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  1. Le fil sur ce sujet est archivé. Je crois que cet article est intéressant. Pourrait-on fusionner les deux fils? https://mtlurb.com/topic/17366-projet-de-lobnl-maison-benoit-labre-—-4-etages/ Un premier centre d’inhalation supervisée à Montréal PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE L’immeuble en construction du projet de la Maison Benoît Labre, premier centre d’inhalation supervisée de drogue à Montréal. Pour la première fois à Montréal, des toxicomanes pourront notamment fumer leur drogue – comme du crack, du fentanyl ou du crystal meth – sous supervision médicale. Encore mieux : ils auront aussi accès à un centre communautaire, de la nourriture, des activités, et même des studios où vivre. Visite d’un projet unique au Québec. Un dossier de Lila Dussault Publié à 5h00 LILA DUSSAULTLA PRESSE Près d’une quarantaine de studios destinés aux personnes toxicomanes et itinérantes verront le jour à l’automne en face du marché Atwater. Ce nouveau complexe, qui offre aussi des repas, une salle commune et le premier service de consommation supervisée permettant de fumer des drogues dures, comme du crack, à Montréal, va beaucoup plus loin que tout ce qui existe déjà dans la province. Dans les prochains mois, les sans-abri et toxicomanes du sud-ouest de Montréal pourront, au même endroit, se loger, consommer des drogues de façon sécuritaire, se nourrir, se soigner et même participer à toutes sortes d’activités sociales. « Ce type de modèle là, on n’en a pas au Québec », confirme Francis Giroux, coordonnateur du programme logement de la Maison Benoît Labre, l’organisme porteur du projet. Sa particularité : offrir un milieu de vie sûr à ceux pour qui consommer est devenu un mode de vie. Sans discrimination. Du même coup, l’organisme veut favoriser la santé et la sécurité publique. Et ce, en pleine crise des surdoses, alors que la violence dans les rues de la métropole liée à la consommation de drogues ne cesse de faire les manchettes. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Le complexe sera situé en face du marché Atwater. La Presse a rencontré M. Giroux début août au chantier du projet. Situé sur l’avenue Greene, à 350 mètres de la station de métro Lionel-Groulx, l’immeuble est l’aboutissement d’années de démarchage pour l’organisme communautaire. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Lors du passage de La Presse, un sans-abri est couché sur un banc dans le parc Victor-Rousselot, ses bagages à ses pieds. Au moment de notre passage, un sans-abri est couché sur un banc dans le parc Victor-Rousselot, ses maigres possessions à ses pieds. Un autre, avec plusieurs plaies aux jambes, entre en catimini dans le chantier pour utiliser les toilettes chimiques. À deux pas de là, rue Notre-Dame, quelques âmes se traînent. « Il ne faut pas se mettre la tête dans le sable : les gens consomment déjà [des drogues] », souligne la directrice générale Andréane Désilets. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Andréane Désilets, directrice générale de la Maison Benoît Labre, devant l’immeuble en construction. Si je leur dis d’aller consommer à l’extérieur, eh bien, dehors, il y a le marché Atwater, le métro, l’école primaire. Nous, ce qu’on veut leur offrir, c’est un espace sécuritaire. Pour eux, et pour le reste de la population aussi. Andréane Désilets, DG de la Maison Benoît Labre Prévenir les surdoses Ce qui rend le projet si différent, c’est notamment que les locataires et visiteurs pourront consommer leur drogue sur place (mais pas l’acheter ou la vendre). En plus de pouvoir s’injecter des drogues, les utilisateurs pourront en fumer dans le centre de prévention des surdoses situé au rez-de-chaussée. Il s’agit du premier centre d’inhalation supervisée de Montréal. Grâce à celui-ci, les personnes qui fument par exemple du crack, du fentanyl ou de la méthamphétamine en cristaux (crystal meth) – dont la présence augmente à Montréal1 – pourront le faire en toute sécurité en compagnie d’infirmières. Ailleurs dans la province, les villes de Québec et de Gatineau permettent déjà l’inhalation supervisée dans des organismes (voir capsule). Depuis quelques années, davantage de surdoses surviennent après l’inhalation d’opioïdes en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, par comparaison avec les surdoses par injection, révèle un récent rapport de l’Ontario HIV Treatment Network2. De plus, fumer sa drogue est le mode de consommation le plus répandu au pays. Rappelons qu’un nombre record de 172 personnes3 ont perdu la vie en raison de surdoses suspectées à Montréal en 2022-2023. Dans bien des cas, les gens avaient mélangé des substances à leur insu. La Maison Benoît Labre offrira donc aussi un service d’analyse des substances. L’équipe responsable du projet s’est inspirée de ce qui se fait déjà dans l’Ouest canadien pour mettre en place la nouvelle ressource. « Ces gens ont le droit d’exister, le droit d’avoir une belle vie, résume Andréane Désilets. Nous, ce qu’on vise, c’est de leur redonner le goût de vivre, pas de survivre. » Tour du propriétaire Une fois la construction terminée, l’immeuble de la Maison Benoît Labre comprendra 36 studios meublés répartis sur trois étages avec chacun une salle de bains. Chaque étage aura sa propre buanderie, une salle commune et un intervenant désigné. Une salle communautaire accessible à tous et le centre de prévention des surdoses se trouveront au rez-de-chaussée. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE La Maison Benoît Labre comprendra 36 studios meublés répartis sur trois étages avec chacun une salle de bains. Les futurs locataires – parfois aux prises avec de graves problèmes de consommation, d’itinérance chronique ou de santé mentale – n’entrent souvent pas dans les critères pour obtenir un logement ou une chambre auprès d’autres organismes, explique M. Giroux. Ici, ils pourront vivre cinq ans et recevront une subvention en vertu du Programme de supplément au loyer (PSL). Le centre communautaire, ouvert 24 heures sur 24, fournira des repas aux locataires et à la population itinérante du quartier. D’autres services – douches, soins médicaux et psychologiques, activités sociales – seront offerts sur place. Les animaux seront acceptés. Les personnes à mobilité réduite aussi. « Ce n’est pas juste un centre d’urgence, détaille la directrice. L’idée, c’est d’accompagner les gens et de leur offrir plein d’opportunités à l’intérieur même du bâtiment, pour qu’ils n’aient plus à se déplacer du point A au point C pour répondre à leurs besoins de base. » Une idée qui n’entre dans aucune case Maintenant que le chantier arrive à son terme, un nouveau défi attend l’organisme : financer le salaire des intervenants qui doivent travailler sur place, 24 heures sur 24, vu les besoins de la clientèle. « Avec ce projet, on touche autant à la santé mentale qu’à la santé physique, à la défense des droits, à la dépendance, à la sécurité publique, à l’itinérance et au logement », énumère Mme Désilets. Le financement, lui, est accordé séparément selon les ministères, ajoute-t-elle. L’organisme est en contact avec le cabinet du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. « Plusieurs rencontres ont eu lieu et d’autres sont à prévoir », nous a-t-on confirmé au cabinet du ministre. « La Maison Benoît Labre est un projet bien intéressant qui correspond à la vision du ministre Carmant […] de développer des ressources visant à accompagner les personnes en situation d’itinérance vers la stabilisation de leur situation et un retour vers l’autonomie », a aussi indiqué le cabinet dans une déclaration écrite. « Il faut arrêter de travailler chaque problème individuellement, parce que ça ne fonctionne pas, estime Andréane Désilets. Il faut réfléchir autrement et avoir une vision à long terme. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE La Maison Benoît Labre sera située à 100 mètres de l’école primaire Victor-Rousselot. Préparer la cohabitation Des mesures sont mises en place par la Maison Benoît Labre pour faciliter l’arrivée des studios pour personnes itinérantes et toxicomanes dans le sud-ouest de Montréal. « On n’a pas la prétention de dire que tout va être beau, sans tracas, mais on est déjà proactifs », souligne Francis Giroux, coordonnateur du programme logement de l’organisme. Le nouveau projet d’habitation, de centre communautaire et de centre de prévention des surdoses sera situé en face du marché Atwater et à environ 100 mètres de l’école primaire Victor-Rousselot. Deux rencontres d’information avec les résidants du secteur ont été organisées depuis 2019, affirme Andréane Désilets, directrice générale de l’organisme. « Il y a des citoyens qui avaient d’excellentes questions », rappelle-t-elle. « Je trouve ça légitime qu’un parent s’inquiète parce qu’il y a une école primaire à côté. Je le comprends », ajoute la mère de trois enfants. Mais à Montréal, trouver un terrain relève du miracle, ajoute-t-elle. Anticiper les problèmes L’organisme développe deux projets pour tenter de favoriser la cohabitation. Pendant la période scolaire, un intervenant patrouillera dans les corridors scolaires pour prévenir les accrochages. Un deuxième projet, appelé « brigade de la propreté », permettra de nettoyer les environs avant le début des classes. Chaque jour, quatre résidants de l’organisme accompagnés d’un intervenant feront le tour des environs pour enlever les « irritants » – comme des cannettes ou des seringues, explique Mme Désilets. « Quand tu participes de façon positive dans ta communauté, et que l’autre se laisse traîner, ça se peut que tu lui dises : “Hé, on vient de nettoyer ici !” », remarque Mme Désilets. « Les gens de la rue s’autorégulent », renchérit M. Giroux. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Une « brigade de la propreté » sera déployée chaque jour pour nettoyer les environs avant le début des classes. La Maison Benoît Labre a d’ailleurs élaboré ces mesures en collaboration avec le centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), affirme Mme Désilets. La personne responsable du dossier au CSSDM était en vacances au moment où nous écrivions ces lignes, a indiqué à La Presse Alain Perron, porte-parole du centre de services. « Nous nous attendons à avoir plus d’informations d’ici à l’ouverture », a pour sa part souligné Nicolas Fabien-Ouellet, directeur général de la Société des marchés publics de Montréal, responsable du marché Atwater. « Nous sommes conscients que tous les changements nécessitent une adaptation et nous entendons collaborer avec notre nouveau voisin et nos partenaires municipaux afin de continuer à faire du quartier un endroit où il fait bon vivre. Nous souhaitons collaborer avec l’organisme afin que les opérations du marché Atwater ne soient pas affectées, le tout dans un esprit de bon voisinage. » Notons que pour la construction de l’immeuble, la Maison Benoît Labre a réussi à amasser 1,4 million de dollars, dont les deux tiers proviennent de fondations et de donateurs privés. « On a le soutien d’une communauté ma foi extraordinaire, mobilisée, souligne Mme Désilets. On est vraiment chanceux. » LE DÉFI DES SALLES D’INHALATION SUPERVISÉE Contrairement aux salles d’injection supervisée, les salles d’inhalation demandent des ajustements architecturaux, comme des cubicules fermés avec une ventilation adéquate. La Maison Benoît Labre a insisté lors de l’élaboration de son projet pour intégrer l’inhalation supervisée, souligne Andréane Désilets. À Montréal, plusieurs autres organismes qui permettent l’injection supervisée ont indiqué à La Presse développer des projets pour permettre l’inhalation. Toutefois, les rénovations nécessaires sont coûteuses. À Québec, le centre de consommation supervisée L’Interzone a ouvert ses portes en 2021, et il permet les deux formes de consommation. À Gatineau, deux organismes, le Bureau régional d’action sida (BRAS) et le Centre d’intervention et de prévention en toxicomanie de l’Outaouais (CIPTO), permettent l’inhalation supervisée dans des sites extérieurs. Les organismes qui souhaitent offrir la consommation supervisée doivent faire une demande d’exemption auprès de Santé Canada. Leur objectif est de favoriser la santé des utilisateurs de drogues et de prévenir les infections transmissibles et les surdoses, notamment. https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2023-08-13/toxicomanie/un-premier-centre-d-inhalation-supervisee-a-montreal.php
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