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  1. En ce moment, il se tient le "Forum des grands projets de la Chambre de commerce du montreal métropolitain". Il est possible de suivre l'actualité sur Twitter de cet événement ici: https://twitter.com/#!/search/%23CCMMQCCA Il est difficile d'avoir des annonces officielles par Twitter, mais voici ce que j'ai vu passé d'intéressant à date: - La FTQ suggère qu'il y a une demande pour 2 millions de pieds carrés de bureaux supplémentaires et le maire Tremblay suggère l'annonce d'une nouvelle tour cette semaine. - Le maire a spécifié que 10 nouveaux projets dans Ville-Marie seront annoncés la semaine prochaine. - On a beaucoup parlé des chantiers en santé, particulièrement: CHUM, CSUM, Maisonneuve-Rosemont, Ste-Justine, l'hôpital général juif. - Les palissades du CHUM seront couvertes d'oeuvres d'art. L'art aura une place déterminante dans le nouveau CHUM, il y aura un amphithéâtre et la façade sur Saint-Denis sera complètement vitrée. - Un "Quartier Viger" a été mentionné (gros potentiel de développement dans l'est du centre-ville). Voilà pour le moment J'espère qu'on aura plusieurs nouveaux projets intéressants durant les prochains jours!
  2. Quebec has announced a $34-million renovation for Montreal's LaSalle Hospital emergency room, just a week after resident doctors made an online plea about their decaying facilities. Provincial Health Minister Yves Bolduc confirmed the investment Wednesday, which will be used to modernize and expand the hospital's ER to four times its current size. One of the videos showed a mouldy vent. (YouTube)Doctors at the hospital are declaring victory for their online campaign, that went viral last week. They shot videos of their emergency ward, showing mouldy ceilings and crowded hallways. "We didn't want to go to videos, no one wants to go there," said Dr. Tony Assouline. "We want to have normal relations with the administration and the government. This was a last resort, and it was done." Doctors would have never gone online with their complaints had they known a major renovation announcement was coming, he added. "Fortunately now, we'll have a new ER, and we're very happy." Bolduc said renovation plans have been in the works for years, and have nothing to do with a YouTube and website campaign that went viral last week. The new ER will be ready in 2014
  3. J'ai trouvé cet article sur Cyberpresse.ca Ça vaut la peine! http://www.cyberpresse.ca/opinions/201101/05/01-4357438-le-quebec-doit-accentuer-ses-echanges-avec-la-nouvelle-angleterre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_place-publique_1242600_accueil_POS4 Pierre Harvey L'auteur est président de Harvey International inc., à Sherbrooke. Le Québec doit accentuer ses échanges avec la Nouvelle-Angleterre Le développement économique du Québec est en train de reprendre vie tranquillement. Malheureusement, certains secteurs souffrent toujours de l'après-crise, notamment l'industrie du bois, le secteur manufacturier de l'usinage des métaux (fabrication mécanique et mécano soudée) et le tourisme. Le 16 septembre 2009, le ministère des Relations internationales du Québec écrivait dans un communiqué de presse: «En 2007, la valeur totale des échanges de biens entre le Québec et (la Nouvelle-Angleterre) s'est élevée à 11,45 milliards de dollars. Le Québec y a exporté pour 7,7 milliards de biens, représentant 11,1% des exportations totales de marchandises du Québec et 14,8% de ses exportations vers les États-Unis.» Dans cet esprit, il serait souhaitable que le Québec se dote d'une vraie politique de développement économique intégrée englobant la Nouvelle-Angleterre comme principale priorité en matière de déploiement des efforts marketing et des relations politiques et économiques du Québec. En ce sens, l'État québécois devrait accentuer sa présence dans cette région et prioriser une politique de développement accélérée des relations commerciales et politiques avec cette région de plus de 15 millions de personnes. Le Québec vend plus en Nouvelle-Angleterre (14,1%) que dans tous les pays européens réunis (9,7%). Le tourisme provenant de la Nouvelle-Angleterre représente aussi une importante part de notre industrie touristique. Doit-on rappeler que plus de 30% des touristes qui viennent au Québec proviennent de la Nouvelle-Angleterre et que 90% d'entre eux utilisent les infrastructures routières? Ce marché est donc trop important pour le Québec pour qu'il ne soit considéré simplement que comme une région de développement parmi tant d'autres. L'effort collectif nécessaire pour peaufiner l'image de l'hydroélectricité du Québec dans cette région est prioritaire tout comme la multiplication des efforts des villes québécoises pour créer des réseaux forts avec les acteurs économiques de la Nouvelle-Angleterre. Il serait aussi souhaitable qu'une priorité d'actions soir entreprise aussi avec les acteurs franco-américains de la Nouvelle-Angleterre qui comptent encore aujourd'hui plus de 1,6 million de personnes. Cet effort, orchestré par le Québec, soutenu par Ottawa et déployé par les acteurs économiques locaux, pourrait grandement servir les intérêts des entrepreneurs québécois tout en favorisant aussi les entrepreneurs de la Nouvelle-Angleterre. Même si la crise économique des derniers mois a fait baisser quelque peu les chiffres mentionnés ci-haut, il n'en demeure pas moins que l'importance économique et touristique primordiale de cette région mériterait que l'État québécois révise complètement le mandat de la délégation du Québec à Boston. En effet, la délégation du Québec à Boston devrait être autant, sinon plus imposante que celle de New York, car elle est seule capable de consacrer la relation de proximité qui existe entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre. La délégation du Québec à Boston devrait aussi pouvoir supporter politiquement le travail d'une nouvelle corporation privée de type OSBL strictement orientée sur des intérêts économiques privés, qui serait composée d'entreprises et de représentants d'Hydro-Québec, entre autres, qui aurait pour mandat de prendre en charge l'ensemble des efforts économiques du Québec plutôt que de dépendre des simples gestes de quelques fonctionnaires du ministère des Relations internationales. Dans les faits, c'est bien simple: le délégué général du Québec à Boston doit être l'ouvreur politique de porte et les privés font le reste pour sceller la relation commerciale. Dans cet esprit, une corporation privée de type OSBL pourrait être chargée des mandats suivants en y incluant des pouvoirs décisionnels dévolus à ce bureau: promotion économique et touristique du Québec en Nouvelle-Angleterre; centralisation des efforts de développement des relations commerciales, focus group, missions d'affaires et activités de «match-making»; relations et partenariats institutionnels avec collèges, universités, instituts de recherches, associations professionnelles; relations culturelles et sociales (Association canado-américaine, clubs Rotary, Richelieu, etc.); coordination des efforts de toutes les régions du Québec vers ce marché. New York, Pennsylvanie et New Jersey Dans le même esprit de rapprochement accéléré avec la Nouvelle-Angleterre, il va de soi que la stratégie globale englobe aussi ces trois États limitrophes et qui composent le grand nord-est des États-Unis. D'ailleurs et en fonction des moyens limités dont nous disposons au Québec, le type d'approche proposée avec la Nouvelle-Angleterre devient une priorité qui va forcément déteindre vers ces trois États tous aussi importants pour le Québec. Avec plus de 42 millions d'habitants, cette région, appelée le Tri-State, est l'extension naturelle pour le Québec dans son axe de développement nord-sud. Au final donc, le Québec se positionnerait comme leader incontesté du nord-est de l'Amérique du Nord, car c'est par le Québec, de par notre historique de relations avec la Nouvelle-Angleterre que tout cela devrait s'orchestrer. Imaginons seulement le retour sur investissement si nous pouvions contrôler efficacement le transport des marchandises, des personnes et surtout contrôler les besoins énergétiques de plus de 60 millions de personnes. Comme stratégie de commerce de proximité, il n'y aura jamais rien de plus pertinent ni de plus rentable que de profiter d'une manne à moins de quelques heures de route.
  4. Saviez-vous cela que les prestations que les employés retirent de leur syndicats ne sont imposables !!?? Moi ça me met en tabarnak entendre des choses de même! Et aussi je me demande pourquoi La Presse titre que Pierre-Karl Péladeau s'attire des critiques, plutôt qu'elle aurait tout simplement affirmé que PKP a publié une lettre anti-syndicale... en tk! (Lévis) Pierre Karl Péladeau s'est attiré bien des critiques ce matin à la Rencontre économique de Lévis après avoir publié un texte dénonçant les «privilèges» des syndicats qui nuisent selon lui au développement économique. Les entrepreneurs québécois doivent dédier «trop de temps, d'énergie et d'argent à gérer leurs relations de travail», dit le patron de Quebecor, propriétaire du Journal de Montréal dont les employés sont en lock-out depuis près d'un an. Pierre Karl Péladeau n'a pas été invité à la Rencontre économique du gouvernement Charest, mais il a tout de même fait jaser à Lévis avec sa lettre publiée dans le Journal de Québec. Le banquier Jacques Ménard se demande quelle mouche a piqué M. Péladeau. «Il a un confit de travail. Il est aux prises avec un problème d'affaires spécifique qui est le sien. C'est possible qu'à cause de ça il extrapole... Je ne sais pas si dans son cas ses dires ont excédé sa pensée. Ça fait peut-être partie d'une stratégie qui m'échappe. Je ne suis pas psychologue, je ne peux en dire plus que ça», a affirmé le patron de BMO. Selon lui, les syndicats contribuent au développement du Québec, et «on ne peut parler de projet de société économique et social si les dirigeants syndicaux ne sont pas à la table». En 1989, alors qu'il était à la tête de la chambre de commerce, M. Ménard avait même demandé à un représentant syndical de siéger au conseil d'administration. «Parfois, on a des divergences d'opinion, mais ça ne nous empêche pas de travailler ensemble», a-t-il noté. Aucun décideur économique et financier présent à Lévis ne s'est manifesté cet avant-midi pour appuyer publiquement la sortie du patron de Quebecor. À son entrée à la Rencontre économique, le premier ministre Jean Charest a fait valoir que «les relations de travail au Québec somme toute sont bonnes». «Il y a des consensus sur plusieurs lois» syndicales, a-t-il ajouté. Le ministre des Finances, Raymond Bachand, estime que «les syndicats sont des grands partenaires du développement économique» et mettent l'épaule à la roue en vue, par exemple, d'augmenter la productivité. «M. Péladeau exprime son opinion. Il a le droit», a-t-il ajouté. Claudette Carbonneau, présidente de la CSN, qui représente les employés en lock-out du Journal de Montréal, trouve que M. Péladeau «est bien mal placé pour donner des leçons sur les relations de travail». «Je pense que M. Péladeau est préoccupé par le cash, et non les relations humaines, a affirmé de son côté Michel Arseneault, président de la FTQ. Vous savez, diriger une entreprise, c'est des relations humaines à tous les jours. Mais lui, ça le fatigue.» «L'attitude antisyndicale» de M. Péladeau n'est pas nouvelle, a-t-il fait valoir. «Un des beaux exemples, c'est qu'il a même refusé la publicité du Fonds de solidarité qu'on voulait à TVA et dans l'ensemble de Quebecor. Nous, on voulait annoncer partout, sauf dans le Journal de Montréal en lock-out. Et à ce moment-là, il a refusé la publicité.» Le président de la CSQ, Réjean Parent, a qualifié M. Péladeau d'«antisyndicaliste notoire». Dans une lettre publiée ce matin dans le Journal de Québec, Pierre Karl Péladeau dénonce les «privilèges aussi nombreux et de moins en moins justifiables» dont bénéficient selon lui les syndicats. Des lois adoptées au fil des ans ont provoqué un «déséquilibre des forces» entre employeurs et syndicats qui a eu pour conséquence «de défavoriser les entreprises québécoises dans le contexte économique mondialisé dorénavant largement répandu, de rendre plus difficile l'émergence de jeunes entrepreneurs, ainsi que de pénaliser notre désir collectif, voire notre obligation, d'accroître notre productivité». M. Péladeau s'en prend par exemple à la formule Rand. «N'est-il pas légitime de nous permettre, comme citoyens bénéficiant d'une maturité politique et démocratique, de décider si nous voulons ou non faire partie d'une organisation syndicale et d'en payer les cotisations ?» Il dénonce «la création d'une unité d'accréditation par la simple signature de cartes d'adhésion». Il condamne aussi le «privilège qui permet aux employés en conflit de travail de ne pas payer d'impôt sur les prestations monétaires qu'ils reçoivent de leurs syndicats, mesure exceptionnelle parce qu'elle fait financer les positions des organisations syndicales par l'ensemble des contribuables déjà assujettis à un fardeau fiscal que tous reconnaissent parmi les plus lourds du continent». «Il se trouvera certainement plusieurs membres de l'intelligentsia pour justifier l'action positive des syndicats au Québec», a-t-il ajouté, soulignant qu'il reconnaît le «rôle nécessaire» de ces organisations. Mais «tous ces beaux penseurs ont-ils déjà été confrontés à la réalité de dirigeants d'entreprises et d'entrepreneurs comme celle à laquelle mes collègues et moi faisons face de façon quotidienne, tant au Canada qu'à l'étranger, dans un contexte de concurrence mondiale?», se demande-t-il. «Au Québec, les dirigeants d'entreprise doivent dédier trop de temps, d'énergie et d'argent à gérer leurs « relations de travail » alors qu'ailleurs, les divers intervenants au sein des entreprises participent ensemble à assurer la poursuite du développement de leurs activités et l'accroissement de leur productivité afin de gagner sur les marchés mondiaux, tant dans les secteurs manufacturiers que dans les secteurs de l'économie du savoir et des technologies», ajoute M. Péladeau. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201001/21/01-941535-pierre-karl-peladeau-sattire-des-critiques.php
  5. La Bourse ou la langue! Publié le 04 avril 2009 à 07h59 | Mis à jour à 08h03 Stéphane Paquet La Presse La francisation des entreprises fait du surplace depuis 10 ans, selon la FTQ, qui a 600 comités qui veillent au grain dans les entreprises. Après les grands pas des années 70, Molière piétine. Coup d'oeil sur le monde des marchés boursiers où les entrepreneurs doivent faire le choix: la Bourse ou la langue! C'est un exercice que les initiés connaissent par coeur: aux trois mois, quand vient la période des résultats financiers, les dirigeants d'entreprise présentent leur bilan à des analystes payés pour tenter de comprendre où s'en va l'entreprise. Les dirigeants ont beau s'appeler Charest, Brisebois ou Lemaire et les analystes qui suivent leurs activités Hardy, Laprade ou Bourgeois, l'appel se passe en anglais... pour les autres analystes, plus nombreux, qui eux s'appellent Atkinson, Stewart ou Young. «Dans mon souvenir, on a eu une seule question d'un investisseur en français», explique Jacques Carrière, vice-président aux relations avec les investisseurs de l'Industrielle Alliance. L'assureur de Québec tient des conférences téléphoniques depuis neuf ans, depuis la démutualisation qui a fait changer son statut de coopérative à entreprise cotée en Bourse. «C'était un investisseur institutionnel de Montréal, un anglophone en plus, et il l'avait posée en français», se rappelle encore M. Carrière. Pour que tout le monde comprenne, les dirigeants de l'assureur ont traduit la question et donné une réponse dans les deux langues. «La Bourse, c'est en anglais, même si on ne veut pas», constate lui aussi Ronald Brisebois, l'homme derrière le succès de Cognicase, aujourd'hui à la barre d'Isacsoft, une autre entreprise du secteur informatique, qu'il a lancée en Bourse avant de fermer son capital. «La preuve est faite: Toronto a acheté (la Bourse de) Montréal», lance-t-il, mordant. La raison de cette préséance de l'anglais est simple: les entreprises qui vont sur les marchés boursiers le font pour avoir accès à de l'argent. Or, ce capital peut venir de Montréal, mais plus souvent, il arrive de Toronto, Boston, New York ou San Francisco. «Quand on est public, on peut s'attendre à avoir des investisseurs d'un peu partout à travers le monde. On n'a pas tellement le choix de s'y adapter», explique Jacques Bédard, chef des finances d'ART Recherches et Technologies avancées, qui a aussi vécu l'expérience de la Bourse chez Softimage. «Ça me chicotte énormément parce que je ne suis pas très à l'aise en anglais», confie pour sa part Alain Lemaire, le grand patron de Cascades, devant son vice-président aux communications qui soutient que le niveau d'anglais de M. Lemaire n'est pas si mal. «Je ne peux pas tout dire ce que je veux, tranche le principal intéressé. Je ne peux pas être moi-même autant.» Cette situation peut avoir un impact sur la langue de travail, surtout pour ceux qui gravitent autour des états financiers. «On travaille en anglais et on traduit en français, souligne M. Bédard, d'ART. Parce que nous, on est dans un secteur de pointe, de la technologie. La littérature, les papiers, beaucoup, beaucoup de choses se retrouvent en anglais. Donc, on est toujours partis de l'anglais.» Chez Cascades, on a beau se plier aux téléconférences en anglais, les réunions du conseil d'administration, on tient à ce qu'elles se déroulent en français. Les anglophones qui siègent au conseil doivent parler français. «Ça, on y tient», dit encore M. Lemaire, ajoutant qu'il a peut-être dû écarter un candidat désiré en 20 ans pour cause de non-bilinguisme. Des cours d'anglais Pour des dirigeants d'entreprises, l'ouverture de leur capital à des fonds anglophones les a obligés à suivre des cours d'anglais, comme l'a fait Ronald Brisebois, avant de trouver une solution plus... personnelle. «J'ai marié une Américaine!» dit l'homme d'affaires originaire de L'Annonciation, près de Mont-Laurier, là où «la télévision en anglais ne se rendait pas». Même s'il avoue avoir trouvé «assez difficile au début» de faire ses présentations aux investisseurs et analystes en anglais, il ne pense pas avoir été désavantagé par son accent. «Quand c'est excitant, les analystes sont excités... Ils comprennent le langage de l'argent. Si tu fais des profits, même s'ils ne te comprennent pas, ils vont comprendre.» Alain Lemaire ne se souvient pas non plus avoir été pénalisé en raison de son accent. Mais il ajoute: «Pour vendre l'entreprise, si tu n'es pas aussi convaincant que dans ta langue maternelle, c'est sûr que ça pourrait te nuire.» Aux barricades? Dans ses tournées d'investisseurs et d'analystes, Jacques Carrière, de l'Industrielle Alliance, n'est pas certain que son patron, Yvon Charest, ait toujours saisi toutes les subtilités des questions posées. «Des fois, dit-il, je sens qu'Yvon n'a pas compris la question. Ça aurait pu être en français aussi... Alors là, je fais répéter l'investisseur: Est-ce que c'était ça ta question? Évidemment, dans une conférence téléphonique (avec les analystes), je n'irai pas interrompre Yvon pour lui dire que je pense qu'il n'a pas compris la question.» C'est aussi la technique employée par Alain Lemaire. «Il ne faut pas être gêné de redemander.» Cette semaine, le secrétaire général de la FTQ, René Roy, est monté aux barricades devant le surplace que fait le français dans les milieux de travail depuis 10 ans. Et le secteur financier, M. Roy? Il avoue ne pas entendre de hauts cris nulle part, mais prend le soin d'ajouter: «Si on ne se défend pas, on ne fait que reculer.» ________________________________________________________________________________________________________ Des porte-parole unilingues anglophones Publié le 04 avril 2009 à 11h10 | Mis à jour à 11h13 La Presse Montréal, le 5 mars dernier. Le grand patron de la Bourse de Montréal, Luc Bertrand, prend la communauté financière de court en annonçant qu'il quitte son poste. Les journalistes qui couvrent la nouvelle sont invités à joindre les relations médias de la Bourse de Montréal. Au bout du fil: Carolyn Quick, directrice des communications «corporatives» (de l'entreprise) du Groupe TMX - l'entité qui regroupe la Bourse de Montréal et celle de Toronto depuis leur fusion. Le hic: Mme Quick ne parle pas un mot de français. Aujourd'hui encore, les journalistes qui appellent à Montréal pour obtenir des informations sur la Bourse de Montréal sont redirigés vers la capitale financière du pays. «Il n'y a plus personne à Montréal maintenant. Il faut appeler Carolyn Quick à Toronto», s'est fait répondre La Presse Affaires la semaine dernière. La situation n'est pas unique. Une poignée d'entreprises québécoises choisissent en effet de confier leurs relations avec les médias à des unilingues anglophones. Chez Bombardier Transport, une entreprise bien ancrée dans la société québécoise, c'est le nom de David Slack qui figure au bas des communiqués de presse. L'homme ne travaille pas de Toronto, mais bien de Saint-Bruno, sur la Rive-Sud de Montréal. Pourtant, il répond seulement en anglais. Situation semblable chez Mega Brands, où Harold Chizick, vice-président, médias et communications corporatives, avoue parler «un français comme ci, comme ça» avant de diriger la conversation vers l'anglais. Est-il normal qu'une entreprise dont le siège social est au Québec se dote d'un porte-parole unilingue anglophone? «La question est intéressante», admet - en anglais - David Slack, qui précise qu'il est responsable des communications de Bombardier Transport non pas pour le Québec seulement, mais pour l'ensemble de l'Amérique du Nord. «Bombardier est une entreprise internationale qui possède des exploitations dans plusieurs pays, explique M. Slack. Au Québec, si un journaliste veut me parler et qu'il est à l'aise en anglais, c'est merveilleux. S'il préfère fonctionner en français, nous avons quelqu'un qui peut s'occuper de ça.» Talal Zouaoui, conseiller en communications, travaille en effet à Saint-Bruno lui aussi. Et parle parfaitement français. Son nom n'apparaît pas sur les communiqués de presse, mais M. Slack lui dirige les appels des journalistes qui insisteraient pour obtenir leurs renseignements en français. «Tout ce qu'on fait en matière de communiqués de presse, de site web, de matériel d'information, est traduit en plusieurs langues, dont le français. C'est le genre d'approche qu'adoptent les sociétés internationales», dit M. Slack. Explications semblables chez Mega Brands, où Carine Sroujian, francophone, épaule M. Chizick. «Elle est mon bras droit», explique M. Chizick, qui refuse d'admettre qu'il pourrait être plus facile d'obtenir des renseignements directement du vice-président que de sa directrice des communications aux entreprises. «Toutes les informations que je peux transmettre, elle peut les transmettre «, dit M. Chizick. «Nous sommes fiers d'être établis au Québec et nous tenons à ce que les journalistes puissent se faire répondre en français», ajoute-t-il. Une situation temporaire Au Groupe TMX, on explique que des membres francophones de la haute direction comme Luc Bertrand (encore président et chef de la direction de la Bourse de Montréal jusqu'au 30 juin), Alain Miquelon (premier vice-président, Bourse de Montréal) ou Richard Nadeau (premier vice-président, Bourse de Toronto) sont autorisés à parler aux médias. Mais personne ne répond en français au service des relations avec les médias, souvent beaucoup plus facile à joindre que les membres de la direction. «Pour le premier contact, il faut m'appeler moi, admet Mme Quick. Si vous avez besoin d'informations particulières, je peux trouver un collègue qui parle français et qui peut répondre à vos questions.» Mme Quick explique qu'il s'agit d'une situation temporaire depuis le départ de Jean-Charles Robillard, ancien directeur des relations de presse de la Bourse de Montréal, en février. Le Groupe TMX cherche actuellement un nouveau président aux affaires de l'entreprise. Il n'a pas toutefois pas été possible de savoir si le fait de parler français fera partie des critères d'embauche. En fait, dans les relations avec les médias comme avec les investisseurs, le pragmatisme semble dicter les décisions linguistiques. Chez Mega Brands, Harold Chizick estime que 90% des appels de journalistes proviennent de médias étrangers et que, parmi les appels du Canada, 80% proviennent de l'extérieur du Québec. Toon Boom, entreprise montréalaise qui ne traduit qu'environ 20% de ses communiqués de presse en français, tient le même discours. «Ça dépend des nouvelles. Comme certaines nouvelles ne concernent que le marché américain, on ne les fait qu'en anglais», explique - en français! - Karina Bessoudo, porte-parole de l'entreprise.
  6. Le Fonds monétaire international dicte diverses conditions pour une reprise de son aide à un pays dont l'économie est en ruine. Pour en lire plus...
  7. Le danger est grand, pour les entreprises qui affrontent la crise, de disparaître de l'esprit de la clientèle, faute d'avoir pris les moyens d'y rester. Pour en lire plus...
  8. Des travailleurs de la succursale de Hull à Gatineau obtiennent le feu vert de la Commission des relations du travail pour négocier leur première convention collective. Pour en lire plus...
  9. Il faut remonter au milieu des années 1970 pour trouver une période où les relations entre la Grande-Bretagne et l'Islande, durement éprouvées par les retombées de la crise financière mondiale, étaient aussi tendues. Pour en lire plus...
  10. Les Québécois apprécient leur autonomie, leur climat de travail et le prestige de leur entreprise, selon un sondage de l'Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles (ORHRI). Pour en lire plus...
  11. Un déficit... de riches Québécois 26 septembre 2008 - 07h26 La Presse Collaboration spéciale Annie Mathieu Au Québec, le marché pour le très haut de gamme demeure restreint, selon l'auteur du livre Consommation et luxe, Benoît Duguay. La raison est simple: «Il y a peu de Québécois très riches.» M. Duguay estime que l'échec du centre commercial Les Ailes de la mode démontre bien que les Québécois n'ont pas les moyens des Parisiens ou des New-yorkais. En revanche, le DIX30 à Brossard évoque le succès d'un luxe "à la portée de tous" où l'exclusif côtoie le populaire et permet à la population de satisfaire ses envies de luxe. "Le luxe s'est démocratisé", estime la directrice régionale des relations publiques de Holt Renfrew, Jozée Desrosiers. Comme tout le monde veut son petit bout de luxe, les gens sont prêts à acheter moins, mais de meilleure qualité. Et l'image que l'on souhaite projeter joue de plus en plus sur la consommation des produits hauts de gamme, selon Benoît Duguay. «Si je pense qu'une montre en or, c'est important pour mon image, le prix ne comptera plus», illustre celui qui est également professeur à l'école des sciences de la gestion de l'UQAM. Clientèle hétéroclite Ce peut être un étudiant qui économise ou encore une avocate qui a les moyens. À Montréal, les magasins Ogilvy et Holt Renfrew ont désormais du mal à profiler leur clientèle tant celle-ci est hétéroclite. «Des touristes, des femmes qui ont de l'argent ou des jeunes aisées. Le bassin est très diversifié», dit le directeur général d'Ogilvy, Maurice Moyal. Chez Holt Renfrew, on indique qu'il n'existe pas de profil type des consommateurs de sac à main Gucci et autre jeans Dolce & Gabanna. «Cela n'a rien à voir ni avec le sexe, ni avec l'âge», dit la directrice régionale des relations publiques chez Holt Renfrew, Jozée Desrosiers. Urbains, les acheteurs de produits de luxe sont friands d'art, de design et d'architecture. «Ils ont un intérêt commun pour les belles choses, ils voyagent beaucoup et sont très articulés», ajoute-t-elle. «Il y a davantage de gens issus de la classe moyenne qui achètent. Une pièce à la fois, ils réussissent à se construire des décors luxueux», dit Claude Alain, directeur d'Interversion, un magasin de meubles québécois haut de gamme. "Avant, c'était plus élitiste. Mais la catégorie d'âge a toujours variée entre 30 et 70 ans", ajoute-t-il. Bref, les consommateurs québécois de produits de luxe partagent des intérêts communs, mais se ressemblent très peu.
  12. Mise à jour le vendredi 27 juin 2008 à 18 h 00 Le gouvernement fédéral prévoit ouvrir dès l'automne des négociations avec l'Union européenne pour jeter les bases d'un nouvel espace économique entre le Canada et l'Europe. Bateau Les exportations québécoises à destination de l'Europe ont augmenté de 5 % en trois ans. L'économie canadienne étant très liée à ses échanges commerciaux avec les États-Unis, le Canada tente de diversifier ses relations commerciales dans un contexte de mondialisation de l'économie et des échanges. Le ralentissement économique aux États-Unis se fait par ailleurs de plus en plus sentir au Canada où les exportations aux États-Unis ont chuté de 10 % depuis trois ans. Les exportations canadiennes vers l'Europe se portent quant à elles assez bien, surtout pour le Québec. En effet, 13 % des exportations totales du Québec sont destinées à l'Europe, ce qui représente une augmentation de 5 % depuis trois ans. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles le premier ministre Jean Charest travaille depuis un an à promouvoir la création d'un espace commercial privilégié entre le Canada et l'Europe. Le premier ministre du Québec entend bien profiter des relations privilégiées du Québec avec la France pour faire avancer le dossier. Les premiers ministres Stephen Harper et Jean Charest entendent d'ailleurs profiter de la venue à Québec, la semaine prochaine, du premier ministre français François Fillon pour faire progresser le dossier. Stephen Harper entend aussi aborder la question à Ottawa avec son homologue français. Le premier ministre français François Fillon dans les studios de TF1 le 30 mars 2008 Le premier ministre français, François Fillon (archives) Autant à Québec qu'à Ottawa on croit que le Canada et l'Europe seront en mesure d'ouvrir des négociations sur un nouveau partenariat économique en octobre prochain, lors du Sommet Canada-Union européenne qui aura lieu cette année à Montréal. La France est par ailleurs un allié important pour le Canada dans ces négociations en raison de ses relations privilégiées avec le Québec, certes, mais aussi parce que la France accédera à la présidence du Conseil de l'Union européenne le 1er juillet. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2008/06/27/004-econo-canada-europe.shtml
  13. Critiquée de toutes parts, vilipendée même aux États-Unis, son principal marché, l'industrie pétrolière canadienne admet qu'elle a failli à la tâche sur le plan de relations publiques. Pour en lire plus...
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