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  1. La passerelle se concrétise au-dessus du canal de l’aqueduc Deux grues géantes ont envahi ce weekend les trois voies du boulevard De La Vérendrye, pour la construction de la passerelle permettant de relier la piste cyclable de la rue Lapierre à celle longeant le boulevard Champlain. Cette passerelle constitue un des projets prévus par la Ville de Montréal pour accroître l’étendue du réseau cyclable sur l’île. De nombreux piétons et cyclistes ont hâte de pratiquer leurs sports favoris en franchissant le cours d’eau par la passerelle, au lieu d’un pont avec une circulation très dense de véhicules. Actuellement, cyclistes et piétons ne peuvent traverser le canal de l’aqueduc autrement que par le pont Knox, qui divise l’arrondissement et qui est situé plus loin à l’ouest de la rue Lapierre. «Ce sera bénéfique pour nos étudiants qui viennent de l’autre côté du canal et qui doivent faire un grand détour pour accéder au cégep. Des employés voient d’un bon œil la passerelle pour se rendre aux courts de tennis et notre club de marche veut l’utiliser», explique Claude Roy, directeur du cégep André-Laurendeau. Ces travaux sont réalisés par la firme Les Entreprises Michaudville, pour un montant totalisant 2 893 262$. Il y a installation de quatre lampadaires sur la structure et d’un autre à l’approche sud de la passerelle. «Il n’y aura pas de pilier au milieu. C’est un pont préfabriqué et la dalle se dépose sur les assises, de part et d’autre de l’aqueduc», explique la mairesse Manon Barbe. Détours et maintien de circulation Après une pause hivernale, la Ville de Montréal a repris les travaux amorcés l’an dernier afin de relier le Village des rapides au Cégep André-Laurendeau, à l’Aquadôme et au Théâtre Desjardins. Jusqu’à l’été 2016, il y a mise en place d’une structure d’acier et aménagement d’une piste cyclable dans le parc longeant le boulevard Champlain. Malgré le froid et les forts vents du weekend dernier, plusieurs travailleurs s’affairaient à l’assemblage d’immenses poutres, à la hauteur de la 1ère Avenue. L’entrepreneur doit procéder à différentes entraves à la circulation, selon l’évolution du chantier. Certaines nécessitent des travaux de fin de semaine et durant la nuit. «Des mesures sont prises pour en atténuer les inconvénients auprès des résidents riverains», explique Philippe Sabourin, relationniste de la Ville de Montréal. Parmi ces entraves, il y a fermeture de la voie de droite sur le boulevard De La Vérendrye en direction est et fermeture complète du boulevard Champlain, entre la 1ère et la 2 eAvenue, pour environ un mois. Un chemin de détour est aménagé sur la rue Broadway. La piste cyclable est légèrement déviée sur le côté sud du boulevard Champlain. Les riverains ont accès à leur propriété en tout temps. http://journalmetro.com/local/lasalle/actualites/942618/la-passerelle-se-concretise-au-dessus-du-canal-de-laqueduc/
  2. Héritage Montréal dénonce la construction de passerelles aériennes entre de nouveaux édifices du centre-ville. L'organisme estime que cela va à l'encontre des politiques de la ville qui ont plutôt favorisé par le passé le développement du Montréal sous terrain. Un reportage de René Saint-Louis La construction de passerelles est interdite à Montréal en vertu de l'article 353 du règlement d'urbanisme. Mais, exceptionnellement, les élus peuvent les autoriser selon des règles précises (voir en fin d'article). Par exemple, elles ne doivent pas être attenantes à un bâtiment patrimonial. La décision des élus de l'arrondissement Ville-Marie d'autoriser la construction d'une passerelle à proximité de la Gare Windsor, édifice classé, déplaît donc à Héritage Montréal. « Il y a une question de qualité d'aménagement, parce que des passerelles au-dessus des rues, c'est vraiment une chose qui est contraire au modèle montréalais d'aménagement, soutient le porte-parole de l'organisme, Dinu Bumbaru. On a développé la ville souterraine à Montréal. » « On va créer des précédents et finir comme les villes de l'Ouest (Saint Paul au Minnesota ou l'Alberta) où les centres-villes sont encombrés de passerelles qui empêchent le ciel d'être public finalement. C'est un très mauvais précédent qui n'est pas recevable. » — Le porte-parole d'Héritage Montréal, Dinu Bumbaru Cette passerelle qui enjambera la rue Saint-Antoine reliera une tour résidentielle de 37 étages, la Tour des Canadiens 2, au centre Bell. Ces dernières années, des dérogations ont aussi été accordées pour construire des passerelles au nouveau Centre hospitalier de l'Université de Montréal, à l'École de Technologie supérieure, et à la Caisse de dépôt et placement du Québec. Le professeur à l'école d'urbanisme de l'Université de Montréal, Gérard Beaudet, s'inquiète de cette tendance. « On ne semble pas avoir une vision globale, dit-il. Pour l'instant, les choses se font à la pièce. Quand on regarde l'expérience de certaines villes de l'Ouest canadien et de plusieurs villes des États-Unis, on peut penser que ce n'est pas le meilleur choix d'un point de l'urbanisme. On a l'impression actuellement que ce sont les promoteurs qui sont aux commandes et que la ville improvise. » Il s'inquiète aussi du milieu de vie pour les piétons dans ce secteur du centre-ville en plein développement. « Il ne faut pas justifier des passerelles parce que le quartier n'est pas fréquentable pour les piétons à l'heure actuelle », souligne-t-il. L'Office de consultation publique de Montréal et le Conseil du patrimoine de la ville et le Comité Jacques-Viger s'opposent aussi à la construction de passerelles aériennes. Critères pour permettre une dérogation et autoriser la construction d'une passerelle : Une passerelle devra relier deux bâtiments d'un ensemble détenu par un même propriétaire; La portion de rue où se trouve la passerelle ne devra pas présenter de perspectives visuelles intéressantes vers un repère bâti ou naturel important, tels le massif du centre-ville, le Mont-Royal ou un bâtiment d'intérêt patrimonial. La perspective devra idéalement présenter un champ visuel fermé; Interdire la construction d'une passerelle sur les axes structurants jouant un rôle dans la perception de Montréal et offrant notamment des vues sur les grandes composantes de son paysage urbain (rues d'ambiance, rues commerciales, axes commémoratifs et historiques, liens stratégiques à valoriser, grands axes et parcours d'accès au Centre), par exemple la rue Notre-Dame Ouest et la rue Peel. Exigences : Une passerelle ne devra pas être attenante à un bâtiment identifié comme ayant un intérêt patrimonial ou architectural; Une passerelle devra uniquement être localisée aux étages supérieurs d'un bâtiment à partir du 3e étage. Ceci permettra de limiter les impacts sur le paysage urbain des rues, ainsi que de maximiser les conditions d'ensoleillement du domaine public; Une passerelle devra avoir une hauteur limitée à un maximum correspondant à la hauteur de l'étage desservi (maximum un étage); La partie du rez-de-chaussée d'un bâtiment qui est localisée sous une passerelle devra comporter des activités génératrices d'animation. http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/27/pour-ou-contre-la-construction-de-passerelles-a-montreal_n_9087188.html
  3. Une passerelle «grandiose» à l’entrée du pont Jacques-Cartier? Une passerelle «grandiose» pourrait remédier au problème de sécurité des piétons à l’entrée du pont Jacques-Cartier qui fait rager les citoyens du quartier Sainte-Marie dans le centre-sud. La firme d’architectes Rayside Labossière propose à l’arrondissement de Ville-Marie d’y aménager cette structure de type «parc linéaire», dont Métro a obtenu copie des plans. Cette passerelle – passant juste au-dessus de la sculpture florale «L’homme qui plantait des arbres» – relierait tous les coins du parc des Vétérans et du parc des Faubourgs ainsi que toutes les rues adjacentes évitant ainsi aux piétons et aux cyclistes de faire des détours rebutants ou de s’aventurer sur les voies dangereuses. La conseillère du district, Valérie Plante, espère que les plans de la firme seront considérés par les hautes instances. Mme Plante connaît bien ce quadrilatère entre les rues Ontario, Papineau, Sainte-Catherine et de Lorimier autour du métro Papineau; ces rues qui encerclent les bretelles d’accès au pont Jacques-Cartier. Résidente de ce quartier, elle voit chaque jour des piétons et des cyclistes «s’aventurer» dans ce secteur dont les bretelles d’accès au pont traversent et divisent les deux parcs (voir plan). Tout autour, des écoles, une épicerie, une entrée de métro; des essentiels qui obligent les citoyens du secteur à traverser ces voies que Mme Plante qualifie de «véritables entrées d’autoroute». La conseillère et ses citoyens s’inquiètent pour la sécurité des passants qui traversent ces voies rapides où les voitures prennent leur vitesse de croisière pour accéder au pont. «Il y a des piétons qui traversent [les bretelles d’accès] n’importe comment, il y en a que c’est cellulaire à la main, d’autres qui zigzaguent à travers le flux de voitures. Traverser ici, c’est n’importe quoi», a affirmé d’emblée Mme Plante à Métro. C’est que malgré la présence de quelques traverses piétonnes (point 1 et 2 sur le plan), les piétons qui partent d’un peu partout à travers le quartier et qui convergent pour la plupart vers le métro choisissent plus souvent de traverser aux endroits non-adaptés pour éviter les détours. «Toute la population qui vient de la rue Sherbrooke et du Plateau descendent par les rues Cartier et Dorion, donne en exemple Antonin Labossière, résidant du quartier et architecte chez Rayside Labossière. C’est normal, ils ne veulent pas faire le détour pour aller prendre la lumière destinée aux piétons sur la rue Papineau (point 2), puis traverser à nouveau la deuxième (point 1) pour revenir prendre la rue Cartier et aller vers le métro», dit celui qui avoue être parmi les «piétons aventuriers». Résultat: plusieurs traversent ainsi les bretelles d’accès à 4 voies (point 3), là où il n’y a aucune installation assurant la sécurité des piétons. «La seule solution que la Ville a trouvée, à court terme, c’est qu’elle compte mettre une clôture (au point 3), mais les gens vont la traverser quand même. S’il y a autant de gens qui traversent à cet endroit, c’est peut-être qu’il y a un problème», note Mme Plante. Même les passages pour piétons (points 1 et 2) inquiètent la conseillère municipale, alors que la brigadière, les piétons, les poussettes et les cyclistes aguerris doivent se partager le petit espace asphalté en attendant la lumière verte. «Quand la lumière devient rouge, les voitures ne la voient pas tout de suite. La brigadière a peur pour sa vie. Elle me disait que quand la lumière change, elle ne s’engage pas tout de suite sur la voie», alerte la conseillère. La présence policière aux heures de pointe dans ce secteur, qui a pour but de calmer la vitesse des voitures et la fougue des piétons, n’aurait donc que peu d’impact, selon elle. «C’est un quartier sectionné, qui semble être rapiécé. Ce secteur, on l’appelle la cicatrice», déplore la conseillère. L’idée d’une passerelle pour recréer un lien entre le parc des Vétérans et le parc des Faubourgs, désenclaver la portion sud et la portion nord du secteur et corriger le problème de sécurité est ressortie des discussions des citoyens il y a maintenant quelques années. «Ça avait été nommé par plusieurs résidants, ça revient souvent dans les consultations publiques où les gens ont l’impression que la situation actuellement est plus un irritant qu’un avantage», indique Antonin Labossière. «Dès que je suis entrée en mandat, et même avant, on me parlait de cet endroit et l’idée de la passerelle m’a été suggérée à quelques reprises», ajoute Mme Plante. Après une demande de la conseillère Plante, la firme d’architectes Rayside Labossière, qui s’implique au sein de plusieurs tables de quartier, lui est revenue à l’automne avec ce plan proposant leur idée de cette passerelle (voir photo). Avec ces plans en main, Mme Plante espère maintenant que la proposition fasse son bout de chemin. Et même si une telle structure pourrait être dispendieuse, elle estime que la Ville a des «marges de manœuvre, avec ses surplus budgétaires» et qu’une telle idée «qui allie vie montréalaise, sécurité et projet d’envergure» en vaut la réflexion. Une structure «grandiose» Et tant qu’à y construire une structure pour améliorer la sécurité du quadrilatère, tous s’entendent pour dire qu’il faut miser gros sur la beauté de l’objet. «Il y a moyen de faire une passerelle et que ça ne ressemble pas à une passerelle laide et moche que personne ne va monter; faire quelque chose de super beau qui devient presque un symbole d’entrée de Montréal», fait valoir l’architecte Antonin Labossière. «Il faut quelque chose de grandiose qui marque les automobilistes qui entrent dans la Ville par le pont, poursuit la conseillère Valérie Plante. Et pour les piétons, c’est aussi une façon de se réapproprier notre vue sur le pont Jacques-Cartier qu’on ne voit que très peu», ajoute-t-elle, espérant que la passerelle devienne également un endroit où les citoyens pourront flâner. http://journalmetro.com/actualites/montreal/802109/une-idee-de-passerelle-grandiose-a-lentree-du-pont-jacques-cartier/#
  4. Un magnifique ouvrage, élégance, design... Peut être un jour a Montreal...
  5. Comment augmenter la symbiose entre les visiteurs du Vieux-Port et le fleuve Saint-Laurent? Comment mettre en valeur l'ïle Sainte-Hélène et l'ile Notre-Dame en qualité d'Oasis extraordinaire pour les montréalais? Il faut construire une passerelle pour piétons et cyclistes entre le Vieux Port et le pont des Iles! regardez la carte sur ce lien, et imaginez un joli pont relieant le Vieux port et le pont des Iles. Cela créerait du coup un accès direct à l'archipel sous utilisé, et créerait un véritable itinéraire pédestre-cyclable. En ce moment, très peu de visiteurs font le parcours entre le Vieux port et les Iles parce que le détour est trop grand, avec une passerelle de quelques centaines de mètres, il y aurait une réelle connexion entre les iles, le fleuve et le Vieux. Qu'en pensez-vous? http://maps.google.com/maps?f=q&source=s_q&hl=en&geocode=&q=old+port,+montreal.+qc&sll=45.545447,-73.639076&sspn=0.531854,1.235962&ie=UTF8&ll=45.503896,-73.547244&spn=0.008316,0.019312&t=h&z=16
  6. Le projet distingue les aménagements de la rive gauche de la rive droite. A chaque espace ses activités. Toutefois, un meilleur lien entre les deux rives est envisagé. Les abords de la passerelle qui relie le parc des Tuileries au musée d'Orsay seraient complètement réorganisés. © APUR / JCCHOBLET Allez voir les photos! Berges de la Seine
  7. le 15 novembre 2007 De plus en plus sollicité par le train de banlieue Saint-Jérôme–Montréal, le pont quasi centenaire qui enjambe la rivière des Prairies et relie Laval et Montréal à l'île Perry, au sud du quartier Laval-des-Rapides sera remplacé par un neuf, d'ici la fin novembre. L'intervention, prévue depuis près de deux ans, est nécessaire en raison de l'augmentation de la fréquence des trains de banlieue qui y circulent. «On veut augmenter la capacité du pont. Le train de banlieue est un succès et est toujours en croissance», fait valoir le porte-parole du CP, Michel Spénard. Avant de procéder au remplacement de la vieille structure, le CP procédera au démantèlement de la passerelle piétonnière, où est également aménagée une piste cyclable. Cette opération sera amorcée le lundi 19 novembre et s'échelonnera sur une semaine, précise le porte-parole de la compagnie ferroviaire. La firme de construction Euler, en collaboration avec la firme d'ingénierie MLC Associés, se chargera de cette portion des travaux. «C'est ce qui aura le plus d'impact sur le public», dit-il. Le reste des travaux, soit le remplacement du pont par une nouvelle structure préfabriquée, peut se faire en un week-end, assure-t-il. Si tout se déroule comme prévu, l'horaire du train de banlieue, qui n'est pas en service la fin de semaine, ne sera pas touché. La ligne Saint-Jérôme–Montréal effectue trois arrêts sur le territoire lavallois: à Sainte-Rose, Vimont et à la station intermodale Concorde. L'ensemble des travaux, y compris la réinstallation de la passerelle, devrait être achevé au plus tard le lundi 17 décembre. Le remplacement du pont devrait se faire en un week-end, estime le Canadien Pacifique.
  8. Lundi 16 Juillet 2007 Au début du printemps les autorités municipales, avec roulement de tambour, avaient annoncé que le 40e anniversaire de l'Expo 67 sera dignement célébré. Que les fêtes seraient hautes en couleur, voire même inoubliables. Certes, les festivités vont bon train...mais les rares vestiges qui restent de l'exposition universelle de 1967 sont laissés dans un état lamentable. La Place des Nations représente un danger pour ceux qui osent s'y aventurer. Aux dires de plusieurs personnes qui se sont rendues sur l'île Ste-Hélène au cours des derniers jours, la passerelle menace même de s'écrouler. À l'été 67, cette place était le théâtre de manifestations populaires et culturelles lors des Journées nationales des pays participants. Liée par un réseau de passerelles, la Place des Nations pouvait accueillir plus de 7000 personnes. Ceux qui se rendent sur l'île pour se remémorer des souvenirs de l'Expo 67 vont avoir un pincement au cœur en marchant jusqu'à la Place des Nations. L'endroit est laissé à l'abandon." La végétation a même envahi le pourtour à un point qu'à plusieurs endroits, il est impossible de distinguer les structures de béton à leur base. De plus, la plaque commémorative de cuivre n'a jamais été remplacée depuis son vol" a constaté Robert Tremblay. Aux dires de M.Tremblay, les structures de bois sont pourries et les traverses métalliques qui supportent les escaliers de bois et les passerelles sont aussi rongées par la rouille. " J'ai avisé la Ville lundi dernier du danger que représentait une passerelle. Un responsable aux urgences m'a répondu qu'une équipe serait envoyée pour rendre les lieux sécuritaires et bloquer l'accès. Pourtant, j'y suis retourné jeudi et rien n'a été fait," déplore M.Tremblay qui a pris plusieurs photos de ces scènes de désolation. "Bruxelles, qui a accueilli l'exposition universelle de 1958, a injecté 25 millions d'euros pour rafraîchir les installations en vue des célébrations du 50e anniversaire. L'Atomium a été restauré au complet. Les travaux ont presque duré deux ans afin que tout soit prêt pour 2008 et le tout a été livré deux ans plus tôt," conclut M.Tremblay. La passerelle de la Place des Nations à l’île Ste-Hélène constitue un danger. (photo Collaboration spéciale, Robert Tremblay)
  9. Une passerelle de verre surplombant le Grand Canyon a été inaugurée mardi par des Indiens en Arizona voulant attirer les touristes, un édifice vertigineux qui a aussi été critiqué par des écologistes et certains membres de la tribu. C'est l'astronaute Buzz Aldrin qui a inauguré le «Skywalk» (la promenade dans le ciel), une prouesse architecturale dont les parois et le fond sont transparents, a constaté un journaliste de l'AFP. Elle avance de plus de 22 mètres dans le canyon et se trouve à près de 1,3 km au-dessus du vide. «Je me suis senti très bien», a lancé Aldrin, 77 ans, le deuxième homme à avoir marché sur la Lune après Neil Armstrong en 1969, peu après avoir arpenté le «Skywalk» avec des membres de la tribu Hualapai. «Ce n'était pas vraiment comme flotter dans l'air ou marcher dans l'espace, mais ça a été formidable», a-t-il dit aux journalistes. Les architectes du projet, véritable défi à la gravité, affirment que la structure est capable de supporter le poids de plusieurs centaines de personnes en même temps et ne sera pas affectée par les vents parfois violents qui soufflent dans le Grand Canyon, au fond duquel coule le fleuve Colorado. Pesant quelque 500 tonnes, la passerelle est construite en verre feuilleté renforcé et soutenue par des attaches en acier colossales, enfoncées à plus de 14 mètres dans le roc. Des amortisseurs géants empêchent la structure de vibrer sous le poids des visiteurs, selon les architectes. Grâce à cette passerelle, située à 192 km de la capitale du jeu Las Vegas (Nevada), la principale destination de vacances des Américains, les Hualapai espèrent attirer les touristes pour sortir de la pauvreté, mais certains membres de la tribu critiquent une réalisation qui «désacralise» la terre de leurs ancêtres. «Je dirais que la plupart des Hualapai y sont opposés», a souligné Don Havatone, un guide touristique de 46 ans. «C'est difficile à accepter. Il s'agit d'une terre sacrée pour nous et nous la dérangeons. Mais d'un autre côté, je pense que les gens finiront par l'accepter s'ils voient que nos enfants peuvent bénéficier du tourisme». «Notre peuple souffre de la pauvreté et du chômage depuis des années. Je ne crois que l'on puisse nous critiquer pour vouloir que cela change», a indiqué Sheri Yellowhawk, qui a participé au projet réalisé par un homme d'affaires de Las Vegas, David Jin, qui a investi 30 millions de dollars. En vertu d'un accord avec la tribu Hualapai, celle-ci lui reversera pendant 25 ans la moitié des recettes. Le ticket d'entrée sur la passerelle a été fixé à 25 dollars. Charlie Vaughn, dirigeant du conseil tribal des Hualapai, a souligné pour sa part que le projet n'avait pas soulevé de protestations des membres de la tribu lorsqu'il a été annoncé. «J'ai considéré que ce silence était un accord. Je comprends que les gens soient mécontents de l'impact sur l'environnement, mais lorsque je compare cela à l'avenir de nos enfants, cela met ces problèmes en perspective». Les écologistes ont également fustigé la construction de la passerelle qui, selon eux, dénature l'un des plus beaux paysages naturels au monde, comme Kieran Suckling, du «Centre pour la biodiversité». «La Tour Eiffel est une merveille architecturale», a-t-il déclaré à CNN. «Mais est-ce que je veux une Tour Eiffel au bord du Grand Canyon? Non». La passerelle sera accessible au grand public à compter du 28 mars.
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