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  1. ******************** Ce sont tous les commerces jouxtant le Spectrum qui seront rasés dans le projet qui est devant les autorités de la Ville. Archives La Presse Projet immobilier de 70 millions sur l'emplacement du Spectrum Mario Cloutier La Presse Le Spectrum vit ses derniers mois. Il était prévu que cette institution du showbizz montréalais soit détruite tôt ou tard pour faire place à un nouveau complexe qui aurait abrité le nouveau Spectrum. Ce n'est plus le cas. Le nouveau propriétaire des lieux va de l'avant avec un projet de 70 millions, commerces et tour de bureaux, qui exclut la salle de spectacle. «Jusqu'à preuve du contraire, il n'est plus question d'une salle de spectacle. On avait des délais à respecter. On a travaillé avec Spectra depuis mai 2006 pour relocaliser le Spectrum à l'arrière de l'édifice, mais malheureusement, jusqu'à aujourd'hui, rien ne se passe, on est obligés d'aller vers une autre option», a confié à La Presse Sam Benatar, président de la société immobilière SIDEV. Si la Ville l'autorise, le Spectrum et les commerces avoisinants seront rasés l'été prochain après la tenue des FrancoFolies, organisées par Spectra, aussi responsable du Festival international de jazz. La nouvelle construction devrait commencer sans plus tarder. Responsable de la transformation du Gordon Brown Building, 400, de Maisonneuve Ouest, qui a reçu le Prix du patrimoine commercial 2006, le promoteur ajoute que les délais sont dépassés depuis le 30 octobre dans le cas du Spectrum. «On a avisé Spectra qu'on allait travailler tout de suite sur les autres options puisqu'on n'avait pas de réponse. On les a avisés qu'ils devaient quitter les lieux le 15 août prochain. Comme entrepreneur privé, vous comprenez, on ne peut pas attendre indéfiniment», souligne M. Benatar. SIDEV procède déjà à une phase de pré-location pour des locaux commerciaux d'une superficie de 50 000 pieds carrés. Les investissements nécessaires pour les locaux commerciaux seront de plus de 10 millions, tandis que la tour de bureaux aura besoin d'au moins 60 millions pour se réaliser. «Best Buy est en train de négocier avec nous une possibilité de s'incorporer dans notre projet commercial. Il n'y a rien de finalisé. On discute avec toutes sortes de locataires. Je ne vous cache pas qu'on a été approchés par des locataires majeurs qui aimeraient être du projet», indique le président de SIDEV. La vente du quadrilatère abritant le Spectrum a été conclue juste avant Noël avec l'ancien propriétaire, la famille Feldman. Au rôle d'évaluation foncière, la valeur du terrain a augmenté de près d'un million entre 2004 et 2005, alors que celle des immeubles vétustes a chuté, pour une valeur totale de 5,5 millions. Généralement, le prix d'achat est supérieur à celui du rôle d'évaluation, surtout pour un secteur aussi prisé. Spectra Pour l'équipe Spectra et son président, Alain Simard, locataires et non propriétaires du Spectrum, il était clair que la salle allait être rasée avec les commerces avoisinants, même que «c'est une bonne nouvelle pour Montréal», selon lui. Il croit cependant encore aux chances du projet auparavant nommé Complexe Spectrum. «On ne jette pas l'éponge. On a quelques mois pour trouver une solution, soutient M. Simard. D'une manière ou d'une autre, le Spectrum va certainement continuer d'exister. Ce qu'on veut savoir, c'est si la Place des festivals va voir le jour parce qu'en ce moment, on perd des espaces pour les spectacles gratuits.» Interrogé à ce sujet, le maire de l'arrondissement de Ville-Marie, Benoît Labonté, réitère qu'il «doit y avoir une Place des festivals dans ce secteur», c'est-à-dire dans l'îlot Balmoral. Il en parlera bientôt à la ministre de la Culture, Line Beauchamp, et le plan de développement de l'îlot Balmoral devrait être livré au début février. Il avoue que la disparition du Spectrum ne lui plairait pas. «Si on devait en arriver là, ça ferait une donnée de plus dans l'équation qu'on doit résoudre sur l'îlot Balmoral, dit-il. Est-ce qu'on prévoit, par exemple, la construction d'un nouveau Spectrum ou une autre salle de remplacement ? La vraie question est de savoir s'il y a quelque chose autour qui peut absorber cette perte. Est-ce que ça prive nos chanteurs et musiciens d'un lieu ou s'il y en a d'autres ? Je pense qu'il y en a d'autres.» Financement Là comme ailleurs, l'argent reste au coeur du problème. Spectra n'est pas en mesure de financer entièrement la construction d'une nouvelle salle de 1000 places pas plus qu'elle ne pouvait exercer son option de premier refus et procéder à l'achat du quadrilatère comprenant le Spectrum. Sam Benatar indique, de son côté, qu'il a décidé d'aller de l'avant «après des mois et des mois d'investissements très importants de notre part sur des plans de relocalisation du Spectrum. «Le chantier va commencer au mois d'août», répète-t-il. «La location est tellement bonne pour ce secteur, ajoute le président de SIDEV. C'est un coin stratégique qui va attirer énormément de gros locataires avec ce qui se prépare à l'îlot Balmoral et la salle de l'OSM. C'est un quartier qui va être en pleine expansion dans les années à venir.»
  2. https://www.lesaffaires.com/blogues/julien-brault/le-mastodonte-americain-wework-occupera-deux-etages-de-la-place-ville-marie/585794
  3. Publié le 02 juillet 2014 à 07h28 | Mis à jour le 02 juillet 2014 à 07h28 Turcot: «Je perds 16 ans de ma vie», déplore un locataire expulsé http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201407/02/01-4780349-turcot-je-perds-16-ans-de-ma-vie-deplore-un-locataire-expulse.php Hugo Pilon-Larose La Presse Les résidants du 780, rue Saint-Rémi, dans le quartier Saint-Henri de l'arrondissement Le Sud-Ouest, à Montréal, ont fait leurs derniers adieux à leurs appartements, hier. Après des années de batailles et de négociations, le grand chantier du nouvel échangeur Turcot aura finalement eu raison d'eux. Depuis bientôt sept ans, les locataires de ces lofts tentaient de sauver l'immeuble qui, selon les plans du ministère des Transports du Québec (MTQ), doit être démoli pour céder la place à l'échangeur, ramené au niveau du sol. En vain. Depuis l'immense stationnement déserté, hier après-midi, l'imposant édifice revêtu de briques rouges semblait déjà vide. Seul entre les cônes orange et les bretelles de l'autoroute 720. Abandonné par la centaine de locataires qui se sont pourtant battus pour sa survie. Au deuxième étage, auquel on accède par une cage d'escalier bétonnée sans couleur ni décoration, la lumière du jour s'infiltrait dans le corridor par la porte ouverte d'un logement. La pièce était vide, sans aucune trace de la vie qui devait y régner jusqu'à tout récemment. Puis, apercevant La Presse, Andrew Kolakowski s'est présenté, visiblement ému de quitter l'endroit. «On avait tout pour nous ici. L'accès à l'autoroute était facile, nous avions accès à un grand jardin et, surtout, le loyer était abordable. Pour près de 500$, tout compris, on pouvait vivre en paix», a-t-il dit d'une voix trahissant son découragement et sa colère. En ce 1er juillet, festival des déménagements dans la métropole, l'homme d'origine polonaise a quitté ses quartiers contre son gré. Son nouvel appartement, qui est situé tout près d'une station de métro, se console-t-il, lui coûtera 900$ par mois. Une hausse soudaine du coût de la vie avec laquelle il doit composer. Un peu plus loin dans le long corridor sans fenêtres de l'immeuble construit en 1922 (il abritait à l'époque les quartiers généraux de l'Imperial Tobacco Company of Canada), une deuxième porte s'est ouverte. La lumière chaude du soleil de juillet frappait de plein fouet les fenêtres hautes de 15 pieds de ce loft entièrement aménagé. Le locataire, qui terminait de réunir ses affaires personnelles, a expliqué l'hostilité implacable qu'il vouait envers le MTQ. «Tout ce que tu vois ici, c'est moi qui l'ai construit. En quittant mon loft, je perds 16 ans de ma vie. J'aimerais bien être dédommagé, mais on ne nous offre presque rien. Le gouvernement a été présent juste pour fuck up our life», a dit Tasso Klavdianos, contenant difficilement sa colère. Promesse de nouveaux lofts Amers, les résidants quittent des lofts dont certains offrent une vue imprenable sur le centre-ville de Montréal. Mais un projet se prépare, a expliqué le plus ancien des locataires de l'immeuble, Michel Charbonneau, rencontré dans son logement au troisième étage. «La bataille a été tellement longue. On nous disait parfois qu'on pouvait garder nos logements, puis le Ministère changeait d'idée. On a finalement reçu la lettre finale d'éviction en avril dernier. Maintenant, on sait qu'un projet se prépare pour qu'on puisse être relogés dans quelques années dans des locaux sur la rue Ottawa. On ose y croire», a expliqué celui qui a longtemps été concierge au 780, rue Saint-Rémi. Le projet en question, piloté par l'entreprise d'économie sociale Bâtir son quartier, vise à offrir aux locataires évincés un loft dans un nouvel aménagement préparé sur le site de l'ancien centre de tri postal à l'angle des rues Guy et Ottawa, toujours dans Saint-Henri. «Ça fait huit ans qu'on nous promet d'être relogés, mais ça n'arrive jamais. Il faut aussi considérer le coût d'un déménagement. Ce n'est pas donné», a dit Lorraine Élément, conjointe de M. Charbonneau. Le couple, ensemble depuis 22 ans, a vécu plus de 16 ans dans ce loft qu'il quitte à contrecoeur. Assis autour de la table de cuisine, le seul meuble toujours présent pour occuper le premier étage de leur loft avec mezzanine, les deux amoureux ont profité d'une pause dîner pour se remémorer de bons souvenirs. «Quand tu t'assoyais sur le sofa, là-bas, près des fenêtres, les grandes feuilles de la plante cascadaient au-dessus de ta tête. C'était comme écouter la télévision dans la jungle», s'est rappelé M. Charbonneau, fier des dizaines de plantes, toutes d'une taille supérieure à un mètre, qui transforment son salon en oasis de fraîcheur. «Mes plantes, sais-tu où elles iront, dans quelques minutes?», a-t-il demandé en fin d'entrevue, sans donner plus de détails. La réponse à sa question se trouvait à la sortie de l'immeuble, placée de façon bien évidente, près du stationnement... Dans le conteneur à déchets.
  4. Accueil > Affaires > Économie > Immobilier > Occupation des bureaux: le centre-ville bat de l'aile EXCLUSIF Publié le 10 décembre 2014 à 06h22 | Mis à jour à 06h22 Occupation des bureaux: le centre-ville bat de l'aile La tour Deloitte, en chantier près du Centre Bell, compte... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE) La tour Deloitte, en chantier près du Centre Bell, compte deux locataires prestigieux, mais il reste encore 150 000 pieds carrés de bureaux à louer. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Ma Presse Ajouter à Ma Presse Occupation des bureaux: le centre-ville bat de l'aile Lolë quitte Longueuil pour le Château Viger Vision Globale: des actionnaires se plaignent d'«abus» Deux gratte-ciel de plus prévus autour du Centre Bell Un projet de condos vendu à 100%... en un après-midi MAXIME BERGERON La Presse Derrière les dizaines de grues qui constellent le centre-ville se cache une réalité moins rose pour les propriétaires d'immeubles de bureaux. Le taux d'inoccupation a bondi... et les loyers ont pris le chemin inverse. Alors que les nouveaux projets d'immeubles de bureaux se multiplient à Montréal, le marché traditionnel du centre- ville bat de l'aile. Le taux d'inoccupation a grimpé de 6,8 à 8% depuis six mois, et les loyers ont baissé de 10% dans certains cas, indique une étude obtenue par La Presse Affaires. Dans un rapport de la firme immobilière Newmark Knight Frank Devencore (NKFD) qui sera publié ce matin, on apprend que le marché s'est nettement retourné à la faveur des locataires, cette année. Qui plus est, le taux de disponibilité des bureaux - y compris ceux qui sont offerts en sous-location - dépasse aujourd'hui les 12%, un niveau jamais vu depuis plus d'une décennie. «Si on regarde le grand portrait, c'est sain pour la ville d'avoir du développement, avance Jean Laurin, président et chef de la direction de NKFD. À court terme, les propriétaires qui se retrouvent avec des taux d'inoccupation plus importants doivent porter une attention particulière pour louer ces espaces-là.» La construction de nouveaux édifices de bureaux a été à peu près nulle pendant deux décennies à Montréal, de 1992 à 2012. Fruit de cette rareté, le taux d'inoccupation des édifices de catégorie A et B a chuté à 4,9% à peine, au centre-ville, à la fin des années 2000. Les choses ont évolué rapidement depuis. De nombreux projets de transformation d'anciennes usines ont ajouté des millions de pieds carrés de bureaux dans le Mile End, le Mile-Ex et le sud-ouest de l'île. À ces reconversions s'ajoutent plusieurs immeubles flambant neufs planifiés ou en construction, comme la tour Deloitte, la tour Aimia et la Maison Manuvie. Sans surprise, toute cette activité se traduit par une hausse des taux d'inoccupation, constate Jean Laurin. «S'il n'y avait pas de construction, pas de développement, qu'est-ce qu'on dirait? On dirait qu'il n'y a pas d'expansion dans le marché, donc que ça ne va pas bien. Une phase de développement amène toujours un rééquilibrage de l'infrastructure entre la demande et l'offre, dans tout marché.» Rationalisation En parallèle, plusieurs grands locataires du centre- ville ont rationalisé leurs activités ces dernières années, pour concentrer leurs employés dans une superficie moindre. La Banque Royale a par exemple libéré 4 de ses 13 étages à la Place Ville Marie. Ce mouvement assez généralisé a contribué à faire grimper les taux de disponibilité. Comme l'offre dépasse la demande, on observe aujourd'hui des baisses de loyers allant jusqu'à 10% au centre-ville, souligne le président de NKFD en entrevue à La Presse Affaires. «Quelqu'un qui paie 100$ par année pourrait payer 90$ par année sur le même bail.» Montréal représente le deuxième marché de bureaux au Canada. On y dénombre 47 millions de pieds carrés répartis dans des immeubles de catégorie A et B, contre 63 millions à Toronto, 39 millions à Calgary et 20 millions à Vancouver. ---------------- LES COULOIRS DU CENTRE-VILLE Le centre-ville de Montréal est loin d'être un territoire homogène pour les locataires de bureaux. Les taux d'inoccupation* varient du simple au triple. Boulevard René-Lévesque Taux d'inoccupation 2012: 6,6% 2013: 11,1% 2014: 12,3% Avenue McGill College Taux d'inoccupation 2012: 9,4% 2013: 8,1% 2014: 13% Rue Sherbrooke Taux d'inoccupation 2012: 10,3% 2013: 12,1% 2014: 12% Boulevard De Maisonneuve Taux d'inoccupation 2012: 6,5% 2013: 5,3% 2014: 8,8% Quartier international Taux d'inoccupation 2012: 3,5% 2013: 4,4% 2014: 5,8% Westmount Taux d'inoccupation 2012: 12,4% 2013: 13,7% 2014: 13,2% Vieux-Montréal Taux d'inoccupation 2012: 8,4% 2013: 6,9% 2014: 6,5% Cité du multimédia Taux d'inoccupation 2012: 12% 2013: 17,6% 2014: 15% * Taux d'inoccupation compilés au deuxième trimestre de chaque année. ---------------- Des projets en série Après deux décennies de quasi-inactivité, plusieurs projets de tours de bureaux sont sur les tables à dessin ou en chantier à Montréal. Tour d'horizon. Tour Aimia Ces bureaux construits par Kevric occupent les 10 premiers étages d'une tour mixte de 35 étages érigée en face du square Victoria. Le groupe Aimia y installera son siège social, tandis que 135 000 pieds carrés demeurent disponibles. L'Avenue La tour de 50 étages du groupe Broccolini, aujourd'hui en chantier en face du Centre Bell, comptera 140 000 pieds carrés de bureaux aux étages inférieurs. Aucun locataire de taille n'a encore signé de bail. Tour Deloitte Cet immeuble LEED Platine de 26 étages érigé par Cadillac Fairview, au sud du Centre Bell, compte sur deux locataires de prestige: la firme comptable Deloitte et Rio Tinto Alcan. Quelque 150 000 pieds carrés sont encore offerts. Maison Manuvie La Caisse de dépôt s'allie à Manuvie pour construire une tour de 27 étages sur un terrain de stationnement au 900, boulevard De Maisonneuve Ouest. Après huit ans de tergiversations, ce projet devrait être lancé de façon imminente. Îlot Balmoral La SHDM compte ériger un immeuble translucide de 13 étages adjacent à la place des Festivals, à l'îlot Balmoral. L'Office national du film (ONF) a signé un bail de 20 ans pour occuper 100 000 des 350 000 pieds carrés du bâtiment qui vise la certification LEED Or. Îlot Voyageur Le gouvernement du Québec élabore toujours son projet de tour de bureaux à côté de l'UQAM, sur un site à l'abandon depuis des années. L'État prévoit y loger des fonctionnaires dans des locaux d'environ 625 000 pieds carrés. sent via Tapatalk
  5. Le pouvoir d’attraction du Mile-End est indéniable. Des centaines d’artistes y ont leurs ateliers; les boutiques et bars branchés foisonnent; de plus en plus d’entreprises y déménagent leurs bureaux. Bref, le quartier est dans le vent. Et une transaction tout juste notariée vient de confirmer l’attrait économique du Mile-End pour les grands groupes immobiliers. Le fond de placement Allied Properties, déjà propriétaire de l’édifice d’Ubisoft et du 5455 de Gaspé, vient d’acquérir la bâtisse voisine, le 5445 de Gaspé. Un immense cube de béton de 500 000 pieds carrés. Allied a contracté une hypothèque d’un peu plus de 29 millions de dollars pour acquérir cette ancienne usine textile, révèle l’acte notarié. Le groupe avait acheté le 5455 –quasi identique– en juin dernier. Cet intérêt accru des promoteurs pour le Mile-End a soulevé une vague d’inquiétude chez les artistes du secteur. Ils paient actuellement de très bas loyers et craignent de se faire expulser au profit de locataires beaucoup plus payants. Allied a déjà commencé à dépenser des millions pour rénover le 5455. Les investissements devraient totaliser 7 millions sur trois ans dans ce seul immeuble. Dans un appel-conférence le mois dernier, M. Emory a indiqué que des locataires déplacés du 5455 pourraient être déplacés vers le 5445. Tout cela en vue de d’accueillir des locataires “plus gros et plus haut de gamme” au 5455. Malgré cette nouvelle transaction, les artistes semblent aujourd’hui plus rassurés qu’à l’automne dernier. Ils sont environ 600 dans les deux immeubles de la rue de Gaspé, selon le Regroupement Pied Carré. Raphaëlle Aubin, coordonnatrice de l’organisme, a indiqué vendredi matin que des négociations étaient en cours avec Allied. Les pourparlers visent à “garder les éléments créateurs” dans les immeubles de la rue de Gaspé, a-t-elle dit. Michael Emory, d’Allied, ne nous a pas rappelé. L’automne dernier, il avait toutefois affirmé ne pas vouloir expulser en bloc les créateurs de la rue de Gaspé. http://blogues.cyberpresse.ca/lapresseaffaires/immobilier/2012/04/13/artistes-et-immobilier-allied-etend-sa-presence-dans-le-mile-end/
  6. La "taudisation" du marché locatif Comme à chaque année, lorsque la période du renouvellement des baux arrive, accompagnant la nouvelle année jusqu’à la fin mars, la Régie du logement y va de ses « suggestions » de hausses de loyer. À chaque année, et 2012 ne fera malheureusement pas exception, le même scénario se répète, à savoir des hausses insignifiantes (0,6%,1 dans le cas le plus répandu soit un chauffage électrique assumé par le locataire) et suivit de près pas la parade des organismes de défense des droits des locataires qui crient à l’injustice sociale. Cette année encore, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) souligne que « … toute hausse additionnelle ne ferait qu’aggraver leur problème (des locataires) d’incapacité de payer ». Rien de moins. Il résulte de cette situation qu’un nombre grandissant de propriétaires sont aux prises avec des immeubles à la rentabilité vacillante ou carrément déficitaire. C’est le cas de cette dame qui, récemment, me racontait avoir acheté un plex en 2007 et devoir y injecter quelque 250$ par mois de sa poche et ce, malgré un taux de location actuellement de 100%, dont les locataires, à ses dires, ont « chacun leur caractère ». Imaginez la situation des investisseurs immobiliers qui désirent acheter un immeuble en 2012 à 15 fois les revenus bruts et parfois plus… Comment réussir à simplement couvrir ses dépenses lorsque les augmentations suggérées sont quatre à cinq fois inférieures à l’inflation? Dans de telles circonstances, comment envisager que ces propriétaires puissent gérer leur immeuble autrement qu’en faisant du « patchage »? Pour sa part, Me Robert Soucy, porte-parole de l’Association des propriétaires du Québec (AQP) mentionnait : « Les propriétaires ne font pas l’entretien parce qu’ils n’ont pas assez d’argent et ils n’investissent pas dans leurs immeubles parce que ce n’est pas rentable. ». Un beau cercle vicieux à l’intérieur d’un cadre règlementé. Le parc immobilier au Québec est vieillissant. Un investissement massif en travaux de réfection et de rénovation, qui plus est pendant plusieurs années, est à la fois nécessaire et urgent. Toutefois, en contraignant les propriétaires à d’infimes hausses des revenus locatifs, à mon avis, la Régie du logement cause plus de tort que de bien. http://www.lesaffaires.com/blogues/martin-provencher/la-taudisation-du-marche-locatif/540261 ----------- Cet article tiré du site de les affaires démontre un réel problème sur l'état du marché locatif au Québec, et sur le pourquoi il se construit presque pas de locatif à montréal comparativement aux condos.
  7. Immeubles Wilfrid Poulin a l'intention de construire une nouvelle tour à Bureaux à Brossard, sur le Boul. Taschereau à l'intersection de l'A-10. Cet Immeuble aura 5 étages et sera certifié L.E.E.D.(Leadership in Energy Efficiency and Design) Il sera situé à une intersection stratégique(juste en face du Terminus d'autobus Panama) et devrait être prêt pour accueuillir des locataires vers la fin de 2009.
  8. Des proprios de «plex» sont inquiets Publié le 12 octobre 2010 à 08h06 | Mis à jour à 08h06 Les propriétaires de «plex» montréalais sont inquiets de la hausse de l'évaluation foncière Maxime Bergeron La Presse La hausse salée de l'évaluation foncière inquiète plusieurs propriétaires d'immeubles à logement montréalais, dont certains ont vu la valeur de leur «plex» grimper de près de 80% au rôle 2011 dévoilé le mois dernier. Daniel Dagenais, qui possède un quadruplex à Montréal-Ouest, a ainsi vu son évaluation passer de 280 000$ en 2007 à 500 000$ au nouveau rôle. Un bond «inadmissible» de 78%, qui fera reculer la valeur marchande de sa propriété en plus de pénaliser ses locataires, a-t-il dénoncé à La Presse Affaires. «Je ne serais pas surpris de me faire assommer avec une hausse de 50% de mon compte de taxe», a avancé M. Dagenais. L'impact exact des nouvelles évaluations municipales sur l'impôt foncier sera connu le mois prochain, quand la ville centre fera connaître son budget 2011. La municipalité devrait abaisser graduellement son taux d'imposition pour amoindrir le choc financier dans le portefeuille des contribuables. Or, les propriétaires dont la résidence a pris plus de valeur au rôle que la moyenne - qui s'élève à 27% pour les «plex» dans l'île de Montréal - peuvent d'emblée s'attendre à subir des hausses plus marquées de leur impôt foncier. Une question cruciale pour les proprios d'immeubles à logements. D'une part, la valeur marchande de leur propriété dépend de ses revenus et dépenses, notamment l'impôt foncier. Une hausse trop brutale risque d'affecter les ratios utilisés pour calculer la rentabilité du «bloc», plombant du coup son prix à la revente. Par exemple, Daniel Dagenais estime à 50 000$ la dévaluation subie par son quadruplex. D'autre part, une augmentation prononcée de l'impôt foncier touchera aussi les locataires. Car en vertu de la loi québécoise, les propriétaires peuvent leur refiler l'intégralité des hausses. «Pour les ménages à faible revenu, ça veut dire un appauvrissement garanti», a déploré Jean-Claude Laporte, porte-parole du FRAPRU, un organisme de défense du droit des locataires. La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) est consciente du problème. «La question, c'est toujours: comment refiler cette hausse-là à ses locataires sans les perdre, et sans non plus perdre sa marge de manoeuvre pour augmenter le loyer en fonction des autres dépenses», a dit son porte-parole Hans Brouillette. La CORPIQ incite malgré tout les proprios à refiler les hausses de l'impôt foncier à leurs locataires. «N'absorbez pas des montants que vous ne pourrez récupérer par la suite, a fait valoir M. Brouillette. Autrement dit, quand les augmentations (de l'impôt foncier) sont passées, il est trop tard ensuite pour augmenter le loyer en fonction de ce qui a été la hausse d'il y a deux ans. Ce qui n'est pas demandé maintenant ne pourra l'être dans le futur.» La CORPIQ tiendra dans les prochains jours des séances d'information avec un économiste pour présenter les scénarios de hausse d'impôt foncier aux propriétaires. Une rencontre aura lieu demain à Longueuil, et une autre lundi prochain à Montréal. Le FRAPRU s'attend pour sa part à recevoir de nombreuses plaintes de locataires. «C'est certain qu'on s'attend à des problèmes, comme à chaque fois», a dit Jean-Claude Laporte. Contestations Les propriétaires qui jugent leur nouvelle évaluation foncière exagérée ont jusqu'au 30 avril prochain pour demander une révision à la Ville de Montréal. Cela vaut aussi pour les résidants des municipalités défusionnées. Au dernier rôle de 2007, quelque 1,2% des dossiers d'impôt foncier ont été contestés, ce qui représentait 5320 immeubles. Près de 60% des proprios résidentiels qui ont demandé un abaissement de leur évaluation municipale l'ont obtenue, selon les données fournies à La Presse Affaires par la Ville. À ce jour, la municipalité a reçu environ 60 avis de contestation pour le nouveau rôle 2011, a indiqué la porte-parole Patricia Lowe. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201010/12/01-4331596-des-proprios-de-plex-sont-inquiets.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS16 Exode en vue? ou bien gentrification... une ou l'autre, les joueux de tambours ne seront pas contents. Remerciez les taxes...
  9. Quartiers huppés de Montréal - Des promoteurs contourneraient le moratoire sur les condominiums Le Devoir Bahador Zabihiyan Édition du mardi 19 mai 2009 Mots clés : Moratoire, Condominums, Comité Logement Centre-Sud, Montréal Certains promoteurs optent pour des copropriétés par actions, ce qui permet de chasser plus facilement les locataires Une trentaine de locataires du complexe du Club Sommet, un immeuble d'environ 300 logements, situé dans le Golden Square Mile, contestent leur éviction. Des failles existeraient dans le moratoire sur les condominiums permettant aux propriétaires de se débarrasser des locataires et de mettre leurs logements rénovés sur le marché à des prix beaucoup plus élevés, notamment dans les secteurs huppés du centre-ville, d'après Éric Michaud, du Comité Logement Centre-Sud. Les règles pour construire des condominiums étant trop sévères, certains promoteurs optent pour des copropriétés par actions. Or, les locataires sont moins bien protégés lorsque leur immeuble devient une copropriété de ce type. «Quand on convertit un immeuble en condos, on ne peut plus faire d'agrandissements, on ne peut plus faire de travaux majeurs, il y a des garde-fous. Or, comme ce type de conversion-là [copropriété par actions] n'est pas encadré, les propriétaires peuvent faire tout ce qu'ils veulent», affirme M. Michaud. Ce dernier décrit le procédé comme une conversion en condominium «déguisée». «C'est un danger pour la protection du parc locatif», rajoute-t-il. Selon lui, environ 500 logements, principalement situés au centre-ville, seraient aujourd'hui concernés par des conversions en copropriété par actions. Une trentaine de locataires du complexe du Club Sommet, un immeuble d'environ 300 logements, situé dans le Golden Square Mile au 3475, rue de la Montagne, ont même engagé un avocat afin de porter l'affaire devant la Régie du logement, après avoir contacté sans succès la Ville de Montréal et le ministère des Affaires municipales et du Logement. Les locataires étaient au tribunal de la Régie du logement la semaine dernière. Ils demandaient notamment au propriétaire de mieux les dédommager pour leur éviction. Ils souhaitent aussi que ce dernier leur verse des dommages et intérêts pour les nuisances engendrées par les travaux importants entrepris dans l'immeuble depuis deux ans. En effet, le propriétaire, Casperdiny IFB Realty Inc., a décidé d'y effectuer des travaux majeurs notamment en combinant des petits appartements afin d'en faire des plus grands logements, qui sont par la suite vendus entre 137 000 $ et 575 000 $ environ, ou loués pour des loyers situés entre 1100 $ et 2000 $ par mois, d'après le site Web de la compagnie et les publicités publiées dans plusieurs quotidiens montréalais. Or, le propriétaire n'aurait pas pu entreprendre des travaux, ni se débarrasser des locataires aussi facilement si le projet était un condominium et non une copropriété par actions. Joanne Dolan habite au Club Sommet depuis une vingtaine d'années et refuse de quitter son logement. Elle estime qu'il devrait y avoir un moratoire sur les copropriétés par actions. «Si on avait une conversion en condominium, les locataires et leurs baux seraient protégés par la Régie du logement contre les évictions et les travaux dans l'immeuble, jusqu'à ce qu'ils décident de partir. On devrait avoir le même type de moratoire pour les copropriétés», constate Mme Dolan, avant de retourner dans la salle devant le juge pour défendre sa cause et répondre aux questions de l'avocat du propriétaire. Un procédé bien connu La copropriété par actions est un procédé bien connu de l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec (ACAIQ) qui le présente, sur leur site Internet, comme un bon moyen de contourner le moratoire sur la construction des condominiums mis en place en 2001. «Ce mode d'acquisition immobilière, surtout présent dans les grandes villes, a notamment été développé pour contourner les difficultés liées aux restrictions à la conversion d'immeubles locatifs en propriété divise [condominium]. La détention d'action avec droit d'usage d'un appartement peut, en pratique, présenter des similarités avec la copropriété divise d'un immeuble», peut-on lire sur le site de l'ACAIQ. Les investisseurs n'achètent pas un appartement, mais des actions dans la société qui possèdent l'immeuble. Ces actions leur donnent ensuite droit à un logement. Lors de la conversion d'un immeuble en condominium, les locataires déjà présents peuvent continuer à occuper leur logement et renouveler leurs baux autant de fois qu'ils le veulent. De plus, le propriétaire ne peut y effectuer des travaux majeurs jusqu'à ce que les locataires quittent les lieux. Thomas Robert Reiner, dont la compagnie Asta Corporation Inc. gère le projet au nom de Casperdiny, ne cache pas qu'il aurait «sauté sur l'occasion» si la Ville l'avait laissé construire des condominiums au Club Sommet. Il estime que l'immeuble, «composé aux trois quarts de petites unités de types, logements étudiants», n'est pas financièrement viable. «Dans ce riche quartier du Golden Square Mile, il faut faire des unités de 800, 900, 1000, 1100 pieds carrés pas 400», remarque-t-il. De plus, il affirme qu'il n'a «aucun retour sur investissement» à l'heure actuelle, car les loyers du Club Sommet sont trop faibles. Enfin, d'après M. Reiner, il est plus facile de financer un projet de condominium qu'un projet de copropriété par actions. C'est donc par défaut qu'il a opté pour un projet de copropriété par actions. Mais il estime avoir tout fait pour aider les locataires à trouver un nouveau logement, notamment en leur payant des mois de loyer gratuit et des frais de déménagement. «D'ailleurs, la grande majorité ont accepté de partir», constate-t-il. La Régie devrait rendre sa décision vers la fin de l'année. Mais d'autres projets de conversion en copropriété par actions sont en cours. Ted Pearson était présent à l'audience à la Régie du logement, jeudi dernier. Lui n'habite pas au Club Sommet, mais dans les appartements d'Embassy Row, avenue du Docteur-Penfield. Mais M. Pearson estime qu'il risque fort de se faire chasser de son logement. «Il y a une conversion en copropriété [par actions] là-bas aussi», dit-il, avant que l'audience ne reprenne. http://www.ledevoir.com/2009/05/19/251067.html (19/5/2009 18H14)
  10. Malgré la chute des prix des maisons, la baisse des taux hypothécaires et les mesures visant à stimuler le marché immobilier, l'achat d'une première maison se fait rare dans la région de Toronto. Pour en lire plus...
  11. UN MARCHÉ SERRÉ ET QUI LE RESTERA EN 2009 SOMMAIRE DU MARCHÉ Alors qu’il avait marqué le pas au troisième trimestre, c’est avec l’absorption de 264 000 pieds carrés que le marché de bureau du Grand Montréal termine le quatrième trimestre de 2008. L’activité s’est essentiellement déroulée dans les édifices de catégorie « B » du centre-ville, qui a vu l’absorption de 173 000 pieds carrés d’espace. Le marché de la banlieue a connu une absorption de 92 000 pieds carrés concentré à Laval, dans le Centre-Ouest et sur la Rive-Sud. Tel que prévu, cette performance positive du marché montréalais est le résultat d’un ensemble de transactions de moins de 10 000 pieds carrés. Depuis le début de l’année, le marché a absorbé 2 millions de pieds carrés, dont plus des trois-quarts dans le seul centre-ville. Il s’agit d’une performance exceptionnelle résultant de la mise en oeuvre de transactions conclues dans les deux ou trois années précédentes. Dans le même temps, l’augmentation des coûts d’occupation défrayés par les locataires a connu un ralentissement dans l’ensemble du marché au cours du trimestre, les propriétaires profitant de la fragilité de la situation économique sans pour autant renoncer à obtenir de leurs locataires un prix qui correspond à la valeur réelle de leurs services. PRÉVISIONS À ce moment-ci, les économistes n’anticipent pas de récession pour la région du Grand Montréal, mais seulement un ralentissement, en particulier si les divers ordres de gouvernement parviennent à se coordonner pour lancer rapidement les grands projets de construction et de rénovation des infrastructures de la région. Compte tenu de ces prédictions et des taux d’inoccupation particulièrement bas que connaît le marché, nous prévoyons que le resserrement se poursuivra en 2009 à un rythme plutôt lent, et que l’année affichera un bilan d’absorption positif. Le marché de bureau de Montréal dans son ensemble penche nettement en faveur des propriétaires avec ses taux d’inoccupation nettement sous les 10 % au centre-ville et sous les 15 % en banlieue. En temps normal, nous assisterons donc à une hausse marquée des taux de location au cours des trimestres à venir, particulièrement dans le marché du Centre-ville. Cependant, la volatilité de la situation économique agira comme un frein et ralentira l’envolée des prix des loyers, sans cependant lui imposer de marche arrière ni l’arrêter complètement, ralentissement qui retardera d’autant la construction de nouveaux édifices. C’est pourquoi les locataires dont les baux arrivent à échéance dans les prochains 24 à 36 mois devraient dès maintenant faire une évaluation de leur situation et planifier pour tirer le meilleur profit possible de la situation. CENTRE -VILLE Le marché du Centre-ville a donc connu une absorption nette de 171 935 pieds carrés au cours du trimestre, concentrée dans les édifices de catégorie « B » où 173 000 pieds carrés d’espace ont été absorbés, principalement dans les secteurs du Centre-des-affaires et du Vieux-Montréal. Il s’agit de la conclusion de transactions de moyennes dimensions. Se démarque du lot l’emménagement de SAP Lab dans son local de 36 700 pieds carrés du 700, rue Wellington. Le taux d’inoccupation a perdu 0,6 % pour terminer le trimestre à 4,9 %. Pour ce qui est des espaces inoccupés disponibles, le taux s’est maintenu à 4,3 %.
  12. Tours à bureaux: le marché avantage les locataires 29 décembre 2008 - 09h28 La Presse Laurier Cloutier Parce que les conditions économiques se détériorent rapidement, le marché des bureaux, tant à Montréal qu'ailleurs au Canada, tourne à l'avantage des locataires. Pourtant, la pénurie de locaux a soulevé l'inquiétude des locataires en 2008 à Montréal. La contrepartie, c'est qu'il faudra faire une croix sur les chantiers attendus de tours à bureaux à Montréal, et pour plusieurs mois. C'est l'évaluation que fait Jean Laurin, président et chef de la direction de GVA Devencore, de Montréal, une société canadienne spécialisée dans l'immobilier commercial. Les compagnies immobilières SITQ, Westcliff, Canderel, Magil-Laurentienne/Desjardins et Sidev n'ont pas encore trouvé le locataire principal pour lancer la construction de leur tour à bureaux respective. Les promoteurs devront patienter encore six mois, sinon jusqu'en 2010, estime Jean Laurin. Pourtant, au printemps de 2008, plusieurs s'attendaient à la construction d'une première de ces tours, en raison du plus faible taux d'inoccupation depuis longtemps à Montréal. Peu favorable à court terme «Le marché n'est plus favorable à court terme pour trouver ce locataire principal et amorcer la construction de cette tour à bureaux», note Jean Laurin. «La tempête économique remet tout en question: le plan d'affaires, l'organisation, la situation financière, déclare le président. Ça force à la réflexion.» Entre-temps, des promoteurs pourront par contre restaurer des immeubles existants, bien situés, dans quelques quartiers. Ils pourront ainsi en rénover au centre-ville, afin d'améliorer leur attrait pour les locataires. D'autres en trouveront le long des lignes de métro. On pourra convertir des immeubles industriels en bureaux. Car pour les locataires, les économies vont prendre la tête des priorités, du moins à court terme, souligne Jean Laurin. «Ils vont mettre au congélateur le prestige et l'image de marque.» «Au cours des six premiers mois de 2009, il ne va rien se passer. Après, on verra d'abord quel type de reprise se dessine», déclare le président de Devencore. Les constructeurs pourront tout de même rénover de cinq à 10 immeubles à Montréal en 2009, avec un nombre de pieds carrés plutôt appréciable, estime Jean Laurin. Il faudra pour cela que des promoteurs aux reins solides découvrent de bons immeubles à restaurer, bien localisés. Place à la négociation Dans ce contexte en évolution rapide, des locataires de Montréal et d'ailleurs au Canada, avec des baux qui approchent de l'échéance, peuvent renégocier avec les propriétaires, ajoute le président. Pour garder un bon locataire, le propriétaire de l'immeuble va accepter de négocier un bail à la baisse. «De gros propriétaires en particulier s'adaptent rapidement à la nouvelle situation du marché. La tendance des prix est à la baisse», note Jean Laurin. Le président de Devencore revient de New York, où «la valeur des immeubles et les loyers ont baissé, pendant que le taux d'inoccupation des bureaux a augmenté au rythme de la dégradation des disponibilités financières des entreprises. Et à Londres, c'est encore pire», dit-il. «Au Canada, le taux d'inoccupation des bureaux devient relativement élevé et les pressions à la hausse sur les loyers se sont évaporées. À Calgary, à Vancouver et à Ottawa, le marché devient plus favorable aux locataires. À Toronto, des constructeurs ont même mis en chantier de nouvelles tours de 2,5 à 3,5 millions de pieds carrés, à livrer sur le marché en 2009 et 2010, ce qui favorisera aussi les locataires», explique Jean Laurin. À Montréal, le taux d'inoccupation a fini par augmenter légèrement, mais on ne trouve toujours pas sur le marché les grands blocs de locaux contigus recherchés, conclut le président de Devencore. LE MARCHÉ DES TOURS À BUREAUX Grands centres urbains (automne 2008) SUPERFICIE (pi2) / INOCCUPATION / TAUX LOCATIF Toronto: 64,8 millions / 6,8% / 45$/pi2 Montréal: 45,2 millions / 5,5% / 33$/pi2 Calgary: 34,5 millions / 3,8% / 50$/pi2 Vancouver: 24,3 millions / 2,4% / 52$/pi2 Ottawa: 16,9 millions / 2,3% / 39$/pi2 Source: GVA Devencore
  13. Immeubles de bureaux: la crise retardera des projets 7 octobre 2008 - 07h04 La Presse Laurier Cloutier La rareté de bureaux libres au centre-ville de Montréal s'accentue et touche un record historique, mais la crise financière pourrait retarder les projets de nouvelles tours. «D'ici de six à neuf mois, un projet d'immeuble de bureaux devrait tout de même être annoncé», assure à La Presse Affaires le président et chef de la direction de GVA Devencore, Jean Laurin, après son étude d'hier sur le marché canadien, où les locaux vides sont rares partout pour les locataires. À Montréal, plus de 95% des bureaux sont occupés et c'est en outre la seule ville canadienne où on ne construit toujours pas d'immeuble de ce type, malgré un marché saturé à 100% au moment de sa livraison éventuelle, note Jean Laurin. Des promoteurs travaillent à cinq projets de tours à Montréal, souligne-t-il. Ceux de Hines et de SITQ Immobilier, au 900, De Maisonneuve Ouest, et de Westcliff, au Square Victoria, sont bien connus dans l'industrie. Le plus récent, c'est celui de Sidev, à l'ouest du Complexe Desjardins et au sud de la rue Sainte-Catherine. Magil-Laurentienne et Canderel sont en outre sur les rangs avec des tours de jusqu'à un million de pieds carrés, près de la Place Bonaventure et du Square Phillips. Click here to find out more! La Ville de Montréal consacre aussi des efforts à la mise en valeur de secteurs comme Griffintown, le faubourg des Récollets (autoroute Bonaventure) et Chabanel, dit Jean Laurin. Par contre, des «prêteurs vont analyser attentivement tout projet avant de s'embarquer dans son financement» à cause de la crise financière, reconnaît le président. «Le promoteur devra avoir de l'expérience, un emplacement de choix et des locataires sérieux», explique-t-il. «Ça pourrait prendre un peu plus de temps avant de construire, mais il ne faut pas mettre toutes les institutions financières dans le même panier, ajoute Jean Laurin. Les caisses de retraite doivent investir leurs rentrées régulières de fonds.» Cela pourrait favoriser le projet de SITQ Immobilier, filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Encore faut-il que les loyers éventuels soient à la hauteur des coûts de construction et de financement. Jean Laurin souligne que les loyers n'ont pas grimpé de façon radicale, malgré la rareté des bureaux, et ils ne sont pas encore tout à fait au rendez-vous, estime-t-il. Après le projet dédié du Campus Bell, aucun locataire important n'a encore annoncé une expansion d'envergure de ses activités, pour justifier illico une nouvelle tour au centre-ville, dit-il. Le taux d'inoccupation de 4% à Montréal équivaut à ceux de Toronto et d'Edmonton. Dans le Vieux-Montréal et le Quartier international de Montréal, ce taux s'approche même de 2%, comme à Vancouver, Calgary et Ottawa, au grand dam des locataires. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20081007/LAINFORMER/810070843/5891/LAINFORMER01
  14. Plus de propriétaires que de locataires à Montréal Le 30 juillet 2008 - 07:28 | Geneviève Allard -------------------------------------------------------------------------------- La tendance semble s'inverser. Le nombre d'appartements libres à Montréal a grimpé depuis le 1er juillet, ce qui pourrait ravir les locataires et inquiéter les propriétaires. Comme l'expose La Presse, l'Opération relogement de l'Office municipal d'habitation de Montréal (OMHM) a eu trois fois moins d'appels que l'an dernier de familles en quête de logis. Plutôt, l'Office a reçu une quarantaine de coups de fils de propriétaires à la recherche de locataires. Le taux d'innocupation actuel est d'environ 3%, un point d'équilibre, maintient le quotidien. D'ici trois ou quatre ans, cela pourrait passer à 5$ si la tendance se maintient. Les propriétaires pourraient alors devoir baisser le prix des loyers ou même donner des mois gratuits, ce que la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) refuse de faire, les prix étant déjà les plus bas en Amérique du Nord. La CORPIQ explique cette tendance notamment par le fait que bien des Québécois s'achètent de maisons en banlieue et la construction trop importante de logements sociaux par le gouvernement québécois.
  15. Propriétaires cherchent locataires Photo Martin Chamberland, La Presse Philippe Orfali La Presse Le nombre d’appartements inoccupés a bondi à Montréal depuis le 1er juillet, selon les propriétaires de logements et les groupes communautaires. Une situation qui pourrait laisser présager des jours meilleurs pour les locataires et des maux de tête pour les propriétaires. L’Opération relogement de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), qui vient en aide aux familles sans logis, a reçu environ 350 appels cette année. C’est trois fois moins que les 1200 appels reçus en 2007. «Ce sont maintenant les propriétaires qui nous appellent, parce qu’ils sont à la recherche de locataires», affirme le chargé de projet Frédéric Roy. L’OMHM a reçu une quarantaine d’appels du genre depuis le 1er juillet. «Notre recherche de logements a été beaucoup plus simple que l’an dernier. Les locataires avaient beaucoup plus de choix», dit-il. Même son de cloche au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). «On a constaté une augmentation importante du taux d’inoccupation du logement locatif, indique la porte-parole, Marie-Josée Corriveau. Beaucoup moins de gens sont venus nous voir cette année.» Les propriétaires ne devraient pas s’inquiéter pour l’instant, estime toutefois le professeur d’urbanisme à l’Université de Montréal Daniel Gill. « Avec un taux d’inoccupation actuel d’environ 3%, on est à un point d’équilibre, dit-il. Mais si la tendance se poursuit, le taux de logements inoccupés à Montréal pourrait facilement atteindre 5% d’ici trois ou quatre ans. » Rendus là, les propriétaires n’auront d’autre choix que de baisser leur loyer ou d’offrir des mois gratuits, croit l’expert. «Pas question», tranche Hans Brouillette, porte-parole de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ). «Tous les coûts d’exploitation augmentent, c’est illogique que nous baissions nos loyers. Ce sont déjà les plus bas en Amérique du Nord.» De locataires à propriétaires Selon la CORPIQ, le fait que les salaires aient augmenté plus rapidement que les loyers des Québécois incite de plus en plus de locataires montréalais à s’acheter une maison en banlieue. «Cinquante pour cent des Montréalais étaient locataires en 2001. On est rendus à environ 45% en 2008, dit M. Brouillette. Ça a des répercussions sur les propriétaires de logements locatifs.» Plusieurs milliers de logements abordables ont également été bâtis au cours des dernières années par le gouvernement provincial, regrette M. Brouillette. «Que le gouvernement cesse de bâtir du logement social ! s’exclame-t-il. On en a des logements. Ce qu’il faut, c’est prendre l’argent qu’on aurait mis dans les logements neufs et aider les familles à payer le juste prix pour leur logement.» Une proposition qui fait bien rire Marie-Josée Corriveau, du FRAPRU. Selon elle, les logements qui affichent encore «À louer» sont soit hors de prix ou en mauvaise condition. «Les propriétaires doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas demander des prix exorbitants pour leur appartement. Avec une plus grande offre de logements, les locataires vont refuser de payer autant.»
  16. Montréal: une plus grande part du budget pour se loger 4 juin 2008 - 11h09 Presse Canadienne Le ménage moyen de la région de Montréal a dépensé 18,6% de ses revenus pour les coûts d'habitation et de logement en 2006. Les Canadiens payent davantage pour l'épicerie et l'essence ces jours-ci, et dans la région de Montréal il y a d'autres mauvaises nouvelles pour le compte en banque. En fait, les paiements de loyer ou d'hypothèque des Montréalais accaparent une plus large part du budget familial qu'au début de la décennie, révèle une nouvelle analyse des données du recensement sur les coûts d'habitation. Le coût médian d'habitation la région de Montréal était de 8 208 $ par année - ou 683 $ par mois - en 2006, a rapporté mercredi Statistique Canada dans un nouveau rapport sur les coûts de logement à travers le pays. Ces données indiquent aussi que le ménage moyen la région de Montréal a dépensé 18,6% de ses revenus pour les coûts d'habitation et de logement en 2006. Pour les propriétaires, ceci inclut les paiements hypothécaires, les taxes foncières, les frais de condo et les services publics; pour les locataires, les coûts tiennent compte des paiements de loyer et les services publics. Les données du précédent sondage de 2001 indiquaient que les ménages dans la région métropolitaine de Montréal avaient dépensé 18,1% de leur revenu pour les coûts d'habitation. Les locataires dans la région de Montréal en général dépensent proportionnellement plus de leurs revenus pour les coûts d'habitation que les propriétaires qui paient encore une hypothèque. Le locataire moyen doit engager 7 360 $ par année - ou 23,8% du revenu du ménage - pour les coûts d'habitation. Les propriétaires avec une hypothèque dans la région de Montréal ont dépensé un médian de 13 969 $ par année ou 18,9 pour cent de leur revenu pour l'habitation. Pour les propriétaires sans hypothèque, la proportion était beaucoup moindre - 8,5% pour un coût annuel de 5 198 $. Un total de 53,3% des ménages dans la région de Montréal sont propriétaires. Ceci est une augmentation par rapport à il y a cinq ans, alors qu'il était de 50,3%. Les propriétaires sans hypothèque représentent 20,3% des ménages dans la communauté. À travers le Canada, le coût médian de logement pour les propriétaires en 2006 était de 10 056 $ par année et pour les locataires, il était de 8 057 $. Au Québec, les propriétaires ont dépensé 8 619 $ et les locataires ont payé 6 788 $. Le ménage canadien moyen a dépensé 18,1% de son revenu annuel en habitation - ce qui signifie que les gens dans la région de Montréal ont environ les mêmes coûts de logement que le reste du pays. L'analyse publiée mercredi par Statistique Canada est basée sur les données du recensement recueillies il y a plus de deux ans. Le prochain resencement aura lieu en 2011. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080604/LAINFORMER/80604120/5891/LAINFORMER01
  17. 21 août 2007 À partir de l'analyse d'un échantillon de locataires rencontrés ce printemps, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) constate que les locataires montréalais ont reçu des demandes moyennes d'augmentation de loyer de 4,4 %, lors de la dernière période de renouvellement des baux. Certains secteurs ou arrondissements de Montréal s'en tirent mieux. Ce qui n'est toutefois pas le cas pour l'arrondissement de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve, où la hausse moyenne est de 4,7 %. Différents facteurs peuvent expliquer cette différence : la disponibilité des loyers dans le secteur, l'état des logements, les services de proximité, etc. À noter que dans la grande majorité des cas de l'échantillonnage étudié, le chauffage est à la charge des locataires et leurs logements n'ont pas subi de réparations majeures. Pour ces situations, en absence de variation des taxes foncières, l'indice d'ajustement des loyers, publié par la Régie du logement en janvier dernier, était de 0,8 %. Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), entre 2000 et 2006, le coût du loyer d'un logement de deux chambres à coucher a bondi de 25 % dans la région de Montréal. « Il ne fait pas de doute que la méthode actuelle de la Régie du logement ne protège pas adéquatement les locataires contre les hausses de loyer, précise André Trépanier, responsable des dossiers politiques du RCLALQ. La ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, a en main diverses solutions pour corriger le travail de la Régie du logement. » En l'absence d'un registre des baux, certains propriétaires en auraient profité pour hausser considérablement le coût de leur loyer. Pour contrer cette situation, le RCLALQ encourage les locataires qui déménagent à « passer leur bail » à ceux qui emménagent afin de leur donner la possibilité d'exercer un recours très peu utilisé, celui de demander la révision du coût de leur loyer. Selon le dernier rapport annuel de la Régie du logement, ce recours n'avait été exercé que 436 fois en 2005-2006 pour l'ensemble du Québec. Pour ce faire, les locataires disposent de deux mois après le début du bail pour contester le coût du loyer si la section G du bail n'a pas été complétée. Cependant, si cette section est dûment remplie, les locataires ne disposent que de 10 jours à partir de la conclusion du bail. En cas de fausse déclaration de la part du locateur, les locataires ont deux mois à partir de la connaissance de la fraude pour déposer leur recours. « Comme souvent la section G demeure incomplète, l'entraide entre locataires est une des rares avenues pour suppléer à l'absence d'un registre des baux », conclut M. Trépanier.
  18. Presse Canadienne 04/07/2007 Le coût moyen des logements a augmenté d'un peu plus de 4 pour cent à Montréal et Québec. Le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec a sondé des locataires et constate que les locataires de Montréal ont reçu de leur propriétaire des demandes moyennes d'augmentation de loyer de 4,4 pour cent lors de la dernière période de renouvellement des baux. Dans la grande majorité des cas de l'échantillon étudié, le chauffage était aux frais des locataires et les logements n'avaient pas subi de réparations majeures. L'indice d'ajustement des loyers de la Régie du logement était de 0,8 pour cent. Selon les cas recensés à Québec, les hausses de loyer moyennes en 2007 sont de 4,2 pour cent. Citant la Société canadienne d'hypothèque et de logement, le regroupement rappelle que de 2000 à 2006, le coût des logements a augmenté de 25 pour cent dans la région de Montréal et de 23 pour cent dans la région de Québec. Selon le porte-parole du regroupement, André Trépanier, il ne fait pas de doute que l'actuelle intervention de la Régie du logement ne protège pas adéquatement les locataires contre les hausses de loyer.
  19. 15 juin 2007 Coquerelles, moisissures, fuites d'eau, coupures de chauffage; la liste des horreurs est longue dans certains immeubles montréalais. La Ville de Montréal investira 3 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour qu'une équipe de huit inspecteurs se consacre au suivi de 70 immeubles. La Ville de Montréal compte remettre en état 2000 logements insalubres répartis dans 70 immeubles déjà répertoriés. La Place Henri-Bourassa, près de l'autoroute 15, est l'un des immeubles ciblés par la nouvelle mesure de la Ville. La Cour municipale a imposé des amendes de 1 million de dollars à son propriétaire, explique le responsable de l'habitation au comité exécutif, Cosmo Maciocia. Si on calcule de 300 à 350 logements à raison de 2000 à 3000 $ chacun pour les remettre en conditions de salubrité, je pense que ça devient plus intéressant pour le propriétaire de faire des travaux que de payer 1 million d'amendes. — Le responsable de l'habitation au comité exécutif de la Ville de Montréal, Cosmo Maciocia La Ville se chargera de faire exécuter les travaux lorsqu'un propriétaire refusera de le faire en espérant être remboursé. Les associations de locataires et de propriétaires se réjouissent de ce plan d'action. Ils expriment respectivement des réserves. Le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) estime qu'il faudrait être encore plus sévère envers ces propriétaires. Si un proprio ne fait pas les travaux après avoir reçu plusieurs amendes, il risque de ne pas payer la facture non plus. Ce que l'on souhaite, c'est que la Ville exproprie les propriétaires délinquants ou les saisisse. — Un membre du Frapru, Jean-Claude Laporte De son côté, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIC) regrette que la Ville sévisse seulement contre les propriétaires. Elle souhaiterait que la Ville prenne également des mesures pour pénaliser les locataires négligents.
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