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  1. Très bonne nouvelle! Québec veut favoriser le bois dans la construction Dans l'espoir de donner un coup de pouce à l'industrie forestière, le gouvernement Couillard permettra aux entrepreneurs d'avoir recours au bois massif lorsque viendra le temps d'ériger des immeubles de 12 étages ou moins dans la province. Le premier ministre Philippe Couillard a annoncé lundi le lancement d'un ouvrage sur le sujet produit par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) en collaboration avec l'institut de recherche sans but lucratif FPInnovations. «Pour le marché américain seulement, et de façon très conservatrice, on parle d'un marché de 1 milliard $, a-t-il affirmé en conférence de presse. C'est une grande quantité d'emplois et d'occasions d'affaires pour nos entreprises. C'est clair que tout le monde attendait cela dans le secteur de la forêt.» En agissant de la sorte, le Québec devient la première province à tracer des lignes directrices visant à encadrer la construction en bois pour les édifices d'au plus 12 étages. Les modifications réglementaires apportées en 2010 encadraient les édifices pouvant aller jusqu'à six étages, comme c'est actuellement le cas en Ontario et en Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, on permet le bois pour les immeubles de quatre étages et moins. L'ouvrage d'une soixantaine de pages détaille entre autres les éléments à prendre en compte, comme le type de bois - principalement de l'épinette noire - à utiliser, la résistance au feu, les calculs de structure, les détails d'ancrage ainsi que l'entretien. «Nous avons mené et supervisé des tests sismiques, de feu et de portée pour s'assurer qu'ils répondent au code du bâtiment», a expliqué en entrevue téléphonique le président et chef de la direction de FPInnovations, Pierre Lapointe. En conférence de presse à Dolbeau-Mistassini, au Lac-Saint-Jean, M. Couillard a estimé qu'il s'agissait d'une «avancée importante» qui permettra de «dynamiser» et de faire rayonner le secteur forestier. «J'étais en France, il y a quelques mois, dans (la région de) l'Aquitaine, où l'on demande l'expertise du Québec, a-t-il dit. Voilà certainement un domaine où l'on va rayonner.» Dans la province, M. Couillard a rappelé qu'un projet de tour de 13 étages (12 en bois) et de 94 logements, estimé à 25 millions $, verra le jour à Québec. «Aussi bon» que le béton ou l'acier, le bois se démarque entre autres par sa légèreté et sa résistance aux tremblements de terre, a souligné le président et chef de la direction de FPInnovations. «Nous avons effectué des tests à une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter, a précisé M. Lapointe. Puisque le bois ondule, on peut réutiliser l'édifice, contrairement au ciment ou l'acier.» Si le premier ministre Couillard a fait valoir que l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi offraient actuellement aux architectes et étudiants une formation tenant compte des nouvelles normes, le dirigeant de l'institut de recherche a estimé qu'il y aura du travail à faire de ce côté. «La majorité des cours donnés depuis des années porte sur des infrastructures d'acier ou de ciment, a dit M. Lapointe. C'est là où il va y avoir de la pédagogie à faire. Les consommateurs sont déjà ouverts au bois.» L'annonce du gouvernement Couillard survient alors que s'étire notamment depuis le mois de juin la crise forestière sur la Côte-Nord, où les industriels forestiers ont suspendu leurs activités, ce qui prive de travail actuellement plusieurs centaines de personnes. Pour le président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec, André Tremblay, le nouveau cadre réglementaire représente un «symbole» pour l'industrie. «Nous sommes les premiers, comme juridiction, à le faire, a-t-il expliqué au cours d'un entretien téléphonique. On vient d'ouvrir une porte additionnelle. Les architectes et ingénieurs vont pouvoir user de leur créativité.» M. Tremblay a également souligné que dans certains cas, l'utilisation du bois pourrait accélérer le processus de construction d'édifices en plus d'offrir des prix concurrentiels. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201508/17/01-4893281-quebec-veut-favoriser-le-bois-dans-la-construction.php
  2. Cette année, Tourisme Montréal souhaite attirer les visiteurs... par le ventre! L'organisme a même financé un encart de 22 pages dont plusieurs seront consacrées aux restaurants de la métropole, qui paraîtra dans le numéro de juin du National Geographic Traveler. Cet encart - écrit par les journalistes du magazine - se retrouvera aussi dans le quotidien Toronto Star ainsi que dans le magazine Food and Drink. Impossible toutefois d'avoir un avant-goût des tables montréalaises qui voleront la vedette. Tourisme Montréal a suggéré une liste de restaurants aux reporters du National Geographic Traveler, mais l'organisme ignore lesquels ont réussi à séduire leurs papilles. Toutefois, selon nos sources, les photographes du magazine se seraient notamment présentés aux 400 Coups, dans le Vieux-Montréal... Chose certaine, Charles Lapointe, président-directeur général de Tourisme Montréal, est convaincu que cette campagne saura mettre les gourmets en appétit. À la suite de la publication du cahier, une tournée du Montréal gastronomique sera également organisée pour des journalistes américains et canadiens. «Il y a 10 ans, les gens venaient ici surtout pour l'histoire, pour le fait français, explique Charles Lapointe. Mais depuis cinq ans, dans les éléments qui attirent les touristes, la gastronomie arrive à égalité avec l'attrait historique.» Simple effet de mode? Selon lui, Montréal est beaucoup plus qu'un simple effet de mode et jouit toujours d'une réputation enviable sur la scène gastronomique internationale. «En 2011, une centaine d'articles ont été écrits dans 12 pays sur la cuisine montréalaise, sur les restos de quartier.» Et la métropole figure au palmarès des 10 villes du monde où l'on mange le mieux, selon le guide touristique Frommer's. Quelques chiffres Prix moyen d'un repas (entrée, plat, dessert) Montréal 43$ Paris 51$ Barcelone 61$ Tokyo 91$ Les touristes ont dépensé 503 millions de dollars dans les restaurants montréalais en 2008. http://www.cyberpresse.ca/vivre/cuisine/restaurants/201204/13/01-4515151-montreal-une-destination-gastronomique.php
  3. (Courtesy of The Montreal Gazette) Congrats Montreal Lets hope 2011 will be another amazing year.
  4. (Courtesy of The Montreal Gazette) I am just surprised no one tried this before. I know someone tried stealing one with their pick up truck a while back.
  5. Dany Villanueva doit quitter le Canada et retourner dans son pays d'origine, le Honduras. Telle est l'ordonnance rendue mercredi par le commissaire à l'immigration et au statut de réfugié. Rappelons que Dany Villanueva est un témoin-clé dans l'enquête du coroner sur la mort de Fredy Villanueva, son jeune frère qui a perdu la vie lors d'une altercation avec les policiers dans un parc de Montréal-Nord, en août 2008. Par l'entremise de son avocat, Dany Villanueva a sur-le-champ porté cette ordonnance en appel, ce qui a pour conséquence de suspendre la décision du commissaire. Il contestera cet avis d'expulsion auprès de la section d'appel de la Commission de l'Immigration et également en cour fédérale. Le processus pourrait s'échelonner sur plus d'un an. Dany Villanueva a le statut de résident permanent au Canada. Il y vit depuis son adolescence et soutient qu'il n'a plus aucune attache avec le Honduras, où les autorités canadiennes souhaitent le renvoyer. D'autres rendez-vous avec la justice D'ici là, Dany Villanueva devra répondre d'accusations de conduite en état d'ébriété et de possession de cannabis. Ces événements se sont produits la semaine passée à Charlemagne, non loin de Repentigny, où il habite. Dany Villanueva devra aussi subir un procès pour une affaire de vol qualifié, dans laquelle il est accusé aux côtés de quatre autres personnes. Ce procès doit avoir lieu en novembre. En 2006, Dany Villanueva avait purgé une peine de 11 mois de prison pour un autre vol qualifié. Ce sont ces faits que l'Agence des services frontaliers a invoqués pour expliquer sa demande que Dany Villanueva soit expulsé vers le Honduras. Enfin, Dany Villanueva poursuivra le 3 mai sa comparution dans l'enquête du coroner André Perreault sur les circonstances et les causes entourant la mort de son jeune frère Fredy. Appartenance passée à un gang de rue Devant le coroner André Perreault, plus tôt cette année, Dany Villanueva avait reconnu qu'il avait déjà entretenu des liens avec un gang de rue. Il avait tenu à préciser qu'après avoir été emprisonné, il avait signifié à ce gang qu'il ne souhaitait plus y être associé. Dany Villanueva a expliqué en substance au coroner qu'il souhaitait, de cette manière, faire en sorte que son jeune frère Fredy ne suive pas ses traces. Fredy Villanueva, 18 ans, a perdu la vie lors d'une altercation avec les policiers Stéphanie Pilote et Jean-Loup Lapointe. La scène s'est produite dans un stationnement attenant à un parc, dans l'arrondissement Montréal-Nord, en août 2008. Dany Villanueva était présent. Devant le coroner Perreault, le policier Lapointe a argumenté que Dany Villanueva avait fait preuve d'agressivité au point où le policier avait craint pour sa vie. Jean-Loup Lapointe a fait feu, atteignant mortellement Fredy Villanueva. Source: Radio-Canada. Bon débarras?
  6. 100 millions pour retaper la Citadelle de Québec Le Devoir Alec Castonguay Édition du samedi 21 et du dimanche 22 mars 2009 Mots clés : Infrastructure, Forces canadiennes, Citadelle de Québec, Histoires, Forces armées, Québec (ville), Canada (Pays) Les Forces canadiennes lancent plusieurs projets d'infrastructure au Québec La Citadelle de Québec subira une cure de jeunesse majeure dans les prochaines années. Ce joyau militaire et patrimonial au coeur de la capitale sera rénové par les Forces canadiennes au coût de 100 millions de dollars, a appris Le Devoir. Le projet devrait s'échelonner sur dix ans. La réfection de la Citadelle sera le plus important projet d'infrastructure militaire à voir le jour au Québec dans les prochaines années. Mais d'autres projets de construction et de rénovation des installations militaires seront mis en branle au cours des trois prochaines années, pour un total de 95 millions de dollars (Citadelle exclue). Lors d'une rencontre qui s'est déroulée à Montréal cette semaine, les Forces canadiennes ont permis au Devoir de prendre connaissance de ses projets d'infrastructure au Québec. Au quartier général du Secteur du Québec de la force terrestre (SQFT), dans l'est de Montréal, on reconnaît que la remise en état de la Citadelle est de loin le dossier le plus «délicat», en raison non seulement des coûts, mais également du caractère patrimonial de l'endroit. «Ce projet, c'est un casse-tête pour le service du génie, qui doit élaborer les plans tout en conservant la valeur historique du site», explique la lieutenant-colonel Annie Lapointe, commandant des services du génie au SQFT. «C'est délicat. C'est un joyau pour la ville de Québec, ça touche beaucoup de gens.» L'armée évalue les travaux de réfection à près de 100 millions de dollars. Il s'agit de travaux majeurs qui s'échelonneront sur 10 ans. L'ampleur de la tâche dépasse largement l'entretien régulier de l'endroit, explique la responsable du génie au sein des Forces canadiennes. Il s'agit d'une «mise à niveau à long terme des infrastructures», selon la lieutenant-colonel Lapointe. Les fortifications seront refaites à certains endroits. À l'intérieur de la Citadelle, on remettra en état les façades de plusieurs bâtiments. «Certaines casemates devront être refaites presque au complet», explique Mme Lapointe. Les conduites souterraines d'eau et d'égout seront aussi refaites. Dans le jargon militaire, on affirme que le projet devrait recevoir dans les prochaines semaines «l'approbation préliminaire de projet». Une fois cette étape franchie, les consultants privés entrent en scène et préparent les plans et devis. Ce travail complété, il faudra de nouveau faire approuver le projet et les coûts finaux, ce qu'on nomme «approbation définitive de projet». Les travaux peuvent ensuite commencer. Selon la lieutenant-colonel Annie Lapointe, ces étapes seront complétées d'ici deux ans, pour un début des travaux en 2011, si tout va bien. Le Manège militaire attendra Malgré ces délais, quand on se compare, on se console, puisque le Manège militaire de Québec, situé tout juste à côté de la Citadelle, devra attendre passablement plus longtemps avant de connaître son sort. Rien n'est encore dans les cartons pour ce bâtiment historique qui a brûlé l'an dernier. «C'est un sujet politique sensible. On n'a rien pour l'instant», se contente de dire Mme Lapointe. La Citadelle, haut lieu touristique de la capitale, est encore utilisée par les Forces canadiennes et la gouverneure générale du Canada. Le quartier général du 2e bataillon du Royal 22e Régiment est hébergé dans cette enceinte militaire complétée en 1850. La gouverneure générale Michaëlle Jean, commandante en chef de l'armée, y a également des bureaux. La Citadelle fait partie de la zone historique de Québec qui est classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1985. La Citadelle a été construite selon le système de défense de l'ingénieur français Vauban. La construction de l'enceinte extérieure a débuté en 1820 et il aura fallu 30 ans pour compléter tous les travaux. Elle présente la forme d'un polygone à quatre angles et couvre une superficie de 2,3 km2. Construction d'un village urbain à Valcartier Parmi les autres projets d'infrastructure militaire en développement au Québec, on note la construction d'un village urbain dans le secteur d'entraînement de la base de Valcartier, en banlieue de la capitale. Ce projet, toujours en développement, se veut un ajout important pour l'entraînement des soldats qui vont se battre dans des guérillas urbaines, comme en Afghanistan. Le faux village reproduit les conditions de combat en zone urbaine, avec des maisons et des rues. La base de Wainwright, en Alberta, possède des installations semblables. Tous les militaires déployés à Kandahar se sont entraînés dans ce lieu. Le coût du projet de Valcartier oscille autour de cinq millions de dollars. Autres projets dans les cartons À plus court terme, soit pour les trois prochaines années, les Forces canadiennes mèneront à terme 11 projets d'infrastructure dans la province, pour un total de 94,8 millions de dollars. Sur 20 ans, le plan du ministère de la Défense prévoit l'ajout de sommes importantes dans les infrastructures. D'ailleurs, depuis quatre ans, l'investissement de l'armée dans ses infrastructures au Québec est en hausse constante, passant de 22,1 millions de dollars en 2005-06 à 36,1 millions cette année (2008-09). «Toutes nos installations ont été construites en même temps, dans les années 60. On est à la fin de leur vie utile. Et ce qui n'aide pas, c'est qu'on a toujours sous-investi dans l'entretien, alors il y a un immense rattrapage à faire», explique le lieutenant-colonel Lapointe, Des exemples? La base de Longue-Pointe, dans l'est de Montréal, recevra des investissements de 51,8 millions de dollars d'ici trois ans, notamment pour la construction d'un hangar (40,8 millions) qui abritera 98 véhicules blindés légers (VBL). Le 5e Groupe brigade de soutien aux opérations se verra quant à lui construire un nouveau bâtiment (11 millions). À Valcartier, la plus grosse base militaire au Québec, 29 millions de dollars en infrastructure seront investis d'ici trois ans. Le Centre d'instruction recevra un nouveau bâtiment (14 millions) et un nouveau garage (3 millions). Des travaux pour connecter le réseau d'eau potable de Valcartier à celui de la Ville de Québec (1,5 million) devraient aussi commencer sous peu. Le projet a passé toutes les étapes et n'attend plus que l'approbation du ministre Peter MacKay. Des investissements de 13 millions de dollars sont aussi prévus au centre d'entraînement de Farnham, dans les Cantons-de-l'Est, d'ici trois ans. http://www.ledevoir.com/2009/03/21/240973.html (21/3/2009 10H40)
  7. Publié le 19 février 2009 à 06h14 | Mis à jour à 06h18 Montréal, porte d'entrée du financier Stanford au pays Les locaux visités par La Presse Affaires sont dignes d'une institution prospère: plancher de marbre, fauteuils en cuir capitonné, vue magnifique sur le centre-ville. Francis Vailles La Presse (Montréal) «Nous voulons vous informer que la Banque Stanford Internationale n'a aucun investissement dans les fonds Madoff.» Telle est l'assurance que donnait la banque accusée de fraude à ses clients à la mi-décembre, dans la foulée du scandale Madoff. Cette missive, dont La Presse Affaires a une copie, a été transmise aux clients canadiens de la Banque Stanford, en français et en anglais. L'organisation a un bureau en plein centre-ville de Montréal, avenue McGill College, ce qui en fait la porte d'entrée de l'organisation au Canada. Lundi, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a gelé les actifs de la Stanford International Bank et de ses affiliés, accusant l'organisation et ses dirigeants, Robert Allan Stanford, James M. Davis et Laura Pendergest-Holt, de fraude massive. La banque, située dans le paradis fiscal d'Antigua, et ses affiliés Stanford Group Company et Stanford Capital Management, de Houston, au Texas, ont vendu des «certificats de dépôt» totalisant environ 8 milliards US en promettant des rendements irréalistes de plus de 10% depuis 15 ans, selon la SEC. Les investissements de Stanford n'étaient pas liquides, contrairement à ce que les dirigeants affirmaient aux clients; une bonne partie était investie dans l'immobilier et des placements privés, selon la SEC. En outre, l'entreprise est exposée aux fonds Madoff, contrairement à l'assurance faite aux clients. Stanford est présente à Montréal depuis quatre ans, selon le registre des entreprises du Québec. Les locaux sont situés au 30e et dernier étage de la Place Montréal Trust, avenue McGill College, la rue la plus chère à Montréal pour la location de bureaux. Les locaux visités par La Presse Affaires sont dignes d'une institution prospère: plancher de marbre, fauteuils en cuir capitonné, vue magnifique sur le centre-ville, etc. À la réception, impossible d'avoir un entretien avec le directeur, Alain Lapointe. La réceptionniste nous renvoie au département des communications de l'entreprise, situé en Floride, où il n'a pas été possible d'avoir la communication. Plus tôt, au téléphone, la réceptionniste nous avait indiqué que tout continuait à fonctionner normalement selon les instructions des clients. Le bureau de Montréal, le seul au Canada, nous a-t-elle dit, compterait une demi-douzaine d'employés. Au début de décembre, l'entreprise a commencé à faire circuler un nouveau bulletin d'information parmi ses employés et clients appelé Stanford Did You Know. Dans ce document obtenu par La Presse Affaires, l'organisation prétend qu'elle continue à croître malgré la crise financière sans précédent. «Ne vous y trompez pas, nous resplendissons plus que jamais», écrit l'entreprise. La SEC s'interroge d'ailleurs sur les rendements improbables de Stanford. En 2008, selon la SEC, la banque soutient que son portefeuille diversifié n'a perdu que 1,8%, comparativement à 39% pour la Bourse américaine (S&P 500). Selon la SEC, les dirigeants n'ont pas collaboré avec les enquêteurs, qui tentaient notamment de savoir ce qu'il est advenu de 90% des fonds de 8 milliards, placés dans une espèce de «boîte noire» inaccessible. Hier, selon l'agence Bloomberg, le SEC disait ne pas savoir où se trouve Allan Stanford. Pas d'enquête à l'AMF Au Québec, l'Autorité des marchés financiers (AMF) n'a pas entrepris d'enquête sur la Banque Stanford. «À la lumière des faits connus, l'AMF n'a pas juridiction, car il s'agit d'une succursale d'une banque étrangère, avec des activités de dépôt», a expliqué Nathalie Drouin, directrice générale du contrôle des marchés de l'AMF. Une telle banque relève plutôt du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), qui a commencé une enquête. Par ailleurs, le directeur de la succursale montréalaise de la banque, Alain Lapointe, est membre du conseil d'administration de l'Association des diplômés de HEC Montréal. À ce titre, il a participé aux campagnes de souscription de l'organisme. M. Lapointe a obtenu son MBA de HEC en 1985. Son nom ne figure pas dans l'acte d'accusation de la SEC. Aucun autre membre du conseil de l'Association n'a de liens avec Stanford et l'organisme n'a pas placé d'argent dans cette banque, nous indique Jacynthe Alain, porte-parole de HEC Montréal. Alain Lapointe n'est pas l'ancien professeur d'économie de cette école, aujourd'hui à la retraite.
  8. Barack Obama s'est engagé à rendre les soins de santé accessibles à tous les Américains. Il veut améliorer le système de santé en investissant dans les technologies de l'information, dans la prévention et dans la coordination des soins. Cette cure de jouvence devrait coûter entre 50 et 65 milliards US, rapporte Pierre Lapointe, stratège de la Financière Banque Nationale. Pour en lire plus...
  9. Montreal heritage activist celebrates Order of Canada honour Last Updated: Tuesday, December 30, 2008 | 1:27 PM ET CBC News Montreal heritage defender Dinu Bumbaru is being recognized for his local efforts with a national honour, the Order of Canada. Bumbaru, director of Heritage Montreal, was among the new members of the order announced Tuesday by Gov. Gen. Michaëlle Jean 'Somehow this is a recognition from the highest authority in the country that communities count.'—Dinu Bumbaru, director of Heritage Montreal Bumbaru was walking on Mount Royal when he heard that the list was announced with his name on it. "It is a big beyond reach. You don't feel that you deserve such things," Bumbaru said. The citation from the Governor General states that Bumbaru was nominated for his leadership in promoting, protecting and enhancing the historical and cultural heritage of Montreal, including the preservation of world heritage sites. Bumbaru said the honour is important because it recognizes the work in communities across Canada that often goes unnoticed. "Somehow, this is a recognition from the highest authority in the country that communities count," he said. "In the days of climate change and social crisis, we tend to feel the big issue is the green and the greed of people. But we see the greatest achievement of mankind is the city where people actually live." Bumbaru has a degree in architecture from the University of Montreal and a degree in conservation studies from the University of York in England. Since joining Heritage Montreal in 1982, he has become one of the city's most vocal defenders of community preservation, including during the recent debate over the redevelopment of Griffintown southwest of downtown. Céline Dion, investment guru honoured Quebec TV personality Suzanne Lapointe will be named a member of the Order of Canada. (CBC) Other Quebecers honoured Tuesday included singer Céline Dion and Montreal investment guru Stephen Jarislowski, who both become companions of the Order of Canada. Businessman Claude Lamoureux and dancer Louise Lecavalier will become officers. Quebec television personality and singer Suzanne Lapointe will also join the order as a member. The newest additions will receive their insignias at a ceremony at Rideau Hall at a later date. The Order of Canada, the country's highest honour, recognizes citizens for outstanding achievements or for exceptional contributions to the culture of the country. Established in 1967, the award has been presented to more than 5,500 people.
  10. La Presse Le jeudi 26 avril 2007 Il y a un an et demi, Gérald Tremblay était réélu maire de Montréal. Depuis, il s'est enfargé à quelques reprises et les critiques ont fusé : manque de vision, absence de leadership, ville sale, immobilisme. Ce midi, le maire contre-attaque dans un discours qu'il prononcera devant la chambre de commerce. Il parlera de sa vision. Saura-t-il convaincre les Montréalais qu'il est l'homme de la situation ? Bilan d'une dure année. Lorsque Charles Lapointe, président de Tourisme Montréal, est monté sur la tribune de la chambre de commerce, le 30 janvier, et qu'il a commencé son discours en disant : « Aujourd'hui, je vais défriser le maire », Gérald Tremblay s'est crispé. Personne ne l'avait averti que Charles Lapointe, un ami, laisserait sa langue de bois au vestiaire. Montréal est sale et laid, a-t-il dit en substance devant 400 personnes, photos à l'appui. Dans son discours, il a rappelé la réflexion de Simon Anholt, un expert de l'image, lorsqu'il est arrivé à Montréal et qu'il a vu l'état lamentable des routes entre l'aéroport et le centre-ville : « Je pensais que j'avais atterri au Kazakhstan. » Une phrase décapante qui a fait des vagues et heurté l'ego du maire. Simon Anholt a raison, a ajouté Charles Lapointe, histoire d'enfoncer le clou. Une belle séance d'humiliation publique pour le maire qui pâlissait à chaque phrase, chaque photo qui montrait les coins les plus ravagés de sa ville devant le gratin montréalais. Gérald Tremblay n'en revenait pas. « J'étais choqué, a-t-il avoué la semaine dernière lors d'une entrevue. J'ai dit à Charles : " Pourquoi tu n'es pas venu me voir avant, on aurait pu discuter, nuancer. Pourquoi se chicaner sur la place publique? " » Le discours-choc de M. Lapointe a jeté un froid entre les deux hommes, qui se connaissent depuis des années. Charles Lapointe préparait ce discours depuis des mois. Il aurait eu amplement le temps de mettre son « ami » Gérald Tremblay dans le coup, mais il a préféré la méthode du coup de couteau dans le dos. « C'est moi qui ai invité le maire à la table d'honneur, concède M. Lapointe. J'ai pesé chaque mot de mon discours. Montréal avait besoin d'un électrochoc. » Même si la manière est discutable, M. Lapointe a exprimé le gigantesque ras-le-bol des hommes d'affaires qui en ont par-dessus la tête de vivre dans une ville sale où les ampoules brûlées des lampadaires ne sont pas remplacées, où les poubelles débordent, les papiers gras volent au vent et les murs sont barbouillés de graffitis. M. Lapointe a reçu 4000 lettres, courriels et appels téléphoniques à la suite de son discours. Visiblement, Montréal a un problème. Le maire aussi. La revue américaine Forbes a classé les villes du monde selon leur propreté. Étonnamment, Montréal est propre, conclut le prestigieux magazine dans son dernier numéro. Elle arrive au 10e rang, ex aequo avec Genève, Boston, Berne et Vancouver. Propre, Montréal ? Qui hallucine : Forbes ou les Montréalais qui affirment que leur ville est sale? Gérald Tremblay est au pouvoir depuis le 1er janvier 2002. Il a donc passé cinq ans et demi à la tête de Montréal. Au cours des derniers mois, il a mis beaucoup d'énergie à nettoyer les rues, mais le vrai problème ne réside pas dans des poubelles qui débordent. La saleté n'est que le symptôme d'une ville dysfonctionnelle. Les structures de Montréal ont été tellement brassées depuis 2002 que la ville a perdu le nord. Fusions, défusions, décentralisation, sans oublier tous les paliers de pouvoir qui se sont superposés les uns aux autres : arrondissements, ville centrale, villes défusionnées, conseils d'agglomération, Communauté métropolitaine de Montréal. La ville est morcelée, éclatée, écartelée, surgouvernée, pour son plus grand mal. Montréal est un grand bordel de structures et l'effet est paralysant. On se croirait dans un autobus bondé quand le chauffeur crie : « Avancez par en arrière! » « Le maire de Montréal ne peut pas demander à un col bleu de passer le balai en face de l'hôtel de ville parce que ce pouvoir relève de l'arrondissement de Ville-Marie ! » dit Pierre Hamel, spécialiste de la fiscalité urbaine à l'INRS. « L'hyperdécentralisation de Montréal est catastrophique, ajoute de son côté Annick Germain, professeur à l'INRS. Les arrondissements ont hérité de responsabilités énormes, sans obtenir les ressources financières nécessaires. Le cafouillage est généralisé. On a l'impression qu'il n'y a personne à la tête de tout cela. C'est assez inquiétant. » Et encore, les Montréalais sont chanceux, car la conjoncture économique est bonne. « Les dieux sont avec nous, précise Annick Germain. Heureusement, sinon ce serait dramatique. » Et Montréal n'a pas d'argent. Au début des années 80, l'ex-ministre des Finances, Jacques Parizeau, a récupéré la taxe d'amusement et le 1 % de la taxe de vente, enlevant à Mont-réal d'importantes sources de revenus. Dix ans plus tard, c'était au tour des libéraux de donner une gifle à Montréal en balayant dans sa cour les dépenses d'exploitation des transports en commun, une facture salée de 150 millions. Chaque année, les maires Jean Doré et Pierre Bourque devaient se taper un humiliant pèlerinage à Québec pour quêter de l'argent. Gérald Tremblay ne fait pas exception. Lui aussi doit pleurnicher dans les jupes de Québec pour boucler son budget. « Lorsque j'écoute Gérald Tremblay, je me dis : " Tiens, j'ai fait le même discours en 1991 ", rigole l'ex-maire Jean Doré. Mont- réal ramasse les factures, Québec les revenus. » À la tête de cette ville impossible, il y a un homme, Gérald Tremblay. Il ne fait pas l'unanimité. « Il a perdu le contrôle de sa ville. Il est absent, on ne le voit pas beaucoup », tranche Annick Germain. Le maire a les mains attachées. C'est comme si on le jetait dans le fleuve avec un bloc de béton attaché au pied et qu'on lui disait : « Nage! » « Le défi est presque impossible, confie Gérald Tremblay. Si je contrôlais tous les leviers, je n'aurais pas de problème. Je dépends de Québec et je me bats pour obtenir une plus grande autonomie. Même si je travaille jour et nuit et que je fais le concierge, je n'arrive pas à bâtir la métropole. » La Ville rafistole les tuyaux, bouche des trous, retape le boulevard Saint-Laurent. Une administration en rase-mottes. Il y a peu de grandes réalisations, mais beaucoup d'intendance. Et de mots. Depuis mars 2006, la Ville a pondu quatre politiques (sur l'approvisionnement, l'égalité entre les hommes et les femmes...) et six plans (plan d'action corporatif pour préserver le climat, plan d'action 2007 d'accessibilité universelle...). Zzz... En un an et demi, Gérald Tremblay en a vu de toutes les couleurs. D'abord le budget. Pendant la campagne électorale, le maire a fait une promesse impossible : ne pas augmenter le fardeau fiscal des Montréalais au cours de son mandat, c'est-à-dire jusqu'en 2009. Lorsque le maire a présenté sa plateforme électorale et que les journalistes lui ont demandé comment il réaliserait sa longue liste de promesses sans augmenter les taxes, il a laissé son président du comité exécutif répondre.« On va réussir », a répondu, en gros, Frank Zampino. À l'automne 2005, le maire a déposé son budget... avec des hausses de taxes. C'était écrit dans le ciel. Les Montréalais ont protesté. Une semaine plus tard, le maire suspendait l'adoption du budget et demandait à ses fonctionnaires de recommencer à zéro. Du jamais vu. Puis il y a eu le pénible épisode de l'avenue du Parc. L'opposition s'est rapidement mobilisée. Près de 400 manifestants se sont présentés à l'hôtel de ville pour protester contre le changement de nom. Gérald Tremblay a été ébranlé par l'ampleur du mouvement de contestation. Les membres de son comité exécutif se sont lâchement éclipsés, le laissant ramer seul au milieu de la tempête. Lorsque le maire a annoncé à son caucus qu'il renonçait à l'idée de donner le nom de Robert Bourassa à l'avenue du Parc, il a eu les larmes aux yeux. Il avait fait partie de l'équipe de l'ancien premier ministre et ses liens avec l'homme étaient tricotés serré. Il n'en fallait pas plus pour déclencher des rumeurs : le maire est fatigué. Certains médias ont même parlé de dépression. Dépressif, le maire ? « Pas du tout! proteste Gérald Tremblay. Je suis tellement intense, j'ai tellement d'ardeur que parfois, mes propos... Le jour où je n'aurai plus de sentiments, je ne serai plus en politique. » Gérald Tremblay est un émotif. Il est le premier à le reconnaître. « Mon père m'avait dit : " Tu ne peux pas aller en politique, c'est de la chicane et ce n'est pas dans ta nature. Ils vont trouver une façon de te détruire. " » N'empêche, son étoile a pâli. On lui reproche de ne pas être assez présent. « Je devrais faire plus de terrain », reconnaît-il. « Les Montréalais sont très exigeants envers leur maire, croit André Lavallée, membre du comité exécutif de la Ville. Le maire est responsable de tout, même de la température ! » C'est vrai. Lors des inondations du 14 juillet 1986, Jean Doré avait quitté la Ville pendant 24 heures pour aller à son chalet. Les Montréalais lui en ont toujours voulu. « On ne me l'a jamais pardonné, reconnaît Jean Doré. Pourtant, j'étais à une heure de Montréal. » Gérald Tremblay n'est pas un populiste. Il ne court pas les sous-sols d'église et n'écrème pas les parcs pour serrer des mains, comme le faisait l'ex-maire Pierre Bourque. Lors du point de presse où l'on a annoncé la démolition d'une partie de l'autoroute Bonaventure, début avril, le maire a été très discret. Trop. La présidente de la chambre de commerce, Isabelle Hudon, occupait toute la place. Le maire était sagement assis avec le public, sur le premier banc en avant. Comme un petit garçon. Il n'a pas soufflé mot et il n'est pas monté sur l'estrade. À se demander qui est maire de la ville.
  11. L'école française à la traîne Le Devoir Clairandrée Cauchy Édition du jeudi 13 novembre 2008 L'élève montréalais qui fréquente une école anglaise a deux fois plus de chances L'élève qui fréquente l'école anglaise à Montréal a deux fois plus de chances d'obtenir son diplôme de cinquième secondaire que celui qui va à l'école française. Le constat brutal, qui fait écho aux inquiétudes de Jacques Parizeau formulées plus tôt cet automne, vaut même lorsqu'on isole l'effet d'autres variables, tel le milieu socioéconomique. Voilà un des éléments qui ressortent d'une étude intitulée «L'environnement éducatif dans les écoles publiques et la diplomation des élèves de l'île de Montréal», réalisée par les chercheurs Pierre Lapointe, Roch Chouinard et Jean Archambault pour le compte des cinq commissions scolaires de l'île de Montréal. Concrètement, seulement 53 % des élèves obtenaient leur diplôme en 2005 dans les délais normaux dans le secteur français, comparativement à 72 % dans le secteur anglais. L'écart entre les secteurs français et anglais s'est même creusé au fil des ans: de 16 points en 1995, il est passé à 19 points en 2005. Certains pourraient cependant arguer que ces différences peuvent s'expliquer par d'autres facteurs. Or, lorsqu'on annule l'effet d'autres déterminants de la réussite tels le sexe, le milieu socioéconomique, les retards scolaires à l'entrée au secondaire ou encore le nombre d'élèves en difficulté d'apprentissage, on constate quand même que l'élève fréquentant une école anglaise a deux fois plus de chances de réussir que celui qui va à l'école française. L'école influence aussi davantage que la langue maternelle: un enfant anglophone inscrit dans une école française ne réussit pas mieux que son camarade de classe de langue maternelle française. L'inverse est aussi vrai pour l'élève de langue maternelle française inscrit dans une école anglaise (par exemple lorsqu'il est issu d'un mariage mixte). «On ne peut expliquer [les écarts entre la performance selon les secteurs linguistiques], mais cela semble assez lié à des caractéristiques des organisations scolaires», avance le chercheur Pierre Lapointe, de l'Université de Montréal, qui a décortiqué les données pour le Comité de gestion de la taxe scolaire de l'île de Montréal, qui réunit les cinq commissions scolaires de l'île. Des entrevues avec une trentaine de directeurs d'école fournissent néanmoins quelques pistes d'explication. «Il semble que, dans le secteur francophone, on soit davantage axé sur des mesures structurelles ou organisationnelles pour aider les élèves en difficulté: on va créer des programmes, regrouper des élèves, offrir des services généraux. Dans les écoles anglaises, on entend davantage parler d'activités de type tutorat, individualisées», avance M. Lapointe, ajoutant que le mystère mérite d'être fouillé plus avant. Il observe aussi qu'une plus forte proportion d'élèves des écoles anglophones se présentent aux examens ministériels de cinquième secondaire, alors que, dans le secteur francophone, une sorte d'«écrémage» est effectué au préalable. «C'est comme s'il y avait toutes sortes de voies particulières qu'on développe dans le secteur français pour répondre aux besoins des élèves, comme si on ne voulait pas les placer en situation d'échec. Dans le secteur anglophone, on a plutôt tendance à dire: "Tu es en difficulté, mais tu vas suivre avec les autres; tu vas aller à l'examen en cinquième secondaire, que tu réussisses ou pas"», poursuit M. Lapointe Haro sur les changements d'école Outre le secteur linguistique, plusieurs facteurs significatifs influencent la probabilité d'obtenir un diplôme après cinq ans au secondaire. On constate notamment que les filles ont deux fois plus de chances de réussir que les garçons. Ceux qui ont fréquenté le privé ont quant à eux une espérance d'obtenir leur diplôme cinq fois plus élevée que ceux du public. Les élèves identifiés en difficulté (élèves handicapés ou en difficulté d'apprentissage ou d'adaptation) ont quant à eux six fois moins de chances d'obtenir leur diplôme. À ces évidences, répétées depuis plusieurs années, d'autres constats plus surprenants se dégagent des modèles statistiques. Ainsi, les élèves qui ont changé d'école pendant leurs études secondaires ont deux fois et demie moins de chances de réussir que ceux qui sont demeurés au même endroit; le rapport passe même à huit lorsqu'on considère ceux qui ont changé plusieurs fois d'école. Le fait d'arriver plus tard au secondaire, par exemple en raison d'un redoublement, fait aussi diminuer par trois fois les probabilités d'obtenir un diplôme. Ces observations peuvent inspirer les commissions scolaires en quête de moyens pour améliorer la persévérance. «Il faut se demander dans quelle mesure le système scolaire lui-même n'a pas tendance à changer les élèves d'école. Parfois, pour offrir des services plus intéressants, on va suggérer à un élève de changer d'école. Il y aurait des effets secondaires, collatéraux, à ce genre de mesure. Ceux qui changent d'école ou qui interrompent leurs études n'ont pas tendance à revenir», analyse M. Lapointe. En effet, lorsqu'un jeune interrompt ses études secondaires, les risques qu'il ne revienne pas sont de neuf sur dix. Le chercheur espère que ces données permettront aux commissions scolaires d'affiner leurs méthodes. Éventuellement, les enseignants devraient selon lui être davantage informés des taux réels de décrochage scolaire dans leurs classes. «Les enseignants croient que les élèves réussissent bien. Leur indicateur, c'est le taux de passage à l'examen en cinquième secondaire, mais il y en a 30 % qui ne se rendent même pas à l'examen. Se faire dire comme enseignant que, parmi les 30 élèves qu'on avait l'an passé, 10 ont quitté l'école pour de bon, c'est surprenant. Quand des élèves s'absenteront par la suite, les enseignants seront plus soucieux et feront peut-être des interventions plus directes», croit M. Lapointe. Le chercheur a déjà présenté ses résultats à la Commission scolaire de Montréal la semaine dernière et entend poursuivre avec les autres administrations scolaires au cours des prochains mois.
  12. La laideur de Montréal fait fuir les touristes Laurier Cloutier La Presse Si la ville de Montréal veut encore attirer les touristes, «elle ne peut pas continuer à s’enlaidir». Délaissant la langue de bois, hier, le président-directeur général de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, a dénoncé les «petites horreurs» de la ville, comme sa malpropreté, ses rues défoncées et les nombreux projets annoncés qui n’ont toujours pas bougé. M. Lapointe était le conférencier au déjeuner-causerie de la chambre de commerce du Montréal métropolitain où on l’a écouté dans un silence religieux. À la fin, les centaines de convives lui ont fait une ovation. «Il a osé dire ce que plusieurs décideurs de l’industrie pensent», a commenté Michel Archambault, titulaire de la chaire de tourisme de l’UQAM. Cependant, à la table d’honneur, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, n’a pas du tout apprécié. Il a même quitté les lieux avant la fin du repas, malgré un rendez-vous convenu avec les médias. Et la présidente de la Chambre, Isabelle Hudon, n’a pas tellement aimé non plus. Les mégots de cigarettes jonchent le sol de l'entrée du métro Square Victoria. Photo Ivanoh Demers, La Presse «Je vais vous défriser un peu», avait pourtant annoncé M. Lapointe, juste avant son discours, à Gérald Tremblay et au maire de l’arrondissement de Ville-Marie, Benoît Labonté. M. Tremblay ne s’attendait cependant pas du tout à ça. «Certains voient les problèmes, je préfère les solutions. Mon administration fait tout pour améliorer la ville, après le laisser-aller des dernières décennies. Il faut du travail d’équipe et la coopération des citoyens», a-t-il répliqué. De son côté, Mme Hudon croit que «l’autoflagellation» doit cesser. Selon M. Lapointe, la Ville, les entreprises et les citoyens doivent pousser la roue pour embellir Montréal, un petit geste à la fois. Mandaté pour faire la promotion de la ville auprès des touristes, le PDG de Tourisme Montréal a noté des progrès, mais il faut faire plus, selon lui. Un amoncellement de brique et de détritus, agrémente la façade éventée d'un vieux commerce abandonné, à l’intersection des rues Saint-Clément et Sainte-Catherine. Photo Alain Roberge, La Presse Ce qui change tout, selon M. Lapointe, ce sont Internet et les blogues où sont étalées les faiblesses de Montréal, pendant que lui s’évertue à louer les qualités uniques de la ville. Après avoir lu les blogues durant un an, M. Lapointe a commandé une étude à des spécialistes, en novembre dernier, et a dû corriger le tir. Dans plus de 75 % des cas, les touristes s’informent sur la ville par Internet, selon Michel Archambault. L’an dernier, Montréal a attiré 7,5 millions de touristes, dont deux millions de l’étranger. Ils ont dépensé 2,5 milliards et ont maintenu 70 000 emplois, a souligné Charles Lapointe. «Il reste cependant beaucoup de travail à faire. Le centre-ville de Montréal peut et doit devenir le plus beau d’Amérique du Nord», a-t-il dit. Le PDG de Tourisme Montréal a par contre démontré par des exemples précis et des vidéos que Montréal ne va pas très bien et n’est pas très belle. «Montréal est même, encore trop souvent, laide. Les petites horreurs qu’on oublie sautent aux yeux des touristes. Simon Anholt, le gourou du branding des villes, a cru qu’il avait atterri au Kazakhstan quand il a vu la route entre l’aéroport et le centre-ville. Pourtant habitué aux rues sales, un touriste de New York a qualifié la rue Sainte-Catherine de la plus sale qu’il ait jamais vue.» Des détritus de catégorie DDD (déchets domestique dangereux) abandonnés devant une résidence de la rue Iberville. Photo Alain Roberge, La Presse Montréal ne peut plus s’enlaidir, selon Charles Lapointe. «Les pouvoirs publics disent ne pas avoir d’argent, mais ça ne coûterait pas des millions pour planter des arbres dans les trous prévus à cette fin, pour remplacer les ampoules brûlées dans les lampadaires », pour vider les poubelles, repeindre les bancs publics, ramasser les mégots. Parfois, il faut être réaliste et cesser de s’autocongratuler», a-t-il dit. Le PDG de Tourisme Montréal souhaite l’instauration d’une culture de la qualité. Il a noté l’investissement de 10 millions dans la propreté, l’an dernier, «mais il faut faire beaucoup plus». «Il était possible, avant, de cacher les petits détails de la laideur montréalaise», croit-il. Mais ça ne l’est plus maintenant, à cause d’Internet : «Le touriste a maintenant le pouvoir de savoir et, même, celui de faire des dégâts», a lancé M. Lapointe. Internet change la façon de faire la promotion de la ville, selon lui. Le développement touristique devient «une responsabilité collective qui nous interpelle individuellement». Cette année, M. Lapointe souhaite des développements importants pour le Quartier des spectacles, le réaménagement du Vieux-Port, l’agrandissement du musée Pointe-à-Callière, la construction du centre de foires et l’aménagement du lien ferroviaire entre l’aéroport et le centre-ville. De son côté, le chef de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Noushig Eloyan, a pris le relais du président de Tourisme Montréal en critiquant Gérald Tremblay. Mme Eloyan estime que le maire fait preuve de défaitisme en disant qu’il fait ce qu’il peut. «L’administration Tremblay-Zampino n’a encore jamais prouvé sa capacité à passer à l’étape des réalisations», a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle reproche aussi à son rival de manquer de leadership pour susciter des projets susceptibles d’améliorer l’image de la métropole. Avec Sébastien Rodrigue.
  13. (Le samedi 31 mars 2007 )Le grand stabile L'Homme, du sculpteur américain Alexander Calder, que l'on peut voir ancré dans l'île Sainte-Hélène depuis le Vieux-Port de Montréal, pourrait être déménagé au centre-ville, à l'échangeur des Pins, à la place du Canada ou dans le futur Quartier des spectacles. Charles Lapointe, président-directeur général de Tourisme Montréal, a suggéré un tel déménagement jeudi à l'UQAM alors qu'il prononçait une conférence intitulée Beauté, esthétique et tourisme : les défis de Montréal, au cours de laquelle il a encouragé la Ville à améliorer l'attrait de la métropole. Selon M. Lapointe, Montréal devrait mettre davantage en valeur la sculpture de «l'oiseleur de fer», comme le poète Jacques Prévert appelait le sculpteur américain. Pour ce faire, il a proposé l'échangeur des Pins ou la place du Canada, au coin du boulevard René-Lévesque Ouest et de la rue Peel. «Dans l'île, on ne peut se rendre à cette sculpture immense en voiture, a dit M. Lapointe. Et il est difficile de la voir depuis le centre-ville, surtout avant le mois de juin alors qu'elle est cachée par les branches des arbres.» Charles Lapointe dit qu'il faut agir comme on l'a fait avec La Joute, de Riopelle, ôtée de son site olympique pour être avantageusement placée dans le quartier international. La proposition de M. Lapointe est bien accueillie par le maire de Ville-Marie, Benoit Labonté, également responsable de la Culture au comité exécutif de Montréal. M. Labonté veut toutefois que la décision soit «largement partagée». «Cette oeuvre d'art est quand même liée à l'Expo 67 et on est dans l'année du quarantième anniversaire, dit-il. S'il y a une volonté de la mettre en valeur afin qu'elle soit (plus) vue, pourquoi pas, mais il faut trouver un endroit assez grand et cela pourrait être aussi dans le Quartier des spectacles, pour donner à celui-ci une coloration culturelle. Mais je ne recommanderai pas un déménagement avant d'avoir parlé à Héritage Montréal ou à des groupes d'artistes.» Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal, n'est pas très chaud à l'idée de déménager le Calder. «On n'a pas de position dogmatique sur cette oeuvre, mais elle appartient à l'Expo 67 et l'Expo, ce sont les îles, dit-il. Par contre, on doit se demander pourquoi on a arrêté d'installer de grandes oeuvres sculpturales à Montréal avec l'Expo 67. Quand on voit l'installation extraordinaire de La Joute au quartier international, on voit qu'il y a parfois des gestes audacieux à poser.» M. Bumbaru dit qu'on a déjà voulu installer le Calder au centre-ville, «dans la pente de la rue Université». «C'était comme d'envoyer la sculpture en exil dans les gaz d'échappement, dit-il. On devrait aborder le nomadisme des monuments avec parcimonie.» À l'occasion de son 100e anniversaire, le cabinet d'avocats Fasken Martineau va bientôt léguer une oeuvre d'art à l'espace public montréalais, a révélé Charles Lapointe. Et c'est dans le quartier international qu'elle sera placée, a indiqué M. Labonté.
  14. Big Conference in Town Thu, 2007-07-26 15:30. Shuyee Lee 3700 conventioneers are descending on Montreal starting tomorrow for a four day meeting. And they'll be bringing their expense accounts with them - good news for the local economy. Volunteers wearing bright red polo shirts around the city will be welcoming delegates of the MPI - Meeting Professionals International - people who plan conventions, seminars and business meetings. It's the biggest MPI convention ever held, with 3700 delegates from around the world, generating as much as 100-million dollars in short and mid-term economic spinoffs if all goes well. Charles Lapointe head of Tourism Montreal says word of mouth can spread. "Oh, I had a good meeting in Montreal, maybe I should bring my group to that city because my delegates will like it." Lapointe is not too worried about the soaring loonie affecting business, saying the overall drop in U.S. tourists is only about 5 per cent and that's across the country.
  15. le jeudi 7 juin 2007 Les touristes américains, qui délaissent Montréal et le Canada en général depuis 2001, se font particulièrement rares cette année. Les hausses de la valeur du dollar canadien et du prix de l'essence expliquent partiellement la situation qui trouve toutefois des fondements plus profonds, selon l'organisme Tourisme Montréal. La tendance culmine depuis l'hiver, a confirmé le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe, lors de l'assemblée générale annuelle de l'organisme. Tout en convenant que la hausse du dollar et du prix de l'essence sont des facteurs, il croit que la concurrence étrangère et la stagnation des produits touristiques québécois sont également responsables de la désaffection des touristes américains. Il y a peut-être une certaine lassitude. Il faut maintenant s'interroger: est-ce qu'il faut mettre de l'avant de nouveaux produits? Est-ce qu'il faut mettre de l'avant de nouveaux événements? Est-ce qu'il faut se vendre différemment? C'est tout ça qu'on essaie d'analyser. — Le président de Tourisme Montréal, Charles Lapointe Après ses critiques sur la malpropreté de la ville, il y a quelques mois, M. Lapointe soutient que la situation s'est améliorée. Les efforts de la Ville de Montréal et de l'arrondissement Ville-Marie commencent à porter fruit, selon M. Lapointe.
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