible aux barrages routiers si les gouvernements canadien et québécois continuent de faire la sourde oreille aux revendications des autochtones. Le chef de l'Assemblée des Premières nations du Québec, Ghislain Picard, a qualifié «d'échec total» la relation entre les gouvernements et les autochtones et a lancé cet avertissement au parti qui sera choisi pour diriger le Québec le 8 décembre: «Tenez-bien votre chapeau, parce que les indiens s'en viennent». Les leaders autochtones, qui ont rencontré la presse au terme d'une assemblée tenue à Québec, prépareront leur déclaration de souveraineté, assortie d'un plan de réalisation, au cours des trois prochains mois.
  5. Publié le 06 octobre 2008 à 07h03 | Mis à jour à 07h20 Jacques Parizeau veut entendre parler de souveraineté Violaine Ballivy La Presse La souveraineté du Québec devra occuper l'avant-scène du programme du Parti québécois durant la prochaine campagne électorale, estime l'ancien premier ministre Jacques Parizeau. Alors que des rumeurs voudraient que Jean Charest déclenche des élections cet automne, Jacques Parizeau a déclaré hier que le Parti québécois doit établir dès maintenant et très clairement ses intentions, en n'hésitant pas à faire de la question nationale son principal enjeu électoral. «Le Parti québécois a une sale habitude depuis bien des années: à l'approche des élections, le débat commence à savoir si on va parler de souveraineté ou bien si on va mettre cela sur la glace (...) pour avoir accès à un plus grand nombre d'électeurs.» Jacques Parizeau s'inquiète des conséquences d'un tel discours. «On ne peut pas dire «je suis souverainiste mais un peu moins de ce temps-ci parce qu'on s'en va en élection. Et dès que l'élection sera passée, on le sera davantage.» On finit par perdre la confiance des gens.» «Le moment où l'on s'est le plus rapprochés de la souveraineté, c'est en 1995, et la campagne électorale de 1994 avait porté essentiellement sur la souveraineté», a-t-il relevé. Jacques Parizeau croit aussi que, maintenant que Pauline Marois a «réglé une fois pour toute la question de la date d'un référendum», le parti est en meilleure posture. Selon lui, l'obligation de tenir un référendum au cours du premier mandat d'un gouvernement péquiste était un «corset», une «mauvaise idée» que le parti traînait depuis 1976. «Il est tout à fait possible qu'il y ait deux élections l'une après l'autre. Ce n'est écrit nulle part qu'il y a forcément un long moment entre deux élections et qu'on a le temps de faire un référendum là-dedans. Il fallait régler cette affaire.» Il a déploré que certains aient décelé dans les propos de Mme Marois une intention cachée de mettre en veilleuse la souveraineté. «Elle ne l'a pas écartée», a-t-il dit à plusieurs reprises M. Parizeau n'a pas voulu spéculer sur la possibilité d'élections provinciales à l'automne, alors qu'il participait justement à l'assemblée d'investiture de sa femme, Lisette Lapointe, dans la circonscription de Crémazie. Il a tout de même exhorté les troupes péquistes à commencer à se mobiliser: «Quand M. Charest décidera qu'il veut des élections, on sera en élections. Soyons prêts.» L'ancien premier ministre n'a pas voulu se prononcer sur le déroulement de la campagne électorale fédérale.
  6. Quebec destined to stay Canadian: poll Only one-third of Quebec residents believe province will become a country RANDY BOSWELL, Canwest News Service Published: 4 hours ago A new nationwide poll suggests that a strong majority of Canadians - including most of the country's French-speaking population - believes Quebec is "destined" to remain part of Canada. The survey, commissioned by the Montreal-based Association for Canadian Studies, also revealed that barely one-third of Quebec residents believe the province is "destined to become a country" of its own. Conducted in May by Léger Marketing, the survey of 1,500 Canadians probed their "gut feelings" about Quebec's ultimate fate as a political entity, says ACS executive director Jack Jedwab. He also says the results suggest the limited appeal of the historical narrative long promoted by Quebec separatists - that "accidents of history," such as the British victory in the Seven Years' War, have merely delayed Quebec's inevitable emergence as an independent state. Instead, Jedwab says, most Canadians, including Quebecers, appear to find the classic federalist storyline - which emphasizes inexorable progress toward reconciliation of the French-English conflict at the heart of Canadian history - more compelling. A persuasive narrative that predicts a nation's destiny can exert a powerful influence on people's perceptions of history, contemporary politics and the future direction of a country, Jedwab says. He points to the influence of the "Manifest Destiny" doctrine in shaping the 19th-century expansion of the United States and certain strongly held views about its place in the world. Similarly, he says, views in Canada about whether Quebec's future is "pre-determined" by history play a significant role in the long-running debate about its place in the federation, with separatists and federalists alike claiming that "history is on their side." Jedwab notes that in the latest poll, the percentage of Quebec residents who envision a separate Quebec in the near or distant future "closely corresponds" to the proportion of the population that supports Quebec's separation. The findings, he says, may therefore represent "what people are wishing for" as much as what they expect to happen to Quebec one day. The poll was conducted from May 21 to 25. Just over 1,500 Canadians 18 years of age and over were surveyed, with a margin of error of 2.9 per cent 19 times out of 20. Those questioned were asked if they agreed or disagreed with the statements "Quebec is destined to remain part of Canada" and "Quebec is destined to become a country." Seventy-one per cent of English-speaking respondents and 78 per cent of allophones - those whose first language is neither French nor English - agreed that Quebec will remain part of Confederation. Fifty-four per cent of French-Canadian respondents agreed. Regionally, respondents from Ontario (79 per cent) and Alberta (76 per cent) were most likely to agree that Quebec's destiny is within a united Canada. Majorities from the Maritimes (65 per cent), B.C. (64 per cent), Manitoba/Saskatchewan (62 per cent) and Quebec itself (54 per cent) also agreed. Asked more directly if Quebec is "destined to become a country," just 38 per cent of French Canadians, 12 per cent of English-Canadian respondents and three per cent of allophones agreed that it would. Regionally, a minority of respondents from Quebec (35 per cent), the Maritimes (17 per cent), B.C. (13 per cent), Ontario (8 per cent), Alberta (7 per cent) and Manitoba/Saskatchewan (4 per cent) agreed that Quebec is destined to become a country. http://www.canada.com/montrealgazette/news/story.html?id=5395da71-1e74-4242-ba29-a647cc45a477 ________________________________________________________________________________________________________________________ Souveraineté - Le Québec est toujours aussi divisé Alexandre Shields Édition du lundi 23 juin 2008 Mots clés : Confédération, Souveraineté, Sondage, Canada (Pays), Québec (province) À la veille de la Fête nationale des Québécois, un coup de sonde réalisé pour le compte de l'Association des études canadiennes vient confirmer qu'ils sont toujours aussi divisés sur la question de la souveraineté. En effet, si le tiers d'entre eux estiment que leur province deviendra un jour un pays, à peine plus de la moitié croient que le Québec restera au sein de la Confédération, selon le document obtenu par Le Devoir. Les résultats de ce sondage effectué dans tout le pays montrent que 38 % des francophones sont convaincus que «le Québec est destiné à devenir un pays», dont 35 % de Québécois. Chez les anglophones, ce chiffre chute à 12 %, puis à 3 % chez les allophones. À l'inverse, 69 % des Canadiens sont d'avis que «le Québec est destiné à demeurer au sein du Canada», dont 54 % des francophones. Les répondants de toutes les catégories d'âges jugent que le Québec est «destiné» à demeurer au sein de la Confédération, exception faite des 18-24 ans, qui adhèrent à cette idée dans une proportion de 46 %. Malgré cela, à peine 19 % de ces derniers croient que la province accédera un jour à l'indépendance. Il faut toutefois souligner qu'il s'agit là de l'opinion des jeunes de l'ensemble du pays, et non seulement de celle des Québécois. Plus on avance en âge, plus les citoyens sont d'avis que la seule région francophone demeurera partie prenante de l'État canadien. Par ailleurs, la moitié des répondants québécois ont jugé que «sans le Québec, il n'y aurait pas de Canada», ce qui représente la plus forte proportion au pays. Albertains et Ontariens suivent, adhérant à cette idée respectivement à 45 % et 41 %. La moyenne nationale se situe à 42 %. Les jeunes semblent plus fortement préoccupés par cet aspect de la question de la souveraineté, puisque que 53 % des répondants de 25 à 34 ans croient que le Canada ne pourrait continuer d'exister sans le Québec. «Les réponses sont particulièrement intéressantes à la lumière de l'argument avancé par les souverainistes voulant que le Canada continuerait d'exister si le Québec le quittait, une idée défendue par les autres Canadiens, mais non par les Québécois», souligne d'ailleurs le directeur exécutif de l'Association des études canadiennes, Jack Jedwab, dans le document qui sera rendu public aujourd'hui. Le coup de sonde a été mené par la firme Léger Marketing auprès de 1507 Canadiens de 18 ans et plus, entre le 21 et le 25 mai 2008. La marge d'erreur est de 2,9 %, 19 fois sur 20. http://www.ledevoir.com/2008/06/23/195107.html
  7. Les ténors souverainistes réclament des gestes concrets Photo Patrick Sanfaçon, La Presse Jean-François Cloutier La Presse La reconnaissance symbolique de la nation québécoise par le gouvernement Harper ne suffit pas aux ténors du mouvement souverainiste, qui exigent qu'elle se traduise par des mesures concrètes. «On a tous trouvé ça positif, la reconnaissance de la nation, mais maintenant on exige des actes qui ne soient pas seulement de l'ordre du symbole», a affirmé hier Gilles Duceppe. Le chef bloquiste était accompagné pour l'occasion de Gérald Larose, du Conseil de la souveraineté, de Jean Dorion, de la Société Saint-Jean-Baptiste, et de Marilyse Lapierre, des Intellectuels pour la souveraineté. De l'aveu même du chef du Bloc québécois, ce ne sont toutefois pas de nouvelles concessions qui réduiront l'appétit de souveraineté des Québécois. «Quand on voit qu'on est capables, on en veut toujours plus», a-t-il expliqué. Gilles Duceppe a ainsi rappelé que c'est à l'époque de Jean Lesage, au moment où les Québécois n'avaient jamais eu autant de place dans le Canada, que les aspirations indépendantistes avaient pris forme. À quelques jours de la fête nationale, le Bloc réclame trois gestes de la part du gouvernement Harper, dont la création d'un Conseil québécois de la radiodiffusion et des télécommunications (CQRT), qui remplacerait le CRTC fédéral. Le Bloc se défend cependant d'être opportuniste. «Cette demande n'est pas nouvelle, elle remonte à Duplessis», a fait valoir M. Duceppe. «Demandez aux employés de TQS s'ils aimeraient que nous ayons un CQRT, et beaucoup vous diront oui», a-t-il ajouté. La formation souverainiste demande également que la Loi 101 s'applique aux employés québécois d'entreprises de compétence fédérale. Quelque 275 000 personnes travaillant dans des secteurs comme les ports, les banques, les télécommunications et les transports seraient concernées par la mesure. Le Bloc réclame enfin que le Québec soit exclu de la loi fédérale sur le multiculturalisme, un concept ramené par Gilles Duceppe au «fractionnement de la société en une multitude de solitudes». Il lui préfère l'«interculturalisme». «Ici, nous avons un héritage commun auquel nous voulons que les immigrés se greffent», a-t-il déclaré pour illustrer les différences entre les deux modèles d'intégration. Taxe sur le carbone Questionné sur le projet de taxe sur le carbone de Stéphane Dion, Gilles Duceppe s'est montré sceptique: «Sans cibles absolues de réduction des gaz à effet de serre, on passe à côté du problème.» «Stéphane Dion a déjà dit qu'il ne fallait pas trop nuire aux pétrolières pour éviter de nuire à l'économie», a-t-il rappelé. http://www.cyberpresse.ca/article/20080621/CPACTUALITES/806211046/1019/CPACTUALITES
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