Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'revenus'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

  • Évènements à Montréal
  • Canadiens de Montréal
  • CF de Montréal

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. Une nouvelle tour de onze étages à la Place Charles-LeMoyne Rive-Sud Express Diane Lapointe VIEUX-LONGUEUIL –Une nouvelle tour de onze étages s’élèvera bientôt dans le ciel de la Place Charles-LeMoyne, dans l’arr. du Vieux-Longueuil. Le Ville de Longueuil, propriétaire du terrain situé sur la rue Saint-Charles Ouest, entre l’Université de Sherbrooke et l’entrée des autobus, a accepté l’offre d’achat des Habitations Trigone pour un montant de 1 763 929$. L’entreprise projette de réaliser un édifice de condominiums de luxe évalué à plus de 47 M$. Il comportera 170 unités de condo d’une valeur moyenne de 275 000 $, un stationnement souterrain de deux étages et des espaces commerciaux au rez-de-chaussée La Ville de Longueuil prévoit percevoir des revenus de taxes de mutation sur la portion résidentielle de 515 000$, et des revenus annuels de 536 000$ en taxation résidentielle et de 26 000$ pour la portion commerciale.
  2. bonjour, je me pose des questions sur "acheter ou louer". Je vous explique mon projet: j'habite avec ma blonde a montreal depuis 4ans,je suis charpentier menuisier dans la construction et ma blonde infirmiere. Nous sommes français et nous voulons rentrés en france definitivement dans 3 ou 4 ans. nous aimerions acheté une maison ou un 3 logements a rénover (par mes soins et dans mes capacités). Et revendre par la suite. Pour le 3 logements, nous y habiterons dans 1 et les 2 autres seraient en location. Je pense que tout cela serai rentable si nous restions ici et sur du long terme. On m'a parler de faire 1 flip. Nos revenus mensuel chacun sont 3000$ par mois. Notre but est de faire le plus d'argent possible avant de partir. Je me demande si c'est plus rentable d'acheter ou juste de louer un logement et de mettre des économies de coté. On se donne un budget location de 1300$ maximum. Merci de vos reponses.
  3. http://plus.lapresse.ca/screens/c08b2208-a327-4775-a5fc-489e8e3b03c4%7C_0.html Sent from my SM-T330NU using Tapatalk
  4. Les propriétaires de résidences au Québec s’apprêtent à recevoir leur avis de taxes foncières. Pour plusieurs, ce n’est plus qu’une question de jours avant de déballer ce cadeau municipal. Mais s’agit toujours de la meilleure façon de financer nos villes? Les Affaires et Métro ont analysé le cas de Montréal. Ce sont quelque 400 000 Montréalais qui devront payer plus de 3 milliards de dollars au cours des prochains mois. Vous n’êtes pas les seuls à pester: les élus aussi. La plupart des politiciens municipaux sont d’accord : Montréal est trop dépendante de cette taxe sur les terrains et les bâtiments. «La dépendance n'est pas juste élevée, elle est énorme», soutient Guillaume Lavoie, porte-parole en matière de finances pour le parti d’opposition Projet Montréal. Pour 2016, la Ville estime que les taxes foncières représentent 69,1 % de ses revenus, soit environ 3,4 milliards de dollars. Voir aussi notre outil interactif: Et si vous refusiez de payer vos taxes foncières ? Pour Pierre Desrochers, président du Comité exécutif et responsable des finances à la Ville, la taxe foncière a les avantages de ses inconvénients. D’un côté, elle permet d’avoir des revenus stables, puisque les bâtiments et terrains sont là pour rester. Mais de l’autre, cet impôt ne capte rien ou presque de l’effervescence économique de Montréal. «Que l'on travaille fort pour développer des événements ou des festivals, la plupart du temps, ce sont des dépenses sans aucun revenu pour la Ville», explique-t-il. M. Lavoie donne pour exemple le Grand Prix de Montréal. «On pourrait se dire qu'il y a plus d'activité économique avec la F1. Mais cette taxe ne capte pas cet engouement. Un hôtel, qu'il soit plein tous les soirs ou à moitié, la valeur de la bâtisse et du terrain reste la même». Étalement urbain et dématérialisation de l’économie Pour l’élu de Projet Montréal, la taxe pousse aussi les décideurs publics à promouvoir l’étalement urbain puisque la construction de tours à condos, par exemple, devient extrêmement rentable à court terme. «Mais le transit devient plus complexe, les infrastructures moins efficaces, et la seule logique à partir de ce moment-là, c'est d'en construire encore plus pour entretenir ce qu’on a déjà.» La chercheuse à l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques [iRIS], Eve-Lyne Couturier, rappelle également que la taxe foncière s’adapte très mal à la dématérialisation de notre économie. «Pour les propriétaires commerciaux, ce n'est plus la taille physique de ton espace qui compte. Huit personnes avec un ordinateur peuvent avoir un chiffre d'affaires beaucoup plus important qu'une manufacture qui a besoin d'un entrepôt pour pouvoir mettre une machine.» La solution : un transfert de la TVQ «Dans un monde idéal, nous aimerions qu’une portion de la taxe de vente perçue sur le territoire de la Ville de Montréal nous soit redonnée», indique M. Desrochers. Guillaume Lavoie abonde dans le même sens, tout en ajoutant «que le but ne doit pas être d’aller chercher plus de revenus, mais d’aller chercher les mêmes dollars, de manière plus efficace». Mais du côté de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante [FCEI], on craint que les transferts d’argent rendent la ville soit moins redevable envers ses résidents. « Le système actuel fait en sorte que les municipalités se responsabilisent, juge Martine Hébert, vice-présidente et porte-parole. Quand les taxes augmentent, elles doivent l’assumer». Jean-Philippe Meloche, professeur adjoint à l'école d'urbanisme et d'architecture de paysage à l'Université de Montréal, n’est pas convaincu du bien-fondé d’un transfert de la TVQ. «La majorité des services des municipalités, ce sont des services aux immeubles ou aux résidents. Voirie, transport, sécurité. Donc on impose les immeubles. C’est simple et efficace.» Un rôle qui a évolué Pierre Desrochers rétorque toutefois que le rôle de la Ville de Montréal dépasse désormais ces services de base. «On parle de développement économique, social, culturel. Tout cela fait partie de la mission de la Ville. Si ce n'était pas le cas, on n’aurait pas à s'occuper des réfugiés, des immigrants, des itinérants, de la pauvreté.» La municipalité espère que la Loi sur la métropole, dont le projet devrait être déposé à l’Assemblée nationale sous peu, inclura de nouvelles sources de revenus pour Montréal. Selon le président du Comité exécutif et responsable des finances à la Ville, la loi pourrait être adoptée à l’automne. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/la-taxe-fonciere-ne-suffit-plus/584813?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_content=26-01-2016&utm_campaign=taxe-fonciere
  5. Inégalités des revenus: Toronto en tête, Montréal 4e http://journalmetro.com/actualites/national/728640/les-inegalites-de-revenus-croissent-vite-a-toronto/ TORONTO - Les écarts entre les riches et les pauvres s'accroissent plus rapidement à Toronto que dans les autres grandes villes canadiennes, selon une nouvelle étude. Les inégalités de revenus à Toronto augmentent aussi à un rythme plus rapide que la moyenne nationale, selon cette étude commandée par l'organisme Centraide. En analysant les taux de variations des inégalités de revenus des ménages et des individus de 1980 à 2005, l'étude a révélé qu'à Toronto, l'écart entre riches et pauvres s'était creusé deux fois plus que la moyenne nationale de 14% pendant cette période de 25 ans. Si on compare les grandes villes canadiennes, Toronto arrive en tête, avec une croissance de 31% de l'écart entre riches et pauvres en 25 ans; à Calgary, ce taux de croissance a atteint 28%, à Vancouver 17 et à Montréal 15%. Si l'on ne tient compte que des revenus des individus, Toronto arrive encore en tête, avec un taux de croissance de 23% de l'écart entre riches et pauvres, alors que la moyenne nationale est de 6%. L'étude a utilisé des données de Statistique Canada et d'un sondage externe mené auprès de 2684 répondants torontois, afin de connaître leur perception des inégalités et ce qu'elles signifient pour la vie en métropole canadienne. Le rapport conclut que les écarts croissants entre riches et pauvres créent un environnement «où les différents acteurs n'ont pas les mêmes chances», et qu'il est parfois illusoire de penser qu'on va nécessairement réussir à force de travail et de détermination sent via Tapatalk
  6. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201501/12/01-4834558-slr-et-train-de-louest-la-caisse-de-depot-a-la-rescousse.php=author%3ADenis+Lessard&sort=recent"]Denis Lessard La Presse <iframe title="Twitter Follow Button" class="twitter-follow-button twitter-follow-button" id="twitter-widget-3" src="http://platform.twitter.com/widgets/follow_button.37e112509e16b7fe5e4cf93632594a08.fr.html#_=1421146325070&align=right&id=twitter-widget-3&lang=fr&screen_name=denis_lessard&show_count=false&show_screen_name=false&size=m" frameborder="0" scrolling="no" style="width: 70px; height: 20px;" allowtransparency="true" data-twttr-rendered="true"></iframe> (Québec) Fauché, le gouvernement du Québec s'est trouvé un allié richissime pour financer de coûteux projets de transports collectifs dont a désespérément besoin Montréal. La Caisse de dépôt et placement (CDP) deviendra bientôt le bailleur de fonds et le gestionnaire de projets d'infrastructures au Québec, comme le système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain et le train de banlieue pour desservir l'ouest de l'île de Montréal. <!-- .excerpt --> C'est ce qu'annonceront conjointement le premier ministre Philippe Couillard et le président de la CDP, Michael Sabia, ce matin dans l'atrium de la Caisse à Montréal. L'annonce de «l'entente commerciale», qu'on a voulu garder sous le boisseau le plus longtemps possible, réunira aussi le maire de Montréal Denis Coderre, le ministre des Finances Carlos Leitao et son collègue au Trésor, Martin Coiteux, a appris La Presse de plusieurs sources. Les annonces conjointes de la Caisse et du gouvernement ne sont pas courantes - la CDP est jalouse de son autonomie vis-à-vis des décideurs politiques. Aussi MM. Couillard et Sabia marcheront-ils sur des oeufs quand ils définiront les rapports à venir entre Québec et le bas de laine des Québécois. Jamais dans le passé le gouvernement n'avait pu ordonner à la Caisse de procéder à un investissement particulier; celle-ci était libre de toutes ses décisions sans considérations politiques. L'entente suppose l'adoption d'un projet de loi à l'Assemblée nationale pour permettre à la CDP de faire au Québec ce qu'elle peut déjà faire à l'étranger - elle a déjà près de 10 milliards de dollars d'investissements en infrastructures en dehors du Québec. Une fois la loi adoptée, le gouvernement pourra «confier des projets à la CDP, lui permettra d'en devenir le maître d'oeuvre, l'opérateur». Le gouvernement va continuer à choisir les projets, à décider de leurs orientations et de leurs échéanciers. La Caisse fera ses études et pourra les réaliser dans le même environnement réglementaire que les autres entrepreneurs au Québec. On comprend que la Caisse ne s'engagera pas dans un financement précis et n'annoncera pas formellement des projets aujourd'hui. Les deux projets du SLR et du train de l'Ouest monopoliseront l'attention, mais d'autres pourraient être définis. Mais avec cet allié richissime, Québec pourra faire transférer à la CDP une bonne partie du financement. Une étude de la Banque Nationale, cet automne, évaluait que les bénéfices que pourrait tirer la Caisse comme investisseur foncier avec de tels projets permettraient à l'institution de financer jusqu'à 35% du coût des projets. En panne de financement Les deux projets montréalais, le SLR (système léger sur rail) du pont Champlain et le train de l'Ouest, sont en panne faute de financement. Enferré dans des discussions avec Ottawa, Québec s'était résolu à se contenter d'une liaison par bus pour l'avenir prévisible sur le futur pont Champlain, compte tenu de la facture d'un SLR de plus de 2 milliards de dollars. Pour le train de l'Ouest, en campagne électorale, Philippe Couillard s'était engagé à terminer le projet pour relier le centre-ville et la municipalité de Vaudreuil-Dorion, traversant donc toute la partie ouest de l'île de Montréal. Encore là, le projet coûtait au bas mot 1 milliard de dollars, voire davantage selon le parcours et le nombre de gares, une facture trop élevée pour un gouvernement qui paie déjà 11 milliards par année en service de dette. L'investissement intéresse la CDP, qui pourra en tirer des revenus de deux sources: d'une part, elle pourrait obtenir une partie de la tarification, sa quote-part sur le prix des billets, un revenu lié à l'achalandage, une source plus traditionnelle. D'autre part, surtout, elle bénéficiera de la plus-value foncière des investissements immobiliers semés sur le parcours des nouveaux circuits. Cette filière de la valeur foncière était au centre d'une étude commanditée par la Banque Nationale publiée cet automne. Le Dr George Hazel, expert international dans le domaine du transport collectif, y propose que les investisseurs institutionnels, comme la Caisse de dépôt, puissent contribuer au financement de ces projets onéreux. La BN relevait d'ailleurs déjà que le SLR sur le pont Champlain et la desserte ferroviaire vers l'aéroport de Dorval et l'ouest de l'île étaient constamment remis aux calendes grecques, le gouvernement ne voulant pas ajouter à la dette. L'étude de la Banque Nationale tablait uniquement sur la plus-value foncière, et visait à «établir la hausse des profits estimée d'un investissement immobilier avec l'arrivée, par exemple, d'une nouvelle gare dans un quartier. Les promoteurs s'entendent ensuite avec les instances gouvernementales pour financier une partie des infrastructures publiques requises». La Ville de Brossard avait participé à l'étude, favorable à un lien rapide entre le Dix30 et le centre-ville.On estimait alors que la Caisse pourrait financer jusqu'à 35% du projet. À Londres, le projet Crossrail, un réseau ferroviaire pour désengorger la capitale britannique, est en construction au coût de 26 milliards de dollars. Les investisseurs institutionnels prendront 30% de la facture, tirant profit de la construction de 10 nouvelles stations. À New York, pour le prolongement de la ligne 7 du métro, le secteur privé contribue aussi au financement du transport collectif, le Hudson Yards, actuellement le plus gros chantier immobilier en Amérique. Un changement de culture L'étude de la Banque Nationale tablait sur «un changement de culture» pour faire en sorte que les responsables de transports collectifs comme la STM ou l'AMT génèrent des revenus qui ne dépendraient pas des contribuables ou des automobilistes. Actuellement, seulement 1% des revenus de l'AMT et 3% des revenus de la STM proviennent du privé. En comparaison, la société de transport de la ville de Hong Kong touche 40% de ses revenus grâce au privé qui, en retour, profite de «la captation de la plus-value foncière». Au Québec, une étude réalisée aux environs des gares de trains de la ligne vers Mont-Saint-Hilaire a démontré qu'en trois ans, les résidences situées à moins de 1500 mètres auraient vu leur valeur augmenter de 5% à 13%. - Avec la collaboration d'Hélène Baril et François Cardinal
  7. Les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense Nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise. Les Québécois peuvent s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. On entend beaucoup parler de la concentration accrue de la richesse, particulièrement dans le 1 % supérieur de la distribution des revenus. Il est alors naturel d’imaginer que l’État pourrait facilement financer des programmes sociaux en augmentant les impôts des mieux nantis. « Faire payer les riches » est devenu un slogan répandu parmi ceux qui s’opposent au coup de frein donné dans les dépenses publiques. Malheureusement, nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise, et trop souvent sur des données et des anecdotes venant de l’extérieur. Les Québécois peuvent bien s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. La proposition selon laquelle le fisc québécois pourrait tirer des revenus plus importants des hauts salariés se heurte à au moins deux problèmes. D’abord, la concentration des revenus a été moins forte au Québec ces 30 dernières années que dans le reste du Canada, et beaucoup moins forte qu’aux États-Unis. En fait, elle s’est largement limitée aux économies anglophones ; la part du 1 % supérieur est restée stable dans les autres économies industrialisées. On constate la même tendance au Canada : Une des hypothèses avancées pour expliquer cet écart — la question demeure ouverte — porte sur le pouvoir de négociation : une menace de la part d’un anglophone hautement qualifié de quitter son pays pour prendre un emploi mieux rémunéré à New York ou à Londres serait plus crédible que celle venant d’un Japonais, d’un Suédois ou… d’un francophone. Ce pouvoir de négociation se traduit par des salaires plus élevés — mais seulement pour ceux qui sont assez bien placés pour chercher des offres à l’étranger. Par ailleurs, la proportion de hauts salariés est moins importante au Québec que dans les autres provinces. Et les « riches » québécois sont moins nombreux que leurs homologues ailleurs au pays : Le taux de hauts revenus au Québec est semblable à celui des provinces atlantiques et inférieur à celui de toutes les autres régions du Canada. Même si sa population équivaut à moins de la moitié de celle du Québec, l’Alberta compte plus de hauts salariés que le Québec. À ces deux points, il faut en ajouter un troisième: une augmentation du taux d’imposition risque de réduire les revenus pour le fisc. Comme je l’ai déjà expliqué au magazine Maclean’s, le taux d’imposition qui maximise les revenus au Canada est autour de 50 %, et c’est ce qu’applique déjà le Québec. Les Québécois peuvent se féliciter d’avoir bien résisté à la tendance vers la concentration des revenus, mais il faut aussi accepter l’autre côté de cette médaille. Il est illusoire de croire que le gouvernement du Québec pourrait générer des revenus substantiels en imposant davantage les mieux nantis: les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense, et ils gagnent moins qu’on ne le pense. Si l’État veut plus de revenus, il lui faut ratisser plus large. Stephen Gordon est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval à Québec. http://www.lactualite.com/actualites/politique/les-riches-sont-moins-nombreux-quon-ne-le-pense/
  8. L'élection ce soir d'un président socialiste qui va taxer à 75 pct les revenus au dessus de 1 million d'euros,devrait selon la presse et de nombreuses agences immobilières,déclencher un exil fiscal de nombreuses grandes fortunes qui rechercheront une solution de rechange pour leur patrimoine et leurs revenus. Les destinations les plus citées sont:Genève(mais peu d'offre),Bruxelles(prix encore raisonnables et proximité de Paris 1h20 en TGV,Luxembourg(banques) et Montréal.Ce pour des raisons linguistiques évidentes. Viennent ensuite Londres et NYC. Un marché à prospecter rapidement pour nos promoteurs avec les nombreux projets actuellement annoncés. http://www.express.be/business/fr/economy/elections-franaises-des-fortunes-franaises-envisagent-de-fuir-la-france-pour-venir-sinstaller-en-belgique/167163.htm http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2e08b72a-923b-11e1-8d7f-564daca47ace/Le_calme_avant_lexode François Hollande en tête dans les Dom Tom et les Amériques Nous avons déjà les premiers résultats pour le second tour de la présidentielle française en provenance des départements d'Outre-mer. A Saint-Pierre et Miquelon, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy, avec 65% des voix, contre 35% ; en Martinique, 68,5% contre 31,5% pour Nicolas Sarkozy. En Guadeloupe, François Hollande également en tête, avec près de 72% des voix exprimées ; en Guyane, avec 62% des votes. A Saint-Martin, le candidat socialiste l'emporterait avec 51,5 %, tandis que Nicolas Sarkozy ne serait en tête que dans la petite île de Saint-Barthélémy, avec près de 83% des voix exprimées. Dans les départements d'Outre-Mer, François Hollande réalise un meilleur score que Ségolène Royal, lors du précédent scrutin présidentiel. Voici un premier apercu des résultats partiels des Amériques. La participation augmente en moyenne de 3 a 4% par rapport au 1er tour. En règle générale, François Hollande fait le plein des voix de gauche et gagne environ le tiers des voix de François Bayrou. Il gagne à Montreal (près de 57,74%), à Toronto (51% - la gauche n'y avait jamais triomphe), au Pérou (55%), en Argentine (51,7%), en Colombie (58,82%) et au Honduras (56%). Il comble l'ecart avec la droite au Mexique (47,3%), au Bresil (47% - ou il gagne à Rio, Brasilia et Recife), au Costa Rica (44,1%) et au Chili (44%). rtbf.be afp
  9. Une carte fascinante et interactive qui montre les disparités de revenus selon les stations de métro à NY. http://www.newyorker.com/sandbox/business/subway.html
  10. http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201302/27/01-4626199-les-quebecois-ne-sont-pas-les-plus-imposes-en-amerique-du-nord.php KATHLEEN LÉVESQUE La Presse L'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques (IRIS) déboulonne l'une des idées les plus répandues concernant la lourdeur du fardeau fiscal au moment où les contribuables québécois remplissent leur déclaration de revenus. Selon une analyse de l'IRIS obtenue par La Presse, les Québécois ne sont pas les plus imposés en Amérique du Nord. Agrandir INFOGRAPHIE LA PRESSE Affirmer le contraire a davantage «l'apparence d'un slogan [...] que d'un fait», peut-on lire dans la note socioéconomique signée par Francis Fortier et Simon Tremblay-Pepin. Les chercheurs soutiennent qu'au moins 50% des contribuables du Québec sont imposés dans la même proportion ou dans une proportion moindre qu'aux États-Unis ou dans les autres provinces du Canada. Pour parvenir à ces résultats, l'IRIS a procédé à une comparaison de l'imposition de ménages québécois et de foyers dans 12 autres États dans le monde (le G7, les pays scandinaves et l'Australie). Le Québec se retrouve ainsi parmi les six régimes fiscaux avec le taux d'imposition le plus bas. La méthodologie utilisée est celle de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), précise-t-on. Différents cas types ont été étudiés, dont celui des célibataires et d'un couple avec deux enfants. Dans ce dernier exemple, le ménage, dont le revenu annuel correspond au salaire moyen pour 2011, soit 43 710$, ne paie pas d'impôt au Québec alors qu'aux États-Unis, il subirait un taux d'imposition de 9% et de 10% ailleurs au Canada. Dans leurs calculs, les chercheurs ont pris en compte l'impôt provincial et fédéral ainsi que certains crédits d'impôt et cotisations obligatoires au Québec (RRQ et RQAP, par exemple). La deuxième partie de l'analyse de l'IRIS s'intéresse à l'évolution de la fiscalité des Québécois de 1980 à 2010. L'Institut, qui se qualifie d'«indépendant et progressiste», affirme que le régime fiscal ne réussit pas à freiner les inégalités. En effet, les 20% les plus riches de la population ont vu leurs revenus après impôt augmenter de 16% en 30 ans; 50% de la richesse totale est concentrée entre leurs mains. S'ils paient plus d'impôt, ils ont toutefois vu leur taux d'imposition demeurer stable ou même diminuer. Pour la même période, les autres contribuables ont vu leurs revenus stagner. Les chercheurs estiment que cette situation donne une marge de manoeuvre au gouvernement pour augmenter ses revenus en ciblant les nantis. Depuis 1998, Québec et Ottawa ont réduit les taux d'imposition des plus hauts revenus. L'IRIS propose ainsi une augmentation du nombre de paliers d'imposition (de 3 à 10) ou une réduction des déductions fiscales. L'IRIS rendra publique aujourd'hui sa note socioéconomique.
  11. La Bourse de Montréal, spécialisée dans les échanges de produits dérivés, a battu son propre record d'activités en 2012 alors que ses concurrents nord-américains étaient en baisse. Un peu plus de 64 millions de contrats à terme et options ont été échangés à la Bourse de Montréal l'an dernier, 3,8% de plus qu'en 2011. De plus, cette hausse en apparence faible s'est avérée à contre-courant du marché nord-américain des produits dérivés, dont le volume était en recul de 13%. Cette performance avantageuse de la Bourse de Montréal dans un marché très concurrentiel lui a d'ailleurs valu des éloges de la part des dirigeants du groupe TMX (T.X), qui diffusait ses résultats de fin d'exercice hier à Toronto. «Nous sommes extrêmement satisfaits d'avoir maintenu la croissance du volume, ce qui semble anormal en comparaison de ce qui s'est passé dans le marché mondial des contrats à terme et des options», a indiqué Thomas Kloet, président et chef de la direction de TMX, au cours de la téléconférence d'analystes. Selon M. Kloet, deux facteurs principaux expliquent cette bonne tenue de la Bourse de Montréal. D'une part, le marché boursier canadien a encore attiré beaucoup d'investisseurs étrangers l'an dernier, ce qui a accru leur recours à des produits dérivés d'origine canadienne comme outils de gestion de risque de leurs placements. D'autre part, a souligné le président de TMX, la Bourse de Montréal et son marché des produits dérivés se démarquent de plus en plus au niveau international. Et même à Londres, la métropole financière mondiale où TMX a un bureau de commercialisation depuis deux ans. «Après Londres, nous serons en Asie au cours des prochains mois pour promouvoir nos produits et services. Le plus intéressant pour nous, c'est que MX (surnom de la Bourse de Montréal) est devenu un produit d'attrait international, et non plus seulement au Canada», a indiqué M. Kloet. Cette importante croissance de la Bourse de Montréal au sein du groupe TMX se manifeste aussi dans ses résultats financiers. Pour le deuxième exercice consécutif, TMX a encaissé en 2012 plus de revenus provenant des frais transactionnels des produits dérivés que ceux provenant des transactions d'actions à Toronto. Ces revenus à la Bourse de Montréal et sa filiale BOX à Boston ont atteint 115,5 millions de dollars en 2012, en hausse de 2% en un an. En comparaison, les revenus transactionnels aux Bourses d'actions de Toronto et TSX-Croissance ont reculé de 12%, à 92,9 millions. Ce recul s'explique surtout par la baisse prononcée des volumes d'actions en 2012 (-20% à Toronto et -37% à TSX-Croissance) alors que le volume de produits dérivés augmentait de 3,8%. Quant aux chances de la Bourse de Montréal de maintenir cet élan en 2013, tout indique qu'elles dépendront de l'attrait des investisseurs pour les produits dérivés alors que les Bourses d'actions sont en poussée haussière. Dans les résultats financiers de TMX, aussi, les attentes demeurent floues, alors que le groupe doit encore intégrer de nouvelles activités (Bourse Alpha à tarifs réduits, firme de compensation CDS) obtenues au moment de la prise de contrôle par le consortium financier Maple. Ce consortium de 13 institutions financières, dont la Caisse de dépôt et placement, la Banque Nationale et du Mouvement Desjardins, a réalisé une mainmise de 3,8 milliards sur TMX en juillet dernier, au terme de 18 mois de démarches financières et réglementaires. Dans ses résultats publiés hier, TMX affiche un profit net de 34,7 millions au quatrième trimestre comparativement à une perte de 10,2 millions un an plus tôt. Pour l'exercice partiel de huit mois terminé le 31 décembre, TMX a dégagé un profit de 20,7 millions au lieu d'une perte de 37,3 millions en 2011. En Bourse, les investisseurs ont manifesté leur satisfaction. Les actions de TMX ont pris 2,2%, à 56,73$. Il s'agit d'un nouveau sommet depuis celui de 57$ atteint en juillet 2007, juste avant la crise financière et le krach boursier de 2008. ------------------ Volume des contrats à terme et d'options (1) Année - Millions 2012 64,2 2011 61,9 2010 44,3 2009 34,7 2008 38 2007 42,7 2006 40,5 2005 25,8 2004 21,8 2003 17,6 1: Produits dérivés de sources diverses, en ordre de volume décroissant en 2012: actions, taux d'intérêt à court terme, obligations, fonds négociés en Bourse (fnb), indices boursiers, devises. Source: Bourse de Montréal (Gr.TMX) http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201302/07/01-4619204-annee-record-a-la-bourse-de-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS8
  12. Un mariage de passion pour Genivar. (Montréal) «Lorsque tu tombes amoureux et que tu sais que c'est exactement la bonne personne qu'il te faut, tu n'attends pas des années avant de proposer le mariage. Tu te maries», me confiait hier Pierre Shoiry, PDG de Genivar, pour expliquer l'empressement avec lequel son groupe a décidé de lancer une offre publique d'achat (OPA) de la société de génie-conseil britannique WSF. C'est que le PDG de Genivar m'avait rappelé en octobre dernier que son prochain gros objectif - après avoir réalisé pas moins de 76 acquisitions en 16 ans - était de réaliser d'ici 2015 une grosse transaction à l'international qui allait permettre à son groupe de réaliser 50% de ses revenus à l'extérieur du Canada. Huit mois plus tard, cette mégatransaction attendue d'ici trois ans est donc non seulement annoncée, mais sa réalisation dépassera de beaucoup les attentes qu'avait formulées Genivar. Avec ses 9000 professionnels de l'ingénierie répartis dans 200 bureaux dans une trentaine de pays, le groupe WSP de Londres ajoutera 1,1 milliard de dollars de revenus aux 700 millions que réalisait déjà Genivar. La proportion des revenus que tirera Genivar de ses activités internationales représentera donc 61% de ses revenus totaux, surpassant ainsi les 50% espérés. Le groupe montréalais de génie-conseil, qui a affiché la plus forte croissance du Canada au cours des cinq dernières années et qui comptait 5500 professionnels, va dorénavant profiter d'une équipe de 14 500 spécialistes et se hisser parmi les 20 plus importantes firmes d'ingénierie au monde. Genivar aura maintenant des assises solides en Angleterre, en Suède et en Norvège, mais aussi des bureaux importants en Inde, en Chine, en Australie et aussi aux États-Unis où quelque 1000 ingénieurs sont à l'emploi du groupe WSP. Pierre Shoiry compte bien utiliser cette base d'activité nouvelle aux États-Unis comme tête de pont pour prendre de l'expansion rapidement dans ce marché que Genivar convoitait également. Voilà pourquoi on comprend mieux l'analogie du mariage de passion que nous a servi le PDG pour expliquer la vitesse avec laquelle il a scellé l'union avec WSP. Non seulement cette transaction remplit totalement les critères de diversification qu'avait identifiés Pierre Shoiry, mais cette acquisition se réalise à bon prix pour le groupe montréalais. Genivar va payer 442 millions pour acquérir la totalité des actions de WSP à un prix unitaire de 4,35 livres sterling par action, ce qui inclut une prime de 67% par rapport aux cours récents des actions du groupe britannique. Malgré cette forte prime, Genivar paie un multiple de 6,8 fois le bénéfice d'exploitation de WSP à son dernier exercice financier. À l'instar de CGI qui a profité d'une conjoncture extrêmement favorable pour lancer la semaine dernière son OPA de 3 milliards sur le groupe britannique Logica, Genivar profite de la faiblesse de la livre sterling et des cours boursiers britanniques pour réaliser une transaction à bon prix. Comme des centaines d'entreprises européennes, le groupe WSP souffre encore de la crise financière de 2008 lorsque la valeur de son action était à plus 8 livres sterling. À cette hauteur, Genivar n'aurait jamais été en mesure de faire une offre, me confirmait hier Alexandre L'Heureux, chef de la direction financière de Genivar. Genivar n'aura pas non plus à faire de contorsions financières pour payer au comptant cette acquisition de 442 millions. La Caisse de dépôt et l'Office d'investissement du régime de pensions du Canada ont chacun acheté pour 98,5 millions d'actions de Genivar et un placement public de 225 millions a été écoulé auprès de preneurs fermes. C'est ce qui s'appelle une belle opération. Mine de rien, en moins de 10 jours, deux entreprises québécoises viennent de faire un saut majeur en Europe avec une transaction qui les fera doubler de taille pour CGI et tripler pour Genivar. Est-on en train d'assister à une revanche moderne et réactualisée en mode financier de la défaite des plaines d'Abraham de 1759, lorsque les Britanniques ont déclassé à jamais les Français en Amérique du Nord? Peut-être pas, mais on assiste assurément à une belle offensive de nos entreprises dans leur «conquête tranquille» des marchés étrangers. La preuve que le monde leur est bien ouvert et qu'elles peuvent et doivent en conquérir une partie. http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201206/11/01-4533730-un-mariage-de-passion-pour-genivar.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS14
  13. Publié le 03 février 2012 à 06h53 Hélène Baril La Presse Une fois qu'ils ont payé leurs taxes et leurs impôts, les Canadiens sont plus riches que les Québécois, dont le fardeau fiscal est plus lourd. Ça, on le sait. Ce qu'on ignorait, c'est que cet écart de revenus s'est accru chez les hommes les plus riches et est en voie de disparaître chez les femmes et chez les plus pauvres. La situation s'est inversée depuis le début des années 80, a constaté le professeur Daniel Parent, dans une étude réalisée pour le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Dans le passé, c'était chez les plus pauvres que l'écart de revenus entre les Québécois et les Canadiens était le plus marqué.» Après avoir passé les statistiques à la moulinette, le professeur estime que les plus riches Canadiens ont un revenu disponible de 20 à 22% supérieur à celui des hommes les plus riches au Québec. Chez les femmes, l'écart de revenus entre les Québécoises et les Canadiennes s'amenuise. Il est à peine de 8% chez les plus riches et a pratiquement disparu chez les plus pauvres, a calculé Daniel Parent. C'est, selon lui, une autre preuve à l'appui de l'affirmation «qui s'instruit s'enrichit». Les Québécois ont rattrapé une partie du retard qu'ils avaient, ce qui a fait diminuer les écarts de revenus entre les plus pauvres, explique-t-il. Chez les femmes faisant partie de la tranche de revenus les plus élevés, il n'y a plus de différence sur le plan de la scolarité entre les Québécoises et les Canadiennes. Chez les hommes de la même tranche de revenus, par contre, le retard dans le niveau de scolarité demeure. Les Québécois en général sont plus scolarisés qu'avant. Mais le taux de fréquentation des universités est inférieur à la moyenne canadienne. «C'est aussi le cas en Alberta et en Colombie-Britannique, donc dans trois provinces riches en ressources naturelles», souligne-t-il. Parce qu'il offre une abondance d'emplois relativement bien payés, le secteur des ressources naturelles détourne les jeunes, les garçons surtout, des études supérieures. Plus égalitaire Au Québec, les riches sont peut-être encore moins riches qu'ailleurs au Canada, mais les pauvres ne sont plus aussi pauvres comparés aux autres Canadiens, a aussi constaté le professeur Parent. L'écart de revenus entre les plus pauvres n'est plus aussi grand qu'il l'a déjà été, parce que le Québec fait plus d'efforts pour redistribuer les revenus, précise-t-il. Même en ne tenant pas compte des programmes sociaux comme les garderies à 7$ ou les congés parentaux, qui n'existent qu'au Québec, les mécanismes de redistribution sont plus élaborés au Québec que dans le reste du Canada», explique-t-il. Le niveau de vie des plus pauvres est donc équivalent partout au pays. Cette redistribution des revenus fait du Québec une société plus égalitaire, dans un pays qui fait aussi des efforts pour redistribuer les revenus. L'envers de la médaille, c'est que le Québec est moins prospère, vu sous l'angle du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal. «Ça peut être vu comme une mauvaise chose, reconnaît Daniel Parent, qui estime que c'est une question d'interprétation. Ça peut aussi bien être vu comme un choix de société.» Lien: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201202/03/01-4492138-les-quebecois-moins-riches-mais-aussi-moins-pauvres-que-les-canadiens.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS3
  14. La "taudisation" du marché locatif Comme à chaque année, lorsque la période du renouvellement des baux arrive, accompagnant la nouvelle année jusqu’à la fin mars, la Régie du logement y va de ses « suggestions » de hausses de loyer. À chaque année, et 2012 ne fera malheureusement pas exception, le même scénario se répète, à savoir des hausses insignifiantes (0,6%,1 dans le cas le plus répandu soit un chauffage électrique assumé par le locataire) et suivit de près pas la parade des organismes de défense des droits des locataires qui crient à l’injustice sociale. Cette année encore, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) souligne que « … toute hausse additionnelle ne ferait qu’aggraver leur problème (des locataires) d’incapacité de payer ». Rien de moins. Il résulte de cette situation qu’un nombre grandissant de propriétaires sont aux prises avec des immeubles à la rentabilité vacillante ou carrément déficitaire. C’est le cas de cette dame qui, récemment, me racontait avoir acheté un plex en 2007 et devoir y injecter quelque 250$ par mois de sa poche et ce, malgré un taux de location actuellement de 100%, dont les locataires, à ses dires, ont « chacun leur caractère ». Imaginez la situation des investisseurs immobiliers qui désirent acheter un immeuble en 2012 à 15 fois les revenus bruts et parfois plus… Comment réussir à simplement couvrir ses dépenses lorsque les augmentations suggérées sont quatre à cinq fois inférieures à l’inflation? Dans de telles circonstances, comment envisager que ces propriétaires puissent gérer leur immeuble autrement qu’en faisant du « patchage »? Pour sa part, Me Robert Soucy, porte-parole de l’Association des propriétaires du Québec (AQP) mentionnait : « Les propriétaires ne font pas l’entretien parce qu’ils n’ont pas assez d’argent et ils n’investissent pas dans leurs immeubles parce que ce n’est pas rentable. ». Un beau cercle vicieux à l’intérieur d’un cadre règlementé. Le parc immobilier au Québec est vieillissant. Un investissement massif en travaux de réfection et de rénovation, qui plus est pendant plusieurs années, est à la fois nécessaire et urgent. Toutefois, en contraignant les propriétaires à d’infimes hausses des revenus locatifs, à mon avis, la Régie du logement cause plus de tort que de bien. http://www.lesaffaires.com/blogues/martin-provencher/la-taudisation-du-marche-locatif/540261 ----------- Cet article tiré du site de les affaires démontre un réel problème sur l'état du marché locatif au Québec, et sur le pourquoi il se construit presque pas de locatif à montréal comparativement aux condos.
  15. Publié le 21 novembre 2010 à 17h09 | Mis à jour à 17h14 Agence France-Presse New York Le milliardaire Warren Buffett a affirmé dimanche que les Américains les plus riches devraient payer «beaucoup plus d'impôts» et qu'il était en faveur de l'expiration en décembre des baisses d'impôts pour les hauts revenus instaurées par l'administration Bush. «Les impôts pour les classe défavorisées et moyennes, et peut-être même pour le haut de la classe moyenne, devraient être baissés, mais je pense que les gens dans le haut de la fourchette, les gens comme moi, devraient payer beaucoup plus d'impôts», a estimé le milliardaire américain sur la chaîne de télévision ABC. «Les choses vont pour nous mieux que jamais», a-t-il justifié, balayant les arguments des républicains selon lesquelles l'expiration des baisses d'impôts pour les hauts revenus nuirait à la croissance. «Les riches disent toujours ça, donnez-nous plus d'argent et nous dépenserons plus et cela se répercutera sur chacun de vous. Mais ça fait dix ans que ça ne marche pas et j'espère que le public américain en prend conscience», a expliqué M. Buffett. La Maison-Blanche a annoncé mercredi que le président américain Barack Obama décernerait début 2011 à M. Buffett la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile américaine. M. Buffett avait soutenu la campagne présidentielle de M. Obama. Warren Buffett et le co-fondateur de Microsoft Bill Gates, les deux plus riches Américains, ont lancé en août une initiative visant à inciter les milliardaires à faire don de la moitié de leur fortune à des organismes de philantropie. M. Buffett, à la tête d'une fortune estimé à 47 milliards de dollars, a promis de se défaire de 99% de son capital pour en faire don à des oeuvres philanthropiques de son vivant ou à sa mort. --------------------------------------- Hé non, c'est pas un joueur de tambour ni Québec Solidaire qui le dit, mais bien le deuxième homme le plus riche des États-Unis et troisième au monde.
  16. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201106/14/01-4408942-la-province-de-queteux-un-mythe.php
  17. AlainS

    Le trou de beigne

    Le trou de beigne Publié le 07 décembre 2010 à 06h18 | Mis à jour le 07 décembre 2010 à 06h18 Claude Piché LA PRESSE (Montréal) À en juger d'après les nombreuses lettres reçues à La Presse, le budget déposé par l'administration du maire Tremblay a mis les Montréalais en colère. Le budget annonce de fortes hausses d'impôt foncier pour la deuxième année consécutive, en plus d'imposer une nouvelle taxe aux automobilistes montréalais. «La grogne est généralisée, c'est presque l'unanimité, constate Jean-Pascal Beaupré, responsable des pages Forum. Les Montréalais n'acceptent pas que ce soient eux, et pas les banlieusards, qui doivent supporter le fardeau.» Dans ce climat de mécontentement populaire, on comprend que plusieurs Montréalais sont tentés de se réfugier en banlieue. Ils ne sont pas les seuls. Depuis des années, Montréal est victime de l'effet de beigne, qui voit la banlieue s'étendre continuellement au détriment de la ville-centre. Dans l'ensemble, on connaît assez bien le phénomène. On sait que ce sont surtout les jeunes ménages à revenus moyens qui désertent la ville pour la banlieue. On sait aussi que les ménages à faibles revenus restent en ville, souvent parce qu'ils n'ont pas le choix: la vie en banlieue est indissociable de l'automobile. Or, tout cela est basé davantage sur des enquêtes sommaires et des observations sur le terrain que sur une recherche rigoureuse. Assez curieusement, même si les migrations entre la ville centre et la banlieue peuvent avoir des conséquences énormes, il n'existe à peu près pas de renseignements détaillés sur les ménages en cause. Cette lacune vient d'être comblée par deux chercheurs de Statistique Canada, Martin Turcotte et Mireille Vézina. Les auteurs ont mesuré avec précision l'effet de beigne dans les trois grandes villes canadiennes, Toronto, Montréal et Vancouver. Ils ont tracé le portrait socio-économique des ménages avec beaucoup de rigueur. Les résultats de leurs travaux viennent de paraître dans Tendances sociales canadiennes (1), une publication spécialisée de l'agence. À ma connaissance, c'est ce qu'il s'est fait de mieux sur le sujet. Et il se trouve que ces résultats sont proprement stupéfiants. Bien sûr, la recherche confirme que Montréal perd surtout des jeunes ménages à revenus moyens et élevés, ce dont tout le monde se doute déjà, mais elle nous montre aussi clairement à quel point la saignée est importante. D'abord, un premier constat. L'effet de beigne ne sévit pas seulement à Montréal. Toronto et Vancouver sont aussi touchés. À Montréal, entre 2001 et 2006 (l'étude est basée sur les résultats du questionnaire long du recensement de 2006, et même si les chiffres datent de quatre ans, ce sont les plus récents), 14% des ménages montréalais ont quitté la ville pour s'installer en banlieue; pendant ce temps, seulement 5% des banlieusards faisaient le trajet en sens inverse. Les proportions sont exactement les mêmes à Toronto, et reflètent aussi la situation à Vancouver à quelques poussières près. C'est en regardant de plus près le profil socio-économique de ceux qui quittent Montréal que l'on peut mieux mesurer l'ampleur de l'exode: En cinq ans, la ville centre a perdu 19% de ses résidents âgées de 30 à 34 ans (une personne sur cinq, tout de même), pendant que seulement 6% des banlieusards de cette tranche d'âge Montréal quittaient la périphérie pour s'installer à Montréal. On compte aussi 14% de départs chez les jeunes de 25 à 29 ans, 15% chez les 35-39 ans, mais la proportion de départs tombe à 3% chez les 65 ans et plus. L'exode des jeunes, c'est vrai. Sur les couples avec enfants, la banlieue agit comme un véritable aimant et Montréal, comme un repoussoir. Ainsi, toujours au cours de la même période, la ville centre a perdu au profit de la banlieue, tenez-vous bien, 34% de ses jeunes ménages ayant au moins un enfant! Pendant ce temps, seulement 2% de ces jeunes ménages ont quitté la banlieue pour Montréal. L'exode des jeunes familles, c'est vrai. Au chapitre des revenus, c'est vraiment la classe moyenne qui est concernée. Ainsi, 25% des ménages ayant un revenu familial (après impôts) entre 70 000$ et 80 000$ ont quitté Montréal. Cette proportion varie de 20 à 23% pour les tranches de revenus situés entre 60 000$ et 150 000$. Pendant ce temps, rares sont les banlieusards à revenus moyens (entre 2 et 3%) qui choisissent de déménager à Montréal. L'exode de la classe moyenne, c'est vrai. Pour les ménages à faibles revenus, c'est le contraire. C'est ainsi que 12% des banlieusards gagnant un revenu familial inférieur à 20 000$ ont quitté leur banlieue pour s'établir à Montréal, qui perdait de son côté 5% de ses ménages à faibles revenus. Enfin, on peut obtenir des résultats ahurissants en combinant plusieurs caractéristiques. Ainsi, pas moins de 42% de tous les nouveaux parents ayant un revenu entre 50 000$ et 100 000$ ont quitté Montréal en cinq ans. C'est une perte énorme pour la ville centre quand on sait à quel point toutes les municipalités font des pieds et des mains pour attirer une population de jeunes ménages à revenus moyens. (1) On peut télécharger gratuitement la revue à partir de la page d'accueil de Statistique Canada: http://www.statcan.gc.ca L'EFFET DE BEIGNE EN QUELQUES CHIFFRES En cinq ans, 14% des Montréalais ont quitté la ville pour s'installer en banlieue, tandis que seulement 5% des banlieusards faisaient le trajet en sens contraire. 34% des jeunes ménages ayant deux enfants ou plus se sont exilés en banlieue. 25% des ménages gagnant entre 70 000$ et 80 000$ ont déménagé en banlieue ; en revanche, 12% des banlieusards à faibles revenus (moins de 20 000$ de revenu familial) sont venus s'établir à Montréal Par tranche d'âge, ce sont les Montréalais âgés de 30 à 34 ans qui sont les plus nombreux à fuir la ville centre.
  18. Une imitation de Times Square au centre-ville ? Kathleen Lévesque Édition du mardi 26 juin 2007 Mots clés : Times Square, écran géant, Busac, Construction, Montréal L'installation d'un écran électronique géant pourrait bientôt être autorisée Photo: Pedro Ruiz Le centre-ville de Montréal pourrait bientôt prendre une allure clinquante à la façon de Times Square, à New York. L'arrondissement Ville-Marie s'apprête à autoriser l'installation d'un écran électronique géant avec publicités, vidéos et messages qui défilent, a appris Le Devoir. L'immense écran électronique trônerait sur l'immeuble situé au 1200, McGill College, une avenue de prestige bordée au sud par la Place Ville-Marie et tournée au nord vers le mont Royal. showBigBox(); C'est le promoteur immobilier Busac, celui-là même qui a mené le projet de l'îlot Voyageur constituant un dérapage financier pour l'UQAM, qui talonne depuis plusieurs mois l'arrondissement Ville-Marie afin de changer les règles d'affichage publicitaire. L'insistance de Busac semble donner des résultats. Selon le scénario privilégié par l'arrondissement, le conseil de Ville-Marie pourrait donner son aval à un changement réglementaire en août. L'équipe du maire de l'arrondissement, Benoit Labonté, a jusqu'au premier juillet pour inscrire le projet à l'ordre du jour de l'assemblée. Il s'agirait de permettre un projet-pilote d'une année. «Les élus doivent prendre une décision rapidement. Si cela se fait, il y aura des revenus pour l'arrondissement. Et le type d'affichage devra être soumis à des règles», a expliqué au Devoir le directeur des affaires publiques de l'arrondissement, Jean-Yves Duthel. Ce dernier estime qu'il s'agirait d'un nouveau champ de revenus fort intéressant pour Montréal. Selon le pourcentage négocié avec Busac, Ville-Marie pourrait empocher quelque 200 000 $ par année, par écran géant. Cela semble s'inscrire dans un contexte où Montréal est aux prises avec des difficultés financières et souhaite diversifier ses sources de revenus. Le gouvernement du Québec a d'ailleurs déposé jeudi dernier un projet de loi donnant entre autres choses de nouveaux pouvoirs de taxation (divertissement et stationnements commerciaux) à la Ville de Montréal. Outre les règles d'urbanisme qui interdisent les écrans électroniques géants, un autre obstacle se pose. La Charte de la Ville de Montréal ne permet pas que la municipalité puisse bénéficier de redevances sur le domaine privé. Ainsi, le projet de Busac devra être soumis à l'approbation du conseil municipal qui pourrait ainsi demander une modification à sa loi constituante. Le changement législatif qui en découlerait pourrait être adopté en décembre par l'Assemblée nationale et entrer en vigueur dès 2008, selon ce que prévoit Ville-Marie. Au-delà des revenus anticipés, l'arrondissement Ville-Marie aimerait profiter de cet écran géant pour diffuser de l'information destinée aux citoyens, comme la tenue de certains événements. Or l'arrondissement Ville-Marie planifie déjà depuis plus d'un an la construction d'un édifice (vitrine culturelle) dans le contexte plus large du développement du Quartier des spectacles. L'immeuble s'élèverait au coin des rues Sainte-Catherine et Saint-Laurent avec en façade, un écran surdimensionné destiné uniquement aux événements culturels. Le projet de Busac est d'une autre nature. Pour André Poulin, directeur général de Destination centre-ville, une société de développement commercial représentant 8000 commerces, l'écran sur McGill College serait «un irritant inquiétant». «Si on veut une qualité de vie, il ne faut pas imiter ce que les grandes villes font. Venir au centre-ville de Montréal, ce n'est pas pour être assailli par de la pollution visuelle. Il faut protéger les gens contre l'envahissement commercial», croit M. Poulin. Ce dernier se questionne également sur le problème de sécurité que pourrait engendrer la présence d'un écran électronique. Il croit que les automobilistes pourraient être distraits par la diffusion des publicités et des messages à lire. Les affiches lumineuses, les écrans électroniques géants et les néons publicitaires sont chose courante dans plusieurs grandes villes du monde, notamment sur le continent asiatique. Times Square, à New York, demeure toutefois le quartier le plus célèbre pour son animation et sa démesure. En 2000, un nouvel écran, haut de plus de 36 mètres, a été construit au coût de 37 millions de dollars. NASDAQ loue l'emplacement pour plus de 2 millions par année. À Montréal, le projet de Busac pourrait ouvrir la porte à une avalanche de demandes similaires. Busac, qui est une filiale d'une entreprise new-yorkaise installée ici depuis 1998, a de l'ambition. En moins de dix ans, Busac s'est hissée parmi les douze plus grands propriétaires immobiliers au Québec. Elle a acquis des immeubles comme le 1200, MGill College, la Place Dupuis et l'immeuble voisin (888, de Maisonneuve Est) où loge le maire Benoit Labonté et la fonction publique de l'arrondissement Ville-Marie. Busac n'a pas rappelé Le Devoir hier
  19. Nouvelles générales - Politique provinciale Écrit par Mathieu Boivin Lundi, 13 décembre 2010 16:19 Mise à jour le Lundi, 13 décembre 2010 16:37 QUÉBEC – Le Québec a dégringolé, en 2009, à la huitième place des provinces canadiennes en ce qui a trait au revenu net des particuliers. Il n’y a plus, désormais, que les gens de Terre-Neuve et de l’Île-du-Prince-Édouard qui soient moins riches que nous une fois tous leurs impôts payés. Les chiffres publiés lundi par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) montrent que le Québec figurait en quatrième place du classement national, en 2005, avec un revenu net moyen des particuliers de 22 601$. Mais il a reculé à la sixième place l’année suivante, puis à la septième en 2007 et, l’an dernier, cette glissade l’a entraîné jusqu’au huitième rang, avec un revenu net moyen de 26 031$. Notons que l’Alberta occupe systématiquement, depuis 2005, la première place des provinces canadiennes. Depuis 2008, la Saskatchewan a ravi la deuxième place à l’Ontario, qui doit maintenant se contenter de la troisième position. «Les revenus d’emploi augmentent beaucoup moins rapidement au Québec qu’ailleurs et les salaires y sont plus faibles que la moyenne canadienne», a avancé Stéphane Ladouceur, spécialiste en aménagement du territoire et en développement régional à l’ISQ, pour expliquer ces déboires. Il a cependant souligné que c’est au Québec que les impôts sur le revenu sont les plus élevés au Canada. «Si on regarde le revenu brut, avant impôts, le Québec se trouve actuellement en cinquième place», a-t-il indiqué. Hausse modeste Quoi qu’il en soit, chaque habitant du Québec – riche ou pauvre, jeune ou vieux, travailleur ou retraité – a versé en moyenne 22,6% de son revenu en «impôt direct, en cotisation d’assurance sociale ou en autres transferts aux administrations publiques» en 2009, calcule l’ISQ. La moyenne canadienne est de 21,4%. L’ISQ relève que le revenu net des Québécois a augmenté de 1,5% en 2009, soit bien moins que la hausse de 3,9 % qui avait été enregistrée en 2008. Cela dit, c’est dans les régions de l’Outaouais (+ 5,8%), de la Capitale-Nationale (+ 4,0 %) et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (+2,6%) que les hausses les plus fortes ont été remarquées. «En Outaouais et dans la région de Québec, la hausse du revenu net provient de l’augmentation importante de la rémunération des salariés et des revenus des entreprises individuelles, a commenté M. Ladouceur. En Gaspésie, la progression s’explique par l’effet conjugué de l’amélioration du revenu personnel et de la diminution de la population totale.» Gatineau en tête Si ces trois régions ont réussi à éviter les effets de la récession économique, celle-ci a néanmoins provoqué une hausse de 1% du taux de chômage au Québec en 2009. «Les prestations fédérales d’assurance-emploi ont explosé de 27,3%, reflétant la détérioration du marché du travail», a relevé Stéphane Ladouceur. Enfin, l’ISQ remarque que c’est la ville de Gatineau (+ 6%) qui a connu la plus forte hausse du revenu net par habitant en 2009, suivie de Québec (+4,6 %), de Saguenay (+2,8 %), de Montréal (+1,7%) et de Trois-Rivières (+1,3 %). Sherbrooke ferme la marche avec un maigre 1%. «La croissance anémique de cette région est due, entre autres, au fléchissement de l’emploi dans le secteur manufacturier», analyse M. Ladouceur. La ville de Sherbrooke est représentée à l'Assemblée nationale par le premier ministre du Québec, M. Jean Charest. http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/politiqueprovinciale/31482-revenu-net-des-quebecois http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/econm_finnc/conjn_econm/revenu_personnel/index.htm
  20. Les arts de la scène ont la cote au Québec Mise à jour le jeudi 14 octobre 2010 à 17 h 13 Les Québécois sont toujours friands de spectacles. En 2009, un nouveau sommet a été atteint avec 17 000 représentations dans la province, en augmentation de 3 % par rapport à 2008, selon les plus récents chiffres publiés par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec. Les spectacles au Québec ont attiré 7,4 millions de personnes, soit 6 % de plus qu'en 2008. Ils ont généré des revenus de billetterie de 274,6 millions de dollars, en hausse de 16 % par rapport à l'année précédente. Les 10 spectacles les plus populaires sont des productions québécoises : •Cirque du Soleil - Ovo •Martin Matte - Condamné à l'excellence •André Sauvé - André Sauvé •Louis-José Houde - Suivre la parade •Cavalia - Cavalia •Véronic Dicaire - Véronic Dicaire •Rachid Badouri - Arrête ton cinéma •Cirque du Soleil - Allegria •Céline Dion - Taking Chances •Grande gueules - Complices . Ces 10 spectacles concentrent 18 % de l'assistance et 32 % des revenus de billetterie des spectacles présentés en 2009. Le cirque et l'humour ont la cote La fréquentation des spectacles de cirque et de magie atteint de nouveaux sommets avec une hausse de 58 % de l'assistance et de 244 % des revenus de billetterie par rapport à 2008. Le succès populaire des spectacles d'humour ne se dément pas, avec une croissance de 36 % de l'assistance et de 83 % des revenus de billetterie entre 2007 et 2009. En 2009, l'humour a généré 45,5 millions de dollars de revenus de billetterie grâce à 1,3 million de spectateurs, soit plus que les revenus du théâtre (33,6 millions) et de la danse réunis (8,5 millions). Ces deux catégories d'évènements ont attiré 1,9 million de spectateurs. Après deux ans en baisse, les spectacles de chansons francophones connaissent une croissance de l'assistance de 12 % et une hausse des revenus de billetterie de 26 % par rapport à 2008. Montréal, Québec et les régions Depuis 2006, les spectacles payants tenus dans les régions de Montréal et de la Capitale-Nationale ont connu un taux de croissance annuel moyen de 5 % de l'assistance et de 16 % des revenus de billetterie. Au cours de la même période, les autres régions du Québec ont vu leur assistance diminuer de 3 %, et leur revenu stagner. http://www.radio-canada.ca/nouvelles...chiffres.shtml Bonne Nouvelle pour le Quartier Des Spectacles!
  21. Cette nouvelle ne me surprend pas du tout. Disons qu'un endroit où ils se sont toujours refuser à offrir le paiement direct et le crédit comme mode de paiement, et s'entête à ne pas moderniser les caisses, il y avait de fortes chances qu'une partie des revenus ne soit pas déclarée. Je me demande pourquoi le fisc n'a pas enquêté avant?
  22. Parcomètres: la solidarité pour économiser Tristan Péloquin La Presse Publié le 19 novembre 2009 à 19h11 | Mis à jour le 20 novembre 2009 à 10h28 Des automobilistes montréalais ont découvert comment contourner un des principaux irritants du système de parcomètres informatisés de la métropole. Grâce à une astuce extrêmement simple, ils arrivent à refiler leurs minutes de stationnement inutilisées au prochain automobiliste. Contrairement aux anciens parcomètres mécaniques, qui mettaient à la vue de tous le nombre de minutes restant au droit de stationnement, les nouvelles bornes informatisées ne permettent pas aux automobilistes de savoir si l'utilisateur précédent a quitté sa place avant l'échéance. Cette stratégie délibérée de Stationnement de Montréal a souvent fait l'objet de critiques, notamment de l'Association de Sociétés de développement, qui la qualifie de «double facturation» nuisant à l'achalandage des commerces. En 2005, un résident montréalais, Jean Piérard, a même tenté d'intenter un recours collectif contre la ville pour dénoncer cette pratique, mais sa requête a été rejetée en 2007 par la Cour supérieure. En coinçant tout simplement leur ticket entre l'espace bleu et la partie métallique de la borne de stationnement avant de quitter, les automobilistes contournent cependant le système et laissent savoir au prochain utilisateur qu'il peut se stationner gratuitement pendant un certain temps. Visiblement, la majorité des utilisateurs qui tombent sur ces billets les ramassent, puisque lors de notre tournée, jeudi, tous les billets trouvés dataient du jour même. Stationnement de Montréal, qui affirme que le phénomène est encore marginal, estime que cette pratique est parfaitement légale. La société en commandite enregistre des revenus d'environ 50 millions par année, et ses revenus ont connu une hausse de 65% en 2007 par rapport à 2006. Cette augmentation s'explique en partie à cause des nouvelles bornes, mais surtout à cause d'une augmentation de tarifs et de l'élargissement des plages horaires de tarification. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200911/19/01-923269-parcometres-la-solidarite-pour-economiser.php ^ il y a un vidéo
  23. Malek, je sais que tu va me dire que ce n'est pas grave...mais à un certain moment, il faut se poser la question. Avons nous les moyens de se payer tout ces beaux services?? 130 milliards$ la Dette du Québec + 122 milliards$ notre part de la dette Fédérale = 252 milliards$ pour une population de 7.8 millions. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/200911/04/01-918156-la-question-de-12-milliards.php La question de 12 milliards Publié le 04 novembre 2009 à 06h39 Michel Girard La Presse (Montréal) Douze milliards de dollars... c'est la somme totale des frais d'intérêt (service de la dette) que les Québécois vont payer cette année sur les dettes gouvernementales accumulées au fil des décennies par nos deux gouvernements. Une fois les actifs financiers soustraits, on parle d'une dette nette totale de 251 milliards de dollars. Cela comprend la dette provinciale de 129 milliards et la portion de la dette fédérale qui nous revient, soit 122 milliards. Une telle dette nette d'un quart de trillion équivaut à 85% du produit intérieur brut (PIB) du Québec. Quand même! Selon les données transmises à La Presse Affaires par le service économique de Desjardins, de toutes les provinces, c'est au Québec qu'on écope de la plus lourde dette par tête d'habitant. Combien? Du bébé au vieillard, chaque Québécois supporte présentement une dette gouvernementale de 32 341$ (soit 16 635$ du provincial et 15 706$ du fédéral). C'est près de 19% de plus que l'Ontarien et 52% de plus que le Canadien de la Colombie-Britannique. Pire encore. Les frais d'intérêt sur le service de la dette gouvernementale propre aux Québécois devraient dépasser les 15 milliards d'ici à peine deux ans. Pourquoi? Parce que notre endettement gouvernemental va augmenter sensiblement au cours des prochaines années en raison des lourds déficits budgétaires que la récente crise financière nous fait subir. À preuve, Québec prévoit pour l'année en cours un déficit approchant les 5 milliards et le fédéral, un déficit de l'ordre de 56 milliards. Non seulement les revenus d'impôts et de taxes baissent, mais, en plus, les dépenses gouvernementales augmentent. Pour re... stimuler l'économie, les deux ordres de gouvernement ont été contraints de mettre en place un train de programmes et de mesures d'urgence. Et autre facteur majeur: comme les taux d'intérêt vont augmenter, il en coûtera forcément plus cher aux deux ordres de gouvernement pour financer leurs immenses dettes respectives. Revenons à la question de 12 milliards: est-ce grave de devoir payer une telle facture de frais d'intérêt, laquelle va grossir par surcroît au fil des prochaines années? Le chiffre est tellement gros et abstrait... qu'il est difficile d'en saisir l'importance. Voilà pourquoi il m'apparaît intéressant de voir plus concrètement ce que peut représenter la «valeur» de ces 12 milliards de dollars de frais d'intérêt. Jugez par vous-même! Tiens, cette charge de 12 milliards... ça représente les deux tiers de l'impôt sur le revenu des particuliers (18 milliards) perçu l'an dernier par le gouvernement du Québec Cette somme astronomique équivaut à elle seule à 86% du budget (13,9 milliards) du ministère de l'Éducation, Loisir et Sport. Autre comparaison qui fait image: cette facture de 12 milliards de frais d'intérêt sur notre dette équivaut à la somme des dépenses gouvernementales annuelles des ministères suivants: Emploi et solidarité sociale (4,2 milliards); Famille et aînés (1, 9 milliard); Développement économique innovation et exportation (833 millions); Transports (2,3 milliards); Culture, communications, condition féminine (659 millions); Affaires municipales et régions (1,8 milliard); Agriculture, Pêcheries, Alimentation (711 millions). Ces 12 milliards de frais d'intérêt dépassent deux fois la somme totale des revenus de tarification que le gouvernement du Québec tire de l'assurance médicaments, de l'assurance parentale, des droits et permis de conduire et immatriculation des véhicules, de l'assurance automobile (SAAQ), des droits de scolarité universitaire, des services de garde d'enfants, des contributions des adultes hébergés dans le réseau de la santé et des services de police fournis par la Sûreté du Québec . Restons dans les revenus. Un coût d'intérêt de 12 milliards, ça équivaut à 2,4 fois la somme totale des revenus que le gouvernement du Québec a tirés l'an dernier de ses principales vaches à lait... de sociétés d'État: Société des alcools du Québec (797 millions), Loto-Québec (1,3 milliard) et Hydro-Québec (2,8 milliards). Autre comparaison: c'est presque deux fois et demie les baisses d'impôt (5 milliards) consenties par le gouvernement Charest depuis 2003! La population étant vieillissante, comment nos jeunes vont-ils réussir à se sortir de l'endettement gouvernemental dans lequel nous les avons plongés?
  24. La dette du Québec grimpe de 287$ par seconde 18 septembre 2009 | 12h34 ARGENT Katia Germain Argent Le site Internet de l’Institut économique de Montréal (IEDM) s’est doté d’un compteur de la dette publique du Québec, qui affiche aujourd’hui plus de 212 G$. L'outil montre en temps réel la croissance de la dette en fonction des données fournies par le ministère des Finances. Chaque jour, l'endettement de la province grimpe de 25 M$, selon l’outil destiné à sensibiliser les contribuables québécois. «C’est important de mettre en contexte ces chiffres-là afin que les Québécois se rendent compte de la vitesse à laquelle l’argent qu’ils paient se dépense. Aussi, pour les citoyens en général, c’est important de prendre conscience que cette dette-là augmente très rapidement. Et on espère que ça va amener les gouvernements et les gens à agir», explique David Descôteaux, économiste à l’IEDM. La dette qui s’affiche sur le site Internet de l’institut représente la dette à long terme de tout le secteur public, pas seulement du gouvernement. «C’est la dette nette du gouvernement à laquelle on ajoute les dettes des réseaux d’éducation et de la santé. C’est une dette qui est plus représentative des responsabilités du gouvernement. On a pris le rythme de croissance de l’année dernière et on l’a appliqué à cette année», précise M. Descôteaux. L’économiste estime que l’évaluation de la dette faite par l’IEDM est conservatrice. «On est en crise économique. Les revenus du gouvernement chutent, ses dépenses augmentent… Il y a de très bonnes chances que l’an prochain, lors de l’énoncé budgétaire, le montant annoncé soit supérieur à celui qu’on voit à l’écran». Que faut-il faire pour ralentir le compteur? «La solution serait que le gouvernement ne tente pas seulement d’augmenter ses revenus mais diminue aussi ses dépenses», avance M. Descôteaux.
  25. Le déficit atteint déjà trois milliards Tommy Chouinard La Presse Publié le 23 septembre 2009 à 14h25 | Mis à jour à 16h06 (Québec) Québec se dirige vers un déficit plus élevé que prévu. Trois mois seulement après le début de l'année financière, le déficit atteint déjà trois milliards de dollars. Or, le gouvernement Charest avait prévu un trou de 3,9 milliards pour toute l'année. Le rapport mensuel des opérations financières, rendu public par le ministère des Finances aujourd'hui, indique que le déficit budgétaire s'élève à trois milliards de dollars au 30 juin. Les revenus du gouvernement atteignent 15,6 milliards, un niveau similaire à celui de la même période l'an dernier. Mais les dépenses (18,6 milliards) ont bondi d'un milliard. Elles ont surtout augmenté aux ministères de la Santé (546 millions), de l'Éducation et de la Culture (168 millions). D'avril à juin, le déficit cumulatif s'élève à trois milliards. Notons qu'en début d'année financière, les revenus sont généralement moins importants. «Conformément à la tendance historique, les résultats cumulatifs pour les trois premiers mois de l'année indiquent un excédent des dépenses par rapport aux revenus. L'écart mensuel devrait diminuer progressivement au cours des prochains mois», peut-on lire dans le document du ministère des Finances. Il n'en demeure pas moins que le rapport envoie un signal inquiétant sur l'état des finances publiques. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/200909/23/01-904803-le-deficit-atteint-deja-trois-milliards.php
×
×
  • Créer...