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  1. Montréal se souvient Une exposition fait revivre les quartiers détruits au nom de la modernité dans les années 50 et 60 Jeanne Corriveau 8 juin 2011 Actualités en société Photo : Archives de la ville de Montréal Intérieur du barbier A. Plouffe sur la rue Craig, Faubourg à m'lasse, 1963. À RETENIR Quartiers disparus Dans les années 50 et 60, les quartiers Faubourg à m'lasse et Goose Village ainsi qu'une partie du Red Light montréalais ont été rasés au nom de la modernité et de la «vision monumentale» du maire de Montréal de l'époque, Jean Drapeau. Des milliers de logements ouvriers ont disparu, mais les souvenirs sont restés dans l'esprit de ceux qui ont vécu dans ces quartiers tricotés serrés. Le Centre d'histoire de Montréal a entrepris de faire revivre ces quartiers disparus en puisant dans l'impressionnante collection des Archives de la Ville de Montréal et en donnant la parole aux anciens résidants expropriés dans le cadre d'une exposition qui s'ouvrira la semaine prochaine. Frances Ortuso n'a pas oublié le quartier de son enfance, le Goose Village, situé à proximité du pont Victoria et où de nombreux immigrants italiens avaient choisi de s'établir. On dit que l'ex-maire Drapeau n'appréciait guère la présence gênante de ce quartier défavorisé que les visiteurs de l'Expo 67 ne pourraient manquer d'apercevoir en entrant dans la ville. Mieux valait le faire disparaître. Quoi qu'il en soit, les bulldozers ont rasé le site en 1964 pour permettre la construction de l'Autostade, un stade de football qui a été démantelé dans les années 70. Le site accueille maintenant un stationnement. «C'est comme une mort, explique Frances Ortuso dans le témoignage vidéo recueilli par Catherine Charlebois et Stéphanie Lacroix, du Centre d'histoire. Une partie de notre histoire est morte le jour où ils ont décidé de faire l'Expo 67. Il a fallu traverser une période de deuil, comme lors d'un décès, parce qu'il y avait quelque chose de perdu. Les souvenirs sont encore là, mais les maisons sont disparues et les gens sont partis.» Ex-résidante du Faubourg à m'lasse où s'est érigée la Maison de Radio-Canada dans les années 70, Jeanelle Bouffard raconte ses souvenirs pénibles. «Ce que j'ai trouvé le plus difficile, c'est quand on a vu la démolition se faire. Et là, tu te dis: "Il n'y a plus de traces de ton enfance"», relate-t-elle. Quelque 5000 résidants de ce quartier défavorisé ont dû trouver un autre logis avant que les démolisseurs investissent les lieux en 1963. La même inquiétude, mêlée parfois de résignation, émane des propos des autres anciens résidants. Certains ne regrettent pas leur demeure aux murs décrépits, aux escaliers branlants et aux conditions insalubres. Plusieurs ont applaudi la modernité et les grands projets de l'époque. Pour sa part, l'ancien urbaniste de la Ville de Montréal Guy R. Legault se porte à défense de la construction de l'autoroute Ville-Marie. «De dire qu'on a déchiré la ville, c'est une fausseté», soutient-il aujourd'hui en rappelant la mauvaise qualité des sous-sols dans ce secteur, l'occupation industrielle du site et la rareté des habitations. L'aménagement de l'autoroute a soustrait de la vue la circulation automobile et réduit les nuisances liées au bruit tout en permettant la construction d'édifices en surface, rappelle-t-il. Travail d'enquête Le projet d'exposition des quartiers disparus mûrit depuis dix ans dans l'esprit des dirigeants du Centre d'histoire de Montréal. Il y a deux ans, le Centre s'est lancé dans ses recherches plus intensives pour documenter son projet. L'équipe a retrouvé d'anciens résidants qui ont livré leur témoignage sur vidéo et ont obtenu les commentaires éclairés d'experts en urbanisme, en architecture et en patrimoine. Elle a aussi épluché la vaste collection de photos du Centre des archives de la Ville de Montréal puisque, consciencieusement, des fonctionnaires avaient pris soin de prendre en photo toutes les maisons destinées à être démolies en plus de croquer des scènes à l'intérieur des immeubles. «On ne veut pas démoniser la modernité, même si la nostalgie et le choc émotif ont marqué beaucoup de résidants. On a essayé de garder un certain équilibre, explique en entrevue Jean-François Leclerc, directeur du Centre d'histoire de Montréal. Ça passe beaucoup par les propos des témoins. Les photos sont importantes, mais les images que les gens vont créer par leurs descriptions sont très fortes aussi, notamment quand un ancien résidant du Red Light parle de la cohabitation des prostituées et des bonnes familles canadiennes-françaises ou italiennes. Ce sont des quartiers contrastés.» Rappelons que ce secteur du Red Light a été remplacé par les Habitations Jeanne-Mance. La voix des citoyens Il y a toujours eu de grands projets dans la métropole, mais l'autoroute Ville-Marie va faire émerger une contestation citoyenne. «C'est un sujet d'actualité, mais on n'avait pas planifié notre projet en même temps que l'échangeur Turcot», signale Jean-François Leclerc. Les grands projets qui ont amené ces destructions massives n'ont peut-être pas permis les développements anticipés et plusieurs projets ont fini avec des dimensions plus modestes: «Mais il y a peut-être de bons côtés à ça, c'est qu'on n'est pas allés au bout d'erreurs commises ailleurs dans le monde», fait remarquer M. Leclerc. «Que seraient devenus ces quartiers-là? Peut-être que comme dans le Plateau-Mont-Royal, il y aurait eu une période de déclin et, avec l'augmentation de la valeur immobilière, on aurait fait autre chose avec ça. C'est probable, mais ce n'est pas absolument certain», avance M. Leclerc. «Mais au moins, la leçon des années 60 va probablement éviter que d'autres quartiers soient détruits», précise-t-il, tout en émettant quelques doutes... Baptisée Quartiers disparus et présentée en collaboration avec les Archives de la Ville de Montréal, l'exposition-documentaire se déroulera du 15 juin prochain au 25 mars 2012 au 335, place d'Youville, dans le Vieux-Montréal. L'événement aura des antennes dans d'autres quartiers, notamment dans l'arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, où la construction du pont-tunnel Louis Hyppolyte-Lafontaine a entraîné la destruction d'une portion de Longue-Pointe. archives, quartier, urbanisme, habitation, Montréal, Histoire du Québec, Société Radio-Canada (SRC) http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/324964/montre-al-se-souvient Voir aussi: http://www.accesculture.com/contenu/quartiersdisparus
  2. Montréal fait peau neuve 07/05/2007 17:00 La grande métropole du Québec sort de sa léthargie pour vivre une petite révolution : la modernité. A découvrir le temps d'un long week-end d'été. Ma spécialité ? Le foie gras frais soufflé au CO2, puis délicatement travaillé au jus de poire pour qu'il soit plus léger. C'est fun, non ? » Souriez, vous êtes à Montréal, dans les cuisines de la Loïe, en compagnie de David Caron, l'un des chefs qui montent. Voilà une quinzaine d'années que la tradition gastronomique montréalaise revisite cuisine moléculaire et world food à sa manière. Même la redoutable « poutine » n'y échappe pas. Cette platée de frites nappée de fromage se sert actuellement au foie gras dans les meilleurs restaurants de Montréal. Un symbole du vent de modernité qui décoiffe cette ville longtemps endormie sur son passé. On s'en souvient : il y a encore dix ans, la cité jadis fondée par de hardis séminaristes français somnolait entre ses quartiers à l'abandon. Aujourd'hui, les boutiques aux airs d'après-guerre un peu tristounettes se sont muées en laboratoires de design et de création. Les anciens bâtiments ont été rénovés. Sur les terrains vagues qui ourlaient le Vieux Montréal et les zones industrielles ont poussé des quartiers modernes et futuristes. L'ex-Ville-Marie a quitté ses habits du Vieux Continent et endossé ceux de l'Amérique. Si, sur le Vieux-Port, à l'endroit précis où les premiers conquérants accostèrent en 1642, on trouve encore d'anciennes maisons qui mêlent, depuis trois cents ans, leurs façades grises aux tours de la basilique Notre-Dame, quelques mètres plus loin, le XXIe siècle vous saute aux yeux. Passé la rue Saint-François-Xavier surgit une explosion de couleurs, un empilement de verres étincelants : le palais des congrès. Tout autour de ce Beaubourg canadien (œuvre des architectes Tétreault, Parent, Languedoc et associés), né en 2003, est sorti de terre le Quartier international. Il abrite déjà la meilleure table de cuisine inventive de la ville, le restaurant Toqué !, et l'hôtel W, un des fleurons du design montréalais. Design, le mot est ici dans toutes les bouches. « Cet essor est générationnel : les trentenaires montréalais sont les premiers de l'Histoire à n'avoir ni parents ni proches nés à la campagne. C'est la première génération vraiment urbaine. D'où un design très jeune, économe, qui n'hésite pas à recycler, se servant de l'histoire du lieu où il est né. C'est le cas par exemple de la boutique du créateur de mode Philippe Dubuc et du bar Pullman, nouveaux primés du concours Créativité Montréal, qui récompense chaque année un lieu design », indique Sylvie Bercovitz, directrice du concours. Rendez-vous donc au bar Pullman, où le lustre aux airs châtelains dissimule un montage de verres à pied et de racks. Le designer Bruno Braën sourit : « En cabochons de cristal, il m'aurait coûté une fortune. Là, j'ai acheté pour 200 dollars de verres dans un supermarché. Quand on n'a pas de gros moyens, il faut être inventif. » Pull chiffonné, tignasse poussiéreuse et souliers grisonnants, Bruno Braën ressemble au lieu qu'il a imaginé : beau et brut de décoffrage. « Pour moi, l'esthétique n'est pas un critère en soi. Ce qui compte, c'est que les choses soient indémodables. Et que les lieux respirent l'approximation, l'à-peu-près qui montre d'où viennent les choses. » La surprise la plus troublante est au bout de la salle : derrière un rideau tiré, une large vitre ouvre sur le fond du local à l'abandon, immense, faiblement éclairé par des ampoules nues. Dehors, ce quartier ordinaire, avec sa supérette et ses trottoirs un peu défoncés, fait aussi partie du décor. Quittons les abords du port et aventurons-nous à Saint-Denis, le cœur du Quartier latin. Longtemps dévolue aux bars étudiants et aux kitscheries indiennes, la rue la plus sympathique de Montréal bourgeonne de francs-tireurs. Philippe Dubuc, le créateur de mode le plus en vue du Québec, est de ceux-là. « Je suis dans la modernité, je ne fais pas dans la nostalgie. Mes collections sont équitables, graphiques, monochromes. Mais je ne suis pas un cas isolé : à Montréal, il y a tout un « gang » de gens de goût. » Les révolutionnaires continuent quand même leur patiente conquête, parsemant les anciens entrepôts de Mile End, longtemps en friche, de boutiques et de restaurants d'avant-garde. Quelques grands de la mode - surtout des femmes, comme Marie Saint-Pierre et Kaliyana - fraient avec de petits nouveaux dont les noms sont déjà dans toutes les bouches. Le magasin les Commissaires, notamment : dans cette boutique-galerie, les objets décoiffants précèdent et inventent l'air du temps. Le public, c'est vrai, se presse toujours le long de l'incontournable rue Sainte-Catherine, avec ses labyrinthes de galeries où les Québécois s'adonnent à leur loisir favori : le magasinage. Font une halte chez Reuben's pour déguster un sandwich au bœuf fumé, poussent jusqu'au quartier de Saint-Viateur pour se régaler de bagels cuits au feu de bois, grimpent le week-end les 322 mètres du mont Royal. De là-haut, la vue sur les buildings hétéroclites rappelle ces paroles de Bruno Braën : « Montréal n'est pas une belle ville. Ce sont les gens et les lieux qui sont beaux. » Des gens et des lieux design ou non, mais très attachants. Nathalie Chahine http://www.levif.be/weekend/fr/lifestyle/voyage/Montreal-fait-peau-neuve/a2530-article.jsp?listPage=1
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