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  1. Vendre Hydro, la SAQ et Loto-Québec? 08/03/2010 L’Ontario étudie sérieusement la possibilité de créer une super entité, d’y transporter ses principales sociétés commerciales, et d’émettre une partie des actions au public. Idée dont devrait s’inspirer le Québec? Le Toronto Star rapportait cette fin de semaine que le gouvernement ontarien pourrait bientôt créer une super société dans laquelle il transporterait Hydro One, l’Ontario Lottery & Gaming Corp, et la LCBO. Cette super entité pourrait valoir entre 50 et 60 G$. Elle serait ensuite en partie vendue à des investisseurs privés ce qui permettrait de faire rentrer entre 18 et 25 G$ dans les coffres de la province. On s’est demandé ce que l’exercice pourrait donner au Québec. La valeur d’Hydro La société d’État a dégagé l’an dernier (2008) un bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA) de 8,8 G$. Gaz Métro se négocie à environ 8 fois le BAIIA, mais on va être un peu plus généreux et appliquer un multiple de 10, qui correspond au multiple moyen du secteur des utilités et des producteurs d’énergie des firmes d’investissement Cormark et Desjardins. Cela veut dire 88,8 G$. Il faut retrancher la dette de 36,4 G$. On en arrive à une valeur de 52,4 G$ pour Hydro. La valeur de Loto-Québec On a évalué le BAIIA de la dernière année à environ 1,7 G$. Bien que sa rentabilité soit actuellement sous pression, Loto-Québec a la chance d’évoluer dans un secteur où les investisseurs sont actuellement prêts à payer plus cher pour des actifs que dans d’autres secteurs. L’univers de la maison Oppenheimer se négocie autour de 14-15 fois le BAIIA. On va prendre 14 fois. Moins la dette de un peu plus de 1 G$. C’est une valeur de 22,8 G$ pour Loto-Québec. La valeur de la SAQ Un BAIIA autour de 842 M$. Une dette de 545 M$. Optons pour un multiple de 10, ce qui est à prime sur l’univers des sociétés d’épicerie de Banque Nationale Groupe financier, mais en ligne avec la fiducie Liquor Stores. Valeur : 7,8 G$. Bon pour le Québec? En additionnant la valeur de chacune des société, on en arrive à une super entité qui devrait valoir autour de 83 G$. S’il faut en croire les chiffres du Star, le gouvernement ontarien songerait à céder 35-40% de la super société. Allons-y avec 40%. C’est dire que l’on pourrait retrancher 33,2 G$ à la dette de la province (134 G$). Toute chose étant relativement égale, le service de la dette (actuellement à 6,5 G$) baisserait d’environ 1,6 G$. Il faut cependant aussi retrancher 40% du bénéfice que le gouvernement a actuellement dans ses livres, puisque l’on n’y aurait plus droit. Si l’on retranche 40% de ce que le gouvernement attend de ses sociétés d’état dans le dernier budget, on se retrouve avec un manque à gagner de 1,9 G$. Quoiqu’il rentrerait probablement autour de 600 M$ en impôt (11,9%) que les sociétés se mettraient à payer. Ca fait donc un manque à gagner de 1,3 G$. Au final On se retrouve donc avec un gain de 1,6 G $ et une perte de 1,3 G $, pour un avantage réel de 300 M$. Évidemment, il y a un peu de pommes et d’oranges dans notre calcul, avec des années fiscales qui ne courent pas toujours sur la même période, des écritures qui pourraient parfois être adaptées, des taux d’intérêt qui peuvent grimper et des multiples qui prêtent à discussion. Mais, très sommaire soit-il, l’exercice permet quand même ce constat : il n’y a pas un très fort signal pour une opération du genre. En tenant compte des coûts de transaction, on ne semble pas loin de changer quatre trente sous pour une piastre.
  2. Worldcolor: curieuse transaction François Pouliot / Général, 782 mots Après deux tentatives avortées de R.R. Donneley, c’est finalement Quad/Graphics qui met la main sur Worldcolor. Cette transaction est-elle vraiment équitable pour les actionnaires de Worldcolor? Et quel avenir pour les 1 500 salariés des imprimeries québécoises? En mai, Donneley avait d’abord offert 1,4 G$ pour Worldcolor (autour de 9,50$ par action). En août, l’offre avait été majorée à 1,6 G$ (11$ par action). Il est actuellement difficile de dire combien offre Quad/Graphics. L’acquisition est payée en actions. Au terme de la transaction, on parle d’actionnaires ordinaires qui auront 40% de Quad/Graphics, mais on ne sait pas trop combien vaudront ces actions puisque Quad n’est pas encore cotée. Moins bon que l’offre de Donnelley? Reuters et le Wall Street Journal citent des sources et parlent d’un prix attendu de 1,3-1,4 G$. C’est moins que ce qu’offrait Donnelley. Attention cependant. La transaction avec Quad/Graphics offrira des synergies de 225 M$ sur un BAIIA actuel combiné de 647 M$. Ca semble à première vue assez intéressant pour les actionnaires en terme de création de valeur future. On ne sait si Donnelley, qui ne payait qu’un tiers en actions (le reste comptant) pouvait offrir de telles synergies. Conséquemment, on ne peut trop dire si le levier de création de valeur à long terme aurait été aussi intéressant avec Donnelley. Mais il est aussi possible que les synergies promises par Quad soient en partie mangées par un marché de l’imprimerie en recul dans les prochains trimestres. Si tel doit être le cas, la portion au comptant de l’offre de Donnelley aurait été plus intéressante. Là où vraiment la transaction est curieuse Cette transaction est cependant surtout curieuse dans ceci : le BAIIA de Worldcolor est à peu près le même que celui de Quad (315 M c. 332 M$), mais les actionnaires de World ne reçoivent que 40% de la nouvelle compagnie. Au plan mathématique, quelque chose cloche. La proportion devrait plutôt être autour de 50-50, ce qui donnerait plus d’argent aux actionnaires de World. À noter que les prévisions de croissance du BAIIA de World pour l’an prochain par les deux maisons qui suivent le titre (RBC et TD) étaient assez importantes (352 et 380 M$ attendus). De trois choses l’une. Ou bien la rentabilité de Wolrd était sur le point de fortement diminuer (et la crédibilité de la direction est en jeu). Ou bien celle de Quad est sur le point d’exploser. Ou bien encore, c’est un peu des deux. Mais on peut se demander pourquoi plus de précisions n’ont pas été apportées à la conférence téléphonique. En attendant, on se gratte l’occiput. La fin du siège social Le siège social montréalais disparaîtra et la question est maintenant de savoir combien des 200 emplois qui y sont rattachés seront maintenus dans ce qu’on pourrait qualifier d’unité régionale administrative. La réponse est : pas beaucoup. Et l’on peut se demander si la véritable unité régionale ne sera pas plutôt basée à Toronto. Déjà Worldcolor avait annoncé il y a quelques jours son intention de consolider ses activités dans la région de Toronto. Il est douteux que l’on consolide ses activités dans une région et que l’on laisse sa principale place d’affaires dans une autre. Des usines sont elles à risque de fermer au Québec? Après celle de Bromont il y a quelques jours, d’autres usines sont-elles à risque de fermeture au Québec? Il en reste cinq au Québec, qui emploient 1500 salariés. Il faut ici dire que l’on est un peu estomaqué par la différence de marges bénéficiaires (BAIIA) entre les deux sociétés : 17,6% chez Quad, 9,7% chez World. Difficile de ne pas avoir une petite inquiétude. Si des imprimeries doivent fermer pour générer les synergies (et l’on serait étonné que ce ne soit pas dans le plan de match), ce n’est à première vue pas celles de Quad. On ne connaît pas la situation individuelle de chacune des imprimeries. On sait cependant que Quad a 11 usines aux États-Unis, et n’en a aucune au Canada. Le Canada et le Québec sont des marchés qui ne peuvent être exclusivement desservis par l’Oncle Sam. On serait donc plus inquiet pour les 35 usines de World aux États-Unis que pour les québécoises. Ce qui ne veut néanmoins pas dire qu’il y a absence totale de danger.
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