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  1. Revitalisation de la rue Saint-Viateur: des bancs œuvres d’art à 5000 $ MONTRÉAL – Alors qu’un nouveau banc public coûte généralement entre 1000 $ et 1700 $, l’arrondissement du Plateau Mont-Royal fera l’achat de 13 bancs à 5000 $ chacun pour revitaliser la rue Saint-Viateur. «Ces bancs sont des œuvres d’art en bois, alors oui c’est cher pour un banc, mais ce n’est pas cher pour une œuvre d’art, lorsqu’on commande une œuvre au Bureau d’Art Public, c’est environ 150 000 $», s’est défendu Luc Ferrandez, maire de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, lundi soir au conseil d’arrondissement, interpelé par Suzanne Craig, une résidente. «Je trouve que c’est nettement exagéré surtout dans une période d’austérité et alors que Saint-Denis, Saint-Laurent et Mont-Royal sont beaucoup plus en demande», a souligné la citoyenne qui vit dans le quartier depuis 35 ans. Style bohème Dans l’ordre du jour, le nouveau mobilier y est décrit comme ayant «un style de la clientèle d'artistes et de bohème de cette partie du quartier». «Ce sont des pièces sculptées à la main, à même une seule bille de bois», a ajouté Jean-François Éthier, artisan-ébéniste de Brun Bois qui a obtenu le contrat. «Ce sera une finition au shou sugi ban, ce qui permet une meilleure résistance à l’extérieur», a poursuivi l’artisan connu pour ses participations aux émissions «Méchant changement» à VRAK TV et de «Sauvez les meubles!» à Canal Vie. Créer une signature En misant sur des œuvres d’art plutôt que sur du mobilier traditionnel, l’arrondissement espère revitaliser et donner une signature au coin de la rue Saint-Viateur et de l’avenue de l’Esplanade, où les 13 bancs seront installés à partir de mai. En été 2013, des bancs d’art public avaient aussi été installés au coin des rues Fairmount et Clark, une dépense d’environ 3000 $ l’unité, mais surtout un vrai succès, selon le maire. «L’impact commercial est gigantesque et l’achalandage touristique énorme, a mentionné M. Ferrandez. Notre pari c’est que oui, il y aura le même impact sur Saint-Viateur.» Moins cher dans Rosemont L’été dernier, Rosemont a aussi misé sur son mobilier urbain pour animer une artère commerciale, avec la transformation de trois bancs sur la rue Masson. Mais l’arrondissement n’a pas déboursé d’argent, en procédant plutôt au remplacement des bancs en résine pour des bancs en bois, qui ont été peints par un artiste du quartier. La SDC Promenade Masson a pour sa part investi 3000 $ dans le projet. Prix pas définitif Enfin, le contrat de 65 558,75 $ octroyé à Brun Bois pour la fabrication de ces 13 bancs ne serait pas définitif, mais plutôt «maximal» puisque l’arrondissement «entend négocier encore pour réduire le coût». «On fait le choix de l’achat local et durable, c’est normal que ça coute un peu plus cher», a souligné Marianne Giguère, conseillère d’arrondissement pour le district de De Lorimier. L’arrondissement n’a pas souhaité nous fournir des croquis puisqu’ils n’étaient pas finalisés.
  2. Le samedi 17 mars 2007 Photo Martin Chamberland, La Presse La guerre des bagels n'aura pas lieu Michel Marois La Presse Originaire d'Europe de l'Est, le bagel est devenu par une véritable spécialité montréalaise. Deux institutions commerciales, St-Viateur Bagel Shop et la maison de l'Original Fairmount Bagel, sont reconnues partout en Amérique, et les mordus sont nombreux à faire la file devant l'une ou l'autre à toute heure du jour et de la nuit. Mais qui fabrique le meilleur bagel ? Depuis quelques années, une ou deux fois par mois le samedi matin, ma fille et moi répétons un rituel familial. Hiver comme été, nous sortons sans faire de bruit et partons en direction de la rue Saint-Viateur pour nous rendre chez St-Viateur Bagel. Nous y passons de longues minutes, observant les artisans qui préparent et roulent la pâte, guettant le four à bois et le préposé qui manie sa longue planche avec une belle dextérité. Immanquablement, en plus de notre commande familiale, Louna demande un bagel aux graines de sésame et, souvent, le personnel du comptoir lui en fait cadeau. Nous n'avons jamais oublié un samedi d'hiver et de tempête quand, la fabrique étant moins achalandée, le préposé au four s'était amusé à faire virevolter les bagels de sa planche au grand bac de bois où sont conservées les dernières fournées. Pour nous, il n'y a pas de meilleur bagel au monde. C'est donc avec un peu d'étonnement que nous avons lu dans des quotidiens anglophones, il y a quelques semaines, qu'un jury canadien avait décrété que les meilleurs bagels du pays étaient bien fabriqués dans le Mile End, mais plutôt chez Fairmount Bagel, une autre vieille fabrique située une rue plus au sud. Nous sommes donc partis, un beau samedi matin, mener notre enquête pour déterminer, une fois pour toute, quel était le meilleur bagel. Retour dans le passé Entrer dans La Maison de l'original Fairmount Bagel offre un saisissant retour dans le passé. Les panneaux de bois des murs portent la marque des années et le comptoir se présente comme un guichet qui n'est pas sans rappeler les vieux bureaux de poste. Des panneaux vitrés et des cages permettent de voir les bagels, mais il faut placer sa commande au comptoir. Le petit hall - où l'on retrouve aussi des frigos pleins de saumon fumé, fromage à la crème et autres «produits dérivés» du bagel - est vite achalandé et il est fréquent de voir la file d'attente se prolonger sur le trottoir, même la nuit. Les artisans, nombreux, travaillent un peu à l'abri des regards mais il y a beaucoup d'animation et la production est continue. Nous optons évidemment pour des bagels traditionnels aux grains de sésame. Première constatation, ils sont semblables à ceux de la rue Saint-Viateur. La croûte est dorée et bien craquante, la mie est odorante et bien chaude. Une bouchée confirme cette impression : voilà un bien bon bagel. Quelques pâtés de maisons plus au nord, nous voilà devant le St-Viateur Bagel Shop. En fait, il y a deux fabriques dans la rue. L'originale est située au numéro 263, du côté nord, près de l'avenue du Parc. La seconde est établie au numéro 158 et elle produit surtout des bagels pour le réseau de distribution, même si elle demeure ouverte au public, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. La fabrique originale est une grande salle ouverte, avec le four à bois et le comptoir au fond, l'aire de préparation à gauche et le secteur des clients à droite, le long de l'inévitable rangée de frigos. L'ambiance est très conviviale et les vieux clients sont souvent engagés dans des conversations avec l'un ou l'autre des employés. On peut observer à volonté les artisans et ceux-ci n'hésitent pas à expliquer leur travail. Au comptoir, nous plaçons la même commande : «six sésame». La préposée lance un clin d'oeil à Louna : «Tu en veux un pour toi?» en lui tendant un petit sac qui contient le fameux bagel. «C'est certain qu'ils ont le meilleur service...» déclare ma fille, en sortant de la fabrique. «Peut-être, mais tu n'es pas très neutre.» Louna a déjà englouti une grosse bouchée. La croûte est parfaite, la mie pas trop dense; un bagel comme on les aime. Le gagnant? Montréal! Alors? St-Viateur Bagel par K.O.? Ce serait évidemment présomptueux et injuste. La vérité est que chacune des deux fabriques a ses inconditionnels et que toutes deux entretiennent autant de complicité que d'amicales rivalités. Joe Morena, le propriétaire de St-Viateur Bagel, estime d'ailleurs que le plus important est bien que ce soit les bagels de Montréal qui aient triomphé. Les deux entreprises prospèrent et ont entrepris depuis quelques années de belles diversifications. Les fils de M. Morena ont ouvert des fabriques-cafés sur le Plateau et dans N.D.G. Les produits des deux fabriques sont de plus en plus disponibles dans les boutiques d'alimentation et les grandes surfaces, même à l'extérieur de Montréal. Et on se presse encore à toutes heures du jour et de la nuit, rues Fairmount et Saint-Viateur, pour déguster les meilleurs bagels du monde. «Alors Papa, qui a gagné?» demande Louna. «C'est nous Louna, c'est nous.» __________________________ ST. VIATEUR BAGEL SHOP 263, Saint-Viateur Ouest Montréal, 514-276-8044 ______________________________-- LA MAISON DE L'ORIGINAL FAIRMOUNT BAGEL 74, Fairmount Ouest Montréal, 514-272-0667 DEUX INSTITUTIONS St-Viateur Bagel Shop Le St-Viateur Bagel Shop a été fondé en 1957 par Meyer Lewkowick. Originaire d'Europe de l'Est, il travaillait dans des boulangeries et avait amené dans ses bagages les recettes et les techniques de cuisson traditionnelles de ses ancêtres. Avec un ami, il s'est installé dans un quartier multiethnique et au coeur d'une importante communauté hassidique. La petite boulangerie artisanale s'est rapidement imposée, avec sa devanture typique, comme l'une des destinations incontournables de la vie folklorique et contemporaine de Montréal. Le propriétaire actuel, Joe Morena, a commencé à travailler dans la fabrique en 1962, à l'âge de 14 ans. Même si l'entreprise s'est diversifiée, avec des cafés et une distribution dans les grandes surfaces et sur Internet, les bagels sont encore roulés à la main et cuits dans un four à bois. Et la fabrique originale de la rue Saint-Viateur ne produit encore que des bagels aux graines de sésame et de pavot, les seules variétés qui existaient il y a 50 ans. _______________________________ La maison de L'Original Fairmount Bagel C'est en 1919, qu'Isadore Shlafman a ouvert la première boulangerie de bagels à Montréal, dans une ruelle près du boulevard Saint-Laurent. Originaire de Pologne, Shlafman fut donc le premier à faire découvrir aux Montréalais les bagels façonnés à la main et cuits au four à bois. En 1949, Isadore a déménagé dans la rue Fairmount. Lui et sa famille vivaient à l'étage d'un cottage, pendant que la fabrique occupait le rez-de-chaussée. Son fils Jack a appris à son tour l'art de préparer les bagels et s'est joint à l'entreprise. Signe des temps, de nouvelles variétés de bagels sont régulièrement introduites, mais les descendants du fondateur qui gèrent encore l'entreprise n'approuvent leur vente que lorsque leur texture et leur consistance atteignent les standards fixés il y a plusieurs décennies par le grand-père Isadore.
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