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  1. Je prévois y aller en juillet pour 3 journées complètes mais j'ai peur de m'y ennuyer ! Avez-vous des endroits à me recommander ? Des activités que je dois absolument faire ? J'ai peur qu'après avoir visité le battery park, marché un peu dans le centre-ville et avoir été en haut de la Willis Tower et Hancock tower, que je n'aie plus rien à faire. Merci !
  2. Un nouveau projet de Construction Quorum. Très peu de détail sur leur site web autre que cette image et le fait que ce sera dans Griffintown. Illustrations fournies par le Groupe Quorum http://www.constructionsquorum.com/9-condos-griffintown-projet-william.html http://www.mongriffintown.com/
  3. - On peu voir le Queen's Hotel sur la rue Peel, coin Saint-Jacques, et l'annexe à coté. Démolition de l'annexe:
  4. Le lineup de cette année est digne de Glastonsburry (U2 en moins) ou de n'importe quel gros festival de musique international. Osheaga et MTL ont maintenant leur place dans la lignée des grands. En bon français... Checker se lineup là. juste malade. http://groupes.osheaga.com/ Cliquez pour agrandir l'affiche Ce sont les gens de St-Lambert qui vont capoter avec une semaine après Osheaga, HeavyMTL qui ont offert leur lineup la semaine passée avec les Slipknow, Marilyn Mason, System of a down, Lamb of God..... En passant, je suis un hyper gros fan de musique, je suis shazam pour la plupart du monde qui me connait, un peu hipster sur les bords, beaucoup d'indie, Jazz, classique, rétro, College radio, UK, avec même un peu de Top40 si c'est de qualité et avec bon goût, donc ce genre de chose m'excite beaucoup.
  5. L'hotel Delta Centre-Ville serait transformé en résidences étudiantes... Fort probablement peu abordables! Article en anglais... http://www.montrealgazette.com/business/Campus+Crest+buys+Delta+Centre+Ville+hotel/8634370/story.html
  6. Ca confirme ce que je pensais. Vivre a Québec sans permis de conduire c'est carrément impossible. Peu de transport en commun = peu d'attrait pour avoir des immigrants. En plus on accepte pas d'equivalence pour les permis de conduire pour beaucoup de pays étrangers. Les immigrants sont obligé de se retaper des examens pour avoir leur permis de conduire. Meme si certains conduisent depuis 20 ans. Pas grave on s'en fout de dépenser tellement pour accueillir des immigrants pour les voir partir par la suite. 65 famille sur 200 famille népalaise qui sont partie vers l'ontario. http://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/453959/exode-canadien-pour-les-refugies-de-quebec
  7. En attendant la ligne bleue Par Marc-André Carignan Le moins qu’on puisse dire à propos de la rue Jean-Talon Est, c’est qu’elle n’est vraiment pas l’artère commerciale la plus attrayante de Montréal. Pour y avoir travaillé dans une autre vie, je vous avoue que je ne m’ennuie pas tellement de son architecture commerciale et résidentielle disparate, de ses trottoirs ravagés par le temps et de ses arbres chétifs qu’on peut pratiquement compter sur les doigts d’une main. Et que dire de ses «mosaïques» d’asphalte et de pavé uni de trois ou quatre mètres de large, faisant grossièrement le lien entre le trottoir et les façades commerciales? Quelques restaurants y ont vu l’occasion d’aménager des terrasses, mais pour les autres, c’est un espace tristement oublié où pousse la mauvaise herbe. Cela dit, il faut reconnaître que l’artère s’en sort relativement bien sur le plan commercial, particulièrement à l’est de Viau. On y croise peu de locaux vacants, alors que les communautés culturelles (ghanéenne, arménienne, algérienne…) trouvent progressivement leur place dans cette zone longtemps dominée par la communauté italienne. La qualité de l’offre commerciale s’améliore également avec de nouveaux commerçants qui décident d’en faire leur terre d’accueil. Reste que cette artère névralgique de Saint-Léonard a mal vieilli et aurait besoin d’un peu d’amour. «Il faut ramener un sentiment de fierté sur la rue, avoue Sylvain Tardif, directeur de la Société de développement commercial (SDC) Jean-Talon Est. On a besoin de places publiques, de verdure, d’art public. On doit donner le goût aux résidants et aux commerçants de s’impliquer dans le quartier.» M. Tardif planche d’ailleurs en ce moment, en collaboration avec la ville-centre, sur un projet de revitalisation urbaine estimé à 3M$, qui s’étendrait de Viau à Langelier. Les objectifs: verdir Jean-Talon Est, favoriser la marche, voire le vélo, avec un design urbain adéquat et, surtout, attirer de nouvelles PME. «Il y a de la pauvreté dans le quartier, et la création d’emplois pour les nouveaux arrivants est une priorité, poursuit M. Tardif. Plusieurs d’entre eux sont diplômés, mais n’arrivent pas à travailler. […] On veut donc attirer de nouveaux commerces, mais aussi remplir nos bureaux avec des entreprises qui offrent des emplois de qualité.» Pour le directeur de la SDC, un milieu de vie plus attractif est incontournable à ce stade-ci pour réussir à attirer de nouveaux investisseurs. Il compte également sur l’arrivée tant espérée (mais pas encore confirmée) de la ligne bleue du métro. «Beaucoup de gens circuleront à pied pour se rendre aux stations de métro, notamment sur Jean-Talon, indique-t-il. Il faut préparer le quartier pour mieux desservir les futurs usagers. Il faut aussi penser à densifier le secteur pour y amener davantage de résidants. […] Il y a encore beaucoup de pain sur la planche.» La ville-centre et l’arrondissement Saint-Léonard organiseront des consultations publiques cet hiver afin d’inviter les résidents et les commerçants à participer au projet de revitalisation urbaine. Le début de travaux est prévu pour 2017. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/853933/en-attendant-la-ligne-bleue/
  8. Bonjour à la communauté MtlUrb! Je vous présente ce soir le premier jet d'une vision personnelle pour l'entièreté de la Ville de Laval. Bien entendu, tout cela est sujet à modification et je suis totalement ouvert à vos commentaires/plaintes/insultes (pas trop des dernières, quand même!). Voici donc, sans plus attendre, le plan du Monorail lavallois, et je tenterai d'expliquer cette énormité par la suite. (Grande taille : ) Tous les quartiers, ou presque, sont reliés par leurs centres aux autres pôles de l'île. Les trois stations de métro sont connectées au réseau, de même qu'une gare de REM (Ste-Dorothée) et la gare Vimont. Le centre-ville est amplement desservi par trois stations de croisement et tous ses pôles sont reliés. J'ai tenté de prendre en compte, dans la mesure du possible, les usages des terrains actuels, en plus d'anticiper certains développements ou re-développements futurs. Pensons à une densification des Galeries Laval et du Centre Laval, justifiant la station Le Corbusier, et l'implantation d'un grand parc au nord des Résidences Soleil avec la station Trait-Carré. La station Val-des-Ruisseaux, dans l'est, anticipe le développement massif de l'est de l'île au sud de l'avenue Marcel-Villeneuve. Je pense également que la ligne rouge pourrait déboucher à proximité d'un futur quartier mixte, comprenant, pourquoi pas, le second hôpital dont Laval aurait besoin. Le monorail s'insère bien dans certaines emprises, comme au centre d'une autoroute, d'un boulevard (on est à Laval, ça tombe bien, il y en a plein), etc. Comme c'est une vision, certaines voies empruntées sont très boiteuses ou approximatives. Un monorail s'insérerait mal sur Des Laurentides, surtout au sud de Concorde, et un tramway pourrait être privilégié sur cet axe. Sinon, les technologies permettant à un monorail d'effectuer des virages brusques, nécessaires en milieu urbain, existent et seraient certainement compatibles avec la plupart des trajets imaginés. Pourquoi un monorail au lieu d'un tramway pour le reste? On est en emprise exclusive, donc le trafic est inexistant. On peut enjamber les obstacles, et donc facilement s'amener et se retirer d'un terre-plein de boulevard ou d'autoroute. On franchit sans problème les autoroutes, et cela permet du même coup de créer des passerelles piétonnes au-dessus des axes plus hostiles. J'ai également confiance qu'un bon monorail puisse atteindre une vitesse commerciale idéale, pour permettre de relier toutes les stations au métro en 30 minutes maximum. Le réseau peut être automatisé et les passages, fréquents. Un réseau électrique peut être silencieux et très éco-friendly. Il y a aussi une simple question esthétique, touristique et de rayonnement que j'ai voulu explorer dans cette vision. Réalisé à 100%, le réseau serait un des monorails les plus étendus au monde et comprendrait une quarantaine de stations à travers l'île. Le coût serait, bien entendu, aussi imposant que le réseau, mais dans le cas d'un monorail, ça dépend beaucoup de la technologie utilisée. Une estimation rapide me permet de croire que le réseau entier serait réalisable pour moins de 3 G$. C'est un réseau qui, à première vue, semble démesuré. N'oublions cependant pas qu'un tel projet peut se réaliser par phase, suivre le développement (assez intense!) de Laval et lui-même être un moteur de développement axé sur le transport en commun. À long terme, pour une ville qui frôlera le demi-million d'habitant, vaut mieux réfléchir maintenant. Les autobus ne répondent pas toujours à la demande et le métro, pour des coûts similaires, desservirait uniquement les pôles du centre-ville, et avec difficulté... Mais contribuerait, comme le monorail, à désengorger Montmorency une bonne fois pour toutes. Le monorail pourrait cependant remplacer ou côtoyer l'autobus dans les axes principaux, ce qui permettrait de redéployer la flotte de bus sur des trajets plus adaptés à la nouvelle réalité et mieux desservir les quartiers eux-mêmes (notamment en les connectant aux stations de monorail les plus proches). Ce n'est qu'une idée un peu farfelue, mais je tiens à ce qu'elle soit entendue, à défaut d'être concrétisée. Une partie de cette vision me servira notamment de projet scolaire sur la mobilité au centre-ville lavallois, spécifiquement (analyse de la connectivité des différents pôles par les stations illustrées dans l'encadré pointillé). Plus généralement, je souhaite, avec ce premier jet, faire réfléchir sur ce que Laval peut faire pour améliorer la mobilité au sein de la Ville, que ce soit pour les déplacements entre les quartiers que pour les liens avec les stations de métro, gares de train ou du futur REM. La technologie à employer peut aussi être matière à discussion. Je verrais bien des trains courts et légers, ou carrément des wagons suspendus fonctionnant avec, pourquoi pas, des damnés moteur-roues! Appelez-moi mégalomane (je le suis sûrement un peu! ), mais on a en ce moment un maire qui doit consulter des firmes pour analyser la faisabilité d'implanter une NAVETTE (simple autobus) gratuite quotidienne dans un circuit en boucle au CENTRE-VILLE... d'ici TROIS ANS! Je trouve cela frustrant. Et j'ai l'impression que ce n'est pas avec aussi peu d'ambition qu'on pourra développer Laval à son plein potentiel, et en faire une belle réussite, humaine et moderne, dans les 10-20 prochaines années. D'où, selon moi, la nécessité de discuter de plans d'envergure dès maintenant. Les Lavallois se sont doté d'une vision stratégique (très vague, je dirais), et la révision du schéma d'aménagement avance toujours. Au-delà des projets individuels (dont la qualité s'améliore d'année en année, selon moi!), il nous faudra quelque chose d'unique, et de commun, pour véritablement concrétiser le projet inachevé qu'est la Ville entière.
  9. Une petite visite guidée d'un des mal aimé du centre-ville (avec raison d'ailleurs). C'est plate qu'il ne soit pas invitant d'y aller parce qu'avec la végétation qui commence à prendre le dessus, ça commence à lui donner un peu de gueule. Bloc #1-Ouest: La fontaine du bloc #1, hors fonction et l'oeuvre d'art particulièrement "magané". Le bloc #1 est décidément celui qui est le plus "habité", probablement à cause de ses "toits". Bloc #2 - Centre Ici, il y avit quelques personnes probablement du quartier et moins de sans-abris. La fontaine est assez intéressante ici, mais aussi hors fonction et plutôt en mauvaise état. Bloc #3 - Est Aire de jeux.... j'en ai pas vu en tk... Seule fontaine fonctionnelle dans les trois blocs... elle fait penser à une grande douche commune... je me demande si ce n'est pas à l'intention des sans-abris ! Bref, il ne m'est rien arrivé de facheux dans le Square Viger, il est même plutôt intéressant à explorer, mais je peux comprends qu'il repousse beacoup de gens à cause de sa configuration, des sans-abris, de l'odeur d'urine omniprésente et des rebuts qui y traine, quoique c'était beaucoup moins que ce à quoi je m'attendais. La nuit, c'est surement un peu plus animé. Il y avait un projet de reconversion il y a quelques années, mais je ne sais pas ce qui est arrivé.
  10. CHRONIQUE LE VILAIN SAPIN DE MONTRÉAL MARIO GIRARDLA PRESSE J’étais à une dizaine de mètres de lui quand j’ai entendu une femme dire à son mari : « Ouain, on peut pas dire qu’ils se sont forcés ben ben fort ! » Comme des milliers de Montréalais, cette femme donnait son opinion sur le sapin, prétendument le plus haut du pays, installé depuis mercredi en plein cœur de la place des Festivals. Une laideur ! Une honte ! Un chicot ! Le sapin de 88 pieds a droit aux pires insultes sur les réseaux sociaux. Philippe Pelletier, l’un des propriétaires de Sapin MTL, l’entreprise qui a déniché et installé ce sapin, est très déçu de la réaction du public. « Les gens sont tellement méchants. Nous, on a juste voulu bien faire et offrir un cadeau à la Ville de Montréal », m’a-t-il dit hier. L’an dernier, Philippe Pelletier a voulu réaliser un coup publicitaire en organisant une compétition de lancer du sapin lors de l’Igloofest. Cette année, il est allé chercher une petite subvention de 2500 $ et un commanditaire afin de pouvoir offrir à Montréal le sapin le plus haut du monde. Philippe Pelletier voulait un sapin plus grand que celui qui trône chaque année, depuis 1931, devant le Rockefeller Center à New York. Manque de pot, les New-Yorkais ont décidé de battre leur propre record. Celui qui a été inauguré mercredi soir fait 93 pieds. Non seulement notre sapin est le plus laid, mais il n’est pas le plus grand. Quel déshonneur ! Rendu là, allons tous nous cacher dans des grottes pour le temps des Fêtes ! C’est sûr que lorsqu’on tombe sur le fameux sapin, situé à l’entrée du Grand Marché de Noël, à l’angle des rues Jeanne-Mance et Sainte-Catherine, on a un choc. Mais une fois la surprise passée, on lui trouve plein de qualités. Ce sapin est un peu comme un petit chien bâtard dont personne ne veut et qui nous séduit avec ses grands yeux tristes. Je l’avoue, au bout de deux minutes, j’ai craqué pour ce sapin imparfait. J’ai voulu l’adopter. Je me contenterai de le défendre dans cette chronique. D’abord, si on avait voulu un beau sapin comme à New York, il aurait fallu faire comme les New-Yorkais. Philippe Pelletier m’a expliqué qu’une équipe américaine travaille pendant un mois à préparer l’arbre afin qu’il ait une forme conique impeccable. Cette équipe fait exactement ce que ma mère faisait : elle demandait à mon père de couper des branches dans le bas du sapin, de percer des trous avec sa Black & Decker et d’ajouter des branches partout où il y avait des espaces vides. Maniaque, ma mère ? Pas à peu près. Le sapin de New York qui a été inauguré jeudi, une épinette de Norvège, est composé d’un arbre repéré grâce à une recherche en hélicoptère. Il a ensuite été transporté à New York et « enrichi » de plusieurs autres sapins, il est décoré de 45 000 ampoules DEL et son sommet est orné d’une étoile composée de 25 000 cristaux créés par la maison Swarovski. On évalue les coûts de cette opération à environ 100 000 $. Notre sapin est un baumier du Québec entièrement naturel qui a coûté nettement moins cher (son prix n’a pas été dévoilé). Les coûts de son achat et des lumières ont été couverts par Canadian Tire qui s’offre du coup une commandite très visible (les ornements publicitaires en guise de décoration sont un peu trop criards à mon goût, surtout le jour). Je ne suis pas le seul à aimer le vilain sapin de Montréal. Mathieu, Alex, Adèle et Alexandra, tous étudiants dans la vingtaine, regardaient l’arbre d’un air attendri hier lorsque je les ai accostés. « On le trouve funky, cet arbre », a dit Alex. « On va faire partie des 50 % des gens qui aiment ce sapin », a ajouté Mathieu. Au pied du sapin, Henri Lamarre tient un petit kiosque de jouets. « J’entends plein de commentaires négatifs, mais je le trouve cool, cet arbre. » Non loin de nous, Cecilia tentait de se prendre en égoportrait devant le sapin. La femme s’était déplacée spécialement pour voir l’arbre. « Il n’est pas beau, mais, je ne sais pas pourquoi, je l’aime quand même. » Ce débat autour de l’apparence de ce sapin en dit long sur notre rapport à l’apparence esthétique. Dans un monde qui n’aime que le côté lisse et reluisant des choses, un sapin entièrement naturel, avec ses défauts, sa forme imparfaite, ses branches inégales et son sommet trapu, nous apparaît comme quelque chose de grotesque, de répulsif. Pire, il inspire la défaite et un certain côté « loser ». Alors, on fait avec ce sapin comme on fait avec tous les marginaux qui vivent dans nos sociétés, on le rejette, on rit de lui, on le méprise. Si on veut un beau sapin « botoxé » et « lifté », qu’on fasse comme les New-Yorkais : inventons-en un qui n’existe que dans nos fantasmes et les décors de Casse-Noisette. Demandons à Birks de fournir les décorations, aux étalagistes de Holt Renfrew de le parer et à Michèle Richard de venir chanter Petit papa Noël lors de la soirée d’inauguration. Je comprends ce désir de vivre à tout prix la fameuse « magie de Noël », mais je trouve que notre obsession de la perfection et de la beauté nous fait parfois perdre le contrôle. Lors de ma conversation avec les quatre étudiants, Mathieu a dit quelque chose d’important. Il a dit que ce sapin était à l’image des Montréalais, car il symbolise la diversité. Il a totalement raison, je trouve. Ce sapin nous représente parfaitement bien. Il est un amalgame de plein de choses. Il est imposant, majestueux, mais il est aussi un peu déglingué (n’ayons pas peur des mots), rebelle et échevelé. Il est surtout unique et authentique. Peut-être que ce vilain sapin est en train de fournir aux Montréalais un symbole. Et si, chaque année, au lieu de se créer un arbre de catalogue Sears, on s’évertuait à trouver celui qui est le plus vrai, le plus naturel, le plus authentique ? Ça nous rapprocherait de la sincérité. Une denrée rare de nos jours. Et en plus, ça nous ferait un bon sujet de discussion le 24 au soir autour de la dinde. « Non mais y est-tu assez laitte le sapin cette année ! — Oui, ils l’ont vraiment bien choisi ! »
  11. IluvMTL

    Infoman

    «10 cm de neige, ce qui n'arrive qu'une fois aux 25 ans à Paris se produit à peu près aux 2 jours à Montréal.» Un autre épisode savoureux d'Infoman à voir! ? Emission du 15 decembre 2016 | Infoman | ICI Radio-Canada - Tele
  12. http://www.paullaurendeau.com/ Habitation Mentana Étude urbaine sur la densité - 2010 Montréal, Québec, Canada Surface du lot : 7 013 m² Implantation du bâtiment : 4 465 m² Taux d’implantation : 64 % Nombre d’étages : 6 Hauteur de bâtiment : 20.5 m Surface totale du bâtiment : 21 511 m² Densité : 3.07 Nombre de logements : 152 Stratégie de densité La stratégie de densité consiste à utiliser la typologie le plus efficacement possible afin de maximiser l’emprise au sol et de proposer un bâtiment de 6 étages. Sur ce site, séparé en deux lot par la rue Boyer, le bâtiment épouse l’espace public, laissant peu d’espace résiduel non construit sur le périmètre externe. Les façades sur 4 côtés bénéficient de l’espace dégagé des voies publiques maximiser les ouvertures et les vues, spécialement sur le parc Laurier au sud. Afin de laisser pénétrer un maximum de lumière dans la cour, le niveau 6 est construit partiellement, offrant des terrasses extérieures privatives et des ouvertures. Le bâtiment entre Boyer et Christophe-Colomb, à cause de l’étroitesse du lot, bénéficie de cours ouvertes orientées vers le sud qui apportent une ensoleillement abondant à tous les logements, ainsi que des espaces verts qui bénéficient autant aux résidents qu’à l’espace public. Le projet atteint une densité de 3.07, valeur un peu inférieure aux petits projets de la rue Rivard et de la rue Drolet à cause de la nécessité de laisser la cour centrale non construite sur tout sa longueur.
  13. Salut groupe, Auriez vous une photo vu des airs de la montée camilien houde ? Il le semble en avoir vu sur le forum mais je ne trouve pas ou ! Merci ! Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
  14. Il y a plusieurs types d'appartements à Montréal. On connait tous un peu l'histoire de nos fameux duplex et triplex et de leurs escaliers extérieur que l'on retrouve entre autre dans les arrondissements du Plateau, Sud-Ouest, Hochelaga Maisonneuve, etc. Mais on retrouve aussi un autre type de logement assez typique. Je parle bien sûr de ceux qui regorgent les quartiers de Lasalle et St-Léonard (et presque tous les quartiers plus éloignés du centre-ville). Sans nécessairement les trouver attirant, je suis curieux de savoir leur histoire. Quelqu'un en connait un peu plus sur le sujet? Exemple :
  15. Montréal Art déco Jean-Christophe Laurence La Presse Publié le 20 mai 2009 à 07h44 | Mis à jour le 20 mai 2009 à 07h52 Le cinéma Snowdon, boulevard Décarie. Photo fournie par Art Déco Montréal Bien peu de gens le savent, mais Montréal compte parmi les plus importantes villes d'architecture Art déco de la planète. Le problème, c'est que ce patrimoine bâti est trop souvent négligé, quand il n'est pas carrément démoli, comme ce fut le cas l'an dernier du mythique Ben's Delicatessen. C'est un peu, beaucoup dans l'espoir de sensibiliser nos élus à cette richesse mal exploitée, que Sandra et Colin Cohen-Rose, fondateurs de l'organisme Art déco Montréal, ont décidé d'accueillir le 10e Congrès international d'Art déco le week-end prochain, avec des visiteurs venus d'aussi loin que la Nouvelle-Zélande. «Les gens ne réalisent pas l'importance de cet héritage, souligne Sandra Cohen-Rose, auteure du livre Northern Deco: Art Deco Architecture in Montreal. Au delà de sa valeur historique, c'est une richesse qui pourrait rapporter beaucoup d'argent au plan touristique. À New York, le bâtiment le plus populaire est encore le Chrysler Building. Ça en dit beaucoup sur l'attrait de ce style.» Selon Mme Rose, d'autres villes dans le monde exploitent déjà avec succès leur patrimoine Art déco. C'est le cas de South Beach en Floride, de Napier en Nouvelle-Zélande et de Saint-Quentin en France, qui l'ont mis au centre de leurs programmes touristiques. Avec des lieux aussi connus que le cabaret du Lion d'or, la Casa d'Italia, le Cinéma Empress, le théâtre Le Château, l'église Saint-Esprit, l'Université de Montréal ou le mythique 9e étage de chez Eaton, Montréal a tout ce qu'il faut pour jouer dans les mêmes ligues, croient M. et Mme Cohen-Rose. Mais encore faut-il que le politique s'en soucie, ajoutent-ils. Si certains de ces édifices sont aujourd'hui protégés (Eaton's, le Château), la plupart ne bénéficient d'aucun statut, ce qui les rend encore vulnérables. Le cas de Ben's, détruit il y a peu, est encore frais dans les mémoires. Mais on pourrait aussi mentionner le théâtre York, le théâtre Snowdon, l'ancien Woolworth. l'ancien Kresge ou l'hôtel Laurentien, que Sandra et Colin ont vu disparaître, en tout ou en partie, pendant le dernier quart de siècle. Un Art déco typiquement canadien? Consacré à Paris en 1925, l'Art déco (pour Art décoratif) a connu son heure de gloire jusqu'au milieu des années 50. Fait intéressant, Montréal a adopté très tôt ce style architectural en vogue, parce que plusieurs architectes allaient étudier en France. C'est le cas d'Ernest Cormier, à qui l'on doit certains des plus prestigieux édifices du genre, à commencer par le pavillon central de l'Université de Montréal, son grand oeuvre, dont la construction dura plus de 12 ans. Autre fait intéressant: l'Art déco canadien avait aussi sa propre couleur, ou plutôt son absence de couleur! Moins flamboyants qu'en Floride et moins mégalo qu'à New York, les constructions montréalaises se caractérisent généralement par leurs dimensions modestes (l'édifice Aldred, sommet du genre, ne fait que 24 étages) et leur côté «pierreux» un peu gris. Ironiquement, ce sont nos églises qui ont été les plus excentriques. Les créations du moine français Dom Bellot, surnommé le «poète de la brique» sont, à ce chapitre, très impressionnantes, notamment l'abbaye Saint-Benoît-du-Lac avec ses mosaïques de briques colorées. «L'architecture Art déco reflète le contexte social et économique d'une certaine période, souligne Sandra Cohen-Rose. Les églises voyaient gros et cherchaient à se moderniser. On remarque aussi des bas-reliefs très éloquents sur les édifices publics, qui représentent souvent l'époque ou un certain folklore propre à l'histoire du Québec.» C'est pourquoi il est vital de préserver ces bâtiments, conclut-elle. «Ils sont attirants pour les visiteurs, mais aussi importants pour les générations futures qui voudront comprendre d'où l'on vient...» En savoir plus Dixième Congrès international d'Art déco, du 24 au 30 mai. Informations sur le programme: http://artdecomontreal.com/fr/ La maison Cormier, avenue des Pins. Photo fournie par Art Déco Montréal Montréal Art déco 10 adresses 1. Pavillon principal de l'Université de Montréal. 2. Oratoire Saint-Joseph. 3. Théâtre Snowdon. 4. Cinéma Empress. 5. Neuvième étage de chez Eaton 6. Pavillon central du Jardin botanique 7. Cabaret le Lion d'or (rue Ontario, angle Papineau) 8. Théâtre Le Château (angle Saint-Denis et Bélanger) 9. Casa d'Italia (angle Berri et Jean-Talon) 10. Église Saint-Esprit (angle Rosemont et 8e Avenue)
  16. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201602/14/01-4950641-un-incitatif-pour-lachat-dautobus-scolaires-electriques.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-le-soleil_article_ECRAN1POS4 Publié le 14 février 2016 à 20h15 | Mis à jour le 15 février 2016 à 09h30 Un incitatif pour l'achat d'autobus scolaires électrique De Saint-Georges, en Beauce, au Lac-Saint-Jean, en passant par le nord de Montréal, des autobus électriques jaunes aux pare-chocs bleus commencent à rouler un peu partout. Autobus Lion en a même un en essai en Californie. Ma Presse Patricia Cloutier Le Soleil (Québec) Apparus sur les routes du Québec au début janvier, les autobus scolaires électriques de la compagnie Lion sont sur le point de prendre leur place sur le marché. Le ministère des Transports annoncera bientôt comment les commissions scolaires pourront privilégier les transporteurs qui utilisent des véhicules électriques. Située à Saint-Jérôme, Autobus Lion est, pour le moment, la seule entreprise en Amérique du Nord à avoir conçu un autobus scolaire 100 % électrique. «On est vraiment dans la phase de construction et de livraison, et ça va très bien. On en livre un ou deux par semaine, un peu partout au Québec», se réjouit le président Marc Bédard. De Saint-Georges, en Beauce, au Lac-Saint-Jean, en passant par le nord de Montréal, des autobus jaunes aux pare-chocs bleus commencent à rouler un peu partout. La compagnie en a même un en essai en Californie. M. Bédard a attendu la politique d'électrification des transports du gouvernement du Québec, dévoilée cet automne, avant de commencer ses livraisons dans la province. Cette politique prévoit une enveloppe de 30 millions $ d'ici 2020 pour appuyer l'achat d'autobus scolaires électriques. Le gouvernement souhaite aussi réduire la compensation qu'il accorde pour l'utilisation du carburant diesel sur les parcours scolaires. Selon M. Bédard, une autre annonce gouvernementale, qui sera faite prochainement, permettra aux commissions scolaires de savoir comment elles pourront prendre le virage. «Cette annonce va permettre de faire un pas de plus», affirme M. Bédard, sans vouloir s'avancer davantage sur ce qu'elle contiendra. «Nous ferons une annonce en temps et lieu», s'est contenté de dire Mélissa Turgeon, l'attachée de presse du ministre des Transports Jacques Daoust. Précurseur dans son domaine, Autobus Lion a eu besoin de moins d'un an pour concevoir et construire un autobus scolaire électrique, qui a été mis à l'essai en 2014. En février 2015, le gouvernement du Québec lui a accordé une subvention de 2 millions $ pour la construction et l'essai de six autres prototypes. Maintenant qu'elle a le vent dans les voiles, la compagnie souhaite vendre des autobus scolaires électriques un peu partout en Amérique du Nord. Essais concluants à Saint-Georges Autobus Breton, fournisseur du transport scolaire à Saint-Georges, se dit pour l'instant très satisfait des deux autobus qu'il a commandés, en mai dernier. Il était alors la première compagnie à le faire. «J'adore ça, c'est très silencieux! On s'aperçoit que les enfants sont plus bruyants qu'on pensait», lance en riant le président Pierre Breton. Ayant reçu ses autobus vers le 8 janvier, M. Breton n'a pas connu de problème majeur après un mois d'utilisation en période hivernale. Pas de panne, pas de difficultés à monter les côtes. «Je les ai essayés beaucoup, et ils vont très bien. Par contre, ils parlent de 120 kilomètres d'autonomie, mais avec le chauffage, je pense pas qu'on va réussir à faire ça en hiver», lance-t-il. Se limitant à des circuits de 75 kilomètres par jour, ses autobus scolaires sont rechargés tous les soirs au garage. «On va regarder nos factures d'électricité et on va voir d'ici la fin de l'année scolaire combien on économise par rapport au diesel», explique-t-il. M. Breton admet avoir eu quelques problèmes mineurs avec le tableau de bord et l'indication de la charge. Des techniciens d'Autobus Lion ont dû se déplacer deux fois pour assurer le service après-vente. M. Breton n'a pas l'intention d'acheter d'autres autobus électriques d'ici la fin de l'année, mais il est ouvert à l'idée si la rentabilité est au rendez-vous et si le gouvernement annonce bel et bien des incitatifs en ce sens. «Ce qui est important, c'est que nos contrats avec les commissions scolaires soient à plus long terme. On va voir si on investit là-dedans, tout dépendant comment le gouvernement s'aligne pour la durée de nos contrats», ajoute M. Breton. Nommé eLion, l'autobus électrique fonctionne avec un moteur fabriqué au Québec, limité à 149 kW, soit l'équivalent de 200 chevaux. Il faut compter 4,5 heures avec un point de charge de 240 volts pour recharger complètement les batteries. La coquille en fibre de verre des véhicules est fabriquée à Sainte-Clothilde, en Beauce. Les autobus coûtent environ 150 000 $ et permettraient de faire des économies de 15 000 $ en carburant par année.
  17. Oubliez l'Italie, la France ou les États Unis. Aujourd'hui, l’une des destinations favorites des étudiants belges désireux de connaître une expérience à l'étranger n'est autre que le Canada, et plus particulièrement sa province de Québec. C'est le premier pays d'accueil des étudiants de l'UCL (devant l'Espagne), le deuxième du côté de l'ULB (dernière l'Espagne), selon des chiffres cités par l’Agent de liaison scientifique au Canada. Si la facilité de langue française peut expliquer cet attrait, lorsque l'on interroge des étudiants belges en plein séjour à Montréal, c'est surtout le dépaysement qu'ils mettent en avant. Ainsi, pour Sarah Louise, étudiante à polytechnique, "c'est surtout la jonction de deux mondes qui m'attirait. Entre l'Europe et les Etats-Unis. Il y a un peu des deux ici, c'est intéressant." Grands espaces teintés de langue française, plusieurs jeunes vantent ce rêve américain francophone. Le Québec a été l’une des premières destinations proposées par le BIJ (Bureau international de la Jeunesse) aux jeunes Belges francophones. Depuis 1984, le BIJ et son équivalent québécois ont permis à plus de 22 000 jeunes de 16 à 35 ans de vivre une expérience au Québec et en Belgique. Cela va de la réalisation d'un stage au montage d'une pièce de théâtre. L'important, c'est que le jeune aille au-delà de la simple expérience touristique. "Même si le carnet de destination du BIJ s’est bien étoffé en trente ans, les demandes pour des bourses au Québec restent élevées", explique la directrice du BIJ, Laurence Herman. La destination est attractive. Mais tout n'est pas simple pour autant. Anastassia est étudiante en philosophie. Elle est d'abord venue à Montréal dans le cadre d'un échange universitaire. L'expérience aurait dû durer quelques mois à peine, mais la jeune fille a décidé de rester. "Cela va bientôt faire trois ans que je suis là. Lorsque tout était encadré par mon université en Belgique, c'était plutôt simple. Mais quand j'ai voulu rester, cela s'est compliqué", confie-t-elle. Des conditions d’entrée durcies par le Canada Le Canada n’est pas l’Europe. Malgré de nombreux accords entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles, la mobilité entre les deux continents n’est pas évidente. Frais d'inscription élevés, démarches administratives lourdes... sont autant de freins à la mobilité estudiantine. Même la ministre québécoise en charge des Relations internationales l'admet : "Nous savons qu'il existe des facteurs irritants pour les étudiants. Nous avons lancé un comité pour tenter de réduire cela. Mais la matière ne dépend pas que de nous, nous devons négocier avec l'État Fédéral". Simplifier les échanges, les promouvoir, c'est aussi la volonté de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle organise d’ailleurs ce mardi à Montréal un colloque consacré à la mobilité internationale en présence du ministre-président Rudy Demotte (PS). "Aujourd’hui, le monde a besoin d’échanges multiples, explique-t-il. Surtout dans un monde qui présente de plus en plus les différences comme des éléments de choc." Il faut dire que le Canada a encore durci ses conditions d’entrée sur le territoire en 2015. Pour la directrice du BIJ, Laurence Herman, ce n’est pas facile à gérer, principalement pour les jeunes qui viennent au Québec dans l’espoir d’effectuer un stage. "Le Canada a une politique d’entrée dans le territoire assez restrictive. Et il y a eu un gros recul en 2015. Tous les jeunes qui veulent réaliser un stage en entreprise doivent procéder à des formalités administratives très lourdes." Très lourdes, coûteuses et aux résultats incertains. Le nouveau gouvernement canadien du libéral Justin Trudeau a annoncé qu’il lèverait peu à peu ces nouvelles barrières. Mais en attendant ce possible assouplissement, la Fédération Wallonie-Bruxelles plaide sa cause auprès des autorités provinciales québécoises par une opération de promotion de la mobilité internationale. http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-quebec-a-les-faveurs-des-etudiants-belges?id=9202977 nb:bonne nouvelle pour Air Canada aussi
  18. http://journalmetro.com/actualites/montreal/899241/la-segregation-a-montreal-de-ghettos-a-condos/ Sur une carte produite par la Ville de Montréal dans les années 1930 et retrouvée dans les archives, on indique sans broncher où vivent les «riches», les «bien nantis», les «travailleurs qualifiés» et les «travailleurs journaliers». Est-ce qu’on pourrait dresser ce genre de portrait aujourd’hui? Incursion avec deux experts dans l’univers de la ségrégation à Montréal. Pour Annick Germain, professeure en sociologie urbaine et immigration à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), on ne peut pas diviser la ville en secteurs pauvres et riches comme on le faisait à l’époque. Se basant sur des études qu’elle a menées à partir des années 1990 sur la pauvreté dans les écoles montréalaises, elle affirme que le portrait géographique de la pauvreté ressemble désormais à «une peau de léopard». «En observant ce qui se passait d’un recensement à l’autre, on pouvait clairement voir que les espaces de la pauvreté devenaient de plus en plus discontinus, illustre-t-elle. Il reste encore des quartiers pauvres ou riches, mais ça n’a rien à voir avec des territoires homogènes. Des poches de pauvreté ponctuent le territoire.» Le coût de la vie relativement abordable à Montréal permet à des habitants de divers types – familles, jeunes couples, personnes seules, nouveaux arrivants, aînés, étudiants – d’y habiter, ce qui serait impensable pour plusieurs d’entre eux à Toronto ou à Vancouver, explique Mme Germain. «Je ne suis pas en train de dire qu’on a un tissu social très mélangé sur le plan socio*économique et ethnique mais, certainement, il est beaucoup moins ségrégué que dans d’autres métropoles, juge-t-elle. Quand on regarde plus attentivement les arrondissements, on voit qu’ils sont très diversifiés.» La carte ci-dessous a été réalisée dans les années 1930 par la commission d’urbanisme, qui mènerait en 1941 à la création du Service d’urbanisme de la Ville de Montréal, selon Mario Robert, chef de la section des Archives. Le directeur du Centre d’histoire de Montréal, Jean-François Leclerc, fait remarquer que plusieurs des quartiers où habitaient les Montréalais les plus pauvres ont disparu dans les années 1950 à 1970, dont le Goose Village, le Faubourg à M’lasse et le Red Light. Une carte de la ville de Montréal dans les années 1930 où on peut voir les quartiers où habitaient à l’époque les «riches» (rich), les «bien nantis» (well-to-do), les «travailleurs qualifiés» (higher labour) et les «travailleurs journaliers» (lower labour). Une question d’échelle Selon la géographe historique de l’Université McGill Sherry Olson, tout est une question d’échelle. «Les statistiques qu’on va obtenir dépendent vraiment de la façon dont on les mesure, avance-t-elle. À Laval, par exemple, il y a des endroits presque tout grecs, ou tout juifs ou tout francophones. Si on prend Laval dans son entier, on dira que c’est très mixte, mais quand on regarde en détail, on voit beaucoup de poches.» D’après elle, les gigantesques développements immobiliers, qui sont souvent prévus pour une seule tranche socioéconomique ayant les moyens de se procurer un logement, créent une sorte de ségrégation à petite échelle, où il y a peu de mixité sociale et où les gens issus d’autres tranches sociales ne sont généralement pas les bienvenus. «Il y a aussi les courtiers immobiliers, qui créent un certain degré de ségrégation parce qu’ils perçoivent des tendances de marché et essaient d’y convenir. Ils encouragent souvent un certain type de personne à acheter un certain type de propriété dans un certain secteur», ajoute-t-elle. Annick Germain croit que la politique de logement de la Ville, qui demande aux promoteurs d’intégrer 20 % de logements sociaux et abordables à leurs projets, aide à diversifier le paysage socio*économique. «Je pense que la Ville a pas si mal réussi que ça étant donné qu’il s’agit d’un programme essentiellement volontaire», juge-t-elle. Elle note par contre que l’explosion de condos, surtout dans les quartiers centraux, offre peu d’options abordables aux familles. Certains développements, comme Griffintown, les attirent peu, faute de services qui leur conviennent. «Il y a beaucoup de familles qui sont prêtes à habiter dans des appartements pas nécessairement gigantesques, mais elles veulent pouvoir sortir facilement avec leurs enfants, faire des trucs abordables, intéressants, fréquenter des parcs et ainsi de suite», explique-t-elle. L’effet transport Mme Olson indique que l’émergence de l’automobile comme mode de transport de choix a fondamentalement changé la composition sociale des secteurs commerciaux. Au 19e siècle, par exemple, les propriétaires de commerces habitaient généralement très près de leur lieu de travail, tout comme les employés, d’ailleurs, qui ne pouvaient pas se déplacer très loin. «Il y avait un magasin au rez-de-chaussée, le propriétaire vivait au premier étage, et son apprenti, au deuxième. Donc, des gens de plusieurs groupes socioéconomiques occupaient le même espace», note-t-elle. Selon elle, les grandes artères attiraient aussi à l’époque une plus grande variété de commerces – cabinets de médecin ou d’avocats, par exemple – pour répondre à la demande des clients, qui passaient par ces grands axes, faute de moyens de transport. C’est moins le cas aujourd’hui, ajoute-t-elle. Fini, les ghettos? Mme Olson et Mme Germain s’entendent pour dire que Montréal est beaucoup moins ségréguée qu’autrefois selon la religion, l’origine ethnique ou la langue. Dans presque tous les cas, les ghettos traditionnels s’effritent. D’après Annick Germain, Mont*réal accueille une plus grande diversité d’immigrants que toute autre métropole canadienne. L’immigration maghrébine, en particulier, n’a pas de fief précis et s’établit un peu partout en ville. «On parle tout le temps du petit Maghreb, mais c’est un petit bout d’artère commerciale qui n’est pas 100 % maghrébine. On a l’impression que les Maghrébins sont tous concentrés autour, mais ce n’est pas vrai, affirme-t-elle. Il y a un peu de branding là-dedans. Sur la carte ci-dessous, on peut voir où se situent les quartiers où la majorité des gens sont d’origine française (F), anglaise (E), juive (J), chinoise © ou s’il s’agit d’un quartier mixte (M). Une autre carte montre les zones où il y a une prépondérance de taudis (zones noires) et celles où les conditions de vie sont moins bonnes (zones hachurées). Une dernière carte donne des informations statistiques sur les conditions de vie dans les quartiers. On peut voir le taux de mortalité par 1000 personnes (D), le taux moyen de décès dû à la tuberculose par 10 000 personnes sur les 5 dernières années (T), le taux de délinquance juvénile (JD) et la population du quartier (P).
  19. Prével a partagé sur son blogue ce sur le transport dans la ville de New York. Je ne sais pas si ça a déjà été partagé... mais WOW... ce qu'on peut faire avec un peu de volonté et ... un peu de peinture... Peut-on envisager la même chose à Montréal?
  20. Je n'arrive pas à situer exactement ou se trouvera ce nouveau projet mais il me semble que ce sera sur la rue Beaubien (évidemment), quelque part entre St-Laurent et la rue Durocher donc est-ce qu'on est dans la Petite-Italie ou plutôt Petite-Patrie ou peut-être dans le nouveau Mile Ex. Peu importe, je le trouve très bien ce petit projet. http://www.grouperossi.ca/56-condo-le-coin-beaubien.html
  21. Ce projet de 96 condos a été complété en 2013 et a remplacé un IGA et son stationnement. Peu importe ce qu'on pense du look de ce projet, c'est quand même une belle densification! Le rendu initial Le projet complété (photo: Royal Lepage) Photo : Via Capitale Voici le terrain auparavant: Le terrain maintenant:
  22. Ce projet date un peu, mais il ne se trouvait pas dans la section ''reste du Québec'' du forum et je trouvais que son architecture valait le coup d'oeil. Les photos proviennent du site web officiel du Centre de foires.
  23. Nouveau quartier à proximité de la très commerciale rue Sainte-Catherine (1.25 km entièrement piétonnière), Bordeaux Photos : Sud-Ouest : QUENTIN SALINIER, PHILIPPE TARIS et VALÉRIE DEYMES Bien que de taille modeste, Bordeaux présente certains éléments qui si appliqués à Montreal en ferait une ville accomplie : 1. Grande rue piétonne et commerciale 2. Gare ferroviaire charmante et élégante (un peu le cas de toutes les villes d'Europe) : Source : Cyberevasion 3. Réseau de tramway dense et étendu : Source : objectifAquitaine 4. Low-rise contemporary architecture : Source : France 3 Aquitaine Tous des projets à taille humaine
  24. 4 images Que se passe t'il avec ce projet - n'était t'il pas question de plusieurs tours. Il n'en a que deux? Pas que je suis fous du design - je trouve que ça l'air un peu de mini tour a bureau comme de classe B dans les banlieu de grandes villes
  25. J'ai passé cet apres midi sur la 720 ouest . Et j'ai vue des ouvriers installer des nouveau rails a la hauteur de la rue Bethune un peu a l'est du viaduc Glen. Surement la 3 ieme voie qui va vers la station Vendome. Je n'ai pas pris de photos par contre.
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