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  1. Manque plus rien qu'une putain de grève de la construction pour ralentir tout ça
  2. Le Québec au coeur du succès de la reprise canadienne Publié le 16 juin 2010 à 06h38 | Mis à jour à 06h43
  3. La hausse du PIB de Montréal devrait être de 2,5% en 2010. Olivier Schmouker . les affaires.com . 27-01-2010 Québec devrait être l’une des villes canadiennes a tirer le plus profit de la reprise économique en 2010, selon le Conference Board du Canada. L'an dernier, le produit intérieur brut (PIB) de Québec n'a reculé que de 0,2%, soit une des meilleures performances au Canada. Seules quatre villes avaient affiché une croissance économique en 2009 : Halifax, Saint-John, Winnipeg et Regina. Du coup, elle est mieux positionnée que d’autres pour renouer avec la croissance économique. «Cette année, les villes canadiennes reprendront des forces, mais à un rythme qui variera considérablement. La championne canadienne de la croissance sera Vancouver (+4,5% de son PIB en 2010), et Québec arrivera en tête au Québec», dit Mario Lefebvre, directeur, centre des études municipales, du Conference Board du Canada. Ainsi, le PIB de Québec devrait croître de 2,6% en 2010, et ce en grande partie grâce aux secteurs de la fabrication, du commerce de gros et de détail, de l’immobilier ainsi que des finances et de l'assurance. La récession laisse des traces Pour la première fois depuis 1991, l'économie de Montréal a affiché l’an dernier un repli. Mais, bonne nouvelle, l'activité a commencé à s'intensifier au troisième trimestre de 2009, et le taux de croissance dans la plupart des secteurs devrait s'accélérer en 2010. Du coup, la hausse du PIB de Montréal devrait être de 2,5% en 2010. Idem à Sherbrooke, l'économie s'est repliée l'année dernière pour la première fois depuis 1991. La reprise en cours devrait, là aussi, se traduire par une progression du PIB de 2,5%. 2009 a été une mauvaise année également pour Trois-Rivières, avec le pire recul économique en 13 ans. Les prévisions du Conference Board avancent un retour de la croissance cette année, de l’ordre de 2,1%, grâce notamment aux secteurs manufacturier et de la construction non résidentielle. De son côté, l'économie de Saguenay croîtrait pour la première fois en trois ans, et ce au rythme de 1,4%. Mais attention, la reprise ne pourrait y être que de courte durée, le Conference Board y prévoyant une stagnation de l’emploi pour les deux prochaines année
  4. Des freins bloquent la reprise au Québec Olivier Schmouker . les affaires.com . 17-12-2009 L’an prochain, le Québec s’extirpera progressivement de la récession, mais sera freiné par une nécessaire discipline budgétaire de la part du gouvernement Charest, selon Les prévisions économiques et financières de Desjardins. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) du Québec devrait renouer avec la croissance en 2010, à hauteur de 1,8%. En 2009, le recul attendu avoisine les 1,7%. Et la croissance devrait se poursuivre des années durant : 2,5% en 2011, 2% en 2012, 2% en 2013, etc. De nombreuses embûches Simultanément, l’inflation devrait être sous contrôle. L’étude s’attend à une hausse des prix à la consommation de 0,5% en 2009, de 1,6% en 2010, 2,1% en 2011, 2,2% en 2012, etc. Quant au taux de chômage, il devrait peu ou prou continuer de rester au même niveau que celui de cette année, toujours selon la même étude. Il devrait tourner autour de 8,5% en fin d’année, puis être de 8,5% en 2010, de 8% en 2011, de 7,5% en 2012, etc. «Au Québec, la reprise s’est enclenchée timidement au cours de l’été. Les dépenses de consommation sont enfin sorties de leur léthargie, tandis que le marché immobilier a surpris par sa vigueur. Les perspectives sont toutefois assombries par l’état précaire des finances publiques et par les difficultés persistantes du commerce extérieur», notent les économistes de Desjardins. Charest dans une impasse financière Les dommages causés par la récession ont été relativement limités, mais ce n’est pas pour autant que la reprise ne se fera pas sans écueils. Par exemple, le gouvernement Charest s’est fixé comme objectif de retrouver l’équilibre budgétaire en 2013-2014, ce qui «exigera des efforts importants qui freineront l’élan de l’économie québécoise». Du coup, les dépenses gouvernementales devront être comprimées de 3,9 milliards de dollars, les revenus du gouvernement devront croître de 2,4 milliards de dollars, la TVQ devra passer de 7,5 à 8,5%, et encore, il faudra trouver des moyens supplémentaires pour dénicher 5 autres milliards de dollars quelque part… «Dans ce contexte, il faut s’attendre à des ponctions fiscales supplémentaires pour les particuliers, ce qui pourrait mettre du sable dans l’engrenage de la reprise économique en ce qui concerne les dépenses de consommation», souligne l’étude, en évoquant aussi la possibilité de voir la TVQ augmentée de plus d’un point de pourcentage à court terme. Des entreprises encore à la traîne À cela s’ajoute le fait que la reprise tant annoncée ces derniers mois «tarde à se manifester au niveau des entreprises». Le secteur manufacturier connaît des «difficultés persistantes», si bien que «la relance des investissements sera plus modérée pour l’ensemble des entreprises». Au Québec, les ventes des fabricants sont en recul depuis la fin de l’été. Le secteur aéronautique connaît une baisse de régime, les commandes en carnet ne cessant de diminuer. Les perspectives sont «plutôt mitigées» pour l’aluminium et le secteur forestier, deux autres poids lourds des expéditions québécoises à l’étranger. «D’autres fermetures sont possibles dans les pâtes et papiers, qui continuent de souffrir du déclin de la publicité dans les médias écrits». En conséquence, la chute de plus de 10% des exportations survenue en 2009 fera place à une amélioration graduelle l’an prochain, selon les analystes de Desjardins. Et ce, à condition que le huard ne joue pas des tours aux exportateurs québécois… Le Canada va souffrir du «mal hollandais» Après une chute de 1,2% en 2009, le PIB mondial devrait bondir de 3,4% en 2010 et maintiendra un rythme similaire en 2011, à 3,8 %. Dominés par la Chine et l'Inde, les pays en voie de développement conserveront leur rôle de locomotive, avec une croissance supérieure à 5% au cours des deux prochaines années. Du coup, les performances des pays industrialisés, qui enregistreront une augmentation de leur PIB réel de 1,8% en 2010 et de 2% en 2011, paraîtront «ternes», toujours selon la même étude. «Les États-Unis et le Canada feront figure de leaders des pays industrialisés, en affichant des croissances supérieures à 2% pour les deux prochaines années, alors que la zone euro, le Japon et le Royaume-Uni ne réussiront pas à atteindre ce rythme», dit Yves St-Maurice, directeur et économiste en chef adjoint, de Desjardins. L’effet de la remontée graduelle des prix du pétrole en synchronisme avec la reprise économique mondiale fera grimper le huard jusqu’à la parité durant l’été prochain. Les exportations manufacturières en seront affectées négativement, tandis que les importations seront dynamisées par la vigueur de la demande intérieure. Ce phénomène économique, couramment appelé «mal hollandais», qui décrit l’impact de l’appréciation de la devise d’un pays doté d’importantes ressources énergétiques, devrait ainsi affecter le Canada dès l’an prochain.
  5. (Montréal) Un nouvel hôtel Marriott a été inauguré hier à l'aéroport Trudeau. Deux jours plus tôt, le Sheraton Montréal faisait visiter ses toutes nouvelles chambres rafraîchies au coût de 24 millions de dollars. En juin, c'est un Westin qui a poussé rue Saint-Antoine. Un regain de vie dans le milieu hôtelier montréalais? Non. Malgré ces quelques annonces, l'ambiance demeure morose dans le secteur, alors que plusieurs projets sont encore sur la glace à cause de la crise. «Le Marriott et le Westin, ce sont de vieux projets. Ça prend deux ou trois ans pour bâtir ce genre de dossiers, donc ça n'a pas rapport avec la situation actuelle de l'industrie. C'est la même chose avec la rénovation du Sheraton», dit Gilles Larivière, président de Horwath Horizon Consultants, firme qui conseille les entreprises hôtelières. Un seul nouveau projet William Brown, vice-président à la direction de l'Association des hôtels du Grand Montréal, ne recense qu'un projet majeur en voie de se réaliser prochainement: la construction du Saint-Martin Hôtel et Suites à l'emplacement de l'ancien restaurant Ben's, à l'intersection du boulevard De Maisonneuve et de la rue Metcalfe. «À part de ça, je ne suis pas au courant d'autres grands projets hôteliers à Montréal. Il y a eu quelques annonces au cours des dernières années ou des derniers mois, mais jusqu'à maintenant, aucun travail n'a commencé», dit M. Brown. La liste des projets retardés inclut le Waldorf Astoria, à l'angle des rues Sherbrooke et Guy, et le Marriott de la rue Cathcart, près de la Place Ville-Marie. Le 10 septembre, La Presse a aussi révélé que la transformation de la gare Viger en hôtel de luxe était sur la glace à cause de la crise économique. C'est sans compter la rénovation du Ritz-Carlton, fermé depuis la fin de 2007 pour faire place à 130 nouvelles chambres et 40 résidences de luxe. Une trentaine d'employés s'activent actuellement sur le chantier, affirme Nicole Delorme, porte-parole du Ritz-Carlton, qui refuse toutefois d'avancer une date pour la fin des travaux. «Soyons honnêtes, la crise économique a eu un effet partout sur la planète, et elle a eu un effet sur plusieurs promoteurs immobiliers à Montréal, a-t-elle indiqué. On a dû ralentir la cadence, mais les travaux n'ont jamais cessé.» Mme Delorme explique que le «rythme auquel on pourra investir dans les travaux» dépendra de la «démonstration l'intérêt de la part des acheteurs». Elle refuse de dévoiler combien de condos ont été vendus. Projets en attente M. Brown, de l'Association des hôtels du Grand Montréal, recense d'autres annonces de condos-hôtels à Montréal, mais attend de voir les bulldozers creuser le sol avant de croire à une reprise. «Quelques projets ont été annoncés dans des grandes conférences de presse, mais il n'y a aucune évidence d'un début de construction. Avant que les travaux commencent, je crois qu'on parle de projets et non de réalités», dit-il. Si le marché immobilier s'est maintenu à Montréal pendant qu'il décrochait un peu partout en Amérique du Nord, la métropole québécoise a évidemment souffert du fait que les touristes et les hommes d'affaires, en particulier américains, ont moins voyagé. Ajoutez à cela un dollar canadien fort et une météo morose et vous avez la recette pour des chiffres décevants. Pour les huit premiers mois de l'année, le taux d'occupation des hôtels montréalais a atteint 60,4%, comparativement à 65,4% l'an dernier. Le mois de juin, plombé par l'absence du Grand Prix, a particulièrement écopé: le taux d'occupation s'est élevé à seulement 66,5%, comparativement à 72% l'an dernier. Au Centre Sheraton de Montréal, on se félicite d'avoir profité de cette période creuse pour retaper les chambres. L'hôtel a obtenu 24 millions du groupe Starwood auquel il est associé pour effectuer ses rénovations. «Le timing est parfait. On voit poindre une reprise, et on est prêts», dit Michel G. Giguère, directeur général du Centre Sheraton Montréal. Quant au complexe hôtelier dévoilé hier à l'aéroport Trudeau, il s'agit d'un hôtel de 279 chambres et de bureaux qui abriteront le siège social d'Aéroports de Montréal. La firme Axor a construit les bâtiments et en demeurera propriétaire, tandis que Marriott fera la gestion de l'hôtel. «Je ne crois pas qu'on soit trop affecté par la récession», dit Yvan Dupont, président d'Axor, qui explique qu'en plus des voyageurs, l'hôtel bénéficiera des entreprises de l'Ouest-de-l'Île qui utiliseront ses installations pour leurs congrès et leurs conférences. «L'hôtel est ouvert depuis le 18 août et ça va très bien», continue M.Dupont, qui mise sur une reprise de l'hôtellerie au début de 2010.
  6. La reprise économique au Québec est liée à celle des Etats-Unis 06 septembre 2009 12:55 LEVIS - La reprise économique au Québec sera intimement liée à celle de son voisin américain au cours des prochains mois. C'est ce que soutient l'économiste Joelle Noreau, du Mouvement Desjardins. Au Québec, 8300 emplois ont été créés en août dernier, mais le taux de chômage a augmenté d'un dixième pour cent, à 9,1 pour cent. Joelle Noreau estime qu'il est trop tôt pour parler de relance économique. Selon elle, il faudra un relèvement décisif aux Etats-Unis pour que les effets soient vraiment perceptibles et durables au Québec. Mme Noreau souligne que le Québec a des liens étroits avec les Etats-Unis dans plusieurs secteurs qui souffrent actuellement de la récession, soit les secteurs manufacturier, du transport et de l'aéronautique. L'économiste note que l'Ontario vit une situation quasi similaire, son économie étant également fortement tributaire des Etats-Unis. Dans cette province, le taux de chômage est passé de 9,3 pour cent en juillet à 9,4 pour cent en août. L'emploi a néanmoins crû de 12 200 le mois dernier.
  7. «Le monde a évité une Seconde Grande dépression», selon Krugman * Léonie Laflamme-Savoie , Finance et Investissement * 10 août 2009 Paul Krugman est un partisan d'un resserrement de la réglementation des marchés financiers. Selon le prix Nobel d’économie Paul Krugman, le monde a évité une Seconde Grande dépression grâce à l’injection massive de fonds et à la mise en place de programmes de stimulation économique à grande échelle. L'économiste estime aujourd'hui que le pire de la crise économique était maintenant derrière nous alors que les exportations montrent des signes de stabilisation. La reprise sera toutefois « décevante » puisque le chômage continue de grimper et que les gouvernements ne pourront pas maintenir un tel niveau de dépenses sur le long terme. « Nous avons réussi à éviter une Seconde Grande dépression, mais la reprise complète prendra près de deux ans », a-t-il prédit lors de son passage dans une conférence sur l'économie en Malaisie. Paul Krugman souligne, pour étayer sa théorie, que la semaine dernière le taux chômage américain a ralenti sa chute pour la première fois en près de 15 mois. En effet, près de 247 000 emplois ont été perdus en juillet alors que 443 000 postes avaient été rayés de la carte en juin dernier. De plus, on s'attend à une nouvelle injection de 787 milliards de dollars (G$) du gouvernement américain en 2010. Comme plusieurs de ses collègues, Paul Krugman est un partisan d'un resserrement de la réglementation et d'une restructuration des marchés financiers. Il s'inquiète d'ailleurs de voir un ralentissement dans les discussions au sein des gouvernements au sujet de ces deux questions cruciales. « Le momentum semble s'essouffler », s'est-il inquiété en ajoutant que « la dépendance à l'autoréglementation est une erreur. »
  8. http://www.lesaffaires.com/article/0/economie/2009-08-05/496537/apretegraves-la-reteacutecession--une-crise-eteacutenergeteacutetique-.fr.html Et si un cauchemar encore plus terrible frappait après la récession qui sévit sur la planète en ce moment… Certains commencent à clamer haut et fort qu’ila aperçoivent de la lumière au bout du tunnel, que le pire est derrière nous, que nous avons enfin touché le fond, etc. Et qu’il ne reste plus maintenant qu’à remonter la pente, lentement mais sûrement. Mais c’est peut-être aller un peu vite en besogne. Du moins, c’est l’opinion de Fatih Birol, l’économiste en chef de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). La reprise économique mondiale est menacée par une crise énergétique encore jamais vue, car la plupart des grands champs pétroliers ont déjà dépassé leur pic de production, a récemment indiqué M. Birol au quotidien britannique The Independent. L’expert entrevoie un scénario qui pourrait se produire d’ici les cinq prochaines années : un prix du pétrole élevé, porté par une demande croissante, couplé à une stagnation, voire un recul, de la production industrielle mondiale ; cela suffirait à faire dérailler la reprise économique, selon lui. Nous fonçons droit dans le mur Une question demeure : a-t-on véritablement atteint le pic de production de la plupart des champs pétroliers? Le sujet fait débat. Mais pour l’économiste en chef de l’AIE, il ne fait pas de doute que les réserves de pétrole s'amenuisent plus rapidement que prévu et que le pic de production globale devrait se produire dans une dizaine d'années, soit une décennie plus tôt que ce qui était anticipé jusqu'alors. «Un jour, nous serons à court de pétrole. C'est pour cela que nous devons abandonner le pétrole avant qu'il ne vienne à nous manquer. Nous devons nous préparer pour cette échéance», a lancé Fatih Birol. «Plus tôt nous nous y mettrons et mieux ce sera, vu que notre système économique et social repose sur le pétrole. Pour changer cela, il faudra beaucoup de temps et d'argent», a-t-il poursuivi.
  9. LED

    Fini la récession!

    Fini la récession! Publié le 23 juillet 2009 à 10h41 | Mis à jour à 10h44 Rudy LeCours La Presse (Montréal) La récession a bel et bien pris fin au printemps, selon la Banque du Canada. Elle estime que la croissance de notre économie sera de 1,3% en rythme annualisé durant l'été et de 3,0% cet automne. Ces prévisions trimestrielles contenues dans la nouvelle mouture du Rapport sur la politique monétaire (RPM) sont plus optimistes que celles parues en avril. La Banque estimait alors que l'économie canadienne allait continuer de s'enfoncer dans la récession au troisième trimestre avec un recul de 1,0% de l'activité économique. Pour le deuxième trimestre, la Banque maintient sa prévision de décroissance de 3,5%. Pour l'ensemble de l'année, la taille de l'économie aura rétréci de 2,3%. «L'économie étant soutenue par l'amélioration des conditions financières et le niveau plus élevé que prévu de la confiance des entreprises et des consommateurs, le ralentissement de l'activité au premier semestre de l'année a été moins marqué, lit-on dans le RPM. On s'attend maintenant à ce que la croissance redevienne positive au troisième trimestre.» La reprise ira bon train avec des avancées de 4,0% (en rythme annuel) aux premier et deuxième trimestres 2010 et de 3,8% pour les deux autres. Pour l'ensemble de 2010, la croissance est évaluée à 3,0%. À pareil rythme, l'économie aura retrouvé sa taille d'avant récession (juillet 2008) dans environ un an. Cela fera du Canada une des premières économies avancées, sinon la première, à renouer à la fois avec le retour à la croissance et à l'expansion. Le repli plus modeste qu'anticipé des dépenses des ménages et des entreprises, jumelé à une confiance accrue, justifie ces perspectives plus optimistes. La vitalité du marché de la revente de maisons et la relance des mises en chantier depuis le creux d'avril témoignent de la volonté des Canadiens de profiter des conditions très favorables d'accès à la propriété. La Banque croyait en avril que la morosité ambiante allait amener des ménages ''a reporter leurs achats. Voilà pourquoi elle tablait sur une forte accélération de la demande intérieure en 2011 seulement. Le devancement des décisions d'achat l'amène aussi à ramener de 4,7% à 3,5% sa prévision de croissance pour 2011 La Banque souligne d'ailleurs que les conditions financières demeurent plus favorables au Canada que dans les autres économies avancées depuis les débuts de la crise financière. À preuve, les taux hypothécaires variables s'élevaient en moyenne à 2,75% la semaine dernière, contre 5,35% en juillet 2007, à la veille du gel du crédit en Occident à l'origine de la récession synchronisée la plus grave depuis les années 1930. Idem pour les taux hypothécaires affiché à cinq ans. Ils étaient de 5,85% la semaine dernière contre 7,24%, il y a deux ans. Fait à souligner cependant, ils étaient descendus jusqu'à 5,25% en avril. Leur remontée correspond à celle des taux obligataires à long terme observée depuis lors. Les entreprises peuvent aussi se financer à meilleur compte qu'il y a deux ans : le taux des obligations corporatives à long terme est passé de 5,42% à 4,54% en deux ans. En décembre, au point culminant de la crise du crédit, les taux avaient grimpé à 6,04% Ces conditions favorables stimulent la demande intérieure, à commencer par celle des ménages. Les entreprises se remettront à investir un peu plus tard quand elles auront complété leur déstockage et recommencé à vendre davantage. La Banque fonde aussi son scénario de reprise en établissant à 87 cents en moyenne, la force relative du huard face au billet vert d'ici la fin de 2011. Il s'agit du taux moyen observé depuis avril. Un niveau beaucoup plus élevé donnera plus de fil à retordre aux manufacturiers exportateurs au moment où ils pourront profiter de la reprise américaine, attendue en fin d'année. La Banque croit d'ailleurs que les exportations canadiennes devraient augmenter de 6% à 7% en moyenne en 2010 et 2011, soit au moins deux fois plus vite que la croissance anticipée de l'économie américaine. Cela tient au fait que ce que les exportations canadiennes sont concentrées dans des secteurs particuliers. Ainsi, l'auto et les matériaux de construction ont été plus affectés par la restructuration de la première et la crise de la seconde. La demande refoulée qui s'est créée devra bientôt être comblée, pour le plus grand bien des manufacturiers canadiens.
  10. L'économie américaine montre des signes encourageants * Presse Canadienne, * 07:33 L'économie américaine commence à montrer des signes intéressants de reprise, à la lumière de nouvelles données publiées hier. La glissade du secteur de la fabrication a ralenti; les constructions domiciliaires sont en hausse et les consommateurs n'ont pas réduit autant leurs dépenses que les experts le craignaient. Malgré l'annonce de la banqueroute du géant de l'automobile General Motors, les investisseurs et les économistes se sont réjouis des nouvelles encourageantes provenant du front économique. La moyenne Dow Jones a grimpé de plus de 211 points lundi, une augmentation de 2,6 pour cent. Les autres principaux indices ont aussi progressé de plus de 2 pour cent. "Ce qui ressemblait à la lueur d'une chandelle vacillante au bout d'un tunnel se transforme à la lumière d'un phare, s'est réjoui, Richard Tamarone, un économiste d'Argus Reseach. Nous ne sommes plus dans les mâchoires de la récession. Nous pourrions n'être qu'à quelques mois de la reprise." Les économistes sont encouragés par un rapport de l'institut des gestionnaires en approvisionnement, qui démontre que l'activité manufacturière avait ralenti moins rapidement que prévu. La situation est identique en Asie et en Europe. L'indice de l'Institut a atteint 42,8, un sommet depuis septembre. Il était de 40,1 en avril. Un indice inférieur à 50 indique une activité au ralenti mais ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes. Par ailleurs, un indice des nouvelles commandes placées auprès des usines américaines s'est élevé à 51,1 en mai, une première augmentation depuis novembre 2007. De plus, les stocks des commerces diminuent, cela qui laisse présager qu'ils auront besoin de se réapprovisionner de nouveau, favorisant la production dans les usines et aidant l'économie en général. "Le pire est passé pour les usines américaines", a soutenu Cliff Waldman, économiste pour Manufacturers Alliance/MAPI. Toutefois, nous sommes à des mois d'une véritable reprise. La situation de l'économie mondiale demeure difficile et les conditions financières, elles, demeurent problématiques. Mais de meilleurs jours sont devant nous." Selon le département américain du Commerce, les dépenses de la construction ont augmenté de 0,8 pour cent en avril alors que les économistes prédisaient une baisse de 1,2 pour cent. Les dépenses dans ce domaine ont augmenté pour un deuxième mois d'affilée après cinq baisses consécutives. Les consommateurs ont réduit leurs dépenses d'un maigre 0,1 pour cent en avril; les experts prévoyaient une baisse de 0,2 pour cent. Il s'agit cependant de la deuxième baisse mensuelle d'affilée, ce qui démontre que les consommateurs demeurent inquiets.
  11. L'économie mondiale se trouve à un tournant Publié le 11 mai 2009 à 09h29 | Mis à jour à 09h32 Jean-Claude Trichet Agence France-Presse, Bale L'économie mondiale se trouve à un tournant et la croissance dans certains pays est déjà marquée par une reprise, a affirmé lundi le porte-parole des dix grandes banques centrales mondiales (G-10) Jean-Claude Trichet. «Nous nous approchons, en ce qui concerne la croissance, d'un point d'inflexion», a précisé M. Trichet, à l'issue de la réunion bimestrielle du G-10 au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle, la «banque centrale des banques centrales». «Nous observons un ralentissement de la baisse du PIB (produit intérieur brut)», a-t-il souligné, ajoutant que «dans certains cas, nous voyons déjà une reprise (et) dans d'autres cas nous voyons que (la chute) se poursuit, mais à un rythme plus lent». M. Trichet, qui est également le président de la Banque centrale européenne (BCE), a cependant averti qu'il fallait demeurer «vigilant». Les banques centrales et les gouvernements doivent maintenant porter leur attention sur les «stratégies de sortie» de crise qui permettront de retrouver une situation «saine et viable», notamment par le biais de politiques fiscales, a indiqué M. Trichet. Alors que les marchés financiers semblent se remettre peu à peu de leur dégringolade amorcée depuis l'été 2007, M. Trichet a observé un retour sur certains marchés à une situation «pré-Lehman», du nom de la banque américaine Lehman Brothers qui avait fait faillite en septembre et avait entraîné les marchés dans une descente abyssale. «La situation sur les marchés s'est considérablement améliorée (...) depuis septembre 2008», a-t-il estimé, ajoutant cependant que les marchés financiers assistaient toujours à une «correction d'un certain nombre de déséquilibres». Les économies émergentes ont démontré «une résistance remarquable» et certains se trouvent déjà au-delà du «point d'inflexion», selon le Français. M. Trichet avait estimé jeudi que le reste de l'année devrait être «bien moins mauvais» que le premier trimestre pour l'économie, confirmant qu'il prévoyait une reprise «dans le courant de l'année 2010». Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit cette année un recul du PIB mondial de 1,3%, le premier depuis la Seconde guerre mondiale, suivi d'une légère reprise en 2010 de +1,9%. Plusieurs éléments semblent par ailleurs indiquer une amélioration de la situation économique. En Allemagne, première économie de la zone euro, le rythme de baisse annuelle des exportations a ainsi ralenti en mars par rapport à février, à -15,8% sur un an, selon des chiffres provisoires de l'Office fédéral des statistiques (Destatis) publiés vendredi. La chute des exportations en raison de la récession mondiale avait atteint un pic en février à -23,5% sur un an.
  12. Immobilier: «la traversée du désert achève» Le Devoir Éric Desrosiers Édition du mardi 17 février 2009 Mots clés : marché, crise financière, Immobilier, Économie, États-Unis (pays) Selon la Banque Nationale, le marché américain est sur le point de rebondir Une parcelle de la ville de Homestead, en Floride, vue des airs en janvier. La dégringolade du marché immobilier dure depuis 30 mois déjà et le recul moyen du prix des maisons totalise maintenant 25 %. Historiquement, la reprise dans le secteur immobilier précède de trois à six mois la remontée du marché du travail et la reprise de l'économie tout entière. Cause première de la crise financière et économique en cours, le marché immobilier américain est sur le point de rebondir, prédit la Banque Nationale, laissant entrevoir un retour de la croissance économique avant la fin de l'année. «La traversée du désert achève», assure Yanick Desnoyers, économiste en chef adjoint à la Banque Nationale Groupe financier, dans une analyse du marché immobilier aux États-Unis dévoilée hier. «On assiste actuellement à un réel retour du balancier. Les incitations économiques actuelles sont telles qu'elles devraient avoir raison de la morosité des ménages.» Il faut dire que la dégringolade du marché immobilier dure tout de même depuis 30 mois déjà et que le recul moyen du prix des maisons totalise maintenant 25 %. Il finit toujours par y avoir une limite jusqu'où peut tomber n'importe quel secteur économique, rappelle l'analyse de six pages. Cette limite semble avoir été atteinte dans le secteur immobilier aux États-Unis. Une offre que l'on ne peut refuser L'analyse de la Banque Nationale observe, notamment, qu'après s'être envolé vers la stratosphère au tournant du millénaire, le prix médian des maisons existantes s'est considérablement dégonflé au cours des deux dernières années et demie au point d'être redescendu à son niveau d'équilibre à long terme établi à 2,9 fois le revenu médian des ménages. Réduits à répétition pour faire face à la crise, les taux d'intérêt sont aussi à leur plus bas niveau. L'addition de ces deux facteurs a pour effet de propulser l'indice d'accessibilité de la propriété à un niveau inégalé, poursuit le document d'analyse. «Avec un versement initial de 20 %, il n'existe plus aucune différence entre louer ou acheter un logement au prix médian.» Cela signifie qu'au moins 10 millions de ménages locataires sont aujourd'hui susceptibles d'accéder à la propriété. Il est vrai qu'au même moment les entreprises mettent à pied des employés à pleine porte, admet la Banque nationale. Mais même la mise au chômage de 2 %, voire 4 % des travailleurs en laisserait un bon nombre avec un emploi et un revenu. De plus, la croissance démographique continue d'amener la formation aux États-Unis d'une moyenne de 1,2 million de nouveaux ménages chaque année. Or, le niveau de mises en chantier s'est effondré de 75 % durant la crise et n'est plus aujourd'hui que de 500 000 unités par année. Il n'est donc pas étonnant qu'après avoir culminé à 11 mois, le délai moyen avant qu'une maison unifamiliale à vendre trouve un acheteur soit rapidement redescendu dernièrement à 8,7 mois. «Cet indice du stock de maisons disponible pourrait continuer de descendre très très vite dans les prochains mois, ce qui amènera une relance de la construction», a expliqué hier en entretien au Devoir Yanick Desnoyers. L'ensemble de ces facteurs pourrait amener une stabilisation du prix des maisons et la relance de la construction résidentielle dès cet été, estime l'auteur de l'analyse. «Tous les secteurs économiques connaissent des cycles, a-t-il ajouté. Au-delà de tous les plans d'aide et de relance des pouvoirs publics, il n'est que normal qu'après presque trois ans de récession, le secteur immobilier finisse par toucher le fond et commence à rebondir.» Quand la construction va... Une reprise dans le secteur immobilier serait de très bon augure pour l'économie américaine, note la Banque nationale. Après tout, c'est l'éclatement de la bulle immobilière qui a provoqué la chute des hypothèques à risque (subprimes), qui a elle-même contaminé les fameux papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) avec les autres conséquences que l'on sait. «Si l'adage dit: "quand la construction va, tout va", c'est parce que c'est le secteur aux plus grands effets de débordement sur le reste de l'économie», a rappelé Yanick Desnoyers. Historiquement, la reprise dans le secteur immobilier précède de trois à six mois la remontée de marché du travail et la reprise de l'économie tout entière. Cela signifie que l'économie américaine devrait commencer à reprendre de l'altitude avant la fin de 2009, estime l'économiste, bouclant l'ensemble de l'année par un recul du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 % et se dirigeant vers une croissance de 2,4 % en 2010. À ceux qui trouveraient que ce retour de la croissance aux États-Unis n'est pas aussi élevé qu'on pourrait l'espérer, Yanick Desnoyers dit qu'il n'y a pas que les banques ou les entreprises qui devront se remettre de leur fort niveau d'endettement, il y aura aussi les consommateurs. Aux autres qui penseraient, au contraire, qu'il pèche par excès d'optimiste. Il rappelle qu'il n'y a pas que la gravité de la crise qui est exceptionnelle. «L'ampleur de la réponse des pouvoirs publics a aussi été sans précédent. On n'avait jamais vu les banques centrales réagir avec une telle vigueur et avec un pareil synchronisme. L'importance des plans d'aide au secteur financier et du plan de relance économique du président Obama est aussi très impressionnante. Tout cela aura un effet. Qui sait, peut-être que dans 12 mois nous ne parlerons plus de la crise, mais de tout à fait autre chose, comme de la menace d'inflation.» http://www.ledevoir.com/2009/02/17/234260.html (17/2/2009 5H20)
  13. Le Fonds monétaire international dicte diverses conditions pour une reprise de son aide à un pays dont l'économie est en ruine. Pour en lire plus...
  14. L'OPEP refuse de réduire à nouveau sa production, une décision qui va contribuer à maintenir les prix bas et qui est perçue comme un geste pour soutenir une prochaine reprise économique. Pour en lire plus...
  15. Signe de reprise en Chine Alexandre Paillé, Lesaffaires.com 09:12 Le secteur manufacturier demeure en contraction. L’activité manufacturière chinoise a connu une légère hausse en janvier de même que les prêts bancaires. Ces deux données alimentent l’espoir d’un redémarrage prochain de l’économie mondiale. L'indice officiel des directeurs d'achat chinois (PMI) est monté à 45,3 en janvier, contre 41,2 en décembre, s'éloignant de son plus bas historique de 38,8 atteint en novembre dernier. Bien que l’indice PMI demeure sous les 50 points, signe que le secteur manufacturier est en contraction, certains y voient un signe de reprise de l’économie chinoise. D’autres économistes estiment que ces données confirment que le pire serait passé. «La croissance chinoise sera en forme de V en 2009, le fond ayant déjà été touché au quatrième trimestre 2008», affirme l’économiste chez Nomura à Hong Kong, Mingchun Sun, à l’AFP. L'économie chinoise a affiché une croissance de 6,8% au quatrième trimestre 2008 en rythme annuel et une croissance de 9% sur l'année, la plus faible depuis sept ans. Autre donnée intéressante, Pékin n’aurait dépensé qu'une petite partie de son plan de relance de 4000 milliards de yuans (721,6 milliards de dollars canadiens) annoncé en fin d'année. De plus, selon un rapport du China Securities Journal, les banques chinoises ont répondu à l'appel du gouvernement et ont accordé un montant record de prêts, 1200 milliards de yuans (216,5 milliards de dollars canadiens), en janvier.
  16. La présente récession s'avère plus profonde que prévu, mais la reprise surprendra bientôt par sa robustesse. Pour en lire plus...
  17. Avec l'offre de plus en plus limitée et un marché des liquidités qui s'assouplit peu à peu, les prix des métaux de base pourraient avoir atteint un bas. Pour en lire plus...
  18. L'Ukraine a en théorie levé le principal obstacle à la reprise des livraisons gazières aux clients européens. Pour en lire plus...
  19. La Réserve fédérale américaine a revu en «forte baisse» ses prévisions de croissance pour l'économie des États-Unis en 2009, et «continue de prévoir une reprise modérée en 2010». Pour en lire plus...
  20. Si la récession mondialisée tire sa source aux États-Unis, ce n'est pas chez l'Oncle Sam qu'il faut chercher le moteur de la reprise. Pour en lire plus...
  21. La récession qui fait rage aux États-Unis depuis le début de l'année va sévir au moins jusqu'au printemps. Elle sera suivie par une reprise beaucoup plus molle que ce à quoi on a assisté par le passé. Pour en lire plus...
  22. Jeffrey Lacker, président de la Federal Reserve Bank of Richmond, estime que l'économie américaine est susceptible de se redresser en 2009. Pour en lire plus...
  23. Cette production a rebondi en octobre, augmentant de 1,3% par rapport au mois précédent, après avoir enregistré une chute historique en septembre. Cette reprise est supérieure aux prévisions des analystes. Pour en lire plus...
  24. La route des entreprises s'annonce cahoteuse dans les prochains mois. Chacune doit trouver les façons de rester sur le chemin qui la mènera sans trop d'ennuis jusqu'à la reprise économique. Pour en lire plus...
  25. Celui-ci a également affirmé qu'il est «certain» que l'économie du pays finirait par sortir «renforcée» de la crise. Pour en lire plus...
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