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  1. Chronique d'un entrepreneur Nicolas Duvernois http://www.lesaffaires.com/blogues/nicolas-duvernois/pourquoi-je-suis-contre-le-salaire-minimum-a-15/590729 Depuis quelques mois, plusieurs acteurs du monde des affaires et du milieu de la politique se sont exprimés en faveur du salaire minimum à 15 dollars. Est-il vraiment réaliste de croire que cette proposition améliorera la situation de centaines de milliers de travailleurs québécois? On ne peut être contre la vertu et s’opposer à l’idée que des gens moins nantis puissent hausser leur niveau de vie. Il est inadmissible qu’une personne se retrouve sous le seuil de la pauvreté en travaillant 40 heures par semaine. Collectivement, nous ne pouvons pas accepter cette situation et devons trouver des solutions au problème. Augmenter le salaire minimum est la solution miracle qui vient spontanément à l’esprit. Je n’y crois pas. Voici pourquoi. Hausser le salaire minimum est l’équivalent de mettre un pansement sur une plaie nécessitant des points de suture. Ça soulage le mal temporairement, mais ça ne règle pas le problème. Le problème n’est pas tant le salaire minimum que le manque de formation qui permettrait a plus d’un million de travailleurs d’accéder à un salaire supérieur. Confucius avait raison. Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. Dans la majorité des cas, le salaire dépend de nos dernières études. Tant que nous accepterons que les jeunes puissent arrêter l’école au secondaire cinq (et même avant), la situation va perdurer. Pourquoi ne pas rendre obligatoire ne serait-ce qu’une formation professionnelle pour que nos jeunes qui sortent de l’école aient la garantie qu'ils pourront obtenir plus que le salaire minimum? Le calcul est simple. Une meilleure formation mène à un meilleur salaire. Plutôt qu’offrir plus d’argent, pourquoi ne pas proposer quelques avantages aux travailleurs les moins bien rémunérés? Comme des coupons repas pour le midi (comme en France), des cartes de transport en commun à prix réduit, des assurances… Des avantages financiers qui, sans augmenter le salaire minimum, permettront au travailleur d’en avoir plus en poche à la fin du mois. À mon avis, offrir un salaire minimum «confortable» comporte des risques à long terme. On ne veut pas d’une société où le travailleur est satisfait de faire le minimum, on veut une société où le travailleur veut faire mieux. Il ne faut pas faire l’autruche. Ce n’est pas le gouvernement qui paiera pour cette hausse, ses employés gagnant tous plus de 15 dollars l’heure. Et ce ne sont pas les multinationales qui verront la différence dans leurs états financiers. Ce seront les dizaines de milliers d’entrepreneurs à la tête de petites et moyennes entreprises qui paieront la note. L’immense majorité des entreprises au Québec sont de toutes petites entreprises. 99.8% des entreprises de la province sont des PME. Sur les 250 000 qu’on dénombre au Québec, plus de 72% comptent moins de 10 employés. La hausse du salaire minimum aura un effet catastrophique sur ces organisations, puis sur leurs employés eux-mêmes. On ne se cachera pas, pour respecter leur budget, les entrepreneurs auront comme premier réflexe de couper dans les heures de leur personnel. Un salaire minimum qui passe de 10,75$ à 15$ représente une augmentation de 40%. Rare sont les PME qui verront leurs revenus, même sur une période de 5 ans, augmenter autant. Il n’y a pas de solution miracle. Améliorer les conditions de travail de centaines de milliers de travailleurs ne se fera pas en criant «ciseaux». Afin de régler le problème une fois pour toutes, prenons le temps de trouver les meilleures solutions à long terme en impliquant les travailleurs et les employeurs.
  2. A Londres, prendre le métro est devenu un luxe Selon une enquête, les bas revenus ne peuvent plus se payer tickets ni abonnements. Ils s’entassent donc dans les bus, moins chers mais moins pratiques. 15.12.2011 | Rowenna Davis  La prochaine fois que vous prendrez le métro à Londres, regardez autour de vous. Si vous trouvez qu’il y a de plus en plus de cadres supérieurs blancs, vous ne vous trompez pas. Selon les derniers chiffres de Transport for London [TfL : régie des transports en commun de Londres], descendre les escalators du métro revient à gravir une marche dans l’échelle sociale. D’après cette étude, la fracture sociale s’agrandit dans notre ville. Tandis que les plus riches se rendent rapidement à leur travail en métro, les plus pauvres et les membres des minorités ethniques sont contraints de prendre le bus. Et la situation empire : en 2003, les Londoniens à bas revenus représentaient 28 % des usagers du métro. En 2009, ce chiffre est descendu à 22 % – contre 37 % des usagers du bus. 4,6 euros le ticket Il est difficile de ne pas faire le lien avec le prix des billets (un aller simple en métro en zone 1 coûte désormais 4 livres [4,60 euros]). Fin novembre, j’ai rencontré des agents de nettoyage et des serveurs de restaurant qui n’ont plus les moyens de prendre le métro dans leur ville. Ils s’entassent donc dans les bus, d’utilisation beaucoup plus problématique. Prenons Elena, par exemple. Cette femme de ménage colombienne travaille pour 6,08 livres [7,09 euros] l’heure. Elle cumule deux emplois à temps partiel. Comme elle n’a pas accès au métro ni au train, elle doit quitter sa maison du nord de Londres à 5 heures du matin. Avec une foule d’autres travailleurs au salaire minimum, elle prend une longue série de bus avant même le lever du jour. Comme elle doit se rendre d’un emploi à l’autre, elle passe près de cinq heures par jour dans les transports pour six heures de travail. Elena paie sa carte mensuelle de bus 68,40 livres [80 euros]. Si elle devait prendre une carte bus-métro, cela lui coûterait 106 livres [123 euros], soit environ le cinquième de son salaire mensuel net. Le maire de Londres, Boris Johnson, ne semble pas voir où est le problème. Depuis son élection [en 2008], le prix d’une carte bus-métro hebdomadaire 4 zones a augmenté de 23 %. Enquête suspendue Le fait d’être obligé de prendre le bus cause également de gros problèmes aux familles. Alberto, lui aussi agent de nettoyage, nous raconte que sa fille et sa femme doivent partir de la maison à 5 heures du matin. Sa fille attend que l’école ouvre en lisant sur le lieu de travail de sa mère et y arrive toujours fatiguée. Pendant ce temps, Alberto effectue son angoissant trajet dans Londres. S’il rate l’un de ses bus ou s’endort, il risque d’être licencié. “Le prix des transports s’envole, mais le salaire n’augmente jamais, constate-t-il. Il faut se battre pour avoir une augmentation. La situation empire toujours davantage.” Les conséquences sont également économiques. Si les transports sont le poumon de l’économie londonienne, on sait aussi que certains travailleurs comme Elena refusent des emplois parce que le trajet leur coûterait trop cher. Ce métro sélectif était déjà visible à l’époque où Ken Livingstone était maire [2000-2008], mais ce n’est que maintenant que celui-ci réfléchit à des mesures pour endiguer la tendance. S’il est à nouveau élu en 2012, il promet d’abaisser les tarifs de 5 % et de les geler jusqu’en 2013. Quant à l’actuel maire de Londres, Boris Johnson, on ignore les conséquences que sa réélection pourrait avoir. Sous son mandat, TfL a suspendu l’enquête sur les usagers du métro jusqu’à nouvel ordre : une mesure qui permet de faire des économies… et d’étouffer les mauvaises nouvelles. http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/15/a-londres-prendre-le-metro-est-devenu-un-luxe
  3. Le 1er avril, la Thaïlande va octroyer une hausse spectaculaire du salaire minimum aux travailleurs des sept provinces les plus riches du pays, dont Bangkok. Conformément à une promesse faite durant la dernière campagne électorale, le gouvernement a décrété que le salaire journalier de base grimpera de 40% pour atteindre 300 bahts, soit environ 10$ CAN. Loin d'être un cas isolé, cette décision des Thaïlandais s'inscrit dans un mouvement qui se généralise en Asie. Des planchers salariaux ont été instaurés ou le seront bientôt en Indonésie, en Malaisie et aux Philippines. D'ailleurs, les autorités de ces pays poussent ouvertement les entreprises à augmenter la rémunération globale et, du coup, le pouvoir d'achat des ouvriers. Évidemment, les employeurs visés ont sorti leur vieux boulier pour calculer l'impact sur leurs coûts de production. Et plusieurs s'arrachent les cheveux. À Kuala Lumpur, la Fédération des employeurs malaisiens soutenait, il y a quelques jours, que 200 000 PME du pays pourraient ne pas survivre à la mise en place, au printemps prochain, d'un salaire minimum mensuel variant, selon les régions, de 800 ringgits (270$CAN) à 1000 ringgits (320$CAN). N'en déplaise aux patrons, cette vague est aussi irréversible qu'un tsunami. Même la très libérale Hong Kong va implanter, à partir du mois de mai, un plancher pour les salaires. «Désormais, dans la région [asiatique], seule Singapour n'en dispose pas», note John Ritchotte, un expert de l'Organisation internationale du travail (ILO). Or, pour cet économiste qui commentait la situation récemment sur le web, cette poussée des salaires touchera l'ensemble de la population de la région. La Chine mène le bal D'où vient cette soudaine générosité envers la main- d'oeuvre asiatique, pourtant réputée malléable? De la Chine principalement, où le mouvement à la hausse des salaires est déjà bien amorcé et inspire les travailleurs du continent. Alors que le salaire moyen annuel dans l'empire du Milieu équivalait à 1050$ US, au début des années 2000, il se situait à 5500$US en 2010, selon la banque française Crédit Agricole. D'autres sources laissent croire qu'il frôlerait maintenant les 6200$US. Et ça grimpe toujours. Selon les experts, deux grands facteurs gonflent les salaires chinois. D'une part, l'offre et la demande: les employeurs chinois ont de plus en plus de problèmes à recruter du personnel, selon des rapports financiers, si bien que les travailleurs disponibles veulent plus d'argent. D'autre part, les pressions ouvrières se multiplient alors que les jeunes travailleurs, non rompus à l'idéologie maoïste de leurs parents, refusent les conditions de travail inadéquates. Les soulèvements des employés de l'équipementier électronique Foxconn et du fabricant de voitures japonaises Honda, notamment, ont été bien documentés en Occident l'an dernier. Or, la colère ne se limite pas à la Chine. Le mois dernier, le Cambodge a été ébranlé par un rassemblement d'ouvriers qui réclamaient de meilleures conditions de travail, manifestation qui a dégénéré et fait plusieurs blessés. Une usine travaillant pour le géant Puma a été touchée par les incidents. L'équipementier sportif allemand a compris le message. Il y a quelques jours, le patron de Puma, Franz Koch, s'est dit prêt à «prendre l'initiative» de discussions pour augmenter les salaires des employés de la compagnie dans toute la région asiatique. Quelque 90% de la production de Puma provient d'Asie. Ses concurrents Adidas et Nike sont tout aussi dépendants de la main-d'oeuvre asiatique. Vite les valises? Pour le moment, rien n'indique que les investisseurs et les entreprises étrangères songent à quitter massivement l'Asie dans ce contexte. Toutefois, certains commencent à revoir leur présence: le fabricant américain de sacs Coach a récemment indiqué qu'il réduira la part de sa production en Chine de 85% à moins de 50%. Des groupes transfèrent aussi des activités à faible valeur ajoutée, comme le textile et le vêtement, au Vietnam ou au Bangladesh où les salaires sont toujours inférieurs. Reste que l'infrastructure industrielle chinoise demeure imposante et peut compenser les hausses salariales par une productivité accrue, affirment des analystes. Mais on comprend mieux pourquoi le premier ministre chinois Wen Jiabao a lancé un vibrant appel, le mois dernier, en faveur d'une révision complète du modèle économique de son pays. Désormais, deux avenues s'imposent: une hausse de la consommation domestique et une montée en gamme de la production. Les travailleurs ont livré un message clair: l'Asie doit changer.
  4. 1000$ de moins par ménage en 2011 Publié le 31 décembre 2010 à 05h00 | Mis à jour le 31 décembre 2010 à 05h00 André Dubuc LA PRESSE Préparez-vous à en sortir davantage de vos poches. Une nouvelle année marque bien souvent le signal de nouvelles hausses de taxes et de tarifs, et 2011 ne fera pas exception. Nous avons calculé qu'il en coûtera 1000$ de plus à une famille de quatre personnes. Survol des mauvaises nouvelles qui nous attendent au lendemain du réveillon de la Saint-Sylvestre. Pour estimer l'impact, nous avons considéré un ménage de quatre personnes. Les deux adultes, des salariés gagnant respectivement 60 000$ et 40 000$, ont deux enfants, dont un fréquente l'université à temps plein. La famille habite Montréal et possède deux automobiles. Les enfants voyagent en transport en commun. À noter que l'alourdissement du fardeau financier est moins important pour les ménages de banlieue ou pour les locataires montréalais à faible revenu, qui n'ont ni automobile ni enfant à l'université. La taxe de vente provinciale grimpe d'un point de 7,5 à 8,5% demain. La hausse sera pratiquement imperceptible lors des achats au quotidien, elle déplaira par contre aux acheteurs de véhicules ou de maisons neuves. Facture pour nos contribuables: 400$ pour des dépenses taxables de 40 000$ par année. C'est en fait un peu plus, parce que la TVQ est calculée sur la somme des achats incluant la TPS. Cette estimation repose sur les données de l'enquête annuelle sur les dépenses des ménages de Statistique Canada. Environ 50% des dépenses sont consacrés aux impôts, à l'alimentation et au logement, où la TVQ ne s'applique pas, ou seulement à quelques composantes de la catégorie. Par exemple, un ménage paie de la TVQ sur l'électricité qu'il consomme, mais pas sur son loyer. Le gouvernement du Québec ne se contente pas d'augmenter la TVQ, il introduit également la taxe santé. Pour la première année, c'est 25$ par adulte, payable à la production de la déclaration de revenus. En 2012, ce sera 100$ par personne majeure. Restons dans la santé. La prime 2010 du régime public d'assurance-médicament a augmenté de 15$ par adulte. Elle est payable à la prochaine déclaration de revenu au printemps. 2011 est aussi la première année de l'indexation automatique d'une foule de tarifs gelés depuis des années - ça va du permis de pêche au certificat de naissance. Le taux d'indexation a été fixé à 1,27%. Comme d'habitude, les salariés sont mis à contribution. Assurance-parentale, assurance-emploi, régime des rentes coûteront plus cher pour tous les salariés gagnant le salaire maximum assurable ou plus. Les cotisations au régime québécois d'assurance parentale passent de 0,506% à 0,537% du salaire assurable. Le salaire maximum assurable avance de 62 500$ à 64 000$. Pour un salarié gagnant 60 000$ par année, la contribution augmente de 18,60$. Autre hausse annoncée, le taux de cotisation de l'assurance-emploi se déplace de 1,36$ à 1,41$ du 100$ assurable. La cotisation maximum, qui s'applique à tous les salariés gagnant plus de 44 200$, avance de 35,70$, à 623,22$. Le gouvernement a gelé les cotisations au régime des rentes du Québec en 2011, en dépit de la situation financière du régime qui appelle à un redressement. Le taux reste à 9,9%, partagé entre l'employeur et l'employé. Le salaire maximum assurable est toutefois augmenté de 47 200$ à 48 300$. La cotisation maximale du salarié passe de 2163,15$ à 2217,60$, une différence de 54,45$. Notre ménage a un enfant à temps plein à l'université. Il lui en coûtera 50$ de plus à la session d'hiver 2011 et 50$ additionnels à l'automne 2011, pour un total de 150$ par rapport au prix payé à l'automne 2010. Comme bien des ménages avec enfants, notre famille ne peut se passer de l'auto. En fait, elle a deux véhicules pour vaquer à ses multiples occupations. Indexée, l'immatriculation augmente de 2,05$ pour un véhicule de promenade, à 263,05$. Le prix du permis de conduire, pour celui qui n'a pas de point d'inaptitude, grimpe de 1,25$, à 87,25$. Rouler coûte cher? L'essence se vendra 1 cent de plus à compter du 1er avril 2011, date à laquelle la taxe provinciale passera de 16,2 à 17,2 cents le litre. Selon le calculateur éco choix du CAA, un véhicule de taille compacte 2010 roulant un total de 20 000 kilomètres par année consomme entre 1600 et 1700 litres d'essence par année. Les automobilistes insulaires devront payer une surtaxe de 45$ sur les droits d'immatriculation par véhicule situé sur l'île de Montréal. Les adeptes du transport en commun sont tout autant mis à contribution. Les tarifs progressent de 3,9% à la Société de transport de Montréal. Les Lavallois et Longueillois s'en tirent avec des augmentations de 1,3% et de 1,9%, respectivement. Les titres métropolitains, ceux qui permettent de voyager avec plus d'une société de transport, augmentent quant à eux de 1,5%. Les gouvernements municipaux se montrent particulièrement gourmands. Les taxes municipales grimpent de 4,3% en moyenne à Montréal. Pour une résidence type, on parle d'une hausse de 125$ par an. À Longueuil et Laval, les hausses moyennes sont de 4,9% et de 1% respectivement. À Longueuil, la différence à payer est évaluée à une centaine de dollars pour la plupart des contribuables résidentiels. À Laval, on parle d'une trentaine de dollars. Tout ne monte pas heureusement. Les tarifs d'Hydro-Québec ne bronchent pas en 2011. Ce n'est certes pas le cas des aliments et boissons. Par exemple, le litre de lait augmente de 0,04$ le 31 janvier a décrété la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Le lait 2% se vendra 1,69$ à Montréal et ses environs.
  5. Montréal, mieux que Toronto pour les arrière-guichets 01.10.2010 - 08:10 - LÉONIE LAFLAMME SAVOIE Montréal veut devenir la terre d'accueil de plusieurs arrière-guichets (« back-offices ») dans le futur et utilise des arguments fiscaux et humains comme armes de séduction massive. Contrairement à la croyance populaire, une entreprise qui s'installe à Montréal ne paiera pas plus d'impôts corporatifs qu'une autre qui choisit de s'établir à Toronto. Selon le Centre financier international de Montréal (CFI Montréal), une entreprise peut économiser jusqu'à 23% en coûts lorsqu'elle choisit Montréal au lieu de Toronto. Cette estimation comprend une économie de base de 10% liée aux coûts d'opération, tels que les loyers ou les salaires, ainsi qu'un 13% provenant de l'utilisation du crédit d'impôt remboursable sur les salaires versés par une société. Les arrière-guichets sont des centres de coûts pour les sociétés financières qui cherchent toujours des façons de réduire les frais associés à leurs opérations, explique John Rooke, vice-président développement des affaires à CFI Montréal. « Les incitatifs fiscaux permettent de réduire les coûts d'une façon telle qu'il en coûte 45% moins cher d'opérer à Montréal qu'à New York, et ce, dans le même fuseau horaire », souligne-t-il. Les incitatifs fiscaux et le faible taux d'imposition des corporations font partie d'une stratégie provinciale qui vise à attirer des entreprises financières à Montréal. CFI Montréal a reçu la mission de promouvoir la ville auprès des grandes institutions financières. Le but est simple : attirer des arrière-guichets à Montréal. « À travers tout le G7, c'est le Canada qui a le taux d'imposition le plus faible pour les corporations, dit John Rooke. Par contre, parmi ces sept pays, c'est le Canada qui impose plus ses particuliers. » Pour pallier cette faiblesse, le gouvernement provincial a mis sur pied un programme d'exemption d'imposition pour les experts étrangers : « Après cinq ans, lorsqu'on a un salaire annuel de 250 000$, le travailleur peut réussir à aller chercher un salaire net total de 936 000$ à Montréal, soit 180 000$ de plus qu'à Toronto », souligne John Rooke. Le CFI tente également de mettre de l'avant des arguments tels que la présence de main d'œuvre qualifiée, notamment en finance et en actuariat, qui coûte moins cher qu'ailleurs dans le monde. En effet, le salaire médian des travailleurs dans les services financiers est inférieur de 5,4% à Montréal par rapport à Toronto. « Montréal a aussi la 10e plus importante association de CFA dans le monde avec plus de 2000 membres, rappelle John Rooke. On y retrouve pas moins de 40 000 comptables et des écoles de premier plan comme les HEC qui se retrouvent au Top 10 des écoles offrant le MBA de Forbes. » De plus, Montréal offre une impressionnante diversité linguistique : « Montréal est la ville la plus trilingue au Canada, 17% de la population parle français, anglais et espagnol, soutient John Rooke. D'ailleurs, plus de 50% des Montréalais parlent français et anglais. » Renverser la vapeur CFI Montréal ne doit pas seulement promouvoir les avantages associés à Montréal, mais également renverser la perception que les entreprises ont de la ville ailleurs dans le monde. En effet, le milieu de la haute finance internationale percevrait Montréal comme une ville en déclin depuis dix ans, selon John Rooke: « Les volumes de transactions, les actifs sous gestion, le nombre de sociétés étrangères ainsi que la quantité d'emplois de pointe décroissent chaque année. » Montréal souffre, comme plusieurs autres grands centres mondiaux, de la concurrence asiatique. La Caisse de dépôt et placements du Québec a longtemps confié des mandats à des gestionnaires étrangers à qui elle demandait ensuite de venir s'installer à Montréal. Ce n'est plus possible, selon John Rooke. « Maintenant tout se passe en Chine et en Asie, indique-t-il. Il y a un plus gros groupe d'actif sous gestion là-bas, ce qui rend les choses plus intéressantes pour un gestionnaire de portefeuille. » Les centres financiers montréalais ont été plus durement affectés par la crise que ceux de Toronto. De plus, puisqu'il y a moins de sociétés financières à Montréal, l'impact de la crise y a été davantage ressenti : « La situation de la finance à Montréal est plus précaire. » Article ici.
  6. http://www.journalderosemont.com/Actualites/2010-08-07/article-1654506/Le-salaire-de-votre-maire-d%26rsquo%3Barrondissement/1
  7. Y a-t-il trop d'immigrants? Publié le 12 décembre 2009 à 05h00 | Mis à jour le 12 décembre 2009 à 05h00 Claude Picher La Presse Le marché du travail n'est plus capable d'offrir des emplois de qualité à tous les immigrants qui arrivent au Canada. Il faut donc se demander si le temps est venu de revoir les plafonds d'immigration à la baisse. La question n'est pas posée par un quelconque groupe de pression xénophobe, mais par Peter Grady, un économiste de grande réputation. M. Grady, ancien haut fonctionnaire au ministère des Finances, a notamment été consultant à la Commission Macdonald et président du Groupe de travail sur l'emploi saisonnier et l'assurance-emploi. Dans un article publié dans la dernière livraison de Fraser Forum, la revue mensuelle de l'Institut Fraser (1), M. Grady rappelle qu'en 2006, plus de 250 000 immigrants se sont installés au Canada. Il propose d'introduire une nouvelle cible beaucoup plus basse, à 100 000 par année. D'emblée, il reconnaît que sa proposition risque de faire des vagues. «Avec le système de sélection actuel, il est impossible d'intégrer harmonieusement 250 000 nouveaux arrivants par année sur le marché du travail, écrit-il, mais bien peu de gens sont prêts à l'admettre, et encore moins à faire quelque chose pour corriger la situation.» Pourtant, la situation des immigrants sur le marché du travail se détériore constamment depuis un quart de siècle, y compris chez ceux qui détiennent un diplôme universitaire. Jusqu'en 1980, la position des immigrants sur le marché du travail épousait un modèle bien connu : un immigrant récent (arrivé depuis moins de cinq ans) pouvait s'attendre à gagner plus ou moins 80 % du salaire d'un travailleur né au Canada. Au bout d'une période variant de 10 à 20 ans, la plupart des immigrants réussissaient à combler cet écart, et souvent à faire mieux. Le scénario ne tient plus. Ainsi, en 1980, un homme immigrant récent, diplômé universitaire, gagnait en moyenne 79 % du salaire d'un travailleur né au Canada. Ce pourcentage est passé à 61 % en 1990, 59 % dix ans plus tard, et seulement 48 % en 2005. Concrètement, cela signifie qu'en dollars ajustés pour tenir compte de l'inflation, le salaire de l'immigrant est passé de 48 500 $ en 1980 à 30 300 $ en 2005. Pendant la même période, le Canadien d'origine a vu son salaire passer de 61 400 $ à 63 200 $. Autrement dit, le travailleur né au Canada a réussi à maintenir son pouvoir d'achat, et même un peu plus, tandis que la condition de l'immigrant, même titulaire d'un diplôme universitaire, s'est fortement détériorée. Le même raisonnement s'applique aux hommes et aux femmes, aux diplômés et aux non diplômés, aux travailleurs qualifiés comme aux autres. Sur tous les fronts, la situation des immigrants empire. Non seulement les revenus des immigrants reculent, mais ils ont plus de difficulté à trouver un emploi. En 2006, le taux de chômage était de 5,2 % chez les hommes nés au Canada et de 9,3 % chez les immigrants récents. Les chiffres équivalents pour les femmes sont 5 % et 14,3 %. Mais pourquoi donc les immigrants n'arrivent-ils pas à de meilleurs résultats? M. Grady rappelle qu'en 1993, Immigration Canada a apporté des changements à son système de pointage. Traditionnellement, un candidat à l'immigration se méritait un certain nombre de points, distribués selon une série de critères (âge, éducation, connaissance d'une des deux langues officielles, expérience de travail, emploi déjà garanti au Canada, etc). Ce système a été modifié pour mettre davantage l'accent sur les qualifications professionnelles et l'éducation. Avec des résultats probants, du moins sur papier. Depuis 1995, la majorité des immigrants adultes qui s'installent au Canada sont des travailleurs qualifiés. Et depuis 2000, les diplômés universitaires sont également majoritaires. Or, il y a une énorme différence entre les chiffres officiels et la vrai vie. Sur le terrain, il est clair que les employeurs n'accordent pas beaucoup d'importance à l'expérience de travail acquise à l'étranger, et encore moins aux diplômes étrangers. Dans ces conditions, la situation des immigrants continuera à se détériorer. Pour M. Grady, la seule façon de corriger le problème est de rehausser les critères de sélection. Selon ce raisonnement, plus on est rigoureux dans le choix des immigrants, plus on restreint forcément le nombre de nouveaux arrivants; en revanche, ceux qui sont admis auront de plus fortes chances de se tailler une belle place sur le marché du travail. Mais ce n'est pas demain la veille que cela arrivera. Réaliste, l'auteur conclut : «Ce ne sera pas facile d'introduire cette réforme. Tous les partis politiques sont soumis à d'énormes pressions pour maintenir l'immigration à des niveaux élevés, sans égard pour les conséquences économiques.» ----- (1) On peut télécharger gratuitement la revue (disponible en anglais seulement) à partir de la page d'accueil de l'Institut : http://www.fraserinstitute.org
  8. L'effronterie du secteur public Publié le 17 octobre 2009 à 05h00 Mis à jour le 17 octobre 2009 à 05h00 Audace, impudence, insolence, sans-gêne. C'est ainsi que le Petit Robert définit le mot «?effronterie?». À mes yeux de contribuable, cela qualifie précisément ce que j'ai ressenti après avoir pris connaissance cette semaine des demandes syndicales des employés du secteur public québécois. Je vous les résume?: le front commun des 475 000 employés du secteur public «?nous?» réclame des augmentations ne totalisant rien de moins que 11,25?% en trois ans, ce qui augmenterait leur masse salariale de 3,2 milliards de dollars. Pourquoi je dis «?nous?» ? Je prends ça «?personnel?» parce que ce sont les contribuables qui font vivre le gouvernement et son vaste secteur public. Quand le président de la FTQ, Michel Arsenault, affirme que «?l'employeur va s'arracher les cheveux et dire qu'il ne peut pas payer.?», j'aimerais lui rappeler que le véritable «?employeur?» du secteur public, c'est l'en des contribuables. Et j'avoue que les hausses salariales réclamées par le front de boeuf, pardon, par le Front commun du secteur public, m'interpellent directement. En tant qu'employeur indirect (par l'entremise des élus du gouvernement, tous partis confondus), oui elles m'arrachent les cheveux vos demandes et non, on n'a pas les moyens de vous les payer. Avant que les bonzes du Front commun, les Claudette Carbonneau de la CSN, Michel Arsenault de la FTQ et Gilles Dussault du SISP (Secrétariat intersyndical des services publics (SISP) ne demandent à leurs troupes de m'inonder de leurs malheurs... financiers, j'aimerais juste leur rappeler quelques faits budgétaires. 1 > Nous, propriétaires du gouvernement du Québec, allons boucler la présente année financière avec un déficit qui s'enligne vers les cinq milliards de dollars. Et les déficits annuels vont se poursuivre pendant plusieurs autres années. Qui dit déficit, dit alourdissement de la dette. Ayons ici une petite pensée pour les générations futures qui devront éponger ces dettes... 2 > Vous, nos employés du secteur public, comptez à vous seuls pour près de 55?% de l'ensemble des dépenses actuelles de tous les programmes du gouvernement provincial. Les dépenses liées à votre rémunération s'élèvent actuellement à 32,8 milliards de dollars. Méchante facture... 3 > Pour éviter de réduire le salaire et les alléchants avantages sociaux dont vous bénéficiez (à comparer à la majorité des travailleurs du secteur privé), le gouvernement va devoir puiser davantage dans nos poches, en augmenter bientôt la taxe de vente (TVQ) et également le coût des divers services publics. 4 > Pendant ce temps, le taux de chômage au Québec frise les 8,8?%, après avoir perdu depuis le début de l'année 57 600 emplois. À Montréal, la situation est encore pire?: on parle de 9,5?%. 5 > En raison de la crise financière mondiale qui a (également, eh oui?!) frappé le Québec, non seulement des entreprises ont fermé leurs portes et mis à pied des dizaines de milliers de travailleurs, mais en plus, un très grand nombre de travailleurs (syndiqués et non syndiqués) ont été contraints d'accepter des baisses de salaire et des révisions à la baisse de leurs avantages sociaux. 6 > Conséquence directe de ces pertes d'emploi et réductions de salaire?: le gouvernement québécois se retrouve forcément avec une diminution des revenus d'impôt et de taxes de tout acabit. 7 > Ajoutons à cela la forte baisse des revenus que le gouvernement tire des impôts des sociétés. Ce n'est pas une surprise pour personne de constater que les bénéfices imposables des entreprises ont dramatiquement chuté dans la foulée de la récession. Revenons aux choses importantes?! C'est sur le thème «?Ensemble pour les services publics?» que les bonzes du Front commun SISP-CSN-FTQ font présentement une grande tournée du Québec dans le but, disent-ils, d'échanger avec leurs membres et la population sur les enjeux de la négociation pour le renouvellement des conventions collectives qui arrivent à échéance le 31 mars 2010. Et parole de Claudette Carbonneau?: «?Ce Front commun est unique dans l'histoire du Québec. Nous négocions d'une même voix pour 475 000 travailleuses et travailleurs...Cette négociation est importante, non seulement pour nos membres, mais pour toute la population. Il ne s'agit pas seulement d'améliorer les conditions de travail des salariés de l'État, il s'agit également de maintenir et d'améliorer les services publics.?» Message à nos 475 000 salariés de l'État québécois et également à tous les cadres non syndiqués?: l'amélioration de vos conditions de travail passe par la détérioration des finances personnelles de la population. Désolé, mais on n'a pas les moyens de s'appauvrir collectivement pour améliorer votre sort?! Pour la majorité des travailleurs du secteur privé, des salaire et des conditions de travail gelés sont actuellement considérés comme une sacrée bonne nouvelle.
  9. Le Québec a de moins en moins de pauvres Publié le 29 août 2009 à 05h30 | Mis à jour à 09h37 Hélène Baril La Presse La lutte à la pauvreté est un vieux combat dont les résultats sont souvent décourageants. Mais au cours de la dernière décennie, le nombre de personnes considérées comme pauvres a diminué de façon spectaculaire au Québec. De 1997 à 2008, la baisse atteint 40%. Le Québec compte moins de pauvres, moins de chômeurs et moins d'assistés sociaux, principalement en raison de la longue période de prospérité économique qu'il a connue depuis près de 15 ans. À l'exception de trois légers ralentissements, la croissance économique a été au rendez-vous chaque année entre 1992 et 2008. Les emplois aussi, ce qui ne va pas nécessairement de pair. Il y a des périodes de croissance qui s'accompagnent de très peu de création d'emplois. Mais en 2008, il y avait 20 % plus d'emplois au Québec que dix ans auparavant. La croissance économique a-t-elle fini par vaincre la pauvreté ? Les disciples d'Adam Smith et de la «main invisible» du marché le croient fermement. Selon la théorie développée par l'économiste anglais au 18e siècle, tout individu qui travaille à son enrichissement personnel finit par enrichir la collectivité. L'intervention de l'État n'est donc pas nécessaire puisque les forces du marché (la main invisible) se chargent de redistribuer la richesse. «Le marché a fait sa job», convient Pierre Fortin, économiste et professeur qui s'intéresse depuis longtemps aux moyens de vaincre la pauvreté. Le marché a fait sa part du chemin, selon lui, mais pas tout le chemin. «Lorsque l'économie croît, les Québécois partagent volontiers», constate-t-il. Ainsi, au cours des dernières années, la couverture sociale s'est épaissie et protège mieux les moins nantis. L'assurance-médicament, les garderies d'abord à 5$ par jour, puis à 7$, les congés parentaux, sont des exemples de mesures sociales qui ont contribué à réduire la pauvreté. L'impact de ces mesures a été particulièrement remarquable chez les femmes monoparentales, plus touchées par la pauvreté, qui ont pu intégrer le marché du travail. «Le taux d'emploi chez les femmes a beaucoup augmenté, et on a en sorti un paquet de la pauvreté», souligne Jean-Michel Cousineau, professeur à l'École des relations industrielles de l'Université de Montréal et spécialiste de la mesure de la pauvreté. Comme Pierre Fortin et Jean-Michel Cousineau, Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins, croit que la croissance économique n'est pas la seule cause de la diminution de la pauvreté. «Le marché ne peut pas tout faire. Les congés parentaux, les garderies à 7$, pour des gens qui travaillent au salaire minimum, ça peut faire la différence et les faire passer au-dessus du seuil de faible revenu», dit-elle. L'augmentation du salaire minimum a aussi contribué à réduire la pauvreté. De 7$ l'heure en 2001, le salaire minimum a augmenté à 8 $ l'heure en 2007, et à 9$ l'heure en 2009. En même temps, le nombre d'employés qui doivent se contenter du salaire minimum a décru de 7% à 5,4% du nombre total de travailleurs. Selon Pierre Fortin, le pouvoir d'achat du salaire minimum québécois est maintenant un des plus élevés en Amérique du Nord. L'économiste de Desjardins est d'accord. «Le salaire minimum n'est pas une panacée à la pauvreté, mais dans certaines circonstances, elle peut, en conjonction avec des mesures d'appui comme les crédits d'impôt sur la TPS et la TVQ, le remboursement d'impôts fonciers et la prime au travail, faire la différence entre la dépendance et l'autonomie», affirme Joëlle Noreau. On a longtemps cru qu'il suffisait de créer de la richesse pour éliminer la pauvreté, rappelle Jean-Michel Cousineau. «Le temps où on croyait qu'il suffisait que la marée monte pour que tous les bateaux flottent est bel et bien révolu», dit-il. La croissance économique est un ingrédient indispensable de la recette anti-pauvreté, mais dans quelle mesure ? Jean-Michel Cousineau s'est penché sur cette question. Il a estimé que la croissance économique est responsable d'un peu moins de 60% de la diminution de la pauvreté et que l'autre partie, soit un peu plus de 40%, s'explique par les investissements sociaux. Le couple État-marché est peut-être bancal, mais il est devenu indissociable dans la lutte pour contrer la pauvreté. On devrait en avoir une autre preuve dans les statistiques à venir, qui refléteront la détérioration des conditions économiques. Le niveau de pauvreté des familles québécoises, qui avait atteint l'an dernier un bas historique, se mettront à remonter, prévoit Pierre Fortin. L'effet de la conjoncture se fera sentir et le nombre de pauvres devrait augmenter, croit lui aussi Jean-Michel Cousineau. Mais le spécialiste estime que la lutte à la pauvreté a donné des résultats permanents. «Il y a des gains réels qui devraient rester», avance-t-il.
  10. Le «BS», un piège? Ariane Krol La presse Je viens de terminer la lecture du rapport sur les prestataires de l’aide sociale, révélé récemment par notre collègue Denis Lessard. Et franchement, je suis perplexe. Ramener les prestataires sur le marché du travail a l’air d’une entreprise tellement complexe qu’on s’interroge sur le taux de succès auquel nous sommes, collectivement, en droit de nous attendre. Le document résume les échanges recueillis auprès de huit groupes de discussion dans trois régions (Montréal, Québec, Trois-Rivières), soit 67 personnes en tout. Il est réjouissant de voir que la majorité des prestataires croient en la possibilité de revenir sur le marché du travail à court ou moyen terme. Les obstacles qu’ils évoquent, par contre, sont proprement décourageants. La grande majorité des répondants refuseraient un emploi au salaire minimum parce que, estiment-ils, ils perdraient au change – en encourant des dépenses supplémentaires et en perdant certains avantages offerts par l’aide sociale. Personne ne peut nier la difficulté de joindre les deux bouts avec un emploi au salaire minimum. Mais qu’est-ce qu’on dit à tous ceux qui le font quand même? Qu’ils sont des imbéciles qui ne savent pas compter, et qu’ils devraient s’inscrire à l’aide sociale? Plusieurs répondants ont formulé des remarques très pertinentes sur les programmes qui ne débouchent pas sur des emplois, et sur leurs besoins de soutien et d’accompagnement . Il est évident qu’une partie des prestataires ne pourra jamais réintégrer le marché du travail, en particulier pour des raisons de santé. Mais les autres? Avons-nous créé un système plus nuisible qu’autre chose, qui pousse les individus dans un univers parallèle tellement déconnecté de la société qu’il leur faut ensuite faire des efforts extraordinaire pour en sortir? ________________________________________________________________________________________________ Publié le 25 avril 2009 à 04h35 | Mis à jour le 25 avril 2009 à 14h16 Un rapport embarrassant pour Emploi-Québec Denis Lessard La Presse (Québec) La plupart des bénéficiaires de l'aide sociale refuseraient un emploi au salaire minimum à cause des avantages qu'ils perdraient, constate une vaste enquête menée par Emploi-Québec. Le rapport de Léger Marketing, produit en février 2008, propose le résumé des observations faites deux mois auparavant dans des groupes types d'assistés sociaux qui ont des problèmes à réintégrer la population active. Les échanges avec près de 70 bénéficiaires, qui perçoivent de l'aide directe depuis plus de deux ans, ont eu lieu à Montréal, à Québec et en Mauricie. Obtenu par La Presse en vertu de la Loi sur l'accès à l'information gouvernementale, le rapport observe que «la grande majorité des répondants refuseraient une telle offre », un emploi au salaire minimum, qui sera augmenté à 9 $ l'heure à compter du 1er mai. «Pour eux le calcul est simple: la perte des avantages financiers offerts par l'aide sociale combinée à un revenu presque équivalent aux prestations supplémentaires (transport, garderie, etc.) ne permet pas d'envisager une emploi à ces conditions. » Dans l'ensemble, le rapport est embarrassant pour le Ministère qui a tenté, dans un premier temps, d'en interdire l'accès public. Appelé à commenter, le ministre Sam Hamad a relevé que depuis cette enquête, le salaire minimum avait été haussé à deux reprises, pour un total de 1$ l'heure. De plus, le Pacte pour l'emploi accorde maintenant 2400$ de plus sur un an aux prestataires qui participent aux mesures pour améliorer leur employabilité. Ceux qui réintègrent le marché du travail après trois ans d'inactivité reçoivent aussi 2400$ de plus que leur salaire la première année. Pour M. Hamad, ces mesures ont contribué au fait que le nombre des prestataires a reculé de 64 000 depuis cinq ans - on compte actuellement 350 000 bénéficiaires. Mais selon le rapport de Léger Marketing, les prestataires d'aide sociale craignent qu'une mise à pied éventuelle ne les place dans une situation pire que l'aide sociale, qu'elle «ne les fasse retourner en arrière ». Seuls «quelques répondants»dans tous les groupes interviewés affirment que «si l'emploi correspondait à leurs compétence et à leurs champs d'intérêt, ils accepteraient volontiers un emploi au salaire minimum ». De la même manière, «certains seraient prêts à travailler au salaire minimum si on leur laissait entrevoir des possibilités d'avancement ». Des bénéficiaires de l'aide sociale qui ont des «limitations physiques»qui les empêchent de retourner occuper le même genre d'emploi qu'ils ont perdu «n'envisagent pas vraiment un retour dans d'autres types d'emploi, un peu comme si le marché du travail leur était maintenant complètement fermé ». «Plusieurs répondants»expriment que «sans un salaire décent, des conditions de travail respectables (horaire de travail convenable et sécurité au travail) et un travail intéressant, il leur est difficile d'imaginer un retour à l'emploi ». Fait étonnant, souligne Léger Marketing, alors que des parents d'enfants en bas âge ne voient pas de contrainte à leur retour au travail, certains prestataires soulèvent que le fait de devoir s'occuper d'un adolescent ou de leurs parents les empêcherait de travailler. «Dans la majorité des cas», une compensation financière versée par Emploi-Québec «comme une prime quelques fois par année»contribuerait à convaincre les prestataires de retourner au travail, au salaire minimum. Les gens évaluent plutôt négativement leurs chances de revenir au travail, en particulier dans la région de Trois-Rivières où la situation est pire qu'il y a deux ans, selon les membres du groupe type. Les programmes de réinsertion d'Emploi-Québec sont souvent critiqués. Pour les bénéficiaires, ces mesures «ne permettent pas de retourner sur le marché du travail et d'y rester». «Plusieurs répondants avaient la conviction que les employeurs engageaient des participants aux mesures uniquement pour la durée de leur stage.»Les prestataires soulignent que la rémunération ne permet pas de se déplacer, de se nourrir et d'avoir une tenue vestimentaire adéquate pour occuper l'emploi. Une fois le stage terminé, les prestataires s'estiment laissés à eux-mêmes. Les assistés sociaux «de façon générale n'ont pas refusé de participer à une mesure». Certains relèvent qu'on ne leur a rien proposé, d'autres expriment que les stage suggérés «leur paraissaient inappropriés». «Les commentaires que certains ont émis à l'égard des programmes sont très négatifs », les mesures sont considérées «inefficaces pour la réinsertion au marché du travail». Beaucoup de prestataires «échangent généralement plus avec les agents (d'aide sociale) que par téléphone». «Ils ont l'impression d'être traités comme des numéros de dossier et les agents semblent décourager fortement ce type de clientèle souvent très démunie.»D'autres prestataires ont une opinion plus positive des agents d'aide sociale et plusieurs considèrent que ces fonctionnaires «sont débordés de travail». Avec la participation de William Leclerc
  11. Les syndiqués de GM au pays acceptent par une vaste majorité un plan de restructuration qui comprend un gel de salaire jusqu'en 2012, dans l'espoir de donner un coup de pouce à une industrie en difficulté. Pour en lire plus...
  12. L'administration Obama doit annoncer des mesures pour limiter le salaire et les rémunérations additionnelles versés aux dirigeants d'entreprises bénéficiant d'une aide gouvernementale. Pour en lire plus...
  13. Le ministre du Travail David Whissell confirme que le Conseil des ministres a donné le feu vert, plus tôt cette semaine, à une nouvelle hausse du salaire minimum, qui fera passer celui-ci à 9$ de l'heure en mai prochain. Pour en lire plus...
  14. Plutôt que d'offrir des indemnités de départ trop généreuses, Pauline Marois estime qu'on devrait hausser le salaire des PDG de sociétés d'État. Pour en lire plus...
  15. Jean prendrait bien 10 jours de vacances de plus au lieu d'une augmentation de salaire. Marie, elle, préfère bénéficier d'un service de conciliation travail-famille. Pour en lire plus...
  16. Le revenu disponible moyen des femmes était alors de 22 840$, comparativement à 30 244$ pour les hommes, selon l'Institut de la statistique du Québec. Pour en lire plus...
  17. Le groupe américain de médias a annoncé qu'il allait supprimer environ 7% de ses effectifs et que ses dirigeants n'auraient aucune augmentation de salaire en 2009. Pour en lire plus...
  18. Selon un sondage de Hewitt & Associés dévoilé jeudi, de nombreux employeurs canadiens doivent revoir à la baisse leur budget d’augmentations salariales établi il y a quelques mois à peine. Pour en lire plus...
  19. Le géant du commerce de détail a justifié sa décision en affirmant qu'il ne pouvait accepter les augmentations de salaire de ses cinq employés du garage. Pour en lire plus...
  20. L’argent n’a pas la même odeur pour tous 8 septembre 2008 - 08h49 LaPresseAffaires.com Olivier Bourque L’argent n’a finalement pas la même odeur pour les Canadiens, les Américains et les Québécois. C’est ce qu’indique un sondage ADP sur le jour de paie qui met notamment en lumière le fait que les Canadiens et les Québécois ont des ambitions plus modestes en matière de richesse comparativement aux Américains. Pour se sentir riches, nos voisins du Sud estiment devoir toucher un salaire moyen de 440 000 $ par année. Au Canada, les attentes sont un peu moins élevées. Les citoyens du pays considèrent qu’avec un salaire annuel de 296 000$, on peut se considérer comme une personne riche. Click here to find out more! Les Canadiens ont même un rapport plutôt frivole avec l’argent. Selon le sondage, plus du tiers (36%) de ceux-ci ne connaissent pas le montant exact de leur salaire net. «Sur ce point, les Québécois et les Canadiens se ressemblent et ils se distinguent des Américains», explique Jean-Pierre Collard, direction chez ADP Canada. Autre donnée intéressante : moins de la majorité des Québécois ne se sent pas aussi riche que l’étaient leurs parents. Environ 47% de ceux-ci se considèrent aussi à l’aise que l’étaient leurs parents. Au Canada, ce sont 54% des sondés qui se considèrent plus à l’aise financièrement que leurs parents. Finalement, l’argent n’est pas un sujet tabou pour les Canadiens et encore moins pour les Québécois. Plus de la moitié des Canadiens (52 %) seraient prêts à révéler leur salaire. Les Québécois sont plus à l'aise de discuter de leur salaire (57 %).
  21. Les travailleurs canadiens verront une augmentation de salaire moins importante qu’en 2008 en réponse au ralentissement économique et du marché du travail. Pour en lire plus...
  22. Deux employés sur trois de la scierie de Pointe-aux-Outardes ont voté, lundi, contre une entente qui prévoyait notamment une baisse de salaire de 75 ¢ l'heure. Pour en lire plus...
  23. La rémunération du chef de la direction de Saputo , Lino Saputo fils, a bondi de 46,6%, à près de 2,35 millions de dollars au cours de la dernière année. Pour en lire plus...
  24. Les grands patrons encore plus riches 16 juin 2008 - 12h43 Associated Press Rick Wagoner, PDG de GM a vu son salaire augmenter de 64%. Pendant ce temps, des employés du fabricant ont été licenciés notamment en Ontario. Pendant que l'économie américaine s'essoufflait et que les actionnaires voyaient leur argent partir en fumée, le salaire des patrons a atteint de nouveaux sommets en 2007, selon une étude de l'agence de presse américaine Associated Press. En compilant les émoluments des dirigeants de 410 compagnies référencées dans l'indice Standard & Poors 500, l'agence américaine a calculé que le salaire moyen s'est établi à 8,4 M$ US, soit une confortable augmentation de 280 000 $ US par rapport à 2006. Cette hausse de 3,5% a eu lieu alors que les perspectives s'assombrissaient pour les travailleurs et pour les actionnaires, dans un contexte où l'économie subissait les effets de la hausse des coûts énergétiques et alimentaires, de l'augmentation du nombre des licenciements et des déboires du marché de l'habitation. En tête de la liste établie par l'Associated Press, on trouve John Thain - qui a pris les rênes de la firme Merrill Lynch en décembre 2007 - avec un salaire de 83 M$ US. Quant à Rick Wagoner, le grand patron de General Motors (GM), il a empoché 15,7 M$ US, soit une hausse de 64%. Le géant américain de l'automobile a récemment annoncé la fin de la production de l'usine d'Oshawa en 2009. Collectivement, les dix patrons les mieux payés ont gagné plus d'un demi-milliard de dollars en 2007. La moitié des membre de ce club très fermé sont à la tête de sociétés dont les bénéfices ont enregistré un net ralentissement l'an dernier. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080616/LAINFORMER/80616123/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER
  25. Pierre Karl Péladeau a touché 3,3 millions de dollars pour son travail en 2007, année qui s'est pourtant soldée par la déconfiture de la filiale Quebecor World. Pour en lire plus...
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