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  1. Le Grand Montréal fait de l’effet à Cinesite. La métropole québécoise confirme sa position stratégique sur l’échiquier mondial de l’industrie cinématographique Montréal, le 18 août 2015 – La société britannique Cinesite, chef de file mondial spécialisé dans la production d’effets visuels et d’animation pour le cinéma et la télévision, a annoncé des résultats exceptionnels, dix-huit mois après son implantation dans le Grand Montréal. Le studio montréalais a en effet largement dépassé les attentes en recrutant 220 personnes en un temps record, soit deux fois plus rapidement que prévu, et en travaillant sur de prestigieuses réalisations cinématographiques. L’annonce a été faite par M. Antony Hunt, directeur général de Cinesite, en présence de M. Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, de M. Nick Baker, consul général du Royaume-Uni à Montréal, de Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale, Montréal International et de M. Élie Farah, vice-président Investissement Grand Montréal, Montréal International. Une plaque honorifique a été dévoilée pour célébrer ce succès et souligner l’appui stratégique du gouvernement du Québec, d’Investissement Québec et de Montréal International. Cinesite est particulièrement reconnue pour ses effets spéciaux spectaculaires, dont ceux des huits films d’Harry Potter. Depuis son implantation en 2014, le studio de Montréal a complété plusieurs films de renom, dont X-Men: Days of Future Past, San Andreas, The Man From U.N.C.L.E., et d’autres qui sortiront prochainement : The Last Witch Hunter, The Revenant, Pride and Prejudice and Zombies et Now You See Me: The Second Act. « Nous sommes enchantés de voir que notre croissance à Montréal dépasse nos objectifs, notamment en matière de recrutement. L’équipe qui grandit chez Cinesite se démarque par son talent inégalé », a indiqué le directeur du studio Cinesite, M. Antony Hunt. « Nous tenons à remercier Investissement Québec, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et Montréal International pour leur appui et leur connaissance pointue du milieu des effets visuels qui nous permettent de voir loin pour notre studio », a-t-il ajouté. Une industrie avec le vent dans les voiles « L’industrie des effets spéciaux, Cinesite et Montréal ont en commun qu’ils sont des lieux de convergence entre les arts et la technologie. Montréal est une pionnière de l’industrie, et l’embauche de 220 travailleurs par Cinesite témoigne de la qualité des programmes de formation montréalais ainsi que de l’accès aux talents. Ces résultats confirment le positionnement de Montréal, ville de cinéma, et réaffirme que la Métropole est une véritable ville intelligente avec un attractif bassin de talents créatifs », a affirmé le maire de Montréal, M. Denis Coderre. Dans le Grand Montréal, l’emploi au sein du secteur des effets visuels a en effet connu une croissance annuelle d’environ 24 %, et ce, depuis la bonification du crédit d’impôt en 2009 et l’implantation subséquente de joueurs internationaux, incluant non seulement Cinesite mais également Framestore, Technicolor ou Atomic Fiction. « L’industrie des effets visuels constitue une véritable valeur ajoutée pour le Québec puisque ses entreprises investissent davantage dans les salaires de leurs travailleurs et dans le capital intangible, c’est-à-dire les dépenses en R-D et transfert technologique, en formation et développement des compétences », a affirmé Mme Dominique Anglade, présidente-directrice générale de Montréal International. « Le succès d’un joueur majeur comme Cinesite renforce également toute l’attractivité de la métropole québécoise sur l’échiquier cinématographique et contribue à positionner la région comme chef de file mondial des industries créatives à haute valeur ajoutée », a-t-elle ajouté. Mentionnons que Cinesite a récemment conclu une entente avec 3QU Studios pour créer un pipeline d’animation et soutenir la production de quatre films, le premier étant Charming (Demi Lovato, Avril Lavigne) dont la sortie est prévue pour 2016. À propos de Cinesite (http://www.cinesite.com) Établie à Londres, Cinesite est l’un des principaux fournisseurs d’effets visuels numériques dans le monde. À l’origine propriété de Eastman Kodak, l’entreprise qui a vu le jour en 1995 a été l’une des premières compagnies spécialisées en effets spéciaux au monde. Avec 650 employés, dont 500 au Canada, Cinesite est l’un des plus grands employeurs en effets visuels au Canada. Depuis plus de 20 ans, la société crée des effets visuels pour de grosses productions cinématographiques. De James Bond à Harry Potter, d’Iron Man 3 à World War Z, Cinesite a participé à la réussite d’une grande variété de films et de productions télévisuelles. Plusieurs ont d’ailleurs été récipiendaires de BAFTA et d’Oscars, et Generation Kill a même remporté un Emmy en 2009. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/le-grand-montreal-fait-de-leffet-a-cinesite/
  2. OVH.com annonce l’expansion de son siège social nord-américain et la création de 140 nouveaux emplois dans le Grand Montréal. – Afin de répondre à la demande grandissante des entreprises nord-américaines, OVH.com, chef de file mondial de l’infonuagique et des services Internet, annonce l’expansion de ses activités dans le Grand Montréal, et ce, trois ans après son implantation en 2012. Cet investissement se traduit par l’aménagement d’un nouveau siège social de 17 800 pieds carrés au centre-ville de Montréal et par la création de quelque 140 emplois, permettant ainsi à la compagnie de doubler son effectif actuel dans la région. La croissance d’OVH.com témoigne notamment des besoins urgents auxquels les entreprises actuelles font face pour héberger un volume accru de contenus numériques. On estime d’ailleurs que seules 15 % des données mondiales pourront être hébergées en 2020, comparativement à 30 % en 2013. « L’explosion des besoins numériques a modifié toutes les cartes de l’industrie, et OVH l’a bien compris. Notre implantation dans le Grand Montréal, avec l’ouverture du plus grand centre de données au monde en termes de capacité d’hébergement -360 000 serveurs-, nous a ouvert avec succès les portes du marché nord-américain », a déclaré M. Laurent Allard, directeur général d’OVH.com. « Notre offre de services satisfait les plus hauts standards de l’industrie et s’adapte à tous les types de clients, du développeur à la start-up, en passant par les PME, les fournisseurs d’applications ou les plus grandes entreprises. Transversalité, compétitivité et sécurité constituent la recette de notre croissance », a-t-il ajouté. Accompagnée dans son implantation et son développement par Investissement Québec et Montréal International, OVH.com possède un siège social dédié à la R-D et au service commercial en plein cœur du centre-ville de Montréal, ainsi qu’un centre de données à Beauharnois, sur la rive-sud de Montréal. « Le Grand Montréal possède des atouts distinctifs, comme sa position géographique stratégique et ses coûts d’opération très compétitifs, qui lui permettent de se positionner favorablement sur la scène internationale et ainsi tirer profit du vaste potentiel que représente l’exploitation des données massives », a déclaré M. Élie Farah, vice-président, Investissement Grand Montréal, Montréal International. « À l’ère du big data, la présence d’un acteur majeur comme OVH.com contribue assurément à renforcer l’expertise de la région comme centre d’excellence dans l’industrie de l’hébergement numérique et des services informatiques », a-t-il ajouté. L’expansion d’OVH.com dans la métropole québécoise permettra également d’offrir un espace et des services d’accompagnement aux talents et startups de demain, pour nouer de futurs partenariats. « Notre objectif est de jouer un rôle majeur dans l’écosystème montréalais, en accompagnant l’éclosion des startups les plus prometteuses », a précisé M. Allard. Bientôt un label « French Tech » pour Montréal? Signe marquant de l’attractivité de la métropole québécoise, OVH.com appuie auprès du gouvernement français la candidature du Grand Montréal au label « French Tech », qui vise à reconnaitre le statut de pôle d’excellence technologique aux métropoles les plus innovantes. Après New York et Tokyo, Montréal serait la 3e ville au monde à obtenir cette appellation. Le nom de cette opération de promotion, soutenue par le maire de Montréal et président de la Communauté métropolitaine de Montréal, M. Denis Coderre, et intitulée Bleu-Blanc-Tech, consiste à dynamiser les initiatives des entreprises françaises et montréalaises afin d’accélérer leur internationalisation. À propos d’OVH.com OVH.com garantit à ses 930 000 clients un Cloud stable, fiable et sécurisé. Avec plus de 220 000 serveurs hébergés dans 17 centres de données à travers le monde, OVH.com déploie un réseau privé de fibre optique offrant 4000 Gbps de bande passante. En 2013, la compagnie a ouvert son premier centre de données nord-américain à Montréal, avec une capacité de 360 000 serveurs. Son succès, OVH.com le doit à une compétitivité hors-norme, rendue possible par une approche industrielle des hautes technologies, une maîtrise totale de la chaîne de production à travers une intégration verticale complète (de la construction des centres de données à la conception des serveurs). OVH.com s’engage chaque jour à proposer des solutions innovantes pour repousser les limites du Cloud sécurisé. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/ovh-expansion-siege-social-nord-americain-grand-montreal/
  3. Un festival de niche qui tire son épingle du jeu. http://www.montreal.tv/portail/blog/2011/02/marche-international-du-film-sur-lart-a-montreal/
  4. Des statistiques intéressantes qui donnent une idée de la magnitude de cette exploitation. Pour certains c'est un eldorado, pour d'autres c'est une catastrophe écologique sans précédent. Voici un article de la Presse qui présente un tableau qui pourrait nous faire réfléchir dans un sens ou dans l'autre. http://blogues.lapresse.ca/sciences/2014/01/31/la-mesure-des-sables-bitumineux-attachez-vos-tuques/ Vendredi 31 janvier 2014 | Mise en ligne à 10h12 | La mesure des sables bitumineux (attachez vos tuques) Il y a de ces choses que, logiquement, on ne devrait pas avoir de difficulté à admettre, qu’on devrait accepter sur le champ parce qu’on en a la démonstration sous les yeux, parce que c’est l’aboutissement d’un raisonnement aussi simple et aussi inéluctable que 2 + 2 = 4. Et pourtant, le résultat est parfois si incroyable que votre cerveau refuse de le laisser entrer. Ça m’est arrivé récemment alors que, pour ma chronique Science au quotidien, je travaillais à documenter la question d’un lecteur qui voulait savoir s’il serait «utopique» de penser que les surplus d’Hydro-Québec pourraient être envoyés en Alberta afin de réduire l’empreinte écologique de l’industrie des sables bitumineux. Celle-ci, on le sait, a besoin d’énormes quantités d’énergie afin de séparer le bitume et le sable, puis dans certains cas de commencer le raffinage. Et comme c’est principalement en brûlant du gaz naturel que l’industrie procède, cela émet des quantités gigantesques de gaz à effet de serre — que l’on pourrait en principe réduire en remplaçant le gaz par de l’hydro-électricité, d’où la question de mon lecteur. (Les sables bitumineux causent aussi d’autres dommages environnementaux, que j’aborderai dans ma chronique de dimanche.) À vue de nez, je me disais que les surplus d’Hydro, même si on prend les estimés les plus gonflés, ne devraient pas suffire à faire une grosse différence dans le bilan carbone des sables bitumineux. Et j’étais loin d’avoir tort, mais mon problème était que j’avais tellement raison que j’ai eu peine à y croire… Je suis parti de cette page sur le site de Ressources naturelles Canada, où l’on peut lire que dès l’an prochain, l’industrie des sables bitumineux devrait brûler à elle seule 2,1 milliards de pieds cubes (pi3) de gaz naturel par jour. Afin de comparer l’énergie que cela représente avec les surplus d’Hydro-Québec, il faut convertir ce volume en gigawatts-heure. Rien de compliqué comme calcul, vraiment, mais le résultat est renversant. J’ai bien dû le réviser quelque chose comme huit fois. L’ai montré à un bon ami particulièrement matheux (ingénieur en géomatique), qui me l’a confirmé. L’ai aussi montré au physicien de l’Université de Montréal Normand Mousseau, auteur du livre Au bout du pétrole, qui l’a trouvé tellement incroyable qu’il l’a refait du début, pour aboutir au même chiffre. Alors voici : - L’énergie s’exprime généralement en joules (J). C’est une très petite unité qui correspond à environ un quart de calorie, pour reprendre cette vieille mesure, si bien qu’en brûlant 1 pi3 de gaz naturel, on obtient 1 055 000 joules (voir ici, bas de la page ; ignorez la 2e ligne du tableau, qui a un problème de virgules). - Maintenant, le watt (W) est une unité de puissance égale à une dépense énergétique de 1 joule par seconde (donc une ampoule de 100 W, par exemple, «brûle» 100 joules par seconde). Et le watt-heure (Wh) est l’énergie que l’on dépense lorsque l’on maintient une puissance de 1 W pendant 1 heure. Alors comme il y a 3600 secondes dans une heure, 1 J = 1Wh/3600 = 0,000278 Wh. - Ainsi, 1 pi3 de gaz naturel contient 1 055 000 J x 0,000278 Wh/J = 293 Wh. Et puisque l’on veut ultimement exprimer tout ceci en GWh, faisons tout de suite la conversion : 293 Wh = 0,000000293 GWh = 2,93 x 10–7 GWh. - Au rythme de 2,1 milliards pi3 de gaz naturel par jour, l’industrie des sables bitumineux brûlera donc quotidiennement en 2015 une énergie égale à (2,1 x 109 pi3) x (2,93 x 10–7 GWh/pi3) = 6,15 x 102 GWh = 615 GWh. - Et sur une année, cela fait 615 GWh/jour x 365 jour/an = 224 475 GWh/an, soit plus que la production totale de toutes les centrales d’Hydro-Québec en 2012 (171 000 GWh). On dit souvent que les sables bitumineux sont une industrie gigantesque. On exprime aussi très souvent sa taille en dollars, ou en pourcentage du PIB, mais cela demeure assez abstrait. Mais l’idée qu’elle consomme(ra) en gaz naturel plus d’énergie que toute celle que produit Hydro-Québec donne, il me semble, une mesure plus concrète de l’envergure titanesque de cette industrie.
  5. L'économie québécoise poursuit son déclin Olivier Schmouker . les affaires.com . 26-11-2009 L'agriculture est en partie responsable du déclin. Photo : Bloomberg. Le produit intérieur brut (PIB) du Québec a regressé de 0,3% en août, portant le recul à 2% sur les huit premiers mois de l’année, selon l’Institut de la statistique du Québec. Depuis le début de 2009, le Québec n’a enregistré qu’une seule hausse du PIB, de 0,6% en juin. En 2008, la croissance de l’économie avait atteint un taux de 1,3% au Québec. Qu’est-ce qui a aggravé le déclin de l’économie québécoise à la fin de l’été? La décroissance de la production des industries productrices de biens, qui s’est chiffrée à 0,6%. Les pertes proviennaient de l’industrie de la fabrication (– 1,2%), de celle de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (– 1,2%) ainsi que de celle des services publics (– 0,4%). Toutefois, la production de l’industrie de l’extraction minière, pétrolière et gazière et celle de la construction se sont appréciées respectivement de 4,1% et de 0,6%. De leur côté, les industries productrices de services ont vu leur production diminuer de 0,2% en août. C’est leur quatrième recul depuis le début de 2009. Les industries à l’origine du repli sont celle de l’information et de la culture (– 1%), celle des services professionnels, scientifiques et techniques (– 0,7%) et celle de la finance et des assurances, des services immobiliers et de location à bail et de gestion de sociétés et d’entreprises (– 0,1%).
  6. Conservateur : Énoncé économique - Un affront à l’intelligence Jean-Robert Sansfaçon Éditorial - Le Devoir vendredi 28 novembre 2008 L’énoncé économique et financier présenté par le ministre des Finances, Jim Flaherty, est une insulte aux Canadiens en ces temps qui s’annoncent difficiles. Alors que le monde entier se serre les coudes pour combattre la crise financière et relancer l’économie, le gouvernement Harper profite de la situation pour accélérer l’application de son modèle idéologique libéral à l’appareil d’État fédéral. Il n’aura fallu que quelques semaines au gouvernement Harper pour faire la preuve de son aveuglement idéologique devant la crise mondiale qui menace. À croire que ce gouvernement a embauché les conseillers de George W. Bush qui ont perdu leur job ! Malgré les données contenues dans les documents rendus publics hier, qui montrent que le pays est d’ores et déjà entré dans une phase de ralentissement, le ministre Flaherty a plutôt choisi de s’attaquer non pas à la crise, mais aux organismes fédéraux et à tous les syndiqués de la fonction publique. Sans aucune consultation, les conservateurs promettent d’abord de fixer les salaires eux-mêmes et de renvoyer l’application de l’équité salariale à la négociation des conventions collectives de travail, et pour être certains qu’il n’y aura pas de difficultés, ils suspendent le droit de grève de ces mêmes employés jusqu’en 2011 ! Du même souffle, ils annoncent qu’ils vont sabrer les programmes, les budgets des institutions fédérales et jusque les paiements de péréquation aux provinces, et comme pour se venger du résultat des dernières élections, ils annulent le financement public des partis politiques fédéraux, une formule qu’ils rendent sans doute responsable de leur échec à devenir un gouvernement majoritaire. La seule préoccupation économique de ce gouvernement Harper nouvelle mouture, ce n’est donc pas de contrer la menace qui plane sur le pays, mais de poursuivre son oeuvre de réduction de l’État en comprimant les dépenses au pire moment possible. N’y a-t-il pas assez du secteur privé pour agir de la sorte ? Pourquoi faut-il que celui dont nous étions en droit de nous attendre à une longue liste de mesures destinées à stimuler l’emploi et la consommation se lance ainsi dans une campagne de compressions budgétaires tous azimuts ? Rien dans la mise à jour économique du ministre des Finances n’encourage la relance de l’économie. Ce n’est pas nécessaire, croit-on, puisqu’il y a ces baisses d’impôt et de TPS qui ont été décrétées par le passé. Or, si ces mesures ont pu stimuler la consommation au cours des dernières années, elles ont évidemment perdu l’effet de nouveauté susceptible d’inciter les ménages à devancer une décision d’achat maintenant que la confiance a fondu. Les seuls points positifs de cette mise à jour sont si minces — on pense notamment à l’aide ponctuelle aux retraités — qu’ils n’auraient même pas mérité d’être relevés si l’exercice d’hier avait eu le moindrement de contenu. Au chapitre des revenus budgétaires, le ministre Flaherty s’attend à une chute de 3,2 milliards pour l’année en cours, en comparaison avec les prévisions faites lors du budget du printemps dernier, puis de 9 milliards l’an prochain et de 8 milliards en 2010 ! Or, au lieu d’annuler les réductions d’impôt sur les profits destinées à faire du Canada le pays où ils seront les plus bas parmi les membres du G7 en 2012, il choisit de réduire ses dépenses. Pourtant, ce n’est pas d’une baisse de l’impôt sur les profits que l’industrie a besoin dans une période comme celle-ci, mais d’une aide à l’investissement stratégique, à la recherche et à la formation ! Il y a deux semaines, à Washington, tous les pays du G20, dont le Canada, ont donné leur accord à un plan mondial de stimulation massive de l’économie. Depuis ce temps, l’Europe, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine ont annoncé des plans de relance spectaculaires. Il y a quelques jours, c’était au tour du Fonds monétaire international de demander aux pays industrialisés de consacrer au moins 2 % de leur produit intérieur brut à la relance, à commencer par ceux qui ont le moins de difficultés structurelles, comme le Canada. Aujourd’hui, nous connaissons la réponse du gouvernement Harper : un beau gros rien tout nu, enveloppé dans du papier émeri ! Malgré la faillite de l’industrie forestière et l’écrasement de l’industrie de l’auto, malgré la faiblesse de la demande dans le secteur des ressources naturelles et la baisse continue des exportations, l’équipe Harper est en train de faire la preuve que les Canadiens, et les Québécois, avaient entièrement raison de ne pas lui confier un mandat majoritaire.
  7. Alors que l’industrie automobile vit une déroute historique qui s’est emballée lors des derniers jours, l’Ontario s’enlise encore plus au point «d’être au bord de la récession». Pour en lire plus...
  8. Les ventes automobiles au Québec vont bien 21 octobre 2008 - 15h25 LaPresseAffaires.com Olivier Bourque Voilà qui risque de chambouler les idées reçues: l’année 2008 risque d’être excellente au chapitre des ventes des véhicules neufs au Québec. C’est ce qu’affirme la Corporation des concessionnaires d’automobiles au Québec qui souhaite rectifier le tir alors que les médias font grand cas des malheurs de l’industrie automobile américaine. «La situation économique dans le secteur automobile est bien meilleure au Québec et au Canada qu’aux États-Unis», souligne Jacques Béchard, président de la Corporation. Et les chiffres le prouvent. À la fin septembre de cette année, les concessionnaires de la province, toute marque confondue, avaient vendu 351 421 véhicules neufs, par rapport à 327 422 en 2007 pour la même période. Il s’agit d’une augmentation de 7,3 %. «De plus, comme nous avions considéré 2007 comme une bonne année avec 413 000 véhicules neufs vendus, 2008 s'annonce encore meilleure», poursuit le PDG. C'est donc dire que «les Québécois continuent donc d’acheter ou louer à long terme des véhicules chez les concessionnaires du Québec», précise la Corporation. La crise financière, le ralentissement économique et la hausse des prix du carburant ont plombé l’industrie automobile – surtout aux États-Unis - dans les derniers mois. Des géants comme General Motors ont connu des déconvenues quasiment impensables il y a seulement quelques mois. La situation est à ce point critique que GM et Chrysler auraient pour objectif de boucler une fusion dans les 15 prochains jours, avant l'élection présidentielle du 4 novembre afin de faire face à cette situation périlleuse. Le titre de GM se situait à 6,57 $ à la Bourse de New York mardi alors qu’il était aux environs de 40 $ lors de son sommet des 52 dernières semaines.
  9. Selon le New York Times, General Motors pourrait visiblement fusionner avec Chrysler. Une décision qui pourrait transformer drastiquement le domaine de l’industrie automobile. Pour en lire plus...
  10. Selon les officiels, la compagnie subit les contrecoups de la hausse des prix du carburant, une tendance lourde dans l’industrie aérienne. Pour en lire plus...
  11. La fabrication pousse le PIB à la hausse 24 juillet 2008 - 14h42 LaPresseAffaires.com Belle surprise dans le dernier rapport de l’Institut de la statistique du Québec: la vitalité du secteur de la fabrication donne du tonus à la croissance économique de la province. Cliquez pour en savoir plus : Biens de consommation | Commerce de détail | Économie (général) | Institut de la statistique du Québec | Chômage Ce secteur a bondi de 3,3% en avril dernier. Il s’agit d’une troisième hausse dans les 12 derniers mois. Cette augmentation a donc permis au Québec de voir son produit intérieur brut (PIB) grimper de 0,9% en avril, ce qui fait plus qu’effacer les reculs de 0,2% et de 0,4% enregistrés en février et mars. La performance du Québec est d’autant plus impressionnante qu’elle dépasse de beaucoup la hausse canadienne de 0,4% en avril. D’autres industries comme le commerce de gros et de détail ainsi que le secteur des mines ont aussi eu un impact sur la hausse du PIB au Québec. Pour ce qui est de la fabrication, la hausse fait suite à deux importants reculs de 1,5% en mars et de 2,2% en février. Toutefois, la tendance récente du secteur «demeure négative» alors que cette industrie fait face à plusieurs contraintes dont «le ralentissement de l’économie états-unienne et la vigueur du dollar canadien», avertit le rapport de l’Institut de la statistique du Québec. La forte croissance des coûts de l’énergie fait également mal à la fabrication. Selon l’Institut, l’industrie principalement responsable de la croissance du secteur manufacturier est celle de la fabrication des machines. Le secteur des textiles n’est pas en reste alors qu’il a connu un gain de 10,4% en avril. Encore là, cette hausse ne doit pas cacher le fait que cette industrie est mal en point, constate l’Institut. La fabrication de produits textiles depuis le début de l’année 2008 est 24% inférieure à celle en 2007. Du côté de l’industrie du commerce de détail, la production a augmenté de 3,5 % en avril. Ce n’est pas le cas de l’industrie de la construction qui a connu en avril une huitième baisse en 10 mois. Cette fois-ci, le recul a été de 1,2% en raison de la faiblesse de la construction de maisons individuelles. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080724/LAINFORMER/80724142/5891/LAINFORMER01/?utm_source=Fils&utm_medium=RSS&utm_campaign=LPA_S_INFORMER
  12. Les emplois de qualité en progression 16 juillet 2008 - 12h49 LaPresseAffaires.com Agrandir Plusieurs secteurs sont en croissance de 6% dont l’industrie des mines et la distribution de produits agricoles. Travailleurs, réjouissez-vous. Le nombre d’employés à temps plein dans des secteurs bien rémunérés est en progression partout au pays. Enfin, c’est ce qu’indique Marchés mondiaux CIBC dans son rapport sur l’indice de qualité de l’emploi, qui remarque toutefois un «recul très marqué du nombre global de nouveaux emplois». Plusieurs secteurs sont en croissance de 6% dont l’industrie des mines, la distribution de produits agricoles, les services Internet et la fabrication de boissons, de produits du tabac, ainsi que de produits électroniques et d'impression. Cette progression permet de dresser une tendance générale à la hausse au chapitre des emplois et des revenus personnels. Toutefois, souligne Benjamin Tal, économiste principal chez Marchés mondiaux CIBC, on constate une dégradation des conditions ailleurs sur le marché du travail. Le nombre d'emplois dans les secteurs mal rémunérés comme ceux de la réparation et de l'entretien, du vêtement et des accessoires vestimentaires, a également augmenté, mais de moins de 1 % pendant la dernière année.
  13. Une première usine d’éthanol au Québec 12:04 | Alexis Beauchamp, LesAffaires.com GreenField Éthanol ouvre la première usine d’éthanol au Québec, elle produira 120 millions de litres par année à partir de maïs québécois. Le plus important producteur d’éthanol au Canada ouvre ainsi sa troisième usine au pays, les deux autres se trouvant à Chatham et à Tiverton, en Ontario. Deux usines supplémentaires sont également en chantier dans cette province. GreenField Éthanol se positionne donc comme un chef de file en Amérique du Nord dans l’industrie de l’éthanol. L’entreprise pourra miser sur une capacité de production annuelle de 700 millions de litres dès 2008. La production de l’usine de Varennes a déjà trouvé preneur! GreenField Éthanol et Petro-Canada ont en effet signé une entente d'exclusivité de 10 ans. Au total, 12 millions de boisseaux de maïs seront utilisés chaque année par l’usine de Varennes pour produire un carburant moins polluant. Le président et chef de la direction de GreenField Éthanol, Robert Gallant, a tenu à préciser que « l’engagement pris récemment par le gouvernement fédéral dans le budget d’allouer 2G$ aux carburants renouvelables stimulera beaucoup l’industrie, au Québec et partout au pays ». Le ministre des Finances du Canada Jim Flaherty et le secrétaire d’État à l’agriculture, Christian Paradis, étaient d'ailleurs présents lors de l’ouverture officielle de l’usine de Varennes. GreenField Éthanol pourrait avoir d'autres projets au Québec. Elle est en réflexion quant à l’emplacement de sa première usine d’éthanol cellulosique, produit à partir de matières ligneuses, comme les copeaux de bois. Ce biocarburant coûte plus cher à produire que l’éthanol à base de maïs, mais ses qualités environnementales sont plus intéressantes.
  14. (26 mars 2007 La Presse) Les boomers, qui aujourd’hui ont entre 40 et 60 ans, sont encore une fois à la source du plus gros changement de profil de consommation que nous avons connu au cours de 10 dernières années. En effet, le nombre de personnes dans cette strate d’âge a crû, selon Statistique Canada, de 2,5 millions de consommateurs alors qu’au cours de la même période le nombre de personnes qui composent le groupe qui les suit, ceux âgés entre 20 à 39 ans, aura lui décru de 200 000 consommateurs. Or, les profils de consommation de ces deux groupes sont radicalement différents. Alors que les jeunes consommateurs dépensent surtout pour des biens et services qui sont en relation avec l’établissement de leur carrière et de leur famille, les consommateurs plus âgés, eux, dépensent pour ce qui est convenu d’appeler des biens de remplacement. Par exemple, de 25 à 45 ans, on investit dans des maisons de plus en plus grandes. Par la suite cependant, on considère des maisons ou des condos plus petits mais pas nécessairement moins chers. Il en va de même pour les produits de consommation courante. Arrivés dans la cinquantaine, les consommateurs réduisent généralement la quantité de produits consommés mais pas nécessairement leur qualité ou leur prix. On passe ainsi d’une conduite en Dodge Caravane et des achats chez Costo à l’achat d’une Subaru Impreza et des achats chez Metro, IGA ou encore Première Moisson. Il y a des gagnants et des perdants. Bien entendu, de tels changements démographiques ne sont pas sans favoriser certains secteurs de l’économie. Le premier auquel on pense est celui des produits pharmaceutiques. Alors que les boomers dépensent, par ménage, une moyenne de 320 $ en médicaments d’ordonnance par année, les consommateurs composant le groupe des 20 à 39 ans dépensent, en moyenne, 120 $. Bref, une mine (d’âge) d’or pour les pharmaciens! Par contre, si la conjoncture favorise certains secteurs de l’économie, il est possible que ces mêmes secteurs soient en recul lorsque le prochain changement de générations se fera. Tel est le cas des produits d’horticulture. Alors que les boomers affichent une consommation accrue de 63 % par rapport à ce que les consommateurs du même âge faisaient dix ans auparavant, les 29-35 consomment moins de fleurs et de plantes que ce que les boomers achetaient il y a dix ans. La question n’est donc pas uniquement de savoir quels secteurs de l’industrie perdent actuellement, cette donnée est connue. La véritable question est de savoir comment les industries qui profitent de la vague des boomers vieillissants vont se repositionner dans dix ans. Et puis il y ceux qui regardent toujours passer la parade. Alors que certaines entreprises développent des stratégies qui s’adaptent bien aux besoins de ces très nombreux consommateurs vieillissants, d’autres regardent encore passer la parade. Du côté des plus vigilants, mentionnons l’industrie de la construction qui, aidée par des organismes tels que la Société canadienne d’hypothèque et de logement, travaille depuis au moins 10 ans à prévoir les besoins des consommateurs au fur et à mesure qu’ils vieillissent. Même chose du côté des banques, qui ont compris que les hypothèques et les REÉR n’étaient pas les produits les plus vendeurs pour le marché des 55 ans et plus. Dans ce dernier cas, on assiste au lancement de plusieurs produits particulièrement bien adaptés allant de l’hypothèque inversée à l’assurance vie pour personnes âgées. Secteurs mal adaptés Mais, si certains secteurs économiques s’adaptent bien, d’autres accusent un retard certain. Trois exemples nous aiderons à illustrer cette situation. Le premier exemple touche l’industrie de la restauration minute qui a peu adapté son offre à une population ayant des besoins différents. Ainsi, si les sièges de chez McDonald’s ont été, dans les années 60, ergonomiquement bien conçus pour des enfants, il est loin d’être évident qu’ils le soient pour accueillir les nombreux boomers qui se dirigent vers la soixantaine. Même chose pour l’industrie de l’automobile dont la majeure partie de la publicité s’adresse encore à des jeunes dans la trentaine. Finalement, considérons l’exemple de la presse écrite. Alors que cette industrie s’adapte très bien à la nouvelle génération en développant une offre Web, peu d’adaptation de l’offre papier a été faite afin de s’ajuster aux besoins des lecteurs les plus loyaux - les boomers. (Soit dit en passant avez-vous de la difficulté à lire cet article? Les lettre sont peut-être trop petites?) L’Amérique du Nord, et plus particulièrement le Québec, s’apprête à vivre son plus grand choc de consommation depuis l’après-guerre. Le vieillissement des boomers change les besoins des consommateurs et les pratiques marketing doivent d’adapter. Alors que beaucoup d’entreprises se positionnent bien par rapport à ces bouleversements, d’autres, encore trop nombreuses, ne semblent toujours pas comprendre ce qui se passe.
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