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  1. http://journalmetro.com/actualites/montreal/969720/un-deversement-majeur-de-pipeline-forcerait-levacuation-de-montreal/ 26/05/2016 Mise à jour : 26 mai 2016 | 23:09 Un déversement majeur de pipeline forcerait-il l’évacuation de Montréal? Par Mathias Marchal Métro En cas de déversement majeur de pétrole, il n’y a aucun plan B pour 23 des 26 prises d’eau potable de la région montréalaise, selon des spécialistes qui évoquent même la possibilité de devoir évacuer l’île de Montréal au complet. TransCanada se veut rassurante. Les quinze enseignants du Centre national de formation en traitement de l’eau à l’origine du mémoire, présenté jeudi dans le cadre des consultations publiques entourant le projet de pipeline Énergie Est, se sont déclarés extrêmement inquiets par le méga projet devant permettre d’acheminer 1,1 million de barils de pétrole par jour d’ouest en est du Canada. En cas de déversement majeur dans la rivière des Outaouais, les réserves d’eau de Montréal permettraient à la Ville de tenir de 12 à 16 heures. «Après cela, si la pollution persiste, il faudra couper l’eau du robinet pour ne pas contaminer les infrastructures de traitement. À Mégantic, trois prises d’eau en aval ont été fermées pendant 74 jours. Imaginez avec un pipeline de la taille d’Énergie Est, il faudrait envisager d’évacuer la ville, car il ne serait pas possible d’aller puiser de l’eau ailleurs, sauf pour les stations de Candiac, Longueuil et Saint-Lambert», a déclaré Guy Coderre, enseignant du Centre national de formation en traitement de l’eau qui cumule 30 ans d’expérience dans le domaine. Ce scénario ultime d’évacuation a même été évoqué par la Ville de Repentigny dans son mémoire. «Une contamination du réseau d’eau potable entraînerait aussi le déploiement de mesures d’urgence majeures sans précédent. Les conséquences iraient de la distribution massive d’eau potable à l’évacuation complète de la Ville de Repentigny pour des raisons sanitaires et de protection contre les incendies», écrit la municipalité de Lanaudière. Impossible de savoir si la Ville de Montréal étudiait un tel scénario, cette dernière se contentant d’indiquer qu’elle «disposait d’un Plan de mesures d’urgences qui couvre l’ensemble des risques et menaces» et que ce dernier serait déployé en cas de déversement important d’hydrocarbures. Les professeurs, qui cumulent près de 300 ans d’expérience dans le domaine du traitement des eaux, ont aussi souligné que les usines actuelles ne sont pas capables de déceler des traces d’hydrocarbures dans l’eau, comme l’a démontré le déversement accidentel de diésel à l’usine de Longueuil. Or, les systèmes de détection des oléoducs sont incapables de déceler une fuite représentant moins de 1,5% du flux de pétrole. TransCanada a indiqué, par courriel, qu’elle allait prendre le temps de lire attentivement le mémoire des enseignants du Centre national de formation en traitement de l’eau, mais assure que les enjeux de sécurité ne sont pas évacués du projet d’Énergie Est. L’entreprise albertaine précise que son pipeline passera sous le lit de la rivière des Outaouais et que l’acier du tuyau est plus épais quand il s’agit de traverser une rivière. «Un tel scénario de déversement à une chance d’arriver en plusieurs milliers d’années, et seulement si toutes les mesures de sécurité et d’action d’urgence mises en place ne fonctionnent pas», a ajouté son porte-parole Tim Duboyce. Toutefois, en utilisant les statistiques d’incident au Canada recensées par le Bureau de sécurité des transports, et en se basant sur d’autres statistiques indiquant que 4% des incidents sont des déversements majeurs (plus d’un million de litres), les enseignants arrivent à une conclusion moins optimiste: un déversement majeur tous les cinq 5 ans. «Il apparait donc que TransCanada pipelines sous-évalue grandement les risques liés à l’exploitation du futur oléoduc Énergie Est», conclut le mémoire du Centre national de formation en traitement de l’eau. Les signataires soulignent que ces craintes valent aussi pour le pipeline 9B d’Enbridge actuellement en fonction et qui suit sensiblement le même tracé jusqu’à Montréal.
  2. http://bleumaree.com/?tag=Home-FR Situé en bordure de la rivière des Prairies, sur le verdoyant chemin de la Rive-Boisée à Pierrefonds, les condos Bleu Marée représenteront une véritable source apaisante pour les yeux grâce à sa splendide vue sur l’eau. Énergisante, votre espace sera submergé d’une lumière naturelle éclatante
  3. http://journalmetro.com/actualites/montreal/943856/energie-est-des-prises-deau-potable-menacees/ 06/04/2016 Mise à jour : 6 avril 2016 | 16:41 Énergie Est: les prises d’eau potable menacées Par Mathias Marchal Métro Métro Les prises d’eau de près de 3,2 millions de Québécois sont concernées par le projet de pipeline Énergie Est, selon un rapport de groupes écologistes publié mercredi et intitutlé Énergie Est : une menace à l’eau potable. Pour arriver à ce chiffre, les environnementalistes ont analysé les 4600km du tracé envisagé par l’entreprise TransCanada, les quelques 3000 plans d’eau traversés et les municipalités qui pourraient être touchées en cas de fuite majeure dans un cour d’eau. Sachant que lors de la fuite de la rivière Kalamazoo, en juillet 2010, la rivière a été polluée sur près de 60km, le rapport conclut que l’eau potable de 5 millions de Canadiens (dont 3,2 millions de Québécois) est à risque. «À Kalamazoo, six ans plus tard, on trouve encore du pétrole lourd qui a coulé dans le fond de la rivière. Si ce scénario se répétait dans la région de Montréal, les prises d’eau potable qui sont dans les rivières et le fleuve pourraient être inutilisables pendant des mois, voire des années», lance Patrick Bonin de Greenpeace Canada qui a participé à l’élaboration du rapport. «Les conséquences économiques et écologiques associées à une dégradation de la qualité de l’eau dans cette région ne s’arrêteraient pas là. Les activités de plaisance et le trafic commercial sur le Saint-Laurent pourraient être touchés, voire interrompus. Les entreprises agricoles et les industries qui dépendent de l’eau provenant d’une de ces rivières pourraient aussi en souffrir», mentionne le rapport. De son côté TransCanada indique avoir investi un milliard de dollars l’an dernier dans la sécurité et l’entretien de ses équipements. «Énergie Est sera équipé des technologies les plus avancées en terme de détection, combinées avec d’autres mesures de sécurité incluant la surveillance aérienne et terrestre», indique Tim Duboyce, un des porte-paroles de l’entreprise albertaine. «Là où un pipeline passe par un cours d’eau ou un autre lieu sensible, nous utilisons un tuyau fabriqué d’une paroi plus épaisse que d’habitude. Pour traverser les cours d’eau principaux, nous favorisons l’application de forages directionnels horizontaux, ce qui permet d’installer le pipeline loin en-dessous des lits des rivières», ajoute-t-il. 1G$ En cas de déversement, la responsabilité de remboursement de TransCanada peut aller jusqu’à 1 milliard de dollars Le document des groupes environnementaux mentionne aussi qu’en décembre 2015, l’Académie nationale des sciences des États-Unis a fait paraître une étude qui montre à quel point le bitume dilué coulait rapidement au fond de l’eau, une fois séparé du diluant censé faciliter son écoulement dans le pipeline. «Pendant des années, les pétrolières ont nié que le bitume dilué coule et leurs plans d’urgence ne prévoient pas de mesures particulières à prendre avec ce type de produit pétrolier. Donc, non seulement le bitume dilué est presque impossible à nettoyer parce qu’il coule, mais les plans d’urgence sont inefficaces car ils ne prévoient pas de formation, de personnel et d’équipements adéquats pour le type d’intervention qui serait requise », ajoute M. Bonin. Lors des consultations, TransCanada n’a pas précisé quelles quantités de bitume dilué pourraient transiter dans le pipeline capable de transporter jusqu’à 1,1 millions de barils par jour. Mais pour Greenpeace, il est acquis que ce type de pétrole circulerait en large quantité étant donné que l’Alberta n’a pas une capacité de raffinage suffisante pour traiter de telles quantités. Actuellement, du bitume dilué circule très certainement dans la ligne 9B d’Enbridge vers Montréal, selon M. Bonin, qui pense que les plans d’urgence devraient être ajustés en conséquence. Pour la Communauté métropolitaine de Montréal, ce rapport coïncide avec des constats qu’ils ont déjà fait, à savoir que «la menace à l’eau potable est effectivement un problème majeur du projet».
  4. AGENCE QMI Mercredi, 10 février 2016 12:03 MISE à JOUR Mercredi, 10 février 2016 12:03 MONTRÉAL – La Ville de Montréal a annoncé qu’elle investira 168 millions $ dans la réfection de ses infrastructures de l’eau. Trois usines de l’ouest de l’île seront modernisées et un ouvrage de rétention d’eau de pluie, le bassin Leduc, sera construit, a annoncé Chantal Rouleau, responsable de l’eau et des infrastructures de l’eau au comité exécutif de la Ville de Montréal. «Ces investissements massifs sont nécessaires afin que Montréal puisse continuer de rencontrer les plus hauts standards en matière de qualité de l’eau potable et de gestion des eaux usées», a indiqué Mme Rouleau. Ainsi, des travaux de réfection seront réalisés aux usines de production d’eau de Lachine, de Dorval et de Pierrefonds, pour un total de 90,9 millions $. Ils ciblent les équipements et les systèmes de contrôle des usines, ainsi que l’ajout d’une chaîne de traitement. La construction du bassin Leduc, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, vise quant à elle à réduire les épisodes de surverses. Il en coûtera 77,5 millions $. Cette structure souterraine emmagasinera temporairement les eaux usées lors de fortes pluies pour ensuite les rediriger vers la station d’épuration. Ce bassin aura une capacité de rétention de 65 000 mètres cubes d’eau, et contribuera à diminuer les refoulements et les déversements d’eaux non traitées vers la rivière des Prairies. http://www.journaldemontreal.com/2016/02/10/montreal-investit-168-millions-dans-ses-infrastructures-de-leau
  5. Une usine d’eau potable de trop selon Projet Montréal Alors que la Ville de Montréal a demandé un audit de son plan d’investis*sement en infrastruc*tures de l’eau, Projet Montréal répète qu’au moins une des six usines d’eau potable est de trop. Selon les calculs réalisés par l’élu de Projet Montréal Sylvain Ouellet, la production d’eau a été en moyenne de 1,8 million de m3 par jour entre 2009 et 2013, soit 62% de la capacité maximale de production de la Ville. «Même en prenant la pire journée de canicule sur une période de cinq ans, les usines ont un excédent de capacité de 367 310m3, soit deux fois la capacité totale de production des usines de Lachine et Dorval», évalue M. Ouellet. Ce dernier note en outre que l’usine de Pierrefonds est actuellement en rénovation pour augmenter de 70% sa capacité de production, que des travaux du réservoir Rosemont sont en cours pour augmenter la capacité de stockage de Mont*réal et que le colmatage des fuites dans le réseau d’égouts et d’aqueducs a contribué à réduire les besoins de l’ordre de 19% entre 2001 et 2012. Malgré ce constat, la Ville s’apprête à investir 32,2M$ dans les usines de Dorval et de Lachine, note M. Ouellet, qui a demandé lors du conseil municipal du mois d’avril que la Ville lance une étude sur la question. En 2013, un Montréalais habitant sur l’île consommait 903l d’eau par jour. Cela inclut la consommation d’eau des industries, des commerces et des institutions, ainsi que les fuites. L’élu de Projet Montréal semble avoir été en partie entendu. Durant la réunion du comité exécutif de mardi, l’administration Coderre a indiqué qu’elle octroyait un contrat de 83 700$ à l’Institut national de recherche scientifique (INRS) pour analyser la stratégie de l’eau et le plan d’investissement 2015-2024 qui y est lié. Mais l’audit en question ne se penchera pas sur l’opportunité de fermer une des usines de production d’eau potable. «Ce n’est pas dans nos cartons. La population va continuer d’augmenter. Il n’est pas question à court terme de fermer une usine», répond Chantal Rouleau, l’élue responsable de l’eau à la Ville. L’administration Coderre souhaite plutôt obtenir une analyse neutre des réalisations effectuées. «On a prévu d’investir 4,6G$ sur 10 ans. Faut-il maintenir le rythme ou l’augmenter?» dit Mme Rouleau pour illustrer ses propos. Elle souligne par exemple que l’arrivée de nouvelles techniques telles que le chemisage [un système de gainage qui permet de réparer les conduites sans creuser de tranchées] a permis d’accélérer les travaux et de diminuer les coûts, ce qui change la donne en matière de prévisions. Le rapport final de l’INRS sera déposé à l’automne. http://journalmetro.com/actualites/montreal/802290/une-usine-deau-potable-de-trop-selon-projet-montreal/
  6. http://journalmetro.com/monde/761606/le-soleil-a-la-rescousse-dune-planete-qui-a-soif/ 22/04/2015 Mise à jour : 22 avril 2015 | 6:00 Le soleil à la rescousse d’une planète qui a soif Par Wanise Martinez Metro News World Un inventeur néerlandais a mis au point un prototype, le Desolenator (ou «désalinisateur» en français), qui pourrait s’avérer le moyen le plus abordable et le plus écologique de dessaler l’eau de mer. L’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF estiment qu’une personne sur neuf dans le monde n’a pas accès à de l’eau propre et potable, ce qui entraîne chez 780 millions d’êtres humains, surtout dans les pays en développement, des maladies liées à l’insalubrité de l’eau. Et la situation est en train de s’aggraver en raison des changements climatiques qui affectent de plus en plus la planète. À terme, il semble inévitable que l’humanité doive affronter une grave pénurie d’eau potable. Sachant cela, et considérant que 96% de l’eau sur la Terre est salée, la solution s’impose d’elle-même: il faut trouver des moyens efficaces de dessaler l’eau. Au cours des dernières années, certains procédés ont été élaborés pour y parvenir, mais ils sont coûteux, et beaucoup de pays en développement n’ont pas les moyens de les utiliser. C’est pour résoudre ce problème qu’un ingénieur néerlandais, William Janssen, a mis au point un appareil innovateur et astucieux, le Desolenator, capable de purifier l’eau polluée comme l’eau salée à peu de frais, à l’aide de l’énergie solaire. «Le Desolenator fonctionne selon un principe simple d’ébullition de l’eau. Son carburant, c’est l’énergie solaire: dès qu’il fait beau, on peut obtenir de l’eau distillée en chauffant de l’eau salée sur un panneau solaire. La vapeur d’eau qui s’en dégage est ensuite recueillie et condensée, puis bouillie à nouveau», explique M. Janssen. Grâce à son procédé unique de distillation, l’appareil produit de l’eau potable à partir d’eau polluée ou salée (habituellement plus difficile à traiter) sans devoir recourir à des filtres ou à des produits chimiques. Tout ce dont il a besoin, c’est de l’énergie du soleil, à laquelle il doit être exposé chaque jour. Ainsi, son module photovoltaïque se réchauffe, et l’énergie qu’il produit est soit réfléchie, soit emmagasinée pour continuer d’alimenter le circuit. M. Janssen et ses collaborateurs espèrent que leur invention permettra, d’ici 2020, à un million de personnes d’avoir accès à de l’eau potable. «En ce moment, nous sommes en période de rodage. Nous voulons nous assurer que l’appareil est aussi fiable que possible. Notre objectif, c’est que le plus petit Desolenator produise 15 litres d’eau pure par jour. Nous nous sommes fixé un échéancier: nous aimerions que l’appareil soit prêt à être mis en marché à la fin de l’année, et nous voulons le rendre disponible partout où les gens seront intéressés à l’avoir.» «Une des choses que nous devons tous faire, c’est apprendre à mieux utiliser l’eau, à cesser de la gaspiller.» – William Janssen, inventeur du Desolenator Lorsqu’on lui demande pourquoi l’énergie solaire n’est pas mise à profit davantage pour trouver des solutions à des problèmes aussi importants que l’accès à l’eau potable, M. Janssen répond que l’habitude de recourir à cette énergie n’est pas encore entrée dans les mœurs, mais que cela ne saurait tarder. L’important, selon lui, c’est que nous continuions à trouver des solutions aux problèmes auxquels la planète est confrontée. «Notre appareil sera utile aux personnes qui ont accès à de l’eau polluée ou salée. Pour celles qui n’ont pas du tout accès à l’eau, il faut trouver d’autres solutions.» Changer le Coke en eau À la fin de l’année dernière, l’artiste néerlandais Helmut Smits a présenté, dans le cadre de l’exposition Sense Nonsense, qui se tenait durant la Semaine néerlandaise du design, un appareil de son invention capable de changer du Coca-Cola en eau. De prime abord, son invention ressemblait à une installation artistique un peu étrange, mais elle témoignait en fait d’une réflexion extrêmement critique sur la pénurie d’eau potable dans le monde: l’artiste souhaitait montrer qu’il est plus facile de tirer de l’eau potable d’une bouteille de Coke dans l’hémisphère nord que de se procurer une quantité équivalente d’eau dans bien des pays du sud qui subissent de graves sécheresses. 5 gadgets qui purifient le H2O 1lifestrawLifeStraw Ce petit tube en forme de cigare exploite à une technologie novatrice grâce à laquelle l’eau se trouve nettoyée de tous les bacilles responsables de maladies comme la typhoïde, le choléra, la dysenterie et la diarrhée. La personne qui l’utilise peut donc boire sans craindre de se rendre malade, puisque les pathogènes ne se rendent jamais jusqu’à sa bouche. La paille de survie est déjà le fleuron des produits créés à des fins humanitaires parce qu’elle est facile à fabriquer et très peu coûteuse. omniprocessorOmni Processor Cette machine qui transforme les eaux usées en eau potable fait parler d’elle depuis que Bill Gates a annoncé qu’il investissait dans sa fabrication et qu’on a pu le voir boire de son eau. Conçu et fabriqué par la firme de génie américaine Janicki Bioenergy, cet appareil imposant transforme, au moyen d’un réacteur et de chaleur, de la boue de vidanges et d’autres matières résiduelles combustibles en eau potable, en électricité et en cendres. cyclocleanCycloclean Cette invention japonaise qui ressemble à un vélo traditionnel recourt à l’énergie cinétique pour purifier l’eau. Créé à l’origine pour les villages reculés ou les zones sinistrées, le Cycloclean a l’avantage de pouvoir être utilisé même dans les endroits difficiles d’accès. Pour produire de l’eau potable, l’utilisateur doit simplement pédaler, après avoir rempli d’eau impure le réservoir attaché au siège. lifesackLife Sack Ce sac polyvalent a été conçu pour les communautés démunies des pays en développement. Quand les gens le reçoivent, il est rempli de grains. Une fois ceux-ci utilisés, le sac se convertit en kit de purification de l’eau fonctionnant à l’énergie solaire; après avoir nettoyé l’eau contaminée, il peut en outre servir de contenant pour le transport de celle-ci. Pour tuer les microorganismes et les bactéries qui rendent l’eau impropre à la consommation, le Life Sack utilise la technologie SODIS. clearCamelBak Ce système de purification recourt aux rayons UV pour détruire les microbes qui se trouvent dans l’eau, rendant celle-ci buvable en 60 secondes à peine. Cette bouteille d’eau hors de l’ordinaire, créée par la compagnie américaine Camelbak, pèse peu, si bien qu’elle se transporte aisément, et est facile à utiliser. Elle fonctionne à l’aide de piles rechargeables au lithium; on peut l’utiliser 80 fois, voire plus, avec une seule charge.
  7. Métropole au fil de l'eau - Montréal présente son Plan de l’Eau Que l’on parle d’accès aux berges, d’activités nautiques, de conduites d’eau, d’eaux usées, de transport maritime, d’eaux de ruissellement ou de l’eau que l’on boit, l’Eau est un dossier prioritaire pour la Ville de Montréal. Par son Plan de l’Eau, la Ville répond au souhait exprimé par les Montréalais lors des consultations entourant les préparatifs du 375e anniversaire de Montréal : se réapproprier leur fleuve, leur rivière, l’eau, les berges! Ce plan prévoit : L’aménagement d’un bain portuaire dans le Vieux-Port L’aménagement de la plage de l’Est L’aménagement de la plage de Verdun L’aménagement des berges aux vagues éternelles Un programme de soutien aux initiatives locales d’activités de plein air Un programme de soutien pour augmenter les accès et fenêtres sur la rivière des Prairies / Parcours Gouin Un Programme de renaturalisation des ruisseaux Un programme de correction des raccordements inversés Outre ces différentes actions, d’autres projets municipaux d’importance liés à la thématique de l’eau sont en cours de planification ou de réalisation. Ils viendront se greffer naturellement au Plan de l’Eau, pour offrir une vision intégrée qui tient compte du cycle entier de la vie de l’eau à Montréal — de sa source jusqu’au robinet, et jusqu’au fleuve — pour faire en sorte que les Montréalais aient en tout temps accès à une eau de grande qualité et à une foule d’occasions pour en profiter! sent via Tapatalk
  8. http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/421603/etats-unis-27-000-foyers-prives-d-eau-a-detroit ÉTATS-UNIS 27 000 foyers privés d’eau à Detroit Des experts de l’ONU dénoncent les coupures 21 octobre 2014 |Agence France-Presse | États-Unis Des manifestants dénonçant les coupures d'eau courante à Detroit en juillet dernier. Photo: Getty Images Agence France-Presse Des manifestants dénonçant les coupures d'eau courante à Detroit en juillet dernier. Des experts de l’ONU chargés des droits de la personne ont fermement condamné lundi les coupures d’eau courante à Detroit pratiquées contre des milliers de personnes qui n’arrivent plus à payer leurs factures. Dans un communiqué publié après trois jours de mission dans la ville, les rapporteurs spéciaux des Nations unies, Catarina de Albuquerque et Leilani Farha, ont estimé que couper l’eau courante à 27 000 foyers en raison de factures impayées violait les droits de la personne. « C’est contraire aux droits de l’homme de couper l’eau courante à des gens qui n’ont tout simplement pas les moyens de payer leurs factures », a relevé Catarina de Albuquerque. Les résidents noirs de Detroit sont souvent « contraints de faire des choix impossibles : payer leur facture d’eau ou payer leur loyer », a-t-elle ajouté. Et le problème a été accentué par une hausse brutale du prix de l’eau, qui visait à couvrir les coûts des fuites dues à une infrastructure en mauvais état, ont expliqué les rapporteurs de l’ONU. « Cela, combiné à un nombre décroissant de clients et un taux de chômage en hausse, a fait que les factures d’eau sont devenues de plus en plus inabordables pour des milliers de résidents de Detroit vivant sous le seuil de pauvreté », selon Catarina de Albuquerque. « De surcroît, des cas répétés d’erreurs grossières sur des factures d’eau ont été signalés, qui ont aussi servi de motif à des coupures » d’eau. « Dans la pratique, les gens n’ont aucun moyen de prouver qu’il s’agit d’erreurs et se retrouvent avec des factures impossibles à payer. » Ancien berceau de l’industrie automobile américaine, Detroit est devenue la plus grande ville des États-Unis à avoir déposé un dossier de faillite en juillet 2013. Les autorités ont commencé à couper l’eau plus tôt cette année à tous les foyers qui n’avaient pas payé leurs factures durant deux mois. Leilani Farha a estimé que cette politique allait à l’encontre « des normes sur les droits de l’homme internationalement reconnues ». Sa collègue Katarina de Albuquerque a indiqué avoir recueilli les témoignages de plusieurs habitants frappés par cette mesure. « Une femme dont l’eau courante avait été coupée a expliqué que ses filles adolescentes devaient se laver avec une bouteille d’eau durant leurs règles et éviter de tirer la chasse des toilettes pour économiser l’eau », a-t-elle raconté.
  9. http://journalmetro.com/actualites/montreal/474566/un-quai-evenementiel-permanent-sur-le-canal-de-lachine/ Un quai événementiel permanent sur le canal de Lachine Par Laurence Houde-RoyMétro Le QuaiPrevious photoNext photo Un quai flottant pouvant accueillir des événements culturels sera installé sur le canal de Lachine tout l’été. Le ponton, d’une longueur de 24 mètres et d’une largeur de 11 mètres, sera principalement utilisé et entreposé au Bassin Peel. Amarré aux berges, il y sera relié par une passerelle. Les promoteurs ou artistes intéressés à louer la structure pour leurs événements pourront aussi demander à le déplacer le long du canal, entre le Vieux-Port de Montréal et le lac Saint-Louis. La structure pourra notamment recevoir des spectacles de musique, un cinéma en plein air et des réceptions de près de 200 personnes. Le promoteur Simon Lebrun, également à la tête du Défi canot à glace Botabota, fera la présentation de ce projet vendredi au congrès de l’Association des architectes paysagistes du Québec. «On s’est rendu compte qu’à Montréal, c’était difficile d’organiser des événements près des berges ou sur l’eau. Il n’y avait pas de lieux saisonniers à la disposition des promoteurs et offerts à la location» -Simon Lebrun qui lancera officiellement la structure à la fin du mois de mai. Si certains artistes espéraient pouvoir présenter leur travail sur l’eau, les coûts d’assemblage d’une telle structure les rebutaient bien souvent. «Oui, nous voulons attirer les événements du milieu corporatif, mais nous voulons aussi rendre ce quai accessible», ajoute M. Lebrun qui, avec un ponton en permanence sur l’eau, compte offrir des prix plus modiques aux artistes. Ce genre d’emplacement permanent est déjà disponible dans plusieurs grandes villes internationales, indique le promoteur. «Le pouvoir attractif d’un événement sur l’eau est incroyable. Un écran de cinéma devient soudainement beaucoup plus intéressant s’il est sur l’eau», ajoute-t-il. Les discutions avec Parcs Canada, qui gère le Canal-de-Lachine, se font depuis l’automne dernier. L’institution fédérale devait notamment s’assurer que la plateforme n’affecte pas le passage des plaisanciers et que sa taille respecte les normes. Le quai événementiel sera à la disposition des promoteurs de la fin mai jusqu’au mois d’octobre. Si la réponse est positive, son promoteur pourrait agrandir sa superficie pour les années suivantes. Parc Jean-Drapeau Le congrès de l’Association des architectes paysagistes du Québec accueillera également une conférence de Daniel Blier, directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau. Il présentera les avancements de la revitalisation du secteur dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal. Le projet, dont les plans ont été présentés aux partenaires en décembre dernier, compte offrir aux visiteurs un meilleur accès au fleuve ainsi qu’une entrée plus fournie, avec notamment des points de restauration et un comptoir d’accueil. «Nous sommes assez emballés par rapport à la direction que prend ce projet. Il respecte autant les besoins contemporains, tout en conservant la mémoire des lieux», affirme Luc Beauchemin de la Fondation Expo 67 qui a pris connaissance des esquisses. La restauration de la Place des Nations, l’une des legs majeurs du 375e anniversaire, est particulièrement intéressante pour M. Beauchemin. «La restauration se fera avec les matériaux d’origine», se réjouit celui qui espère retrouver l’esprit d’Expo 67 après les travaux. Selon les plans qu’il a consultés, un arrêt d’autobus devrait également s’ajouter près de la Place des Nations, un attrait supplémentaire pour les visiteurs, estime-t-il. La Société du parc Jean-Drapeau songe également à offrir l’endroit pour la diffusion de spectacles ou de concerts à ciel ouvert, selon M. Blier. M. Beauchemin espère toutefois que les principaux acteurs d’Expo 67 seront reconnus à travers ces travaux en renommant les axes de circulation du parc en leur nom.
  10. Une ressource épuisable Bernard Descôteaux Éditorial - Le Devoir lundi 9 juin 2008 La ministre de l’Environnement, Line Beauchamp, déposait la semaine dernière le très attendu, parce que promis depuis si longtemps, projet de loi sur l’eau. Elle se donne par là les outils pour protéger et encadrer l’exploitation de cette richesse dont elle consacre le caractère collectif. Le projet est perfectible, et il faudra l’étudier avec soin. Mais reconnaissons que l’on s’apprête à franchir un pas important. Dès la première ligne du préambule du projet de loi nº 92, il est rappelé que l’eau est une ressource « indispensable à la vie » et qu’elle est « épuisable ». Ce mot est à souligner, car on l’oublie trop souvent. Le fait de détenir au Québec 3 % des réserves mondiales d’eau douce renouvelables ne nous autorise pas à exploiter cette ressource sans limites. Un Montréalais en utilise chaque jour 300 litres pour ses besoins domestiques, un Parisien seulement 150. Nos industries sont tout aussi gloutonnes. Il faut penser à demain. Il y a longtemps que les environnementalistes réclamaient un tel projet de loi qui, dans l’ensemble, est bien structuré. Sa première vertu est d’affirmer le caractère collectif de l’eau. Le Code civil du Québec le soulignait, mais il y fallait dire avec davantage de clarté que cette richesse patrimoniale appartient à tous les Québécois. Cela fait, le gouvernement québécois peut dès lors se donner les pouvoirs pour en assurer la protection et la gestion. Il pourra notamment imposer des redevances aux utilisateurs, ce qu’il ne pouvait faire tant que subsistaient des ambiguïtés autour du statut juridique de cette ressource. Il était temps que le Québec dépose ce projet de loi attendu depuis 2002 alors que le gouvernement de Bernard Landry adoptait une politique de l’eau dont Mme Beauchamp s’est largement inspirée. Ne chicanons pas inutilement le gouvernement Charest pour avoir tardé, car les choix qu’il fait sont bons. Il ne se trompe pas en mettant en place les éléments d’une gestion de la ressource eau par bassin versant, tel que le recommandait la commission Beauchamp en 2000. De même, lorsqu’il consacre les principes de prévention et de réparation. Il revient aux utilisateurs de prélever l’eau de façon responsable. L’État aura, une fois la loi en vigueur, les moyens d’obtenir réparation des dommages. Autre principe consacré par le projet de loi, celui de l’utilisateur-payeur. Il faudra payer pour utiliser la ressource. Combien ? Cela n’est pas dit. Comprenons que ce sera peu. Pour comparaison, notons que la Colombie-Britannique, qui exige de telles redevances depuis 1858 eh oui !, a retiré seulement six millions de dollars l’an dernier pour l’utilisation de l’eau de surface à des fins commerciales ou industrielles. L’Ontario commencera à imposer des redevances en janvier prochain. Tout en regardant ce que ce voisin fera, concurrence oblige, il faudra néanmoins que le prix exigé corresponde à la valeur que l’on attribue à cette ressource. Sans cela, les utilisateurs ne seront pas incités à faire l’usage responsable recherché par le projet de loi. L’organisme Eau-secours, qui milite depuis des années pour l’adoption de cette loi, prétendait jeudi que le gouvernement Charest a rédigé un texte qui favorise l’exploitation de l’eau plutôt que sa protection. Est-ce à dire que, parce que cette ressource est menacée, il faut s’empêcher de l’exploiter ? Bien évidemment non. L’objectif d’une telle loi est d’assurer la pérennité de la ressource pour les générations futures et non de mettre des barrières à une exploitation responsable. Au cours de l’étude de ce projet de loi, il faudra s’assurer que l’encadrement proposé soit sans failles... sans tomber pour autant dans le protectionnisme à outrance que suggère le propos d’Eau-secours. Source http://www.ledevoir.com/2008/06/09/193199.html _______________________________________________________________________________________________________ Une redevance sur l’eau en 2009 Eau-secours dénonce le projet de loi qui fait de l’eau le « patrimoine commun de la nation québécoise » ;Le PQ crie au plagiat Antoine Robitaille Le Devoir vendredi 6 juin 2008 Québec - Il faudra encore attendre 2009 avant que Québec ne commence à prélever des redevances sur les eaux captées, un projet dont les gouvernements parlent depuis 2002. Ces redevances, du reste, ne rapporteront que très peu : pour l’instant, tout au plus 5,5 millions de dollars de plus dans le Fonds vert. C’est ce que la ministre du Développement durable et de l’Environnement, Line Beauchamp, a indiqué hier lors d’une conférence de presse à grand déploiement - au pied des chutes Montmorency - visant à présenter son « Projet de loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant à renforcer leur protection ». Selon elle, il est « anormal que les grands consommateurs puissent s’approvisionner gratuitement ». Déposé hier matin à l’Assemblée nationale, le texte d’une trentaine de pages, présenté comme « une pièce maîtresse » de la législation environnementale québécoise, est à peu près muet sur la question des redevances, étant donné que le principe est déjà inscrit dans une autre loi depuis 2002. Mais il constitue, selon la ministre, une première étape vers l’adoption d’une telle mesure, car il vient clarifier le statut de l’eau, considéré comme ambigu par les juristes. Pas une nationalisation Si l’article 1 du projet de loi est adopté, l’eau « de surface et l’eau souterraine » seraient qualifiées de « patrimoine commun de la nation québécoise ». Il ne faut y voir aucune tentative de « nationalisation » de l’eau, a précisé Mme Beauchamp. Une nationalisation aurait pour défaut de faire de l’eau une chose que l’on peut s’approprier. Or, maints défenseurs de l’eau le répètent depuis longtemps : il ne faut pas que ce soit le cas, même pas par l’État. L’eau doit continuer « d’appartenir à tout le monde ». L’article 1 du projet de loi spécifie d’ailleurs que ce sont là des ressources qui « ne peuvent être appropriées ». L’État doit toutefois en être le gardien, un rôle que le projet de loi veut entre autres renforcer, a expliqué la ministre, à une époque de changements climatiques où l’eau douce deviendra un enjeu toujours plus important. De nouveaux pouvoirs sont donc attribués à l’État. Le procureur général pourra désormais intenter des poursuites au civil contre l’auteur d’un dommage à une ressource en eau. Sans faire du poisson ou de l’écosystème un « sujet de droit », ceux-ci sont ici pour une rare fois dans le droit québécois « considérés pour eux-mêmes », a expliqué un juriste du ministère. Selon lui, la disposition aura aussi des effets dissuasifs. Tous les prélèvements d’eau de 75 000 litres (l’équivalent de deux grosses piscines hors terre) ou plus par jour devraient faire l’objet d’une autorisation valide pour 10 ans, mais révocable lorsque le ministère le souhaite. Le projet de loi consacre aussi la gouvernance de l’eau par « bassin versant ». Puisque aucun inventaire n’existe de l’eau souterraine, des écosystèmes aquatiques et de leurs usages à l’échelle des bassins hydrographiques, le gouvernement créerait un « Bureau des connaissances sur l’eau » au coût de 15 millions de dollars. Le projet de loi prévoit aussi la mise en oeuvre des « dispositions de l’Entente sur les ressources en eaux durables du bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent ». Signée par le Québec, l’Ontario et huit États américains, cette entente prévoit une interdiction des dérivations d’eau. Vives critiques d’Eau Secours Le projet de loi, dont la ministre a dit souhaiter l’adoption cet automne, a été vertement critiqué par la Coalition Eau Secours. « On n’a pas l’impression qu’on avance, mais qu’on recule », a déclaré Martine Ouellet, vice-présidente de la Coalition, un organisme à but non lucratif. Selon Mme Ouellet, tel qu’il est rédigé actuellement, le projet de loi « n’est pas une loi de protection de l’eau mais d’exploitation de l’eau ». Elle souligne que dans certains articles du projet de loi, la ministre de l’Environnement se donne « tous les droits » de prélèvement et d’exploitation. « On ne sait pas exactement ce qui sera permis ou non. C’est laissé à sa discrétion. Même en ce qui concerne l’exportation hors Québec de l’eau en vrac ! Cela ne nous rassure pas, c’est le moins qu’on puisse dire. » D’accord avec le principe qu’on poursuive les auteurs de dommages causés à l’eau, la Coalition déplore que seul le procureur général puisse s’en prévaloir. « Pourquoi aucun pouvoir citoyen ? », dit Mme Ouellet. Quant à la modification au statut de l’eau, la Coalition estime qu’une modification au Code civil aurait suffit. D’autres groupes environnementaux qui étaient présents à la présentation de la ministre ont applaudi le projet de loi. Nicolas Audet, de Stratégie Saint-Laurent, y a vu un « pas dans la bonne direction » cohérent avec la Politique nationale de l’eau adoptée en 2002 par le gouvernement péquiste. Par ailleurs, le Parti québécois a crié au « plagiat » parce que le projet de loi de la ministre reprend presque mot pour mot un autre projet, le 391, déposé par le PQ en mars. « Il aura fallu plus de cinq ans, trois ministres de l’Environnement, une politique et un projet de loi du Parti québécois pour que, finalement, le gouvernement Charest décide de bouger », a indiqué le député de Roberval et critique péquiste en la matière, Denis Trottier.
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