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  1. This is for the land currently owned by Provigo on the corner of de Maisonneuve and Claremont on the south east corner. There was a public consultation for residents and the following is the project: 30k square feet for grocery store (Provigo Urban concept) 10 apartments for families of kids who are staying at hospital Office space for Children's foundation 255 senior apartments for 55+ from le Groupe Maurice Not a very nice looking building! 10 story building Construction summer/fall 2015 Opening 2017-2018
  2. https://vimeo.com/178715399[emoji3] [emoji3] [emoji3] [emoji3] Villa Maurice Grand baie Flic en flac Envoyé de mon Andy C5V en utilisant Tapatalk
  3. http://journalmetro.com/opinions/coup-de-coeur-coup-de-gueule/960959/fort-mcmurray-le-trou-du-cul-du-monde/ 09/05/2016 Mise à jour : 9 mai 2016 | 11:57 «Fort McMurray, le trou du cul du monde» Par Jean-François Hotte Ancien étudiant de l’Université du Québec à Montréal en administration des affaires, voyageur, écrivain et amateur de photographie, Jean-François Hotte a publié ce billet sur son blogue personnel, à la suite des incendies de Fort McMurray. Vous pouvez suivre l’auteur ici: Page Facebook. *** Je m’excuse à l’avance, il est possible que la poussière ne soit pas encore retombée. Avant de lire ces quelques lignes, il faut mettre de coté la sensibilité et la compassion pour les gens qui ont perdu leur maison. Sans coeur, aussi immonde que ça puisse paraître, il faut faire abstraction de ces vies chamboulées. Il y a parfois des événements ironiques dans la vie. Des situations qui nous permettent de penser autrement, en perspective, à quelque chose de plus grand. Un court séjour chez Maurice J’ai déménagé à Fort McMurray en 2009. Comme plusieurs autres canadiens, je cherchais un moyen facile de faire de l’argent. Un salaire de 100 000$ par année, c’était attrayant pour un jeune de 19 ans tout juste gradué du Cégep. «Je vais placer de l’argent de côté, payer mes dettes d’études, et je reviendrai au Québec avec un gros char». C’est la même pensée qui traverse l’esprit de milliers de jeunes canadiens à chaque année. Il n’en fallait pas plus pour nous attirer! Mon ami et moi étions déjà en route pour le trou du cul du monde: Fort McMurray. Jamais auparavant j’avais vu autant de pick-ups! Que ce soit dans les rues, les entrées de maisons ou le stationnement du Walmart, il y en avait partout. À Fort McMurray, il y a plus de concessionnaires que d’organismes communautaires, de bibliothèques et d’écoles mis ensemble. On se le répétait: bientôt, nous allions être riches! Quelques nuits difficiles à dormir dans notre vieille caravan, le temps de trouver un emploi… et le tour est joué! Quelques jours plus tard, nous avions trouvé une chambre à louer chez une famille de Québécois. Le visage de Fort McMurray, c’était cette famille de la Beauce. Ils avaient déclaré faillite, ils étaient sans ressources et sans moyens. Pour eux, avec leurs deux adolescents, «Le Mac» c’était leur dernier espoir. Ces Beaucerons n’avaient aucune éducation, toute la famille était obèse, à chaque soir ils commandaient du poulet frit ou de la pizza. Les caisses de Coca-Cola et de Molson Canadian faisaient partie intégrante de la décoration. Bref, une famille colonisée, des truckers de Fort. Mc. Maurice nous demandait 1000$ pour une petite chambre avec deux lits simples. Un pied séparait les deux lits, on s’entendaient péter. Ça allait faire la job! Une maison fièrement acheté 500 000$ par les propriétaires, payé par les chambreurs, nous étions 8! Maurice nous l’avait bien dit: «Le Québec c’est de la marde, jamais j’aurais pu m’acheter une grosse cabane là-bas». Même après une faillite, c’est très facile de trouver un prêteur dans le Mac, surtout avec un revenu de 100 000$ pour chauffer un camion ou ramasser les ordures. Maurice allait faire fortune, il était en train de construire 4 nouvelles petites chambres au sous-sol pour les prochains arrivants, il planifiait s’acheter une deuxième maison. Maurice avait des rêves. Ça ne faisait même pas un mois que nous étions là qu’il augmenta notre loyer à 1200$ par mois. Si l’on refusait, nous devions quitter le lendemain matin. C’est ce qu’on a fait, salut mon cher Maurice! Une grosse Mustang flambette À Fort McMurray, il fait toujours gris, les gens boivent beaucoup d’alcool. Cette ville connaît un grave problème de prostitution, de jeu et de drogue. Pour la plupart, des gens peu éduqués qui veulent s’enrichir rapidement, c’est un mélange toxique pour n’importe quelle société. En investissant dans cette ville éloignée, le Canada participe au génocide intellectuel d’une nation. Comme au Far West, les hommes se promènent en pick-up neuf, le menton bien haut, c’est ça la vie. Il y a souvent des bagarres, les gens consomment beaucoup de drogue pour oublier l’ennui, beaucoup de drogue. Lorsque j’ai commencé à travailler comme agent de sécurité sur une mine, tout le monde avait un seul but: faire fortune sans études en se renseignant le moins possible sur le monde autour. La sélection naturelle renversée. Fort McMurray, c’est le paradis de l’individualisme et de la bêtise. Jean Chrétien nous l’a dit, c’est ça le plus meilleur pays au monde. Je me sentais comme dans un livre de Orwell, une société sans culture, sans personnalité, un objectif commun: dépenser son argent dans les bars, les voitures et sur les tables de Blackjack du Boomtown. C’est là-bas que j’ai rencontré Ashley, une trentenaire de l’Ontario venue habiter à Fort McMurray pour payer ses dettes exubérantes. Elle était là depuis seulement 4 mois, sa première décision fut d’emprunter 50 000$ pour s’acheter une Mustang de l’année. Flambette! Comment vas-tu payer tes dettes Ashley? «Pas grave, avec mon gros salaire, je vais finir par tout payer». Le trou du cul du monde Ces rencontres et constatations furent des événements catalyseurs pour moi. Quant à ma perception de l’économie et de la société canadienne. Je ne me suis jamais senti autant différent, autant Québécois. Dernièrement, j’ai entendu des politiciens dire à quel point nous devrions être fiers de Fort McMurray. Non, il y a aucune raison d’être fier de Fort McMurray. Il m’est arrivé souvent de penser que cet endroit allait exploser, être abandonné ou même brûler avec tout ce pétrole qui lui sortait par les oreilles. Non seulement, c’est une tragédie environnementale, mais c’est aussi un poison pour le progrès humain. Lorsqu’on investit dans le pétrole, on détruit des milliers d’âmes créatives. Au lieu d’étudier et participer au progrès, des milliers de jeunes vont mourir là-bas; pour quelques dollars additionnels. Le coût de renonciation pour le Canada est énorme. Ça prend de l’imagination et du cran pour faire autrement. Nous l’aurions peut-être notre grande innovation, notre grand succès commercial, notre voiture électrique, si ce n’était pas du pétrole. Nous l’aurions peut-être notre indépendance énergétique, notre belle utopie scandinave. Lorsqu’on fait le choix facile du pétrole, au nom de la productivité, au nom du développement économique, on enterre des futurs scientifiques, on intensifie notre déclin. L’ère des hydrocarbures est révolue au moment où nous devrions investir dans l’économie du 21e siècle. Après ce feu, pourquoi reconstruire? Pourquoi réinvestir des milliards de dollars à Fort McMurray. Selon plusieurs études dont celle du National Energy Board, les ressources pétrolières seront totalement épuisés en 2050 et le baril de pétrole restera sous la barre de 100$ jusqu’en 2040. C’est un pari trop risqué. Fort McMurray n’amène aucune innovation, aucun progrès social, aucune matière grise. Fort McMurray enrichie les concessionnaires et les compagnies de construction, tout cet argent est jeté à la poubelle. Ce feu remet les choses en perspectives. Je vais vous le dire franchement, Fort McMurray, c’est le trou du cul du monde. Reconstruire, pourquoi? Aussi cru que ça puisse paraître, je ne reconstruirais rien, je laisserais le courant naturel des choses faire son oeuvre, le feu de Fort McMurray, c’est l’opportunité de nous sortir des hydrocarbures. Pourquoi dépenser plusieurs milliards, encore, dans une industrie destinée à mourir? Pour stimuler la productivité et le PIB par la dette? Pour créer des emplois dans la construction? Pour épuiser une ressource de moins en moins rentable dans un endroit qui n’existera plus dans 40 ans? Dans un monde idéal ce serait le moment de recommencer sur de nouvelles bases, dans un monde meilleur il serait temps de relocaliser et former ces gens dans l’économie du 21e siècle. Ce feu est une grande ironie. Monsieur Trudeau, vous avez tout un défi devant vous. Faire le choix facile de l’économie du pétrole et perpétuer cette tradition toxique. Ou alors faire le choix du progrès humain. La balle est dans votre camp. —————————————————— Mis à jour Dimanche 8 Mai 19:05. Ne méprenez pas mes propos, je suis triste pour les gens éprouvés dans cette tragédie, mais je suis de ceux qui croit que ce malheur en cache un autre bien plus important.
  4. C'est très intéressant de voir ce nouveau fonds et ca démontre bien la transformation progressive de l'économie de Montréal ainsi que la position de Montréal sur l'échiquier des technos. Publié le 16 décembre 2014 à 06h48 | Mis à jour à 06h48 L'écosystème montréalais des jeunes entreprises en technologie continue de s'étoffer avec la création, qui doit être officiellement annoncée ce matin, d'un nouveau fonds de capital de risque mis sur pied par cinq jeunes entrepreneurs. Ce nouveau fonds, Interaction Ventures, sera doté au départ d'une cagnotte de 1 million de dollars. Ses partenaires fondateurs sont cinq jeunes entrepreneurs déjà actifs dans l'écosystème. Il s'agit de LP Maurice et Frédéric Thouin, cofondateurs de Busbud, Bruno Morency, fondateur de Context.io, Raff Paquin, cofondateur de Frank&Oak, et Guillaume Racine, gestionnaire senior chez Amazon, basé à Londres. Le trésor de guerre d'Interaction Ventures n'est pas des plus imposants, mais les partenaires fondateurs souhaitent occuper un créneau où l'on ne se précipite pas, très tôt dans l'existence d'une entreprise. «Des gens comme Real Ventures, la Banque de développement du Canada (BDC) ou iNovia interviennent généralement plus tard, fait valoir M. Maurice. Il y a un espace qui se créait à l'étape des "anges".» «Real Ventures a commencé un peu comme ça, ajoute M. Morency, mais leur fonds est maintenant rendu à plusieurs millions, et ce n'est plus la même réalité.» Interaction Ventures prévoit des investissements «normalisés» de 50 000$, qu'elle souhaite combiner à ceux de partenaires dans des rondes totalisant jusqu'à 1 million de dollars. Les jeunes entreprises sélectionnées pourront aussi bénéficier de l'expertise des cinq cofondateurs, jugés «complémentaires» par M. Maurice. «Donner des conseils, c'est quelque chose que nous faisons tous déjà. Là, avec notre fonds, c'est un autre niveau.» Ils n'entendent toutefois pas s'imposer. «Le but n'est pas de devenir cofondateurs», rappelle M. Morency. Grâce à une entente avec le fonds iNovia, les entrepreneurs de l'écurie d'Interaction Ventures auront accès à des ressources additionnelles, notamment des événements de maillage. L'un des gestionnaires d'iNovia, Chris Arsenault, servira d'ailleurs de conseiller du nouveau fonds, tout comme Dax Dasilva, fondateur de Lightspeed. La création d'un tel fonds est un gage de maturité de la scène montréalaise, estime M. Maurice. «Tranquillement, il va y en voir de plus en plus, des gens qui vont être dans cette position de pouvoir faire de petits chèques à de jeunes entrepreneurs.»
  5. Depuis 2005, plus de 238 M$ de permis émis au Quartier DIX30 Alexandre Lampron Actualités - Publié le 1 avril 2010 à 09:00 EXCLUSIF. La valeur des permis émis au Quartier DIX30, depuis 2005, par le conseil municipal de Brossard, a un effet direct sur l’économie locale mais aussi sur celle de la Rive-Sud dans son ensemble. Les chiffres obtenus en exclusivité par le Brossard Éclair démontrent que près de 238 M$ de permis ont été émis seulement pour le Quartier DIX30 entre 2005 et 2009. Ces données n’incluent cependant pas les permis de 2010, mais il est fort à parier que la valeur des permis a continué de croître. Plus des trois quarts de ce montant (185 M$) constituent exclusivement des permis autorisant de nouvelles constructions sur le site. «Le Quartier DIX30 est un pôle majeur pour les investissements sur le territoire de Brossard. Il s’agit d’un projet de développement exceptionnel, dont le rayonnement dépasse largement les frontières de Brossard», fait savoir le maire Paul Leduc. Une offre commerciale enviable «Avec les facilités que nous ne pouvons pas nécessairement retrouver dans les autres salles de spectacle, dont les services de stationnement souterrains et les restaurants, le Quartier DIX30 possède des moteurs fantastiques », avait indiqué le président de Devimco, Serge Goulet, en novembre dernier, au Brossard Éclair. Une analyse des totaux démontre que 2006 et 2007 ont représenté les années les plus importantes avec la livraison de permis respectivement évalués à une valeur de 73,6 et 102,9 M$. Le contexte économique a ensuite frappé durement puisque la valeur des permis a chuté à 22,1 M$ en 2008 et 7,8 M$ l’année suivante. Avec une offre de services commerciale enviable qui totalisera 500 commerces d’ici peu érigés sur plus de 288 300 mètres carrés, le Quartier DIX30 souhaite devenir, à terme, l’un des plus gros centres commerciaux au Canada. Le Groupe Maurice Parmi les projets en émergence dans ce secteur, le Groupe Maurice, spécialisé en habitations pour les personnes âgées, a débuté, l’automne dernier, la construction de son quinzième complexe sur un terrain du boulevard Leduc. D’une superficie de 27 400 mètres carrés, le nouvel immeuble nécessitera en tout un investissement de 35 M$. «Nous répondons aux échéances et aux coûts prévus , mentionne la conseillère en marketing du Groupe Maurice, Julie Crevier. Dès le départ, Brossard a été jugée appropriée pour un projet de cette ampleur car notre clientèle sera située à deux pas de services diversifiés et dans un milieu de vie moderne et chaleureux.» L’Avantage offrira 90 condos services en achat et 230 appartements services en location, de modèles et de superficies variant entre 700 et 1200 mètres carrés. Ses premiers résidents seront accueillis au début de juin 2011. Les magasins Avril Les magasins Avril Supermarché Santé prévoient aussi ouvrir leur troisième succursale au Quartier DIX30 pour un investissement prévu de 6 M$. La construction du bâtiment indépendant d’environ 2000 mètres carrés, à proximité du Centre d’entraînement du Canadien, débutera le mois prochain en vue d’une ouverture en octobre 2010. «Nous avions pensé au Quartier DIX30 quand nous avons ouvert à Longueuil, en 2007, mais nous jugions que l’engouement pour le secteur n’était pas encore assez présent. Aujourd’hui, nous pouvons dire que l’achalandage est là», mentionne la propriétaire des magasins Avril, Sylvie Senay. Cité DIX30 Enfin, le Groupe Cholette débutera sous peu la construction de la Cité DIX30, un concept d’habitation de condominiums contemporains de 60 à 120 mètres carrés, ainsi qu’un projet de maisons urbaines sur un ou deux étages. Selon les informations obtenues par le Brossard Éclair, il s’agirait en tout d’un projet en trois phases, mais le Groupe Cholette n’avait pas rappelé le journal pour les confirmer. Ce nouveau projet de plusieurs millions de dollars serait situé à l’angle des boul. Rome et du Quartier.
  6. (12 avril 2007 La Presse)Il y a une si forte demande de résidences pour personnes âgées qu'elles poussent comme des champignons, au Québec et ailleurs au Canada. Si l'immobilier plafonne dans plusieurs secteurs, cette année, les groupes Melior et Maurice, de Montréal, voguent à une cadence de 50 % de hausse du nombre de logements pour retraités. Le taux d'occupation dans les 10 complexes du Groupe Maurice atteint 100 %, à une exception près, a déclaré à La Presse Affaires son président, Luc Maurice. Pourtant, les loyers à son nouveau projet L'Image d'Outremont, qui ouvrira à l'été 2008, commencent à 1095 $ et s'élèvent jusqu'à 3975 $ par mois. «Les capitaux pour financer les projets ne manquent pas», assure le président du conseil et chef de l'exploitation du Groupe Melior, Jean M. Maynard, en transit entre deux réunions pour les contrats de trois projets. «Ça va très vite, beaucoup plus que prévu», renchérit Pierre Ferland, président et chef de la direction de Maestro, de Montréal. Fondée en 2001, Maestro gère déjà 43 résidences au Canada, avec 8000 logements pour aînés, dont près de 20 au Québec. En six ans seulement, le gestionnaire immobilier a réussi à amasser plus de 500 millions, auprès de caisses de retraite et de compagnies d'assurance canadiennes, et la valeur de son actif dépasse le milliard de dollars. Trois projets, à Québec, Hull et Kingston, vont ajouter une valeur de 150 millions, dit Pierre Ferland, sans parler de 10 transactions à conclure d'ici l'été. La demande ne provient même pas encore de la grosse cohorte des baby-boomers, souligne Pierre Ferland. Les premiers baby-boomers viennent de passer le cap des 60 ans et ne commenceront à prendre d'assaut les résidences pour personnes âgées que dans 15 ans. Outre Melior et Maestro, les leaders des résidences au Québec comprennent les groupes El Ad, Maurice et Soleil. Melior est en train d'investir 73 millions à Laval, dans la construction de deux immeubles du Domaine des Forges et l'acquisition des Habitations La Roseraie, tout près, pour un total de 475 logements. Ses projets pour 2700 logements additionnels d'ici deux ans nécessiteront toutefois 400 millions, souligne Jean Maynard. Cela portera la valeur de l'actif de Melior à plus de 1 milliard, sans inclure les nouvelles transactions potentielles pour 1200 autres clients. Melior gère déjà 6700 logements au Québec -des studios et suites en passant par des appartements- d'une valeur de 651 millions, précise Jean Maynard. «L'industrie des résidences doit croître, y compris pour les aînés atteints d'Alzheimer et les aidants naturels», explique Jean Maynard. «La moyenne d'âge des résidents s'établit à 82 ans, mais on vient de fêter six centenaires en pleine santé», lance Pierre Ferland. À Outremont, Luc Maurice ne néglige pas la demande pour des appartements avec plusieurs services de la part de couples dont l'un des membres devient plus fragile. «C'est une première au Québec», selon lui. Le Groupe Maurice compte plus de 1800 logements et en offrira 3020 grâce à quatre projets en construction, à L'Île-Bizard, face aux pyramides olympiques à Montréal et à Shawinigan. Pour satisfaire la demande, Melior a conclu des partenariats avec le leader canadien Chartwell FPI et Solim, le bras immobilier du Fonds FTQ. Et Melior achète des immeubles de plusieurs communautés religieuses du Québec, note Jean Maynard. La croissance ralentit temporairement, et pour quatre ou cinq ans encore, parce que la demande provient des retraités nés au cours de la Grande Dépression de 1929, explique Pierre Ferland. Un des défis est d'embaucher pour cette nouvelle industrie des résidences, selon lui. Dans trois ans, il y aura un surplus d'offre dans la région de Montréal, souligne Luc Maurice. «Il faudra bien servir le client, qui aura le choix. Les promoteurs devront se dépasser et sortir des sentiers battus», dit-il.
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