Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'santé'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. https://www.lapresse.ca/affaires/2023-05-04/sciences-de-la-vie/l-ancien-institut-thoracique-se-transforme-en-mars-montrealais.php Sciences de la vie L’ancien Institut thoracique se transforme en MaRS montréalais ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO Toronto a son quartier MaRS ; Boston, ses Greentown Labs ; Montréal aura à son tour son carrefour d’innovation des sciences de la vie. Publié à 16h00 ANDRÉ DUBUC LA PRESSE L’ancien Institut thoracique de Montréal, abandonné depuis 2015, devient Inspire bio innovations. Aux dires de son promoteur, le 3650-3655, rue Saint-Urbain jouera un rôle central dans le développement de nouveaux médicaments. Le campus sera bâti en 4 phases pour un total de 42 000 mètres carrés et un investissement privé de 350 millions en 5 ans. Propriétaire du site depuis mai 2019, le promoteur Jadco va y accueillir le siège social de CellCarta (ex-Caprion) dans la première phase du projet qui consiste à rénover l’immeuble existant de 8 étages et ses 9000 mètres carrés. L’annonce a été faite par Jadco et CellCarta en fin d’après-midi jeudi à l’occasion de la conférence « Effervescence ; le futur des sciences de la vie » qui se tient au Marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal. Fondée en 2000, CellCarta est une spécialiste de biomarqueurs ayant aujourd’hui des revenus annuels supérieurs à 200 millions US et 1000 employés dans ses 11 laboratoires répartis dans le monde. L’entreprise de recherche à forfait offre ses services de médecine de précision dans les essais cliniques menés par des biotechs travaillant à l’élaboration de nouveaux médicaments. « On aide les développeurs de produits innovants à mieux cibler leurs médicaments vers les malades qui répondent le mieux, ce qui s’appelle la médecine de précision », explique dans un entretien téléphonique Martin Leblanc, cofondateur de CellCarta et vice-président de son conseil. Actuellement, le gros des labos occupés par CellCarta est situé au pavillon des sciences de l’UQAM. Les fonctions du siège social sont logées à la Tour KPMG, au 600, boulevard De Maisonneuve Ouest. À la mi-2024, ses quelque 350 employés montréalais déménageront rue Saint-Urbain tout juste au sud de l’avenue des Pins et de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM). « On veut notre siège social où on peut rassembler tout le monde de façon très efficace avec des outils et des labos de prochaine génération, poursuit M. Leblanc. On va consolider tout ça dans un édifice avec toutes les synergies que ça amène. On veut faire partie du projet global de se rapprocher de nos clients, des chercheurs universitaires qui ne sont pas très loin [CHUM, facultés de médecine de McGill et de l’UdeM, IRCM], de tisser des liens avec l’industrie et avec tout l’écosystème de l’innovation. Martin Leblanc, cofondateur de CellCarta Des nouveaux laboratoires au centre-ville Ce carrefour des sciences de la vie au centre-ville vient s’ajouter aux pôles existants de Laval et à celui de l’arrondissement de Saint-Laurent, mené par Néomed. L’objectif est de faire d’Inspire bio innovations le quartier des sciences de la vie comme l’O Mile-Ex, plus au nord rue Saint-Urbain, est devenu le centre névralgique de l’intelligence artificielle à Montréal. Un carrefour des sciences de la vie à proximité du centre-ville ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO ILLUSTRATION FOURNIE PAR JADCO 1/5 Outre la présence de CellCarta, Inspire bio innovations offrira des laboratoires de dernière génération, une denrée rare dans les quartiers centraux. Ceux-ci occuperont au moins 50 % de la superficie du carrefour. De plus, on y trouvera des espaces de travail collaboratif, un atrium vitré, un centre de conférences et une terrasse sur le toit. Le complexe est signé Neuf architectes. La construction de la phase 2, qui consistera en la construction d’un immeuble de neuf étages tout juste au nord de la phase 1, doit commencer à la fin de cette année ou au début de 2024 pour une livraison de la phase vers la fin de 2025, précise Normand Rivard, associé, directeur, Sciences de la vie et innovation chez Groupe Jadco, également présent pendant l’appel. Jadco a pour 1,2 milliard en investissements actuels ou projetés pour un total de 1500 logements. On lui doit les condos de luxe Le Quintessence à Laval, notamment. Le promoteur est en train de requalifier un lot dans le secteur des Galeries d’Anjou. Dénouer les nœuds avec l’arrondissement Le promoteur souligne la proactivité de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal dans le cheminement de son projet dans le processus règlementaire et les exigences en matière d’urbanisme. « On a mis en place un processus d’accompagnement très diligent et efficace du projet. Le promoteur, le directeur de l’urbanisme, la cheffe de division et le professionnel au dossier étaient présents aux rencontres pour s’assurer qu’à mesure, on était capables de dénouer les nœuds. Je pense que le promoteur a apprécié », confie Luc Rabouin, maire du Plateau-Mont-Royal et membre du comité exécutif responsable du développement économique et commercial, du savoir, de l’innovation et du design. Pour le moment, les gouvernements supérieurs n’ont pas avancé de sommes pour le nouveau pôle des sciences de la vie au centre-ville. Des discussions sont en cours. QU’EST-CE QUE MARS ? Établi à Toronto, MaRS Discovery District, comme dans la fondation MaRS, pour Medical and Related Sciences, est l’un des plus grands carrefours d’innovation urbains en Amérique du Nord. Le quartier représente 100 000 mètres carrés, situé en plein centre-ville, à proximité de l’écosystème de la santé, des technologies vertes et de la technologie financière, de l’hôpital universitaire et de ses talents. L’HISTOIRE DE L’INSTITUT THORACIQUE DEPUIS 1930 Le site de la rue Saint-Urbain a d’abord reçu l’Institut Royal Edward, qui est devenu par la suite l’hôpital Royal Edward de Montréal. En 1971, le Centre hospitalier thoracique de Montréal voit le jour pour prendre le nom en 1994 d’Institut thoracique de Montréal (ITM). Le 14 juin 2015, l’ITM de la rue Saint-Urbain ferme ses portes pour se rapprocher du Centre universitaire de santé McGill.
  2. Voilà une bonne nouvelle. Ça devrait aussi rassurer les éternels inquiets qui ne peuvent dormir à cause du faible taux de fécondité et qui cherchent à jeter le blâme sur des gens qui n'ont rien à voir avec ça... ------------------------------- Projet de loi Québec financera la fécondation in vitro La Presse Canadienne Jocelyne Richer 22/04/2009 16h22 - Mise à jour 22/04/2009 17h35 Les femmes qui ont besoin de la technologie pour donner la vie recevront bientôt un coup de pouce financier de l'Etat pour mener à bien leur projet. Elles auront droit à trois essais gratuits, assumés par la Régie de l'assurance-maladie, alors qu'actuellement la facture peut grimper jusqu'à 45 000 $. Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a déposé un projet de loi en ce sens, aujourd'hui, à la grande satisfaction des couples stériles, qui réclamaient depuis longtemps l'aide financière du gouvernement. Le projet de loi 26 vise en fait à encadrer tout le processus de procréation assistée. Dès qu'il sera adopté, les femmes qui veulent devenir enceintes auront donc droit à trois essais sans frais. Cependant, la question cruciale du nombre maximal d'embryons qui pourront être implantés à chaque reprise dans l'utérus de la femme reste à déterminer. Le nombre autorisé pourrait varier en fonction de l'âge de la femme et de la qualité des embryons. En point de presse, le ministre Bolduc a dit qu'il fallait faire en sorte d'éviter les grossesses multiples, très coûteuses pour l'Etat, et remettait à plus tard la décision à ce sujet. Mais une chose est sûre, «des huit, puis des sept embryons, il n'y en aura pas», a-t-il promis. «On ne vous cachera pas qu'on veut éviter des situations comme il y a eu aux Etats-Unis avec la naissance d'octuplés, alors que tout le monde trouve ça étrange qu'on ait implanté autant d'embryons en même temps», a fait valoir le ministre Bolduc. Québec vise à promouvoir en ce domaine «une pratique éthiquement acceptable et également une pratique de qualité». L'Association des couples infertiles du Québec s'est montrée très satisfaite du projet de loi, surtout qu'il prévoit le remboursement de trois essais, au lieu de deux comme le projet de loi précédent, qui avait été déposé en 2008. La présidente de l'association, Caroline Amireault, a fait valoir qu'elle souhaitait que Québec laisse conjointement au médecin traitant et à la femme la décision à prendre quant au nombre d'embryons à implanter. Elle veut surtout éviter que Québec fixe à un seul embryon le plafond autorisé pour chaque intervention, «parce qu'avec un seul embryon vous avez 15 pour cent de chances d'avoir une grossesse». «Il faut s'assurer que les couples infertiles ne seront pas pris en otages», en devant recommencer «indéfiniment», a-t-elle ajouté. Une grande victoire de l'association consiste à avoir réussi à convaincre le gouvernement de considérer l'infertilité comme une maladie. Malgré les pressions, le gouvernement avait toujours refusé dans le passé de céder sur ce point, à l'époque où le ministère de la Santé était dirigé par Philippe Couillard. Il disait aussi qu'enfanter n'étais pas un droit, mais un privilège. Environ 1700 traitements pour l'infertilité sont pratiqués chaque année au Québec, pour un coût unitaire variant entre 10 000 $ et 15 000 $. Il faut s'attendre à voir le nombre de demandes augmenter avec la gratuité du traitement. Le projet de loi prévoit aussi que toute activité de procréation assistée, sauf exception, devra être exercée dans un centre privé de procréation assistée, et que ce centre devra être dirigé par un médecin. Ces centres devront détenir un permis délivré par le ministère de la Santé et respecter les normes en vigueur.
  3. Agrandir Sainte-Justine en PPP? Le Devoir Jacinthe Tremblay Édition du jeudi 09 octobre 2008 Mots clés : Yves Bolduc, Sainte-Justine, Privé, Hôpital, santé, Montréal L'agrandissement du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine pourrait être réalisé en partenariat public-privé, a indiqué hier en conférence de presse le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. «Ce projet de construction était d'abord prévu en mode traditionnel, mais nous pourrions aussi opter pour un PPP si nos études arrivent à la conclusion que cette façon de faire est plus rapide et moins coûteuse», a-t-il déclaré. Le Dr Bolduc venait de confirmer que le plan clinique du projet de modernisation et d'agrandissement du CHU Sainte-Justine, «Grandir en santé», était complété lorsqu'il a évoqué la possibilité d'un tel scénario. Il a également annoncé que «la direction de l'établissement était désormais autorisée à recruter des professionnels pour préparer les plans et devis préliminaires et préciser les coûts du projet». Clément Gignac, directeur exécutif du Bureau de modernisation des CHU de Montréal, a pour sa part précisé que les firmes d'ingénieurs et d'architectes chargées de cette étape étaient choisies depuis 2006. «La décision de Québec nous autorise à signer les contrats avec ces firmes. L'étape annoncée aujourd'hui devrait être complétée au printemps 2009», a-t-il précisé. Les coûts du plan «Grandir en santé» sont évalués à 503 millions de dollars. Le projet permettra entre autres de faire passer de 57 à 80 le nombre de lits de l'unité de néonatalogie. La facture sera partagée entre Québec, l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et la Fondation de l'hôpital Sainte-Justine. Déjà, 67,1 millions de la somme prévue ont été engagés dans des acquisitions d'immeubles, d'équipements médicaux ainsi que pour l'érection et l'aménagement du nouveau pavillon Lucie et André Chagnon accueillant le Centre de cancérologie pédiatrique Charles-Bruneau. http://www.ledevoir.com/2008/10/09/209845.html (9/10/2008 10H10)
  4. Il y a une grue à tour à l'ancien marché de St-Léonard. Il s'agit du nouveau bureau de la direction régionale d'Urgence Sante pour Montréal, je crois. Ils ont un panneau d'affichage avec une photo de l'édifice. Ce sera un bâtiment de 5 ou 6 étages qui fera face sur la rue Jarry est. They are at 3 floors already...strange I haven't seen a mention of it in MTLURB. Or did I miss it???:shhh::shhh:
  5. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/884414/soigner-notre-architecture/ 03/12/2015 Mise à jour : 3 décembre 2015 | 3:00 Soigner notre architecture Par Marc-André Carignan L’architecte Michel Broz est allé étudier un centre hospitalier de Chicago pour bâtir l’extension de l’Hôpital général juif. Stéphane Groleau Nos conversations au sujet du système de santé tournent généralement autour des mêmes thématiques: rémunération des médecins, temps d’attente dans les urgences, nombre de lits disponibles. Rarement discute-t-on d’architecture. Et pourtant. Le design de nos établissements de santé a un impact direct sur le temps de convalescence des patients. Ce n’est pas moi qui le dis, mais plutôt diverses études sur le sujet. L’une d’elles, publiée en 2005 aux États-Unis dans le Psychosomatic Medicine Journal, conclut que des individus séjournant dans une chambre exposée à la lumière du soleil à la suite d’une opération consomment 22% moins d’analgésiques que ceux qui se retrouvent dans une chambre fermée. Même la vue offerte à partir d’un lit d’hôpital aurait un impact. «Une [autre] étude [du psychologue Roger Ulrich, Texas A&M University] réalisée pendant deux ans dans un hôpital américain a démontré que le séjour d’un patient ayant une vue sur un mur de brique était 25% plus long que celui d’un patient ayant une vue sur un parc», explique Michel Broz, associé principal chez Jodoin Lamarre Pratte Architectes. Ce dernier en sait quelque chose, puisqu’il est probablement un des architectes d’ici les plus savants en matière d’architecture de la santé. Sa firme vient de chapeauter l’un des plus imposants chantiers hospitaliers de la dernière décennie au Québec: le Pavillon des soins critiques de l’Hôpital général juif. «Une visite à l’hôpital, c’est rarement un moment joyeux, poursuit-il. Notre objectif est de réduire au maximum le stress du patient.» Pour démontrer concrètement ses stratégies en la matière, il m’a invité à visiter en primeur l’extension de l’Hôpital général juif, à quelques semaines de l’entrée des patients, des médecins et des infirmières. Dès qu’on arrive sur les lieux, on constate rapidement qu’on est bien loin du modèle des vieux hôpitaux nord-américains, surcloisonnés et étouffants. Une large allée piétonne nous accueille, bordée par des commerces, un café et une cour alimentaire dominée par des puits de lumière. On se croirait au cœur d’un centre commercial. À la sortie de l’ascenseur, au dixième et dernier étage, M. Broz m’amène directement dans la chambre d’un futur patient pour observer la vue. «Par rapport aux hôpitaux des années 1950 avec de petites fenêtres, on a ici une fenestration de 14 pieds de large pour maximiser l’entrée de lumière naturelle, m’indique-t-il. C’est une façon de donner de l’énergie de guérison aux patients et d’offrir un environnement de travail de qualité au personnel.» Il me fait aussi remarquer la hauteur des plafonds (plus de neuf pieds, comparativement à huit dans plusieurs hôpitaux), qui décomprime l’espace pour favoriser le bien-être des occupants. Autre élément fort appréciable : la coloration des murs et des planchers. Fini le vert «hôpital» et le jaune pâlot traditionnellement associés à ce type d’établissement. Chaque étage possède son propre code de couleurs vives en fonction de sa spécialité: néonatalogie, cardiologie, soins intensifs… Les couleurs apportent un côté ludique au lieu et deviennent une forme de signalétique pour se repérer d’un étage à l’autre. M. Broz prend également le temps de souligner que sur la plupart des étages, les aires de travail des infirmiers et des médecins ont été isolées des corridors de circulation des visiteurs. Une stratégie de design qui offre une meilleure fluidité du trafic dans les corridors et qui permet surtout au personnel hospitalier de mieux se concentrer sur ses tâches. Après presque deux heures de visite, de l’urgence aux salles d’opération, ma tête tourbillonnait. Je venais de saisir la complexité inouïe qui se cache derrière l’architecture de la santé. Tous les détails comptent, même en période d’austérité. On réalise rapidement avec de tels projets que l’architecte n’est pas qu’un simple dessinateur de plans: c’est un maître de l’espace.
  6. http://journalmetro.com/local/le-plateau-mont-royal/actualites/849828/hotel-dieu-une-super-clinique-et-un-pole-sante/ sent via Tapatalk
  7. Un petit projet aux abords de l'aéroport Dorval, le Centre de Santé Inuulitsivik, sur l'ancien site de la Brasserie Orly Un article sur le sujet: http://journalmetro.com/local/lachine-dorval/actualites/815071/dorval-un-nouveau-centre-dhebergement-pour-inuits/
  8. Un article mettant en relief l'importance de l'urbanisme dans une question de santé publique. Le directeur de la santé publique de Montréal arrive à la conclusion que la distance avec le centre-ville de Montréal est le facteur déterminant sur le risque de souffrir de surpoids, bien avant des variables comme le sexe, l'âge, le revenu, le niveau de scolarité, la consommation de fruits et de légumes ou l'activité physique. L'embonpoint et l'obésité avaient des coûts estimés de manière conservatrice à 1.5 milliards en 2011. L'étalement urbain dévoile un autre de ses coûts cachés . http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201506/23/01-4880296-un-montrealais-sur-deux-a-un-surplus-de-poids.php Publié le 23 juin 2015 à 07h34 | Mis à jour à 07h34 Un Montréalais sur deux a un surplus de poids Hugo Pilon-Larose La Presse Même si la prévalence du surplus de poids ne cesse d'augmenter à Montréal, les gens qui vivent au centre-ville sont moins susceptibles de souffrir d'embonpoint que ceux qui habitent les quartiers plus éloignés et la banlieue. Voici l'un des constats d'une étude du Directeur de santé publique de Montréal qu'a consultée La Presse. + 17 Entre 1987 et 2012, la proportion de Montréalais qui vivent avec un surplus de poids a augmenté de 17 points de pourcentage. À l'époque, le tiers des citoyens de la métropole n'atteignaient pas les cibles du poids santé, alors qu'ils représentent aujourd'hui la moitié de la population. « Chez une population adulte, il existe une forte association entre le poids et la présence de maladies chroniques. L'augmentation de l'obésité, combinée au vieillissement de la population, laisse présager que la hausse du fardeau lié aux maladies chroniques se poursuivra et pourrait être plus marquée », note le Directeur de santé publique de Montréal dans son étude. Plus loin du centre-ville, plus gros Dans son étude, le Directeur de santé publique de Montréal a tenté de déterminer les caractéristiques les plus associées à l'obésité. De façon surprenante, « l'effet le plus fortement associé à l'obésité est l'éloignement au centre-ville », bien avant des variables comme le sexe, l'âge, le revenu, le niveau de scolarité, la consommation de fruits et de légumes ou l'activité physique, explique-t-on. Montréal dans le monde Au Québec, la prévalence de l'obésité est plus faible à Montréal que dans les autres régions. « Malgré cela, il y a de la place à l'amélioration. Même la valeur la plus faible observée au niveau des CLSC de Montréal (8 % de la population de ce secteur est obèse) demeure supérieure à celle de Vancouver (7 %) et du Japon (4 %) », peut-on lire dans l'étude. Au sein même de la ville, ces taux de prévalence varient grandement. Les personnes vulnérables, c'est-à-dire sans emploi, matériellement défavorisées ou ayant un faible revenu, ont plus de risques d'être obèses que les autres Montréalais. Le temps passe, les livres s'accumulent Selon les projections du Directeur de santé publique, un Montréalais sur cinq (20 %) sera obèse d'ici 2023. C'est plus du double de l'estimation de 1987. L'obésité n'augmente toutefois pas aussi rapidement dans la métropole qu'ailleurs en province. Même en 2023, « Montréal demeurera parmi les régions où l'obésité est la plus faible », explique le Directeur de santé publique dans son rapport. Les hommes plus gros que les femmes Comparativement aux femmes, les hommes ont une prévalence de surplus de poids significativement plus élevée. Voici les comparaisons : Hommes c. femmes Surplus de poids (embonpoint et obésité) •Hommes 57 %, •Femmes 42 % Embonpoint •Hommes 42 %, •Femmes 26 % Obésité •Hommes 15 %, •Femmes 16 % 20 lb Entre les âges de 20 et 50 ans, un Montréalais moyen prendra environ près de 20 lb. Grossir en vieillissant est une tendance, et selon le Directeur de santé publique, il est difficile de maintenir une perte de poids à long terme, « et ce, quelle que soit la méthode utilisée ». C'est pourquoi il vaut mieux prévenir le gain de poids plutôt que de le guérir, conclut-on.
  9. http://www.lapresse.ca/international/dossiers/virus-ebola/201410/23/01-4812090-un-patient-atteint-debola-a-new-york.php Publié le 23 octobre 2014 à 20h48 | Mis à jour le 23 octobre 2014 à 23h14 Un patient atteint d'Ebola à New York Agence France-Presse Un médecin de New York récemment revenu d'Afrique de l'Ouest a contracté le virus Ebola, a annoncé jeudi soir le maire de la ville, Bill de Blasio. Ce médecin de 33 ans qui avait travaillé en Guinée pour Médecins sans Frontières avec des malades d'Ebola est le premier cas avéré d'Ebola dans la plus grande ville américaine et le quatrième aux États-Unis. «Il n'y a pas de raison pour les New-Yorkais de s'inquiéter», a déclaré M. de Blasio lors d'une conférence de presse, insistant sur le fait que la ville de 8,4 millions d'habitants s'était préparée à cette éventualité. Le médecin, Craig Spencer, avait été hospitalisé plus tôt dans la journée avec plus de 39 de fièvre et des douleurs abdominales. Des examens approfondis avaient été décidés au regard de «ses récents voyages, des symptômes et de son travail passé», avaient expliqué les autorités sanitaires new-yorkaises. Il a été immédiatement placé en quarantaine à l'hôpital Bellevue de Manhattan. L'hôpital Bellevue est l'un des établissements spécialement préparés pour gérer les éventuels cas d'Ebola à New York. Les autorités new-yorkaises, sur le pied de guerre face à la menace depuis plusieurs semaines, ont également lancé une enquête pour savoir quelles personnes le jeune médecin pourrait avoir rencontrées à New York et potentiellement mis en danger depuis son retour d'Afrique il y a dix jours. Sa petite amie a été placée en isolation, et l'appartement du médecin à Harlem scellé. Médecins sans Frontières (MSF) a confirmé qu'un personnel médical ayant travaillé pour l'organisation «dans un des pays d'Afrique de l'Ouest affectés par Ebola, l'avait informé jeudi qu'il avait de la fièvre. Dans le cadre des consignes strictes données à son personnel de retour d'une mission Ebola, cette personne surveillait régulièrement sa santé, et a fait part de ce développement immédiatement», a ajouté MSF USA. MSF a alors prévenu les services de santé de New York, là encore dans le cadre des protocoles en place. Le médecin a alors été transporté par ambulance de son domicile de Harlem à l'hôpital Bellevue, par une équipe spécialement formée et portant des tenues de protection. Les résultats de ses examens médicaux établissant que Craig Spencer a contracté le virus Ebola sont préliminaires, et devront encore être confirmés par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone sont les trois pays les plus touchés par la fièvre hémorragique virale qui a fait 4877 morts sur 9936 cas, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
  10. RCQC | Par Ici Radio Canada Publication: 08/09/2014 21:35 EDT Mis à jour: Il y a 1 heure La moitié des 1300 postes de cadres que Québec éliminera dans le réseau de la santé se trouvent à Montréal. Au total, Québec compte ainsi économiser 60 millions de dollars. Des données obtenues par Radio-Canada indiquent que le « taux d'encadrement » - qui représente le pourcentage d'heures travaillées par les cadres par rapport aux syndiqués - est plus élevé à Montréal qu'ailleurs au Québec. Neuf des 20 centres de santé et de services sociaux qui présentent le plus haut taux d'encadrement sont situés sur l'île de Montréal. C'est le CSSS de la Montagne à Montréal qui a le taux d'encadrement le plus élevé dans la province, à 7,7 %. Le seul CSSS montréalais qui n'est pas en haut de cette liste est celui de l'Ouest-de-l'Île (3,8 %). Tout en bas de la liste on retrouve le CSSS de Laval, avec un taux d'encadrement de 3,7 %. En entrevue à la fin août, le ministre de la Santé expliquait à Radio-Canada que « certains hôpitaux ont des missions plus complexes, qui nécessitent un encadrement différent ». Mais Gaétan Barrette estime que ces chiffres restent significatifs. « Pour une installation qui a la même mission, la même population, oui, il y a des taux d'encadrement qui sont beaucoup trop différents ». Le ministre Barette refusait de cibler une région et affirmait que « l'heure n'est pas à pointer des gens ». Québec cible clairement les conseillers-cadres ou « cadres fonctionnels », qui n'ont pas nécessairement d'employés sous leurs ordres. Ces cadres fonctionnels ont parfois un contact direct avec les patients, comme pour les infirmières en prévention des infections. Pour d'autres, ce statut aurait été octroyé pour d'autres raisons, entre autres salariales. Depuis la semaine dernière, l'appréhension augmente puisque plusieurs gestionnaires ont déjà appris que leur poste pourrait être éliminé. Réjean Hébert parle d'un « problème montréalais » De son côté, l'ex-ministre de la Santé, Réjean Hébert, dit tout haut ce que plusieurs répètent à micro fermé. « Il y a un problème à Montréal, un problème entre autres pour la coordination des services ». « Laval a fait un travail de réduction du nombre de cadres qui n'a pas été fait dans plusieurs établissements sur l'île de Montréal », affirme-t-il. Il remarque que la plupart des CSSS montréalais ne sont pas affiliés à un hôpital. L'ex-ministre de la Santé estime que « ces établissements-là ont moins bien performé dans la réduction du nombre de cadres et dans l'optimisation des services depuis 10 ans ». Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, estime aussi que le fait que certains hôpitaux ne soient pas affiliés à des CSSS est dans certains cas une anomalie. Le réseau montréalais alourdi par les clivages linguistiques et religieux? Le réseau montréalais n'aurait pas complété le virage de 2003 qui avait entraîné la création des CSSS. « Pour l'île de Montréal, ça a été une oeuvre inachevée », dit Réjean Hébert. « On a conservé les statuts particuliers pour les hôpitaux et on ne les a pas intégrés dans les CSSS. » Est-ce que le caractère multiethnique de la métropole complique les choses? Oui répond Réjean Hébert. « Il y a des établissements qui sont linguistiques, il y a des établissements qui sont religieux. L'Hôpital général juif est un bon exemple ». Cette situation compliquerait l'organisation des services parce que ces établissements ont une clientèle qui déborde leur territoire immédiat. Selon M. Hébert, cet état de fait ne rend pas la tâche impossible, mais réformer le réseau à Montréal demeure une opération complexe. Une bureaucratie qui alourdit la tâche des employés L'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé (APTS) estime que l'augmentation du nombre de cadres découle en partie des exigences du ministère et que cela alourdit la tâche des employés. « Nos travailleurs sociaux croulent sous les documents à compléter », dit la présidente Carole Dubé, en évoquant notamment les évaluations de performance. « Pendant ce temps-là, c'est certain qu'ils ne vont pas dans les services à domiciles. » Cette reddition de compte demandée aux établissements et aux travailleurs serait problématique, selon l'APTS. « C'est ce qui, selon nous, fait que le nombre de cadres a augmenté de façon aussi importante », affirme Mme Dubé. Son organisation n'est pas convaincue que des fusions viendront à bout du problème. Elle donne en exemple la vague de fusions de 2003, qui a provoqué une augmentation du nombre de cadres sans pour autant améliorer la qualité des services. D'après les informations de Davide Gentile http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/08/reseau-de-sante-680-postes-de-cadres-elimines-a-montreal_n_5788072.html
  11. Hôpitaux de l’arrondissement de Mont-Royal L’Hôtel-Dieu n’a jamais été « excédentaire »! 16 juillet 2014 | Michel Bergeron, Claude C. Roy - Professeurs émérites, Université de Montréal | Montréal Le rapport du groupe d’experts, présidé par l’architecte Marie Lessard, sur l’avenir des bâtiments « excédentaires » de l’Hôtel-Dieu de Montréal et du Royal Victoria Hospital vient d’être discrètement déposé sur le site Web du Secrétariat à la région métropolitaine. Le rapport est très fouillé, minutieux et lumineux. Il rejette clairement tout projet de construction de condos sur les sites des deux hôpitaux et dresse, sur le plan financier, un tableau quasi apocalyptique des solutions proposées par divers intervenants. Il convient de souligner la franchise et le professionnalisme de ces experts. Dans le cas de l’Hôtel-Dieu de Montréal, le rapport est toutefois basé sur une fausse prémisse, à savoir que cet hôpital a été classé, de façon péremptoire, par l’Agence régionale de santé et des services sociaux de Montréal (ARSSSM), comme excédentaire et accepté comme tel par le gouvernement précédent, alors que l’Hôtel-Dieu ne l’est pas du tout si l’on considère le nombre toujours élevé de patients hospitalisés ou admis à l’urgence. Mais les experts n’avaient pas le mandat gouvernemental de modifier la question et, en particulier, de souligner que, avec l’entrée en service de deux nouveaux centres hospitaliers universitaires, la fermeture de l’Hôtel-Dieu accentuerait la crise des urgences à Montréal et provoquerait un allongement des listes d’attente dans les services hospitaliers. Cette situation chaotique est inscrite dans les prévisions mêmes du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), situation dont l’ARSSSM préfère ne pas tenir compte. Pour cette agence, aucun argument — qu’il soit patrimonial, universitaire ou géopolitique — ne tient. Cet argument ne semble pas davantage émouvoir Madame Hélène David, ministre de la Culture et députée d’Outremont, qui reste silencieuse depuis des mois. On n’a aucunement besoin de l’Hôtel-Dieu, aurait soutenu l’Agence devant les experts. Une insulte à notre intelligence alors qu’un document produit par l’agence en octobre dernier venait confirmer le manque de lits à Montréal. C’est surtout un affront à l’oeuvre des religieuses Hospitalières de Saint-Joseph et à la contribution de cette institution à l’histoire de Montréal. Cette agence aurait autorisé la vente de l’Hôtel-Dieu ainsi que du Royal Victoria, pour lequel l’Université McGill a montré son intérêt. Il faut rappeler que le MSSS a investi 50 millions tout récemment pour rénover les urgences et les blocs opératoires de l’Hôtel-Dieu. Nous faisons face à un gaspillage honteux. On fermerait tout cela et en même temps, on planifie le même type de rénovations à l’Hôpital général de Montréal, situé à quelques centaines de mètres de l’Hôtel-Dieu. Incohérence et injustice ! Compte tenu de l’état actuel de notre système de santé, le Québec n’a pas la marge de manoeuvre financière nécessaire pour fermer l’Hôtel-Dieu sans compromettre davantage l’accessibilité aux soins de proximité. De plus, les citoyens de Montréal seront privés du seul hôpital francophone situé au pied du Mont-Royal, c’est-à-dire au centre-ville. À moins de vouloir affronter, à court terme, une nouvelle crise des urgences et des listes d’attente, le MSSS doit absolument maintenir l’Hôtel-Dieu comme hôpital de proximité, avec son urgence et 150 lits, pour les citoyens des quartiers environnants. http://www.ledevoir.com/politique/montreal/413481/hopitaux-de-l-arrondissement-de-mont-royal-l-hotel-dieu-n-a-jamais-ete-excedentaire
  12. Le parc Roland-Giguère a été conçu par la firme NIP Paysage dans le cadre d'un concours mené conjointement par l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville et l'équipe de Design Montréal. Roland Giguère (Montréal, le 4 mai 1929- Montréal, le 17 août 2003) était poète, typographe, éditeur, maquettiste, graveur, lithographe et vivait dans le quartier Ahuntsic. Le parc est situé près de l'intersection des boulevards Henri-Bourassa et de l'Acadie, au coeur d'un ensemble immobilier résidentiel d'envergure, Cité l'Acadie, qui comptera à terme plus d'un millier de logements. Réalisé avec l'appui financier du ministère de la Santé et des Services sociaux et l'Institut national de la santé publique du Québec, le parc constitue un espace de verdure significatif pour les résidents et contribue à la réduction des îlots de chaleur urbains. De plus, il comporte la particularité d'être doté d'un système de brumisation permettant de rafraîchir les aires de jeux en période estivale.
  13. Philippe Couillard veut recouvrir Ville-Marie et créer un quartier de la santé François Pouliot . les affaires.com . 14-06-2013 (modifié le 14-06-2013 à 16:40) Philippe Couillard souhaite que le tronçon Est de l'autoroute Ville-Marie soit recouvert afin de créer un nouveau quartier de la santé au centre-ville de Montréal. Le chef du Parti libéral a le projet à cœur et a même promis vendredi que si sa formation était portée au pouvoir, il s'occuperait personnellement du dossier. « On a mis 300 M$ d'argent public à l'Ouest et ça a rapporté 1 G$ d'investissements privés », a lancé monsieur Couillard à la tribune de la Chambre de commerce métropolitain de Montréal. Il faisait allusion au recouvrement de la partie Ouest de l'autoroute Ville-Marie et au Quartier international. Le nouveau quartier s'articulerait autour du CHUM et de son centre de recherches, qui doit être inauguré avant la fin de 2013. Le quartier s'étendrait du CHUM jusqu'au futur agrandissement du Centre des congrès. Monsieur Couillard a estimé que les investissements publics pour recouvrir l'autoroute Ville-Marie, de même que ceux nécessaires à l'arrivée de quelques établissements publics dans le secteur, pourraient s'élever « à plusieurs centaines de millions, probablement 1 G $ ». Il a soutenu qu'ils généreraient cependant des investissements encore plus considérables en provenance du privé. Le recouvrement de l'autoroute Ville-Marie, a-t-il précisé, permettrait aussi d'éliminer la fracture qui sépare le centre-ville du littoral, et de relier le fleuve à pied et à vélo. Au cours de son allocution, monsieur Couillard a notamment insisté sur l'importance des transferts technologiques des centres de recherches vers les entreprises privées. Il n'a pas écarté la possibilité de bonifier les programmes de stimulation de la recherche en sciences de la vie, mais a laissé entendre qu'il n'y aurait pas d'aide spécifique pour l'établissement d'entreprises dans le quartier. « On verra s'il y a lieu de bonifier (les crédits à la recherche), mais je me méfie des crédits d'impôt sur un site géographique particulier, ça a parfois conduit à des expériences malheureuses », a-t-il fait valoir. Le chef libéral a précisé que le recouvrement et le développement du nouveau quartier de la santé se ferait progressivement dans le temps.
  14. Un membre du forum qui requiert l'anonymat m'a informé que très prochainement, un studio coréen de jeux vidéos allait ouvrir une succursale à Montréal et créera par le fait même une centaine d'emplois. Voilà une excellente nouvelle pour un secteur qui n'est pas des plus en santé depuis le début 2013. Souhaitons que cet investissement vienne renverser la tendance !
  15. http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Decembre2011/16/c7546.html École de santé publique de l'Université de Montréal - Québec annonce la première phase du Campus de santé publique Norman-Bethune MONTRÉAL, le 16 déc. 2011 /CNW Telbec/ - La ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Mme Michelle Courchesne, et la vice-première ministre et ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Line Beauchamp, ont annoncé aujourd'hui la création du Campus de santé publique Norman-Bethune dont la première phase sera la construction de l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM). À cette occasion, elles étaient accompagnées du maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, de l'ancien premier ministre du Québec et président du conseil d'administration du Quartier de la santé de Montréal (QSM), Me Pierre Marc Johnson, du recteur de l'Université de Montréal, le Dr Guy Breton, et de la chancelière de l'Université de Montréal, Mme Louise Roy. « Nous annonçons aujourd'hui la réalisation d'un projet structurant et porteur qui se situe au point de convergence de deux des missions les plus fondamentales de l'État, la santé et l'éducation. Avec ce projet de développement économique et social, c'est tout le secteur qui bénéficiera du flot quotidien de plus d'un millier de chercheurs et étudiants œuvrant dans les domaines de la santé et de l'éducation. En sus des investissements sans précédent réalisés dans les centres hospitaliers universitaires, ce projet positionne encore plus fortement Montréal comme l'un des leaders mondiaux en science de la vie », a déclaré la ministre Courchesne. « Nous avons des défis majeurs à relever en matière de formation et de recherche dans le domaine de la santé publique, des défis qui demandent que soient tissés des liens solides entre le réseau de la santé et le milieu de l'enseignement. Une école comme l'ESPUM constitue à cet égard un atout majeur et l'on ne peut douter que son intégration au Campus de santé publique Norman-Bethune fera d'elle la plus grande école de santé publique en Amérique du Nord », a souligné la ministre Beauchamp. La création du campus, situé au coin de la rue Berri et du boulevard de Maisonneuve à proximité du nouveau CHUM et de son Centre de recherche, concentrera en un lieu les principales institutions actives en santé publique. Pour le ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Yves Bolduc : « cette réunion permettra de favoriser les échanges d'expertise, d'améliorer la cohérence des actions et de faciliter la réalisation de projets communs tournés vers l'amélioration de la santé de nos populations et la prévention des maladies ». Le campus sera complété lors d'une phase subséquente avec l'accueil de l'Institut national de santé publique du Québec et de la Direction de la santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Avec son expertise en santé publique, l'Université de Montréal agira à titre de locomotive du projet. À cet effet, le gouvernement du Québec a mandaté l'institution pour la réalisation du dossier d'affaires, et ce, conformément à la Politique-cadre sur la gouvernance des grands projets d'infrastructure publique. Le Quartier de la santé de Montréal participera à l'élaboration du dossier d'affaires, le tout sous la supervision d'Infrastructure Québec. De plus, la ministre Courchesne a annoncé qu'au cours des prochaines semaines, la Société immobilière du Québec ira en appel d'offres pour vendre la nouvelle gare d'autobus et l'entreprise qui en assure la gestion, ainsi que les structures inachevées de la portion Nord de l'îlot Voyageur. Le gouvernement s'assurera que les offres retenues soient conformes à la valorisation d'un site qui présente de nombreuses possibilités d'investissements en matière de transport collectif et de développement institutionnel, résidentiel ou commercial. Avec l'annonce d'aujourd'hui, le gouvernement du Québec pose un geste concret dans sa volonté d'assurer son leadership en matière de sciences de la vie et de revitaliser ce quadrilatère de Montréal.
  16. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201211/12/01-4593085-infrastructures-pauline-marois-met-les-freins.php L'appel d'offres principal pour l'échangeur Turcot devait être lancé le printemps dernier; il le sera plutôt à la fin de l'année ou au début de 2013, dans le but de réduire les dépenses. PHOTO: ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE DENIS LESSARD La Presse (Québec) Étranglé par une facture de 44 milliards pour ses projets d'infrastructures dans les cinq prochaines années, le gouvernement Marois appliquera les freins sur des dizaines de projets de construction des ministères des Transports, de la Santé et de l'Éducation - des immobilisations annoncées, mais dont les travaux n'étaient pas encore amorcés. Selon les informations obtenues par La Presse, à la suite des conclusions d'une évaluation réalisée par KPMG pour le compte d'Infrastructures Québec, le Conseil du Trésor posera de nouvelles balises plus serrées pour stopper la flambée des coûts des mégaprojets - notamment l'échangeur Turcot et le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Ces décisions doivent être annoncées par le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, dans le cadre du Plan quinquennal d'investissements qui fera partie des crédits budgétaires rendus publics en marge du budget de Nicolas Marceau, mardi prochain. Dans le cas de l'échangeur Turcot, le projet a d'abord été annoncé à 1,4 milliard sous le gouvernement libéral; la facture officielle a grimpé à 3 milliards, mais le compteur continue de tourner. «En route» pour 4 milliards, on appliquera donc les freins. «Le gouvernement n'acceptera pas de mettre autant d'argent.» Québec dira aux soumissionnaires qu'il y aura un «plafond» et qu'ils devront proposer un «scénario d'optimisation» du projet. L'appel d'offres principal n'est pas encore lancé pour ce mégaprojet. Québec s'assurera que le coût de l'aventure sera révisé avant d'aller de l'avant, ont indiqué à La Presse des sources gouvernementales. La série de travaux préparatoires et les mesures destinées à rendre le projet plus acceptable ont fait grimper la facture. L'appel d'offres principal devait être lancé le printemps dernier; il le sera plutôt à la fin de l'année ou au début de 2013. Refaire les calculs pour le CHUM Même topo pour le CHUM. D'abord annoncée à 840 millions, la facture s'élève officiellement à 1,6 milliard - en route vers 2 milliards. Cette fois encore, comme le projet est très avancé, il n'est pas question de reculer. Au Trésor, on demandera néanmoins aux responsables du projet de refaire leurs calculs pour réduire les coûts. Québec veut diminuer, au cours des cinq prochaines années, ses engagements en immobilisations. Dans le cas de plusieurs projets en cours, il est trop tard pour freiner les dépenses. Parmi la vingtaine de projets soumis à KPMG, on trouve la route des monts Otish, élément important du Plan Nord. Ce projet nécessitait le transport par hélicoptère de matériaux, parce qu'on doit travailler sur plusieurs tronçons simultanément pour respecter les échéanciers. Ce seul projet a vu son coût grimper de 260 à 471 millions. KPMG doit déterminer, dans le processus de décision des projets, les causes de la flambée des coûts. C'est 44 milliards d'investissements que Québec prévoyait faire en cinq ans. Déjà, dans le dernier budget Bachand, on prévoyait réduire ces engagements de 500 millions pour les années à venir. On repoussera donc tout ce qui n'est pas déjà engagé. On s'attend à ce que les ministères montent au créneau, mais on leur rappellera qu'il y a quelques années, Québec ne dépensait que 10 milliards sur cinq ans. Une longue attente en santé Dans le réseau de la santé, ce sera l'hécatombe, particulièrement dans la région de Montréal, où près de 2 milliards d'investissements en infrastructures étaient attendus. Au Ministère, on comprend que, dans bien des cas, si on reporte un projet officiellement d'un an, l'attente sera dans les faits beaucoup plus longue. Sous le gouvernement Charest, on annonçait beaucoup de projets sans nécessairement budgéter les fonds nécessaires, soutient-on dans les coulisses au sein du gouvernement Marois. Des projets comme les phases deux, trois et quatre de l'Hôpital général juif - une facture de plus de 250 millions - ont été «annoncés», mais pourraient être mis en suspens. Quant à l'agrandissement de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, il serait carrément «sur les brakes», affirme une source à l'interne. Parmi les engagements aussi «en suspens», notons un pavillon supplémentaire à l'hôpital Charles-LeMoyne, l'agrandissement de la Cité de la santé de Laval et un hôpital complètement rénové à Saint-Jérôme. Dans tous ces cas, aucun appel d'offres n'a été lancé. Ces changements auront un impact important sur le plan des effectifs médicaux. À la Cité-de-la-Santé, par exemple, le bloc opératoire est déjà utilisé à 100%; on ne pourra y accueillir de nouveaux médecins à moins de procéder aux agrandissements prévus. L'ex-ministre Yves Bolduc avait publiquement annoncé l'agrandissement des urgences de l'hôpital d'Alma et l'ajout de 140 lits à Le Gardeur, des projets appuyés par le Parti québécois qui risquent aussi de se retrouver sur la glace, confie-t-on dans le réseau de la santé. En éducation, on parle de projets réduits et moins nombreux. Ainsi, le Centre des sciences de l'Université de Montréal était prévu, mais comme les travaux ne sont pas entamés, on voudra certainement revoir les coûts.
  17. Hôpital Pierre-Boucher : l’urgence devra être agrandie de 300% Le projet pourrait dépasser les 100 M$ Alexandre Lampron Le Courrier du Sud Politique - 26 janvier 2012 à 16:00 LONGUEUIL. Une évaluation des besoins cliniques de la clientèle du territoire du CSSS pierre-boucher jusqu’en 2020, conjuguée à de meilleures pratiques à mettre en place en matière de soins et services, amène l’hôpital à envisager un agrandissement et un réaménagement de son urgence. Après avoir reçu l’aval du conseil d’administration, le 24 janvier, la direction du Centre de santé et services sociaux (CSSS) s’apprête à déposer le projet aux autorités ministérielles au cours des prochaines semaines. Ces dernières devront donner leur autorisation à la réalisation du projet, à la confection des plans et devis et à la construction. «Nous devons réalistement compter quelques années d’ici à la première pelletée de terre, a avoué Donald Hainault, directeur du programme-clientèle santé physique médecine. Une fois toutes ces étapes franchies, la construction devrait s’échelonner sur environ quatre ans, et ce, sans bris de services pour notre clientèle.» Un projet de 100 M$ Si l’établissement devait se limiter à l’agrandissement de l’urgence, qui consiste à la rénovation du bâtiment existant, M. Hainault soutient que cela nécessiterait des investissements de moins 100 M$. Par contre, le projet d’ensemble nécessiterait des ajouts de lits afin de répondre plus adéquatement à la demande croissante. Ce faisant, le projet pourrait alors dépasser les 100 M$. Le projet envisagé par le CSSS pierre-boucher consiste à tripler la surface actuelle de l’urgence, afin de se conformer aux normes en vigueur au ministère de la Santé et des Services sociaux. M. Hainault affirme que l’environnement physique actuel peut comprendre certains risques pour la qualité des services offerts à la population, voire pour la sécurité et la prévention des infections. Rappelons qu’il y a plus d’un an, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, avait donné le feu vert à l’établissement à élaborer un plan fonctionnel et technique (PFT), qui permet d’établir les besoins précis pour les 15 ou 20 années à venir, à l’aide chiffres et de projections, en vue d’un éventuel agrandissement et de l’aménagement de l’urgence. Une pression supplémentaire Les données recensées par l’établissement tendent à démontrer que l’urgence représente une des plus importantes en volumétrie au Québec et que ses installations, qui ont une superficie actuelle de quelque 1100 m2, sont vétustes. L’établissement doit également composer avec une desserte du territoire qui ne cesse de croître. «Lorsque l’urgence a ouvert ses portes en 1982, elle a été conçue afin de répondre à un volume d’activités de 20 000 visites par an. Aujourd’hui, nous avons près de 53 000 visites chaque année. Bien qu’elle ait été agrandie en 2002 dans le but d’y ajouter 12 civières d’observation, portant le nombre à 35, la salle d’urgence demeure trois fois trop petite en regard des normes ministérielles recommandées», a indiqué M. Hainault. Certains secteurs, tels que la radiologie, l’imagerie médicale et la pathologie, ont déjà atteint des limites qui nécessitent des ajustements, en raison entre autres du vieillissement de la population et du rapatriement de services autrefois dispensés à Montréal.
  18. http://www.ecocity2011.com/accueil/default_f.asp Les personnes. L’écologie. L’urbanité. Cap vers les écocités. Le programme du Sommet s'appuiera sur les travaux des Sommets mondiaux Écocité antérieurs, en plus de présenter de nouveaux thèmes de conférences, des méthodes participatives ainsi que des projets qui survivront au-delà de la durée du Sommet. La conception et le contenu détaillé du Sommet mondial Écocité seront élaborés en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux. Un effort particulier sera fait pour que l'expertise écologique urbaine particulière de Montréal soit mise de l'avant. THÈMES TRANSVERSAUX PARCOURS DE LA CONFÉRENCE Thèmes transversaux Le programme du Sommet mondial Écocité est organisé autour de six thèmes transversaux qui permettront d’examiner la recherche de pointe et de présenter des solutions concrètes qui contribuent à l'élaboration et à la gestion des écocités. Tous les intervenants présenteront des conférences portant sur leur propre domaine d'expertise et expliqueront la relation entre leur travail et la vaste gamme de problèmes sociaux, économiques et biophysiques qui font partie intégrante de la notion d’écocité. Des panels multidisciplinaires spéciaux, qui se concentreront sur les liens entre les différents thèmes, ont été mis sur pied afin de donner un aperçu holistique des principes à la base des écocités. Ils traiteront notamment de la conception de bâtiments verts pour les collectivités durables; de nouvelles technologies pour élaborer des infrastructures écologiques, comme l’amenée de résidus vers les centrales d'énergie; de l’élaboration de solutions d'écomobilité; de stratégies économiques pour soutenir les écocités; et de l’engagement citoyen ainsi que de la prise en charge par la population. Notre objectif: un programme commun afin de construire des écocités. Les participants à la conférence auront la possibilité d'étendre leurs réseaux, d’apprendre à partir de recherches novatrices et d’expériences faites ailleurs dans le monde, de contribuer à la réflexion sur les écocités et à l’évolution du mouvement des écocités et, finalement, de repartir avec de nouvelles connaissances, des outils et des approches qu’ils pourront adapter à leurs propres villes et pays. CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET ÉCOCITÉ Les villes doivent faire partie de la solution aux changements climatiques : jusqu’à 70 % des gaz à effet de serre (GES) sont produits dans les villes qui accueillent plus de 50 % de la population mondiale. Une écocité pourra faire face aux changements climatiques en relevant les défis relatifs à l’étalement urbain, au transport collectif, à la réduction et la valorisation des matières résiduelles ainsi qu’aux normes, aux matériaux et au design des bâtiments. Les écocités deviendront plus flexibles pour s’adapter aux menaces et aux risques accrus encourus par les infrastructures à la suite des changements climatiques. Les sessions prévues dans cette thématique aborderont comment les écocités peuvent faire face aux défis des changements climatiques. Parmi les sous-thèmes : combiner les stratégies d’atténuation et d’adaptation pour faire face aux changements climatiques; logements, aménagement urbain et changements climatiques; l’économie des changements climatiques dans les villes : impacts et opportunités. Les fournisseurs de technologies permettant de réduire les émissions de GES dans les villes seront particulièrement intéressés par ce sujet. ÉCOMOBILITÉ, AMÉNAGEMENT URBAIN ET ESPACE PUBLIC Comment devrions-nous organiser les villes et les banlieues pour permettre l’écomobilité ? Comment pouvons-nous activer l’espace public ? Les villes et les banlieues sont des entités dynamiques, en constante transformation. Sans cesse, comme tout écosystème, elles sont étalonnées et adaptées à leurs populations changeantes. Les qualités de transformation des régions urbaines présentent des défis et des opportunités. De nombreuses régions métropolitaines sont dépendantes de la voiture, car elles ont été construites et reconstruites pour favoriser l’automobile. D’autres modes de transport, comme la marche et la bicyclette, sont non seulement peu favorisés, mais sont souvent dangereux. Nous n’avons toujours pas réussi à éliminer les approchantes prédominantes en aménagement qui ont mené à ce que tant d’espace urbain soit cédé à l’automobile. Un objectif de convivialité devrait être ciblé dans la façon dont on répond aux besoins de base, tels que les logements, la nourriture, le développement personnel, les loisirs et le transport. Le défi est fondamentalement une question d’aménagement. Les sessions couvrant ce thème font explorer les questions-clés suivantes : Pourquoi et comment repenser l’aménagement de nos villes dans une perspective à long terme tout en posant des actions significatives à court terme ? Quelles sont les expériences inspirantes et les conditions de leur émergence ? Quels résultats pouvons-nous anticiper en faisant quels compromis ? Quels rôles peuvent jouer l’aménagement et le design dans le développement de stratégies réalistes pouvoir encourager la marche, la bicyclette et l’utilisation des transports collectifs et dans leur mise en œuvre ? GOUVERNANCE ET DÉMOCRATIE DANS UNE ÉCOCITÉ Transformer nos villes en écocités implique une nouvelle façon de concevoir la ville, mais aussi de la gouverner. D’une part, il faut revoir le fonctionnement des politiques publiques des municipalités et des gouvernements supérieurs pour que celles-ci s’ajustent à une vision intégrée du développement urbain durable. D’autre part, de nouvelles formes de participation citoyenne doivent être implantées afin de faire une plus large place à ceux-ci dans les processus de planification et de gestion des affaires urbaines. Les sessions couvrant ce thème seront orientées par trois sous-thèmes : la participation citoyenne, le changement social et l’innovation, le gouvernement et la gouvernance. De nombreuses questions-clés seront abordées. Quelles sont les conditions politiques et administratives du changement? Quelles sont les expériences inspirantes? L’ÉCONOMIE D’UNE ÉCOCITÉ Quel est la raison d’être du développement économique dans une écocité et comment définir les termes tels que « développement durable », « prospérité », « bien-être » et « qualité de vie » en lien avec cette notion ? Trois sous-thèmes tentent de répondre à cette question de fond. En premier lieu, comment favoriser les économies locales ? Les façons de maintenir la richesse et la prospérité au sein d’une écocité seront examinées à la lumière des modes de consommations de la population en matière de nourriture et de loisirs. Des défis importants doivent être relevés notamment en matière de financement de l’économie, confrontant la tendance vers la mondialisation, cherchant l’équilibre entre investissements publics et privés et gérant les relations entre l’écocité et les régions avoisinantes. La ville de transition et les mouvements sociaux prônant la ville post-carbone peuvent apporter de nouvelles approches instructives. En deuxième lieu, comment encourager le travail responsable dans une écocité ? Seront abordés les métiers verts et les nouveaux modes de travail possibles, tel que le partage du travail et des semaines plus courtes de travail ainsi que les secteurs les mieux adaptés à une écocité. En troisième lieu, comment gérer l’énergie et les besoins matériels d’une écocité ? Seront abordés les enjeux relatifs aux systèmes de production, de consommation et de gestion des matières résiduelles et les détails sur le fonctionnement d’une économie à faible émission de carbone. Par exemple, quelle est l’empreinte écologique d’une écocité ? Quels systèmes de gestion de l’eau et de traitement des eaux usées sont les mieux adaptés aux écocités, en prenant en compte leur situation géographique ? Comment poursuivre des objectifs permanents de croissance économique et de développement durable dans une ville écologique ? SANTÉ ET ENVIRONNEMENT BÂTI L’impact de l’environnement bâti sur la santé des individus et des populations est de plus en plus documenté tout comme l’est l’impact de la distribution inégale des ressources et services sur les inégalités sociales de santé. Il s’agit d’un nouveau champ d’étude en santé publique qui touche entre autres la qualité de l’air, les îlots de chaleur urbains, la sécurité des piétons et des cyclistes, le transport actif, la qualité de l’eau, l’obésité, les maladie cardio-respiratoires et la santé mentale. Ce thème portera plus particulièrement sur les façons de créer des aménagements urbains favorables à la santé (par exemple, agir sur la configuration des bâtiments, des rues et des trottoirs, la qualité des espaces publics, le verdissement, la promotion de l’engagement social, la cohésion sociale etc.). Parmi les sous-thèmes spécifiques : (i) les déterminants et processus sous-jacents à l’impact de l’environnement urbain sur la santé et les inégalités sociales de santé; (ii) les interventions, programmes et politiques publiques pour améliorer les conditions de vie urbaines afin de favoriser la santé et réduire les inégalités sociales de santé; et (iii) la mesure et l’évaluation de l’impact des interventions, programmes et politiques publiques qui visent la création d’environnements favorables sur la santé et les inégalités sociales de santé. BIODIVERSITÉ ET AGRICULTURE URBAINE La biodiversité, les espaces verts et l’agriculture urbaine sont tous les trois liés et contribuent, en effet, au bien-être de la population, de manière directe et indirecte, tant au niveau de la santé, de l’environnement que de la qualité du milieu de vie et du paysage. Au cours des dernières années, les connaissances scientifiques se sont accumulées quant aux multiples services sociétaux, économiques et écologiques. Mentionnons à cet égard l’ombrage et l’effet rafraîchissant, la captation des eaux de pluie et des polluants atmosphériques, la sécurité alimentaire. Par ailleurs, il est reconnu que le maintien du plus grand nombre d’espèces vivantes possible est nécessaire à la conservation d’écosystèmes en santé. Ces milieux participent aussi au rayonnement de la communauté, à son dynamisme économique, à sa fiscalité et à son développement social. Malgré la reconnaissance des services rendus par la biodiversité, les espaces verts et l’agriculture urbaine, une partie de ce patrimoine exige encore des efforts de développement, de préservation et de mise en valeur. Parcours de la conférence 1. LES VILLES À CLIMAT NORDIQUE : POLITIQUE, AMÉNAGEMENT ET DESIGN DE L’ÉCOCITÉ 2. UNE MEILLEURE RECONSTRUCTION EN HAÏTI ET DANS D’AUTRES ZONES SINISTRÉES 3. L'ÉCOCITÉ DE MONTRÉAL 4. ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE ET DES CITOYENS ET PARTICIPATION DES JEUNES 5. MESURER LES PROGRÈS DANS L’ÉCOCITÉ : INDICATEURS, NORMES ET MEILLEURES PRATIQUES 6. LES TECHNOLOGIES PROPRES AU SERVICE DES ÉCOCITÉS Les technologies propres contribuent activement au développement de villes et régions plus vertes et plus prospères. En accélérant la conception, le développement, l’adoption, la commercialisation et l’exportation des technologies propres, les grappes œuvrant dans ce secteur ont un rôle déterminant à jouer dans l’émergence de véritables écocités. Organisé par Écotech Québec, en partenariat avec la Global Cleantech Cluster Association (GCCA), ce parcours est la première rencontre internationale de cette association. Ouverte à l’ensemble des participants d’Écocité, la rencontre ciblera le partage des meilleurs pratiques et le développement de partenariats stratégiques profitables à l’ensemble des parties prenantes. Programme »»»
  19. http://www.radio-canada.ca/nouvelles...er-sante.shtml CHUM Vers une technopole de la santé La première pelletée de terre en vue de construire le futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) paraît encore loin, mais il est déjà question de créer un quartier de la santé au centre-ville de Montréal. Radio-Canada a appris qu'un organisme vient d'être créé dans le but d'attirer des établissements de recherche autour du CHUM. Le nouvel organisme sans but lucratif aura le mandat d'attirer plusieurs des quelques 600 centres de recherches en sciences de la vie de la région à élire domicile entre le CHUM et le palais des Congrès. Radio-Canada a aussi obtenu des images de la nouvelle maquette du CHUM. Les administrateurs du projet prévoient construire de nouvelles tours dans lesquelles seront logés les futurs centres de recherches. Ces investissements sont inclus dans les quelque 1,5 milliard de dollars prévus pour l'ensemble du projet. Les premiers 55 millions de dollars ont déjà été débloqués, notamment pour acheter l'immeuble de Vidéotron, qui sera transformé en centre d'enseignement. Par ailleurs, le conseil d'arrondissement de Ville-Marie doit adopter, mardi soir, des projets de règlements qui mèneront à la tenue d'une consultation publique sur le développement du nouveau CHUM, en octobre, puis à l'émission des différents permis.
  20. Un « pôle de santé » sera créé sur la Rive-Sud Alexandre Lampron Actualités - Publié le 28 novembre 2010 à 09:00 RIVE-SUD. Parce que la demande pour des soins de santé sera accrue par le vieillissement de la population de la Rive-Sud au cours des prochaines années, l’Hôpital Charles LeMoyne (HCLM), les CSSS Champlain et Pierre-Boucher et le campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke travaillent à mettre en place un projet de «pôle de santé», la Cité Santé Universitaire (CSU). La vice-rectrice du campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke, Lyne Bouchard, et le directeur général de l’HCLM, Yvan Gendron, ont présenté les grandes lignes de ce projet, le 17 novembre denier, au cours d’un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS). Les données de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) démontrent entre autres que, de toutes les régions, c’est la Montérégie qui devrait connaître la plus forte augmentation de sa population en nombres absolus (+ 297 000 personnes), une croissance de 22% entre 2006 et 2031. Les personnes âgées de 65 ans et plus passeront pour leur part de 175 300 à 418 900 au cours de la même période, soit une augmentation de 238%. Consolider un secteur L’objectif du CSU consiste d’abord à faire de Longueuil l’un des pôles majeurs de formation, d’enseignement et de recherche de santé au Québec. «La Cité Santé Universitaire n’a pas d’adresse puisque c’est un concept qui a pignon sur rue sur l’ensemble de la Rive-Sud, a déclaré Yvan Gendron. Parce que sa création entraînera un mouvement de population et de main-d’œuvre imposant sur notre territoire, il était devenu essentiel de mobiliser les acteurs régionaux autour d’une stratégie commune afin d’accentuer davantage les coopérations avec les institutions scolaires, mais également avec les partenaires gouvernementaux.» «Nous avons collectivement une formidable opportunité qui découle du partenariat étroit entre nos organisateurs de la Rive-Sud, a pour sa part affirmé Lyne Bouchard. Nous espérons donc que la communauté des gens d’affaires soit aussi enthousiaste que nous et qu’elle tire profit de notre présence et de nos activités pour se développer davantage.» Longueuil adhère au projet La Ville de Longueuil, par la voie de sa mairesse, Caroline St-Hilaire, a signifié son adhésion à ce vaste projet. La municipalité réalisera de nouvelles études de circulation et d’urbanisme pour le développement du pôle Santé-Université, le long du boul. Taschereau, entre la route 116 et le boul. Auguste, qui se traduiront, à moyen terme, sous la forme d’un programme particulier d’urbanisme (PPU). «On observe actuellement un plus grand roulement au niveau des commerces, des demandes de la part de divers propriétaires afin de revoir la vocation du boulevard Taschereau et une polarisation des activités qui gravitent autour du monde médical», peut-on lire le sommaire exécutif rendu public par la Ville de Longueuil, le 16 novembre dernier. Les études seront réalisées entre les mois de février et mai 2011.
  21. Un déficit historique de 4,7 milliards en Alberta Publié le 09 février 2010 à 20h14 | Mis à jour à 21h15 La Presse Canadienne Edmonton Le gouvernement progressiste-conservateur de l'Alberta a présenté mardi un budget qui prévoit un déficit historique de 4,7 milliards $ mais aucune coupe budgétaire importante et aucune hausse d'impôt. Le ministre des Finances de la province, Ted Morton, s'est déclaré mécontent de déposer un budget déficitaire mais confiant que son plan financier général permettrait à l'Alberta de sortir du rouge d'ici 2012. Le grand gagnant de ce budget est le secteur de la santé. Non seulement le gouvernement épongera la dette de 1,3 milliard $ de l'agence de santé albertaine, mais il augmentera aussi son budget de six pour cent par an durant les trois prochaines années. Le secteur de l'éducation n'est pas en reste puisque les conseils scolaires se partageront 250 millions $ de plus, principalement pour faire face à la hausse des inscriptions dans les établissements scolaires. Les programmes destinés aux personnes âgées ou souffrant d'une incapacité recevront aussi un peu plus d'argent afin de conserver les services existants. Des fonds ont également été débloqués pour l'embauche de 100 nouveaux policiers. Mais toutes ces largesses ont un prix. Pour respecter ses promesses, le gouvernement de l'Alberta devra puiser près de 5,8 milliards $ durant le présent exercice financier dans un fonds d'épargne de 15 milliards $ mis sur pied grâce aux surplus des années précédentes. Il prévoit faire de même en 2011 et en 2012, ce qui pourrait bien mettre ses économies à sec. Quinze ministères, dont ceux de l'Agriculture, de la Culture, du Développement durable, de l'Enseignement postsecondaire, de l'Environnement et des Services à l'enfance, devront composer avec des réductions budgétaires de 1,3 milliard $. Quelque 250 employés de la fonction publique albertaine, qui en compte 27 000, pourraient aussi perdre leur emploi. Il s'agirait des premières mises à pied au sein du gouvernement depuis plus d'une décennie.
  22. Publié le 16 décembre 2009 à 20h00 | Mis à jour à 20h00 Sans réforme de la Santé, les États-Unis risquent la «faillite» Agence France-Presse Washington Le président Barack Obama a une nouvelle fois plaidé mercredi pour l'adoption d'une réforme de la couverture maladie, affirmant que l'alternative était une «faillite» à terme du gouvernement fédéral, dans un entretien à une télévision américaine. Mesure phare du début du mandat de M. Obama, la réforme de la couverture maladie peine à passer au Sénat, où les élus sont divisés sur le contenu du texte, y compris parmi les alliés démocrates du président. «Si nous ne la votons pas, voici ce qui est garanti: vos primes vont augmenter, vos employeurs vont faire peser davantage de coûts sur vous», a expliqué M. Obama au micro de la chaîne ABC, qui doit diffuser l'entretien en intégralité mercredi soir et en a publié des extraits sur son site internet. Le président a aussi affirmé que les coûts des programmes fédéraux d'assurance maladie suivaient une tendance à la hausse «intenable», et que si rien n'était fait, «le gouvernement fédéral fera faillite». A terme, «personne ne conteste que les coûts de la santé vont utiliser le budget fédéral tout entier», a-t-il insisté. Mardi, M. Obama s'était dit «prudemment optimiste» sur le devenir de la réforme, affirmant que les démocrates étaient sur le point de parvenir à un accord au Sénat. Conformément à la feuille de route rédigée par la Maison Blanche, le projet de loi doit être adopté au Sénat avant la fin de 2009. Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a besoin des voix de 60 sénateurs sur 100 pour faire approuver le projet de loi en évitant une obstruction de la minorité républicaine. Le texte du Sénat vise à fournir une couverture à 31 des 36 millions d'Américains qui en sont dépourvus et à faire baisser les coûts de la santé, tout en améliorant la qualité des soins. Une fois adoptée par le Sénat, la loi devra être fusionnée avec une autre version déjà adoptée par la Chambre des représentants, avant d'être promulguée par M. Obama.
  23. Pourquoi l’État coûte cher 17/11/09 11:59, Pierre Duhamel Si le Québec croule sous les dettes, c’est en partie parce qu’il croule sous les structures. Nous sommes les champions du monde de la structure bureaucratique. Voici une radiographie du monstre que nous ne finissons pas d’alimenter. Le Québec est divisé en 17 régions administratives, 18 agences de santé et des services sociaux, 22 régions touristiques (dont Laval !) et 61 commissions scolaires. Chacune de ses entités a délimité son propre territoire et on peut se retrouver dans la région touristique des Cantons de l’Est, mais dans la région administrative de la Montérégie. Vous voulez vacciner la population de Montréal, Longueuil, Laval et Repentigny, toutes des villes limitrophes de la métropole, et vous avez quatre agences de santé à pied d’œuvre, définissant leurs propres priorités et émettant leurs directives potentiellement contradictoires dans le même marché de consommateurs. Montréal est prisonnière d’une structure abracadabrante. Déjà ce n’est pas simple avec les 19 arrondissements et les 103 élus, sans doute un record mondial pour une ville de cette taille. Il faut évidemment ajouter l’agglomération de Montréal qui regroupe Montréal et les 15 villes de banlieue de l’île. C’est sans compter sur la Communauté métropolitaine de Montréal qui compte, tenez-vous bien, 82 municipalités, 14 municipalités régionales de comté, deux agglomérations et cinq régions administratives. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a un organisme au gouvernement qui s’appelle la Table métropolitaine de Montréal. J’ai recensé 189 commissions, sociétés, régies et autres organismes relevant du gouvernement du Québec. On trouve un Bureau de la Capitale nationale et une Commission de la capitale nationale. On pourrait philosopher longtemps sur la pertinence d’une Société des bingos du Québec. D’autres organismes ont des noms évocateurs. Que pensez-vous de la Commission des appellations réservées et des termes valorisants ? Pourquoi un Office Québec-Wallonie-Bruxelles pour la jeunesse, un Office Québec-Amérique pour la jeunesse, un Office franco-québécois pour la jeunesse, quand il existe une Office Québec-Monde pour la jeunesse et un Secrétariat à la jeunesse ? Le ministère de la Santé et des services sociaux est en soi un bel exemple de complexité administrative avec ses 10 organismes, ses 18 agences régionales et ses 88 directions administratives. Ce sont ces gens-là qui devraient simplifier le fonctionnement des hôpitaux ? Mais mon organisme préféré est l’extraordinaire Secrétariat du comité ministériel de la prospérité économique et du développement durable en matière d’allégement réglementaire et administratif. 18 mots… pour alléger !
  24. Publié le 03 octobre 2009 à 15h06 | Mis à jour le 03 octobre 2009 à 15h07 La nation inconsciente André Pratte La Presse L'hypothèse d'une hausse des tarifs de certains services publics, lancée par le gouvernement Charest, suscite un vif débat. La population, elle, est furieuse. Un sondage Léger Marketing réalisé pour le Journal de Montréal est particulièrement révélateur. Une très forte majorité de Québécois s'oppose à toute hausse des principaux tarifs gouvernementaux. Les répondants tiennent néanmoins à ce que l'État assume la croissance rapide des coûts du système de santé et se disent très inquiets de voir le gouvernement du Québec en situation déficitaire. Ces réponses sont typiques du pays des merveilles dans lequel vivent les Québécois depuis des années. Dans ce monde fantastique, il est possible d'obtenir du gouvernement les services sociaux les plus coûteux d'Amérique du Nord tout en refusant obstinément de payer les coûts de ces services. À l'Assemblée nationale cette semaine, les protestations de Pauline Marois sur les éventuelles hausses de tarifs ont été suivies par les appels indignés du député péquiste Bernard Drainville pour que Québec améliore la qualité des installations du CHUM... Avec quel argent, M. Drainville, si votre chef refuse toute augmentation d'impôts, de taxes et de tarifs? Si les Québécois peuvent vivre dans un monde aussi paradoxal, c'est qu'ils s'accrochent à quelques mythes. Par exemple, le mythe selon lequel si on augmentait quelques tarifs ciblés ici et là, cela suffirait à payer les dépenses supplémentaires exigées par la santé, l'éducation, l'assurance médicament, les garderies, etc. Or, les sommes nécessaires atteignent au moins 2 ou 3 milliards de dollars par an. Une augmentation de 1¢ par kWh de l'électricité dite «patrimoniale» produirait 1,4 milliard de revenus supplémentaires. Pour arriver au même montant, il faudrait multiplier par 50 le prix des permis de chasse (2750$ par saison plutôt que 55$ pour chasser l'orignal...). Ou encore porter à 28$ (au lieu de 7$) le tarif quotidien des garderies. Une augmentation de 1¢ le kWh de l'électricité patrimoniale hausserait de 194$ la facture annuelle du consommateur moyen, tandis que la hausse à 28$ du tarif des CPE augmenterait de 105$ PAR SEMAINE la facture des parents concernés. Un autre mythe veut qu'il suffise de «faire le ménage» au gouvernement. Le gouvernement du Québec n'est sans doute pas la machine la plus efficace qui soit. Cependant, il ne faut pas non plus se faire d'illusions. Petit dégraissage par ci, petit nettoyage par là, on arrive vite au point où les compressions touchent le coeur des services dont les citoyens ne veulent absolument pas se priver. Il y a aussi le mythe du butin. Le butin, c'est l'argent que «nous doit» le gouvernement fédéral, les milliards qui «dorment à Ottawa» (dixit Mme Marois). Comme les gouvernements des autres provinces, celui du Québec a toutes sortes de désaccords de nature fiscale avec Ottawa. Certaines de ses revendications sont clairement fondées - par exemple, la compensation de 2,6 milliards pour l'harmonisation des taxes de vente - d'autres sont beaucoup plus douteuses, notamment celles relatives à la péréquation. Surtout, dans beaucoup de cas, il s'agit de montants ponctuels. Même si le fédéral se rendait aux demandes de Québec, le manque à gagner structurel ne serait pas réglé. Par ailleurs, contrairement à ce que soutiennent les souverainistes, ce n'est pas «notre argent» qu'Ottawa refuse de nous verser, mais celui des autres contribuables canadiens. Car, malgré ce que croient encore une majorité de Québécois, le gouvernement du Canada dépense plus au Québec que ce que nous lui envoyons en impôts et taxes, 4,7 milliards de plus par an pour être exact. Enfin, on ne peut plus parler d'un déséquilibre fiscal lorsque le gouvernement fédéral est en déficit de 50 milliards... Les Québécois sont fiers de former une nation. Or, une nation forte doit faire preuve de responsabilité et de lucidité au lieu de blâmer les autres et rêver à des solutions magiques. C'est cette maturité qui fait défaut aux Québécois quand il s'agit du financement des services publics. On peut certes débattre des meilleurs moyens d'augmenter les revenus de l'État. Toutefois, une chose est sûre, si l'on veut bénéficier à la fois d'un régime de santé public, d'un système d'éducation de qualité, de garderies subventionnées, d'une assurance médicaments et de congés parentaux généreux comme nulle part ailleurs sur le continent, il va falloir accepter de payer davantage.
  25. HILTON EMBASSY SUITES Montréal (Aéroport Dorval), Qc COÛT : 26 000 000 $ ACHÈVEMENT : projet en cours PROGRAMME 240 chambres Centre Santé Piscine Centre de congrès J'ai aucune idée sur ce projet.... ça l'air neuf?! http://leclerc-architectes.com/projets_realises/autres/hilton_embassy_suites/
×
×
  • Créer...