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  1. La Banque Nationale revient dans la rue Saint-Jacques. La plus importante institution bancaire de la province a décidé de mettre en vente son actuel siège social – situé au coin de la rue de la Gauchetière et de la côte du Beaver Hall – pour se construire un nouveau quartier général de 36 étages, à peine quelques pas plus loin, au coin de la rue Saint-Jacques et du boulevard Robert-Bourassa. Il s’agit d’un projet de plus d’un demi-milliard de dollars qui devrait être terminé d’ici cinq ans. La banque sera le seul et unique occupant de l’édifice. « Ça sera la plus grosse tour à bureaux à Montréal depuis 25 ans [1 million de pieds carrés], soit depuis la construction du 1250 René-Lévesque au début des années 90 », soutient le PDG Louis Vachon, en entrevue avec La Presse. « Ça va faire près de 40 ans que nous occupons notre édifice actuel. Ce n’est pas un luxe. »— Louis Vachon Tel que rapporté par La Presse vendredi dernier, le promoteur Broccolini s’est récemment porté acquéreur d’un terrain de 135 000 pieds carrés en bordure de l’ancienne autoroute Bonaventure. Louis Vachon indique que la Banque Nationale a conclu une entente avec Broccolini, jeudi dernier, pour devenir propriétaire d’un peu plus de la moitié de ce terrain (85 000 pieds carrés). « On le fait dans le but d’améliorer nos espaces de travail afin qu’ils soient collaboratifs, modernes et technologiques. C’est vraiment pour la rétention et le recrutement des employés », dit le PDG. Cette décision démontre à quel point les espaces de travail jouent un rôle de taille de nos jours. « Ça devient un avantage comparatif important », lance Louis Vachon. La banque suit une certaine tendance qui s’en va vers des espaces de bureaux plus ouverts, sans obstacles vis-à-vis des fenêtres, laissant pénétrer la lumière du jour, avec peu de bureaux individuels attitrés, etc. RÉNOVATIONS EN COURS Le choix de déménager survient alors que la banque rénove ses bureaux actuels, étage par étage, depuis l’automne 2016. Cinq des 20 étages ont jusqu’ici été rénovés au coût d’environ 3 millions par étage. « On rénovait étage par étage et on voyait venir une facture de 150 millions pour continuer à rénover des étages ici et dans d’autres édifices où des employés de la banque travaillent. Alors, on s’est demandé s’il n’était pas préférable de prendre cette enveloppe de 150 millions ainsi que le produit de la vente de l’édifice de notre siège social pour se construire un nouvel édifice. Pour pas beaucoup plus cher, on peut se construire un nouveau siège social », raconte Louis Vachon. Même si elle se prépare à déménager, la banque entend continuer de procéder à certains travaux de rénovations sur la rue de la Gauchetière. « On n’arrêtera pas complètement, mais on va ralentir le tempo. » — Louis Vachon Pour des raisons de sécurité, tous les employés de la banque ne seront pas regroupés dans le nouvel édifice. Mais plus de 3000 employés y déménageront, alors qu’ils sont actuellement environ 2000 aujourd’hui au siège social. « On va garder au moins 500 000 pieds carrés à l’extérieur de notre siège social », dit Louis Vachon. La première pelletée de terre est prévue au printemps, une fois que le concept final aura été décidé. Les détails du projet pourraient bien être dévoilés aux actionnaires de la banque à l’occasion de l’assemblée annuelle, qui se déroule habituellement en avril. Avant d’être installé rue de la Gauchetière, le siège social de la Banque Nationale était situé dans deux édifices de la rue Saint-Jacques. « Il avait été décidé de construire un nouvel édifice [rue de la Gauchetière] en 1983 après la fusion de la Banque Canadienne Nationale avec la Banque Provinciale du Canada afin de regrouper les deux sièges sociaux qui étaient là [rue Saint-Jacques] depuis les années 20 », dit Louis Vachon. UNE TOUR DE PRESTIGE L’allure du projet immobilier de la Banque Nationale reste encore à définir, mais la future tour de 36 étages sera une des plus hautes à Montréal. À titre de comparaison, la tour Deloitte, construite il y a trois ans, compte 26 étages, alors que Place Ville Marie a 46 étages et que le 1250 René-Lévesque – qui s’est notamment fait connaître sous le nom de Tour IBM – est un gratte-ciel de 47 étages. QUATRE CHOSES À SAVOIR SUR LE FUTUR SIÈGE SOCIAL Certifications « ON VA CONSTRUIRE L’ÉDIFICE SELON LES MEILLEURES NORMES ENVIRONNEMENTALES ET DE QUALITÉ LES PLUS AVANCÉES (LEED), AINSI QUE SELON LES NORMES FAVORISANT LE BIEN-ÊTRE DES OCCUPANTS (WELL) », ASSURE LE PDG DE LA BANQUE NATIONALE, LOUIS VACHON. Gym, garderie et concours « IL Y AURA UNE CAFÉTÉRIA ET UN GYMNASE, MAIS AUSSI UNE GARDERIE CORPORATIVE. » L’ACTUELLE GARDERIE DE LA BANQUE EST À L’EXTÉRIEUR DE SON SIÈGE SOCIAL. « POUR LE DESIGN ET LES PLANS, UN CONCOURS SERA ORGANISÉ AUPRÈS D’ARCHITECTES EN FÉVRIER, ET ON VA TENTER DE PROCÉDER À UNE SÉLECTION POUR LA FIN DU MOIS DE MARS. » Achats locaux « ON VA PRIVILÉGIER L’UTILISATION DE MATÉRIAUX ET DE SERVICES ISSUS DU QUÉBEC ET DU CANADA DANS TOUTES LES FACETTES DES TRAVAUX. ON SOUHAITE QUE NOS ACHATS POUR LA CONSTRUCTION REFLÈTENT NOTRE EMPREINTE SOCIO-ÉCONOMIQUE, C’EST-À-DIRE PLUS DE 50 % DE NOS AFFAIRES AU QUÉBEC ET PLUS DE 90 % DE NOS AFFAIRES AU PAYS. ON PENSE QU’ON EST CAPABLES D’ACHETER LOCAL AUPRÈS DE NOS CLIENTS SANS SACRIFIER LA QUALITÉ ET LE PRIX. »
  2. Le PARCOURS GALERIE BANQUE NATIONALE vise à mettre en valeur l’itinéraire qui relie l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau au centre-ville de Montréal à travers une oeuvre significative reflétant l’identité de la métropole. Dès l’arrivée à l’aéroport, les voyageurs seront plongés dans un environnement immersif comprenant des images du PARCOURS GALERIE BANQUE NATIONALE et de l’information liée à celui-ci. Tout au long du parcours, entre l’aéroport et le centre-ville, les interventions artistiques seront présentées sur le mur antibruit de 4,5 km. https://fairemtl.ca/fr/parcours-galerie-banque-nationale
  3. Tiré de Portail Constructo Pour plus de détails, voir le site de la CCN Consultez le plan (PDF)
  4. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/475276/politique-culturelle-du-quebec-la-culture-c-est-aussi-l-architecture Politique culturelle du Québec La culture, c’est aussi l’architecture L’Ordre des architectes du Québec estime que «l’environnement bâti» fait partie de notre identité 12 juillet 2016 |Jérôme Delgado | Actualités culturelles Habitat 67, à Montréal Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Habitat 67, à Montréal La prochaine politique culturelle du Québec devra affirmer que la qualité architecturale est une affaire d’intérêt public et que « l’environnement bâti constitue un aspect fondamental de notre identité ». C’est ce que revendique l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) dans son mémoire présenté lors d’une des premières séances de la consultation publique mise en place par le ministère de la Culture et des Communications. L’OAQ milite depuis longtemps pour une politique nationale de l’architecture du Québec. Celle-ci forme l’échine du document déposé le 21 juin et intitulé La qualité architecturale, un chantier à poursuivre. « Nous recommandons, y lit-on, que la future politique culturelle plaide en faveur d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. » En 2014, l’OAQ a lancé l’idée d’une politique nationale de l’architecture selon des initiatives observées en Europe. Depuis 1991, une vingtaine de pays se sont dotés d’un tel programme. Au Québec, si la politique culturelle émet le besoin de se doter d’une politique en architecture, ce serait un pas dans la bonne direction, selon la présidente de l’OAQ. « Un pont qui tombe, ça exige l’urgence une action. Une politique nationale, c’est un travail de longue haleine », concède Nathalie Dion, lors d’un entretien téléphonique. Elle se félicite par ailleurs que son lobbying porte ses fruits. L’arrondissement de Saint-Laurent a en effet profité du dépôt du mémoire de l’OAQ pour exiger à son tour une politique de l’architecture. Le conseil des élus de ce secteur de l’ouest de Montréal est ainsi devenu la première instance municipale à voter une résolution dans ce sens. Chercher l’harmonisation Sans politique nationale, pas de vision globale. Sans vision, pas de qualité, ce noble principe qui résulte de l’addition d’harmonie, de fonctionnalité, de durabilité et de réponse aux besoins d’un milieu. Selon le regroupement des architectes, la qualité de ce qui se construit dépend de la cohérence des actions de différents ministères. Or, à l’heure actuelle, chacun travaille en vase clos. « Il y a dix ministères qui touchent à l’architecture. Et il n’y a pas d’harmonisation entre ce que font l’un et l’autre », constate Nathalie Dion. Certains s’occupent du code du bâtiment, d’autres de patrimoine, d’efficacité énergétique ou du cadre légal. Un programme interministériel, ou « national », les réunirait tous. Dans son mémoire de 18 pages, l’OAQ cite l’école Saint-Gérard comme un « exemple frappant » des conséquences néfastes du « manque d’harmonisation ». L’établissement du quartier Villeray, dans Montréal, a écopé du dialogue de sourds, autant lors de sa destruction, rendue inévitable en 2014 pour des raisons de moisissures, que lors de son actuelle reconstruction. La décision initiale du ministère de l’Éducation de refuser un toit vert, l’éclairage DEL et un plan de géothermie pour des raisons de dépassement de coûts ne se serait pas présentée avec une politique nationale. « Il est dommage, déplore l’Ordre, qu’une école en soit ainsi réduite à choisir entre les mesures vertes, l’accessibilité universelle et la convivialité des espaces, alors que tous ces facteurs sont essentiels à la qualité d’un bâtiment public. » Le document de l’OAQ détaille ce que la politique culturelle devrait clamer. Il faudrait qu’elle énonce des grands principes qui détermineront l’action du gouvernement. En plus d’appeler à une meilleure coordination entre les organismes publics, les architectes plaident notamment pour une vision en amont de projets, pour un plus grand soutien aux municipalités et pour une meilleure valorisation de la recherche.
  5. La Banque Nationale injecte 100 millions de plus au Cambodge Publié le 09 mai 2016 à 07h27 | Mis à jour à 07h27 RICHARD DUFOUR La Banque Nationale vient d'injecter 103 millions de dollars américains de plus dans une institution financière du Cambodge. La direction a annoncé lundi matin que cet investissement permet a la Banque Nationale d'avoir une participation majoritaire de 90% dans Advanced Bank of Asia et que ce placement contribuera dès maintenant aux bénéfices de la banque. La Banque Nationale avait initialement pris une petite participation de 10% dans ABA Bank il y a deux ans. Des investissements supplémentaires ont ensuite été réalisés pour porter cette participation à 42% l'année dernière et à 90 % aujourd'hui. Le montant de l'investissement total dans ABA Bank totalise maintenant 148 M$ US et s'inscrit dans le cadre de la stratégie de croissance internationale de la Banque Nationale qui vise à établir une présence dans des marchés émergents qui affichent une forte croissance économique. Fondée en 1996, ABA Bank est une institution financière du Cambodge qui a des actifs de plus de 925 M$ US, 1300 employés et 35 succursales. ABA Bank offre des produits et services financiers à des particuliers et à des entreprises. «C'est une fierté pour la Banque Nationale de devenir actionnaire majoritaire de ABA Bank, une institution financière bien ancrée dans son marché», a commenté le PDG de la Banque Nationale, Louis Vachon. Pour l'exercice , la Banque Nationale estime que la contribution de ABA Bank au résultat dilué par action s'élèvera à 17 cents en incluant le gain à la réévaluation du placement antérieur de 12 cents. Au troisième trimestre de l'exercice 2016, la transaction réduira d'environ 18 points de base le ratio des fonds propres réglementaires attribuables aux actions ordinaires de catégorie 1 selon Bâle III. La Banque Nationale vise à atteindre un ratio de fonds propres réglementaires attribuables aux actions ordinaires de catégorie 1 d'environ 9,7 % à la fin du troisième trimestre. La Banque Nationale ne prévoit par ailleurs pas effectuer d'autres investissements stratégiques significatifs à l'international au cours des 12 prochains mois, et se concentrera sur la consolidation des activités actuelles. Une Journée Investisseurs portant sur les investissements internationaux de la Banque Nationale dans les marchés émergents se tiendra le 16 septembre, à Toronto. Les dirigeants de ABA Bank seront au nombre des conférenciers présents. http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201605/09/01-4979546-la-banque-nationale-injecte-100-millions-de-plus-au-cambodge.php
  6. Inégalités des revenus: Toronto en tête, Montréal 4e http://journalmetro.com/actualites/national/728640/les-inegalites-de-revenus-croissent-vite-a-toronto/ TORONTO - Les écarts entre les riches et les pauvres s'accroissent plus rapidement à Toronto que dans les autres grandes villes canadiennes, selon une nouvelle étude. Les inégalités de revenus à Toronto augmentent aussi à un rythme plus rapide que la moyenne nationale, selon cette étude commandée par l'organisme Centraide. En analysant les taux de variations des inégalités de revenus des ménages et des individus de 1980 à 2005, l'étude a révélé qu'à Toronto, l'écart entre riches et pauvres s'était creusé deux fois plus que la moyenne nationale de 14% pendant cette période de 25 ans. Si on compare les grandes villes canadiennes, Toronto arrive en tête, avec une croissance de 31% de l'écart entre riches et pauvres en 25 ans; à Calgary, ce taux de croissance a atteint 28%, à Vancouver 17 et à Montréal 15%. Si l'on ne tient compte que des revenus des individus, Toronto arrive encore en tête, avec un taux de croissance de 23% de l'écart entre riches et pauvres, alors que la moyenne nationale est de 6%. L'étude a utilisé des données de Statistique Canada et d'un sondage externe mené auprès de 2684 répondants torontois, afin de connaître leur perception des inégalités et ce qu'elles signifient pour la vie en métropole canadienne. Le rapport conclut que les écarts croissants entre riches et pauvres créent un environnement «où les différents acteurs n'ont pas les mêmes chances», et qu'il est parfois illusoire de penser qu'on va nécessairement réussir à force de travail et de détermination sent via Tapatalk
  7. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201501/12/01-4834558-slr-et-train-de-louest-la-caisse-de-depot-a-la-rescousse.php=author%3ADenis+Lessard&sort=recent"]Denis Lessard La Presse <iframe title="Twitter Follow Button" class="twitter-follow-button twitter-follow-button" id="twitter-widget-3" src="http://platform.twitter.com/widgets/follow_button.37e112509e16b7fe5e4cf93632594a08.fr.html#_=1421146325070&align=right&id=twitter-widget-3&lang=fr&screen_name=denis_lessard&show_count=false&show_screen_name=false&size=m" frameborder="0" scrolling="no" style="width: 70px; height: 20px;" allowtransparency="true" data-twttr-rendered="true"></iframe> (Québec) Fauché, le gouvernement du Québec s'est trouvé un allié richissime pour financer de coûteux projets de transports collectifs dont a désespérément besoin Montréal. La Caisse de dépôt et placement (CDP) deviendra bientôt le bailleur de fonds et le gestionnaire de projets d'infrastructures au Québec, comme le système léger sur rail (SLR) sur le futur pont Champlain et le train de banlieue pour desservir l'ouest de l'île de Montréal. <!-- .excerpt --> C'est ce qu'annonceront conjointement le premier ministre Philippe Couillard et le président de la CDP, Michael Sabia, ce matin dans l'atrium de la Caisse à Montréal. L'annonce de «l'entente commerciale», qu'on a voulu garder sous le boisseau le plus longtemps possible, réunira aussi le maire de Montréal Denis Coderre, le ministre des Finances Carlos Leitao et son collègue au Trésor, Martin Coiteux, a appris La Presse de plusieurs sources. Les annonces conjointes de la Caisse et du gouvernement ne sont pas courantes - la CDP est jalouse de son autonomie vis-à-vis des décideurs politiques. Aussi MM. Couillard et Sabia marcheront-ils sur des oeufs quand ils définiront les rapports à venir entre Québec et le bas de laine des Québécois. Jamais dans le passé le gouvernement n'avait pu ordonner à la Caisse de procéder à un investissement particulier; celle-ci était libre de toutes ses décisions sans considérations politiques. L'entente suppose l'adoption d'un projet de loi à l'Assemblée nationale pour permettre à la CDP de faire au Québec ce qu'elle peut déjà faire à l'étranger - elle a déjà près de 10 milliards de dollars d'investissements en infrastructures en dehors du Québec. Une fois la loi adoptée, le gouvernement pourra «confier des projets à la CDP, lui permettra d'en devenir le maître d'oeuvre, l'opérateur». Le gouvernement va continuer à choisir les projets, à décider de leurs orientations et de leurs échéanciers. La Caisse fera ses études et pourra les réaliser dans le même environnement réglementaire que les autres entrepreneurs au Québec. On comprend que la Caisse ne s'engagera pas dans un financement précis et n'annoncera pas formellement des projets aujourd'hui. Les deux projets du SLR et du train de l'Ouest monopoliseront l'attention, mais d'autres pourraient être définis. Mais avec cet allié richissime, Québec pourra faire transférer à la CDP une bonne partie du financement. Une étude de la Banque Nationale, cet automne, évaluait que les bénéfices que pourrait tirer la Caisse comme investisseur foncier avec de tels projets permettraient à l'institution de financer jusqu'à 35% du coût des projets. En panne de financement Les deux projets montréalais, le SLR (système léger sur rail) du pont Champlain et le train de l'Ouest, sont en panne faute de financement. Enferré dans des discussions avec Ottawa, Québec s'était résolu à se contenter d'une liaison par bus pour l'avenir prévisible sur le futur pont Champlain, compte tenu de la facture d'un SLR de plus de 2 milliards de dollars. Pour le train de l'Ouest, en campagne électorale, Philippe Couillard s'était engagé à terminer le projet pour relier le centre-ville et la municipalité de Vaudreuil-Dorion, traversant donc toute la partie ouest de l'île de Montréal. Encore là, le projet coûtait au bas mot 1 milliard de dollars, voire davantage selon le parcours et le nombre de gares, une facture trop élevée pour un gouvernement qui paie déjà 11 milliards par année en service de dette. L'investissement intéresse la CDP, qui pourra en tirer des revenus de deux sources: d'une part, elle pourrait obtenir une partie de la tarification, sa quote-part sur le prix des billets, un revenu lié à l'achalandage, une source plus traditionnelle. D'autre part, surtout, elle bénéficiera de la plus-value foncière des investissements immobiliers semés sur le parcours des nouveaux circuits. Cette filière de la valeur foncière était au centre d'une étude commanditée par la Banque Nationale publiée cet automne. Le Dr George Hazel, expert international dans le domaine du transport collectif, y propose que les investisseurs institutionnels, comme la Caisse de dépôt, puissent contribuer au financement de ces projets onéreux. La BN relevait d'ailleurs déjà que le SLR sur le pont Champlain et la desserte ferroviaire vers l'aéroport de Dorval et l'ouest de l'île étaient constamment remis aux calendes grecques, le gouvernement ne voulant pas ajouter à la dette. L'étude de la Banque Nationale tablait uniquement sur la plus-value foncière, et visait à «établir la hausse des profits estimée d'un investissement immobilier avec l'arrivée, par exemple, d'une nouvelle gare dans un quartier. Les promoteurs s'entendent ensuite avec les instances gouvernementales pour financier une partie des infrastructures publiques requises». La Ville de Brossard avait participé à l'étude, favorable à un lien rapide entre le Dix30 et le centre-ville.On estimait alors que la Caisse pourrait financer jusqu'à 35% du projet. À Londres, le projet Crossrail, un réseau ferroviaire pour désengorger la capitale britannique, est en construction au coût de 26 milliards de dollars. Les investisseurs institutionnels prendront 30% de la facture, tirant profit de la construction de 10 nouvelles stations. À New York, pour le prolongement de la ligne 7 du métro, le secteur privé contribue aussi au financement du transport collectif, le Hudson Yards, actuellement le plus gros chantier immobilier en Amérique. Un changement de culture L'étude de la Banque Nationale tablait sur «un changement de culture» pour faire en sorte que les responsables de transports collectifs comme la STM ou l'AMT génèrent des revenus qui ne dépendraient pas des contribuables ou des automobilistes. Actuellement, seulement 1% des revenus de l'AMT et 3% des revenus de la STM proviennent du privé. En comparaison, la société de transport de la ville de Hong Kong touche 40% de ses revenus grâce au privé qui, en retour, profite de «la captation de la plus-value foncière». Au Québec, une étude réalisée aux environs des gares de trains de la ligne vers Mont-Saint-Hilaire a démontré qu'en trois ans, les résidences situées à moins de 1500 mètres auraient vu leur valeur augmenter de 5% à 13%. - Avec la collaboration d'Hélène Baril et François Cardinal
  8. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/458218/charte-des-valeurs-economie-et-architecture/ Désirant profiter de la campagne électorale, l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) amorce une tournée provinciale pour réclamer de nos élus l’adoption d’une politique nationale de l’architecture. Mine de rien, le dossier traîne depuis plus de 30 ans à l’Assemblée nationale. L’OAQ avait en effet déposé en 1982, alors que René Lévesque était au pouvoir, un livre blanc pour guider le développement urbain du Québec. Le dossier a refait surface à quelques reprises depuis, mais n’a malheureusement jamais mené à l’adoption d’une réelle stratégie provinciale. C’est pourquoi l’OAQ partira, dès la semaine prochaine, à la rencontre de députés, de maires, d’architectes et d’organismes sensibles à notre patrimoine bâti afin de faire valoir les bénéfices d’une telle politique. Seize pays, dont les Pays-Bas et la Norvège, possèdent déjà la leur, alors que 14 autres y travaillent d’arrache-pied. Pourquoi pas le Québec? Une politique provinciale forcerait notre gouvernement à devenir un client exemplaire pour la construction de bâtiments publics, en établissant une série de critères précis à examiner avant de sortir le chéquier pour un musée, un hôpital et même un échangeur autoroutier. En ce moment, l’État québécois persiste trop souvent à sélectionner un projet en ne regardant que la facture. Pas le fournisseur le plus fiable. Pas le plus talentueux. Le moins cher, et ce, peu importe la proposition. Est-ce ce que vous feriez avec votre propre maison si vous souhaitiez, par exemple, l’agrandir? Prendriez-vous le plus bas soumissionnaire (peu importe son CV et ses références) ou opteriez-vous pour le meilleur rapport qualité/prix afin d’assurer une plus-value à votre propriété? Poser la question, c’est y répondre. Pourquoi procéder différemment avec notre patrimoine collectif? Depuis déjà trop longtemps, on dépense des millions et des millions de dollars en édifices publics sans prendre le temps de regarder plus loin que le bout de notre nez. Mais ces bâtiments maximisent-ils vraiment notre productivité au travail? Reflètent-ils notre créativité? Possèdent-ils une valeur touristique? Une stratégie nationale démontrerait [enfin] que nos politiciens se soucient réellement de l’aménagement de notre territoire en affirmant vouloir prioriser un patrimoine bâti de qualité. En donnant l’exemple, on s’efforcerait de transformer nos paysages urbains en une fierté nationale comme dans bien des pays. Mais attention ici. Je ne parle pas de favoriser la construction d’icônes tape-à-l’œil, dispendieuses, qui vieillissent mal et qui n’ont strictement aucun impact sur notre qualité de vie. Je parle plutôt d’une fierté collective qui se rapproche davantage des pays scandinaves avec une architecture à échelle humaine, respectueuse de l’environnement et qui reflète notre identité culturelle. Assurons-nous d’obtenir le meilleur pour notre société. Pas le minimum requis.
  9. Publié le 01 août 2013 à 16h02 | Mis à jour le 01 août 2013 à 16h07 La Banque Nationale du Canada (T.NA) et la Banque TD (T.TD) ont conclu un accord, par l'entremise de filiales, prévoyant l'acquisition par la Banque Nationale des services institutionnels de TD connus sous le nom de Services institutionnels TD Waterhouse. À l'instar du Réseau des correspondants de la Banque Nationale, Services institutionnels TD Waterhouse offre des solutions de post-marché, comprenant la garde de valeurs, la négociation, la compensation, le règlement et la tenue de dossiers, pour des gestionnaires de portefeuille inscrits et des courtiers remisiers indépendants canadiens. La Banque Nationale indique un prix d'achat à 250 millions de dollars, «sous réserve d'un mécanisme de rajustement du prix fondé sur la conservation des actifs». Elle ajoute que la transaction devrait augmenter le résultat par action récurrent de la Banque Nationale en 2014 et en 2015 de 12 cents et de 14 cents respectivement, dans la mesure où les retombées de l'acquisition se «concrétisent pleinement» dès l'exercice financier 2014. La Banque Nationale estime que la transaction réduira son ratio de fonds propres attribuables aux actions ordinaires (CET1) selon Bâle III d'environ 40 points de base. La transaction devrait avoir lieu plus tard cette année, sous réserve des autorisations réglementaires requises et autres conditions. Selon l'institution, son Réseau des correspondants sert actuellement plus de 140 gestionnaires de portefeuille et courtiers, agissant comme intermédiaires de marché indépendants, qui à leur tour servent ensemble plus de 350 000 comptes clients et gèrent des actifs de plus de 50 milliards de dollars. «Par cette acquisition, nous étendrons notre portée avec plus de 260 intermédiaires de marché additionnels, 130 000 comptes clients et environ 34 milliards d'actifs», a fait valoir par communiqué Luc Paiement, coprésident et co-chef de la direction, Financière Banque Nationale, et premier vice-président à la direction - Gestion de patrimoine. «Je suis convaincu que nos clients et nos employés continueront de se développer pleinement avec la Banque Nationale», a indiqué pour sa part Mushtak Najarali, premier vice-président, Services institutionnels TD Waterhouse. http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201308/01/01-4676201-la-banque-nationale-soffre-un-morceau-de-la-td.php
  10. La question de l'unilinguisme anglais dans les institutions francophones ne touche pas que la Caisse de dépôt et placement. Un autre fleuron du Québec inc., la Banque Nationale, a aussi des défis à ce sujet. Depuis 2007, le premier vice-président des technologies de l'information de l'institution est John B. Cieslak et il ne parle pas français. Par conséquent, tous les documents relatifs aux technologies de l'information qui lui sont transmis doivent être rédigés en anglais, selon nos informations. De plus, les informaticiens internes et les consultants externes qui travaillent sur des projets de M. Cieslak doivent avoir une très bonne maîtrise de l'anglais, sans quoi ils sont affectés à d'autres fonctions, nous dit-on. Le porte-parole de la Banque Nationale, Claude Breton, confirme que M. Cieslak parle seulement anglais. Mais il soutient que son cas est une exception. «La Banque Nationale est une institution où ça se passe en français partout: aux ressources humaines, sur le terrain, dans les unités d'affaires, dans les succursales», dit-il. L'institution de charte fédérale n'est pas assujettie à la loi 101, mais elle «suit la Charte de la langue française de [son] propre chef pour ce qui est de la langue de travail», dit M. Breton. Les cadres compétents et d'expérience dans le secteur des technologies de l'information sont rares, d'autant plus lorsqu'ils doivent aussi connaître le milieu financier, explique M. Breton. «Personne n'a été écarté de projets en raison de son incompréhension de l'anglais. Mais les technologies de l'information font partie d'un univers mondialisé, qui fonctionne essentiellement en anglais. Un employé qui veut envoyer un document en français à M. Cieslak peut le faire. Par courtoisie, on lui envoie souvent le document en anglais. L'employé peut faire traduire le document par le service de traduction de la banque», explique M. Breton. John Cieslak compte 26 ans d'expérience comme gestionnaire dans les secteurs technologique et financier. Avant de se joindre à la Banque Nationale, il était premier vice-président et chef de l'information du Groupe TSX, propriétaire de la Bourse torontoise du même nom. À la Banque, John Cieslak est aussi responsable de «l'approvisionnement et de la performance organisationnelle». Le gestionnaire est également membre du Bureau de la présidence, groupe composé des 10 principaux gestionnaires de l'institution, dont le PDG, Louis Vachon. Les réunions de ce comité de direction se déroulent-elles en anglais en raison de la présence de M. Cieslak? «Au bureau de la présidence, ça se passe dans la langue du choix de celui qui veut parler. Les interventions sont parfois en français, parfois en anglais. Et personne n'en fait de cas», dit M. Breton. En plus du comité de direction, l'institution a un conseil d'administration, comme toutes les grandes entreprises. Au dire de M. Breton, les réunions de ce conseil d'administration se déroulent en français. Les consultants externes qui travaillent à la Banque Nationale proviennent généralement de la firme CGI. «Jamais aucun professionnel de CGI n'a été écarté à la Banque Nationale parce qu'il ne parlait pas suffisamment anglais», affirme le porte-parole de CGI, Sébastien Barangé. Cette semaine, la Caisse de dépôt et placement du Québec a fait les manchettes parce que deux de ses cadres supérieurs sont des anglophones unilingues. Les deux travaillent pour la filiale immobilière de la Caisse, Ivanhoé Cambridge. Il s'agit du président, exploitation, Kim McInnes, et du premier vice-président, ressources humaines, David Smith. La Caisse de dépôt a pris des mesures cette semaine pour que les deux cadres accélèrent leur apprentissage du français. À la Banque Nationale, John Cieslak ne suit pas de cours de français, nous indique Claude Breton. http://www.cyberpresse.ca/actualites/201111/19/01-4469596-un-patron-unilingue-anglophone-a-la-banque-nationale.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS3
  11. L'expert en investissements Stephen Jarislowsky ne croit pas que la vente de Bell soit une question d'importance nationale susceptible d'avoir des conséquences négatives. Pour en lire plus...
  12. La valeur nette nationale du Canada a augmenté de 20G$ 15 mars 2010 | 10h44 La Presse Canadienne La valeur nette nationale du Canada a augmenté de 20 milliards $ au quatrième trimestre pour atteindre 6 billions $. Statistique Canada indique que cette hausse reflète l'augmentation de 0,7 pour cent de la valeur du patrimoine national, particulièrement les actifs en biens immobiliers résidentiels. La progression de la valeur nette nationale a été tempérée par un accroissement de 19 milliards $ de la dette extérieure nette en raison d'une diminution de l'épargne nationale. La valeur nette nationale correspond au patrimoine national moins la dette extérieure nette. Elle constitue la somme de la valeur nette des particuliers et des entreprises individuelles, des sociétés et des administrations publiques. Du troisième trimestre au quatrième trimestre, la valeur nette nationale par habitant n'a pas changé, s'étant établie à 175 900 $. Cependant, la valeur nette des ménages a augmenté de 93 milliards $ pour atteindre 5,9 billions $. L'accroissement de la valeur des actifs financiers, surtout les actions, les assurances-vie et les rentes, ainsi que celui des biens immobiliers résidentiels, explique en grande partie l'augmentation de la valeur nette. La valeur nette des ménages par habitant a progressé pour atteindre 172 600 $ au quatrième trimestre. Pendant ce temps, la dette nette des administrations publiques a continué d'augmenter. La valeur nette du secteur des administrations publiques a baissé de 20 milliards $, car la valeur de la dette nette continuait de croître. Le ratio d'endettement des sociétés a diminué légèrement. Le financement par actions des sociétés non financières a ralenti du troisième trimestre au quatrième trimestre, tandis que l'émission d'obligations s'est affermie. Toutefois, la valeur globale des émissions d'actions et des bénéfices non répartis a dépassé celle de l'emprunt.
  13. La Banque Nationale, super banquier des Molson 14 août 2009 | 12h19 ARGENT On savait déjà que la propriété du Canadien était principalement québécoise. Mais les banquiers principaux le seront aussi. Argent a appris que la Banque Nationale (NA) et Desjardins seront les deux principaux financiers derrière la transaction de l’année. Selon des sources dignes de foi, la Financière Banque Nationale pilotera le syndicat bancaire alors que Desjardins sera parmi les principaux prêteurs du groupe. Aucune des deux institutions n’a voulu confirmer ou infirmer cette information. Selon des sources sûres, la Caisse centrale Desjardins prêtera 50 et 75 M$ aux Molson. On ignore quel sera l’ampleur du prêt de la Nationale. Les acheteurs du Canadien sont à la recherche d’un financement de 265 M$, selon toutes vraisemblances. Il s’agit de tout un revirement de situation par rapport à la situation précédente chez le Canadien. Quand l’homme d’affaires américain Georges Gillett avait mis la main sur le Canadien, une institution financière américaine, CIT, menait le syndicat bancaire, et les membres du syndicat étaient principalement des sociétés américaines. Le syndicat bancaire de la Nationale comptera des prêteurs américains. Comme l’a révélé Argent, la semaine dernière, GE Capital sera l’un des prêteurs des nouveaux propriétaires du Canadien qui est bien connue dans son secteur, notamment pour le financement qu'elle offre aux entreprises. Le groupe américain John Hancock, l’un des prêteurs originaux de Georges Gillett, a déjà indiqué aux Molson qu’il souhaitait rester l’un des créanciers des nouveaux acheteurs. La Banque Royale serait également dans le portrait, mais l'institution n'avait pas commenté cette information au moment de publier. Le financement de la très médiatisée acquisition a connu plusieurs rebondissements depuis l’annonce de la vente du club de hockey à la famille Molson, en juin dernier. Argent a appris que BMO souhaitait devenir le leader du syndicat bancaire, mais elle n’a jamais réussi à rallier des prêteurs. L’initiative de BMO a soulevé d’ailleurs la controverse dans les milieux financiers parce que son principal lieutenant québécois, Jacques Ménard, a été celui qui a conseillé Georges Gillett dans la vente du Canadien et de Gillett Entertainment. Le 22 juin, BMO a alors joint l’américaine CIT, qui avait financé la transaction de Georges Gillett au moment de l’acquisition du Canadien en 2001. CIT devait investir 50 M$ dans le syndicat bancaire et BMO et Desjardins devaient en faire de même. Le solde des créances devait provenir du gouvernement par l’entremise d’Investissement Québec. Toutefois, CIT était jusqu’à tout récemment au seuil de la faillite, et cette situation a contraint les Molson à regarder ailleurs. Investissement Québec et les Molson sont toujours en discussion comme cela a été confirmé la semaine passée.
  14. Une "nouvelle" un peu vieille Stationnement : Montréal dans la moyenne nationale 25 juin 2009 | 15h16 Agence QMI Sarah-Maude Lefebvre 24 heures La Métropole se classe au 5e rang des villes canadiennes où il en coûte le plus cher par jour pour se stationner. Loin derrière la ville championne, Calgary, qui à 22$ par jour est la 2e ville la plus chère après New York sur le continent, Montréal se classe légèrement au-dessus de la moyenne nationale avec un taux moyen de 17$ par jour pour se stationner. 3e pour les tarifs par mois Selon le sondage annuel sur les prix de stationnement de Colliers International, il en coûte 460$ par mois pour se stationner au centre-ville de Calgary, soit une centaine de dollars de moins qu’au centre-ville de New-York. Toronto (305$), Montréal (280$), Edmonton (275$) et Vancouver (224$) complètent le top 5 des villes les plus coûteuses en terme de stationnement, si on se fie aux résultats de ce sondage publié dans The Gazette. Comme le rapporte le quotidien, les Montréalais peuvent tout de même s’estimer chanceux puisqu’ils paieraient 1020 dollars américains par mois s’ils habitaient à Londres ou encore 748 dollars s’ils étaient des résidents de Hong Kong. C’est à Régina qu’il en coûte le moins cher pour stationner son auto au centre-ville avec 148$ par mois. Saskatoon, Victoria, Winnipeg, Ottawa et Halifax ne dépassent pas non plus le cap des 200$ par mois. http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2009/06/20090625-151618.html
  15. Fête nationale Stephen Harper cède les terrains de l'Assemblée nationale à la province Mise à jour : 24/06/2009 21h53 Le chef conservateur Stephen Harper a fait une promesse pour la Fête nationale. Le premier ministre a profité de son passage à Québec pour annoncer qu'il souhaitait accéder à la demande répétée du gouvernement québécois, soit de céder à Québec les terrains de l'Assemblée nationale, qui appartiennent actuellement au gouvernement fédéral. Actuellement, toutes les législatures du Canada sont situées sur des terrains qui leur appartiennent, sauf l'Assemblée nationale. Les lots visés sont ceux sur lesquels sont érigées les statues des anciens premiers ministres René Lévesque et Robert Bourassa, celui qui se trouve en bordure de l'avenue Honoré-Mercier et celui où a été installée la fontaine de Tourny, devant le parlement.
  16. L'Autre St-Jean: des appuis et des critiques Martin Croteau La Presse La Fête nationale doit être célébrée en français, affirme l'Association culturelle Louis-Hébert, commanditaire du spectacle L'Autre St-Jean, qui confirme avoir exigé le retrait de deux formations musicales parce qu'elles chantent en anglais. Cette décision a été vertement critiquée par des artistes et des membres de la communauté anglophone, mais plusieurs organisations souverainistes l'ont appuyée. «Ce que nous voulons, ce sont des groupes qui chantent en français le jour de la Fête nationale», a affirmé Mathieu Bouthillier, vice-président de l'Association culturelle Louis-Hébert. Tous les ans, cet organisme composé de bénévoles reçoit des fonds publics pour organiser les festivités de la Saint-Jean dans Rosemont. Cette année, sa direction a décidé de confier la programmation artistique de la fête à l'entreprise C4, qui a invité Malajube, Vincent Vallières, Les Dales Hawerchuck et Marie-Pierre Arthur, mais aussi Lake of Stew et Bloodshot Bill, deux groupes anglophones. M. Bouthillier dit avoir appris la présence de ces deux derniers groupes mercredi dernier au cours de la conférence de presse qui annonçait le programme. Dès le lendemain, il a sommé le producteur de les en retirer, sans quoi il annulerait sa commandite. Certains militants ont aussi menacé de tenir une manifestation le soir du spectacle. Une réunion tenue vendredi n'a pas permis de trouver un compromis. Pour M. Bouthillier, c'est donc officiel : les Anglos ne seront pas de la fête. «Pour nous, le dossier est clos», a-t-il affirmé. Mario Beaulieu, président du Comité de la Fête nationale de Montréal, est également intervenu auprès des producteurs pour faire modifier le programme. Dans les derniers jours, son organisme avait reçu plusieurs plaintes de militants mécontents. Il dit ne pas s'opposer à ce que des artistes anglophones participent aux festivités de la Saint-Jean, à la condition qu'ils se produisent en français. «Ils sont québécois et on les accepte comme québécois, a-t-il indiqué. On n'a absolument rien contre le fait qu'ils chantent en anglais. Mais la Fête nationale, ça se passe en français.» Le Mouvement national des Québécois, qui reçoit 3,6 millions de Québec pour financer quelque 750 spectacles à l'occasion de la Fête nationale, a refusé de commenter le cas précis de L'Autre St-Jean. Son porte-parole, Julien Beaudry, affirme toutefois que l'argent versé pour ces spectacles doit avant tout contribuer à la promotion de la langue française. «On pense que, deux jours par année, on célèbre notre Fête nationale, a-t-il indiqué. Qu'on la célèbre en français, deux jours par année, ce n'est pas trop demander.» «Honteux» Mais ces arguments n'ont pas convaincu certains membres de la communauté anglophone. Jack Jedwab, directeur général de l'Association des études canadiennes, affirme que le comportement de ces groupes est «honteux». En agissant ainsi, ils envoient un «message de rejet» à tous les Québécois qui parlent l'anglais. «Ça stigmatise la communauté anglophone, ça donne l'impression que, pour être québécois, il faut chanter strictement en français, a-t-il dénoncé. J'ose croire que, pour la Fête nationale, on veut inclure toutes les composantes de la société.» Les artistes déçus Les artistes qui devaient monter sur scène avec Lake of Stew et Bloodshot Bill sont déçus de la tournure des événements. Dave Ouellet, alias MC Gilles, devait animer la soirée. Ce souverainiste convaincu était emballé à l'idée que des anglophones célèbrent la Saint-Jean aux côtés d'artistes francophones. «Je trouvais ça le fun qu'un groupe anglophone ait le réflexe, quand on parle de la Fête nationale, de participer le 24 juin plutôt que le 1er juillet», a-t-il déploré. Même son de cloche du côté du groupe Malajube, dont l'agent n'a pas mâché ses mots. Selon Gourmet Délice, tous les artistes à l'affiche étaient ravis de partager la scène avec des anglophones. «Les gars de Malajube sont allés jouer en français partout dans le monde, a-t-il souligné. Ils ne comprennent pas pourquoi il y aurait un problème à jouer avec des gens qui sont nés ici. Pourquoi il n'y aurait pas de show en anglais? Je trouve que c'est de l'étroitesse d'esprit.»
  17. Haïti et la Syrie face à l'Impact Mardi 02 juin 2009 LA PRESSE CANADIENNE Ajouter Partager Répondez Imprimer La stade Saputo sera l'hôte de trois matchs internationaux au cours des prochaines semaines. (Pépé) MONTRÉAL - L'Impact de Montréal a annoncé la tenue de trois matchs amicaux internationaux au Stade Saputo entre le club montréalais, l'équipe nationale d'Haïti et l'équipe nationale de Syrie. Le premier match opposera Haïti et la Syrie, le samedi 27 juin (15h30). L'Impact affrontera la sélection haïtienne le mercredi 1er juillet (19h30), puis, le mercredi 8 juillet (19h30), la formation montréalaise jouera contre la sélection syrienne. "Ces trois matchs s'inscrivent parfaitement dans la philosophie de notre club de vouloir jouer et promouvoir des matchs internationaux, a déclaré le président de l'Impact et du Stade Saputo, Joey Saputo. Ces rencontres nous permettront de faire la promotion du soccer québécois en collaboration avec les différentes communautés culturelles au Québec. C'est une excellente occasion de montrer notre talent local à la communauté du Moyen-Orient et de renouer avec le soccer haïtien. Nous sommes heureux d'annoncer qu'une partie des fonds recueillis sera remise à la communauté haïtienne." L'équipe nationale d'Haïti, actuellement au 122e rang du classement de la FIFA, participera à la prochaine Gold Cup de la CONCACAF. Il s'agira donc d'une dernière préparation pour la sélection avant son premier match contre le Honduras, le 4 juillet. "Nous voulons remercier l'Impact d'avoir fait les démarches pour organiser ces matchs internationaux, a déclaré le Dr Yves Jean Bart, président de la Fédération haïtienne de football. Nous sommes honorés de cette invitation, qui nous permet de renouer avec une longue tradition d'échanges entre le soccer haïtien et celui de Montréal. Nombreux sont nos compatriotes qui vivent à Montréal. Ils auront l'opportunité d'aller apprécier les talents de notre sélection, fière porte-drapeau d'un pays en souffrance, mais qui veut se réconcilier avec son passé glorieux." L'équipe nationale de Syrie, 99e au classement de la FIFA, prendra part à une tournée en Amérique du Nord. "C'est avec grand plaisir que nous confirmons notre voyage dans la ville excitante qu'est Montréal, a déclaré le Dr. Ahmad Jabban, président de l'Association syrienne de football. Nous avons hâte de jouer pour les supporters de notre héritage arabe et pour tous les amateurs de soccer de Montréal, qui sont de vrais connaisseurs." ============================= Mon billet est déjà réservé pour le match du 8 juillet (section 105).
  18. La Presse, 4 juin 09 Étant donné la force des arts du cirque à Montréal, l'idée de cet événement, qui se tiendra durant deux semaines en juin et présentera des spectacles dans plusieurs lieux de Montréal, allait pratiquement de soi. Fait exceptionnel, toutes les forces vives du milieu - Cirque du Soleil, Cirque Éloize, Les 7 doigts de la main, la TOHU, l'École nationale de cirque et le regroupement En Piste - collaborent depuis l'automne dernier à mettre sur pied un festival. «Les Européens sont plus au courant du fait que Montréal est une capitale internationale du cirque, que les Montréalais. Il est temps d'en profiter et d'en faire profiter Montréal. Il est temps d'affirmer qui on est, de s'assumer», croit Jonathan Painchaud, fondateur et codirecteur du Cirque Éloize. La fête se voudra accessible avec des spectacles payants et des activités gratuites, un marché pour les diffuseurs et producteurs, des rencontres, conférences et ateliers. Les organisateurs rêvent de présenter un jour un grand défilé, mais on n'y retrouvera pas d'animaux ou de compagnies à la Barnum & Bailey. « Ce ne sera pas un festival où l'on fermera des rues, explique le directeur de la TOHU, Stéphane Lavoie. Au contraire, on pourra jouer dans une salle à Pointe-aux-Trembles ou dans un parc du West Island. On veut que d'autres partenaires s'approprient l'événement : hôtels, restaurants, musées, aéroport. On peut imaginer des menus et des forfaits cirque. Montréal sera complètement cirque.» Beaucoup d'activités auront évidemment lieu à la Cité des arts du cirque à Saint-Michel, mais aussi dans le Vieux-Port de Montréal. Tout ne sera pas prêt cependant en 2010. Le festival compte grandir au rythme de ses possibilités financières, limitées pour le moment. Mais il est trop tôt pour parler budget et programmation, souligne Stéphane Lavoie. Le premier festival s'articulera autour de la présentation des spectacles des finissants de l'École nationale de cirque auxquels assistent déjà les diffuseurs et producteurs étrangers. «On ne part pas de rien, assure Marc Lalonde, directeur de l'École. Il y a plusieurs années de travail derrière la réputation de Montréal. Chacun de nous assurera sa présence à sa façon et un festival représente une occasion de faire des choses autrement.» Des surprises Il faut donc s'attendre à des surprises de la part de nos troupes québécoises qui voyagent partout dans le monde. Belle façon pour le Cirque du Soleil, notamment, de faire taire les critiques qui lui reprochent encore l'absence d'un spectacle permanent à Montréal. «C'est une façon d'y répondre, mais pas la seule, note Gaétan Morency, vice-président au Cirque du Soleil. On a tellement donné de représentations à Montréal en 25 ans et il y en aura encore beaucoup dans les prochaines années. Un festival ouvre la porte à d'autres possibilités.» «Ça va fouetter notre imagination dans le but de présenter quelque chose de différent, ajoute Nassib Samir El-Husseini de la troupe Les 7 doigts de la main. Pour les artistes de cirque, ce sera une merveilleuse fête avec les amis venant du monde entier. On est invités partout, mais on invite rarement. Ce sera le cas désormais.» De son côté, le regroupement national des arts du cirque, En Piste, pilotera dans les prochains mois une étude sur les retombées économiques de l'événement. L'organisme, qui englobe tout le milieu du cirque québécois, s'occupera également de la mise en valeur du festival. «La discipline du cirque en est à une nouvelle étape de développement à Montréal, note la directrice, Suzanne Samson. Tout arrive au bon moment.» La TOHU possède dans ses cartons des spectacles qu'elle ne peut présenter en saison et qui pourront trouver une niche au festival : des formes de cirque plus théâtrales ou petites, le cirque social, de loisir, d'ici et d'ailleurs. Chose certaine, il ne s'agira pas d'une compétition comme le Festival mondial du cirque de demain à Paris. Montage financier Pour l'instant, les organisateurs préparent un premier montage financier du festival. Le projet a été présenté aux instances municipales et a été accueilli favorablement, selon des sources proches du maire Gérald Tremblay, dans le cadre du projet de faire de Montréal une métropole culturelle de calibre international. En février dernier, le ministre du Développement économique, désormais aux Finances, Raymond Bachand, lançait un défi aux créateurs de cirque lors d'un dîner de la Chambre de commerce. «Nous, Québécois, nous avons réinventé l'art millénaire du cirque. Nous avons le Cirque du soleil, le Cirque Éloize, Les 7 doigts de la main, la TOHU, l'École nationale du cirque. À quand un festival mondial de cirque dans les rues de Montréal?» avait-il demandé. En fait, «dès la fondation de la TOHU, en 2000-2001, on parlait d'un festival», souligne Gaétan Morency. Il y a 25 ans qu'il y a un modèle de festival au Québec. Nous travaillons sur une formule adaptée à l'image de la capitale de cirque qu'est Montréal».
  19. Le rôle de la Banque Nationale Mise à jour le lundi 11 mai 2009 à 17 h 17 Exclusif Le Québec, plus que toutes les provinces, a investi de façon importante dans le papier commercial adossé à des actifs non bancaires (PCAA). À elle seule, la Caisse de dépôt et placement du Québec en détenait 13,2 milliards de dollars, mais plusieurs entreprises du Québec ont englouti leurs économies dans cette aventure. La Banque Nationale du Canada a été un important acteur dans ce marché de 32 milliards de dollars. Avec ses filiales de courtage, elle avait des tentacules dans environ 65 % du marché. Hy Bloom, un Montréalais, poursuit la Banque Nationale qui lui a vendu pour près 12 millions en PCAA, dont la presque totalité était sans garantie de liquidité. « La chose qui me choque le plus, mettant l'argent à part, c'est la confiance que j'ai eue dans ma banque », dit-il. Il affirme avoir demandé des placements sûrs pour son entreprise familiale. « Et ce qui est intéressant, c'est que la Banque nous a raconté qu'ils ne savaient pas eux-mêmes ce que c'était dedans. Alors, de quelle manière ils ont pu nous vendre cela? » s'interroge-t-il. L'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM), qui supervise les courtiers, croit avoir une partie de la réponse. « Je pense qu'on peut dire que probablement celui qui le vendait ne le comprenait pas et celui qui l'achetait ne le comprenait pas non plus », explique Carmen Crépin, de l'OCRCVM. L'Autorité des marchés financiers (AMF) se demande s'il y a un conflit d'intérêts. « Un courtier pourrait-il être incité à vendre un produit parce que sa maison-mère, essentiellement, en est le commanditaire? » se demande Louis Morrisset, surintendant des marchés de valeurs à l'AMF. Auquel cas, la règle est claire: il faut avertir le client. « On ne savait pas. En tout cas, nous, ils ne nous ont jamais dit: "nous, on est les promoteurs de cela" », souligne Hy Bloom. Vendeur et promoteur La Banque Nationale, avec ses filiales, était présente durant toutes les étapes: à la fois comme vendeur et promoteur de papiers commerciaux. Colin Kilgour, un « Bay Street boy », créait lui aussi un papier commercial. À l'été 2007, il était en contact direct avec la Banque Nationale. Selon lui, l'institution financière avait des informations non publiques sur la contamination de titres, mais a continué à les vendre. Prenons un des titres crées par La Financière Banque Nationale: Ironstone Trust, le plus contaminé par les subprimes américains. Dès la fin juin, des feux rouges s'allument, mais la Banque Nationale et sa filiale La Financière continuent à le vendre à des clients: à Hy Bloom, le 7 et 8 août 2008, et au constructeur Pomerleau (20 millions), les 9 et 10 août. Pomerleau et d'autres gens d'affaires du Québec ont tenté de poursuivre la Banque Nationale en 2008, alléguant le conflit d'intérêts. La Banque, qui refuse d'accorder une entrevue à la télévision de Radio-Canada, avait alors rejeté leurs allégations dans un communiqué. Hy Bloom, lui, persiste. Il a reçu la visite d'enquêteurs de l'AMF, mais n'a toujours pas retrouvé son argent. « Moi, j'ai 74 ans. Moi, je vais vivre avec ou sans. Mais pour mes enfants et mes petits enfants, qui demeurent ici, la loi doit être la loi », dit-il.
  20. Une seule métropole culturelle? Mise à jour le mercredi 6 mai 2009 à 14 h 31 Le responsable du projet « Montréal, métropole culturelle », Robert Pilon, soulève des questions sur la place que prend la ville de Québec sur la scène culturelle provinciale. Depuis le 400e anniversaire de Québec, la capitale nationale affirme de plus en plus sa place dans le milieu culturel au Québec, notamment avec la présentation de spectacles d'envergure. Le maire de Québec a d'ailleurs entamé une tournée de promotion dans les villes québécoises, dont celle de Montréal, afin d'attirer les visiteurs dans la capitale nationale cet été. Or, selon Robert Pilon, les activités du maire Labeaume commencent à déranger plusieurs promoteurs montréalais. Robert Pilon affirme par ailleurs qu'il ne peut y avoir deux métropoles culturelles au Québec. M. Pilon salue toutefois le travail du maire Labeaume de tenter d'améliorer la place de Québec comme capitale nationale. Il affirme que plutôt que de se livrer concurrence, Montréal et Québec, qui selon lui ont une place distincte à jouer sur la scène québécoise, devraient collaborer. « D'avoir une capitale nationale, pour notre territoire, pour notre Québec, pour notre nation, c'est important, comme c'est d'important d'avoir une métropole. Et à mon avis, il devrait y avoir plus de collaboration d'ailleurs entre la capitale et la métropole et les régions », dit-il. Il soutient néanmoins que Québec doit demeurer une capitale nationale et Montréal, une métropole culturelle. Le premier ministre Jean Charest, qui a réagi mercredi à ces propos, soutient qu'une rivalité culturelle entre Québec et Montréal n'a pas sa raison d'être. Jean Charest estime que la réussite de Québec pour ses fêtes de 2008 et pour ses grands événements de l'été doit être source d'inspiration. Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire Labeaume Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire Labeaume Pour sa part, l'attaché de presse du maire Labeaume, Paul-Christian Nolin, rapporte que la mairie de Québec est plutôt surprise des propos tenus par M. Pilon. « C'est le rôle du maire de vendre sa ville et ça ne se fait pas au détriment de qui que ce soit. Depuis le début, M Labeaume a été très clair, il y a des événements extrêmement importants à Montréal, donc on y participe, mais venez aussi vivre les événements culturels que vous propose Québec. » Pour John Porter, président de la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec, l'accent devrait être mis sur l'offre culturelle dans toutes les villes. « L'important, c'est d'avoir des lieux, des centres, des villes qui sont dynamiques et qui attirent, alors dans le cas de Québec, qu'on la définisse comme métropole, comme grand centre, comme capitale, peu importe. Ce qui compte en bout de piste, c'est la performance. Or, Québec a une grande performance », dit-il. Le chef de l'opposition, Alain Loubier, prend aussi les propos de M. Pilon avec un grain de sel. Le fait que Québec dérange les Montréalais est selon lui un bon indice du dynamisme culturel de la ville. Il ajoute que l'important pour la capitale n'est pas de rivaliser avec Montréal, mais de travailler en synergie avec les producteurs culturels de la ville.
  21. Immobilier: «la traversée du désert achève» Le Devoir Éric Desrosiers Édition du mardi 17 février 2009 Mots clés : marché, crise financière, Immobilier, Économie, États-Unis (pays) Selon la Banque Nationale, le marché américain est sur le point de rebondir Une parcelle de la ville de Homestead, en Floride, vue des airs en janvier. La dégringolade du marché immobilier dure depuis 30 mois déjà et le recul moyen du prix des maisons totalise maintenant 25 %. Historiquement, la reprise dans le secteur immobilier précède de trois à six mois la remontée du marché du travail et la reprise de l'économie tout entière. Cause première de la crise financière et économique en cours, le marché immobilier américain est sur le point de rebondir, prédit la Banque Nationale, laissant entrevoir un retour de la croissance économique avant la fin de l'année. «La traversée du désert achève», assure Yanick Desnoyers, économiste en chef adjoint à la Banque Nationale Groupe financier, dans une analyse du marché immobilier aux États-Unis dévoilée hier. «On assiste actuellement à un réel retour du balancier. Les incitations économiques actuelles sont telles qu'elles devraient avoir raison de la morosité des ménages.» Il faut dire que la dégringolade du marché immobilier dure tout de même depuis 30 mois déjà et que le recul moyen du prix des maisons totalise maintenant 25 %. Il finit toujours par y avoir une limite jusqu'où peut tomber n'importe quel secteur économique, rappelle l'analyse de six pages. Cette limite semble avoir été atteinte dans le secteur immobilier aux États-Unis. Une offre que l'on ne peut refuser L'analyse de la Banque Nationale observe, notamment, qu'après s'être envolé vers la stratosphère au tournant du millénaire, le prix médian des maisons existantes s'est considérablement dégonflé au cours des deux dernières années et demie au point d'être redescendu à son niveau d'équilibre à long terme établi à 2,9 fois le revenu médian des ménages. Réduits à répétition pour faire face à la crise, les taux d'intérêt sont aussi à leur plus bas niveau. L'addition de ces deux facteurs a pour effet de propulser l'indice d'accessibilité de la propriété à un niveau inégalé, poursuit le document d'analyse. «Avec un versement initial de 20 %, il n'existe plus aucune différence entre louer ou acheter un logement au prix médian.» Cela signifie qu'au moins 10 millions de ménages locataires sont aujourd'hui susceptibles d'accéder à la propriété. Il est vrai qu'au même moment les entreprises mettent à pied des employés à pleine porte, admet la Banque nationale. Mais même la mise au chômage de 2 %, voire 4 % des travailleurs en laisserait un bon nombre avec un emploi et un revenu. De plus, la croissance démographique continue d'amener la formation aux États-Unis d'une moyenne de 1,2 million de nouveaux ménages chaque année. Or, le niveau de mises en chantier s'est effondré de 75 % durant la crise et n'est plus aujourd'hui que de 500 000 unités par année. Il n'est donc pas étonnant qu'après avoir culminé à 11 mois, le délai moyen avant qu'une maison unifamiliale à vendre trouve un acheteur soit rapidement redescendu dernièrement à 8,7 mois. «Cet indice du stock de maisons disponible pourrait continuer de descendre très très vite dans les prochains mois, ce qui amènera une relance de la construction», a expliqué hier en entretien au Devoir Yanick Desnoyers. L'ensemble de ces facteurs pourrait amener une stabilisation du prix des maisons et la relance de la construction résidentielle dès cet été, estime l'auteur de l'analyse. «Tous les secteurs économiques connaissent des cycles, a-t-il ajouté. Au-delà de tous les plans d'aide et de relance des pouvoirs publics, il n'est que normal qu'après presque trois ans de récession, le secteur immobilier finisse par toucher le fond et commence à rebondir.» Quand la construction va... Une reprise dans le secteur immobilier serait de très bon augure pour l'économie américaine, note la Banque nationale. Après tout, c'est l'éclatement de la bulle immobilière qui a provoqué la chute des hypothèques à risque (subprimes), qui a elle-même contaminé les fameux papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) avec les autres conséquences que l'on sait. «Si l'adage dit: "quand la construction va, tout va", c'est parce que c'est le secteur aux plus grands effets de débordement sur le reste de l'économie», a rappelé Yanick Desnoyers. Historiquement, la reprise dans le secteur immobilier précède de trois à six mois la remontée de marché du travail et la reprise de l'économie tout entière. Cela signifie que l'économie américaine devrait commencer à reprendre de l'altitude avant la fin de 2009, estime l'économiste, bouclant l'ensemble de l'année par un recul du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 % et se dirigeant vers une croissance de 2,4 % en 2010. À ceux qui trouveraient que ce retour de la croissance aux États-Unis n'est pas aussi élevé qu'on pourrait l'espérer, Yanick Desnoyers dit qu'il n'y a pas que les banques ou les entreprises qui devront se remettre de leur fort niveau d'endettement, il y aura aussi les consommateurs. Aux autres qui penseraient, au contraire, qu'il pèche par excès d'optimiste. Il rappelle qu'il n'y a pas que la gravité de la crise qui est exceptionnelle. «L'ampleur de la réponse des pouvoirs publics a aussi été sans précédent. On n'avait jamais vu les banques centrales réagir avec une telle vigueur et avec un pareil synchronisme. L'importance des plans d'aide au secteur financier et du plan de relance économique du président Obama est aussi très impressionnante. Tout cela aura un effet. Qui sait, peut-être que dans 12 mois nous ne parlerons plus de la crise, mais de tout à fait autre chose, comme de la menace d'inflation.» http://www.ledevoir.com/2009/02/17/234260.html (17/2/2009 5H20)
  22. Ma préférée du gouv. Charest s'en va ----------------- Politique Monique Jérôme-Forget annonce son départ La Presse Canadienne 08/04/2009 09h33 - Mise à jour 08/04/2009 10h03 Monique Jérôme-Forget démissionne de ses fonctions ministérielles de même que de son poste de députée de Marguerite-Bourgeoys. L'annonce a été faite par Mme Jérôme-Forget elle-même, ce matin, à l'Assemblée nationale, en présence du premier ministre Jean Charest, qu'elle a qualifié d'ami à vie. La ministre des Finances et ministre responsable des Infrastructures entend désormais se consacrer à sa vie familiale. Elle a souligné qu'elle avait décidé depuis un certain temps de quitter la politique. Quant au premier ministre Charest, il a dit être très ému par le départ de Mme Jérôme-Forget. Il a souligné la longue carrière politique de sa fidèle alliée, qui s'étale sur plus de 40 ans. Il a aussi noté la difficulté des mandats que sa ministre a néanmoins accepté de relever au gouvernement du Québec. Elle a été élue pour une première fois à l'Assemblée nationale aux élections générales du 30 novembre 1998. Mme Jérôme-Forget devrait tenir une conférence de presse en après-midi dans sa circonscription de Marguerite-Bourgeoys, dans l'arrondissement LaSalle, à Montréal.
  23. Prix des maisons: Montréal résiste Publié le 26 mars 2009 à 06h36 | Mis à jour à 06h37 La Presse (Montréal) Montréal résiste encore et toujours. Alors que les prix des maisons baissent au Canada, ils se maintiennent dans la région métropolitaine. Selon un indice colligé par la Banque Nationale et la société Teranet, les prix des maisons ont reculé de 2,4% au Canada entre janvier 2008 et janvier 2009.Par contre, ils ont enregistré une croissance de 4,1% à Montréal. La Chambre immobilière du Grand Montréal a constaté la même tendance au niveau des statistiques de ventes du système MLS (Multiple Listing Services). «Les prix augmentent moins vite qu'avant, mais le Québec fait bien meilleure figure que le reste du Canada, a commenté le chef de la direction de la chambre immobilière, Michel Beauséjour, en entrevue avec La Presse Affaires. C'est généralement lié à l'économie: l'économie québécoise est un peu moins affectée qu'ailleurs.» Selon l'indice Teranet-Banque Nationale, les prix des maisons ont diminué de 2,4% à Toronto entre janvier 2008 et janvier 2009, d'un respectable 4,2% à Vancouver et d'un considérable 8,2% à Calgary. Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale, a expliqué que le nombre de maisons disponibles par rapport à la demande était beaucoup plus élevé dans ces villes qu'à Montréal. «Il y a eu surconstruction», a-t-il déclaré. À Calgary, les prix des maisons ont bondi de 45% en 2006, ce qui a incité les promoteurs et les constructeurs d'habitations à s'en donner à coeur joie. «Avec la baisse inattendue du prix du pétrole, on s'est aperçu qu'il y avait eu surconstruction», a affirmé M. Pinsonneault. À Vancouver, les prix des maisons, déjà extrêmement élevés, ont augmenté 24% en 2007. La spéculation s'est mise de la partie. «Il n'y a pas un Canadien qui peut acheter une maison ou un condo au centre-ville de Vancouver, a affirmé M. Beauséjour. Les prix sont tellement élevés qu'il fallait que ça dégonfle. Maintenant, Vancouver est dans le marasme depuis un an.» De son côté, la région torontoise a été frappée par la crise manufacturière, notamment dans le secteur de l'automobile, a ajouté M. Beauséjour. Le secteur de l'immobilier s'en est ressenti. «Au Québec, nous sommes plus diversifiés en termes d'économie, a affirmé le patron de la Chambre immobilière du Grand Montréal. La PME se comporte assez bien. La récession est là, mais on n'a pas encore d'impact majeur au niveau des pertes d'emplois.» Il a rappelé qu'un des facteurs qui influencent l'achat d'une maison, le niveau des taux hypothécaires, était encore très favorable. M. Pinsonneault, de la Banque Nationale, a indiqué que les prix des maisons avaient connu de bonnes hausses au cours des dernières années à Montréal, notamment en 2002 (15%), mais il a soutenu qu'il ne s'agissait pas d'une vague de spéculation et que cela n'avait pas donné lieu à de la surconstruction. «C'était du rattrapage à la suite d'années de vaches maigres», a-t-il affirmé. Il a noté que Montréal avait connu une baisse des prix des maisons, sur une base mensuelle, pendant les trois derniers mois de 2008. Par contre, les prix ont très légèrement augmenté (0,1%) en janvier 2009 par rapport à décembre 2008. M. Beauséjour a affirmé que les Québécois qui avaient l'intention d'acheter une maison au cours des deux prochaines années avaient toujours cette idée en tête, mais qu'ils envisageaient de retarder cette acquisition compte tenu de la situation économique.
  24. General Dynamics et Thales, deux compagnies de haute technologie d'Ottawa, obtiennent des contrats totalisant 500millions de dollars pour renouveler le système de soutien du Commandement de la Force terrestre. Pour en lire plus...
  25. Québec a tenté de récupérer sa colline Antoine Robitaille Édition du samedi 21 et du dimanche 22 février 2009 Le gouvernement fédéral est toujours propriétaire d'une partie des terrains devant l'Assemblée nationale Québec -- Le gouvernement Charest a formellement demandé à son vis-à-vis fédéral, en 2006, d'enfin devenir propriétaire de certains terrains qu'il lui loue devant le parlement à Québec. Mais Ottawa n'a jamais daigné répondre, a appris Le Devoir. Paradoxalement, les bronzes de René Lévesque, de Robert Bourassa, d'Honoré Mercier et de Louis-Hippolyte Lafontaine se retrouvent donc en terrain fédéral loué (voir la carte au http://www.ledevoir.com). Dans une lettre datée du 7 juillet 2006, le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier, soumettait à son homologue fédéral du temps, Michael Chong, «cette problématique que l'Assemblée nationale du Québec souhaite corriger depuis longtemps». C'est pour des raisons historiques liées aux besoins du Canada «en matière de défense au XIXe siècle», expliquait-il, que plusieurs terrains en face du parlement sont restés «de propriété fédérale». Sur une carte en annexe à la lettre, on prend conscience qu'Ottawa possède le terrain qui va pratiquement de la borne du kilomètre zéro (devant la porte centrale) jusqu'aux fortifications, en passant évidemment par le rond-point où se trouve aujourd'hui la fontaine de Tourny. Lors du réaménagement de la colline parlementaire à la fin des années 1990, Québec avait dû avertir le gouvernement fédéral de ces travaux, a-t-on appris. Dans sa lettre de juillet 2006, Québec n'avait toutefois réclamé la propriété que d'un seul des quatre «lots» loués à Ottawa depuis 1881: celui le plus rapproché du parlement, à l'ouest de l'avenue Honoré-Mercier (autrefois Dufferin), numéroté 1 315 204 et faisant presque 10 000 mètres carrés. Benoît Pelletier, qui est redevenu professeur de droit constitutionnel la veille du déclenchement des élections, le 4 novembre -- après avoir détenu le portefeuille des Affaires intergouvernementales pendant cinq ans --, écrivait que cette propriété fédérale sur un terrain hautement symbolique pour la nation québécoise constituait un accroc aux principes mêmes du fédéralisme. Il soulignait qu'en 1867, l'Acte de l'Amérique du Nord britannique avait consacré l'intention des provinces fondatrices du Canada de «contracter une union fédérale» en vertu de laquelle chacune posséderait une assemblée législative indépendante du Parlement canadien et «souveraine» dans ses sphères de compétence. «Dans ces circonstances, poursuivait-il, il nous apparaît important que le "situ" sur lequel l'Assemblée nationale est érigée reflète cette caractéristique fondamentale de notre régime fédéral.» M. Pelletier énonce donc le principe selon lequel «les terrains qui entourent l'Assemblée nationale doivent lui appartenir». Il a été impossible de savoir de quel type de contrat de location il est question ici. Certaines sources parlent d'un bail «emphytéotique» (de très longue durée, maximum de 99 ans, selon le Code civil). Dans un document intitulé Rapport d'un comité de l'Honorable Conseil exécutif, en date du 16 novembre 1888, consulté par Le Devoir, on peut lire une description s'apparentant à cette partie de terrain. On dit que, «conformément à un ordre de Son Excellence le Gouverneur général en Conseil du 24 janvier 1881», cette portion de terrain «est maintenant laissée à l'usage du gouvernement de la province de Québec, moyennant un loyer ou rente annuelle de cinquante piastres». Personne n'était en mesure hier, dans les officines étatiques, de dire si Québec déboursait toujours ce montant annuellement. On a toutefois souligné avec ironie que lorsqu'un bail emphytéotique se termine, les «améliorations» qui ont été faites sur le terrain deviennent propriété du «bailleur emphytéotique». Pas que symbolique Aux yeux de Québec, le transfert de propriété de ce terrain «n'aurait pas que des conséquences symboliques». Dans sa lettre, M. Pelletier souligne qu'«au plan pratique, cela permettrait au président de l'Assemblée nationale d'exercer pleinement ses privilèges et ses responsabilités quant à la sécurité de l'enceinte parlementaire». Une source bien au fait du dossier explique que lorsqu'il y a des manifestations, «on met des barrières»; or, «assurer votre sécurité sur un terrain qui n'est pas totalement le vôtre, mettons celui de votre voisin, c'est problématique, non?». La controverse autour de la commémoration de la bataille des plaines d'Abraham a ramené à l'avant-scène la présence très importante du gouvernement fédéral dans la capitale nationale québécoise. Celle-ci n'aurait pas d'équivalent dans les autres capitales de provinces au Canada. L'ancien président de la Commission de la capitale nationale, Pierre Boucher, faisait remarquer mercredi dans nos pages qu'au cours du XXe siècle, «la présence du gouvernement du Canada à Québec a pris une proportion stupéfiante». Il estimait la part de propriété fédérale à 40 % du territoire de la ville fortifiée et de ses alentours, «au point où même une portion de la place de l'Assemblée nationale est localisée en terre fédérale».
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