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  1. Il a sauvé le Théâtre Rialto et dénoncé le «scandale des garderies libérales». Ezio Carosielli se paye aujourd'hui l’Édifice CIBC, un autre joyau patrimonial au 265, Saint-Jacques, l'ancienne rue des banques, dans le Vieux-Montréal. «Ce sera le Théâtre Saint-James», annonce l’homme d’affaires en tous genres, à la fois avocat, amateur de beaux immeubles et propriétaire de garderies. «Nous ferons comme au Théâtre Rialto : des spectacles, des lancements de disques, des mariages, des pièces de théâtre… Tout ce qui rassemble deux personnes et plus, on le fait !» Les Bitton ne savaient plus trop qu'en faire.Le vendeur est une compagnie à numéros que détient la famille fondatrice de Buffalo Jeans. Elle avait acquis l’immeuble en 2010 de la CIBC après que la banque eut fermé la succursale. Fin 2011, Gabriel Bitton a tenté de le revendre en vain pour 5,7 M$, selon des documents de vente de Cushman & Wakefield. Il vient de la laisser à Ezio Carosielli pour 4,05 M$. «C'est un vrai gentleman», assure le nouveau propriétaire. Un gentleman qui revend tout de même l'immeuble presque un million plus cher que payé en 2010. L’édifice de 35 500 pieds carrés, que le ministère de la Culture et des Communications a l’intention de classer, nécessite peu de travaux, assure Ezio Carosielli. Il prévoit ouvrir dès décembre ou janvier son nouveau Théâtre Saint-James. Seul un permis d’amphithéâtre de la Ville de Montréal est nécessaire, dit-il. «L’idée, c’est de mettre en valeur ce qu’il y a déjà là.» Payant, les spectacles dans les immeubles patrimoniaux ? «Tout-à-fait. Il y a moyen de faire de l’argent avec la culture, répond-il. Mon entreprise est à but lucratif.» Édifice de prestige De monumentales colonnes romaines de granit ornent la façade de l’immeuble d’architecture classique, construit de 1907 à 1909. Il abrite une immense salle de guichets, cinq chambres fortes, de nombreux bronzes, des marbres et une collection de toiles. La Canadian Bank of Commerce, puis la Canadian Imperial Bank of Commerce - après une fusion en 1961 - ont occupé l’édifice jusqu’en 2010. L’organisme de protection du patrimoine Héritage Montréal s’est inquiété de son sort quand l’institution torontoise a décidé de le vendre. Ezio Carosielli a la manie de sauver les immeubles patrimoniaux. Pour 2,1 M$, il a mis la main en 2010 sur le Cinéma Rialto, avenue du Parc, dans le Mile-End. L’ancien propriétaire, Elias Calogeras, voulait le transformer en centre commercial et avait déjà commencé à le dégrader. Mais la valeur patrimoniale de l’édifice, érigé en 1924, est reconnue à la fois par la Ville, Québec et Ottawa, et l’homme d’affaires n’avait pu aller de l’avant. Garderies: le libéral insoumis L’entrepreneur est pour le moins éclectique. Le premier actionnaire de Théâtre Rialto Productions inc., Le Groupe Merveilles d’Ezio Carosielli, possède aussi dix garderies privées. Bien au fait de ce qui se trame dans ce domaine, c’est lui, le militant libéral insoumis, qui a alerté le Vérificateur général au sujet du «scandale des garderies libérales». Se qualifiant lui-même de «connaissance» du ministre déchu Tony Tomassi, responsable du dossier à l’époque, l’avocat avait néanmoins dénoncé la revente de permis de garderies pour des sommes allant jusqu’au demi-million de dollars. Le Parti québécois avait dénoncé le réseau «à la Wal-Mart» du Groupe Merveilles, qui avait obtenu des permis pour offrir au total 800 places dans ses dix garderies. Bon militant libéral, Ezio Carosielli dit avoir versé avec sa famille quelque 14 000 $ à l’ancien parti de Jean Charest depuis 2003. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/vieux-montreal-le-theatre-rialto-achete-ledifice-cibc/550493/1
  2. Élections générales le 12 juin en Ontario La première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, déclenche des élections générales pour le 12 juin. Elle a rencontré le lieutenant-gouverneur en début d'après-midi pour ensuite s'adresser aux médias. Après avoir annoncé que l'Assemblée législative sera dissoute dans l'après-midi, Kathleen Wynne n'a pas tardé à livrer son discours de campagne et à attaquer ses adversaires politiques. Elle a aussi critiqué le premier ministre, Stephen Harper pour ne pas avoir financé des projets d'infrastructure comme celui du Cercle de feu et pour ne pas avoir amélioré les revenus des retraités qui ne bénéficient pas de régime de pension de leur entreprise. La première ministre, Kathleen Wynne arrive chez le lieutenant gouverneur.La première ministre, Kathleen Wynne arrive chez le lieutenant gouverneur. Photo : Claudine Brulé Elle a affirmé que les électeurs ont maintenant le choix entre une approche libérale équilibrée pour la création d'emploi et la croissance économique et celle d'un parti d'opposition qui mettrait la reprise à risque avec des stratégies imprudentes. « Le 12 juin les Ontariens auront le choix. Le choix entre des mains sures et des tactiques risquées », a-t-elle déclaré. Kathleen Wynne et le chef conservateur Tim Hudak ont déjà annoncé la tenue de rassemblements vendredi soir. Les libéraux seront à Toronto et les conservateurs à Ottawa. Selon Kathleen Wynne, les élections sont déclenchées à cause des chefs du Nouveau Parti démocratique et du Parti progressiste-conservateur qui ont rejeté le budget libéral. « Le NPD fait des promesses, mais ne dit pas comment il compte les payer », a dit Kathleen Wynne en ajoutant « alors ce n'est pas le moment pour des chimères ». Les conservateurs « feraient régresser » l'Ontario en « déclarant la guerre » aux organisations syndicales et en réduisant les programmes gouvernementaux sur lesquels comptent les gens, a dit la chef libérale. « Leurs compressions dévasteraient des services publics cruciaux en santé et en éducation », a-t-elle affirmé. « Leurs compressions nous mèneraient sur la voie des bas salaires et d'une faible croissance économique ». Un peu plus tôt dans la journée, Mme Wynne se disait déçue d'apprendre que les néo-démocrates avaient choisi de ne pas appuyer le budget. Une élection provinciale en chiffres | Create Infographics La chef néo-démocrate Andrea Horwath a en effet précisé, vendredi matin, qu'elle voterait contre le budget du gouvernement libéral minoritaire. « J'ai perdu confiance en Kathleen Wynne », a affirmé Mme Horwath, rappelant les différents scandales qui ont frappé le gouvernement libéral en place depuis deux ans et demi, dont l'effacement de courriels gouvernementaux au sujet de l'annulation de deux projets de centrales électriques au coût de plus de 1 G$. « Il est temps pour Kathleen Wynne d'être imputable. C'est le temps que les électeurs décident. » — Andrea Horwath, chef du NPD La chef néo-démocrate avait reconnu que le budget contenait plusieurs mesures favorables aux moins nantis et aux familles, comme la création d'un nouveau régime de retraite. Mais elle « n'a pas confiance » que les libéraux puissent réaliser leurs promesses, après ne pas avoir rempli celles du budget de l'an dernier, comme la réduction des primes d'assurance automobile. Budget Ontario 2014 La chef libérale Kathleen Wynne, avait donné une semaine à Mme Horwath pour faire connaître sa position sur le budget. Les conservateurs avaient déjà fait savoir qu'ils voulaient des élections. Vendredi, le chef du Parti progressiste-conservateur, Tim Hudak, a qualifié les néo-démocrates d'hypocrites leur reprochant d'avoir pris beaucoup de temps avant de décider de ne pas appuyer les libéraux. « Si vous cherchez celui qui sera le meilleur comédien sur la scène, si vous cherchez quelqu'un qui veut gagner un concours de popularité en promettant des subventions pour toutes sortes de projets, mais qui n'a pas les moyens de payer, et bien votez pour la chef libérale ou la chef néo-démocrate », a dit Tim Hudak à Ottawa. « Mais si vous voulez un plan de redressement pour remettre l'Ontario au travail, regardez-moi, regardez mon équipe, regardez mon plan » a affirmé le chef conservateur. Pour sa part, le syndicat Unifor est « très déçu » de la décision du NPD, affirmant que le budget libéral était « bon pour les travailleurs de l'Ontario ». http://ici.radio-canada.ca/regions/ontario/2014/05/02/001-budget2014-elections-reax-horwath.shtml
  3. MtlMan

    Coderre maire?

    http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201009/28/01-4327537-coderre-reflechit-a-son-avenir.php
  4. Je ne suis pas du genre a faire les guerres Anglo-Franco (J'en ai vraiment rien a faire). Mais l'article m'a frappe quand meme. Par Normand Lester | La chronique de Normand Lester – lun. 2 avr. 2012 René Lévesque les appelait les «Rhodésiens blancs», allusion aux colons britanniques d’Afrique australe. Depuis la conquête, ils constituent la classe dominante à Montréal où une bonne partie des rues, des places et des lieux publics portent des noms destinés à rappeler leur suprématie sur leurs serviteurs francophones: de Nelson à Wellington en passant par Victoria. Ce sont eux qui constituèrent les féroces milices supplétives du général Colborne qui mirent à feu et à sang les fermes de la Rive-Sud de Montréal durant les troubles de 1837. Et encore eux, en 1849, à l’incitation de la Gazette, qui incendièrent le Parlement canadien qui siégeait à Montréal pour voter des compensations pour leur pillage de la décennie précédente. Not for those damn french bastards, never! Le gouverneur, Lord Elgin, doit se réfugier sur l’île Sainte-Hélène de crainte d’être lynché par les «montrealers». On aurait pu penser que la Révolution tranquille et l’enseignement généralisé du français dans les écoles anglaises depuis quarante ans avaient eu raison de la mentalité «Race des Seigneurs» des jeunes Anglo-Montréalais. Un sondage de L’actualité nous démontre qu’il n’en est rien. Les jeunes anglos se considèrent toujours comme membres d’une élite privilégiée qui impose sa culture et sa langue supérieure à la masse inculte et ignorante que constitue la majorité francophone déclinante de Montréal. Le français, c’est bon pour les campagnes environnantes. Not for Montreal. It’s ours! Pour eux, à Montréal, aujourd’hui comme au XIXe siècle, c’est en anglais que ça se passe et que ça doit se passer. Oui, mais que voulez-vous, l’anglais est la langue mondiale de communication! Est-ce que cela fait que la langue de communication est moins l’italien à Rome, l’allemand à Berlin ou l’espagnol à Madrid? Non, bien sûr. C’est différent à Montréal parce que nos Anglais savent à qui ils ont affaire. À l’un des peuples les plus serviles de la planète. Et ils en profitent. Cette méprisable soumission obséquieuse qui est notre caractéristique nationale est facile à vérifier au quotidien. Allez dans n’importe quel endroit public à Montréal. Constatez l’aplatventrisme des francophones de souche qui passent à l’anglais «par politesse» dès qu’ils détectent un quelconque accent chez leur interlocuteur. Mettez ça sur le compte de notre complexe d’infériorité congénital. Heureusement, les nouveaux arrivants francophones ne sont pas affligés de cette tare et ils se comportent plus dignement que nous dans ces situations. Au cours des dernières décennies, malgré la loi 101, le sentiment de supériorité linguistique des jeunes anglophones a été renforcé par les décisions de la Cour Suprême du Canada (dominée par les Anglos et des lèche-bottines choisis par eux) invalidant certaines de ses clauses essentielles et par l’action du Parti libéral du Québec, une formation qui n’existe que pour assurer la pérennité de leur domination. Il serait vraiment révélateur que L’actualité fasse des sondages semblables sur les jeunes des autres groupes majoritairement apparentés aux Anglos-Montréalais comme les Grecs, les Juifs et les Italiens. Mais je suis parfaitement conscient que cela ne se fera jamais. Les résultats obtenus seraient sans doute encore plus désolants. Le mépris affiché pour le français et les francophones serait politiquement explosif au point de rendre le sondage impubliable. Que faire? Pas grand-chose n’est possible pour le moment. La majorité francophone, en plus d’être lâche et de se complaire à servir de tapis, est divisée politiquement. Tant que le Parti libéral reste au pouvoir, il va tout faire pour défendre les intérêts de ses bailleurs de fonds et électeurs qui lui accordent un soutien aussi massif qu’inconditionnel: les Anglos-ethniques, les vieux francophones ignorants, les affairistes magouilleurs et la mafia. C’est une combinaison dure à battre.
  5. Anglos key to Quebec, Weil says New justice minister discusses her political debut, her views on Quebec society and the language issue - and her other job as a hockey mom By KEVIN DOUGHERTY, The GazetteFebruary 22, 2009 12:01 Kathleen Weil, Quebec's justice minister and MNA for N.D.G., in Old Montreal this month.Kathleen Weil sees language and diversity not as irritants but as lubricants, changing the face of Quebec. "It's French here, but with a thriving English community," Weil said in her first interview with The Gazette since her political debut in the Dec. 8 provincial election. Premier Jean Charest named Weil - who pronounces her name "While" in English but "Vial" in French - as justice minister after she held the Liberal stronghold of Notre Dame de Grâce. She sees N.D.G. as a microcosm of Quebec's future, with people from English, French and other backgrounds who increasingly speak French. Michael Goldbloom, a founding member of Alliance Quebec and principal of Bishop's University, says he and Weil have been close friends since the 1980s, when she was the English-rights lobby group's legal adviser. He recently saw the justice minister and her husband, Michael Novak, when their daughter Elisabeth, 13, played in a hockey game in Bromptonville. "She really is a hockey mum," Goldbloom said. Family values and empathy motivate her, Goldbloom added. Working with Batshaw Youth & Family Services and Quebec's regional health boards, Weil established links in Montreal and across the province. "You've got to be connected," Goldbloom said, adding that her shift to politics was "a perfectly logical step." Paul Jones, who was with Alliance Quebec, as he puts it, "from its inception to its decline," remembers Weil as "very pleasant" and "very intelligent." And Jones observes that the two solitudes that once defined Quebec society are now blurred. Weil sees Quebec's English community is a " tremendous asset," plugged in to Quebec. "If it didn't exist, you would have to invent it, because Quebec is stronger because of the English community. "My best close friends are francophones," she said, adding that the shifting demographics of Montreal mean the city will be quite different in 10 years, in 20 years, with more anglophones and newcomers at ease in French. "When I was campaigning in N.D.G., I was amazed," Weil said. "I was amazed at the anglophones, how bilingual they were." Going door to door, she would greet voters in French and in English. "Anglophones would sometimes continue in French," she said. "I was meeting Chinese people, where the dad didn't speak English or French, but the child spoke fluent French." But Weil recognizes that the government has to be sensitive to English-speaking seniors and others who are not at ease in French and who have a legal right to services in English. Quoting former PQ premier Lucien Bouchard, she said: "When you are sick, it is not the time to take a language course." Running in December was Weil's first venture into partisan politics, but she said she is "very comfortable" with the Quebec Liberals. "I've always been a Liberal in my heart," she said, recalling that her mother, Mary, was an active Liberal. "I believe in their values of social justice. I believe in supporting the private sector to create jobs to better share the wealth, which is one of the fundamental principles of the Liberal Party." Weil inherited her social conscience from her parents. Her father, Dr. Paul Weil, ran the blood transfusion service at the Royal Victoria Hospital. He wrote medical research papers, but the dinner table conversation was about history and socioeconomic issues. "He cared about people who did not have advantages." Her mother worked full time in public relations at the hospital and corresponded with Dr. Norman Bethune when he was in China. Her mother, from Almonte, Ont., decided she should be schooled in French. Weil, the sixth of seven children, recalls that her father, originally from the United States, would take the younger children on house calls in the southwestern part of the city. And Verdun is where she takes her daughter Elisabeth to pre-dawn hockey games. Weil admits to being a "hockey mum," but rejects the comparison with Alaska Governor Sarah Palin. Aside from impromptu runs, when she can find the time, Weil, 54, says her daughter's hockey games are important, to maintain contact with the youngest of her four children, but also to meet other parents. "Some lose their jobs and they are stuck," she said. As justice minister, Weil aims to improve access to justice, using mediation to cut legal costs and save time. She wants to reintroduce the anti-SLAPP law - to stop Strategic Lawsuits Against Public Participation - which died on the order paper when the election was called. As justice minister and attorney-general, she is the government's lawyer in court cases. She also follows trials in progress and bills under consideration. "You're the legal counsel for the government on all laws," she said. She is not, however, allowed to comment on cases before the courts. "The Gazette may get frustrated because probably I will be the quietest minister of all, and I have to be," Weil said. "If a minister of justice is not above the fray, that's when people lose confidence in their justice system." kdougherty@ thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  6. Le gouvernement libéral annoncera d'ici Noël des mesures pour alléger la gestion des régimes de retraite privés, dont 90% seraient déficitaires. Pour en lire plus...
  7. Publié le 15 octobre 2008 à 23h59 | Mis à jour le 16 octobre 2008 à 00h03 Des libéraux rêvent à Frank McKenna Hugo De Grandpré et Joël-Denis Bellavance La Presse Stéphane Dion n'a pas encore fait connaître ses intentions, mais dans l'esprit d'une grande majorité des libéraux, le chef du Parti libéral doit tirer sa révérence. Et parmi les aspirants à sa succession, on pourrait compter l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, Frank McKenna, a appris La Presse. Le Parti libéral n'a remporté que 76 sièges au scrutin de mardi et obtenu que 26,2% des voix exprimées, ce qui représente le plus faible appui populaire de toute l'histoire de cette formation politique. En 1984, le Parti libéral dirigé par John Turner a récolté 28% des voix, mais remporté 40 sièges. Après avoir encaissé la défaite, mardi soir, M. Dion a préféré ne pas rencontrer les médias hier, signe qu'il a entrepris une réflexion au sujet de son avenir. «Le fait qu'il ne réagisse pas est un indice important (qu'il va tirer sa révérence)», a affirmé une source libérale hier. S'il décide de s'accrocher, M. Dion devra soumettre son leadership à un vote de confiance au congrès libéral prévu en mai prochain à Vancouver. Les chances qu'il puisse remporter un tel vote sont plutôt minces étant donné que M. Dion jouissait au départ de peu d'appuis au sein de son caucus. Dans les coulisses, les aspirants à sa succession s'activent. Si les principaux adversaires de M. Dion dans la dernière course à la direction multiplient déjà les appels (notamment Bob Rae et Michael Ignatieff), d'autres libéraux influents estiment qu'aucun de ces deux prétendants au trône n'est l'homme de la situation. McKenna pressenti Plusieurs militants influents exercent d'ailleurs des pressions énormes sur l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, Frank McKenna, pour qu'il soit sur les rangs dès que Stéphane Dion aura confirmé son départ, a appris La Presse hier de plusieurs sources. Selon nos informations, un noyau de partisans regroupant des gens d'affaires très influents, des organisateurs libéraux et des membres du caucus libéral a déjà vu le jour dans l'espoir de convaincre M. McKenna de reprendre du service à Ottawa. Ayant dirigé le Nouveau-Brunswick pendant 10 ans, M. McKenna jouit d'une bonne réputation parmi les gens d'affaires. Il a aussi été ambassadeur du Canada aux États-Unis durant le règne du gouvernement libéral de Paul Martin. «Par respect pour le chef, M. McKenna ne fera rien, il n'organisera pas et il ne fera aucun téléphone avant que Stéphane Dion n'annonce ses intentions. Mais s'il annonce son départ, il y a de bonnes chances que Frank annonce sa candidature», a dit un libéral influent au fait des intentions de l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick. Division interne Selon cette personne bien placée au PLC, les risques de division interne seraient beaucoup trop grands si le parti se lançait dans une course à la direction avec Bob Rae et Michael Ignatieff comme principaux candidats. «Il y a une crainte que Rae et Ignatieff replongent le parti dans une bataille semblable à celle qui a existé entre Martin et Chrétien», a-t-il confié. Cette source fait valoir que seul Frank McKenna a les compétences pour diriger le parti en temps de crise économique. «Les gens craignent que l'expérience de Bob Rae soit reprise par Harper, a-t-elle dit. Quant à Michael Ignatieff, c'est un professeur de la Ivy League qui vient d'un milieu privilégié et qui n'a jamais même eu à faire équilibrer un carnet de chèques!» Une autre source libérale a aussi affirmé que M. Rae et M. Ignatieff sont à couteaux tirés et que le parti ne peut se permettre une course au leadership qui laisse de vives plaies. «Rae a aussi un bilan qu'il sera impossible de faire oublier aux Ontariens. Et il est trop centralisateur. Ce serait un mauvais choix.» Frank McKenna a été premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1987 à 1997. Il est passé à l'histoire en remportant tous les sièges à ses premières élections en temps que leader libéral. Avocat et homme d'affaires, il a depuis été ambassadeur du Canada aux États-Unis et est président adjoint du Groupe financier de la Banque TD. M. McKenna partirait cependant avec une longueur de retard sur Michael Ignatieff et Bob Rae, dont les équipes n'ont jamais arrêté de grenouiller depuis deux ans et qui ont recommencé à s'activer de manière encore plus intensive durant la fin de semaine dernière. «Le corps n'était pas encore froid», s'est même désolé une source. L'opposition de l'ancien premier ministre à l'accord du lac Meech est aussi vue comme un handicap potentiel au Québec, où le parti doit rebâtir son organisation. Les autres candidats potentiels à la succession de M. Dion sont l'ancien ministre des Affaires étrangères, John Manley, Gerard Kennedy, qui était candidat en 2005 et qui s'est rangé derrière M. Dion pour lui permettre finalement de l'emporter, et l'ancien ministre de la Justice Martin Cauchon.
  8. La Calgary du Québec LE Devoir, Hélène Buzzetti Édition du lundi 15 septembre 2008 La région de la Vieille Capitale est bleue partout Le premier ministre Stephen Harper a accordé beaucoup d'attention à Québec dans les derniers mois. Il a lancé sa campagne dans la Vieille Capitale, qu'il avait aussi visitée lors du Carnaval. D'une région à l'autre, les batailles seront féroces au Québec entre les principaux partis politiques. D'ici au scrutin du 14 octobre, Le Devoir vous présente un portrait des enjeux et des forces en présence dans plusieurs régions. Aujourd'hui: la ville de Québec et ses environs. Québec -- Bleue. Québec, la ville et sa banlieue, est bleue. D'un bout à l'autre. Parfois pâle, parfois foncé, mais toujours de la couleur du ciel. Rouge? Orange? Vert? Il faudra repasser plus tard. Peut-être. Avec ses mille chantiers et une économie dopée par son 400e anniversaire, cette petite Calgary québécoise semble avoir définitivement tourné le dos au Parti libéral du Canada. Un peu comme l'Alberta. C'est ce qui frappe lorsque l'on sillonne les huit circonscriptions formant la grande région de Québec en ce début de campagne électorale fédérale. On n'y voit que les pancartes électorales du Bloc québécois et du Parti conservateur. Les affiches libérales sont absentes totalement, tout comme celles du NPD et du Parti vert d'ailleurs. La grosse machine libérale n'est pas au rendez-vous cette fois non plus. «On est tout seuls sur le terrain», lance Jacques Chabot, organisateur politique pour le Parti québécois et le Bloc québécois. «On ne voit personne!» En effet, la campagne a bien mal commencé pour le Parti libéral dans la région. Son candidat dans Québec, Simon Bédard, a dû démissionner pour cause de propos incendiaires au sujet des Mohawks de Kanesatake. Le nouveau candidat n'était pas encore choisi hier au moment d'écrire ces lignes. Résultat: la formation de Stéphane Dion a perdu une bonne semaine de campagne. «Il nous a rendu service en réitérant ses propos», explique un organisateur libéral influent de Québec désireux de rester dans l'ombre. «Là, ça devenait clair. On n'avait pas le choix de s'en débarrasser. Au contraire, s'il avait renié ses propos tenus il y a près de 20 ans, ça aurait été plus délicat: il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.» M. Bédard était animateur de radio lorsqu'il avait suggéré que l'armée rentre dans la réserve pendant la crise d'Oka et nettoie la place, quitte à ce qu'il y ait «50, 100, 125 morts». Le départ de M. Bédard a probablement fait plus mal... à Christiane Gagnon, la bloquiste qui détient la circonscription, la seule à avoir résisté à l'hécatombe de 2006. Dans une ville qui se délecte de la radio-poubelle, Simon Bédard aurait pu ravir des votes à la candidate conservatrice et ainsi rendre la victoire plus facile à Mme Gagnon. Pour les libéraux qui cherchent à accéder au pouvoir, un siège bloquiste est à tout le moins un siège en moins pour Stephen Harper... Loin des micros, cet organisateur libéral l'admet: son parti espère au mieux ravir Louis-Hébert avec son candidat Jean Beaupré. Avocat, M. Beaupré fait partie d'une multitude de conseils d'administration. Pourtant, il n'a pas encore de local électoral... tout comme son collègue de Beauport-Limoilou, Yves Picard. Il faut dire que l'élection partielle provinciale en cours dans Jean-Talon, pour faire entrer le ministre de la Santé Yves Bolduc à l'Assemblée nationale, draine les ressources. Et contrairement à la croyance populaire, tous les organisateurs libéraux provinciaux ne sont pas conservateurs au fédéral. L'objectif du Parti conservateur à Québec est justement de remporter Québec, le seul siège lui ayant échappé en 2006 (puisqu'il a choisi de laisser le champ libre au controversé animateur de radio André Arthur dans Portneuf). Pour cela, ils misent sur Myriam Taschereau, une femme dynamique bien au fait de la joute politique. Elle était jusqu'à avant le déclenchement de l'élection une employée du Parti conservateur, s'occupant de l'organisation électorale du parti dans les régions du Québec. Elle a travaillé à faire élire Maxime Bernier en Beauce et a déjà été attachée politique du député adéquiste Janvier Grondin (Beauce Nord). Sûre d'elle, Mme Taschereau s'est attiré quelques railleries en déclarant que l'élection serait «facile». «Je voulais dire que faire la campagne serait facile, pas la gagner», rectifie-t-elle au Devoir. Le parti lui avait déjà demandé d'être candidate dans le passé, mais étant chef d'une famille monoparentale, elle avait refusé. «Lorsqu'on m'a demandé cette fois-ci, j'ai commencé par dire non, par habitude. Mon fils m'a dit: "maman, tu n'as plus aucune raison de dire non. J'entre en 1re secondaire et mon père revient vivre à Québec." [...] C'est une décision que nous avons prise ensemble», dit-elle de son fils de 12 ans. Des conservateurs ont déclaré à la blague à un journaliste de la région, sous le couvert de l'anonymat bien sûr, que la dame, dégourdie et de belle apparence, était une autre Josée Verner: susceptible de faire tourner les têtes avec sa photo sur les affiches. «Elle est jolie, et les médias vont se l'arracher!» Christiane Gagnon entend lui livrer une chaude lutte. Elle en est à sa sixième élection et avait récolté en 2006 une avance confortable de 6000 voix. «J'entends des choses que je n'entendais pas il y a un an. À l'époque, les gens voulaient laisser au nouveau gouvernement le temps de faire ses preuves. Là, les conservateurs ont un bilan, et j'entends les gens dire qu'ils n'ont pas le goût de les suivre. [...] Les députés conservateurs ont été absents, muets dans la région.» De fait, le Parti conservateur n'a pas gagné la partie pour autant à Québec. Si la réélection de Josée Verner (Louis-Saint-Laurent), Jacques Gourde (Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière) et Steven Blaney (Lévis-Bellechasse) paraît assurée tellement leurs majorités de 2006 étaient confortables, il lui faudra se battre pour conserver les trois autres sièges: Beauport-Limoilou (Sylvie Boucher, 820 voix de majorité), Louis-Hébert (Luc Harvey, 231 voix) et dans une moindre mesure Charlesbourg (Daniel Petit, 1372 voix). Sans surprise, ce sont ces trois sièges que lorgne le Bloc québécois. Le parti de Gilles Duceppe mise sur Éléonore Mainguy pour ramener Beauport-Limoilou dans le giron souverainiste. Éléonore Mainguy s'est fait connaître en passant par le plateau de la populaire émission Tout le monde en parle. Auteure de l'ouvrage Les jeux sont faits, confidences d'une ex-croupière, elle y dénonce les casinos d'État devenus des manufactures à dépendance. Elle y décrit la dépendance à laquelle elle assistait -- et participait -- quotidiennement au casino de Charlevoix. Le personnage colle bien à la circonscription: Beauport-Limoilou, une des plus pauvres du Canada, abrite un hippodrome, et la dépendance au jeu y est fréquente. Il y a cependant un hic: Mme Mainguy a accouché... dimanche dernier, le jour du déclenchement des élections. Encore vendredi, son local électoral était vide. Mme Mainguy a été choisie en juin, alors qu'elle était enceinte d'environ six mois. «On s'attendait à ce que l'élection soit en octobre 2009, comme le prévoit la loi, explique un de ses organisateurs, Serge Châteauvert. L'enfant aurait eu un an et demi. On a été surpris.» «Je serai disponible par téléphone», explique en entrevue la jeune mère allaitante. Elle dit compter sur une équipe de 200 bénévoles pour faire le porte-à-porte à sa place. «Ça fait des mois que je rencontre les intervenants du milieu. Les conservateurs n'ont pas encore gagné les coeurs des gens de Beauport-Limoilou.» Son adversaire, la députée Sylvie Boucher, reconnaît qu'elle fait campagne différemment. De son propre aveu, elle avait été la première surprise de gagner en 2006. «On ne fait pas la même campagne qu'en 2006. Là, j'ai une équipe, j'ai des bénévoles.» La dernière fois, elle n'avait pu compter que sur ses deux filles, son ex-mari et sa mère vieillissante... Dans Louis-Hébert, le candidat bloquiste a été choisi mercredi soir, au terme d'une investiture opposant deux jeunes candidats. Pascal-Pierre Paillé l'a emporté par une poignée de votes seulement, laissant beaucoup d'amertume dans le camp adverse. L'expérience politique et la notoriété du jeune Paillé sont limitées. Luc Harvey n'en tire pas de conclusion. «Lorsque je me suis présenté la dernière fois, j'étais à 4 % dans les sondages et j'ai fini député. J'ai appris à me montrer extrêmement respectueux et à ne pas pécher par excès de confiance.»
  9. De passage dans la circonscription ontarienne d'Ajax-Pickering, le chef libéral a dressé un bilan économique sombre du gouvernement Harper. Il a aussi vanté son plan vert et ses avantages fiscaux. Pour en lire plus...
  10. Stéphane Dion au pays des BBQ Gilles Toupin La Presse C'est un été chaud pour Stéphane Dion. Le chef libéral s'est lancé dans ce que l'on appelle, dans la tradition politique canadienne, la tournée des BBQ. Le défi? Ne pas sortir de l'opération tout cuit. En fait, il ne s'agit pas d'une tournée estivale habituelle où le chef d'un parti se contente de serrer des mains loin du regard scrutateur des médias, de forger des alliances et de roder son organisation en prévision de prochaines élections. Stéphane Dion, lui, a décidé de faire comme s'il était déjà en campagne électorale et d'y aller avec la vente à domicile de sa politique environnementale, son fameux Tournant vert. «Bonne chance!» lui ont lancé ses rivaux, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Imaginez! Aller prêcher dans la riche Alberta pétrolière les bienfaits d'une taxe sur le carbone! Aller expliquer aux Albertains qu'ils devront payer plus que les autres Canadiens pour combattre les émissions de gaz à effet de serre! Ce n'est pas de cette façon que le chef libéral présente les choses, mais c'est ainsi qu'elles sont souvent comprises dans l'Ouest. Cela rappelle déjà aux habitants des Prairies le Plan national de l'énergie de Marc Lalonde, tant décrié à l'époque. Tout le monde s'entend pour dire que le chef libéral n'a pas froid aux yeux. Ce que vend Stéphane Dion dans ces raouts en bermuda, c'est l'idée que les familles à petits revenus et à revenus moyens vont profiter de baisses d'impôts importantes afin de compenser l'instauration de nouvelles taxes sur la pollution. Le chef libéral assure que ce stratagème permettra de réduire de beaucoup les émissions de GES. Ses opposants qualifient le plan de «fantaisie écologique». M. Dion est convaincu que les Canadiens approuveront sa politique, puisqu'il s'agit d'une «bonne politique». Du point de vue de la tradition des tournées de BBQ, il est inusité qu'un chef veuille engager ainsi les estivants dans un tel débat de fond. Paul Martin - tout juste viré du cabinet de Jean Chrétien - s'était lancé à l'été 2002 dans une tournée semblable qui avait attiré des milliers de partisans et qui avait envoyé un message clair au premier ministre en poste. M. Martin n'avait eu qu'à se montrer dans les jardins, les arrière-cours, les parcs et les terrains de camping pour obtenir le résultat que l'on sait. Stephen Harper, l'actuel premier ministre, avait également parcouru en long et en large le Sud-Ouest ontarien à l'été 2005, après sa décevante défaite électorale de 2004, ce qui avait eu pour effet de remettre son parti sur les rails et de lui permettre voguer vers la victoire électorale de 2006. Les deux hommes avaient pris soin de s'en tenir aux daïquiris et de laisser au parlement leurs plateformes électorales. Pourtant aujourd'hui, à la mi-juillet, la tournée de Stéphane Dion est loin d'avoir du plomb dans l'aile. À Edmonton, il y a deux semaines, le chef libéral a attiré 500 personnes lors d'un événement. «Mettons qu'en Alberta nous ne nous attendions pas à avoir tant de personnes, commente son attaché de presse, Jean-François del Torchio. Tout le monde disait que nous nous jetions dans la fosse aux lions et ça s'est bien passé.» Il y a eu ensuite le Sud ontarien la semaine dernière, les Maritimes, l'Est ontarien cette semaine et le Québec au mois d'août. «Ça n'arrêtera pas, affirme M. del Torchio. C'est difficile quand tu es dans l'opposition d'attirer autant l'attention. Nous avons déjà réussi cela.» --- LAYTON Le chef du NPD, Jack Layton, et son épouse, la députée de Trinity-Spadina, Olivia Chow, ont leur façon à eux d'attirer l'attention des Canadiens sur les changements climatiques. Ils sont en ce moment du côté de Whitehorse, au Yukon, en pleine expédition de canot-camping d'une dizaine de jours dans le parc national Kluane. Le couple en profite pour filmer une partie de la rivière Alsek afin de démontrer que le glacier qui alimente le cours d'eau est en pleine régression. M. Layton préfère au plan Dion un système d'imposition de plafonds d'émissions de GES et d'échange de crédits. --- SÉPARATISME Est-ce que cela aurait quelque chose à voir avec la taxe sur le carbone de Stéphane Dion? Un sondage de la maison Ipsos Reid a révélé la semaine dernière que les Albertains, après le Québec, étaient les plus enclins à appuyer l'idée de la souveraineté de leur province. Quelque 35% des répondants du Québec au sondage se sont dits en faveur d'un Québec indépendant. En Alberta, 18% des Albertains interrogés pensent que la province devrait quitter la Confédération. http://www.cyberpresse.ca/article/20080720/CPACTUALITES/807200368/1019/CPACTUALITES
  11. How the heart of America thinks For those of you who slept through World History 101 here is a condensed version. Humans originally existed as members of small bands of nomadic hunters/gatherers. They lived on deer in the mountains during the summer and would go to the coast and live on fish and lobster in the winter. The two most important events in all of history were: 1. The invention of beer, and 2. The invention of the wheel. The wheel was invented to get man to the beer, and the beer to the man. These facts formed the foundation of modern civilization and together were the catalyst for the splitting of humanity into two distinct subgroups: 1. Liberals 2. Conservatives. Once beer was discovered, it required grain and that was the beginning of agriculture. Neither the glass bottle nor aluminum can were invented yet, so while our early humans were sitting around waiting for them to be invented, they just stayed close to the brewery. That's how villages were formed. Some men spent their days tracking and killing animals to BBQ at night while they were drinking beer. This was the beginning of what is known as the Conservative movement. Other men who were weaker and less skilled at hunting learned to live off the conservatives by showing up for the nightly BBQ's and doing the sewing, fetching, and hair dressing. This was the beginning of the Liberal movement. Some of these liberal men eventually evolved into women. The rest became known as girlie-men. Some noteworthy liberal achievements include the domestication of cats, the invention of group therapy and group hugs, the evolution of the Hollywood actor, and the concept of Democratic voting to decide how to divide all the meat and beer that conservatives provided. Over the years, Conservatives came to be symbolized by the largest, most powerful land animal on earth, the elephant. Liberals are symbolized by the jackass. Modern liberals like imported beer (with lime added), but most prefer white wine or imported bottled water. They eat raw fish but like their beef well done. Sushi, tofu, and French food are standard liberal fare. Another interesting evolutionary side note: most liberal women have higher testosterone levels than their men. Most social workers, personal injury attorneys, journalists, dreamers in Hollywood and group therapists are liberals. Conservatives drink domestic beer. They eat red meat and still provide for their women. Conservatives are big-game hunters, rodeo cowboys, firemen, lumberjacks, construction workers, medical doctors, police officers, corporate executives, athletes, golfers, and generally anyone who works productively. Conservatives who own companies hire other conservatives who want to work for a living. Liberals produce little or nothing. They like to govern the producers and decide what to do with the production. Liberals believe Europeans are more enlightened than Americans. That is why most of the liberals remained in Europe when conservatives were coming to America They crept in after the Wild West was tamed and created a business of trying to get more for nothing. Here ends today's lesson in world history. It should be noted that a liberal may have a momentary urge to angrily respond to the above. A conservative will simply laugh and be so convinced of the absolute truth of this history that it will be passed along immediately to othertrue believers..
  12. 15 idées pour un Québec fort Les « lucides ne vont pas assez loin, affirme Daniel Audet, ex-conseiller de Boisclair et de Landry. Sa recette pour redresser l’économie est celle dont bien des gens rêvent, mais que personne n’ose dire tout haut ! par Daniel Audet publié dans L'actualité du 15 octobre 2007 Ancien délégué général du Québec à Londres, l’auteur est revenu en politique en juin 2006, comme conseiller spécial du chef du Parti québécois, André Boisclair. Dans les années 1990, il a pratiqué le droit au cabinet Lapointe Rosenstein, a été directeur de cabinet du vice-premier ministre Bernard Landry, puis est devenu vice-président de Vidéotron, en 1997. Avant de replonger dans l’univers politique, il a dirigé le Cabinet de relations publiques National à Montréal. Il est maintenant premier vice-président du Conseil du patronat du Québec. Daniel Audet signe cet essai à titre personnel. J’ai fait de la politique pendant 30 ans. D’abord au sein du Parti libéral, du Québec et du Canada. Ensuite au Parti québécois et au Bloc québécois. Je connais de nombreux élus ou ex-élus, des dirigeants politiques de tous les gouvernements, certains étant de mes amis. Mes relations dans le monde des affaires et les médias sont du même niveau. Je pourrais presque en dire autant des milieux syndicaux, communautaires et caritatifs. De mes conversations avec les représentants de cette élite québécoise, j’ai acquis la conviction que le Québec est prêt pour son big-bang ! Depuis des années, nombre de leaders s’entendent en privé sur des solutions aux problèmes du Québec. Toutefois, quand vient le temps de les proposer publiquement, la plupart battent en retraite. Il est vrai qu’au tribunal populaire des médias plusieurs ont été jugés coupables de crime contre l’humanité... Par exemple, quand Lucien Bouchard a émis une évidence sur le déficit de travail des Québécois, on l’a cloué au pilori. On a diabolisé des projets de façon irrationnelle et dogmatique. Le projet du Cirque du Soleil à Pointe-Saint-Charles ? Une hérésie ! L’investissement d’un milliard de Rabaska à Québec ? Un génocide assuré ! Le CHUM à la cour de triage d’Outremont ? Un complot de Power Corporation ! Si vous osez dire publiquement que vous soutenez une de ces initiatives, vous êtes un vendu, un conspirateur ou un fou. Toute discussion est écartée d’emblée. En ce qui concerne les propositions de réformes de l’État, ce n’est guère mieux. J’entendais récemment à la radio un journaliste s’offusquer du fait que l’on ose même soulever la question de la privatisation d’Hydro-Québec. Il ne faut pas s’étonner, dans un tel contexte, qu’un leader politique y pense à deux fois avant de lancer une idée courageuse… Il est urgent de mettre fin à cette démocratie du bâillon ! Le fruit des réformes est mûr. Le 26 mars dernier, les électeurs eux-mêmes ont exprimé leur ras-le-bol à une classe politique trop prudente. Nous avons une occasion en or, d’ici les prochaines élections générales, de prouver que les Québécois ne sont pas nés pour un « p’tit pain ». Le Québec peut et doit réaliser son miracle économique. Il en a le génie et les ressources. Le Parti québécois, qu’on taxait de droitisme sous André Boisclair, a recueilli 28,4 % des suffrages. La soi-disant conservatrice Action démocratique du Québec a mérité la confiance de 30,8 % des électeurs. Le Parti libéral, qu’on accuse de néolibéralisme depuis des années, a remporté la palme avec 33,1 % des voix exprimées. Le centre de gravité politique s’est déplacé, prenons-en acte ! Personne ne propose de dénaturer notre culture nationale. Toutefois, le Québec a besoin de grandes entreprises mobilisatrices et de réformes qui le rendront plus productif et plus attractif à l’échelle mondiale. Après 40 ans d’investissement dans le domaine social, il est temps que le Québec investisse dans la création de richesse, la productivité et l’esthétique. Il faut susciter une rumeur positive sur le Québec, en faire un point chaud mondial. Nous en avons le talent. Les leaders des trois grandes formations politiques en auront-ils l’audace ? Demandons-leur !
  13. Baisses d'impôt à l'horizon? Plus d'info Nouvelles Photo: AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN Le ministre des Finances, Jim Flaherty Le discours du Trône, qui doit être lu mardi à la Chambre des communes par le premier ministre du Canada, Stephen Harper, devrait annoncer des baisses d'impôt pour les Canadiens et l'élimination de certaines barrières tarifaires pour les entreprises. C'est du moins ce qu'a prétendu lundi le ministre des Finances, Jim Flaherty, lors d'une conférence prononcée à Toronto. Selon les dires de M. Flaherty, le gouvernement conservateur serait déterminé à réduire l'imposition des Canadiens. En ce qui concerne les barrières tarifaires, le ministre des Finances estime qu'elles sont trop nombreuses et nuisent au commerce interprovincial. Le Bloc et le NPD en attente du discours Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique (NPD) sont prêts à voter contre le discours du Trône, ce qui risquerait de déclencher des élections. Le chef du Bloc, Gilles Duceppe, a déjà laissé entendre qu'il n'appuierait pas le gouvernement conservateur si Stephen Harper ne répondait pas à certaines conditions, dont de s'engager à mettre fin à la mission canadienne en Afghanistan en février 2009. Quant au chef libéral, Stéphane Dion, il laisse planer le suspense sur ses intentions face au discours du Trône. Comme le Parti libéral du Canada n'est pas dans une position favorable pour le déclenchement d'une campagne électorale, les libéraux pourraient voter contre, mais en s'assurant de ne pas être assez nombreux lors du vote en chambre pour ne pas faire tomber le gouvernement conservateur.
  14. Cash-strapped Quebec Liberal wing warns of closing CAMPBELL CLARK From Thursday's Globe and Mail September 27, 2007 at 5:07 AM EDT OTTAWA — The Liberal Party's Quebec wing has warned Leader Stéphane Dion that it needs a quarter-million-dollar cash injection by Friday or it will have to close its Montreal office and lay off staff. The threat is not a sign of a financial crunch but part of an internecine battle between the party's national headquarters, run by officials close to Mr. Dion, and its Quebec machine over the transfer of funds, according to party officials. The Montreal office will remain open, Liberal officials said, but the dire warning has piled onto a run of troubles for Mr. Dion. It all seems to be centred in Quebec, where grumbling about his leadership has been loudest since last week's poor showing in three by-elections, including the loss of the party's traditional safe seat of Outremont. Mr. Dion yesterday lost potential star candidate Marc Garneau, the former astronaut, who said he was frustrated by the leader's delay in appointing him to run in the safe Liberal seat of Westmount-Ville Marie. And even an MP who leapt to his defence, Raymonde Folco, of the suburban Montreal riding of Laval-Les Iles, appeared to damn him with faint praise and conceded that Mr. Dion was "not getting through" in Quebec. At his age, Ms. Folco told reporters, the leader is not going to be able to change radically, so strong players in the party might have to travel with him in the province. Former Liberal cabinet minister Jean Lapierre said on CTV-Newsnet that the party's Quebec director-general, Serge Marcil, told Mr. Dion "that if [the Liberals] don't deposit a quarter of a million dollars by Friday, they probably will have to close down the office in Montreal and they can't even honour the payroll." When reached by telephone, the president of the party's Quebec wing, Robert Fragasso, said he would call back, but he did not. A spokesman for the Liberal Party in Ottawa, Elizabeth Whiting, said that the party's Montreal office will not close. She said that a request for funds came from Quebec, but did not discuss the details, although she acknowledged that Ottawa and the Quebec Liberals disagree over money. The public departure of Mr. Garneau was another blow to Mr. Dion yesterday. The former head of the Canadian Space Agency had wanted to carry the party's banner in Westmount Ville-Marie, but decided to give up on running for the party because he doubted Mr. Dion would choose him. The Liberal Leader has said he will name a candidate in the riding, but, having been passed over for an appointment in Outremont, Mr. Garneau said he decided he will no longer try to run.
  15. Les électeurs de trois circonscriptions québécoises ont modifié le tableau politique fédéral, ce soir, en infligeant une défaite aux libéraux dans Outremont aux dépens du Nouveau Parti démocratique (NPD) et en faisant de Denis Lebel, dans Roberval-Lac-Saint-Jean, le 11e député conservateur québécois à Ottawa. Ces résultats, surprenants par les majorités dégagées, auront des conséquences majeures pour le Bloc québécois et le Parti libéral, qui devront trouver une explication à ce revers cuisant et tenteront de procéder aux ajustements nécessaires. Dans Outremont, le cauchemar des libéraux s'est concrétisé. Le néo-démocrate Thomas Mulcair, ancien ministre québécois de l'Environnement, a réussi à rallier le vote habituellement acquis au Bloc pour infliger la défaite au candidat libéral, Jocelyn Coulon. Avec 125 boîtes de scrutin dépouillées sur 168, M. Mulcair menait avec 49 pour cent des votes, contre 29 pour cent pour M. Coulon. Le Bloc québécois suivait avec 10 pour cent, et les conservateurs avec 8 pour cent. Mais la victoire de M. Mulcair, qui devient ainsi le deuxième député québécois dans l'histoire du NPD, représente surtout une défaite amère pour les libéraux. L'élection partielle, pour le chef Stéphane Dion, s'est transformée en un test de son leadership puisqu'il devra expliquer à ses troupes comment il a pu perdre un comté dans sa propre province. La gifle des électeurs est d'autant plus cinglante pour M. Dion que ce dernier avait personnellement choisi M. Coulon pour représenter son parti. La nervosité et les sueurs froides ont rapidement fait place à la morosité au local de campagne libéral, lundi soir, au rythme où les résultats étaient dévoilés. «Il va falloir qu'il y ait des choses qui changent dans l'entourage du chef. On ne peut pas se présenter comme ça aux prochaines élections», a dit un libéral sous le couvert de l'anonymat. Dans son discours, lundi, le chef libéral a admis que la défaite était un «moment difficile», tout en ajoutant que son parti saura rebondir. Si les libéraux n'avaient aucune raison de se réjouir, lundi, ce n'était pas le cas des conservateurs où le coeur était à la fête. En faisant élire leur 11e député québécois dans le comté de Roberval-Lac-Saint-Jean, les conservateurs de Stephen Harper ont réalisé, lundi soir, ce qui leur avait échappé de très peu lors de l'élection générale de janvier 2006. Le candidat vedette des conservateurs, le maire de Roberval Denis Lebel, a fait mordre la poussière à sa plus proche rivale, la bloquiste Céline Houde. La libérale Louise Boulanger suivait loin derrière, au troisième rang. Avec 187 boîtes de scrutin dépouillées sur 194, M. Lebel menait avec 60 pour cent des votes, contre 27 pour cent pour Mme Houde et 10 pour cent pour Mme Boulanger. Le lieutenant québécois de Stephen Harper, le ministre Lawrence Cannon, semblait le premier surpris de l'ampleur de la victoire de son parti. «C'est une expression stupéfiante du vote populaire», a-t-il admis en entrevue téléphonique à la Presse Canadienne. Ce revers sera dur à avaler pour le Bloc québécois qui dominait le comté depuis 1993 avec le flamboyant Michel Gauthier. Mais même M. Gauthier avait vu les conservateurs gagner du terrain et gruger sa majorité lors des élections générales. En fait, les troupes de M. Harper ont toujours soutenu que la circonscription de Roberval-Lac-Saint-Jean aurait pu faire élire leur 11e député du Québec si la campagne de 2006 avait duré quelques jours de plus. Le Bloc pourrait se consoler avec les résultats dans Saint-Hyacinthe-Bagot, un comté qu'il détient depuis 1993 et qu'il a su conserver. Malgré sa victoire, la bloquiste Eve-Mary Thaï Thi Lac n'a pas été en mesure de répéter les majorités qu'obtenait le député sortant, Yvan Loubier. Son plus proche rival, le conservateur Bernard Barré, la talonne de près. Par ailleurs, au bureau du directeur général des élections, on a indiqué que le vote s'était bien déroulé. Reste que les directeurs de scrutin ont d faire face à au moins cinq personnes, dont un homme, désirant voter le visage voilé. Dans Roberval-Lac-Saint-Jean, une femme s'est présentée avec un foulard couvrant sa figure, expliquant que son geste s'inscrivait en réaction au débat qui a fait rage la semaine dernière.
  16. Le conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ) s'est clos dimanche après-midi avec le discours de son chef Jean Charest. Dans son allocution, M. Charest a déclaré que la création de richesse du Québec passe par son ouverture aux immigrants. Il a d'ailleurs mis en garde contre le coût économique qu'entraînerait une attitude d'intolérance. Le chef libéral a accusé le Parti québécois et l'Action démocratique « d'exploiter la méfiance des Québécois » sur la question identitaire. « Au lieu de mettre l'accent sur nos différences, on va travailler ensemble pour bâtir le Québec et accueillir du monde », a-t-il martelé. M. Charest a indiqué que la création de richesse et la croissance démographique constitueront les priorités de son parti cet automne. Le gouvernement libéral a l'intention de présenter une stratégie manufacturière, favoriser davantage l'intégration de la main-d'oeuvre étrangère et soutenir les familles pour augmenter la natalité au Québec. « Si on veut avoir plus de monde au Québec, il nous faut une économie qui roule. On a besoin de plus de bras et de plus de cerveaux pour que le Québec puisse atteindre son plein potentiel économique », a insisté le chef libéral. En insistant sur le développement économique, les libéraux semblent ainsi ré-enfourcher le cheval de bataille qui avait bien servi Robert Bourassa dans les années 70 et 80.
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