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  1. Publié le 28 avril 2010 à 07h37 | Mis à jour le 28 avril 2010 à 07h39 Vendre son âme à Toronto Nathalie Petrowski La Presse Il y a longtemps que je ne fréquente plus les églises et que leur lustre suranné n'exerce plus aucun charme sur moi. Et pourtant, dès l'instant où j'ai mis les pieds dans l'église Saint-Nom-de-Jésus au coeur d'Hochelaga-Maisonneuve, j'ai été renversée, bouleversée, totalement «flabergastée». Par quoi? Par l'extraordinaire beauté de cette église, tendue de feuilles d'or et d'une incroyable richesse décorative avec ses quatre anges sculptés par Alexandre Carli, ses vitraux importés de France et cet imposant tableau de la Pentecôte peint par Georges Delfosse, sans oublier l'orgue, le majestueux orgue Casavant de 90 jeux et de 6500 tuyaux, restauré à grands frais par le gouvernement et qui domine la nef, tel un magnifique oiseau déployant ses ailes dorées. Que ce sanctuaire d'une incomparable richesse érigé en 1905 ait veillé sur un quartier pauvre et ouvrier pendant plus d'un siècle est en soi le signe d'une générosité sociale qui mérite d'être rappelée et applaudie. J'ai découvert l'église Saint-Nom-de-Jésus il y a deux ans, un soir de concert pendant le festival Orgues et couleurs qui a été créé justement pour mettre en valeur l'orgue Casavant. Et ce soir-là, moi qui me fous des églises et de la religion, j'ai pris la pleine mesure, pour ne pas dire la pleine démesure, du patrimoine religieux québécois. De sa valeur. De son importance. De son poids historique dans la lente édification d'une identité et d'une culture québécoises. Déjà ce soir-là, j'avais cru comprendre que l'église était menacée par les bulldozers d'une entreprise de démolition à la solde du dieu condo. Mais à ce moment-là, tout n'était pas joué pour Saint-Nom-de-Jésus. La possibilité, mince mais réelle, que l'église abandonnée par les fidèles se trouve une nouvelle vocation en devenant une salle de concert et un musée de l'orgue, existait encore. Deux ans plus tard, face à l'inertie et à l'indifférence du gouvernement, ce n'est malheureusement plus le cas. Si personne ne vient à la rescousse de l'église d'ici juillet, l'orgue Casavant, qui demeure le sixième orgue quant à la taille en Amérique du Nord, sera acheté par une prospère cathédrale de Toronto qui le déménagera chez elle. Privée du plus grand joyau, voire de son âme même, Saint-Nom-de-Jésus perdra la moitié de sa valeur et de son pouvoir d'attraction. Et comme l'archevêché de Montréal vient d'annoncer qu'il ne pourra assumer les travaux de réparation urgents d'un million dont a besoin Saint-Nom-de-Jésus, il ne lui restera qu'à vendre. Vous me direz que ce n'est pas la première fois qu'une église de Montréal est vendue en pièces détachées ou sacrifiée au dieu condo. C'est vrai à cette nuance que l'église Saint-Nom-de-Jésus est une des plus belles, sinon la plus belle église de Montréal. En matière de flamboyance, elle n'a rien à envier à la basilique Notre-Dame. Dilapider une telle oeuvre d'art est non seulement un péché mortel, c'est une honteuse aberration. Comme l'écrit Réjean Charbonneau de l'Atelier d'histoire d'Hochelaga-Maisonneuve, «nul besoin d'être catholique pour estimer que ce trésor patrimonial doit être protégé à tout prix.» À quoi j'ajouterais, protégé et sauvé. On ne peut évidemment pas comparer le démantèlement d'une église à un tremblement de terre, à un désastre naturel ou à une catastrophe humanitaire. Face aux calamités qui s'abattent sur les plus démunis du monde, les Québécois ont été d'une générosité exemplaire, n'hésitant jamais à donner pour venir en aide aux sinistrés d'Haïti, du Liban, du Chili et j'en passe. Les artistes québécois n'ont pas été en reste non plus avec leurs spectacles bénéfice si nombreux qu'ils sont presque devenus une industrie. Sauver la vie et les meubles des autres est noble, mais sauver ses propres meubles l'est aussi. Or à ce chapitre, notre feuille de route est loin d'être exemplaire. Nous avons regardé partir et mourir des pans entiers de notre patrimoine architectural sans verser une larme. Nous avons laissé des édifices, des sculptures et des statues pourrir et moisir sans que cela nous fasse un pli sur la différence. On ne peut pas tout sauver, tout sauvegarder. Il y a un tri à faire, des priorités à dégager et une hiérarchie de la conservation à établir. Or ces gestes-là n'ont toujours pas été faits par le gouvernement québécois qui attend sans doute que le ciel lui tombe sur la tête pour se doter d'une politique du patrimoine religieux. Et plus le gouvernement attend, plus il hypothèque l'avenir de ce patrimoine. L'église Saint-Nom-de-Jésus, je le répète, n'est pas qu'une simple église. C'est un trésor national qui doit être protégé et dont l'âme mérite mieux que d'être vendue à l'encan à Toronto. Nul besoin d'être catholique pour comprendre cela.
  2. Patrimoine - Les églises d'Hochelaga-Maisonneuve auront une idée de leur sort en août Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du jeudi 09 juillet 2009 Mots clés : Fermeture, Hochelaga, Patrimoine, Église (immeuble), Montréal Les deux églises du quartier Hochelaga-Maisonneuve menacées de fermeture devront encore patienter quelques semaines avant d'être fixées sur leur sort. La semaine dernière, le comité de sauvegarde des deux lieux de culte a donné jusqu'à la fin d'août à une firme d'architectes et à une compagnie spécialisée en rénovation patrimoniale pour remettre des dossiers sur l'avenir des deux églises. «On aura des propositions beaucoup plus intéressantes avant la fin de l'été», résume Carole Poirier, députée de la circonscription à l'Assemblée nationale et porte-parole du comité. «Les solutions seront présentées à la population cet automne. Ce sera une forme de consultation.» Les deux églises catholiques, Très-Saint-Nom-de-Jésus et Saint-Clément, situées près l'une de l'autre dans la rue Adam, n'attirent presque plus de fidèles et coûtent des centaines de milliers de dollars à entretenir chaque année. L'évêché a donc décidé de les fermer au culte. L'objectif à moyen terme vise la construction de logements sociaux sur le site de Saint-Clément. Les esquisses préliminaires n'ont pas satisfait le comité. Les architectes doivent en livrer de nouvelles à la fin d'août. «Nous avons eu des discussions sur la préservation de l'église comme telle, explique Carole Poirier. On comprend bien qu'il ne sera pas possible de tout préserver. Nous avons tenté d'établir un compromis autour des sections à préserver absolument. Les architectes vont travailler à partir de ces idées.» Il est également envisagé de transformer la nef ou d'autres parties en centre de diffusion ou de création artistique. Des logements pour les artistes pourraient aussi être intégrés au projet, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. «Il y a plusieurs groupes associés au projet parce qu'on veut mettre en place un mouvement d'économie sociale, dit Mme Poirier. Les services connexes seront tous offerts par des organismes de l'économie sociale présents dans Hochelaga-Maisonneuve.» Une douzaine de personnes assistaient à la rencontre de la semaine dernière. Le comité a aussi décidé d'octroyer un contrat pour l'examen de la structure de Très-Saint-Nom-de-Jésus. La firme recommandée par le ministère de la Culture doit déterminer la nature et le coût des travaux à réaliser à court, à moyen et à long terme sur la structure de l'édifice centenaire. Avec ses 5000 mètres carrés, ce temple a la taille d'une cathédrale romano-bysantine. L'orgue de tribune de la maison Casavant frères (opus 600), installé en 1915, est toujours un des plus puissants au monde. L'orgue a été restauré pendant la dernière décennie, avec l'aide de l'argent public, mais aussi de dons des citoyens. Si l'église doit être démolie, le comité étudie la possibilité de conserver l'instrument de 91 jeux, répartis sur quatre claviers, dans l'église voisine de la Nativité. Cette seule opération délicate coûterait trois quarts de millions. http://www.ledevoir.com/2009/07/09/258364.html
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