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  1. Voici tout ce que l'on sait pour le moment : http://www.prevel.ca/prevelalliance/fr/
  2. Initialement, la tour IBM devait avoir 75 étages. Je crois que ça a été réduit en raison de la limite du Mont-Royal, mais je ne suis pas certain. Habsfan en sait plus que moi sur ce premier projet. http://grandquebec.com/upl-files/tour_ibm.jpg
  3. Quelqu'un sait quelle est la nature des travaux au 460 rue McGill? Je passe devant à chaque jour et c'est juste aujourd'hui que j'ai remarqué l'ajout d'un étage supplémentaire.
  4. Je n'ai pas trouvé de fil sur le sujet, mais je me doute qu'il en existe probablement un... Il semble se tramer quelque chose sur le terrain coin Saint-Denis et des Pins. Une compagnie de décontamination (Groupe C. Laganière) fait présentement des travaux majeurs sur le terrain, mais celui-ci appartient toujours à Esso. Quelqu'un sait ce qui s'y passe?
  5. Qu'arrive-t-il de ce projet de rénovation qui proposait une terrasse sur le toit? C'est mort? Il me semble qu'on parlait de cela il y a deux ans. Quelqu'un sait quelque chose?
  6. Un grosse structure est en train d'être assemblée au coin nord-ouest du rond-point Acadie. Quelqu'un sait de quoi il s'agit ? C'est assez gros, ma photo ne le rend pas.
  7. http://blogues.lapresse.ca/lortie/2013/03/06/des-tapas-de-barcelone-a-montreal/
  8. Quelqu'un sait si ce projet sur Saint-Laurent sera un jour finalisé. Est-ce qu'il y a des projets pour faire quelque chose du trou à féraille derrière? En passant, je suis nouveau sur ce forum et je suis enchanté de voir toutes les informations que vous partagez.
  9. L'avion du futur en mettra plein la vue http://fr.canoe.ca/voyages/nouvelles/archives/2011/06/20110614-124123.html Un modèle unique d’avion vient d’être dévoilé à Londres par l’entreprise Airbus, apprenons-nous sur MailOnline. L’appareil en question, dont le haut est transparent, ne conviendra pas aux voyageurs de 2050 qui ont la peur de l’avion. Ceux qui y monteront vivront un vol hors du commun, car sa conception leur permettra d’admirer l’extérieur, de nuit comme de jour. Cet avion futuriste a aussi été pensé en fonction de la détente. Par exemple, les sections aujourd’hui réservées aux classes affaires et économiques seront remplacées par des zones de relaxation. Des jeux holographiques et d’autres divertissements, tous engendrés par la chaleur du corps, seront aussi proposés aux passagers. © Airbus S.A.S. Ceux qui y monteront vivront un vol hors du commun, car sa conception leur permettra d’admirer l’extérieur, de nuit comme de jour. Si la plupart des technologies qui seront employées pour les fonctions de cet avion sont déjà connues, on ne sait toujours pas les secrets technologiques concernant sa fameuse coque supérieure transparente. On sait malgré tout que la structure de la cabine a été inspirée par l’efficacité osseuse de l’oiseau. Cela permettra la force nécessaire pour soutenir ladite cabine, mais aussi pour intégrer une membrane intelligente qui gèrera les différences de température et permettra la transparence. Le but d’une telle conception est d’offrir aux touristes un voyage en avion qui est aussi enrichissant que la destination en elle-même. Le haut de l'«avion du futur» sera transparent.
  10. Dans les deux cas, les travaux sont maintenant suffisamment avancés pour que l'on soit certain qu'ils seront complétés (en 2010 pour le tronçon "est" de l'A-30, en 2011 pour le pont de l'A-25 et en 2012 pour le reste de l'A-30, y compris les ponts sur le Saint-Laurent et le canal de Beauharnois) Le pont de l'A-25 sur la rivière des Prairies permettra un lien "direct" entre Laval (+ Laurentides et Lanaudière) et l'est de Montréal (+ la Montérégie "est" et l'A-20 est vers les Maritimes) sans passer par la Métropolitaine. Les nouveaux tronçons de l'A-30 , à partir de l'actuel échangeur A-20/A-540 à Vaudreuil-Dorion jusqu'au tronçon existant à Candiac permettront de contourner entièrement l'Ile de Montréal par le sud. Tout le monde sait (déjà) cela! J'aimerais qu'on discute de trois choses: 1) L'impact sur les trajets (origine, destination, ou les deux) hors de l'Ile de Montréal--par exemples: Boisbriand-Boucherville, Terrebonne-Quartier Maisonneuve, Toronto-Lévis, en termes de parcours et de durée. 2) L'impact sur les trajets entièrement sur l'Ile de Montréal --par exemple: Kirkland-Anjou. 3) L'impact sur la localisation des entreprises d'envergure régionale, nationale ou continentale--par exemple: centre de distribution de Canadian Tire.
  11. Quelqu'un sait ce qui se passe?? Je vois le bordel de ma fenêtre... je croyais que c'étais un exercice de feu, mais non il y a une ambulance qui a quittée les lieux...
  12. La recette Labeaume, un modèle exportable? Isabelle Porter Édition du samedi 30 et du dimanche 31 mai 2009 En quelques mois, le maire de Québec Régis Labeaume est devenu la superstar du monde municipal. Le principal intéressé assure qu'il ne carbure pas aux boissons énergétiques, mais a-t-il une recette? Et si oui, la potion magique peut-elle fonctionner ailleurs? Québec -- «Tarte au sucre, tarte aux fraises...» 12 septembre 2008. L'Union des municipalités du Québec (UMQ) tient une conférence de presse à l'hôtel de ville et quelqu'un a demandé au maire de tester le micro. Pas question pour M. Labeaume de se contenter d'un conventionnel «un, deux... un, deux». Une fois de plus, il n'a pu résister à la tentation de faire son numéro. «Tarte aux bleuets...» Les journalistes hésitent entre rire ou lever les yeux au ciel... Mais bon, à l'hôtel de ville de Québec, on commence à avoir l'habitude. Qu'importe, de toute façon, puisque le spectacle plaît à la population. D'après un sondage paru il y a deux mois, pas moins de 67 % des gens de Québec le soutiennent, contre 5 % pour le chef d'opposition Alain Loubier. Une enquête d'Influence Communications a révélé qu'il avait eu l'an dernier plus de couverture médiatique que ses confrères des dix plus grandes villes québécoises réunis. Sa victoire aux élections de l'automne semble si assurée qu'on s'amuse plutôt à parier sur l'ampleur du balayage... À l'extérieur, le maire fait des envieux. «Régis Labeaume m'a mis en maudit hier soir», écrivait le chroniqueur de L'Actualité Pierre Duhamel dans un blogue au début avril. «Je le voyais, fier comme un paon, annoncer que le Cirque du soleil aura vraisemblablement un spectacle permanent et gratuit à Québec au cours des cinq prochaines années. Que les gens de Québec se rassurent, j'aime beaucoup leur maire, mais je contrôle de plus en plus mal ma jalousie!» Du personnage au phénomène Des deux côtés de la route 20, on s'étonne. «J'ai suivi beaucoup de politiciens et je n'ai jamais vu ça», lance le professeur de l'université Laval Thierry Giasson, parlant d'un «parfait mélange de populisme et d'enthousiasme». Selon lui, les gens de Québec l'aiment parce qu'il les flatte dans le sens du poil. «M. Labeaume ne parle jamais de Québec en termes négatifs. Il n'y a que des solutions, pas de problèmes, à l'exception de la petite poche de "fatigants", de "barbares", pour reprendre ses termes, qui ne sont pas d'accord avec lui.» En leur offrant une image constamment positive de leur ville, le maire leur renvoie d'emblée une image positive d'eux-mêmes. Celles de gagnants. Comme au hockey. Pour Claude Cossette, également professeur au département de communication publique de l'université Laval, c'est là la plus vieille recette du monde: «Ce n'est pas compliqué. Il donne aux gens du pain et des jeux.» Or c'est une recette qui ne fonctionnerait pas à Montréal, croit M. Giasson. «Régis Labeaume amuse beaucoup, mais je ne suis pas sûr que les Montréalais lui feraient confiance», précise le professeur, un Montréalais dont le déménagement à Québec a coïncidé avec l'apparition du phénomène Labeaume. Selon lui, le populisme du maire de Québec aurait la vie dure dans une métropole acquise aux joies du consensus. «Depuis les années Doré, la grande époque du RCM, on est habitué à la consultation, aux consensus. Ç'a été un revirement radical par rapport au Parti civique de Jean Drapeau qui gérait un peu à la manière Labeaume.» Il estime que le contexte joue pour beaucoup dans le fossé séparant le conte de fées « labeaumien » du cauchemar actuel de l'administration Tremblay. «Gérald Tremblay vit vraiment une situation inverse. En 2001, il est arrivé dans un contexte pénible avec les défusions.» Claude Cossette n'est pas de cet avis. «Des grandes gueules, il y en a eu aussi en masse à Montréal. Je pense que quand ça fait trop longtemps que les gens ont des Gérald Tremblay, ils sont bien contents d'avoir un Labeaume.» Mais de là à faire des comparaisons avec un Jean Drapeau, M. Cossette met des bémols. «Drapeau était un homme de programme, alors que Labeaume fonctionne au coup par coup.» L'attaché de presse du maire, Paul-Christian Nolin, a également servi sous feu Andrée Boucher, qui était elle-même tout un personnage médiatique. Il s'étonne encore de l'effet que Régis Labeaume produit sur les gens. «On m'a parlé d'une dame de Rivière-Ouelle, au Bas-Saint-Laurent, qui disait à quel point elle était fière de "son maire". Or elle parlait de M. Labeaume!» Quant à savoir si la «recette Labeaume» pourrait marcher ailleurs, il ne voit pas de raisons d'en douter. «Quand on parle de M. Labeaume, on fait des parallèles avec M. Drapeau. Oui, il y a des maires comme ça. Ce sont des gens qui incarnent une espèce d'idéal, de rêve et qui le partagent avec les gens.» Surtout, le maire se distingue du politicien type, soutient M. Nolin. «Monsieur Labeaume sait où il s'en va et les gens apprécient ça.» Selon lui, la population accepte que le maire puisse se tromper parce que à leurs yeux, il le fait de bonne foi. Politique et mise en marché On le dit souvent «rafraîchissant» parce qu'il se distingue des politiciens de carrière, qu'il ne fait pas dans la langue de bois. «C'est le genre de personne avec qui tu irais prendre une bière», résume Mathieu Tanguay de la station sportive Info-800. «Les gens se sentent près de M. Labeaume, même s'il a un poste important.» Le jeune chroniqueur en sait quelque chose. En début d'année, il avait lancé sur Facebook une pétition pour soutenir le maire dans sa campagne pour garder à Québec le Red Bull Crashed Ice. Près de 40 000 personnes ont soutenu la pétition, dont beaucoup de jeunes, ce qui est pour le moins inusité en politique municipale. Dérangé par les plaintes de certains résidents du Vieux-Québec contre un événement qui troublait leur qualité de vie, le maire avait alors mené une campagne agressive contre «ces retraités scolarisés avec une belle pension» ou encore ces «égoïstes qui ne pensent qu'à eux». Afin de convaincre les promoteurs de garder leurs pions à Québec, il s'était associé à des stations de radio locales pour enjoindre à la population de se procurer le plus de boissons possible. On l'avait même vu brandir une canette en plein conseil municipal. Une opération de marketing payante pour la compagnie de boissons, pour les radios concernées et, bien sûr, pour le maire lui-même. Alors? Le phénomène Labeaume serait-il le résultat d'une bonne campagne de marketing? La question se pose d'autant plus quand on sait que son chef de cabinet Louis Côté provient de la firme de publicité Cossette Communications... «C'est un schème classique de relations publiques. Il fonctionne un peu comme un publicitaire. À force de répétitions et de slogans. Et son argumentaire n'est pas toujours étoffé», relève Claude Cossette qui est également le fondateur de Cossette Communications. «Il applique en politique municipale les méthodes du monde des affaires. C'est la victoire des gens d'action plutôt que des gens de réflexion», ajoute-t-il. Mais le naturel du personnage confond même les plus sceptiques. «Je suis convaincu qu'il ne joue pas de personnage, il est lui-même», poursuit le professeur. «Je ne crois pas que ce soit de la frime», renchérit son collègue Thierry Giasson. «Mais ça ne veut pas dire qu'il ne sait pas sur quel registre il doit jouer. Il sait ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas», précise-t-il. Régis Labeaume l'homme d'affaires aime bien rappeler qu'il a une formation de sociologue. De quoi expliquer peut-être cette compréhension instinctive des susceptibilités locales. Lors d'un entretien à la fin de 2008, il nous avait dit s'être inspiré de la mairesse Boucher dans sa façon de communiquer avec la population en disant spontanément ce qui lui passait par la tête dès qu'on lui met un micro sous le nez. Et le maire a bien saisi l'importance stratégique de certains médias: c'est à CHOI-FM, rappelons-le, qu'il a cherché à combler son déficit de notoriété avant l'élection. Membre du collectif d'humoristes Prenez garde aux chiens, David Lemelin préparait un sketch sur le Blues de la métropole, lors de notre entretien. Il concède que la capitale est passée du complexe d'infériorité à un quasi-complexe de supériorité. Dans une vidéo qui a connu un certain succès sur la toile, il incarne un Réglisse Labeaume déguisé en Napoléon qui fait visiter «sa» ville. Le petit monsieur pète des crises de nerfs et fait le beau devant la caméra: «J'ai 59 % des votes, monsieur, même le bon Dieu m'appelle pour me demander la permission.» «À l'entendre, on a l'impression qu'il faut être presque débile pour ne pas venir à Québec, que c'est le nouveau centre de l'univers», explique-t-il. Mais qui aime bien châtie bien et David Lemelin, comme la majorité de ses concitoyens, soutient le maire malgré tout. «Je pense que les gens sont bien conscients qu'il en fait un peu trop, mais ils vont le juger à son bilan.»
  13. Des ponts. Des routes. Des écoles. Des hôpitaux. On le sait, la construction d'infrastructures sera au coeur du plan de relance économique du président Obama Pour en lire plus...
  14. Une bagarre légale doit s'amorcer pour les frais de rupture de 1,2 G$ devrait s'amorcer et en attendant, on sait déjà que le dividende sera rétabli. Pour en lire plus...
  15. L'année 2008 sera l'une des pires de l'histoire de la Bourse, avec des replis à ce jour de 41,32% (TSX) et de 40,34% (S&P500). On sait aussi que la planète est en récession, que le système financier est en crise et que les investisseurs ont le moral au parquet. Pour en lire plus...
  16. Il y a un projet en construction sur le chemin du Tremblay à Longueuil, juste à côté du Jazz phase 1. Il n'y a pas de panneau indiquant le titre du projet.. seulement une affiche de Intecomsi et Paquette construction. J'ai fouillé sur internet, j'ai rien trouvé. Tout ce que je sais c'est que le projet a présentement 5-6 étages avec un autre visiblement en construction pour un total de 6 ou 7. Je ne sais pas de quoi il s'agit. Quelqu'un le sait? Voici quelques photos:
  17. Une crise financière peut rapidement se transformer en casse-tête géopolitique. Le gouvernement islandais en sait quelque chose. Pour en lire plus...
  18. On ne sait pas encore combien coûtera en fonds publics le sauvetage de Fannie Mae et de Freddie Mac annoncé hier. La facture s'annonce comme la plus élevée dans les annales financières mondiales. Pour en lire plus...
  19. «Montréal ne sait plus où elle va» Le Devoir, Fabien Deglise Édition du jeudi 28 août 2008 Montréal est à l'heure des choix, dit Gilbert Rozon.Photo: Jacques Nadeau Gilbert Rozon en appelle à une «psychanalyse urgente» de la métropole La ville de Montréal n'aurait plus les moyens de ses ambitions et perdrait peu à peu de son influence partout dans le monde. Elle n'est également plus en mesure «de savoir où elle va» parce qu'elle ne sait plus vraiment «qui elle est», estime le grand manitou de l'humour au Québec, Gilbert Rozon. Il appelle du même souffle à une «psychanalyse urgente» de la métropole, avec l'aide de personnalités publiques provenant de toutes les sphères d'activités -- finance, divertissement, gastronomie, architecture, aéronautique... --, afin de redonner un sens à Montréal et de l'aider à recentrer ses projets d'avenir. «Montréal est à l'heure des choix, a indiqué au Devoir le président-fondateur du Festival Juste pour rire. C'est une vraie ville, avec beaucoup de bonnes cartes dans son jeu, mais qui ne semble plus en mesure de les lire. Ça paraît: sa personnalité est diffuse, pas claire, ça part dans toutes les directions. C'est un signe de confusion plutôt que de clairvoyance.» Tout en soulignant que l'administration Tremblay «gère la ville en bon père de famille», Rozon déplore le fait que depuis quelques années, Montréal tend à nier sa propre inertie et, pire, l'étiolement de son rayonnement et de son influence. «Quand on dit que Montréal est une métropole culturelle, c'est un discours parapluie, lance-t-il. Il suffit de se comparer à des villes comme Paris, Londres, New York ou Las Vegas pour s'en rendre compte. Là, nous sommes vraiment devant de véritables métropoles culturelles. Beaucoup d'autres villes, comme Berlin ou Moscou, ou même Toronto, pourraient prétendre à ce titre. Mais pas Montréal, qui pour le moment, peut être considérée comme une ville des festivals, sans plus.» L'homme croit que la créativité de Montréal «est en danger» depuis quelques années et qu'il est temps de réagir. «Depuis la révolution tranquille, la ville a vu naître un nombre incroyable de créateurs, lance-t-il. Les Guy Laliberté, Céline Dion, Denys Arcand, Diane Dufresne, Simple Plan, Arcade Fire, François Girard... ont des échos en dehors du Québec et font en sorte que nous sommes respectés partout sur la planète. Ce n'est pas ordinaire pour une ville de trois millions d'habitants. C'est même une force», qui toutefois, faute de stimulation et d'encouragement de la relève, commencerait à perdre de son intensité. Un vide qui s'installe Habitué à voyager partout dans le monde, où il a vendu ses clowns dans les dernières années, le chef d'entreprise s'inquiète d'un certain vide qui pourrait bien s'installer à Montréal, une ville où par exemple les grands projets architecturaux, orchestrés par des grands noms de l'architecture moderne, comme cela a été le cas dans les années 60 et 70, font cruellement défaut. «On est loin de Bilbao, souligne Rozon. Le développement du Quartier des spectacles en est une belle preuve. Ça va être une vitrine exceptionnelle pour Montréal. Est-ce qu'elle va être l'occasion de poser un geste architectural remarquable, spectaculaire et pérenne? Est-ce que cela va être un espace urbain unique, avec une force symbolique? J'émets des doutes.» Et il ajoute: «Je ne supporte plus d'être le dernier de la classe en Amérique du Nord.» Tout étant dans tout, Gilbert Rozon pense que les écueils que frappe Montréal depuis quelques années, en peinant à attirer des «starchitectes», à rénover ses infrastructures ou encore à stimuler sa création, est intimement lié au fait que la ville «ne sait plus qui elle est» et se chercherait désespérément, sans se trouver. «Nous sommes rendus à l'étape de l'introspection», croit-il. Dans cette optique, son idée est d'ailleurs de faire appel aux cerveaux du Montréal qui bouge, qui s'exporte et qui crée afin d'établir rapidement l'identité de la métropole, mais aussi de définir ses aspirations et surtout ce qui pourrait devenir sa ligne de conduite pour les années futures. «On devrait réunir une quinzaine de personnes par petits groupes pour leur demander de réfléchir sur Montréal, d'évaluer ses forces pour les accentuer et ses faiblesses pour les surmonter, dit-il. Il faut que ce soit des libres penseurs qui n'ont pas d'agenda politique, pour que ce soit crédible. Au final, on pourrait alors présenter un projet concret et des solutions au maire et au ministre de la Métropole, qui ferait alors ce qu'il veut avec.» Cette «étape», Rozon la place d'ailleurs dans la foulée d'une critique virulente lancée l'an dernier au maire Gérald Tremblay -- dans les grandes lignes, il l'a accusé de ne pas avoir de plan ni de vision pour sa ville. «Je ne veux plus être le chialeux professionnel, dit-il. Je veux agir aussi pour ma ville». Il estime que les chefs cuisiniers Martin Picard ou Normand Laprise, l'homme de chiffres Henri-Paul Rousseau, le boss du Cirque du Soleil Guy Laliberté, le «Radio-Canadien» Sylvain Lafrance, le créateur Dominique Champagne ou l'ex-pilote de Bombardier, Laurent Beaudoin, entre autres, pourraient être invités à prendre part à ces cellules de réflexion identitaire et urbaine. «Il sortirait sans doute des idées surprenantes de ce type de rencontre entre des gens capables de faire des liens entre le local et le reste du monde», souligne-t-il. «Tant que l'on n'a pas compris qui on est, ce que l'on veut et où l'on va, cela va être difficile d'avancer, dit celui qui croit que Montréal peut facilement, «avec ses actifs» devenir, par exemple, comme Hollywood, «un laboratoire de création». «D'un point de vue économique, je suis sûr que si Montréal avait une image plus claire d'elle-même, une image renforcée pas juste dans sa publicité mais aussi dans son urbanisme, ses bâtiments, ses politiques, son transport en commun, ça créerait des emplois.» Et du même souffle, de la richesse, un thème qui depuis plusieurs années fait vibrer le patron de l'empire mondial de la blague en tout genre. Il pense d'ailleurs que Montréal est à l'aube de «donner naissance à un Time Warner», cette grande multinationale américaine du divertissement. Mais pour cela, la métropole qui se cherche, selon lui, doit bien sûr se trouver très vite.
  20. Un pas en avant, un pas en arrière. Telle est la marche titubante de l'économie québécoise depuis le début de l'année. Au point où on ne sait trop si elle avance ou recule au bout du compte. Pour en lire plus...
  21. Est-ce que quelqu'un sait comment faire disparaitre la tache blanche en haut a droite sur cette photo (je n'ai pas photoshop) ? Mon objectif etait sal sans que je m'en apercoive et j'ai tout une série avec ce problème... Merci!
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