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  1. Cher monsieur Coderre en ce qui concerne les réfugiés: Question qualité prix c'est pas mal mieux a Toronto.En plus le federal payent 80% de leurs salaires. Ton copain Dorais va etre la seulement 3 mois ouaip pas fort tant qu'a y etre il ne serait pas la et ca ne changerai pas grand chose. http://www.lapresse.ca/actualites/201512/11/01-4930118-refugies-quatre-employes-a-toronto-pour-le-prix-dun-a-montreal.php Problemes majeurs ici au Quebec les immigrants ne restent pas ici. Pas de jobs pour eux. On leur compliquent la vie pour obtenir un permis de conduire. On leur bloque le chemin pour les jobs avec les ordres professionnel qui creer de la rareté artificiel de main d'oeuvre.
  2. Andrew Duffy, Ottawa Citizen, Ottawa Citizen 03.17.2015 Ottawa’s share of new immigrants continues to decline as newcomers increasingly opt for the economic opportunities of Western Canada or the cultural diversity of Montreal. A Statistics Canada study released Wednesday reveals that the percentage of immigrants who cited Ottawa as their intended destination has dropped to 2.4 per cent in 2012 from 3.4 per cent in 2000. It means that the actual number of immigrants settling in Ottawa has gone down even as Canada welcomed more newcomers. Annual immigration to Canada rose to 280,700 in 2012 from 227,500 in 2000. “The recession hit Ontario pretty hard and it’s normal that immigrants don’t want to go to someplace where economic conditions are not as good,” said Gilles Grenier, a University of Ottawa economics professor who specializes in labour market and immigration issues. The Statistics Canada research paper, Changes in the Regional Distribution of New Immigrants to Canada, examines the country’s evolving settlement pattern. It shows that new immigrants have started to look beyond Toronto and Vancouver to destinations such as Calgary, Edmonton, Winnipeg and Saskatchewan, where — at least until the recent crash in oil prices — economies have been booming. Montreal, already a major destination, has also seen its share of newcomers increase substantially to 18.1 per cent in 2012. Meanwhile, Toronto, which attracted almost half (48.4 per cent) of all new immigrants in 2000, saw its share of newcomers fall to 30 per cent in 2012. Still, that city remains the country’s biggest magnet for immigrants. StatsCan analysts suggested that the new settlement pattern reflects changes in regional economic activity and employment. “In short, labour market conditions were better in Western Canada than they were in the rest of the country,” the report concluded. That more newcomers were settling outside of Toronto and Vancouver was also a reflection of Canada’s revised immigration system. Provincial nominee programs (PNPs) allow provinces to select and nominate immigrants to meet their own economic goals and growth targets. “Over the 2000s, the PNPs considerably increased the number of immigrants going to destinations that previously received few immigrants,” the study found. The percentage of immigrants arriving in Canada as provincial nominees increased to 13 per cent in 2010 from one per cent in 2000. The program has been particularly successful at attracting immigrants to Manitoba, Saskatchewan, New Brunswick and Prince Edward Island. StatsCan analysts said the distribution of newcomers within Canada has also been affected by shifts in the country’s immigration sources. In the late 1990s, most of Canada’s immigrants came from China and India, and they tended to settle in Toronto and Vancouver. By 2010, however, the Philippines was the biggest source of Canadian immigrants, and they have settled in cities across the country, the report said. Montreal’s growth as a destination city was driven by increased immigration from Africa, South America, Central America and the Caribbean. Gilles Grenier said the study shows that Canada’s immigration system is maturing. “It’s a good thing that immigrants disperse in Canada,” he said. “Because Ontario, for many years, was the main destination for immigrants in Canada, especially Toronto, where almost half the population is foreign-born.” The recent drop in oil prices, however, could cause immigration patterns to shift again, Grenier warned, as immigrants chase new job opportunities. BY THE NUMBERS 48.4: Percentage of new immigrants who wanted to settle in Toronto in 2000 30: Percentage of new immigrants who wanted to settle in Toronto in 2012 5.5: Average unemployment rate in Toronto in 2000 9.2: Average unemployment rate in Toronto in 2010 21.3: Percentage of Canadian immigrants that came from China in 2000 12.8: Percentage of Canadian immigrants that came from China in 2010 14: Percentage of Canadian immigrants that arrived from the Philippines in 2010 Source: http://www.montrealgazette.com/News/ottawa/Ottawa+share+immigrants+decline+newcomers+look+Montreal/10902540/story.html
  3. FRANÇAIS McGill et Concordia affirment que les exigences de Québec nuisent au recrutement 9 février 2015|Giuseppe Valiante - La Presse canadienne| Actualités en société L'Université McGill Photo: Neil Howard CC L'Université McGill Des universités anglophones québécoises affirment avoir des difficultés à recruter des professeurs étrangers en raison des exigences en français qui deviennent un obstacle lorsqu’elles tentent d’attirer chez elles des individus hautement spécialisés en provenance d’autres pays. Des professeurs et recruteurs des universités McGill et Concordia affirment que le processus complexe d’immigration au Québec, qui s’appuie sur un système de points, les place dans une situation désavantageuse en comparaison avec les institutions des États-Unis et des autres provinces canadiennes. En 2013, le gouvernement péquiste avait haussé les exigences en français pour les immigrants qui faisaient une demande de résidence permanente, une décision qui a causé des maux de tête aux recruteurs, selon des dirigeants de Concordia et McGill. En entrevue, la ministre de l’Immigration Kathleen Weil a indiqué que le gouvernement libéral avait donné plus de flexibilité au processus en décembre, mais les universités le considèrent toujours comme trop compliqué. Ghyslaine McClure, vice-principale exécutive adjointe à McGill, affirme que son université a de la difficulté à embaucher des professeurs renommés pour des chaires de recherche. Selon elle, les candidats dans la quarantaine et cinquantaine n’ont pas nécessairement envie de suivre plusieurs cours de français par semaine, en plus de leurs tâches de recherche. Elle ajoute que les candidats doivent également remplir trop de documents et passer trop d’étapes avant de pouvoir s’établir au Québec. Reconnaissance spéciale « Nous aimerions obtenir une reconnaissance spéciale indiquant que les professeurs d’université sont des travailleurs hautement spécialisés et qu’ils ne devraient pas avoir à faire face à tant d’obstacles, a dit Mme McClure. Les professeurs et autres éminents spécialistes sont dans une catégorie différente. » Le gouvernement libéral a discrètement apporté des changements en décembre, allouant davantage de « points » aux immigrants détenteurs de doctorats et permettant ainsi à certains de ces candidats de laisser tomber les exigences en français et d’obtenir une résidence permanente. Cette résidence permanente est importante pour les professeurs, et dans certaines institutions comme à Concordia, elle est essentielle à l’obtention d’une permanence. Stanton Paddock, professeur de journalisme à l’Université Concordia, espère pouvoir profiter de ces nouvelles règles. M. Paddock dit avoir été « pris de panique » lorsqu’il a quitté les États-Unis, en 2013, pour découvrir la quantité de cours de français qu’il devrait suivre. Son doctorat pourrait maintenant lui permettre de passer outre les exigences en français. Les nouvelles règles lui permettent de rencontrer un agent de l’immigration qui déterminera si M. Paddock est suffisamment adaptable pour vivre au Québec. D’autres professeurs, comme Emer O’Toole, de l’École des études canado-irlandaises de Concordia, ne s’en font pas avec les exigences en français. Mme O’Toole, qui vient d’Irlande, avait déjà étudié la langue avant de s’installer au Québec. « Apprendre le français a été l’une des raisons qui m’ont réjouie de m’installer ici », a-t-elle lancé. « J’aime la langue [mais] je peux comprendre que cela puisse être pénible pour quelqu’un qui ne possède pas de bases [en français] », a-t-elle ajouté. Mme Weil prend note des recommandations visant à réformer le processus d’immigration. La ministre a ajouté que certains groupes d’employeurs estimaient que les exigences en français pour les immigrants nuisaient à leurs affaires. « Les groupes d’employeurs ont soulevé le problème au sujet des exigences de langue, a-t-elle dit. L’opinion générale [du gouvernement] est que nous devons être très prudents et qu’il est important que les gens parlent français. » sent via Tapatalk
  4. Via Irish America : The Point By John Kernaghan, Contributor December / January 2015 A view of Pointe St. Charles, "The Point" in the local anglophone vernacular. A visit to the McCord Museum helps uncover the history of two of Montreal’s historic Irish neighborhoods. In this tale of two Irish neighborhoods, leafy and modest Point St. Charles is in some ways unchanged from its heyday as a gritty Celtic enclave while just across the Lachine Canal, Griffintown bristles with cranes erecting a phalanx of condos from the ashes of factories and working-class residential blocks. What ties them forever is the canal, almost whimsically named after a time when many of Canada’s inland waters were probed as potential avenues to the Far East, or La Chine, China. It was the making of the Irish, and the death of some of them. The annual Christmas Bazaar at St. Gabriel’s Church. Katie Deegan is pictured on the left and her friend Pat Schell, with the red bow, is on the right. The Bazaar raised $15,000. The McCord Museum on the bucolic McGill University campus has a display of two pages of a canal pay ledger of 1822. Of the almost 50 entries, only one is French. There are Rileys, Kellys, and Cahills working for an average pay of 15 shillings for six days of work, many of them 10-hour shifts. The canal builders loved the Irish because they were strong and could work all day. The Lachine Canal they dug fostered an industrial boom as it bypassed rapids on the St. Lawrence River and provided inexpensive transport for factory goods. In 1848 it was enlarged, providing more work. According to the McCord Museum archives, Montreal grew by 54 per cent between 1852 and 1871 to 107,000 souls. Most of that growth was Irish immigration. But it was the Irish migration in 1847 and 1848 that is recalled darkly with the Immigrants Stone in Pointe St. Charles. It is erected at the foot of Victoria Bridge to mark the burial spot of 6,000 Irish who died of typhus during the famine immigration. Though many were passed as “seemingly well,” in official immigration parlance, at a quarantine station at Grosse Isle further north in the St. Lawrence, the stone’s inscription makes clear that the sickness ran wild on steamships bound for Montreal. The sick and dying overwhelmed health authorities as 20 hospital tents were erected near docks. Nuns, priests, doctors and the sitting mayor of Montreal also died as they sacrificed personal safety to minister to the wretched passengers. On the final Sunday each May, the modern Irish community gathers at St. Gabriel’s Catholic Church for the March to the Stone, a procession of a few miles that honors the dead at a grassy plot. The Stone, also known as the Black Rock, is a prodigious piece of work. Thirty tons of black granite dedicated in 1860, it now sits in a desolate area, but a recently formed group, the Montreal Irish Memorial Park Foundation, seeks support to create a new park at the Black Rock. A newspaper illustration from 1860 shows the laying of the Black Rock marking the graves of 6000 immigrants near Victoria Bridge. Image: Musée McCord. The Black Rock The Point and Griffintown were among Canada’s first bleak industrial areas with housing cheek-by-jowl with factories and rail yards.And that produced activists like Joe Beef, the publican who has a small park named after him in Point St. Charles. But Charles McKiernan, his square name, straddled both communities in Montreal’s Sud-Ouest borough. Still remembered in Restaurant Joe Beef on Notre-Dame West in Griffintown, “a drunken crawl from the historic Atwater Market,” its website notes, McKiernan was a working-class hero whose pub was the cultural center for a rollicking He printed this proclamation to the community, according to a McGill University publication: “He cares not for Pope, Priest, Parson, or King William of the Boyne; all Joe wants is the Coin. He trusts in God in summer time to keep him from all harm; when he sees the first frost and snow poor old Joe trusts to the Almighty Dollar and good old maple wood to keep his belly warm, for Churches, Chapels, Ranters, Preachers, Beechers and such stuff Montreal has already got enough.” The New York Times was not impressed, dismissing his tavern as a “den of filth.” Maybe that was because he had a menagerie of animals in house that included up to four bears, several monkeys and an alligator, noted the Quebec Anglophone Heritage Network. Its account added that one bear, Tom, was said to consume 20 pints of beer per day, seldom spilling a drop. Joe Beef claimed to refuse no one food and was a central figure in a strike by Lachine Canal workers in 1877. Charles “Joe Beef” McKiernan, a working class hero. In the case of Griffintown, the population fell to less than 1,000 in the 1960s, not enough to support St. Ann’s Church. It was razed and is now a park with benches arranged like a church setting. The Lachine Canal, which fell into disuse midway through the last century and was a dump for excavation material when building Expo ’67 and the 1976 Summer Olympics, is now reborn as a recreational route. Walkers and cyclists and kayakers enjoy the walkways and waters, many stopping at the aforementioned Atwater Market, which is hard by the canal and has an amazing array of food and produce from Quebec provisioners. Several of the clothing factories which once employed the Irish along both sides of the canal have been converted to fashionable condos, and the smart Hotel Alt has risen in the midst of the condo boom in Griffintown. Restaurants like Le Richmond on Rue Richmond now occupy former factory space offering starters like veal Carpaccio with a black pepper and fennel crust and mains like ballottine rabbit stuffed with black pudding. The elegant setting, northern Italian cuisine and professional service are a long haul from the mean meals immigrants once consumed here. For startling contrast, the Maison Saint Gabriel Museum and Historic Site in The Point showcases 17th century life in New France before the English, Scots and Irish arrived. It illustrates the progression of the homes and lands from school to farm and finally museum. But even it has an Irish touch – the magnificent grandmother clock crafted in 1763 in Quebec City by James Hanna. Time has changed much of this corner of Montreal, but the clock still ticks precisely. The times are tame now compared to then, and walks and bike rides around both communities show a much reduced Irish influence as the neighborhoods are gentrified.
  5. http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2011/10/20111004-173935.html
  6. Y a-t-il trop d'immigrants? Publié le 12 décembre 2009 à 05h00 | Mis à jour le 12 décembre 2009 à 05h00 Claude Picher La Presse Le marché du travail n'est plus capable d'offrir des emplois de qualité à tous les immigrants qui arrivent au Canada. Il faut donc se demander si le temps est venu de revoir les plafonds d'immigration à la baisse. La question n'est pas posée par un quelconque groupe de pression xénophobe, mais par Peter Grady, un économiste de grande réputation. M. Grady, ancien haut fonctionnaire au ministère des Finances, a notamment été consultant à la Commission Macdonald et président du Groupe de travail sur l'emploi saisonnier et l'assurance-emploi. Dans un article publié dans la dernière livraison de Fraser Forum, la revue mensuelle de l'Institut Fraser (1), M. Grady rappelle qu'en 2006, plus de 250 000 immigrants se sont installés au Canada. Il propose d'introduire une nouvelle cible beaucoup plus basse, à 100 000 par année. D'emblée, il reconnaît que sa proposition risque de faire des vagues. «Avec le système de sélection actuel, il est impossible d'intégrer harmonieusement 250 000 nouveaux arrivants par année sur le marché du travail, écrit-il, mais bien peu de gens sont prêts à l'admettre, et encore moins à faire quelque chose pour corriger la situation.» Pourtant, la situation des immigrants sur le marché du travail se détériore constamment depuis un quart de siècle, y compris chez ceux qui détiennent un diplôme universitaire. Jusqu'en 1980, la position des immigrants sur le marché du travail épousait un modèle bien connu : un immigrant récent (arrivé depuis moins de cinq ans) pouvait s'attendre à gagner plus ou moins 80 % du salaire d'un travailleur né au Canada. Au bout d'une période variant de 10 à 20 ans, la plupart des immigrants réussissaient à combler cet écart, et souvent à faire mieux. Le scénario ne tient plus. Ainsi, en 1980, un homme immigrant récent, diplômé universitaire, gagnait en moyenne 79 % du salaire d'un travailleur né au Canada. Ce pourcentage est passé à 61 % en 1990, 59 % dix ans plus tard, et seulement 48 % en 2005. Concrètement, cela signifie qu'en dollars ajustés pour tenir compte de l'inflation, le salaire de l'immigrant est passé de 48 500 $ en 1980 à 30 300 $ en 2005. Pendant la même période, le Canadien d'origine a vu son salaire passer de 61 400 $ à 63 200 $. Autrement dit, le travailleur né au Canada a réussi à maintenir son pouvoir d'achat, et même un peu plus, tandis que la condition de l'immigrant, même titulaire d'un diplôme universitaire, s'est fortement détériorée. Le même raisonnement s'applique aux hommes et aux femmes, aux diplômés et aux non diplômés, aux travailleurs qualifiés comme aux autres. Sur tous les fronts, la situation des immigrants empire. Non seulement les revenus des immigrants reculent, mais ils ont plus de difficulté à trouver un emploi. En 2006, le taux de chômage était de 5,2 % chez les hommes nés au Canada et de 9,3 % chez les immigrants récents. Les chiffres équivalents pour les femmes sont 5 % et 14,3 %. Mais pourquoi donc les immigrants n'arrivent-ils pas à de meilleurs résultats? M. Grady rappelle qu'en 1993, Immigration Canada a apporté des changements à son système de pointage. Traditionnellement, un candidat à l'immigration se méritait un certain nombre de points, distribués selon une série de critères (âge, éducation, connaissance d'une des deux langues officielles, expérience de travail, emploi déjà garanti au Canada, etc). Ce système a été modifié pour mettre davantage l'accent sur les qualifications professionnelles et l'éducation. Avec des résultats probants, du moins sur papier. Depuis 1995, la majorité des immigrants adultes qui s'installent au Canada sont des travailleurs qualifiés. Et depuis 2000, les diplômés universitaires sont également majoritaires. Or, il y a une énorme différence entre les chiffres officiels et la vrai vie. Sur le terrain, il est clair que les employeurs n'accordent pas beaucoup d'importance à l'expérience de travail acquise à l'étranger, et encore moins aux diplômes étrangers. Dans ces conditions, la situation des immigrants continuera à se détériorer. Pour M. Grady, la seule façon de corriger le problème est de rehausser les critères de sélection. Selon ce raisonnement, plus on est rigoureux dans le choix des immigrants, plus on restreint forcément le nombre de nouveaux arrivants; en revanche, ceux qui sont admis auront de plus fortes chances de se tailler une belle place sur le marché du travail. Mais ce n'est pas demain la veille que cela arrivera. Réaliste, l'auteur conclut : «Ce ne sera pas facile d'introduire cette réforme. Tous les partis politiques sont soumis à d'énormes pressions pour maintenir l'immigration à des niveaux élevés, sans égard pour les conséquences économiques.» ----- (1) On peut télécharger gratuitement la revue (disponible en anglais seulement) à partir de la page d'accueil de l'Institut : http://www.fraserinstitute.org
  7. Immigrants to Quebec find job search hard Last Updated: Friday, September 4, 2009 | 4:16 PM ET CBC News Recent immigrants to Quebec have a harder time finding work than the average person, according to a CBC report. Aurelie Tseng has been looking for a job in Montreal for two years.Aurelie Tseng has been looking for a job in Montreal for two years. (CBC)The unemployment rate for new immigrants living in the province is nearly double the national joblessness average of eight per cent. Language barriers are a major obstacle for many people looking for work, especially in Quebec, where the dominant language is French. But even for French-speaking immigrants, searching for employment can be frustrating. Aurelie Tseng is a Taiwanese immigrant who moved to Quebec two years ago to be with her husband. Tseng has a business degree, speaks French, and is looking for work in her field. But after two years of looking for a job, she remains unemployed, and her discouragement grows. "I have no clue how to do it," Tseng told CBC News. "It takes more courage [now] because I have been depressed for a long time." Tseng has sought advice from YES Montreal, a non-profit organization that offers job-search services. They told her networking is key to finding any job. But networking in a new country is daunting, Tseng said. "In my country nobody does that, nobody would tell you to do that," she admitted. Tseng believes her Taiwanese background has made her job search tougher. "We are more, you know, moderate and modest. You just want to say 'OK, yes, I probably can do this,' but for example people here, they don't like to hear that, they want you to say it out loud: 'Yes I can do it' not just, 'Oh yes I think I can do it,' for example." Tseng said she's hoping to eventually get a break at a bank in Montreal's Chinatown.
  8. 700 000 emplois disponibles d’ici 3 ans Agence QMI Julie Charette 08/06/2009 12h08 En vue de combler les 700 000 emplois qui seront disponibles au Québec d’ici 2011, le gouvernement de Jean Charest compte sur les travailleurs spécialisés étrangers. Devant une centaine de gens d’affaires réunis ce matin lors de la première journée des travaux du 5e Forum économique international des Amériques, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Yolande James, a soutenu que l’immigration était une partie de la réponse aux besoins en main-d’œuvre du Québec. «La diminution de la population active pourrait entraîner un ralentissement de l’activité économique», affirme Mme James en rappelant qu’en 2050 un Québécois sur trois aura 65 ans et plus. L’immigration: «une valeur ajoutée pour le Québec» Confronté au vieillissement de sa population, le Québec doit donc développer des «mesures audacieuses» pour recruter et retenir les travailleurs immigrants. «À l’heure actuelle, plusieurs pays se font concurrence pour attirer les travailleurs», signale la ministre James. Afin de tirer son épingle du jeu, le Québec a mis en place diverses mesures: priorisation du traitement des demandes des travailleurs qualifiés et accélération de leur arrivée au Québec, accompagnement spécialisé, renforcement de la francisation et signature d’une trentaine d’ententes avec des ordres professionnels pour faciliter l’accès des immigrants aux professions réglementées. Le gouvernement Charest souhaite attirer près 50 000 immigrants annuellement. Pour ce faire, il devra accueillir plus de 9000 immigrants supplémentaires au Québec au cours des prochaines années.
  9. More Quebecers see immigrants as threat: poll By Marian Scott, The GazetteMay 22, 2009 6:59 Protesters demonstrate outside Palais des congrès during the Bouchard-Taylor hearings on reasonable accommodation in November 2007. Protesters demonstrate outside Palais des congrès during the Bouchard-Taylor hearings on reasonable accommodation in November 2007. Photograph by: John Kenney, Gazette file photo One year after a provincial report on the accommodation of cultural minorities, a majority of Quebecers still say newcomers should give up their cultural traditions and become more like everybody else, according to a new poll. Quebecers’ attitudes toward immigrants have hardened slightly since 2007, when the Bouchard-Taylor commission started hearings across Quebec on the “reasonable accommodation” of cultural communities. The survey by Léger Marketing for the Association for Canadian Studies found that 40 per cent of francophones view non-Christian immigrants as a threat to Quebec society, compared with 32 per cent in 2007. Thirty-two per cent of non-francophones said non-Christian immigrants threaten Quebec society, compared with 34 per cent in 2007. “If you look at opinions at the start of the Bouchard-Taylor commission and 18 months later, basically, they haven’t changed,” said Jack Jedwab, executive director of the non-profit research institute. “If the hearings were designed to change attitudes, that has not occurred,” he added. Headed by sociologist Gérard Bouchard and philosopher Charles Taylor, the $3.7-million commission held hearings across Quebec on how far society should go to accommodate religious and cultural minorities. It received 900 briefs and heard from 3,423 participants in 22 regional forums. Its report, made public one year ago Friday, made 37 recommendations, including abolishing prayers at municipal council meetings; increasing funding for community organizations that work with immigrants and initiatives to promote tolerance; providing language interpreters in health care; encouraging employers to allow time off for religious holidays; studying how to hire more minorities in the public service; and attracting immigrants to remote regions. Rachad Antonius, a professor of sociology at the Université du Québec à Montréal, said it’s no surprise the commission failed to change Quebecers’ attitudes toward minorities. “Focusing on cultural differences is the wrong approach,” Antonius said. Cultural communities need to achieve economic equality by having access to education, social services and job opportunities, he said. “If there is greater economic integration, that is what is going to change things,” he said. The poll reveals persistent differences between younger and older Quebecers and between francophones and non-francophones on cultural and religious diversity. For example, 56 per cent of respondents age 18 to 24 said Muslim girls should be allowed to wear hijabs in public schools, while only 30 per cent of those 55 and over approved of head scarves in school. Sixty-three per cent of non-francophones said head scarves should be permitted in school compared with 32 per cent of French-speaking respondents. Only 25 per cent of francophones said Quebec society should try harder to accept minority groups’ customs and traditions while 74 per cent of non-francophones said it should make more of an effort to do so. The poll also found Quebecers split on an ethics and religion course introduced last year in schools across the province. A coalition of parents and Loyola High School, a private Catholic institution, are challenging the nondenominational course, which they say infringes parents’ rights to instill religious values in their children. Half of francophones said the course was a good thing while 78 per cent of non-francophones gave it a thumbs up. When asked their opinion of different religious groups, 88 per cent of French-speakers viewed Catholics favourably, 60 per cent viewed Jews favourably – down 12 percentage points from 2007 – and 40 per cent had a favourable opinion of Muslims (compared with 57 per cent in 2007). Among non-francophones, 92 per cent viewed Catholics with favour, 77 per cent had a positive opinion of Jews and 65 a good opinion of Muslims. A national poll published this month by Maclean’s Magazine also revealed that many Canadians are biased against religious minorities, particularly in Quebec. The survey by Angus Reid Strategies reported that 68 per cent of Quebecers view Islam negatively while 52 per cent of Canadians as a whole have a low opinion of the religion. It found that 36 per cent of Quebecers view Judaism unfavourably, compared with 59 per cent of Ontarians. The Léger Marketing survey of 1,003 Quebecers was conducted by online questionnaire May 13-16. Results are considered accurate within 3.9 percentage points, 19 times out of 20. mascot@thegazette.canwest.com © Copyright © The Montreal Gazette
  10. Foreclosures, immigration linked in report Areas hit hardest have high percentage of foreign-born heads of household By Timothy Pratt (contact) Wed, May 13, 2009 (2 a.m.) Las vegas Sun Counties with high foreclosure rates also tend to have large immigrant populations, according to a Pew Hispanic Center report released Tuesday. The study ranked Clark County sixth nationwide in foreclosure rates last year with 8.9 percent of the valley’s houses in the courts. Nearly 1 in 4 heads of household locally were foreign-born, much higher than the national rate of 4.7 percent. Half of those immigrants were Hispanic. But the study’s main author, Rakesh Kochhar, cautioned that focusing on those factors can lead to a “chicken and egg situation.” “The two things appear together, but is there a causal relationship? Not necessarily,” he said. Kochhar noted that jobs building houses drew many immigrants to the Las Vegas Valley in the past two decades. An unknown number of those workers bought homes. The report also shows that Hispanics, blacks and minorities in general entered subprime mortgages at higher rates than the rest of the population. Nationwide, for example, 27.6 percent of home loans to Hispanics in 2007 were high-priced and a third of loans to blacks were in the same category. Only 1 in 10 loans to whites were high-priced. So areas with higher shares of minorities tend to have higher numbers of homeowners with loans at risk of entering foreclosure. Kochhar’s report, titled “Through Boom and Bust: Minorities, Immigrants and Homeownership,” shows that counties with high foreclosure rates exhibit other factors, including rising unemployment rates and sinking home values. Clark County’s unemployment rate for March was 10.4 percent, tenth-highest among major metropolitan areas nationwide. The Pew report looks at unemployment rates only for 2008 as a whole, which in Clark County was 6.5 percent. The construction sector is among the hardest-hit in terms of job loss. And home values in Las Vegas dropped 31.7 percent in 2008, second most in the nation behind Phoenix, according to a recent Standard & Poor’s report. So there are several factors related to high concentrations of immigrants, each somehow related to another. As Kochhar wrote, “the presence of immigrants in a county may simply signal the effects of a boom-and-bust cycle that has raised foreclosure rates for all residents in that county.” Ian Hirsch, who manages Fortress Credit Services and has taken on hundreds of clients seeking to adjust their mortgages to avoid or get out of foreclosure, said the report’s conclusions match his on-the-ground experience. “It doesn’t surprise me,” Hirsch said. He pointed to the dozens of minority and immigrant clients he has seen who say, “This is not what I was told I was getting into” when they come to his office for help. The adjustable rates in their mortgages and the lack of financial assets they brought to the table lead many of those clients to foreclosure, he added. Some of those clients worked in the construction industry, building the homes that came with the boom. Now, Hirsch noted, with the construction of CityCenter and other large commercial projects nearing an end, unemployment may continue to rise in the coming months. This could bring more foreclosures and failed businesses. “Unfortunately,” Hirsch said, “I think it’s going to get worse before it gets better.”
  11. Mise à jour le lundi 20 avril 2009 à 12 h 22 RadioCanada.ca La ministre Yolande James (archives) Radio-Canada a appris que le gouvernement de Jean Charest n'a pas atteint son objectif en matière d'immigration. Le Québec a accueilli 4000 immigrants de moins que la cible maximale fixée par la ministre Yolande James. En 2007, la ministre de l'Immigration annonçait que la province accueillerait 10 000 immigrants de plus par année d'ici 2010 et pour la seule année 2008, Yolande James parlait d'une croissance de 8 %. Mme James déclarait à l'époque: « Pour une première année, notre objectif est de 49 000 et on s'assure d'avoir les mesures nécessaires pour ce faire ». Au ministère, on cherche à minimiser, en expliquant que la ministre parlait d'une cible maximale. Selon Claude Fradet, il faut se référer à la cible inférieure fixée cette année-là à 46 700. Selon lui, les chiffres planifiés sont une fourchette. Selon le ministère, des impondérables peuvent expliquer les résultats de l'an dernier. Mais l'opposition croit qu'Immigration Québec n'a pas les moyens de ses ambitions. « On a beau se fixer des objectifs qui paraissent très importants, si le budget du ministère n'est pas à la hauteur, on n'arrivera pas à atteindre ces résultats que l'on annonce », a estimé le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration, Camil Bouchard. Par ailleurs, les cas référés par le fédéral ont baissé de plus de 50 % en cinq ans, ce qui fait dire au Parti québécois qu'Ottawa nuit à l'immigration québécoise.
  12. La banlieue attire les immigrants Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du vendredi 20 mars 2009 Mots clés : Banlieue, Municipalité, Immigration, Canada (Pays) Les villes demandent des fonds pour mieux les intégrer Les immigrants habitent de plus en plus dans les banlieues de Montréal. La part des nouveaux arrivants installés dans la ville centre de la région métropolitaine est passée de 79 % à 67 % entre 2002 et 2006. L'«étalement démographique» s'observe aussi à Toronto et à Vancouver. Voilà une des étonnantes découvertes du récent rapport Immigration et diversité dans les villes et les collectivités canadiennes dévoilé hier à Toronto par la Fédération canadienne des municipalités (FCM). «La voix nationale des gouvernements municipaux canadiens», fondée en 1901, compte près de 1800 membres. «Les immigrants continuent de vivre pour la plupart dans les plus grands centres urbains et les plus instruits s'installent en nombre croissant dans les banlieues et les municipalités de plus petite taille, a résumé Jean Perrault, maire de Sherbrooke et président de la FCM. Ceux qui demeurent dans les grandes villes font face à des enjeux socioéconomiques beaucoup plus importants.» Bien que plus scolarisés que l'ensemble des Canadiens, les immigrants comptent davantage sur l'aide sociale et souffrent plus que les autres du chômage. Plus de quatre familles migrantes sur dix vivent avec de faibles revenus, soit trois fois plus que le reste des Canadiens. Le président Jean Perrault a donc demandé que les villes soient consultées «comme des partenaires» pour la définition des politiques et des programmes en matière d'immigration. Il a également réclamé des fonds des ordres supérieurs de gouvernement, sans toutefois chiffrer les besoins. «Les municipalités ne sont pas responsables de l'arrivée des immigrants et pourtant elles doivent en assumer une bonne partie des coûts», a-t-il dit. Il s'agit du cinquième rapport thématique sur la qualité de vie dans les villes canadiennes publié par la fédération. L'étude disponible sur le site fcm.ca porte sur les 24 plus grandes agglomérations du pays, dont celles de Montréal, de Laval, de Québec et de Gatineau au Québec. Au total, ces grandes villes reçoivent 85 % de toute l'immigration et 90 % de tous les réfugiés au Canada. La région métropolitaine de Montréal (et ses 3,5 millions d'habitants au total) a reçu près de 40 000 immigrants en 2006, ce qui la place au deuxième rang derrière Toronto. Québec intègre environ 2000 étrangers par année. En fait, les villes canadiennes atteignent des niveaux de diversité culturelle exceptionnels, même à l'échelle internationale. Toronto et Vancouver ont des populations plus diversifiées que toutes les autres grandes villes de l'Amérique ou de l'Australie. Montréal, Calgary et Edmonton font également partie des dix principaux pôles d'immigration en Amérique du Nord. http://www.ledevoir.com/2009/03/20/240661.html (20/3/2009 9H45)
  13. Faire de Montréal LA ville de la création Fabien Deglise Édition du samedi 14 et du dimanche 15 février 2009 Le rêve d'une immigration plus diversifiée et polyglotte caressé par le président du groupe Juste pour rire, Gilbert Rozon, pour stimuler le côté créatif de Montréal, pourrait bien devenir un cauchemar pour la métropole, estime Impératif français, organisme qui se porte à la défense de la langue de Nelligan au Québec. Le regroupement craint d'ailleurs que des «aménagements» dans les lois afin d'attirer plus d'immigrants de souche non francophone ne finissent par «hâter le processus d'assimilation et de défrancisation de la ville», si on n'y prend pas garde. «Malgré la Charte de la langue française, ce processus est déjà en marche, a commenté hier Jean-Paul Perreault, président de l'organisme. Les chiffres le démontrent. Un grand nombre d'immigrants allophones choisissent l'anglais lorsque vient le temps de parler une autre langue que la leur. Et ce, même s'il y a une volonté collective très forte pour faire du français la langue commune de la diversité.» Un portrait qui incite d'ailleurs, selon lui, à considérer les propos de M. Rozon avec circonspection. Cette semaine, devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), le célèbre homme d'affaires a en effet plaidé pour une plus grande ouverture et diversité de l'immigration à Montréal. Sans remettre en question les lois actuelles, a-t-il indiqué, M. Rozon constate toutefois qu'en forçant les immigrants à «apprendre le français, cela encourage surtout l'immigration de souche francophone», a-t-il indiqué. Le hic c'est que, pour doper le côté créatif de la métropole -- le fondateur du festival Juste pour rire souhaite en effet que Montréal devienne LA ville de la création au monde --, «il faudrait s'ouvrir plus que ça et trouver des aménagements pour attirer des immigrants qui, en plus de leur langue maternelle, vont apprendre le français et l'anglais», a-t-il ajouté. Un trilinguisme que Montréal pourrait alors facilement «transformer en avantage», selon lui. Pour le sociologue Rachad Antonius du Centre de recherche sur l'immigration, l'éthnicité et la citoyenneté (CRIEC) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), les craintes des francophones par rapport à des allégements législatifs qui pourraient affaiblir la position du français au Québec «sont fondées» étant donné le contexte minoritaire de la société francophone dans le Canada. «Mais cela dit, il y a toujours moyen de répondre à ces craintes par des politiques et une clarté linguistiques pour inciter les immigrants à se rallier à la culture du Québec». Toutefois, M. Antonius ne voit pas en quoi l'idée d'ouverture à une plus grande immigration non francophone avancée par M. Rozon viendrait changer la donne culturelle de Montréal où, selon lui, la diversité est déjà bien ancrée. «Le problème majeur, c'est le manque d'ouverture à cette diversité», lance l'universitaire qui invite à allumer sa télévision pour prendre la mesure de ses propos sur les ondes de Radio-Canada ou de TVA. «De toute évidence, les responsables de la programmation gagneraient à descendre dans le métro de Montréal pour comprendre ce qu'est Montréal, dit-il. Ils devraient aussi se comparer aux réseaux de télévision publics et privés anglophones pour voir que la diversité est déjà devenue un atout ailleurs dans la ville.» Au début de cette année, un portrait livré par Statistique Canada a confirmé cette polychromie culturelle et linguistique de Montréal où désormais quatre personnes sur dix parlent une autre langue que le français à la maison. Au rayon de la différence linguistique, l'anglais domine (48,4 %) mais il est aussi suivi de l'espagnol (6,9 %), de l'italien (6,8 %), de l'arabe (6,1 %) et des langues asiatiques (6 %), constatent les spécialistes fédéraux du chiffre.
  14. Intégration difficile des immigrés au marché du travail 21 novembre 2008 - 06h37 La Presse Vincent Brousseau-Pouliot Déclenchée sur fond de crise financière, la campagne électorale québécoise accorde une grande place à l'économie. Comme les partis politiques ont décidé d'en faire leur principal enjeu électoral, La Presse Affaires leur pose cette semaine cinq grandes questions économiques. Aujourd'hui : faut-il augmenter l'immigration afin de régler la pénurie de main-d'oeuvre ? Carlos Leitao est né au Portugal. Il a suivi ses parents au Québec à l'âge de 17 ans. Trente-cinq ans plus tard, il est l'un des économistes les plus réputés de sa terre d'adoption - l'agence Bloomberg le place même au deuxième rang des meilleurs économistes en Amérique du Nord! S'il y a un économiste qui devrait penser que l'immigration peut régler le problème de pénurie de main-d'oeuvre au Québec, c'est bien lui. Et pourtant, l'économiste en chef de la Banque Laurentienne ne croit pas à cette théorie. «Il faut augmenter le nombre d'immigrants, mais pas pour régler la pénurie de main-d'oeuvre, dit Carlos Leitao. J'ai une vision plus humaniste de l'immigration. Pour la pénurie de main-d'oeuvre, la solution numéro un reste la formation de la main-d'oeuvre. Dans ce contexte-là, on peut toujours aller chercher des immigrants dans des domaines spécialisés, mais l'immigration ne réglera pas la pénurie de main-d'oeuvre de façon générale.» Carlos Leitao sait de quoi il parle. Pendant qu'il faisait ses études en économie, ses parents gagnaient honorablement leur vie dans l'industrie du vêtement et de la construction. Aujourd'hui, la famille Leitao aurait beaucoup plus de difficulté à joindre les deux bouts dans la même situation. «L'économie québécoise a beaucoup changé au cours des 35 dernières années, dit-il. Quand mes parents sont venus au Québec, il y avait plein d'emplois non spécialisés avec lesquels il était tout à fait faisable de mener un niveau de vie décent. Ce genre d'emplois est très rare aujourd'hui.» Les plus récentes statistiques concluent que l'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Selon Statistique Canada, le taux de chômage chez les immigrants est supérieur de 1% au taux de chômage moyen des Canadiens en 2007 (7,0% pour les immigrants canadiens contre 6,0% pour les Canadiens en général). Au Québec, l'écart est de 3,3% (10,5% pour les immigrants québécois contre 7,2% pour les Québécois en général). Selon une étude du professeur Pierre Fortin, les nouveaux arrivants au Québec (moins de cinq ans de séjour) ont beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi que ceux qui s'établissent en Ontario. Chez les minorités visibles (arabe, africaine, sud-asiatique, orientale, etc.), l'écart du taux de chômage des immigrants par rapport à celui de la population en général est de 16% au Québec contre 6% en Ontario. Quant aux immigrants de race blanche, l'écart par rapport à la moyenne provinciale est de 11% au Québec contre 4% en Ontario. «La situation économique des immigrants au Québec est tragique comparativement à celle des autres provinces du pays, dit Pierre Fortin, qui enseigne l'économie à l'UQAM. Le Québec intègre très mal ses immigrants à son économie.» Même si le taux de chômage des immigrants est plus élevé que la moyenne québécoise, le gouvernement Charest soutient que les choses s'améliorent. L'an dernier, le taux de chômage des immigrants québécois est passé de 12,0% à 10,2%. Les immigrants arrivés au Québec depuis moins de trois ans font encore mieux: leur taux de chômage a diminué de 13,4% à 10,7% l'an dernier, selon les chiffres d'Emploi-Québec. Au cours des prochaines années, le gouvernement Charest espère attirer environ 9000 immigrants supplémentaires au Québec - ce qui porterait le total à 50 000 nouveaux arrivants annuellement. Un contingent qui comblerait une partie des 700 000 emplois disponibles au Québec d'ici 2011. «Si nous ne réglons pas la pénurie de main-d'oeuvre, ça peut signifier une décroissance économique pour le Québec», dit le ministre québécois de l'Emploi et de la Solidarité sociale Sam Hamad, lui-même né à Damas, en Syrie. Selon la plupart des économistes, l'idée du gouvernement Charest d'accepter plus d'immigrants ne règlera pas le fond du problème: l'intégration difficile des immigrants au marché du travail québécois. «Il y a encore beaucoup de contraintes qui font en sorte que des immigrants médecins ou ingénieurs ne sont pas capables de pratiquer leur métier au Québec, dit Yves St-Maurice, économiste en chef adjoint du Mouvement Desjardins. Faire immigrer des médecins de l'extérieur pour les faire travailler dans un Tim Hortons, ça ne donne rien.» Mauvaise nouvelle pour les futurs immigrants québécois: leur intégration risque de continuer d'être difficile au cours des prochaines années. Le problème: ils sont surqualifiés! Près de la moitié - 48% en 2006 - des immigrants québécois détiennent une formation universitaire. Or, le Québec aura surtout besoin de nouveaux travailleurs dans les secteurs techniques d'ici 2011. Selon les prévisions d'Emploi-Québec, le Québec formera suffisamment de diplômés universitaires afin de combler les emplois universitaires disponibles sans l'apport de l'immigration. Le ministre Hamad tempère les conclusions de son ministère. Selon lui, il y a un besoin urgent d'immigrants qualifiés dans certains domaines universitaires comme l'ingénierie. «Nous avons besoin d'ingénieurs au Québec à l'heure actuelle, dit-il. Et avec les travaux d'infrastructures qui auront lieu au cours des prochaines années, il faudra des ingénieurs supplémentaires.» Conscient des défis entourant l'intégration des immigrants, le ministre Hamad fait valoir que le Québec a modifié ses critères d'évaluation des demandes d'immigration afin de mieux refléter les besoins de son marché du travail. «Nous croyons que l'immigration peut combler nos besoins de main-d'oeuvre», dit-il. L'économiste Pierre Fortin n'est pas d'accord avec les conclusions du ministre Hamad. «Avant d'augmenter le nombre d'immigrants, qu'on concentre plutôt nos efforts sur ceux qui sont déjà chez nous, dit-il. Nous sommes déjà débordés de néo-Québécois qu'on est incapable d'intégrer.» POUR Le Québec a besoin de 700 000 nouveaux travailleurs d'ici 2011. Près de la moitié des immigrants québécois ont un diplôme universitaire. CONTRE L'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Au cours des prochaines années, le Québec aura surtout besoin de nouveaux travailleurs dans les secteurs techniques et non dans les secteurs universitaires. LA PÉNURIE DE MAIN-D'OEUVRE EN CHIFFRES 2012 Début de la crise de la pénurie de main-d'oeuvre (la population d'âge actif commencera alors à décliner au Québec...) 700 000 Nombre d'emplois à combler au Québec d'ici 2011 246 000 Nouveaux emplois engendrés par la croissance économique d'ici 2011 454 000 Emplois disponibles à la suite de départs de la retraite d'ici 2011 L'IMMIGRATION EN CHIFFRES 26 509 Nouveaux immigrants au Québec en 1998. 46 300 Nouveaux immigrants au Québec en 2007. 50 000 Pourcentage des immigrants québécois qui sont des immigrants économiques (en 2006). 41%
  15. Immigrants' children more likely to graduate from university Statistics Canada's new study. Close-knit South American family has played major role in her success, student says SHANNON PROUDFOOT, Canwest News Service Published: 8 hours ago The odds of celebrating a university graduation vary widely for young adults in Canada, largely depending on where their parents were born, according to a new study from Statistics Canada. The children of immigrants are more likely to toss a graduation cap in the air than their peers with Canadian-born parents. However, the children of Chinese immigrants are almost three times more likely to graduate from university than those of Latin American immigrants, the report finds, at 70 per cent compared to 24 per cent. By comparison, about 28 per cent of the children of Canadian-born parents get university degrees. Children of Indian parents and those from other Asian countries and Africa have graduation rates above 50 per cent, while about 25 per cent of children with parents from European countries like Germany, Portugal and the Netherlands get degrees. "The children of almost all immigrant groups have either similar or higher university completion rates than the children of Canadian-born parents," says Teresa Abada, an assistant professor of sociology at the University of Western Ontario who conducted the study for Statistics Canada. Some of this can be explained by the fact immigrant parents are more likely to have university educations themselves and to live in big cities, she said, and those characteristics are associated with higher university graduation rates for their children. But even taking those factors into account, the children of immigrants - especially those from China or India - still fare better than others in education, Abada said. The scope of this study didn't allow researchers to discover why this might be, but similar research in the U.S. "suggests a sense of obligation to one's parents to do well academically" is at work, she said. University of Calgary students' union president Dalmy Baez says her close-knit South American family has played a major role in her success at school, whether it was 2 a.m. trips to photocopy campaign posters or cheering from the sidelines at debates and sporting events. Her Chilean mother and Paraguayan father met in Montreal after both immigrated to Canada and later moved to Calgary to raise Baez, 21, and her three siblings. Two of the Baez children attended university and two didn't, she said, though all have enjoyed success in their own fields. "I wasn't really sure if I was going to go to university," she said. "The second I started showing interest in school and subjects, they both became incredibly supportive and encouraging." Baez expects to graduate with a degree in political science and a minor in communications this spring and says she'll likely pursue a career in politics afterward. She and her siblings share a house in Calgary that they bought with their parents' help and now pay the mortgage on. A shortage of funds for post-secondary school can be a major barrier for the children of immigrants, Baez said, but for her parents it was crucial that their children get the most out of the life they built in Canada. "Our parents wanted us to take advantage of the opportunities we had here and they certainly weren't going to let us get away with not," she said.
  16. D'un marché public de Winnipeg, Stephen Harper a promis de réduire de moitié la taxe d'accise sur le diesel, ce qui, selon lui, aiderait à juguler le coût de la vie. En Ontario, il a invité les immigrants à se joindre massivement à son parti. Pour en lire plus...
  17. Immigrants pass Toronto to follow money West, study finds MARINA JIMENEZ From Thursday's Globe and Mail September 4, 2008 at 4:50 AM EDT A new study shows immigrants earn more money in Calgary, Regina and Saskatoon than they do in Toronto, a significant trend that could help explain why the city's share of immigrants is steadily declining. While Toronto remains overwhelmingly the dominant hub for newcomers, its proportion of Canada's total annual immigrant intake dropped to nearly one-third in 2007 from half in 2001. In contrast, the numbers settling in western cities such as Calgary, Edmonton, Regina and Saskatoon have increased every year in the past five years. "This represents a significant shift in immigration patterns," said Jack Jedwab, executive director of the Association for Canadian Studies, which released the study on immigrant family income this week. "We think of Alberta and Saskatchewan as a place for internal migration, but now the West is drawing immigrants as well." graphic Immigrants often settle where family members live, but are also drawn by economic opportunities. The oil and natural-gas booms in Alberta and Saskatchewan have led to huge labour demands and a rise in wages as business owners struggle to fill jobs. In 2005, the average annual income for an immigrant family in Calgary was $102,118, which is $33,000 more than in Montreal, $22,000 more than in Vancouver and $12,000 more than in Toronto, according to the census data analyzed in Mr. Jedwab's paper. The average income was $92,932 in Regina and $91,356 in Saskatoon. Between 2001 and 2005, Saskatchewan moved from the bottom three provinces to the top three in terms of average income for immigrant families, behind Alberta and Ontario. The wage differential between non-immigrant families in Toronto - who earned on average $139,926 a year - and those born elsewhere was 55 per cent. In contrast, the gap narrows to 33 per cent in Calgary, where non-immigrant families earn on average $136,380, and 19 per cent in Edmonton. In Regina and Saskatoon, non-immigrant families actually earn 1 per cent less on average than their immigrant counterparts. The income gap reflects social mobility. "People are asking the question, 'How am I doing as an individual, and how am I doing compared to others?' " Mr. Jedwab said. For his study on family incomes, all foreign-born Canadians were considered immigrants. But more recent cohorts of arrivals show a similar trend. Their wages are substantially lower than for the overall immigrant population; however, they still fare much better economically in the West, as well as in some smaller Ontario cities such as Oshawa and Ottawa, than in Toronto, Vancouver and Montreal. For example, the average annual income for an immigrant family who settled in Calgary between 2001 and 2005 was $69,148. The only city where they earned more money was Sudbury, while in Toronto, the average annual family income was $57,239; in Vancouver $53,028; and in Montreal $45,435. Ottawa's goal has always been to disperse immigrants more evenly across the country and avoid concentrating too many new arrivals in Montreal, Toronto and Vancouver. In 2007, cities outside the "MTV" received nearly one in three of Canada's total 236,000 newcomers. This trend is healthy, said Myer Siemiatycki, a Ryerson University professor of immigration and settlement studies, although he noted that Toronto, Montreal and Vancouver still receive the lion's share of immigrants and Montreal has actually increased its share. Well-educated newcomers may be faring better in smaller cities such as Regina because there is less competition for high-paying jobs. "Saskatchewan traditionally had problems attracting high-end talent," Prof. Siemiatycki noted. As well, the economy is not as robust and dynamic in Toronto and Montreal as it has been in Alberta and, more recently, in Saskatchewan. Ratna Omidvar, executive director of the Maytree Foundation, a charity that aims to reduce poverty and inequality in Canada, said Toronto is still a huge draw, as are surrounding cities such as Brampton and Mississauga. "For sure, there are fewer immigrants coming to Toronto, but they are going to the outlying suburbs comprising the city region," she said.
  18. Un rapport préparé pour l'Association des comptables généraux accrédités fait 12 suggestions pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée au Canada. Pour en lire plus...
  19. New statistics from Citizenship and Immigration Canada suggests that mid-sized cities are beginning to attract an increasing number of immigrants due in large part to shifting economic and employment prospects. Government initiatives such as the provincial nominee program that allows provinces to select immigrants to fill specific labour needs; and the development of tools that help smaller centres draw and retain immigrants are some of the reasons attributed to his recent shift. In addition, a booming economy in Western Canada has lead to a surge of newcomers migrating to more rural areas thanks to the provincial nominee and family nominee programs enacted by the Government. The figures show the number of immigrants taking up residence in Toronto dropped to 87,136 last year from 99,293 a year earlier, a decline of roughly 12 per cent, while the number coming to Vancouver slipped to 32,920 from 36,273, a drop of just over nine per cent. Montreal was up slightly to 38,710 from 38,391. Meanwhile, Charlottetown was up 73 per cent to 801, Moncton 31 per cent to 343, Saskatoon 40 per cent to 1,618, Winnipeg 10 per cent to 8,472 and Red Deer 93 per cent to 567. It was a mixed picture in British Columbia's smaller centres, with gains in Kelowna, Chilliwack, Nanaimo and Victoria and declines in Kamloops, Abbotsford and Prince George. Despite these facts the preferred destination for the vast majority of immigrants are the larger cities, with 67 per cent of newcomers calling them home. The main reason for this is that larger cities tend to offer an established community of family and friends and a greater number of economic opportunities -- either low-skilled jobs that require few language skills or businesses that cater to particular ethnic groups. Interestingly, studies have shown that immigrants who settle in larger cities experience labour market advantages over those who settle in smaller cities and they can earn substantially more. Nevertheless, immigrants have begun to appreciate the advantages of living in a smaller city, away from the congestion, pollution, noise and stress of the big city. Many newcomers enjoy the smaller cities precisely because they are so different from the chaos, traffic and pollution of large cities. If you are interested in Visas to Canada, contact Migration Expert for information and advice on which visa is best suited to you. You can also try our visa eligibility assessment to see if you are eligible to apply for a visa to Canada. http://www.migrationexpert.com/Canada/visa/canadian_immigration_news/2008/Aug/0/538/Immigrants_Flocking_to_Canada's_Smaller_Cities_Where_Job_Growth_is_Strongest
  20. Le Québec de M. Parizeau André Pratte La Presse Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, l'ancien premier ministre Jacques Parizeau démolit le rapport Bouchard-Taylor, s'en prenant notamment à ce que dit le document sur les difficultés des immigrants à trouver un emploi. «Ils ne comprennent pas la vie, lance M. Parizeau. Cela restera toujours vrai que chez les immigrants, lors de leurs premières années, le taux de chômage sera toujours plus élevé. Il y a des choses inévitables.» L'économiste a évidemment raison, il n'y a rien d'étonnant à ce que les immigrants arrivés récemment aient plus de difficultés à décrocher un emploi que les Québécois qui sont ici depuis toujours. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui inquiète MM. Bouchard et Taylor. Ce qu'ils déplorent, c'est que le taux de chômage des immigrants est sensiblement plus élevé au Québec que dans d'autres provinces du Canada (10,2% contre 6,8% en Ontario). De plus, contrairement à ce que l'on voit dans les provinces voisines, même chez les immigrants installés depuis plus de 10 ans au Québec, la proportion de chômeurs est beaucoup plus élevée que parmi les personnes nées au Québec. «Toutes ces données témoignent d'une réalité difficile, faite de privations et d'angoisses, où affleure parfois la détresse», écrivent les commissaires. Une société développée n'a pas le droit de considérer de tels écarts, une telle souffrance humaine comme «inévitables». «Les commissaires, eux, parlent de discrimination. S'ils avaient comparé ça avec d'autres pays, ils verraient qu'on n'est pas différent ici», ajoute l'ancien premier ministre. C'est précisément ce qu'affirment les auteurs du rapport: «Aucune donnée ne permet d'affirmer que la discrimination est plus présente au Québec qu'ailleurs. Considérant le nombre et la variété des immigrants que Montréal a reçus depuis quelques décennies, le fait vaut d'être signalé.» Enfin, selon M. Parizeau, Gérard Bouchard et Charles Taylor font un «long procès» contre les Québécois de langue française. Or, au contraire, les commissaires décrivent une société moderne et ouverte, capable comme n'importe quelle autre de faire face au défi de l'intégration des immigrants. «Pour tous les Québécois, disent-ils, l'enjeu reste le même: jouerons-nous la carte de la confiance mutuelle et de l'intégration ou glisserons-nous vers la défiance, qui entraînera et accentuera les effets que l'on cherche précisément à éviter - le rejet, le repli, la ghettoïsation et le fractionnement? Jusqu'ici, et il faut s'en réjouir, notre société a su se prémunir contre ces maux.» Ce n'est pas le procès des Québécois que dressent MM. Bouchard et Taylor, mais celui d'une conception dépassée et frileuse du Québec. Un Québec ancien que, paradoxalement, peu de Québécois ont autant contribué à défaire que Jacques Parizeau lui-même. _____________________________________________________________________________________________ Parizeau questionne les cibles d'immigration du gouvernement La Presse Canadienne Montréal Jacques Parizeau ne cache pas une profonde préoccupation envers les nouvelles cibles d'immigration que le gouvernement de Jean Charest a fixées pour les trois prochaines années. En entrevue au Journal de Montréal, l'ancien premier ministre du Québec se questionne si on peut passer de 40 000 immigrants par année à 55 000. Il ajoute que cela fait beaucoup de monde à intégrer et qu'il y a des risques à ne pas prendre. En novembre dernier, le gouvernement Charest a haussé les seuils d'immigration pour les trois prochaines années pour atteindre 55 000 nouveaux arrivants en 2010. Le premier ministre Jean Charest a répété à maintes reprises qu'une immigration plus massive est une des solutions au déclin démographique du Québec et à une crise de la main-d'oeuvre. Mais pour M. Parizeau, une telle cible requiert «un niveau de préparation qu'il ne voit pas actuellement». Encore une fois, il juge que les commissaires Charles Taylor et Gérard Bouchard n'ont pas fait les devoirs auxquels on était en droit de s'attendre d'eux. Dans cette entrevue, l'ancien chef du Parti québécois n'a pas manqué de décocher une flèche à l'endroit de Lucien Bouchard. Il lui reproche notamment l'abolition des Centres d'orientation et de formation des immigrants, les COFI. Il croit que ces centres étaient un bon système mais déplore qu'ils aient été supprimés au moment de l'atteinte du déficit zéro.
  21. Des immigrants ignorent l'obligation de déclarer leurs revenus Photo archives, La Presse Dean Beeby La Presse Canadienne Ottawa Un immigrant de fraîche date sur trois n'ayant jamais produit de déclaration d'impôt ignorait tout de cette obligation ou ne savait tout simplement pas comment faire, indiquent des recherches internes pour l'Agence du revenu du Canada. Selon cette étude, qui a impliqué des groupes de consultation rassemblant au total plus de 500 personnes, près de la moitié de ces nouveaux venus ne savaient pas qu'ils devaient déclarer la totalité de leurs revenus de partout à travers le monde et pas seulement de leurs revenus canadiens. «Les résultats de l'étude démontrent que l'obligation de déclarer les revenus provenant de partout à travers le monde était plutôt mal connue», mentionne un rapport dont La Presse Canadienne a obtenu copie en vertu de la Loi sur l'accès à l'information Des sondages remplis de façon anonyme par des immigrants arrivés ici récemment ont montré que la plupart, soit près des deux tiers, n'avaient jamais rempli une déclaration canadienne d'impôt sur le revenu. Plusieurs de ces immigrants étaient des étudiants à faibles revenus, qui n'avaient pas à produire une déclaration. Mais 16,5% d'entre eux n'en ont pas faite parce qu'ils ignoraient qu'ils avaient à le faire, et 16,1% n'ont pas réussi à remplir les formulaires plutôt complexes parce qu'ils ne savaient pas comment s'y prendre. Les sessions ont été menées auprès de 10 groupes de consultation dans la région de Toronto en 2002. En tout, 522 personnes y ont participé. Le nombre relativement élevé de néo-Canadiens mal informés a incité les chercheurs à conclure qu'une campagne d'éducation serait tout indiquée. L'étude menée par l'agence fédérale, sa plus récente sur les nouveaux immigrants et leur familiarité avec leurs obligations fiscales, était un projet pilote. Il a vu le jour après après une mise en garde du vérificateur général dans les années 1990. Il avait constaté que le Canada ne percevait pas suffisamment d'impôts sur les revenus étrangers. Des consultations avec des professionnels de la fiscalité avaient confirmé le problème: plusieurs immigrants récents ne savaient pas grand-chose du système fiscal canadien. Les conclusions de l'étude de 2002 ont incité les responsables à organiser une deuxième série d'études auprès de groupes de consultation - à Montréal, Toronto et Vancouver - en vue, cette fois, d'élaborer une campagne multimédias à l'intention de tous les nouveaux immigrants. Revenu Canada espérait lancer sa campagne publicitaire cet été, mais elle a été reportée après la remise des conclusions des dernières consultations, effectuées en mai par la firme Ipsos-Reid. ================================================ La vraie question qu'il faut se poser, est pourquoi notre système d'impots et si complexe et quand le simplifiera-t-on?
  22. Time for Quebecers to be more open: report Shake off angst. Get used to living in globalized society, Bouchard-Taylor report urges JEFF HEINRICH The Gazette Saturday, May 17, 2008 Learn more English, be nicer to Muslims, get better informed. Those are just some of the ways the unhappy French-Canadian majority in Quebec can shake off its angst about minorities and help build a truly open society in a globalized world, say the authors of a much-anticipated report for the Liberal government on the "reasonable accommodation" of minorities. In several chapters of the final draft obtained by The Gazette, Gérard Bouchard and Charles Taylor argue the "discontent of a large part of the population" over demands by Muslims, Jews and other religious minorities "seems to us the result of partial information and false perceptions." The chairpersons of the $5-million commission address a number of what they call "unfounded objections" to the role of religion in Quebec society, mostly voiced by old-stock francophones during three months of highly publicized hearings last fall. Rebutting those objections, Bouchard, a prominent Chicoutimi sociologist and historian, and Taylor, a world-renowned Montreal philosopher, lay out their vision of a new Quebec coming to terms with kirpans, hijabs, kosher food and other expressions of non-Christian cultures. In Quebec, they say, everyone should feel welcome and the majority should no longer feel under threat by newcomers. "We think it is possible to re-concile Quebecers - franco-phones and others - with practices of harmonization, once it has been shown that: a) these practices respect our society's fundamental values, notably the equality of men and women. b) they don't aim to create privileges but, rather, equality that is well understood and that respects everyone's rights. c) they encourage integration and not marginalization. d) they're framed by guidelines and protected against spiralling out of control. e) they're founded on the principle of reciprocity. f) they don't play the game of fundamentalism. g) they don't compromise the gains of the Quiet Revolution." The final draft is dated March 19, two weeks before the commission announced on its website that the writing of the report was finished and that, after adding a series of recommendations, proofreading the document and translating it into English, it would be sent to the printers. The official report is now in the hands of Premier Jean Charest, who is to present it to cabinet on Wednesday. After a budget-style "lock-up" behind closed doors for journalists Friday morning, the commissioners will hold a news conference to discuss their findings. Broken down into half-a-dozen parts, the voluminous report has more than a dozen chapters and almost as many annexes consisting of a series of research reports, independently produced under special order by the commission. Their subjects relate to the accommodation debate, including media coverage, ethnic ghettos and French-language training for immigrants. In their report, Bouchard and Taylor - but mainly Bouchard, who did the bulk of the writing, insiders say- argue that the responsibility for open-mindedness and desire for change lie mainly with one people: the French Canadians themselves. "It's principally from this milieu that the crisis arose," the commissioners write, adding that many French Canadians "have a strong feeling of insecurity for the survival of their culture." They fear losing their "values, language, tradition and customs" and of eventually "disappearing" entirely as a French-speaking minority in North America. Self-doubt and "the fear of the Other" - are "the two great hindrances from the French-Canadian past," the commissioners write. "In the past, the threat came mainly from the anglophone. Before that, it was the lifestyle brought on by industrialization. Today, for many, it's the immigrant." What Quebec now faces is not the traditional "deux solitudes" of French and English, but rather "deux inquiètudes" - the twin anxieties of the majority and the new minorities, the commissioners say. The "members of a strong ethnocultural majority fear being submerged by minorities who themselves are fragile and worried about the future, especially immigrants trying to find their feet in their adoptive society," write the scholars, who in footnotes liberally quote from oral testimony as well as written briefs presented at the hearings last fall. Bouchard and Taylor also compare Quebec's immigration situation with that of other provinces, noting that Quebec has far fewer immigrants (11.5 per cent per capita, compared with 28 per cent in Ontario and British Columbia, and 16 per cent in Alberta) and far fewer ethnocultural minorities generally (21 per cent in metropolitan Montreal vs. 46 per cent in Toronto and 40 per cent in Vancouver). Quebec's accommodation crisis dates to March 2006, when the Supreme Court of Canada ruled in favour of a Montreal Sikh teenager who wanted to keep wearing his kirpan, the traditional ceremonial dagger of baptized orthodox Sikh men, to school. A series of media-fuelled controversies over demands for accommodation by religious minorities followed. For example: The Association of Maritime Employers agreed to re-examine its workplace rules after orthodox Sikh truck drivers objected to wearing safety helmets instead of their turbans at the Port of Montreal. A Montreal YMCA frosted the windows of an exercise room so that ultraorthodox Jewish neighbours wouldn't have to watch women exercising. And Montreal policewomen were advised in a training brochure to let their male colleagues take charge when visiting Hasidic neighborhoods. The "scandals" came to a head in January 2007 with the publication of a "code of life" by the village council of Hérouxville in the Mauricie region, in which foreigners were advised that public stonings and female circumcision were not allowed in the community. Faced with the polemic over that declaration and fearing unrest over immigrants and religious minorities on the eve of a provincial election campaign, Charest quickly announced the formation of a special commission to look into accommodations and defuse the crisis: the Bouchard-Taylor commission. In their report, the commissioners say that in hindsight the accommodation crisis was largely a media phenomenon - but, they add, it was no invention. "The media didn't create the crisis over accommodations, but their message fell on fertile ground." Elsewhere, they call on the media to show more "self-discipline" and rigour in reporting on ethnic communities and their representatives, some of whom - like deported Tunisian imam Saïd Jaziri - got wide coverage despite having little or no credibility. Although "what has happened in Quebec sometimes gives the impression of being a showdown between two groups of minorities (French Canadians and the ethnic minorities), each of whom wants the other to accommodate it," there are many ways to avoid a fatal confrontation, the commissioners say. People should get used to the idea that "Quebec is made up of diverse ethnic groups, each of which, as is its right and in its own way, cultivates its own memory" - in other words, none is more valuable than the other. The two commissioners - who each collected a salary of $380,000 for their work - also: Declare themselves in favour of more funding for community groups that try to bring cultures together. Argue against race-based projects that segregate people from mainstream society (such as a proposed all-black school). Lament the "wasted careers" of foreign professionals who can't find work here because their credentials aren't recognized. Deplore that only three per cent of Quebec public-service jobs are held by immigrants, "one of the worst situations in North America." Blame the Quebec media for being generally "very 'old-stock,' very 'white' (and) by consequence, they broadcast an often biased image of a (multicultural) reality that a lot of people don't know well enough." But Bouchard and Taylor also - surprisingly - come to the defence of Hérouxville, which made headlines around the world. "In a very awkward and excessive way, the Hérouxville text expressed a tension, an ambivalence many French-Canadian Quebecers have," the commissioners write. Finally, they make a plea for better understanding of Quebec's Muslims, "who only make up two per cent of the Quebec population, about 130,000 people," who are "massively francophone and highly educated," who are "among the least devoutly religious of all immigrants," and who are "the least ghettoized" geographically in Montreal. "The way to overcome Islamophobia is to get closer to Muslims, not to run away from them," the commissioners state. "Mistrust breeds mistrust. Just like fear, it winds up feeding on itself." jheinrich@ thegazette.canwest.com SOUNDOFF! How has reasonable accommodation affected your life? What do you think of the Bouchard-Taylor findings? Do they go far enough in addressing concerns about the state of minorities in Quebec? What other issues do you think should have been addressed? Share your views and catch up on stories and testimonials from the hearings at montrealgazette.com © The Gazette (Montreal) 2008
  23. Quelques mots sur le 'Québec Bashing' La phase de consultation publique de la Commission Bouchard-Taylor arrive à son terme. Qu'y a-t-on appris ? Que le Québec est intolérant ? Que les Québécois sont attachés à leur héritage catholique ? Que les immigrants n'ont qu'un rêve : repartir ? Les moments d'introspection sont généralement coûteux. Le Québec s'est livré à l'un de ces douloureux exercices au cours des consultations publiques de la Commission Bouchard-Taylor. La province a exhibé ses doutes, ses colères avec finalement plus de retenue, en dépit de certains excès, que d'agitation. Qu'est-ce qu'en a retenu la presse étrangère et canadienne anglaise ? Finalement peu de choses. En France peu d'analyses sur le sujet ont été faites. Plus loin, une dépêche d'agence de presse a suffi. Ou lorsque l'on parle de l'accueil des immigrants au Québec, il est montré comme agréable, comme le fait une Britannique installée à Montréal, Patricia Smith, dans The Daily Telegraph, qui souligne que cette ville "la deuxième plus grande ville francophone au monde après Paris." (J'ai déjà eu l'occasion de souligner certaines difficultés qui existent également, mais la presse internationale présente en général le Québec et le Canada comme des endroits ouverts aux communautés culturelles.) Patricia Smith écrit ainsi que Montréal est une ville "est vibrante, jeune, bilingue - certains sont même trilingues - et arriver ici en ne parlant qu'anglais n'est pas un problème. Même si vous parlez parfaitement français, on remarquera votre accent. Je vis ici depuis quatre ans et les gens me répondent toujours en anglais une fois qu'ils m'ont entendue dire 'Bonjour' [en français dans le texte]." Le Canada a abondamment parlé de la Commission. Et pas toujours sur un ton élogieux. Difficile pour moi de tirer à distance des conclusions sur les séances de consultation, mais un bref bilan sur le travail de la presse canadienne anglaise est faisable. Le National Post expose ses craintes que la Commission "n'ait infligé plus de blessures qu'elle n'en a guéries." "Son impact est catastrophique", affirme Lamine Foura, animateur d'une émission de radio destinée aux immigrants nord-africains. "La communauté musulmane se sent comme si elle avait été lynchée, comme si elle était lapidée devant la Commission." L'opinion de Lamine Foura n'est pas mon propos. Ce qui m'intéresse c'est plutôt le choix du National Post de répercuter ses mots dans ses pages. "Lyncher" et "lapider" sont des mots forts, imagés sans doute, et s'il y a pu y avoir de l’intolérance voire du racisme, il faut vraiment n'avoir jamais été lynché ou lapidé pour les utiliser dans un tel contexte. Le catastrophisme ambiant fait peut-être des titres accrocheurs, mais s'éloigne de la réalité. Le Toronto Star dresse un autre bilan, soulignant les "deux solitudes québécoises". "Pendant des mois, les commissaires ont vu parader et ont écouté des Québécois francophones de souche ('old-stock') exprimer leur peur à propos de la survie de la culture francophone, catholique, et s'interroger sur les moyens pour s’assurer que les immigrants adoptent la culture majoritaire. Mais au cours des derniers jours, le ton a changé." Finalement, la Commission arrivait à Montréal. Soudainement, toute l'intolérance reprochée aux Québécois disparaît, mais faisant apparaître "au moins deux solitudes à l'intérieur de la province, l'une générationnelle et l'autre géographique." En clair, le Québec des régions rejette ou craint l'immigration, tout comme les "plus vieilles générations". L'analyse est un peu rapide. Certes, une fracture existe entre Montréal et les régions. Mais l'article ne s'arrête que sur l'exception représentée par Montréal et sa banlieue, sans faire de bilan de ce qui a été dit en région. Il cite également le malaise légitime ressenti par certaines communautés face à ce qui a été dit devant la Commission. En fait, il ne montre pas au-delà de deux commentaires comment les Québécois jeunes et urbains sont plus tolérants que les campagnards plus âgés. L'approximation est pleine de sous-entendus et n'est pas très honnête, même s'il faut reconnaître qu'elle fait partie du journalisme. Un quotidien ne peut pas être exhaustif. Mais montrer le Québec profond comme étant arriéré ? La presse a fait ses choux gras de la xénophobie de certains, qu'il faut condamner, mais en soulignant qu'ils ne forment pas le tout des consultations publiques de la Commission Bouchard-Taylor, loin de là. Ce que tous n'ont pas fait. Les deux articles passés en revue ne forment pas un tableau complet de la presse canadienne. Ils ont une position moyenne par rapport au contenu éditorial des quotidiens dont ils sont tirés. Et s'ils sont prompts à dégainer, je ne crois pas leurs auteurs foncièrement mal intentionnés envers le Québec. Ils sont moralisateurs à certains égards, de mauvaise foi parfois. Mais exposer ses doutes a un prix, la critique.
  24. PI après ça ces imbéciles se demandent pourquoi les Montréalais les ignorent!? Gang de caves. Le problèmes c'est ce genre de réaction est beaucoup plus commun que l'on puisse penser, c'est juste qu'en général c'est bien caché! C'est caves nous donnent tous un mauvais nom, j'ai honte d'être québecois quand je lis des choses comme ça! Lamarche, un village qui n'aime pas les étrangers Lamarche, Lac-Saint-Jean La petite localité de Lamarche, au Lac-Saint-Jean, est plongée dans une controverse à caractère xénophobe, impliquant une famille d'investisseurs français et un groupe de citoyens hostiles à leur présence. Le 1er octobre 2006, William Satgé, sa mère Liliane et son père Alain prennent possession de l'ancien centre plein air Tchitogama de Lamarche, un relais de motoneiges laissé à l'abandon depuis quelques années. Originaire de France, la famille Satgé décèle en ce lieu un potentiel intéressant et n'hésite pas à déclarer, dès son arrivée, que le Scoobyraid deviendra le principal produit d'appel touristique de la municipalité de 500 âmes. Un premier restaurant voit le jour puis un bar. Les Français offrent également un service de location de motoneiges et organisent des activités populaires. Parallèlement, la grogne s'installe dans le village. L'abcès éclate finalement en décembre, par la voix du conseiller municipal Claude Bourgault. Dans une lettre adressée aux Satgé, il écrit: «Moi, je suis né au Québec et ce qui me fait le plus suer, c'est de voir des immigrants qui arrivent ici. Ils nous critiquent, se moquent même de nous, mais, par contre, ils ont besoin de notre argent gouvernemental en subvention pour les aider à réaliser leurs rêves.» Après plus de 1,5 million d'investissements privés, les Satgé soutiennent n'avoir reçu aucune aide financière, si ce n'est une subvention de 30 000$ en provenance de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est. Dans la foulée de cet incident, le maire Jean-Guy Fortin est vivement contesté pour avoir appuyé le projet. Homme d'affaires prospère, M. Fortin dirigeait Lamarche depuis près de trois décennies. Croulant sous la pression, il quitte ses fonctions en avril. Selon Liliane Satgé, les mois qui ont suivi la démission de Jean-Guy Fortin se sont déroulés sans encombre. Ce n'est que la fin de semaine dernière, alors qu'on s'apprêtait à souligner le premier anniversaire du Scoobyraid, que leurs détracteurs sont revenus à la charge. Sur un écriteau géant installé à l'entrée du village, ceux-ci ont inscrit «Fuck you William, Jean-Guy Fortin avec», ravivant ainsi la polémique. «Ils ne se sont pas limités à cela, confie la mère de famille. Ils ont aussi enlevé toutes les petites pancartes que nous avions placées dans le village pour souhaiter la bienvenue aux touristes.» «En tant que peuple, nous avons tendance à être jaloux de la réussite des immigrants, estime le nouveau maire Martin Tremblay qui dénonce les gestes faits. Cette malheureuse réalité ne touche pas uniquement Lamarche, mais l'ensemble du Québec.»
  25. Montreal's vital signs improving PETER HADEKEL, The Gazette Published: 7 hours ago When consulting economist Marcel Cote put together a statistical picture of the Montreal area, he found several signs of improvement. The region's unemployment rate, long among the worst in urban Canada, is now closer to the national average than it's been in two decades. The workforce is getting smarter. Over the last 10 years, the proportion of Montrealers who've completed post-secondary studies has shot up from 43 per cent to 55 per cent and is now above the Canadian average. Innovation is thriving. Between 1990 and 2005, the share of scientific and technical jobs in the labour force has grown at a faster rate than in Toronto and Vancouver. Cote collected the data for the Foundation of Greater Montreal, which yesterday published its annual checkup on the metropolitan area, titled Vital Signs. The report is intended to raise awareness on the challenges and opportunities facing the community. It also serves as a good gauge of the quality of life in Montreal. But for all of Montreal's improvements, there are plenty of problems to address. Nearly a quarter of families earn low incomes and a disproportionate number of seniors live in poverty. Chronic homelessness remains an issue, especially among First Nations and Inuit. And Montreal still hasn't figured out how to integrate immigrants into its economic fabric. Relative to Canadian-born workers, the jobless rate among immigrants is far higher than it is for Canada as a whole. Asked to sum up his findings, Cote noted that in areas where change happens quickly, Montreal has done quite well. For example, changes in public policy like government mandated pay equity have helped put money into consumers' pockets and improved Quebec's economic performance. But on longer term issues like poverty and personal health, progress is much slower. On the island of Montreal, 25 per cent of women and 40 per cent of men did not have a family physician. In secondary schools, only 39 per cent of students exercised enough to be in good physical condition. It's worth remembering that economic health is closely linked to social health. Prosperity and growth help to pay for improvements in health and social services. As well, the link between educational attainment and a strong economy is clear, Cote noted. The high dropout rate in Montreal-area schools is closely linked to the incidence of poverty. To ensure that growth continues, Montreal will have to address tough challenges, including: the aging of its population, the impact of globalization and the competitive threat from such emerging economies as China, India, Russia and Brazil. The city also needs huge infrastructure repairs. And a way must be found to reorganize municipal finances so that it can meet the needs of citizens. If Montreal can do a better job in these areas, it should be well-positioned to compete, because its economy is diversified and increasingly driven by knowledge industries. "Montreal's fundamental comparative advantage is in advanced manufacturing," Cote says. The city has a skilled and stable work force that attracts investment. "Our advanced manufacturing industries are not too threatened by the developing countries." Of all the challenges ahead, Cote says the biggest one may be remaining an open and international city while retaining the French character of Montreal. "We have to stay open," he said. "We have to accommodate more immigrants. But we have to get them to accept French. Otherwise, they don't have jobs, they're not happy and they leave." Montreal has done a fairly good job of retaining new immigrants but must get them into the workforce faster. "The fact that Montreal is French in North America is our fundamental challenge. We want to keep it this way, we like it this way, it makes a very interesting city. But it has its problems." Cote added, however, that if cities like Brussels, Amsterdam and London can retain an international quality, Montreal can too. Immigration is key to both arresting the city's demographic decline and positioning it to prosper in the global economy. phadekel@videotron.ca
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