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  1. LA RECHERCHE Vers une taxe sur le kilométrage Mathieu Perreault - La Presse 08 juillet 2009 | 05 h 00 Photo Ève Guillemette, Le Nouvelliste - Agrandir Les ventes de véhicules neufs restent faibles et ceux qu trouvent preneurs consomment de moins en moins à la pompe. Les gouvernements, qui dépendent des taxes sur l'essence, sont pris au dépourvu. Certains envisagent de changer la donne et de taxer plutôt selon le kilométrage et le poids des véhicules. Depuis que le prix de l'essence a connu un pic, l'an dernier, les ventes de véhicules restent faibles aux États-Unis et au Canada. C'est une bonne nouvelle pour l'environnement et pour le portefeuille des automobilistes. Mais les gouvernements, qui dépendent des taxes sur l'essence, sont pris au dépourvu. Certains envisagent de changer la donne et de taxer plutôt le kilométrage. "Nous pensons que les gens utiliseront de plus en plus des véhicules consommant moins d'essence", indique Jim Whitty, du département des Transports de l'Oregon, le seul État qui ait mis ce concept à l'essai. "C'est très bien pour le climat. Mais le financement des routes dépend des taxes sur l'essence. Si l'on vend moins d'essence, ça voudra dire moins d'argent pour les réparations et la construction. Je ne suis pas sûr que les électeurs soucieux de l'environnement veuillent nécessairement des routes moins bien entretenues." L'avantage d'une taxe sur le kilométrage est qu'elle n'a pas besoin d'être ajustée pour compenser les améliorations de la consommation d'essence du parc automobile. "Augmenter le taux de la taxe sur l'essence est un suicide politique, dit M. Whitty. C'est impossible. Mais la réalité, c'est que les voitures de l'avenir consommeront beaucoup moins d'essence, et que certaines n'en consommeront pas du tout. Déjà, on voit que la technologie hybride se répand sur beaucoup de modèles, parfois sans même avoir été publicisée." L'essai routier qu'a concocté M. Whitty incluait 300 automobiles, qui étaient suivies pendant un an grâce à une borne installée dans le véhicule. Les données de la borne pouvaient être téléchargées sans fil quand la voiture s'arrêtait dans une station de collecte de données. Un jour, ces stations de collecte de données pourraient être installées dans les postes d'essence. Le coût était de 200$US par véhicule. Mais si tous les véhicules de l'État étaient enregistrés, il baisserait à 100$, selon M. Whitty. Taxation en fonction de l'usure "L'avantage d'une taxation au kilomètre, c'est qu'on pourrait ajuster son taux en fonction de l'usure réelle causée par chaque automobiliste, dit l'ingénieur. Les véhicules plus lourds, comme les fourgonnettes et les véhicules utilitaires sport, endommagent plus les routes que les compactes. Mais en ce moment, on ne peut pas les pénaliser, parce qu'on ignore s'ils sont plus ou moins utilisés que les véhicules plus légers; un VUS utilisé seulement les fins de semaine aurait par exemple un impact similaire à celui d'une petite voiture qui servirait tous les jours. On pourrait vraiment passer à un principe d'utilisateur-payeur. Et ça favoriserait encore plus les petites voitures, qui consomment généralement moins, du moins pour les gens faisant beaucoup de kilométrage." Il s'agirait en quelque sorte d'une généralisation du principe du péage électronique. L'Oregon, qui a "inventé" la taxe sur l'essence en 1919, n'a pas décidé si la deuxième phase du projet, qui prévoit la mise au point d'un système fonctionnel, irait de l'avant. "Notre Congrès ne se réunit qu'une fois tous les deux ans, dit M. Whitty. Notre rapport a été complété à la fin de 2007, et le Congrès n'a commencé sa session qu'à la fin de janvier dernier." Il faudrait 10 millions US pour éliminer certains bogues lors de la deuxième phase, en plus des 2,9 millions déjà dépensés durant la première phase, qui était gérée par des ingénieurs de l'Université de l'Iowa. ******** Led: Ce qui est intéressant c'est que la consommation urbaine d'essence est plus grande en ville sur une plus courte distance ce qui encouragerait théoriquement les véhicules plus urbain à rester en ville tout en limitant leurs déplacements même s'ils consomment moins. Ça encourage le transport en commun, décourage l'étallement urbain (rapprochement des centres) et limite l'utilisation peu importe la consommation. La reglementation sur la consommation d'essence devrait s'appliquer au constructeurs et la reglementation sur les distances au utilisateurs... Peut-être que cela va nous aider à améliorer les routes là ou elles en ont besoin (Montréal) sans affecter necessairement les prix de transport de marchandises (réduction du prix de l'essence vs taxe sur le kilométrage). Qu'en pensez-vous?
  2. http://journalmetro.com/actualites/montreal/983950/hippodrome-les-citoyens-veulent-y-construire-un-village/ 22/06/2016 Mise à jour : 22 juin 2016 | 18:21 Hippodrome: les citoyens veulent y construire un village Par Laurence Houde-Roy Métro Les citoyens ont parlé: ils souhaitent que l’ancien site de l’hippodrome de Montréal devienne un véritable petit village au coeur de Montréal. La Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges (CDC), qui regroupe plusieurs citoyens et organismes communautaires de Côte-des-Neiges, a dévoilé mercredi ce qu’ils aimeraient avoir comme aménagement de l’ancien site de l’hippodrome de Montréal, à l’angle de l’autoroute 15 et 40, non loin du site du futur centre commercial Royalmount. Les citoyens veulent littéralement un petit village, le plus vert possible, sans tour à condos, mais plutôt des logements de 3 à 6 étages avec une diversité d’habitants et d’habitations. Cette idée émane d’un forum citoyen tenu en 2014, en collaboration avec la firme d’architecture et design urbain Rayside Labossière. Il faut surtout que tout le projet soit bien pensé en amont, disent-ils, et que chaque aspect de la construction respecte tous les citoyens, peu importe leur âge, sexe, origine ou condition physique. «Il ne faut pas morceler le projet, commencer à construire sans avoir pensé au plan général avant», fait valoir Jennifer Auchinleck, organisatrice communautaire à la CDC. Bien sûr, ils gardent le même message qu’ils ont depuis plus de 10 ans: le site doit accueillir au moins 2500 logements sociaux pour répondre aux besoins des gens du quartier. Ils font valoir que 5060 ménages de Côte-des-Neiges dépensent plus de 80% de leur revenu pour se loger. Alors que la Ville promet que 15% des logements qui seront construits sur l’ancien site de l’hippodrome seront des logements sociaux, la CDC maintient que ce n’est pas assez pour répondre aux besoins de la population. Mais au-delà de cette demande, les citoyens souhaitent que ce terrain réponde à l’ensemble des besoins des citoyens, et que tout soit accessible facilement et rapidement. Selon la première ébauche élaborée par Rayside Labossière (voir photo), une artère principale traverserait le quartier en partant de la station de métro Namur sur laquelle on retrouverait tous les services comme les écoles, les épiceries, les restaurants (abordables et sains, demandent-ils), la bibliothèque, etc…«Une artère qui donne une âme au quartier», résume Ron Rayside, de Rayside Labossière. Deux «pôles communautaires» (points mauves sur la photo), où les habitants pourront se rassembler et fraterniser, pourraient être aménagés à deux endroits sur cette artère. Les différents parcs seraient reliés entre eux par des corridors verts. Tant qu’à rêver, pourquoi ne pas également y imposer des exigences de développement durable, comme utiliser la géothermie dans les logements, encourager les initiatives d’économie sociale, réguler les prix des baux commerciaux, limiter la place de l’auto, aménager de rues de moins de deux voies et adopter une politique d’embauche locale, se disent-ils. «C’est un terrain public, et il est vide, on peut en profiter pour faire les choses autrement, on peut faire tout ce qu’on veut», ajoute Mme Auchinleck. Pour répondre aux besoins d’un maximum d’habitants de Côte-des-Neiges, la CDC souhaite accueillir le plus de personnes possible dans ce petit village. Ainsi, les maisons avec une cour seraient à proscrire, croient-ils, pour maximiser l’espace. La CDC souhaite au moins 7500 unités de logement, dont 2500 logements sociaux. Ceci correspond à la densité de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. M. Rayside croit que le site peut facilement accueillir 4000 ou 5000 logements. Puisque la voie ferrée se trouve non loin du site, la question de la densité pourrait poser problème, reconnaissent-ils, considérant les nouvelles normes de sécurité imposées à la suite des événements de Lac-Mégantic. Le site, qui appartient au gouvernement du Québec, doit être cédé à la Ville de Montréal avant que les constructions débutent. La condition, avant la signature, est que le bâtiment de l’ancien hippodrome soit démoli. Le gouvernement vient d’obtenir le certificat de démolition.
  3. http://gcaimmobilier.com/metro [sTREETVIEW]https://maps.google.ca/maps?ll=45.462699,-73.564558&spn=0.001676,0.004128&cbll=45.4627,-73.564687&layer=c&panoid=K2IMMBF2mQkifMmHM9cuDg&cbp=12,10.47,,0,-2.98&t=m&z=19[/sTREETVIEW]
  4. Manque plus rien qu'une putain de grève de la construction pour ralentir tout ça
  5. Une petite visite guidée d'un des mal aimé du centre-ville (avec raison d'ailleurs). C'est plate qu'il ne soit pas invitant d'y aller parce qu'avec la végétation qui commence à prendre le dessus, ça commence à lui donner un peu de gueule. Bloc #1-Ouest: La fontaine du bloc #1, hors fonction et l'oeuvre d'art particulièrement "magané". Le bloc #1 est décidément celui qui est le plus "habité", probablement à cause de ses "toits". Bloc #2 - Centre Ici, il y avit quelques personnes probablement du quartier et moins de sans-abris. La fontaine est assez intéressante ici, mais aussi hors fonction et plutôt en mauvaise état. Bloc #3 - Est Aire de jeux.... j'en ai pas vu en tk... Seule fontaine fonctionnelle dans les trois blocs... elle fait penser à une grande douche commune... je me demande si ce n'est pas à l'intention des sans-abris ! Bref, il ne m'est rien arrivé de facheux dans le Square Viger, il est même plutôt intéressant à explorer, mais je peux comprends qu'il repousse beacoup de gens à cause de sa configuration, des sans-abris, de l'odeur d'urine omniprésente et des rebuts qui y traine, quoique c'était beaucoup moins que ce à quoi je m'attendais. La nuit, c'est surement un peu plus animé. Il y avait un projet de reconversion il y a quelques années, mais je ne sais pas ce qui est arrivé.
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  7. Le plus grand sapin de Noël d’Amérique recherché Montréal le veut pour le Quartier des spectacles Montréal n’a plus que deux semaines pour trouver le sapin de Noël d’une hauteur de huit étages qu’elle compte installer pour la première fois au cœur du Quartier des spectacles. «On avait trouvé plusieurs candidats potentiels de 26 mètres, dans les Cantons-de-l’Est. On ne s’attendait pas à ce que New York fasse mieux», raconte le cofondateur de Sapin MTL, Philippe Pelletier. À deux semaines de la cérémonie d’illumination, prévue pour le 30 novembre à l’angle des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance, les organisateurs ont appris que le traditionnel sapin new-yorkais atteindrait cette année 28 mètres, soit le deuxième plus grand en 85 ans. «On veut trouver le plus beau, le plus gros et le plus grand conifère pour le 375e anniversaire de Montréal. Et on espère détrôner New York et son sapin du Rockefeller Center», admet M. Pelletier. Aide du public Le Grand marché de Noël de Montréal et Sapin MTL, qui chapeautent le projet, demandent donc l’aide du public pour trouver un «monstre vert» d’au moins 28 mètres. Selon M. Pelletier, les épinettes de Norvège, très concentrées dans les Cantons-de-l’Est, sont d’excellents candidats. Il recommande aux Québécois de garder l’œil ouvert, car le sapin recherché pourrait bien se trouver chez votre voisin. «On risque de le trouver sur un terrain privé où il n’y a pas trop de grands arbres autour et beaucoup de soleil. C’est de cette façon qu’ils peuvent atteindre cette hauteur sans être dégarnis à la base», dit-il. «Et comme ce sont généralement des arbres en fin de vie, il est parfois plus sécuritaire de les couper avant qu’ils ne tombent», ajoute-t-il. 26 mètres Cependant, s’ils ne trouvent pas mieux que le candidat actuel de 26 mètres, les Montréalais pourront au moins se targuer d’avoir «le plus grand sapin du Cana*da», rigole M. Pelletier. Une grande équipe devra se mettre en branle pour couper le mastodonte et le transporter jusqu’à Montréal. Il faut une grue pour garder l’arbre en place pendant la coupe. Il sera ensuite emballé branche par branche et transporté, avec des véhicules d’escorte, sur une remorque télescopique qui peut déplacer des arbres allant jusqu’à 35 mètres. Le plus grand sapin de Noel d’Amerique recherche | JDM
  8. Chronique d'un entrepreneur Nicolas Duvernois http://www.lesaffaires.com/blogues/nicolas-duvernois/pourquoi-je-suis-contre-le-salaire-minimum-a-15/590729 Depuis quelques mois, plusieurs acteurs du monde des affaires et du milieu de la politique se sont exprimés en faveur du salaire minimum à 15 dollars. Est-il vraiment réaliste de croire que cette proposition améliorera la situation de centaines de milliers de travailleurs québécois? On ne peut être contre la vertu et s’opposer à l’idée que des gens moins nantis puissent hausser leur niveau de vie. Il est inadmissible qu’une personne se retrouve sous le seuil de la pauvreté en travaillant 40 heures par semaine. Collectivement, nous ne pouvons pas accepter cette situation et devons trouver des solutions au problème. Augmenter le salaire minimum est la solution miracle qui vient spontanément à l’esprit. Je n’y crois pas. Voici pourquoi. Hausser le salaire minimum est l’équivalent de mettre un pansement sur une plaie nécessitant des points de suture. Ça soulage le mal temporairement, mais ça ne règle pas le problème. Le problème n’est pas tant le salaire minimum que le manque de formation qui permettrait a plus d’un million de travailleurs d’accéder à un salaire supérieur. Confucius avait raison. Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. Dans la majorité des cas, le salaire dépend de nos dernières études. Tant que nous accepterons que les jeunes puissent arrêter l’école au secondaire cinq (et même avant), la situation va perdurer. Pourquoi ne pas rendre obligatoire ne serait-ce qu’une formation professionnelle pour que nos jeunes qui sortent de l’école aient la garantie qu'ils pourront obtenir plus que le salaire minimum? Le calcul est simple. Une meilleure formation mène à un meilleur salaire. Plutôt qu’offrir plus d’argent, pourquoi ne pas proposer quelques avantages aux travailleurs les moins bien rémunérés? Comme des coupons repas pour le midi (comme en France), des cartes de transport en commun à prix réduit, des assurances… Des avantages financiers qui, sans augmenter le salaire minimum, permettront au travailleur d’en avoir plus en poche à la fin du mois. À mon avis, offrir un salaire minimum «confortable» comporte des risques à long terme. On ne veut pas d’une société où le travailleur est satisfait de faire le minimum, on veut une société où le travailleur veut faire mieux. Il ne faut pas faire l’autruche. Ce n’est pas le gouvernement qui paiera pour cette hausse, ses employés gagnant tous plus de 15 dollars l’heure. Et ce ne sont pas les multinationales qui verront la différence dans leurs états financiers. Ce seront les dizaines de milliers d’entrepreneurs à la tête de petites et moyennes entreprises qui paieront la note. L’immense majorité des entreprises au Québec sont de toutes petites entreprises. 99.8% des entreprises de la province sont des PME. Sur les 250 000 qu’on dénombre au Québec, plus de 72% comptent moins de 10 employés. La hausse du salaire minimum aura un effet catastrophique sur ces organisations, puis sur leurs employés eux-mêmes. On ne se cachera pas, pour respecter leur budget, les entrepreneurs auront comme premier réflexe de couper dans les heures de leur personnel. Un salaire minimum qui passe de 10,75$ à 15$ représente une augmentation de 40%. Rare sont les PME qui verront leurs revenus, même sur une période de 5 ans, augmenter autant. Il n’y a pas de solution miracle. Améliorer les conditions de travail de centaines de milliers de travailleurs ne se fera pas en criant «ciseaux». Afin de régler le problème une fois pour toutes, prenons le temps de trouver les meilleures solutions à long terme en impliquant les travailleurs et les employeurs.
  9. http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201209/03/01-4570679-un-sans-abri-cultive-son-potager-sous-un-viaduc.php Un sans-abri possède un jardin au coin des rues de la Commune et Brennan. PHOTO: BERNARD BRAULT, LA PRESSE ÉMILIE BILODEAU La Presse Sin Le n'a pas de maison, mais il a un toit: un viaduc près du canal de Lachine et de l'autoroute Bonaventure. Au vu et au su de ceux qui passent par la piste cyclable, il cultive une vingtaine de variétés de légumes dans son potager. Betteraves, tomates, concombres, haricots, oignons poussent dans la moitié du porager. Dans l'autre moitié, l'homme d'origine vietnamienne cultive des légumes moins connus en Amérique, du brocoli chinois au Diép Cá, une herbe au goût de poisson utilisée notamment pour parfumer les soupes. Il y a un peu plus d'un an, réfugié sous son viaduc un jour de pluie, Sin Le regardait les mauvaises herbes surgir du trottoir jusqu'au chemin de fer, lorsque lui vint l'idée de planter des légumes. Il a commencé en désherbant un petit carré de terre dans lequel il a semé des oignons et du daikon, une sorte de radis chinois. Le succès de sa première récolte lui a donné envie d'agrandir son potager. Au lieu de travailler avec une pelle comme n'importe quel jardinier, Sin Le a utilisé une planche de bois pour concevoir des paliers de terre. Il a aussi aménagé des chemins afin de pouvoir circuler entre ses cultures. Une fois son terrain préparé, il ne lui restait qu'à se procurer des semences. Mais lorsqu'on vit dans la rue, chaque sou est compté. «Je suis différent par rapport à plusieurs personnes qui commencent un jardin. Moi, si je veux planter des tomates, j'achète une tomate que je coupe en deux. Je garde les graines pour les planter et je mange la tomate dans une salade», raconte-t-il. Pour arroser son jardin, Sin Le utilise l'eau du bassin Peel, de l'autre côté de la rue, où il lance un seau au bout d'une longue corde. Aucune plainte La Ville de Montréal et les policiers ne harcèlent pas le sans-abri. «Les policiers te donnent un avertissement et une option. Dans mon cas, ils m'ont dit: tu ne fais plus de feu ou tu quittes cet endroit», affirme-t-il. Comme son jardin est en quelque sorte devenu précieux, Sin Le a décidé de cesser de se faire cuire des soupes et des mijotés. Il opte le plus souvent pour des salades. En principe, Montréal fait payer des droits pour «occuper le domaine public», et ce, pour s'assurer que tous les citoyens puissent profiter des espaces publics, explique Anik de Repentigny, chargée de communication à la Ville. Mais «s'il n'y a pas eu de plainte, si l'arrondissement n'a pas prévu d'aménager cet espace et ne l'utilise pas, et si le potager ne dérange personne, l'arrondissement fait habituellement preuve de tolérance», ajoute-t-elle. Parfois, des curieux s'arrêtent pour demander à Sin Le ce qu'il fait pousser. L'homme énumère simplement ses légumes. Un citoyen impressionné par l'initiative lui a même offert trois poches de compost de mouton. D'autres le complimentent sur sa réalisation. Mais Sin Le, lui, ne trouve pas que son jardin est joli. Il rêve de trouver un nouvel endroit qui pourrait lui appartenir. «Je ne l'aime pas à cause de l'endroit, dit-il. J'aimerais acheter un petit terrain, mais je ne sais pas par où commencer. Les appartements sont difficiles à trouver à Montréal et ils sont chers.» Le jardinier novice se console en regardant ses plantes. Au moins, ses belles récoltes du début du moins de septembre lui permettront de traverser sans faim ses longues journées dans la rue.
  10. Enfin! J'avais peut qu'on n'y réfléchisse pas : un plan de réaménagement de l'Avenue des Canadiens-de-Montréal. Aucune idée si c'est ce projet qui sera complété, mais au moins, c'est une excellente nouvelle. Le dévoilement éventuel du PPU Quartier des Gares nous en dire beaucoup plus. Sur LemayLab : Vers l'EST : Vers l'OUEST : Vers l'EST, entre l'Avenue et la TDC : Vers l'OUEST, entre l'Avenue et la TDC :
  11. Texte que je trouve intéressant et malheureusement n'apportera pas le débat de société nécessaire. C'est quand même gigantesque le montant qui sort de la province par année! Des milliards investis dans la congestion | Pierre-Olivier Pineau | Votre opinion Des milliards investis dans la congestion
  12. http://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201606/02/01-4987626-un-condo-sur-trois-vendu-a-perte.php L'immobilier, un moyen assuré de s'enrichir*? Certainement pas pour les Québécois qui ont acheté un condo au cours des trois dernières années. La firme JLR a analysé toutes les transactions impliquant des copropriétés achetées en 2012 ou 2013 et revendues avant le 31*décembre dernier. Sa conclusion*? Près du tiers des vendeurs ont dû se résoudre à accepter un prix égal ou inférieur à celui qu'ils avaient payé*! Plus de la moitié (56*%) des 7195*condos vendus depuis 2012 ont généré un gain de moins de 5*% pour leur propriétaire, révèle l'étude publiée la semaine dernière par JLR. Une fois les frais de courtage, de notaire, les droits de mutation et l'inflation pris en compte, ce gain « se transforme souvent en perte ». La plus-value médiane lors de la revente a été de 3,9*%, toutes transactions confondues, précise l'étude de JLR.  Beaucoup de pertes à Québec La situation est encore pire dans la ville de Québec, où l'orgie de construction des dernières années a entraîné une surabondance de copropriétés sur le marché. Selon l'analyse de JLR, 37*% des condos ont été vendus à un prix égal ou inférieur au coût d'achat dans la Vieille Capitale. La proportion de propriétaires « perdants » grimpe à 62*% lorsqu'on inclut les appartements revendus avec un profit inférieur à 5*%. « Ces résultats corroborent le rapport de l'évaluation du marché de l'habitation de la SCHL, qui indique que le niveau élevé de l'offre de copropriétés demeure inquiétant dans la RMR de Québec », souligne l'étude. JLR conclut qu'il est « peu probable de sortir gagnant d'une revente après un court délai de possession », à moins d'avoir investi en rénovations pour améliorer la valeur de revente de sa copropriété. De quoi faire réfléchir sur ses besoins à court et à moyen terme avant de déposer une offre sur un condo.
  13. PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 6 H 01 | Mis à jour il y a 53 minutes EXCLUSIF - La Ville de Montréal veut améliorer la circulation en échangeant des données en temps réel avec l'application Waze et en se servant du Bluetooth des appareils utilisés par les automobilistes. Radio-Canada a eu accès à la salle qui permet de contrôler les feux de circulation de Montréal. Un reportage de Bahador ZabihiyanTwitterCourriel et François CormierTwitterCourriel Les automobilistes montréalais qui veulent éviter les bouchons disposeront d'informations plus précises : la Ville et l'application Waze s'échangeront en temps réel les informations qu'elles disposent sur l'état de la circulation, les travaux ou même les nids de poules. Montréal est la première ville canadienne à signer un tel partenariat avec la populaire application. Waze, propriété de Google, compte 103 000 utilisateurs à Montréal. En se basant sur des données publiques et des informations transmises par ses propres usagers, Waze permet aux automobilistes de voir les entraves à la circulation sur leur téléphone intelligent. Les données envoyées par Waze se rendront dans une salle du Centre de gestion de la mobilité urbaine de la Ville de Montréal, où les employés de la Ville contrôlent notamment les centaines de feux de circulation. En échange, le centre va transmettre à Waze en temps réel des données compilées grâce à ses caméras, capteurs et radars, mais aussi de précieuses informations concernant les événements et les travaux planifiés. Montréal devient la première ville canadienne à partager ses données en temps réel avec Waze et à profiter également des données qui vont venir de Waze et de ses 103 000 utilisateurs sur le territoire de la Ville de Montréal. -Harout Chitilian, le vice-président au conseil exécutif de la Ville de Montréal Le projet pilote de la Ville avec Waze durera 24 mois et concernera seulement l'arrondissement de Ville-Marie pour l'instant. C'est la métropole qui a approché Waze pour conclure une entente à coût nul dans le cadre d'un programme de collaboration entre la compagnie et les grandes villes. À chaque fois qu'un de nos utilisateurs rapporte un événement, ça peut être un accident ou ça peut être un nid de poule, cette information va aller en temps réel à la Ville de Montréal. -Paige Fitzgerald, directrice des programmes de collaboration avec les citoyens à Waze Des feux rouges qui détectent votre Bluetooth La Ville de Montréal recueille déjà des milliers de données sur l'état du trafic, surtout grâce aux centaines de capteurs installés dans les 32 coffrets bruns situés au pied des poteaux de feux de circulation. Ces capteurs détecteront désormais le Bluetooth des téléphones cellulaires des automobilistes qui passent à proximité et lui donneront aussitôt un identifiant que le capteur suivant reconnaîtra lorsqu'ils le croiseront, permettant la récolte de données sur leur trajet. L'intérieur d'un des nombreux coffrets bruns au pied des feux de signalisation est truffé d'outils technologiques qui récoltent des données. Plusieurs possèdent des capteurs qui détectent les appareils Bluetooth des automobilistes. L'intérieur d'un des nombreux coffrets bruns au pied des feux de signalisation est truffé d'outils technologiques qui récoltent des données. Plusieurs possèdent des capteurs qui détectent les appareils Bluetooth des automobilistes. « Le capteur va savoir que le véhicule a parcouru telle distance en tant de temps », dit Philippe Fugère, le vice-président, développement des affaires, à Orangetraffic, une compagnie québécoise qui commercialise des équipements de gestion de la circulation. En recueillant ainsi des données sur le trajet de milliers de Montréalais, la Ville pourra établir des plans pour mieux gérer la circulation, dit M. Fugère. « Les villes, de plus en plus, cherchent des façons pour qu'il y ait le moins possible de trafic, et les infrastructures font qu'il y a de moins en moins de place pour agrandir la route, il faut qu'elles trouvent des solutions pour faire en sorte que le trafic soit plus fluide », dit-il. La Ville de Montréal assure que les données recueillies auprès des automobilistes grâce à Bluetooth sont anonymes et chiffrées. Elle réfléchit présentement à la possibilité de mettre en place plus de capteurs sur son territoire. http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2016/04/22/001-waze-bluetooth-montreal-google-donnees-datas-orangetraffic.shtml
  14. http://www.journaldemontreal.com/2016/01/20/les-plus-pauvres Nous sommes tellement habitués à ce genre de manchettes, c’est à peine si cela se fraye encore une place dans les bulletins de nouvelles. Le Québec est la province la plus pauvre du Canada. L’Île-du-Prince-Édouard a connu une meilleure croissance depuis deux ans. Cette minuscule province nous a dépassés. Dixième sur dix. Ces données de l’Institut de la statistique du Québec auraient dû semer la panique dans la population, nous servir un électrochoc pour revoir tout notre modèle économique. On devrait voir des gens s’arracher les cheveux, des vieillards frapper les lampadaires avec leur canne et des politiciens pleurer de rage. Rien de tel ne se produit au Québec. Endormis On reçoit cette nouvelle comme un fait divers. Certains nient la réalité en se moquant des statistiques, d’autres se réfugient derrière l’idée que nous sommes choyés d’avoir un modèle plus «égalitariste». Le pauvre François Legault fait cavalier seul en s’époumonant depuis des mois à l’Assemblée nationale à essayer d’intéresser quelqu’un à la tragédie de notre appauvrissement collectif. La statistique dont on parle est pourtant simple: le revenu disponible par habitant. Combien en moyenne nous reste-t-il dans nos poches pour vivre une fois que les gouvernements nous ont plumés? Difficile à truquer, pas difficile à interpréter. Il nous en reste beaucoup moins dans nos poches. Cela correspond pas mal à l’idée de pauvreté. Niveler par le bas Pourquoi ne pas être consolés par cette notion d’un Québec plus égalitaire? Il y a au Québec un écart moins grand entre riches et pauvres, cela est vrai. Mais attention. Les pauvres du Québec sont plus pauvres qu’ailleurs, la classe moyenne est plus pauvre aussi. Ladite égalité vient du fait que nous avons moins de riches. Moins de riches, donc moins de raison d’être jaloux peut-être, ce qui donne une impression de justice. Par contre, moins de riches signifie aussi moins de contributeurs pour payer les impôts qui financent tous nos beaux services publics. Une analyse complète permet difficilement de conclure que l’égalitarisme viendrait compenser pour le triste constat que nous sommes globalement plus pauvres. L’importance de l’écart mérite aussi qu’on s’y attarde. Plus de 4200 $. C’est le montant en moyenne de revenu disponible que nous avons de moins dans nos poches, par habitant! Faites le calcul: cela signifie que le couple québécois moyen dispose de près de 10 000 $ de moins pour faire face à ses obligations et se payer de petites gâteries. Les garderies auront beau coûter moins cher ici, on parle d’un écart énorme dans le même pays. Je reste estomaqué par une question existentielle: comment le discours dominant au Québec peut-il continuer d’être en faveur de la sauvegarde du supposé «modèle québécois»? Comment en sommes-nous venus à penser que notre modèle étatique, social et syndical nous rend service avec des résultats semblables? Mystère.
  15. Pas moins de cinq plaques indiquent l'intersection des rues Sherbrooke et Cuvillier, dans Hochelaga-Maisonneuve. Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir 10 février 2014 17h39 | Marco Fortier | Le blogue urbain Bientôt à Montréal, des noms de rues faciles à lire Avez-vous déjà remarqué à quel point il est difficile de lire les noms de rue à Montréal? Les plaques blanches qui indiquent les noms de rue sont parfois cachées. Et tellement petites qu'il faut quasiment arrêter aux coins de rue, en voiture, pour les déchiffrer. La Ville de Montréal reconnaît le problème et compte le régler. Surtout que la population vieillit: 15,2% des Montréalais sont âgés de 65 ans et plus. D'ici 2026, cette proportion grimpera à un Montréalais sur cinq. Sans faire de bruit, la Ville a commencé un projet-pilote, rue Sherbrooke, pour créer des « plaques odonymiques » beaucoup plus grandes et aux couleurs vives. Pour que les jeunes et moins jeunes puissent les lire plus facilement. Pas moins de cinq plaques indiquent l'intersection des rues Sherbrooke et Cuvillier, dans Hochelaga-Maisonneuve. Une rouge, une bleue, une grise et deux blanches. Une de ces plaques mesure 200 mm par 750 mm — le format habituel — tandis que les autres, de plus grand format, font 300 mm par 1200 mm. « Entre vous et moi, il n'est pas toujours facile de trouver les noms de rue à Montréal. Nous tentons de déterminer un format, un type de lettrage et une couleur qui les rendront plus lisibles », explique Guy Pellerin, ingénieur en circulation et chef de division à la direction des transports de la Ville. Guy Pellerin et son équipe cherchent aussi à déterminer la hauteur optimale pour suspendre les plaques — environ 4,3 mètres pour une artère comme la rue Sherbrooke, comparés à 3 mètres et moins pour les petites rues. Les plaques doivent être visibles, mais pas trop: il faut aussi voir les feux de circulation, le mobilier urbain, les commerces, les arbres... Les tests, qui ont commencé en novembre dernier, se poursuivront encore plusieurs semaines, à d'autres intersections. Si tout va comme prévu, les plaques odonymiques « améliorées » s'intégreront au tronçon de 2 km de la rue Sherbrooke qui s'étire entre le boulevard Pie-IX et la rue Frontenac, qui sera entièrement reconstruit d'ici deux ans. Passages pour piétons D'autres mesures pour aider les personnes âgées sont en préparation. La Ville envisage d'allonger le temps de traversée pour les piétons à 1200 intersections, d'ici l'an prochain. Davantage de compteurs numériques seront installés pour indiquer le temps restant de traversée. La Ville compte aussi s'assurer qu'une zone de 5 mètres sera dégagée aux intersections, pour rendre la traversée des piétons plus sécuritaire.
  16. L’économie du Québec se porte bien. La démonstration du prof Fortin. Pour bien commencer l’année économique, rien de mieux que de refaire la démonstration que les pessimistes, ceux qui sont toujours prompts à proclamer que l’économie du Québec va mal, se trompent royalement. Tout peut et doit s’améliorer, bien sûr. Les défis ne manquent pas : la démographie, l’environnement, la santé, la persévérance scolaire, les inégalités, la corruption. Mais l’économie québécoise a énormément progressé depuis 50 ans, et elle est loin d’aller mal depuis 20 ans. À l’époque, nous formions un peuple pauvre, illettré, dépendant et en mauvaise santé. La pire performance de l’Amérique du Nord.     Le salaire moyen des francophones au Québec équivalait à 52 % de celui des anglophones. Aujourd’hui, à niveaux d’éducation et d’expérience identiques, le salaire horaire moyen des francophones ne le cède en rien à celui des anglophones. En 1960, le niveau de vie du Québec accusait un retard de 18 % sur celui de l’Ontario. Maintenant, le retard a fondu à 5 %. Et ce qui en reste s’explique entièrement par le fait que les Québécois choisissent librement de travailler moins d’heures par année que les Ontariens. Le mieux-vivre, c’est ici. L’économie du Québec est à présent plus productive que celle de l’Ontario. Les Québécois produisent plus de biens et de services par heure travaillée que les Ontariens. Il nous reste les États-Unis à rattraper. Economie: La pauvreté absolue, c’est quand on peut se payer un peu plus (mais à peine) que le nécessaire. Une situation moins fréquente au Québec qu’ailleurs au Canada. La pauvreté absolue, c’est quand on peut se payer un peu plus (mais à peine) que le nécessaire. Une situation moins fréquente au Québec qu’ailleurs au Canada. En 1960, les deux tiers des Québécois de 30 ans ne possédaient aucun diplôme. Seulement 5 % avaient un diplôme universitaire. Aujourd’hui, 90 % ont un diplôme secondaire ou professionnel, et 32 % un diplôme universitaire. On peut et on doit encore progresser, mais il n’y a pas de quoi se flageller ! Au tournant de la Révolution tranquille, la majorité des ados québécois savaient à peine lire, écrire et compter. Aujourd’hui, nos jeunes de 15 ans se classent au septième rang mondial en mathématiques, à égalité avec les jeunes Japonais, et au premier rang de toutes les provinces canadiennes. Il faut maintenant s’améliorer en lecture. Il y a 55 ans, les entreprises francophones ne contrôlaient que 47 % de l’emploi au Québec. Aux dernières nouvelles, ce chiffre avait grimpé à 67 %. Il y a 60 ans, la population du Québec était la plus pauvre du Canada, avec celle de Terre-Neuve. En 2015, le taux de pauvreté absolue (lorsqu’on peut s’offrir à peine plus que le niveau de subsistance) est plus faible au Québec que partout ailleurs au Canada, sauf dans les provinces riches en pétrole des Prairies. De plus, l’inégalité du revenu au Québec est la moins prononcée en Amérique du Nord. Cumulativement, depuis 15 ans, la production de richesse par habitant d’âge actif (de 15 à 64 ans) a progressé davantage au Québec qu’aux États-Unis et en Ontario. C’est + 19 % au Québec, + 15 % aux États-Unis et + 11 % en Ontario. Depuis la récession de 2008-2009, le poids de la dette publique du Québec dans l’économie a augmenté quatre fois moins qu’en Ontario et huit fois moins qu’aux États-Unis. Les finances de l’État québécois se sont sans cesse améliorées depuis 20 ans. Le poids des intérêts à payer sur sa dette a diminué de 40 %. Toutes les agences internationales de notation de crédit ont maintenu ou haussé sa cote financière. Des rassemblements économiques régionaux riches en vision, en solutions et en projets, comme Je vois Montréal,on en a encore grand besoin. Mais on aurait aussi grand besoin d’imposer un moratoire au larmoiement sur l’état de notre économie. Rien ne justifie le discours pessimiste. tableau et source: Tableau:http://www.msn.com/fr-ca/finances/economie/l%e2%80%99%c3%a9conomie-du-qu%c3%a9bec-se-porte-bien-la-d%c3%a9monstration-du-prof-fortin/ar-CCs4Rn?ocid=spartanntp ----- Analyse très intéressante!
  17. MONTRÉAL, ENFANT PAUVRE DES GRANDES VILLES CANADIENNES http://plus.lapresse.ca/screens/dce21a65-1e37-4a60-bfc5-7893e0ab27ef%7C_0.html Dans Journal Métro http://journalmetro.com/actualites/montreal/867671/montreal-performante/ sent via Tapatalk
  18. http://www.lesaffaires.com/blogues/joanie-fontaine/metro-copropriete-moins-chere/581959?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_content=28-09-2015&utm_campaign=metro-coproopriete Êtes-vous de ceux qui cherchent à acheter une copropriété abordable à moins de 15 minutes de marche d’une station? Les prix peuvent varier énormément d’un endroit à l’autre, d’où l’importance de bien se renseigner. De plus, certains quartiers ont changé d’aspect à la suite d’un boom de construction et l’offre de propriétés y est maintenant fort différente. La carte suivante vous permet de voir le prix médian des copropriétés, vendues en 2014, situées à moins de 1,5 km de route d'une station de métro. Le prix médian n’a pu être calculé pour l’ensemble des stations, puisque certaines comptaient trop peu de ventes de copropriétés. Les transactions colligées par JLR comprennent toutes les ventes enregistrées au Registre foncier (par l’entremise d’un courtier et entre particuliers). Les constructions neuves sont également incluses dans les prix présentés. (voir carte en plein écran) sent via Tapatalk
  19. Moins d’un million de dollars par mine par Michel Pepin publié le 1 mai 2015 à 17 h 24 Il y a parfois des chiffres qui parlent plus que les mots et plus que toutes les promesses. Par exemple, il y a CE chiffre, 23 650 000, qui en dit plus long que tous les Plan Nord de ce monde. Ce chiffre représente le nombre de dollars que les propriétaires des 24 mines en exploitation au Québec ont versés en redevances en 2013-2014 selon les comptes publics du Québec. C’est moins d’un million de dollars par mine, en moyenne. Oui, c’était une mauvaise année, les prix des minerais étaient bas et les minières ont donc réalisé très peu de profits. Néanmoins, cela n’a pas empêché ces entreprises de retirer pour au moins 7 milliards de dollars en minerais du sous-sol québécois. De ces 23 millions de dollars, il pourrait être déduit les coûts d’administration au ministère pour le secteur des mines (plus de 15 millions de dollars). Il pourrait être aussi pris en compte le coût des 723 sites miniers abandonnés qui devront être réhabilités par l’État. Une facture de 800 millions de dollars est évoquée sur le site du ministère. Les crédits d’impôt relatifs aux ressources et les avantages fiscaux reliés aux actions accréditives ne sont pas pris en compte dans ce calcul. Dans son rapport de 2009, le vérificateur général révélait que ces dépenses fiscales représentaient une somme plus importante que l’ensemble des redevances minières. Rien n’indique, au contraire, que la situation était différente en 2013-2014. En revanche, il est vrai qu’il y a eu une année (2011) où 300 millions de dollars ont été recueillis en redevances minières, alors que la pelletée de minerai de fer valait trois fois celle d’aujourd’hui. Toutes ces données n’ont pas refroidi l’enthousiasme du premier ministre Couillard qui a évoqué, sans la moindre gêne, la priorité que représente le développement durable dans le cadre du dévoilement de sa version du Plan Nord. Il n’est pas facile d’imaginer le caractère durable du développement minier, une activité qui consiste à extraire une ressource qui ne peut se renouveler. Tout cela confirme que la vision de Québec pour le développement des ressources minières repose surtout sur la création d’emplois et l’activité économique que cela peut générer en région. Toutefois, la Caisse de dépôt et placement et Investissement Québec possèdent des participations dans certains projets (la mine d’or Osisko à Malartic et le projet de mine de diamants Renard de Stornoway) qui pourraient se révéler profitables. Car, si en apparence, Québec a reçu moins d’un million de dollars par mine, en réalité, il n’a même pas reçu « une cenne la tonne », comme on disait du temps de Duplessis. En fait, en 2013-2014, le gouvernement du Québec a payé les compagnies minières pour exploiter son sous-sol, qui elles, malgré la baisse des prix par rapport à 2011, ont accéléré la cadence de production et ont extrait davantage de fer, de nickel, de cuivre et d’or en 2013-2014. Si tout va bien, ce sont 65 millions de dollars que les Québécois recevront en 2014-2015 en redevances minières. En échange de 7 milliards de dollars de ressources. Si tout va bien. http://blogues.radio-canada.ca/politique/2015/05/01/moins-dun-million-de-dollars-par-mine/
  20. Avantage Montréal et le Québec Le faible coût de la vie et des services publics compense amplement les impôts plus lourds 4 février 2015 |Éric Desrosiers | Actualités économiques Photo: Maridav / iStock Le coût de la vie est généralement beaucoup plus bas au Québec qu’en Ontario, en Alberta ou aux États-Unis, même lorsqu’on tient compte de sa fiscalité plus lourde, conclut une étude. Caractérisée notamment par des services publics à bas coût et une fiscalité plus lourde mais progressive, Montréal s’avère nettement plus abordable que Toronto pour les 19 types de ménages analysés, constatent deux économistes de l’UQAM dans une étude d’une trentaine de pages réalisé pour le compte de la CSN. La métropole québécoise fait mieux également que Calgary, à l’exception des familles à revenu plus élevé qui n’ont pas d’enfant à la garderie ou à l’université. Il en coûte aussi nettement moins cher de vivre dans la ville américaine de Philadelphie pour les ménages plus riches, en raison de la fiscalité, mais aussi en raison de l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis. Combinant le fardeau fiscal au coût d’un panier de biens et services, l’étude montre qu’un couple avec un seul enfant inscrit à l’université et un revenu annuel de 60 000 $ fait face, dans la région montréalaise, à un coût de la vie global de 55 700 $ par année, soit 4300 $ de moins que dans la région de Calgary, 9400 $ de moins que dans celle de Toronto et 12 000 $ de moins qu’à Philadelphie. L’avantage montréalais se révèle nettement plus marqué pour un couple avec un enfant inscrit à la garderie (CPE) qui gagne seulement 35 000 $ par année, à raison d’un coût de la vie de 33 800 $, soit 12 800 $ de moins qu’à Calgary, 16 000 $ de moins qu’à Toronto et 16 800 $ de moins qu’à Philadelphie. Le Québec se démarque moins à l’autre bout du spectre des tranches de revenus analysées, puisqu’un couple ayant deux enfants dont un inscrit à l’université et gagnant 160 000$ par année fait face à des coûts globaux de 166 500 $ dans la métropole québécoise, soit 3600 $ de plus qu’à Calgary, 24 700 $ de plus qu’à Philadelphie, mais encore et toujours 28 300 $ de moins que dans la région de Toronto. Logements, garderies, universités… Pour cette étude, les professeurs Jean-Denis Garon et Dalibor Stevanovic, du Département de sciences économiques de l’UQAM, se sont basés sur des chiffres produits par Runzheimer International, une firme de consultants habituée de comparer le coût de la vie dans les villes américaines pour aider les entreprises à fixer leur rémunération. Le panier de biens et services a été établi en fonction des habitudes de chaque type de ménage. Il comprend les coûts de logement — comme locataire pour les ménages au revenu égal ou inférieur à 60 000 $, ou comme propriétaire pour les autres — de transport et de consommation courante (alimentation, vêtements, ameublement, loisirs) ainsi que les frais de santé, de scolarité et de garderie. La charge fiscale comprend l’impôt sur le revenu, les taxes à la consommation et les taxes foncières. On estime ainsi que, pour se loger, il en coûte en moyenne 18 900 $ par année à un couple ayant un enfant et un revenu annuel de 88 000 $ dans la proche banlieue de Montréal, soit 5500 $ de moins que dans des quartiers équivalents à Calgary, 10 000 $ de moins qu’en banlieue de Toronto, mais 4700 $ de plus que dans celle de Philadelphie. Le même couple devra débourser 1540 $ à Montréal pour voir son enfant à la garderie et 2371 $ à l’université, soit beaucoup moins qu’à Calgary (+7800 $ et +3400 $), Toronto (+9000 $ et +3400 $) et Philadelphie (+10 700 $ et +9700 $). « Nous utilisons ces paniers de biens et services comme outils de comparaison, a expliqué mardi au Devoir Jean-Denis Garon. Dans certains cas, comme les frais de garderie ailleurs qu’au Québec ou l’assurance santé pour les moins nantis aux États-Unis, on sait bien que leurs coûts deviennent proportionnellement tellement prohibitifs que les gens doivent y renoncer. » Impôts plus élevés Les écarts sont si grands en matière de coûts de santé, entre le Canada et les États-Unis, et en matière de frais de garderie, entre le Québec et le reste de l’Amérique du Nord, observent les auteurs de l’étude, que la récente réforme de la santé adoptée sous l’égide du président américain Barack Obama et l’augmentation des tarifs de garderie par le gouvernement québécois de Philippe Couillard ne risquent pas de réduire vraiment l’avantage québécois. « Il faut noter aussi que nous ne tenons pas compte, dans notre comparaison, de la qualité des services offerts », ajoute Dalibor Stevanovic. La fiscalité plus lourde au Québec permet aux autres de le rattraper en matière de coût de la vie, mais pas complètement. Généralement plus progressive qu’ailleurs, la charge fiscale totale pour un couple ayant un seul enfant à la garderie et un revenu annuel de 35 000 $ s’élève à 4400 $ au Québec, soit 2800 $ de plus qu’en Alberta, 1300 $ de plus qu’en Ontario et 1500 $ de plus qu’en Pennsylvanie. L’écart se creuse au sommet de l’échelle des revenus, car un couple ayant deux enfants dont un à la garderie et gagnant 160 000 $ par année doit retourner aux gouvernements 76 100 $ à Montréal, soit un peu plus qu’à Toronto (-4000 $) et bien plus qu’à Calgary (-18 700 $) et Philadelphie (-26 800 $). Loin de l’enfer Ce portrait de la situation n’est pas tellement différent d’un autre que la CSN avait elle-même réalisé il y a une dizaine d’années, a d’abord remarqué mardi, en entretien avec Le Devoir, le trésorier de la centrale syndicale québécoise, Pierre Patry. Il arrive aussi à point nommé, ajouté le syndicaliste, qui venait de passer la journée en commission parlementaire, où on étudiait une fournée d’augmentations de tarifs et de réformes de l’État québécois proposées par le gouvernement Couillard. « Cette étude nous alerte sur l’importance de ne pas régresser. Dans le contexte actuel, où le gouvernement du Québec passe au peigne fin l’ensemble des programmes gouvernementaux et la fiscalité, nous pensons qu’il faut avancer avec prudence et surtout se poser la vraie question : quelle sorte de fiscalité voulons-nous pour financer quelle sorte de politiques publiques ? Si tout est toujours perfectible, il faut quand même constater que le Québec est loin d’être l’enfer que certains disent. » Voir aussi le tableau au lien http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/430818/avantage-montreal-et-le-quebec
  21. Je ne sais pas trop où placer ce genre de propos. L'idée est de retracer l'influence d'architectes connus ou moins connus sur la patrimoine bâti de Montréal.
  22. Les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense Nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise. Les Québécois peuvent s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. On entend beaucoup parler de la concentration accrue de la richesse, particulièrement dans le 1 % supérieur de la distribution des revenus. Il est alors naturel d’imaginer que l’État pourrait facilement financer des programmes sociaux en augmentant les impôts des mieux nantis. « Faire payer les riches » est devenu un slogan répandu parmi ceux qui s’opposent au coup de frein donné dans les dépenses publiques. Malheureusement, nos impressions sur le 1 % le plus riche ne s’appuient pas sur la réalité de l’économie québécoise, et trop souvent sur des données et des anecdotes venant de l’extérieur. Les Québécois peuvent bien s’indigner des salaires excessifs gagnés à Wall Street, mais les financiers de New York ne paient pas d’impôt à Revenu Québec. La proposition selon laquelle le fisc québécois pourrait tirer des revenus plus importants des hauts salariés se heurte à au moins deux problèmes. D’abord, la concentration des revenus a été moins forte au Québec ces 30 dernières années que dans le reste du Canada, et beaucoup moins forte qu’aux États-Unis. En fait, elle s’est largement limitée aux économies anglophones ; la part du 1 % supérieur est restée stable dans les autres économies industrialisées. On constate la même tendance au Canada : Une des hypothèses avancées pour expliquer cet écart — la question demeure ouverte — porte sur le pouvoir de négociation : une menace de la part d’un anglophone hautement qualifié de quitter son pays pour prendre un emploi mieux rémunéré à New York ou à Londres serait plus crédible que celle venant d’un Japonais, d’un Suédois ou… d’un francophone. Ce pouvoir de négociation se traduit par des salaires plus élevés — mais seulement pour ceux qui sont assez bien placés pour chercher des offres à l’étranger. Par ailleurs, la proportion de hauts salariés est moins importante au Québec que dans les autres provinces. Et les « riches » québécois sont moins nombreux que leurs homologues ailleurs au pays : Le taux de hauts revenus au Québec est semblable à celui des provinces atlantiques et inférieur à celui de toutes les autres régions du Canada. Même si sa population équivaut à moins de la moitié de celle du Québec, l’Alberta compte plus de hauts salariés que le Québec. À ces deux points, il faut en ajouter un troisième: une augmentation du taux d’imposition risque de réduire les revenus pour le fisc. Comme je l’ai déjà expliqué au magazine Maclean’s, le taux d’imposition qui maximise les revenus au Canada est autour de 50 %, et c’est ce qu’applique déjà le Québec. Les Québécois peuvent se féliciter d’avoir bien résisté à la tendance vers la concentration des revenus, mais il faut aussi accepter l’autre côté de cette médaille. Il est illusoire de croire que le gouvernement du Québec pourrait générer des revenus substantiels en imposant davantage les mieux nantis: les riches sont moins nombreux qu’on ne le pense, et ils gagnent moins qu’on ne le pense. Si l’État veut plus de revenus, il lui faut ratisser plus large. Stephen Gordon est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval à Québec. http://www.lactualite.com/actualites/politique/les-riches-sont-moins-nombreux-quon-ne-le-pense/
  23. http://www.quartier440.ca/projet-condo-laval.html Fenêtre ouverte sur la sérénité et la quiétude, Quartier 440 déploie un espace où la nature reprend ses privilèges, pour le plus grand plaisir de ses habitants. Le Quartier 440 est protégé de la circulation grâce à l’Avenue Jacques Bureau qui traverse tout le complexe et fini en rond-point. Comportant deux espaces verts publics, un aménagement paysagé élaboré et des toitures vertes écologiques, le 440 s’instaure comme étant le premier parc urbain à vocation résidentielle de la région Laval et Rive-Nord. Localisé à moins de 5 minutes des autoroutes 440, 15 et 13 ainsi que des principales zones commerciales de Laval, le Quartier 440 est le compromis idéal entre la campagne et la ville.
  24. http://maison.lapresse.ca/habitation/immobilier/201406/02/01-4772070-coproprietes-a-lere-des-stationnements-superposes.php En copropriété, les stationnements souterrains se multiplient. Et pour garer davantage de voitures dans le même espace, de plus en plus de stationnements automatisés sont installés. Cette pratique est courante ailleurs dans le monde. Ici, on commence à avoir recours à ces plateformes métalliques superposées, qui descendent et montent, ce qui permet de doubler ou de tripler le nombre d'automobiles. Au St-Dominique, dans le Quartier des spectacles, les copropriétaires utilisent depuis peu un pareil système. Sous l'ancienne Brasserie Ekers, construite en 1894 sur le boulevard Saint-Laurent, il était en effet délicat de creuser à outrance. «Il n'y avait pas de place pour tourner et installer une rampe d'accès, explique Thomas Robert Reiner, président du Groupe TRRIA, associé avec DevMcGill pour transformer l'immeuble centenaire. Architecte et urbaniste, M. Reiner s'est intéressé aux stationnements automatisés, devenant le distributeur exclusif au Québec des produits de l'entreprise allemande Klaus, présente dans plus de 65 pays. Le premier système de l'entreprise en sol québécois a ainsi été installé au St-Dominique. Trente voitures peuvent y être garées, dont 24 sur des plateformes métalliques superposées. Douze voitures trouvent donc place sur chacun des deux niveaux. «Cela a sauvé le projet, estime M. Reiner. Quand des gens paient plus de 300 000 $ pour un condo, ils veulent une place de stationnement!» Sans compter les normes minimales imposées par les arrondissements et les municipalités, qui doivent être respectées. Sinon, une somme déterminée doit être versée à un fonds de compensation pour l'achat ou l'aménagement d'immeubles servant au stationnement, ailleurs sur le territoire. «On en verra de plus en plus, estime Sylvain Villeneuve, chef de la division de l'urbanisme de l'arrondissement de Ville-Marie. Il faut des espaces de stationnement pour les résidants. Cela ne veut pas dire qu'ils utilisent leur voiture tous les jours. De tels systèmes occupent moins d'espace et fournissent une solution à un problème. Ils donnent une plus grande flexibilité, surtout aux promoteurs qui transforment des bâtiments existants.» Trente pieds sous terre Rue Sherbrooke Ouest, de biais avec le Musée des beaux-arts, la métamorphose d'un édifice de 11 étages datant des années 60 en un chic immeuble en copropriété soulève plusieurs défis, dont l'aménagement du stationnement souterrain. Comportant 39 luxueux condos, L'Oro se doit d'offrir le plus de places possible à sa clientèle fortunée, qui débourse en moyenne 780 $ le pied carré (taxes en sus), révèle John Palumbo, de l'Atelier d'architecture Saroli-Palumbo, qui réalise la transformation avec le Groupe MaxEra et Les Immeubles Zamora. Trois niveaux de stationnement ont été excavés à une trentaine de pieds de profondeur. Les deux niveaux supérieurs du stationnement souterrain seront classiques, tandis qu'en dessous, un autre système entièrement automatique de la firme Klaus permettra de doubler le nombre d'automobiles. Résultat: 64 voitures pourront être garées. «Dans le stationnement automatisé, les autos se déplaceront verticalement et horizontalement, l'une par-dessus l'autre, comme dans une machine distributrice, explique M. Palumbo. Chaque voiture aura son emplacement et sera déposée à son endroit à elle.» Ce type de stationnement est accueilli avec un peu d'hésitation, constate-t-il. Aussi coûte-t-il 10 000 $ de moins (75 000 $) que les places traditionnelles (85 000 $). Coût astronomique À Westmount, le promoteur Roland Hakim installera un système de la société Kawasaki Trading, afin d'offrir 110 places de stationnement aux copropriétaires du Selby. Il s'agit, pour l'immeuble presque centenaire, d'un second changement de vocation. «Le coût pour creuser dans le roc et faire les rampes afin de faciliter la circulation aurait atteint 100 000 $ par place, précise l'ingénieur. C'était impensable. Nous vendons les places 40 000 $ chacune et nous ne faisons pas d'argent. «Les copropriétaires aiment l'idée, poursuit-il. Les frais reliés au stationnement seront moindres, puisque moins d'énergie sera requise pour la ventilation, le chauffage et l'éclairage. Ce sera aussi moins polluant que plusieurs étages sous terre!» Des promoteurs qui construisent des immeubles en copropriété entièrement neufs envisagent aussi d'avoir recours au stationnement automatisé. C'est le cas de Développement MAP, pour la deuxième phase du complexe MÙV Condos, dans Rosemont. «Nous aurons deux étages de stationnement souterrain, mais nous craignons d'être un peu serré, explique Mario Roy, vice-président planification et construction. Un tel système nous permettrait d'ajouter une trentaine de places et de satisfaire tout le monde.» Il faut les caser quelque part, ces voitures!
  25. Québec se surpasse, Ottawa rate sa cible Publié le 16 avril 2014 à 08h15 C'est fait: les derniers chiffres montrent que le Québec a réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 6,8% entre 1990 et 2012, ce qui signifie qu'il a surpassé son objectif. Du côté d'Ottawa, ce que tout le monde savait est maintenant officiellement confirmé: le Canada a complètement raté les cibles qu'il s'était engagé à atteindre en signant le protocole de Kyoto et semble en très mauvaise posture pour atteindre les objectifs pourtant beaucoup moins ambitieux qu'il s'est fixés par la suite. Explications. Le Québec - 6,8% C'est la réduction des émissions de GES du Québec entre 1990 et 2012. Le Québec s'était engagé à réduire ses émissions de 6% entre 1990 et 2012 et a donc dépassé son objectif. «Les bonnes nouvelles sont rares dans le dossier du réchauffement climatique et en voici une. Je pense qu'il faut saluer la chose», souligne Hugo Séguin, chercheur en enjeux énergétiques et politiques climatiques au CERIUM. Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, note que, compte tenu de la croissance du PIB pendant cette période, l'intensité des émissions par rapport à la taille de l'économie a diminué de 30% au Québec entre 1990 et 2012. Hugo Séguin, du CERIUM, ne le cache pas: le ralentissement économique qui a frappé le Québec à la suite de la crise financière mondiale de 2008 a sans aucun doute aidé la province à atteindre sa cible. Des fermetures d'usines, notamment dans les secteurs du magnésium et des pâtes et papiers, ont aussi aidé la cause. «La conjoncture explique une partie des diminutions. Mais l'analyse des données montre que l'action gouvernementale dans certains créneaux a aussi eu des impacts très importants», dit M. Séguin. L'expert cite notamment les programmes qui ont permis aux particuliers et aux entreprises de troquer le mazout pour des sources de chauffage moins polluantes. Le Canada + 18,3% C'est l'augmentation des émissions de GES au Canada entre 1990 et 2012. Le 11 décembre 1997, le Canada avait pourtant signé le protocole de Kyoto, s'engageant à ramener en 2012 ses émissions à 6% sous les niveaux de 1990. Le Canada a ensuite annoncé une nouvelle cible beaucoup moins ambitieuse, soit une réduction de 17% en 2020... mais sous les niveaux de 2005. Or, les émissions du pays ont bondi de 25% entre 1990 et 2005. Comme le Québec, l'Ontario a réduit considérablement ses émissions entre 1990 et 2012, avec une baisse de 5,6%. La décision de fermer les centrales au charbon, notamment, a contribué à cette réduction. Un coup d'oeil aux chiffres montre cependant que les efforts des deux provinces ont été complètement noyés par les augmentations en provenance de l'Alberta, où le secteur des sables bitumineux a crû en flèche. Pendant la même période, les émissions y ont bondi de 46% pour atteindre 249 000 mégatonnes de CO2, soit plus que le Québec et l'Ontario réunis. Patrick Bonin, de Greenpeace Canada, note que le secteur du pétrole et du gaz a maintenant surpassé celui des transports pour devenir le plus important émetteur de GES au pays. http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/changements-climatiques/201404/16/01-4758112-quebec-se-surpasse-ottawa-rate-sa-cible.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_environnement_263_accueil_POS1
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