Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'lindustrie'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

  • Évènements à Montréal
  • Canadiens de Montréal
  • CF de Montréal

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. L'industrie nord-américaine du transport ferroviaire est positionnée en vue d'une croissance à long terme, en dépit des difficultés financières qu'elle traverse, affirme RBC. Pour en lire plus...
  2. Il y avait un documentaire hier soir à la CBC sur l'industrie du condo à Toronto. Très intéressant et effrayant en même temps! http://www.cbc.ca/player/Shows/ID/2419796099/ (en anglais seulement)
  3. Publié le 27 février 2017 à 07h23 | Mis à jour à 07h23 Le retour de la bouffe gratuite dans les avions Air Canada a cessé d'offrir les repas en 2003 pour les vols de trois heures et demie ou moins et en 2005 pour l'ensemble des vols en Amérique du Nord. PHOTO Ruth Fremson, Archives The New York Times Sylvain Larocque La Presse Des repas gratuits en classe économique en Amérique du Nord? Depuis des années, les compagnies aériennes veulent nous faire oublier qu'une telle chose a déjà existé, mais voilà que Delta s'apprête à offrir gratuitement des sandwichs sur certains vols transcontinentaux aux États-Unis. Le Canada pourra-t-il résister longtemps ? Delta Air Lines en a surpris plus d'un au début du mois en annonçant le retour des repas gratuits en classe économique sur 12 liaisons long-courriers aux États-Unis. Même si elle tient elle aussi à se donner une image de prestige, Air Canada n'entend pas emboîter le pas pour l'instant. La décision de Delta, qui entrera en vigueur mercredi pour les vols New York-Los Angeles et New York-San Francisco, puis le 24 avril pour 10 autres liaisons transcontinentales, fait suite à un projet-pilote tenu l'automne dernier. Au menu : des sandwichs, des assiettes de fruits et fromage ou des wraps. « Lorsque nous avons testé ce concept, nos clients l'ont aimé et apprécié, alors nous l'implantons dans nos marchés les plus stratégiques », a indiqué dans un communiqué la vice-présidente principale au service en vol chez Delta, Allison Ausband. « La compagnie reconnaît ainsi que pour continuer à exiger des tarifs plus élevés, elle doit livrer un produit de qualité supérieure. Offrir des repas gratuits sur certaines liaisons est une façon de conforter cette image de transporteur de qualité », explique Henry H. Harteveldt, analyste de l'industrie du voyage pour la firme Atmosphere Research Group de San Francisco. C'est Delta qui avait amorcé la tendance vers la fin des repas gratuits en 2001, alors que l'industrie aérienne commençait à éprouver des difficultés financières. Les autres compagnies nord-américaines ont suivi, y compris Air Canada en 2003 pour les vols de trois heures et demie ou moins et en 2005 pour l'ensemble des vols en Amérique du Nord. En plus de facturer les repas, les transporteurs ont par la suite imposé des frais pour les bagages enregistrés et le choix des sièges, générant ainsi de nouveaux revenus qui leur ont permis d'atteindre des niveaux de rentabilité record. Plus de choix Chez Air Canada, on n'entend pas réagir à la décision de Delta. « Nous surveillons activement les tendances de l'industrie, mais nous n'avons pas l'intention en ce moment de réintroduire les repas gratuits à bord de nos vols nord-américains. Notre Café en vol est très populaire auprès de nos clients puisqu'il propose une variété nettement plus grande de repas, de collations et de boissons que les services de repas gratuits traditionnels », affirme une porte-parole du transporteur montréalais, Isabelle Arthur. Du côté de WestJet, la question ne se pose pas vraiment puisque la compagnie de Calgary n'a jamais offert de repas gratuits depuis sa fondation, en 1996. « Nous surveillons continuellement les commentaires de nos hôtes et les activités des autres transporteurs, mais pour l'instant, nous ne prévoyons pas changer notre approche », indique un porte-parole, Robert Palmer. L'an dernier, United Airlines avait lancé le signal qu'une mini-révolution alimentaire se préparait dans l'industrie aérienne nord-américaine en ramenant les collations gratuites en classe économique sur tous ses vols. American Airlines a suivi peu de temps après (Delta et WestJet n'ont jamais cessé cette pratique, mais Air Canada ne l'a toujours pas rétablie). American est ensuite allée un cran plus loin en offrant des repas gratuits en classe économique sur ses vols entre Dallas-Fort Worth, au Texas, et Honolulu, à Hawaii. Delta a rapidement suivi pour ses vols reliant Atlanta, New York et Minneapolis-St. Paul à la capitale hawaïenne. Selon M. Harteveldt, les vols d'Air Canada reliant Toronto et Vancouver à Hawaii pourraient être les premiers à bénéficier du retour des repas gratuits puisqu'ils sont d'une durée comparable ou supérieure à ceux reliant Montréal à l'Europe, sur lesquels des repas gratuits sont offerts. « Il est possible qu'Air Canada se dise qu'offrir des repas gratuits sur certaines liaisons pourrait l'aider à fidéliser des clients, surtout si elle a l'impression que WestJet ne pourrait pas l'imiter », note Henry Harteveldt. On mange gratis ou non? Destinations soleilAucun des quatre transporteurs canadiens n'offre de repas gratuits sur les vols vers les Antilles, le Mexique et l'Amérique centrale. Sunwing a été le dernier à jeter l'éponge, en octobre. Air Transat l'avait fait en 2014 et Air Canada, quelques années plus tôt. Amérique du Nord - EuropeTous les transporteurs canadiens, américains et européens offrent des repas chauds gratuits sur leurs vols entre l'Amérique du Nord et l'Europe. Tous ? Il y a une exception : WestJet, qui n'a pas cru bon offrir ce service à bord de ses vols entre le Canada et Londres, lancés l'an dernier. En EuropeLa plupart des transporteurs européens traditionnels, comme Air France et Lufthansa, continuent d'offrir des sandwichs gratuits à bord de leurs vols régionaux sur le Vieux Continent. Bien sûr, ce n'est pas le cas pour les compagnies aériennes à rabais comme easyJet et Ryanair. Le retour de la bouffe gratuite dans les avions | Sylvain Larocque | Transports
  4. Très bonne nouvelle! Québec veut favoriser le bois dans la construction Dans l'espoir de donner un coup de pouce à l'industrie forestière, le gouvernement Couillard permettra aux entrepreneurs d'avoir recours au bois massif lorsque viendra le temps d'ériger des immeubles de 12 étages ou moins dans la province. Le premier ministre Philippe Couillard a annoncé lundi le lancement d'un ouvrage sur le sujet produit par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) en collaboration avec l'institut de recherche sans but lucratif FPInnovations. «Pour le marché américain seulement, et de façon très conservatrice, on parle d'un marché de 1 milliard $, a-t-il affirmé en conférence de presse. C'est une grande quantité d'emplois et d'occasions d'affaires pour nos entreprises. C'est clair que tout le monde attendait cela dans le secteur de la forêt.» En agissant de la sorte, le Québec devient la première province à tracer des lignes directrices visant à encadrer la construction en bois pour les édifices d'au plus 12 étages. Les modifications réglementaires apportées en 2010 encadraient les édifices pouvant aller jusqu'à six étages, comme c'est actuellement le cas en Ontario et en Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, on permet le bois pour les immeubles de quatre étages et moins. L'ouvrage d'une soixantaine de pages détaille entre autres les éléments à prendre en compte, comme le type de bois - principalement de l'épinette noire - à utiliser, la résistance au feu, les calculs de structure, les détails d'ancrage ainsi que l'entretien. «Nous avons mené et supervisé des tests sismiques, de feu et de portée pour s'assurer qu'ils répondent au code du bâtiment», a expliqué en entrevue téléphonique le président et chef de la direction de FPInnovations, Pierre Lapointe. En conférence de presse à Dolbeau-Mistassini, au Lac-Saint-Jean, M. Couillard a estimé qu'il s'agissait d'une «avancée importante» qui permettra de «dynamiser» et de faire rayonner le secteur forestier. «J'étais en France, il y a quelques mois, dans (la région de) l'Aquitaine, où l'on demande l'expertise du Québec, a-t-il dit. Voilà certainement un domaine où l'on va rayonner.» Dans la province, M. Couillard a rappelé qu'un projet de tour de 13 étages (12 en bois) et de 94 logements, estimé à 25 millions $, verra le jour à Québec. «Aussi bon» que le béton ou l'acier, le bois se démarque entre autres par sa légèreté et sa résistance aux tremblements de terre, a souligné le président et chef de la direction de FPInnovations. «Nous avons effectué des tests à une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter, a précisé M. Lapointe. Puisque le bois ondule, on peut réutiliser l'édifice, contrairement au ciment ou l'acier.» Si le premier ministre Couillard a fait valoir que l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi offraient actuellement aux architectes et étudiants une formation tenant compte des nouvelles normes, le dirigeant de l'institut de recherche a estimé qu'il y aura du travail à faire de ce côté. «La majorité des cours donnés depuis des années porte sur des infrastructures d'acier ou de ciment, a dit M. Lapointe. C'est là où il va y avoir de la pédagogie à faire. Les consommateurs sont déjà ouverts au bois.» L'annonce du gouvernement Couillard survient alors que s'étire notamment depuis le mois de juin la crise forestière sur la Côte-Nord, où les industriels forestiers ont suspendu leurs activités, ce qui prive de travail actuellement plusieurs centaines de personnes. Pour le président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec, André Tremblay, le nouveau cadre réglementaire représente un «symbole» pour l'industrie. «Nous sommes les premiers, comme juridiction, à le faire, a-t-il expliqué au cours d'un entretien téléphonique. On vient d'ouvrir une porte additionnelle. Les architectes et ingénieurs vont pouvoir user de leur créativité.» M. Tremblay a également souligné que dans certains cas, l'utilisation du bois pourrait accélérer le processus de construction d'édifices en plus d'offrir des prix concurrentiels. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201508/17/01-4893281-quebec-veut-favoriser-le-bois-dans-la-construction.php
  5. 5300 milliards par an de «subventions» à l'industrie des carburants fossiles Publié le 25 mai 2015 à 11h56 Quand vous aurez fini de lire ce paragraphe, les gouvernements du monde auront déjà payé un million de dollars à l'industrie des carburants fossiles, selon le FMI. C'est ce que représentent 5300 milliards de dollars par an, ou 10 millions de dollars chaque minute. C'est davantage que ce que tous ces gouvernements paient en santé. L'évaluation a fait d'autant plus sursauter cette semaine qu'elle provient du Fonds monétaire international (FMI), rarement soupçonné de pencher à gauche. Dans leur analyse, les experts du FMI qualifient ces chiffres de « choquants ». En tout, les compagnies pétrolières et gazières bénéficieront donc en 2015 de subventions directes, d'incitatifs fiscaux et de cadeaux indirects totalisant 5300 milliards. Cela dit, bien que les médias aient abondamment employé le mot « subvention » en traitant cette nouvelle depuis mardi, les « vraies » subventions, c'est-à-dire les sommes versées à l'industrie sous différentes formes (incluant des réductions de taxes), représentent 500 de ces milliards. Le reste, selon les calculs contenus dans le rapport publié le 18 mai, est constitué en bonne partie des coûts engendrés par la pollution sur l'environnement et sur la santé, coûts ensuite assumés par les gouvernements. Des « externalités » coûteuses Ces derniers coûts sont ceux que les économistes appellent, dans leur jargon, des « externalités ». Le calcul des externalités - positives ou négatives - sert parfois à justifier l'imposition d'une taxe sur un produit (les cigarettes, par exemple) ou un remboursement d'impôt (lors d'un don à un organisme de charité par exemple). Externalités et subventions représentent dans ce cas-ci 6,5 % du produit national brut (PNB) mondial. Le chiffre est plus élevé que dans une estimation de 2013 du FMI, non à cause de l'inflation, mais en raison de tout ce qui a été inclus dans les externalités - et qui ouvre la porte à la critique. Comment, par exemple, calcule-t-on dès aujourd'hui les coûts des changements climatiques? Toutefois, en se basant uniquement sur le calcul du présent rapport, la facture totale a augmenté de 3 milliards par année entre 2011 et 2014. Le mythe des carburants fossiles « peu coûteux » est détruit Le FMI ne questionne pas seulement le gigantisme de l'impact qu'ont les carburants fossiles sur l'économie. Il questionne sa logique purement économique : les subventions directes ou indirectes sont à un tel niveau qu'elles découragent les investisseurs tentés de financer d'autres formes d'énergies. Commentant l'étude dans le journal The Guardian, l'économiste britannique Nicholas Stern s'insurge : « Cette importante analyse détruit le mythe que les carburants fossiles sont peu coûteux, en nous montrant quels sont les véritables coûts. Il n'existe aucune justification pour ces énormes subventions aux carburants fossiles, qui déséquilibrent le marché et endommagent l'économie, particulièrement dans les pays les plus pauvres. » Le rapport évalue que de mettre fin à ces cadeaux serait une façon efficace de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre. Et de renvoyer le prix du pétrole à sa juste valeur. Et de sauver 1,6 million de vies par année : une estimation du nombre de morts évitables causées par la pollution de l'air. À eux seuls, la Chine (2300 milliards) et les États-Unis (700) contribuent pour plus de la moitié de la facture, suivis de très loin par la Russie (335 milliards), l'Union européenne (330) et l'Inde (277). http://www.lapresse.ca/environnement/201505/25/01-4872368-5300-milliards-par-an-de-subventions-a-lindustrie-des-carburants-fossiles.php
  6. Un fil sur notre plus grand partenaire commercial! Les américains sont de retour en force, l'industrie manufacturière retourne aux USA et il y a beaucoup de nouvelles sur ce sujet qu'on tentera de placer dans ce fil!
  7. La mauvaise température du mois de juin et la grève dans l'industrie de la construction ont eu des impacts négatifs dans l'industrie touristique. À preuve, le nombre de chambres occupées dans la grande région de Montréal a connu une baisse de 2,63% en juin comparativement à l'année dernière, selon les données de l'Association des hôtels du grand Montréal (AHGM). http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201307/30/01-4675589-moins-de-touristes-a-montreal-en-juin.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1 Ca ne va pas bien, déjà qu'il y a eu une basse importante l'an dernier due au printemps érable...
  8. Le quartier Chabanel, haut lieu de la mode à Montréal, a été durement frappé par le déclin de l'industrie manufacturière. Plusieurs acteurs du quartier travaillent toutefois à sa revitalisation. Défilés de créateurs du quartier en journée pendant la Semaine de la mode de Montréal, salon de prêt-à-porter bisannuel; plusieurs projets sont en discussion dans le quartier Chabanel. Les entreprises locales y vont aussi de leurs propres initiatives, comme Rudsak qui agrandira sa boutique et y ouvrira un bistro vers la fin août. «La boutique aura 5000 pieds carrés et le bistro sera intéressant pour la cinquantaine d'employés de notre siège social et les autres travailleurs du coin. Cet investissement va avec le mouvement en cours pour revitaliser le quartier», explique Érik Gaudreault, directeur marketing chez Rudsak. D'après le Regroupement Chabanel, plus de la moitié de l'activité canadienne de l'industrie de la mode est québécoise. C'est dans le quartier Chabanel qu'on retrouve la concentration la plus importante de l'activité avec plus de 600 entreprises et 12 000 emplois associés au secteur. Aujourd'hui, les acteurs qui réussissent à tirer leur épingle du jeu doivent user de stratégie. «Ils développent un produit de niche. C'est bon aussi qu'ils aient leur propre magasin de détail, ou de bons points de vente établis, ou une stratégie de vente par l'internet», remarque Eyal Cohen, promoteur du 555 Chabanel et membre du conseil d'administration du Regroupement Chabanel. Par exemple, Rudsak compte une dizaine de boutiques au Québec et en Ontario. Trois autres seront ouvertes prochainement. Démarrée en 1994 dans le quartier Chabanel, l'entreprise y fabrique toujours une partie importante de ses sacs. «Ils sont faits à la main. Nous gardons la production ici pour assurer un meilleur contrôle de la qualité», explique M. Gaudreault. Mettre en valeur le quartier Dans l'industrie de la mode depuis 30 ans, Eyal Cohen est très actif dans les différents projets de revitalisation de Chabanel. En 2010, le Centre international de mode de Montréal, un organisme de commercialisation qu'il a mis sur pied dans le 555 Chabanel, a organisé l'événement Midi Fashion lors de la Semaine de mode. Les médias et les acheteurs sont venus assister durant le jour à des défilés de différents créateurs du quartier Chabanel. «Il y avait de gros noms, mais aussi des designers moins connus qui ne sont pas présents dans les grands défilés en soirée de la Semaine de mode, précise M. Cohen. Notre objectif était de montrer que c'était possible. Maintenant, nous souhaitons que l'événement soit repris par la Semaine de mode.» Ce souhait est partagé par Jean-François Daviau, coprésident de Sensation Mode, l'organisme derrière la Semaine de mode de Montréal. «Le quartier Chabanel est un actif important pour l'industrie de la mode. Midi Fashion a mis en confiance les gens des médias et les acheteurs de l'étranger. Ils ont été rassurés de voir que Montréal a ce quartier qui rassemble autant d'acteurs de l'industrie et autant de savoir-faire. Cet événement est très pertinent pour mettre en valeur le quartier et l'industrie de la mode à Montréal.» Question de budget «Nous sommes en discussion avec les gens du quartier, précise M. Daviau. Nous aimerions aller chercher le tiers du financement auprès du gouvernement du Québec, mais l'échéancier est serré pour cette année. Ça demeure possible, mais je ne peux rien confirmer.» Le Regroupement Chabanel travaille aussi sur un projet de salon de prêt-à-porter pour présenter deux fois par an aux acheteurs locaux et internationaux tout le prêt-à-porter montréalais. «Les grandes villes de la mode ont un salon de prêt-à-porter, mais pas Montréal, déplore M. Cohen. Ça existait avant et nous souhaitons reprendre l'initiative en force. Une étude de faisabilité a été faite et nous attendons une réponse de la table de concertation qui regroupe tous les designers pour trouver où l'organiser, à quel moment et avec qui. Nous espérons que ça démarrera en août-septembre 2013, ou au printemps 2014.» http://affaires.lapresse.ca/portfolio/ahuntsic-cartierville/201205/28/01-4529188-une-deuxieme-vie-pour-le-quartier-de-la-mode.php
  9. http://www.montrealinternational.com/content/uploads/files/16022012/Profil-de-l-industrie-des-TIC-du-Grand-Montreal.pdf
  10. Since I don not have permission to post in les Discussions Politiques(Whatever!!) I wanted to post this advertisement for anyone in the forum that would like an insider's opinion. Paul Sauvé has come out with a book on the construction industry. Should make for interesting reading. He was also pushing his book today at noon with Mutsumi Takahashi on CTV Montreal. L'Industrie de la corruption Par paul sauvé EN SAVOIR PLUS Résumé Dans ce témoignage percutant, basé sur son expérience personnelle, Paul Sauvé lève le voile sur ce qu'il nomme lui-même « une machine corrompue ». De la collusion au crime organisé, en passant par le principe de fausses facturations, le lobbyisme illégal et le financement des partis politiques, Paul Sauvé n'épargne personne en décrivant dans le détail les méthodes répréhensibles de cette industrie florissante. Détails Prix : 19,95 $ Catégorie : Essais canadiens Auteur : paul sauvé PAUL SAUVÉ Titre : L'Industrie de la corruption Date de parution : novembre 2011 Éditeur : VLB Sujet : SOCIOLOGIE/CRIMINALITE ISBN : 9782896493166 (2896493166) Référence Renaud-Bray : 110042392 No de produit : 1210128
  11. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201108/16/01-4426273-capital-risque-lavantage-du-quebec-se-confirme.php
  12. La fin du pétrole, pas de la voiture Mathieu Perreault - La Presse Photo Archives La Presse - Agrandir La fin de l'ère du pétrole ne siginifie pas nécessairement la fin de l'automobile, estiment les spécialistes. Pour beaucoup d'écologistes, la fin de l'ère du pétrole est synonyme de la disparition de l'automobile. Moins de stations service, plus de trains, tramways et métros à gogo, et des kilomètres de rues piétonnes. Pas si vite, disent cependant deux journalistes du mensuel The Economist. Dans leur livre Zoom, ils admettent que la consommation de pétrole ne pourra pas continuer à augmenter indéfiniment. Mais ils considèrent que l'automobile est trop pratique pour disparaître. «C'est dommage pour les gens qui détestent les automobiles, mais la fin du pétrole ne signera pas l'arrêt de mort de la voiture», a expliqué, en entrevue depuis Londres, l'un des coauteurs, Iain Carson. «Les transports en commun ne peuvent tout simplement pas remplacer totalement les déplacements individuels. Et du point de vue du transport des marchandises, le camion est tout simplement indispensable sur les derniers kilomètres.» L'idée du livre est venue à M. Carson après une discussion avec l'ancien président de Ford, Alex Trotman (décédé en 2005). «C'était un Écossais comme moi, alors nous avons eu des discussions à bâtons rompus. Une fois, il s'était plaint du fait que l'industrie automobile est tenue responsable de tous les maux environnementaux. Alors qu'en fait, le problème, c'est le pétrole. En y réfléchissant bien, et en discutant avec mon collègue qui couvre l'industrie du pétrole, la pertinence d'un livre est devenue évidente. Nous avons même découvert que Jane Jacobs, la grande ennemie de la banlieue, ne tenait pas l'automobile responsable du déclin des centres-villes.» Pour faire le point Le livre ratisse large, et parvient à faire le point sur plusieurs aspects du débat. Tout d'abord, on apprend que les premières voitures étaient à 90% électriques. Henry Ford a même acheté une voiture électrique à sa femme en 1908. Le premier brevet de moteur hybride à l'électricité et à l'essence date de 1905. Il a fallu l'apparition du démarreur électrique, en 1912, pour que le moteur à essence se démarque définitivement. Auparavant, on devait tourner une manivelle, une opération éreintante et souvent dangereuse. Le recul soudain a cassé bien des bras. Zoom fait aussi le procès des partisans du «pic du pétrole «, qui préviennent que d'ici peu, la production d'or noir va nécessairement chuter faute de nouvelles découvertes de gisements. «Quand on assiste à leurs réunions, on dirait qu'on se trouve en présence d'anciens alcooliques, ou de revendeurs de drogue repentis, dit M. Carson. Ce sont très souvent d'anciens membres de l'industrie pétrolière. Ils font montre d'une émotion messianique. Ils ignorent totalement les gisements de pétrole non conventionnels, et les avancées de la technologie d'exploitation des puits. De toute façon, je ne pense pas qu'on ait besoin de prédire un pic de pétrole pour chercher à remplacer l'essence comme carburant automobile. Les sables bitumineux de l'Alberta, par exemple, vont durer longtemps, mais ils sont extraordinairement polluants. Ça ne peut tout simplement pas durer.» Les journalistes sont toutefois optimistes. M. Carson note que les gains d'efficacité des moteurs hybrides n'ont pas été entièrement utilisés pour augmenter la puissance de moteurs, contrairement aux améliorations des 20 dernières années. «Je ne comprends pas ceux qui s'indignent de retrouver un moteur hybride dans un 4X4. C'est tout de même mieux qu'un moteur à essence conventionnel. Le 4X4 Lexus hybride, par exemple, n'a pas plus de puissance que la version normale.» http://monvolant.cyberpresse.ca/200802/19/dossiers/techno/7119-la-fin-du-petrole-pas-de-la-voiture.php
  13. La saison estivale 2010, de mai à septembre, peut être qualifiée d'excellente pour l'ensemble de l'industrie touristique montréalaise. En effet, les dernières analyses font état d'une augmentation de plus de 13 % du nombre de chambres d'hôtel vendues durant l'été 2010, comparativement à celui de 2009. Le prix des chambres a quant à lui augmenté d'environ 6,8 % pour l'été. Plusieurs facteurs expliquent l'accroissement du nombre de visiteurs dans la métropole cette année, notamment le retour du Grand Prix de Formule 1 du Canada et la stabilisation de l'économie mondiale. Mais les efforts considérables déployés par les intervenants touristiques pour promouvoir Montréal à titre de destination dynamique et le travail des professionnels de l'industrie des congrès pour attirer des réunions d'affaires d'envergure dans la ville ont aussi porté fruit. « L'année 2009, qui avait si cruellement frappé notre industrie, est désormais chose du passé et nous ne pouvons que nous réjouir des excellents résultats de l'été 2010 », mentionne le président-directeur général de Tourisme Montréal, l'honorable Charles Lapointe. « La rapidité avec laquelle nous avons réagi pour contrer à la fois la conjoncture économique maussade de l'an dernier, l'entrée en vigueur du passeport obligatoire pour nos voisins américains désireux de séjourner au Canada et la restriction de visa pour les voyageurs mexicains, a permis à Montréal de tirer son épingle du jeu dans un contexte où la concurrence est extrêmement féroce entre les villes. Grâce, entre autres, au travail acharné et à l'expertise des équipes de Tourisme Montréal comme des artisans de l'industrie, la métropole a pu se démarquer des autres destinations et attirer un nombre record de visiteurs, qu'il s'agisse de séjours d'agrément ou de congrès, et je tiens à dire merci à tous ceux et celles qui ont contribué à ce succès », de conclure Charles Lapointe. Un des défis pour les prochaines années sera de continuer à combler les quelque 5 000 chambres d'hôtel ajoutées depuis une décennie, principalement dans le créneau de qualité supérieure. Le parc immobilier du Grand Montréal compte aujourd'hui plus de 31 000 chambres. Ces récents investissements majeurs montrent que Montréal se démarque avec une offre qui se renouvelle, ce qui entraîne des répercussions positives sur l'expérience touristique des visiteurs internationaux. Une vision et une stratégie proactives pour conserver l'élan La stratégie de développement et de commercialisation de la destination, amorcée l'an dernier, se poursuit afin de conserver les acquis de Montréal sur la scène mondiale avec notamment la mise sur pied, dans les prochains jours, d'une démarche stratégique proactive. Tourisme Montréal a remis le mandat entre les mains de l'un des conseillers en stratégie les plus respectés de Montréal, M. Marcel Côté, associé-fondateur du groupe Secor. Dès la semaine prochaine, un sondage sera réalisé auprès des membres de l'organisation et une consultation effectuée auprès de leaders de l'industrie touristique montréalaise et québécoise. Cette nouvelle démarche permettra de trouver des avenues novatrices pour Tourisme Montréal en marketing, en vente et en développement de produits. Elle s'inscrit aussi dans la mission de l'organisation d'assumer le leadership de l'effort concerté de promotion, d'accueil et de positionnement de la destination auprès des marchés de voyages d'affaires et d'agrément. Montréal reçoit annuellement quelque 7,5 millions de touristes, tous séjours confondus, dont les dépenses touristiques représentent 2,5 milliards de dollars. Bilan saison touristique 2010 à Montréal : http://www.octgm.com/pdf/bilan-touristique-ete-2010.pdf http://www.montreal2025.com/communique.php?id=1157&lang=fr
  14. Que reste-t-il de la finance à Montréal? Publié le 15 mars 2010 à 06h00 | Mis à jour le 15 mars 2010 à 06h00 Stéphanie Grammond La Presse (Montréal) Le gouvernement du Québec a beaucoup investi pour propulser l'industrie de la finance à Montréal, l'un des plus grands moteurs économiques de la région. Mais depuis 20 ans, la place financière a perdu encore de son poids relatif, face à Toronto et aux grandes métropoles financières de la planète. À l'heure de la mondialisation, comment faire pour relancer la finance à Montréal? Les gestionnaires d'Hexavest sont tombés à la renverse en entrant dans l'ascenseur d'un hôtel, tout près de l'Université de Princeton, aux États-Unis. Sur le mur était affichée une vieille mappemonde, montrant les cinq plus grandes villes du monde, dont New York, Paris... et Montréal. «Ça m'a vraiment frappé», raconte Vital Proulx, le président de la boîte de gestion montréalaise, qui s'est imaginé l'époque où la rue Saint-Jacques était la Mecque de la finance. «On ne rêvera pas en couleurs: on ne retournera jamais là, dit-il. Mais on est capables d'avancer!» Bien sûr, Montréal avance... mais pas assez vite. La place financière a encore perdu du terrain depuis 20 ans. Pourtant, le gouvernement du Québec a déployé bien des efforts pour propulser l'industrie des services financiers, un des plus gros moteurs économiques de Montréal. «Il y avait une pente raide à remonter. Il fallait faire une bataille. Il fallait que notre État soit interventionniste. Et il le fut», se remémore l'ancien premier ministre Bernard Landry. Au milieu des années 90, le «grand vizir» du Québec prend le taureau par les cornes. Il convoque un «comité des sages» sur la finance, lance des missions économiques à l'étranger. La province en mène large au Forum économique mondial de Davos. La Caisse de dépôt et placement du Québec devient un levier pour soutenir la place financière montréalaise. Or, plusieurs initiatives ont fini en queue de poisson... comme l'aventure de NASDAQ Canada. La Bourse électronique avait annoncé son implantation à Montréal en grande pompe, lors d'une conférence de presse diffusée sur grand écran à Time Square. Mais elle a quitté la ville sur la pointe des pieds quatre ans plus tard. Un espoir déçu parmi tant d'autres. Et maintenant, Bernard Landry est pris d'une nouvelle angoisse, à cause du projet de regroupement des commissions des valeurs mobilières provinciales en une seule agence fédérale. Québec s'y oppose. «Mais il s'est opposé souvent à des manoeuvres du fédéral. Et le fédéral a gagné», dit M. Landry. Selon lui, les conséquences seraient désastreuses pour Montréal, qui verrait tous les professionnels gravitant autour de cet univers ? avocats, comptables, actuaires ? plier bagages, comme tant d'autres avant eux. Glissement de terrain Montréal n'échappe pas à mondialisation de la finance, qui se regroupe de plus en plus autour de trois grands centres: New York, Londres et Hong-Kong. En 2009, Montréal a glissé au 32e rang des plus grands centres financiers du monde. La ville s'est même fait damer le pion par Vancouver, désormais au 29e rang, selon la plus récente édition du Global Financial Centres Index. De son côté, Toronto se classe en 13e position, malgré l'émergence des places financières asiatiques. Non seulement Montréal a perdu sa stature internationale, mais elle joue maintenant un rôle de second plan sur la scène canadienne. D'ailleurs, le Québec est à la traîne sur le plan de la création d'emplois dans le secteur des finances et de l'assurance, selon l'Institut de la statistique du Québec. Depuis 20 ans, le nombre d'emplois a augmenté de 30% au Québec, pour atteindre 174 000 empois en 2008, une croissance bien inférieure à celle de l'Ontario qui a gonflé son effectif de 50%. À qui la faute? «Il y a eu une progression plus lente de l'économie du Québec. L'explication fondamentale est là», répond Louis Regimbal, associé du Groupe Secor. Le vacuum des sièges sociaux Mais d'autres blâment le départ des sièges sociaux. L'exode a culminé lorsque la Sun Life a fait ses valises pour Toronto au lendemain de l'élection du Parti québécois en 1976. La Banque Royale et la Banque de Montréal ont maintenu leur siège social à Montréal, mais leur vrai centre décisionnel est à Toronto. «On n'imagine pas l'ampleur de l'effet d'entraînement du déplacement des banques vers Toronto. Un effet d'entraînement monumental qui a appauvri le Québec», affirme Jean-Guy Desjardins, président de Fiera Capital. D'abord, les banques ont entraîné dans leur sillon une partie importante de l'activité économique: avocats, comptables, fiscalistes, etc. Puis, le décloisonnement des services financiers a accéléré le vacuum, au début des années 90. Jusque-là, banques, assureurs, courtiers et fiducies devaient rester chacun dans leur coin. Quand le fédéral a changé les règles du jeu, les banques, qui étaient les plus puissantes, sont passées à l'attaque. En 20 ans, elles ont raflé pratiquement toutes les firmes de courtage. Et elles ont gobé une grosse part du marché des fonds communs. Bilan: «Dans un premier temps, on a vidé Montréal de ses banques. Et dans un deuxième temps, les changements à la Loi sur les banques ont vidé Montréal du restant», résume Jean-Guy Desjardins. Lui-même a vendu sa firme à la Banque CIBC en 2004. Parti de zéro au début des années 1970, il avait fait de TAL Gestion globale d'actifs le plus important gestionnaire indépendant au pays, avec 750 employés et 65 milliards d'actifs. En 1994, il s'est allié à la CIBC: «On se donnait les moyens de croître à l'échelle mondiale. Mais tout ça a changé le jour où la direction de la banque a changé», raconte-t-il. La CIBC avait 55% des actions, mais voulait tout acheter. La centaine d'employés de TAL avaient 51% des droits de vote, mais ne voulaient pas vendre. Après un bras de fer de deux ans, la CIBC a gagné. «Inévitablement, ça ne pouvait finir autrement: une banque c'est gros et c'est riche», dit Jean-Guy Desjardins, qui s'est vite relancé, avec Desjardins, pour créer une autre firme de gestion, Fiera Capital, qui gère aujourd'hui 22 milliards d'actifs. Des fonds «Made in Quebec», une bataille perdue Du côté des fonds communs, Montréal a lamentablement échoué. Tous les efforts de la Caisse de dépôt pour structurer l'industrie ont été anéantis par l'affaire Norbourg, le pire scandale financier de l'histoire du Québec. Comment expliquer un tel fiasco? Revenons 15 ans arrière. Le rédacteur en chef de la revue L'Action nationale, Rosaire Morin, dénonce la «déportation de l'épargne québécoise», après une étude exhaustive. Son constat choque: les firmes québécoises gèrent à peine 4% des actifs de l'industrie canadienne des fonds, par rapport à près de 80% pour les sociétés ontariennes. Pourtant, les épargnes des Québécois représentent plus de 20% des actifs de l'industrie. «Moi, ça m'avait sonné», se souvient Michel Nadeau, alors numéro deux de la Caisse. Il étudie le problème... avec l'aide d'un jeune homme: «Il s'appelait Vincent Lacroix. Il a travaillé quatre ans pour moi», soupire Michel Nadeau. Pour créer une masse critique, la Caisse achète plusieurs petites boîtes de fonds québécoises et prend les commandes. Erreur, dit aujourd'hui M. Nadeau. «Il fallait laisser grandir. Au lieu de ça, la Caisse a fait des millionnaires. Elle leur a dit: va jouer au golf. On va gérer ta patente.» Quelques années plus tard, la Caisse doit faire marche arrière. Vincent Lacroix récupère alors des morceaux. On connaît la suite: la fraude de Norbourg a fait perdre plus de 100 millions de dollars à 9200 investisseurs. Désormais, il est trop tard pour lancer une famille de fonds «Made in Quebec». L'industrie s'est consolidée. «C'est de plus en plus difficile de créer un nouveau joueur. Il faut une plus grande masse critique. Avant, il fallait au moins un milliard d'actifs, maintenant il en faut au moins cinq», indique Stéphane Langlois, président du Conseil des fonds d'investissement du Québec et de BLC services financiers. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Banque Laurentienne a vendu sa famille de fonds à l'Industrielle-Alliance. «On se concentre sur la distribution, sur la relation avec les clients», explique M. Langlois. Toronto dans les plates-bandes Par contre, Montréal poursuit ses efforts afin d'attirer des institutions étrangères. Pour les séduire, le Centre financier international (CFI) de Montréal offre un avantage fiscal aux sociétés qui font des transactions internationales. Entre 1997 et 2003, le nombre de CFI a presque triplé, attirant jusqu'à 121 entreprises et près de 1200 spécialistes. Le programme (et l'influence de la Caisse de dépôt) avait notamment encouragé les Investissements Standard Life à déménager toute la gestion d'actions américaines de la société-mère écossaise à Montréal. Un véritable succès du CFI. Mais en 2004, les libéraux ont réduit les avantages fiscaux pour faire taire les critiques qui reprochaient aux CFI d'être surtout des divisions de firmes québécoises «pure laine» à Montréal depuis longtemps. Par la suite, plusieurs centres sont repartis. Mais CFI Montréal s'est retroussé les manches. «On a ouvert 15 nouveaux centres depuis 18 mois!» se félicite son président-directeur général, Jacques Girard. Fin 2009, il dénombrait 114 CFI et plus de 1000 spécialistes. Sauf que Toronto joue maintenant dans ses plates-bandes. «Ils rencontrent les mêmes clients français que moi à Paris. L'autre jour, j'étais à Londres et ils faisaient de la publicité à la télévision!» rapporte Steve Gauthier, vice-président développement de CFI Montréal. Et Toronto a une longueur d'avance. Elle peut compter sur le Toronto Financial Services Alliance (TFSA), qui regroupe les acteurs de l'industrie, des universités et des gouvernements. La TFSA a de grandes ambitions. Et elle réclame l'aide du fédéral pour y parvenir. Son objectif: profiter du choc vécu par plusieurs grandes places financières, pour hisser Toronto dans le top 10 mondial, en misant sur la solidité du système bancaire canadien qui a mieux résisté à la crise du crédit. Un argument dont Montréal pourrait se servir tout autant. «Une crise comme celle-là est une occasion pour Montréal d'intensifier sa présence et d'attirer des institutions financières. Toronto voit la même chose que nous. Ça fait un an qu'on le dit. This is it: c'est le temps d'agir», réitère Jacques Girard. À son avis, il faut améliorer le programme du CFI et former une grappe industrielle pour fédérer les efforts de l'industrie, à la manière de Paris Europlace. Bien des places financières ont une stratégie globale. Mais à Montréal, on ne se parle pas assez, déplore Louis Regimbal, de Secor. Les institutions devraient «collaborer davantage sur des sujets d'intérêt commun pour faire un milieu plus attractif, ce qui bénéficierait à tout le monde», croit-il. Les déboires de la Caisse De par sa nature, de par son poids, la Caisse de dépôt est un catalyseur pour la place financière de Montréal. Mais elle-même s'est embourbée à cause de la perte monstre de 40 milliards. Son nouveau patron, Michael Sabia, veut rebâtir la Caisse «brique par brique». Quels sont ses plans pour aider l'industrie locale? «Je crois que la Caisse doit faire le maximum pour encourager le centre financier de Montréal. Est-ce que Montréal sera au même niveau que New York ou Londres? On verra!» répond l'ancien dirigeant de Bell Canada Entreprises (BCE). Favoriser les maisons de courtage montréalaises pour l'émission d'obligations: oui. Collaborer avec les universités montréalaises: absolument. Par contre, Michael Sabia n'hésitera pas à faire le tour du monde pour dénicher les meilleurs talents, comme son bras droit, Roland Lescure, qui vient d'atterrir de France. Il ne se gênera pas non plus pour confier des mandats de gestion à l'externe, s'il y voit une valeur ajoutée. Coïncidence: BCE a décidé, l'automne dernier, d'aller voir ailleurs pour la gestion de son régime de retraite. Sa filiale Bimcor a remercié une bonne part des spécialistes qui géraient 13 milliards à l'interne, à Montréal. Elle cédera à l'externe la gestion des actions américaines et canadiennes ainsi que celle des obligations de sociétés. Il s'agit-là d'une tendance lourde. Des caisses de retraite traditionnelles gérées à l'interne, «il n'en reste pas gros!» s'exclame Jean Bergeron, directeur de la gestion d'actifs chez Morneau Sobeco, un consultant pour les régimes de retraite. Une question de coût et d'expertise: «Si on veut sortir des sentiers battus, investir dans les actions étrangères, les fonds spéculatifs, les placements immobiliers, il faut une grosse équipe», justifie M. Bergeron. Voilà pourquoi les régimes de retraite d'ici préfèrent souvent s'en remettre à de grosses équipes étrangères, plutôt que de confier des mandats aux gestionnaires d'ici... qui sont parfois mieux reçus à l'étranger, ironiquement. «En Europe, le passeport canadien se joue très, très bien. J'ai noté, parfois, une plus grande ouverture pour un gestionnaire canadien chez les non-Canadiens que chez les Canadiens eux-mêmes. Ici, on ne reconnaît pas nos propres forces à leur juste valeur», constate Roger Beauchemin, président de McLean Budden, l'un des plus anciens gestionnaires d'actifs au Canada, fondé à Montréal en 1947. Depuis 2000, la firme défriche la clientèle étrangère. «On voyait nos concurrents étrangers obtenir des mandats de caisses de retraite qui étaient nos clientes ici. On s'est dit: il faut aller les concurrencer sur leur propre terrain», dit M. Beauchemin qui gère maintenant 2,5 milliards pour des clients étrangers dans une douzaine de pays. Tisser la fibre entrepreneuriale Ailleurs dans le monde, les régimes de retraite ont des «clubs-écoles» qui permettent aux gestionnaires émergents de faire leurs preuves. Aux États-Unis, des régimes publics géants comme Calpers (California Public Employees' Retirement System) ou encore City of New York confient jusqu'à 5% de leurs actifs à un groupe de petits gestionnaires. La formule a permis à la société montréalaise Hexavest de percer aux États-Unis. Ici, rien de tel n'existe. Dommage, car «l'innovation et la création d'emplois viennent souvent des petites boîtes», souligne Mario Lavallée, vice-président d'Aon Conseil et président de CFA Montréal. Or, les petites boîtes ont du mal à percer. Elles ne sont pas sur le radar des clients institutionnels qui veulent voir un historique de rendement d'au moins trois ans, sur un portefeuille de plusieurs millions. Les gestionnaires qui parviennent à démarrer de zéro sont issus d'une plus grande boîte où ils se sont fait une réputation. C'est ainsi que Stéphane Corriveau a lancé AlphaFixe Capital, en 2008. Avec sa petite équipe, il est parti de rien. Sans contrat en poche. Au beau milieu de la crise du crédit. «On saute, et le parachute va s'ouvrir en quelque part!» s'est-il dit. Pour se démarquer, la firme spécialisée en gestion d'obligations a bâti son propre système interne de gestion de risque et d'évaluation de crédit, en intégrant les critères d'investissement responsables, ce que les grandes agences ne font pas. La formule a fonctionné. La firme a obtenu des rendements exceptionnels en 2009. Et les clients sont au rendez-vous. AlphaFixe gère 600 millions de dollars pour 13 clients. De quoi assurer sa pérennité. «Il y a des talents à Montréal, on est capables de développer notre expertise, assure M. Corriveau. Pourquoi ne pas le faire ici et contrôler la destinée de l'entreprise, plutôt que le faire pour une entreprise qui a son siège social à un autre endroit?» Montréal au 32e rang de la finance mondiale... et au 3e rang canadien Ville Rang actuel Changement depuis le dernier classement Londres 1 0 New York 2 0 Hong Kong 3 1 Singapour 4 -1 Shenzhen 5 Zurich 6 -1 Tokyo 7 8 Chicago 8 -1 Genève 9 -3 Shangai 10 25 Toronto 13 -2 Vancouver 29 -4 Montréal 32 -6
  15. Publié le 07 décembre 2009 à 20h39 | Mis à jour à 20h42 Sables bitumineux: une étude contredit les chiffres de l'industrie La Presse Canadienne Edmonton Une étude indépendante publiée lundi aux États-Unis laisse sous-entendre que la pollution provenant des sables bitumineux de l'Alberta est cinq fois plus élevée et deux fois plus étendue que ne l'affirment les statistiques produites par les dirigeants de l'industrie. L'étude affirme que les émissions toxiques issues des sables bitumineux se comparent à un déversement majeur de pétrole... chaque année. Les responsables du gouvernement et de l'industrie disent que la contamination notée dans les sols et rivières de la région est naturelle, mais l'étude la lie étroitement à l'extraction des sables bitumineux. Selon David Schindler, co-auteur de l'étude, les chercheurs ont découvert d'importants apports de composés organiques toxiques issus de l'industrie des sables bitumineux dans la rivière Athabasca et ses affluents. M. Schindler a ajouté que l'industrie était la principale source de pollution de la rivière. L'étude critique également le programme de contrôle du gouvernement de l'Alberta. Celui-ci a réagi en mettant en doute les conclusions de l'étude. Selon Preston McEachern, scientifique environnemental de l'Alberta, les sources de contamination sont plus importantes près des installations de sables bitumineux parce que c'est là que les dépôts de bitume sont les plus concentrés. Quant au programme de contrôle, M. McEachern soutient qu'il a d'abord pour objectif de fournir une information à l'échelle régionale. La province de l'Alberta se fie à des informations spécifiques issues de l'industrie, revue par des inspecteurs provinciaux, pour obtenir des données plus détaillées. Ce n'est pas le premier rapport à mettre en doute les données produites par l'industrie et cibler les répercussions environnementales. À l'été de 2008, l'équipe de chercheurs de M. Schindler avait mis en place des stations de contrôle le long de l'Athabasca et de quelques-uns de ses affluents, et découvert des concentrations pétrochimiques une fois que les courants passaient au-delà des installations de sables bitumineux.
  16. Publié le 24 août 2009 à 20h04 | Mis à jour à 20h11 Montréal, futur laboratoire publicitaire plurilingue et multiethnique? Nelson Wyatt La Presse Canadienne Montréal L'industrie publicitaire montréalaise s'apprête à lancer une initiative internationale qui pourrait changer la manière dont les générations futures seront courtisées. Un consortium de publicitaires montréalais entreprendra une série de missions commerciales pour encourager les entreprises américaines à utiliser Montréal comme ville laboratoire plurilingue et multiethnique afin de tester, à peu de frais, des campagnes publicitaires destinées pour le marché international. L'Association des agences de publicité du Québec dévoilera les détails de son projet à l'occasion de la prestigieuse semaine de la publicité qui aura lieu à New York le mois prochain. Elle enverra également une délégation à Chicago au mois de novembre. Le président de l'Association, Sébastien Faure, est d'avis que Montréal représente un laboratoire idéal. Selon lui, les différentes influences culturelles ont produit des styles publicitaires qui pourraient être considérés novateurs dans d'autres marchés. Par exemple, la Société de l'assurance automobile du Québec est connue pour ses campagnes très explicites, voire frappantes, illustrant les dangers de la vitesse au volant. Des comédiens et humoristes sont souvent appelés à faire la promotion de biens de consommation, allant des voitures aux beignes. Le projet a été nommé «Yul-Lab», un nom qui découle des trois lettres utilisées pour désigner l'aéroport de Montréal. Selon M. Faure, le projet aidera également les entreprises à utiliser les nouvelles plateformes sur Internet telles que Facebook et Twitter. «Nous croyons vraiment que Montréal pourrait devenir le centre d'innovation pour les équipes représentant des marques internationales», a affirmé M. Faure, qui est l'un des ambassadeurs du projet. «Ce sont les consommateurs qui dirigent, alors, il faut apprendre à parler à ces consommateurs de la manière qu'ils le souhaitent», a ajouté M. Faure, qui croit que Montréal est le meilleur endroit pour y arriver. Selon lui, la métropole dispose d'un grand bassin de talents qui combinent «l'esprit latin avec le sens américain des affaires». Les publicitaires estiment qu'ils jouent déjà un grand rôle dans l'économie de la ville. Le président de l'Association des agences de publicité du Québec, Yanik Deschênes, affirme que l'industrie génère, dans la province, 60 000 emplois directs et indirects et une activité économique totalisant 5,2 milliards de dollars. Il espère que l'initiative mise sur pied par son organisation permettra à l'industrie de faire encore mieux. source : http://www.cyberpresse.ca/vivre/consommation/200908/24/01-895440-montreal-futur-laboratoire-publicitaire-plurilingue-et-multiethnique.php
  17. 30 ans plus tard Dodge Chrysler ferme ses portes à Longueuil Mise à jour : 22/07/2009 20h02 Une page d'histoire se tourne cette semaine à Longueuil. Le concessionnaire Dodge Chrysler, qui faisait partie du paysage depuis plus de 30 ans, est forcé de fermer ses portes. Tous les véhicules ont déjà été liquidés. La fermeture serait inévitable en raison des difficultés à obtenir du financement des banques. Les propriétaires affirment également qu'ils sont incapables de répondre aux exigences des constructeurs en raison des nombreux bouleversements dans l'industrie automobile. Nouvelles LCN - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - L'immeuble (terrain?) est à vendre. C'est un grand terrain à la porte du Vieux-Longueuil et à coté du centre d'achat Place Longueuil. Un redeveloppement de ce site serait très intéressant. Du residentiel ou un mixte commercial et résidentiel de densité moyenne serait bien.
  18. Les producteurs multimédia du Québec craignent que l'Ontario s'accapare les gros contrats grâce à ses politiques fiscales incitatives, qui ont déjà attiré Ubisoft à Toronto. Pour en lire plus...
  19. Publié le 24 mai 2009 à 08h19 | Mis à jour à 08h19 La révolution d'Obama Alain Dubuc La Presse Barack Obama a annoncé cette semaine une initiative qui aura un impact économique et environnemental considérable. Il s'agit d'une entente avec l'industrie pour imposer de nouveaux standards d'émissions des véhicules, qui réduiront de façon significative la consommation d'essence et les émissions de gaz à effet de serre. Ce virage, que le président américain a décrit à juste titre comme historique, a eu peu d'échos ici. Et pourtant, même si elle a été décidée à Washington, cette politique nous affectera autant que les Américains. Parce que les 20% de l'industrie automobile nord-américaine qui se trouvent au Canada devront se conformer à ces standards. Et parce que le gouvernement canadien, à la remorque de Washington, sans politique énergétique propre, a déjà laissé entendre qu'il s'ajusterait à ces normes américaines. Cela veut dire que nous serons directement affectés en tant que consommateurs. Entre 2012 et 2016, les producteurs devront réduire les émissions de dioxyde de carbone des véhicules du tiers, et la consommation d'essence d'environ 30%. Pour les automobiles, la consommation devra être, en moyenne, de 35 milles (48 km) au gallon en 2016, soit environ 5,6 litres aux 100 kilomètres. C'est une révolution. Cet objectif extrêmement ambitieux a réussi à rallier le gouverneur républicain de la Californie, Arnold Schwarzenegger, dont les efforts pour imposer des normes environnementales sévères dans son État avaient été bloqués par l'administration Bush. Mais le tour de force du président, c'est d'avoir réussi à faire accepter cette révolution aux constructeurs automobiles qui, jusqu'ici, avaient résisté farouchement. C'est sans doute là un des effets positifs de la crise. L'industrie américaine, qui vit maintenant aux crochets de l'État, n'est plus capable d'imposer sa logique. L'impact environnemental sera significatif, si l'industrie réussit à se conformer à ces normes. Cela équivaut, sur une période de six ans et demi, à retirer 177 millions d'autos de la circulation. Ces mêmes normes, qui s'appliqueront de ce côté-ci de la frontière, auront un effet important, quand on sait qu'au Québec, 31% des émissions des GES proviennent du transport routier. Ce sera tout un choc pour l'industrie, qui devra faire des miracles pour respecter ces cibles, modifier sa gamme de véhicules, accélérer l'innovation technologique, investir des milliards pour convertir les usines. Ce n'est pas rien. Les consommateurs seront aussi touchés. Ces autos moins énergivores coûteront 1300$ de plus, quand on additionne l'effet des normes des administrations Bush et Obama. Cette somme pourra toutefois être récupérée par le choix d'une plus petite auto et par les économies d'essence. Et pourtant, cette nouvelle politique, qui représente un des gestes les plus significatifs pour réduire les émissions de GES, n'a pas suscité ici les réactions qu'elle méritait. Parce que c'est aux États-Unis? Parce que Barack Obama fait trop d'annonces? J'ai une autre explication. J'y vois le reflet d'une tension entre deux façons de résoudre les défis environnementaux: l'approche pragmatique et l'approche militante. Cette réduction draconienne des standards des émissions sera efficace, elle donnera des résultats. Mais elle s'inscrit dans la logique du système; elle ne remet pas en cause la culture de l'automobile, elle la rend plutôt moins nuisible, elle la civilise. La plupart des groupes environnementaux privilégient plutôt une approche qui réduit la place de l'automobile, par le vélo, les transports en commun, l'aménagement urbain. Des avenues dans lesquelles il faut mettre toutes nos énergies. Mais derrière les objectifs immédiats, les batailles environnementales se mènent à un second niveau et s'inscrivent dans un projet plus global qui cherche aussi à modifier les comportements humains, à repenser le système socioéconomique. Voilà pourquoi le projet américain ne suscite pas tant d'enthousiasme. Les militants voudraient changer le système. Ce que montrent les projets du président Obama, c'est que le système peut changer. adubuc@lapresse.ca
  20. Biotechnologies : lutte Québec-Ontario à Atlanta PRESSE CANADIENNE,15 mai 2009 Alors qu'une grave crise frappe le secteur des biotechnologies, le premier ministre Jean Charest sent le besoin de participer au plus important événement de l'industrie, le congrès Bio International 2009, qui s'ouvre lundi à Atlanta. Même s'il continue de dominer dans le domaine pharmaceutique, le Québec a perdu, il y a deux ans, son statut de principal centre biotechnologique au pays, au profit de l'Ontario. "Lorsqu'on voit des choses comme ça, ça nous brise le coeur", lance Michelle Savoie, directrice générale de Montréal InVivo, la grappe des sciences de la vie de la région métropolitaine, au cours d'un entretien téléphonique. Le premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, recevra d'ailleurs, la semaine prochaine, le prix annuel de leadership international remis par l'organisation du congrès Bio. L'industrie ontarienne des biotechnologies emploie plus de 43 000 personnes, alors que les entreprises québécoises du secteur comptaient, en 2007, 40 500 travailleurs. Il faut dire qu'au cours des dernières années, l'Ontario s'est largement inspiré des mesures incitatives mises en place par le Québec. "Je ne suis pas prête à dire que l'élève a rattrapé le maître, mais on est dans une situation où le maître doit se remettre à bouger", a reconnu Mme Savoie. "Avec le gouvernement, on travaille à s'assurer que le Québec reprenne sa pole position", a-t-elle ajouté, en pressant le ministère du Développement économique de dévoiler rapidement sa stratégie pour l'industrie biopharmaceutique. L'industrie attend aussi que Québec mette en oeuvre les derniers éléments de sa récente politique du médicament. M. McGuinty et M. Charest ont déjà participé à des éditions antérieures du congrès Bio International, qui regroupera cette année des participants d'une soixantaine de pays. Une vingtaine d'exposants sur les 1800 au total proviendront du Québec. Parmi eux: Investissement Québec, Génome Québec, le Pôle Québec International, Montréal InVivo, Montréal International, de même que des firmes comme Algorithme Pharma et Medicago (TSXV:MDG). Entreprises vulnérables La crise financière a donné un coup dur aux biotechs, puisqu'elle a tari leurs sources de financement. En 2008, six PME québécoises du secteur ont fermé leurs portes, faisant perdre leur emploi à quelques centaines de personnes. Selon un sondage mené au début de l'année par BioQuébec, un lobby de l'industrie, 66 pour cent des entreprises contactées ne possédaient pas suffisamment d'encaisse pour survivre plus de 12 mois, 33 pour cent n'en disposaient que pour six mois et un autre tiers n'en avait plus que pour trois mois. Il y a tout de même de l'espoir: après avoir plongé de 46 pour cent en 2008 par rapport à l'année précédente, les investissements en capital de risque, dont dépendent la plupart des biotechs, ont crû de 33 pour cent au premier trimestre de 2009 par rapport à la même période de l'an dernier. A cela s'est ajouté la création récente du "fonds de fonds" Teralys, qui sera financé à hauteur de 825 millions $ par Québec, la Caisse de dépôt et placement, le Fonds de solidarité FTQ de même que des investisseurs institutionnels privés. BioQuébec est toutefois déçu que Québec soit resté sourd, jusqu'ici, à ses demandes d'aide financière et fiscale, qui visaient à donner un coup de pouce d'urgence aux PME biotechnologiques en difficulté. Les participants québécois à Bio 2009 chercheront à conclure des partenariats avec des entreprises et des grappes biotechnologiques de l'Amérique du Nord et du reste du monde. La présence de M. Charest à Atlanta sera "très bénéfique", a estimé Michelle Savoie. "La collaboration entre les différents pôles biotechnologiques du monde facilite la recherche d'investissements étrangers", a-t-elle fait remarquer, en relevant par exemple que les champs de spécialisation des entreprises du Massachusetts et du Connecticut sont complémentaires à celles des biotechs québécoises.
  21. Les associations de pêcheurs des provinces de l'Atlantique et de la Gaspésie réclament une rencontre d'urgence avec les ministres fédéral et provinciaux pour trouver des solutions à la crise qui secoue l'industrie. Pour en lire plus...
  22. Les ventes des manufacturiers canadiens ont baissé de 5,4% en janvier dernier par rapport à décembre, soit le niveau le plus bas atteint en 10 ans. Sans surprise, l'industrie automobile a été la plus touchée. Pour en lire plus...
  23. Québec 2008 Septembre +0.7% Octobre 0.0% Novembre -0.7% cumulatif 2008: +1.3% Canada 2008 Septembre 0.0% Octobre -0.1% Novembre -0.7% cumulatif 2008: +0.7% 2007 Québec +2.4% Canada +2.5% Incroyable pour 2007 et 2008, considérant qu'on pisse pas du pétrole ici... Le produit intérieur brut réel aux prix de base par industrie au Québec, novembre 2008 Le PIB fléchit en novembre QUÉBEC, le 25 févr. /CNW Telbec/ - Le produit intérieur brut (PIB) réel aux prix de base du Québec recule de 0,7 % en novembre; après avoir augmenté de 0,7 % en septembre et demeuré stable en octobre. La production des onze premiers mois de 2008 monte de 1,3 % en comparaison à la même période correspondante de 2007. Au Canada, le PIB faiblit également de 0,7 % en novembre. L'économie canadienne n'a pas bougé en septembre et a légèrement reculé de 0,1 % en octobre (augmentation de 0,7 % au cours des onze premiers mois de 2008). En 2007, la progression de l'économie a atteint 2,4 % au Québec, alors que celle du Canada a été de 2,5 %. Les industries productrices de biens ainsi que celles des services affichent toutes deux des baisses La production dans les industries productrices de biens et de celles des services affiche respectivement des pertes de 1,4 % et de 0,4 %. Du côté des industries productrices de biens, le recul enregistré de 1,4 % fait suite à deux progressions consécutives de 1,3 % en septembre et de 0,4 % en octobre. Plus précisément, la production dans trois industries décroît en novembre : la fabrication (- 1,9 %), la construction (- 0,9 %) et les services publics (- 0,6 %). Cependant, la production dans l'industrie de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse fait une pause pour ce mois-ci et celle de l'extraction minière, pétrolière et gazière croît de 1,2 %. Pour leur part, la production dans les industries productrices de services diminue de 0,4 %. Elle a aussi augmenté de 0,4 % en septembre et a faiblement baissé de 0,1 % en octobre. On compte sept industries sur l'ensemble des industries productrices de services dont la production est à la baisse. Le fléchissement de novembre s'explique principalement par le recul de la production de l'industrie du commerce de gros (- 3,8 %), de celle du transport et de l'entreposage (- 1,5 %) et de celle de la finance et les assurances, les services immobiliers et de location à bail et de la gestion de sociétés et d'entreprises (- 0,4 %). Toutefois, la croissance de la production de l'industrie des services administratifs, des services de soutien, des services de gestion de déchets et des services d'assainissement (1,1 %), celle des services d'enseignement (0,7 %) et celle des autres services, sauf les administrations publiques (0,5 %), atténue la perte de novembre. ------------------------------------------------------------------------- L'Institut de la statistique du Québec produit et diffuse une information statistique pertinente, fiable et actuelle sur l'évolution socioéconomique du Québec et de la société québécoise. Il constitue le lieu privilégié de production et de diffusion de l'information statistique officielle pour les ministères et organismes du gouvernement, et il est responsable de toutes les enquêtes d'intérêt général. << Sources : Réjean Aubé Tél. : 418 691-2411, poste 3142 Économiste Institut de la statistique du Québec Quynh-Van Tran Tél. : 418 691-2411, poste 3172 Économiste Institut de la statistique du Québec Centre d'information et de documentation Tél. : 418 691-2401 ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis) Site Web de l'Institut : http://www.stat.gouv.qc.ca >>
  24. Le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) qualifie de bon augure l'ouverture d'esprit du président américain. Le CIFQ demeure toutefois prudent quant à la suite des choses. Pour en lire plus...
  25. Le ministre canadien de l'Industrie, Tony Clement, réclame un plan contenant d'importantes réductions des coûts de main d'oeuvre. Pour en lire plus...
×
×
  • Créer...