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  1. Les Québécois deviennent de plus en plus entrepreneurs Publié le 20 mai 2016 à 22h02 GILBERT LEDUC Et si les Québécois avaient finalement attrapé la piqûre de l'entrepreneuriat? Les premiers résultats d'une enquête du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) - qui sera publiée en juin - portant sur l'activité entrepreneuriale dans plusieurs économies développées à travers le monde tendent à confirmer le bien-fondé de cette assertion. Cette semaine, à l'occasion du 41e congrès de l'Association des économistes québécois, le professeur Marc Duhamel, de l'Institut de recherche sur les PME de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), a levé le voile sur l'un des volets de cette enquête réalisée dans le cadre d'un projet d'envergure internationale - lancé il y a près d'une vingtaine d'années - visant à évaluer les activités entrepreneuriales dans une centaine de pays. Les experts mesurent, entre autres, le taux d'activité entrepreneuriale émergente, c'est-à-dire l'activité entrepreneuriale des personnes âgées de 15 à 64 ans qui amorcent le démarrage de leur entreprise et qui ont versé moins de 42 mois de salaires. Selon le scoop révélé par Marc Duhamel, le taux d'activité entrepreneuriale émergente au Québec est de 13,3 %, ce qui place la Belle Province au premier rang parmi une trentaine de pays et régions. Le Québec devance notamment le Canada (13,2 %), les États-Unis (11,9 %) et l'Allemagne (4,7 %). L'an dernier, le Québec (10,5 %) se classait au neuvième rang. «Il s'agit d'un portrait très encourageant de la situation entrepreneuriale au Québec», a souligné l'économiste de l'UQTR. Un résultat qui est lié aux constats émis, ces dernières années, par la Fondation de l'entrepreneurship qui publie annuellement l'Indice entrepreneurial québécois, un outil mesurant l'intérêt des Québécois à se lancer en affaires. L'an dernier, l'Indice entrepreneurial québécois notait une légère hausse des taux d'intentions d'entreprendre et de démarches par rapport à 2014, principalement en raison du dynamisme des jeunes de 18 à 34 ans. Génération différente François Gilbert est pdg d'Anges Québec, un regroupement de 180 anges investisseurs. «Je passe ma vie avec des jeunes entrepreneurs qui veulent se lancer en affaires», a-t-il précisé. Il n'a pas besoin de consulter des études et des enquêtes pour se rendre compte de l'engouement des jeunes pour l'entrepreneuriat. «La volonté d'entreprendre est perçue de plus en plus positivement par les jeunes», a-t-il mentionné. «Il y a quatre ou cinq ans, lorsque je me rendais rencontrer les finissants de l'École de technologie supérieure à Montréal pour parler d'entrepreneuriat, il y avait une vingtaine de personnes dans la salle. Cette année, elles étaient au moins 80. «J'entends encore les responsables dans les universités me supplier de les aider pour faire connaître l'entrepreneuriat aux étudiants. Aujourd'hui, ces derniers cognent à leurs portes pour soumettre des projets d'entreprise.» François Gilbert a constaté également que la jeune génération d'entrepreneurs est bien différente des précédentes. Les jeunes vont préférer se lancer en affaires en groupe plutôt qu'en solitaire parce qu'ils désirent avoir une vie plus équilibrée et ne pas se taper des semaines de travail de 80 heures. «Ils veulent faire de l'argent. Ils veulent créer des emplois. Ils veulent surtout être des entrepreneurs responsables et respectueux du milieu dans lequel ils vivent», a ajouté M. Gilbert en signalant le cas d'un jeune brasseur qui tient à donner 5 ¢ pour chaque bouteille de bière vendue à des projets communautaires. «Dépassé, le Québec inc.» Par ailleurs, il a noté que les jeunes gens d'affaires ne se reconnaissent pas dans le fameux Québec inc. «C'est un peu dépassé. Il va falloir probablement le recréer, le Québec inc.» Le pdg d'Anges Québec a également insisté sur l'apport des immigrants. «Il ne faudrait pas sous-estimer l'envahissement des entrepreneurs français présentement au Québec. Les jeunes Français trouvent la situation actuelle décourageante dans leur pays. Ils sont très nombreux à mettre le cap sur le Québec.» Pour François Gilbert, les entrepreneurs québécois, en général, ont encore des croûtes à manger pour rayonner à l'étranger. «Nos entrepreneurs sont excellents pour développer des produits. Il faut maintenant qu'ils apprennent à les vendre.» Pdg de Teralys Capital, le plus grand investisseur spécialisé en innovation au Canada, Jacques Bernier croit, pour sa part, que le Québec a tous les atouts dans son jeu pour se démarquer économiquement. «Les entrepreneurs sont beaucoup plus ouverts sur le monde que nous l'étions, il y a 20 ou 30 ans. Ils bénéficient d'avantages structurels et fiscaux très favorables et de la chaîne de financement la plus complète au Canada.» «Nous devons maintenant passer d'un environnement de start-up à celui d'un scale-up. Nos entreprises qui réalisent actuellement des ventes de 10 millions $ doivent viser les 100 millions $.» L'agence de rencontre des fortunés et des jeunes pousses Costco et Yahoo! n'ont pas toujours été des multinationales. À une époque, elles n'étaient que de minuscules entreprises en démarrage. Pour les aider à faire leurs premiers pas, elles ont pu bénéficier des billets verts d'anges investisseurs. «Au Québec, un ange investisseur doit avoir au moins 1 million $ disponible pour investir», explique François Gilbert, pdg du réseau Anges Québec qui rassemble 180 membres. «En passant, des gens riches au Québec, il y en a beaucoup plus que l'on pense. Et ce ne sont pas toujours les plus visibles.» «Les anges sont des hommes et des femmes qui ont eu une belle carrière, qui ont vendu leur entreprise, qui ne veulent plus être des entrepreneurs à temps plein, mais qui veulent demeurer actifs», poursuit François Gilbert, qui participait, cette semaine, au 41e congrès de l'Association des économistes québécois. «Ce qu'un ange fait de plus important pour un entrepreneur, ce n'est pas d'investir de l'argent dans sa compagnie, mais plutôt d'investir du temps pour lui. Pas pour le contrôler. Pour l'aider à devenir meilleur.» L'entrepreneur qui se lance en affaires fracasse d'abord son petit cochon. Il demande aussi de l'amour en espèces sonnantes et trébuchantes - du love money - à ses parents et amis. Il se tourne également vers le capital de risque. «Les anges, eux, mettent de l'argent sur la table au moment où personne ne veut le faire.» Aux États-Unis, sur une période de 10 ans, le capital de risque a investi, en moyenne, 29,4 milliards $US par année dans les entreprises en démarrage. Les anges investisseurs, pour leur part, ont déplié 22,6 milliards $US. L'apport du love money est encore plus considérable : 60 milliards $US. Quant au nombre d'investissements, le capital de risque en a réalisé 3606 en 2014. Les anges, 73 000. 110 M$ pour le démarrage Depuis 2008, les membres d'Anges Québec ont réalisé 97 investissements dans 64 entreprises. «Dans 50 % des cas, il y a eu deux ou trois investissements dans la même entreprise», fait remarquer François Gilbert. C'est le cas, notamment, du fabricant des produits de thérapie cellulaire de Québec, Feldan Therapeutics, qui a bénéficié de trois rondes de financement de la part d'Anges Québec. En tout, c'est 41 millions $ que les anges ont sortis de leurs poches. Pour lui assurer un bon rendement, un ange détient un portefeuille comptant généralement de 10 à 15 investissements. En s'avançant pour épauler une jeune pousse, Anges Québec entraîne souvent d'autres partenaires. Ceux-ci ont suivi et ont mis à leur tour 52 millions $ sur la table. Avec les 16,6 millions $ provenant du fonds d'investissement Anges Québec Capital commandité par Investissement Québec, la Caisse de dépôt et placement du Québec et le Fonds de solidarité FTQ afin d'accompagner financièrement les membres du réseau d'Anges Québec, «c'est 110 millions $ qui ont été investis dans le démarrage d'entreprise chez nous», a indiqué François Gilbert. De l'argent, les anges en font tomber du ciel dans toutes les régions du Québec et dans tous les secteurs de l'économie. Le pdg déplore, par contre, l'absence de projet du côté du secteur manufacturier. «Malheureusement, le manufacturier au Québec, c'est out! Il faut se préoccuper de la situation. C'est beau de parler de relève d'entreprise et d'amélioration de la production, mais il faut que nous fassions d'autres bébés dans le manufacturier.» http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201605/20/01-4983850-les-quebecois-deviennent-de-plus-en-plus-entrepreneurs.php
  2. http://journalmetro.com/actualites/montreal/917779/olympiades-dhiver-pour-le-375e-anniversaire-de-montreal/ 17/02/2016 Mise à jour : 17 février 2016 | 3:00 Olympiades d’hiver pour le 375e anniversaire de Montréal Par Laurence Houde-Roy Métro Eric Delbaere/Collaboration spéciale Les organisateurs souhaitent donner aux Montréalais l'envie d'aller jouer dehors. Concours de déneigement de voitures, de fabrication de bonshommes de neige, d’installation d’abris d’auto, de lancer de sapin et de glissade en bacs de recyclage : c’est notamment en pratiquant ces sports inusités que les Montréalais pourront célébrer le 375e anniversaire de Montréal en février prochain. La Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal annoncera aujourd’hui la création des Hivernales qui se tiendront durant deux semaines de février 2017, une sorte d’olympiades d’hiver évoquant les premiers carnavals d’hiver tenus à Montréal à la fin des années 1880. «Mais on n’aura rien à leur envier, affirme Gilbert Rozon, commissaire aux célébrations du 375e anniversaire de Montréal. On va créer l’atmosphère d’aujourd’hui avec les moyens d’aujourd’hui. Ceux qui ont connu les premières olympiades trouveront même qu’on a progressé.» M. Rozon espère, par ces activités d’hiver, ajouter un peu de magie à la métropole et donner envie aux Montréalais d’aller jouer dehors. «C’est peut-être simpliste, mais je trouve que l’éclairage de Noël, cela a toujours été magnifique, mais il y a en ce moment une tendance à lever le pied, d’en faire moins», regrette-t-il. Avec l’arrivée dans la métropole de festivals hivernaux comme Montréal en lumière et l’Igloofest, M. Rozon trouve qu’une «sorte de modernisme s’est installé». «On a identifié des places où on peut faire mieux», ajoute-t-il. Avec ces Hivernales, tous les Montréalais seront invités à s’inscrire à des activités sportives sous formes de compétitions amicales, comme une course à obstacles, du curling ludique, du vélo d’hiver et un tournoi de hockey en plein air. Les Hivernales s’allieront d’ailleurs aux 3 festivals hivernaux de Montréal pour la réalisation de ses activités, soit Montréal en lumière, Igloofest et la Fête des neiges. Plusieurs des activités ludiques des olympiades se dérouleront en partenariat avec ces festivals. Ces trois festivals ont d’ailleurs été invité à intégrer dans leur programmation les trois thèmes que les Hivernales mettront à l’honneur : la lumière, la bouffe et le fait de jouer dehors. «[Ces trois thèmes] seront mis à contribution de façon beaucoup plus exceptionnelle qu’à l’accoutumé», insiste Gilbert Rozon. Les Hivernales se dérouleront principalement dans les trois lieux où se tiennent ces festivals: le parc Jean-Drapeau, le Vieux-Montréal et le Quartier des spectacles (sur la Place des festivals et dans les rues du quartier). «On va soit s’intégrer ou se coller à ces festivals, on va créer des ponts tout en gardant chacun notre caractère distinct, explique Gilbert Rozon. L’idée, c’est de miser sur ce qui existe déjà, de l’amplifier. Idéalement, ça donne l’idée de répéter le tout chaque année par la suite.» «Une élite sportive de haut niveau» sera également invitée pendant le festival pour faire des démonstrations de leur sport. Lorsqu’on demande à Gilbert Rozon s’il compte organiser des événements aussi importants que lors du 350e anniversaire de Montréal en 1992, où il y avait eu des spectacles de 10h et une parade avec 15 000 figurants et 250 000 spectateurs, sa réponse est «oui». «On a regardé ce qu’ils avaient fait et ce qu’avait fait Québec pour son 400e anniversaire. On a essayé de prendre les bons coups de chacun et de les mettre à notre sauce et d’innover. Donc attendez-vous à quelques projets très spectaculaires», répond-t-il.
  3. Et bien le bonjour à tous! Je fais une mini-tournée, mais étendue sur plusieurs jours. J'ai commencé (pas beaucoup) le 8, j'ai continué le 9, et je vais surement continuer le 11 (sauf en cas de pluie). 8 janvier 2008 Le vistal et Symphonia 9 janvier 2008 Hilton Garden Inn Reflet de votre dévoué Gilbert... Louis Boheme Hilton Garden Inn J'ai vraiment une fixation... À suivre....
  4. Gilbert Rozon a pris position: Gilbert Rozon a pris position en faveur d'un ajustements des heures d'ouverture des établissements du Nightlife montréalais. Il dit, et je cite : « (...) d'autres villes ont pris les moyens et font des villes vibrantes. Toronto a compris (...) Dans notre société moderne, les citoyens d'une ville ont envie d'être des touristes dans leur propre ville. Il ont envie de terrasses, ils ont envie d'un Nightlife. Le Nightlife à Montréal qui finit à trois heures du matin, je ne sais pas comment le dire sans choquer, mais c'est dépassé. Il faudrait qu'il y ait des lieux qui vivent jusqu'à six heures du matin. Il y a des gens qui vivent la nuit et ils ont besoin d'un endroit, sans menacer la société. C'est dépassé ça (...) » passé 18 minutes: http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal_montreal/2008-2009/Entrevue.asp?idDoc=82152
  5. Source: Cyberpresse (Chicago) Gilbert Rozon va frapper un autre grand coup dans le monde du spectacle. Le Groupe Juste pour rire discute avec le géant de l'humour américain, Second City, de son installation permanente à Montréal. Déjà implanté à Los Angeles et à Toronto, en plus d'offrir de la formation dans plusieurs autres villes, le groupe de spectacles d'humour de Chicago, qui a lancé les carrières des John Belushi, Dan Aykroyd, Bill Murray, Mike Myers et Steve Carell, entre autres, trouvera sa niche montréalaise dans l'édifice du Musée Juste pour rire. «Nous représentons les deux plus grandes marques en humour dans le monde. On se connaît depuis longtemps et on discute depuis des mois. Nous en sommes présentement à monter le plan d'affaires», a confirmé le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon, en visite à Chicago pour la présentation du premier festival Just for Laughs dans la Ville des vents. 50 ans d'humour Le groupe Second City fête ses 50 ans cette année en présentant au Festival Juste pour rire, à partir du 14 juillet, une primeur mondiale intitulée Rêverie. Ce spectacle de près de 80 minutes d'humour non verbal mêle comédie, danse, acrobatie et pantomime. Le grand manitou du rire montréalais explique que son groupe continuera d'archiver et de conserver tout ce qui a trait à l'humour, mais qu'il fera la demande d'un changement de vocation pour l'édifice du Musée. «On n'est pas vraiment des muséologues, notre truc c'est le spectacle, alors cette nouvelle association nous ramène à notre vocation première», résume Gilbert Rozon. Second City vient à Montréal pour faire ce qu'il fait à Chicago depuis 1959: des spectacles, des sketchs, de l'improvisation et, éventuellement, de la formation, autant en anglais qu'en français. Il s'agit toutefois d'un plan à long terme qui ne se fera pas en criant improvisation mixte. «Nous allons prendre le temps de bien faire les choses. Ça fait longtemps que nous voulons travailler ensemble, nous avons accumulé peut-être 800 projets depuis le temps!» lance en rigolant Kelly Leonard, vice-président du groupe The Second City, qui a offert une visite de ce haut lieu de l'humour américain à <i>La Presse</i>. Le siège social de Second City à Chicago est un vaste complexe sur plusieurs étages qui comprend deux salles de spectacles de 290 et 180 places. On y trouve également un centre de formation qui reçoit 2400 étudiants par année et qui possède aussi sa propre scène. «Quand nous sommes entrés dans le Musée Juste pour rire de Montréal, nous nous sommes dit: Wow! ça pourrait être comme ici (à Chicago). À nouveau!» s'emballe Kelly Leonard, également président de Second City Theatricals. «Nous avons, dans le fond, un espace similaire à celui que possède Second City à Chicago, donc c'était un mariage naturel», ajoute Gilbert Rozon. Anglos et francos De son côté, Bruce Hills, président de Just for Laughs, précise que le festival montréalais présente depuis des années déjà beaucoup de spectacles à sketchs à forte saveur Second City. «Le potentiel est là à Montréal, dit-il. Pour Second City, c'est la plateforme parfaite. Naturellement, nous allons réunir nos artistes locaux, anglophones et francophones autour de ce partenariat.» Il souligne que la troupe de Chicago possède également un immense répertoire de comédies, courtes et longues, qui pourraient très bien être adaptées dans la langue de Molière. Gilbert Rozon indique, pour sa part, avoir vu à Édimbourg tous les ans lors du festival Fringe de l'endroit «des artistes britanniques extraordinaires qui pourraient venir en tournée à Montréal». Le théâtre The Second City a ouvert ses portes en décembre 1959 à Chicago avec d'anciens étudiants universitaires en scène. Le secteur télévision a ensuite vu le jour, en 1963. Second City offre des cours pour adultes et des camps d'étés aux enfants, tout en donnant des spectacles à Chicago, Toronto et Los Angeles, et en effectuant des tournées partout en Amérique, mais aussi sur des bateaux de croisière norvégiens!
  6. Gilbert Rozon : « Il y a trop de roitelets à Montréal » www.cyberpresse.ca vendredi 8 mai 2009 Pour Gilbert Rozon, la structure de gouvernance à Montréal est trop lourde. Pour la changer, « il faudrait que des gens influents fassent front commun pour revendiquer des changements à Québec ». Photo : David Boily, La Presse Sara Champagne - Gilbert Rozon, grand manitou du Festival Juste pour rire, qui ne s’est pas gêné dans le passé pour critiquer le manque de leadership à Montréal, estime qu’il faudrait « couper dans le nombre d’arrondissements et recentraliser les pouvoirs à Montréal, comme le déneigement ou la collecte des ordures ». « Il y a trop de petits royaumes et trop de roitelets à Montréal, a déploré M. Rozon, lors d’un entretien avec La Presse. La structure de gouvernance est trop lourde. Mais pour y parvenir, il faudrait que des gens influents fassent front commun pour revendiquer des changements à Québec. Sincèrement, je ne voudrais pas être dans les souliers du maire Gérald Tremblay. Je le crois sincère dans ses démarches. » L’homme d’affaires, tout comme Normand Legault, promoteur du Grand Prix du Canada, ont parlé en ce sens, hier, dans le cadre du congrès de l’Association des économistes du Québec (ASDEQ), qui se termine aujourd’hui, au Hilton du centre-ville. Ni l’un ni l’autre n’ont l’intention de briguer la mairie de la métropole aux prochaines élections. Mais à travers leur loupe d’hommes d’affaires, ils s’entendent pour dire qu’il faut agir pour rendre la ville plus fonctionnelle. « Je ne suis pas un expert en la matière, mais il me semble que je couperais dans le nombre d’élus. Il y en a trop », a dit Normand Legault, faisant référence aux 105 élus de la Ville de Montréal. Quant à un éventuel retour du Grand Prix à Montréal, il ne dit pas non à l’idée d’en être de nouveau le promoteur, mais il ne dit pas oui non plus. Cela dépendra des conditions, a-t-il précisé. « J’ai parlé à quelques reprises à Bernie Ecclestone, au cours des dernières semaines, il connaît mon point de vue. Je pense que Montréal a sa place dans le calendrier du championnat. » Mettre à profit le bilinguisme Sur le thème « le bon » et le « moins bon » de Montréal, les deux hommes ont animé un débat au cours du congrès, en après-midi, qui devait accueillir en soirée le maire Gérald Tremblay, pour prononcer un discours. Les autres spécialistes invités, dont Richard Florida, économiste américain de renom, qui estime que le moteur d’une ville passe par sa « force créative », ont beaucoup parlé de l’importance de mettre à profit le bilinguisme à Montréal. « Montréal se positionne très bien en termes de main-d’oeuvre créative selon diverses études, a dit M. Florida, après son discours sur la créativité. Elle doit maintenant capitaliser sur son bilinguisme. Et il faut voir Montréal non pas comme une ville, mais comme un ensemble, un tout avec les villes de Québec, d’Ottawa et de Toronto. Pour y parvenir, il est donc temps de mettre de l’avant un service de train à grande vitesse. » Bilinguisme, créativité, importance de la présence de l’élite universitaire à Montréal, le chercheur Richard Shearmur, de l’INRS Urbanisation, Culture et Société, a pour sa part ramené les participants au congrès « sur le plancher des vaches », pour reprendre son expression, en soulignant qu’il n’y a pas qu’à Montréal que « les ponts tombent ». « Vous remarquerez que ceux qui disent que les universités sont importantes sont des universitaires, a-t-il ironisé. Je pense que la croissance économique d’une ville ne passe pas que par un bon produit intérieur brut (PIB). Si on veut une bonne croissance, il faut investir dans un bon système de garderie et d’études primaires et secondaires. Il faut aussi un bon système de transports en commun pour ceux qui gagnent leur vie en préparant nos sandwichs. » M. Shearmur, de même que Daniel Gill, professeur d’urbanisme émérite de l’Université de Montréal, sont d’accord pour dire qu’une bonne façon de désengorger les autoroutes passerait aussi par une réorganisation des horaires de travail à Montréal. « Pourquoi nos cours universitaires commencent à 9h le matin ? a demandé M. Gill. Je ne sais pas pour vous, mais je peux très bien commencer ma journée à 10h et j’aurai accompli le même travail à la fin de la journée. » COURRIEL Pour joindre notre journaliste : sara.champagne@lapresse.ca
  7. Le Lundi 23 Mars 2009 | Mise en ligne à 11h18 Guy Laliberté: il faut mettre ses culottes! Nathalie Collard Passage remarqué, hier soir, du patron du Cirque du soleil à l’émission Tout le monde en parle (l’entrevue avec Guy Laliberté est ici). On se souvient que le nom de M. Laliberté avait circulé lorsque Montréal a tenté de sauver le Grand prix de Formule un. Non seulement avait-il choisi de passer son tour, mais on apprenait la semaine dernière qu’il n’y aurait pas de chapiteau permanent du Cirque à Montréal. Pas assez de touristes, trop risqué. L’animateur de TLMP, Guy A. Lepage, en a profité pour parler un peu (mais pas suffisamment à mon goût) de Montréal. En gros, Guy Laliberté note une certaine “paresse” des instances publiques. Selon lui, elles doivent reconnaître que la créativité est une des principales ressources naturelles du Québec (des propos qui rejoignent ceux de Gilbert Rozon du festival Juste pour rire). Il a également déploré l’absence d’infrastructures qui permettent de présenter des spectacles permanents. Il a ajouté qu’il fallait mettre ses culottes, faisant sans doute allusion au manque de leadership de nos dirigeants montréalais. Bref, rien de bien nouveau mais la confirmation, encore une fois, que les leaders du monde culturel québécois semblent découragés par l’inertie de nos politiciens quand vient le temps de développer une vision pour Montréal. (Parlant de Montréal et de vision, Maisonneuve en direct y consacre toute son émission demain. La question qu’on vous pose: comment revitaliser Montréal? J’y serai pour tenter d’y répondre…)
  8. Commerce de détail Sports Gilbert Rousseau à la conquête de l’Ouest canadien 17 mars 2009 - 09h11 http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2009/03/20090317-091129.html Carl Renaud Argent Le propriétaire de Sports Gilbert Rousseau va ouvrir quatre mégamagasins dans l’Ouest canadien d’ici la fin de l’été. Les succursales de la bannière Pro Hockey Life seront établies dans les régions de Calgary et d’Edmonton. L’entreprise de Gilbert Rousseau poursuit son expansion canadienne, amorcée il y a deux ans. La chaîne québécoise s’est lancée à l’asseau du marché canadien après avoir cédé le tiers de son capital action à un groupe d’investisseurs en 2007. Sports Gilbert Rousseau est ensuite devenu Les Équipements Sportifs Pro Hockey Life. Depuis sa création, la nouvelle entité a inaugurée dix nouveaux magasins. Six sont apparus en sol ontarien et le Québec en compte désormais neuf. L’empire de Gilbert Rousseau opère maintenant trois bannières différentes. Pro Hockey Life, Sports Gilbert Rousseau et Entrepôt du Hockey. Les mégacentres offrent toutes les nouveautés disponibles dans le domaine des équipements de hockey. L’une des nouvelles succursales du spécialiste du hockey va s’installer dans le nouveau centre commercial Cross Iron Mills à Calgary. Le magasin aura une superficie de 25 000 pieds carrés.
  9. Je sais que c'est pas le bon projet, mais je crois que celui-ci n'est pas mentionné sur mtlurb. C'est situé tout près sur Papineau entre René-Lévesque et Ste-Catherine. C'est pas très gros 3 ou 4 étages, c'est écris "nouveau siège social de la FIQ". Le site était un stationnement auparavant. J'ai pas eu le temps de voir l'image du projet sur la pancarte, j'étais dans mon char. Je sais pas si ça vaut la peine de créer un fil pour ce projet,il est quand même avancé, à toi de décider Gilbert pris par moi 15 mars 2008
  10. Publié le 12 octobre 2008 à 10h16 | Mis à jour à 10h18 Montréal selon Rozon Si Montréal veut s'illustrer sur la scène internationale, il doit miser sur sa créativité. C'est le message qu'a lancé Gilbert Rozon, la semaine dernière, dans le cadre d'un colloque sur la gouvernance culturelle. Selon lui, on ne s'autoproclame pas métropole culturelle du jour au lendemain. Montréal n'est pas dans les mêmes ligues que Paris, Londres, New York et même Las Vegas. Toutefois, Montréal possède une force qui est déjà reconnue sur la scène internationale, son nombre impressionnant de créateurs: le Cirque du Soleil, Céline Dion, Arcade Fire, le Festival de Jazz, le festival Fringe, La Licorne, le TNM n'en sont que quelques exemples... La liste entière pourrait facilement remplir plusieurs pages de votre journal. C'est sur ce talent, ainsi que sur la qualité de nos infrastructures culturelles (impressionnante pour une ville de la taille de Montréal) que la ville doit construire. La créativité, c'est la marque, le branding (pour reprendre une expression à la mode) que la métropole québécoise doit mettre en valeur. Cette sortie du grand manitou de l'humour au Québec ne pouvait pas mieux tomber. En effet, quelques jours après son intervention, on apprenait la disparition possible du Grand Prix du Canada. Ce qui a toutes les apparences d'une tuile n'en est peut-être pas une. La disparition de la Formule 1 pourrait au contraire représenter un tournant décisif dans le développement de Montréal. Une occasion de prendre encore plus rapidement le virage de la créativité tel que suggéré par Gilbert Rozon. Sa réflexion s'inscrit tout à fait dans la lignée des thèses de l'Américain Richard Florida et du Britannique Charles Landry, deux gourous de la thèse des villes créatives. Depuis une dizaine d'années, bon nombre de villes dans le monde ont choisi cette voie pour se développer. Qu'on pense à Édimbourg, Barcelone, Santa Fe et, plus récemment, Toronto. Dans le cas de Montréal, les conditions de la réussite sont réunies: c'est une ville ouverte, tolérante, universitaire donc jeune, abordable sur le plan financier. C'est également un pôle d'attraction pour les esprits créatifs. Ne reste plus qu'à bâtir sur ces fondations. Gilbert Rozon va plus loin encore et rêve d'un brainstorming de VIP de la culture, une consultation auprès des grands cerveaux créatifs québécois - les Laliberté, Lepage, Langlois, etc. - afin de réunir les meilleures idées possible sur quelques pages qu'il pourrait ensuite remettre au maire de Montréal. L'idée est intéressante, mais à certaines conditions. S'il faut refaire un autre brassage d'idées (puisqu'il y a déjà eu les Rendez-vous de novembre 2007), il devra être circonscrit dans le temps. Fixons une échéance très serrée: trois mois, six mois maximum. Ensuite, concentrons-nous sur quelques idées maîtresses. Le plan d'action de Montréal, métropole culturelle, aussi intéressant soit-il, ratisse très large. Peut-être trop. La démarche de Rozon viendrait en quelque sorte préciser le tir. Enfin, n'hésitons pas à sortir des sentiers battus, à consulter des gens qui se situent à l'extérieur du cénacle habituel et qui sont reconnus pour penser à l'extérieur du cadre... Que pensent les créatifs de Sid Lee, cette agence de publicité non conventionnelle? Allons sonder les artisans du magazine Urbania, les chefs Martin Picard et Normand Laprise, les fondateurs de l'ATSA ou encore, la mécène Phoebe Greenberg. Gilbert Rozon a raison de dire que tous les ingrédients sont réunis. Maintenant, il est grand temps que le gâteau lève.
  11. Montréal, Hollywood du Nord Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mercredi 08 octobre 2008 Mots clés : Entretiens Centre Jacques Cartier, Gilbert Rozon, Culture, Montréal Gilbert Rozon propose de mettre l'accent sur la ville créative Varekai, la plus récente production du Cirque du Soleil. Photo: Agence Reuters Montréal n'est pas une métropole culturelle mondiale, mais pourrait le devenir en misant sur son «immense pouvoir créateur». Voilà l'observation et la proposition fondamentales livrées hier matin par Gilbert Rozon aux participants d'un colloque sur la gouvernance culturelle. Le président-fondateur du Festival Juste pour rire/Just for Laughs participait à la dernière journée d'un colloque sur la gouvernance culturelle organisé par le Centre des Entretiens Jacques Cartier. La table ronde portait sur l'évolution du soutien public et privé aux arts. Gilbert Rozon y parlait de «branding», soit la mise en marché de sa cité comme une sorte de marque distincte et distinguée. «Quand on parle de branding, on subodore quelque chose, on perçoit une marque distinctive, a-t-il dit. Si vous pensez à Mercedes, vous percevez de la qualité. C'est la même chose avec une ville. Quand on pense à une ville comme Rome, Paris ou New York, on a une perception.» Alors, quelle est la personnalité de Montréal? «Est-ce qu'on est par exemple une métropole culturelle?, a poursuivi le président Rozon. À l'échelle du Québec, probablement, ça va de soi. À l'échelle du Canada, peut-être. En tout cas, on est en compétition avec Toronto. Mais à l'échelle du monde? C'est ce qui vous vient à l'esprit si vous êtes un grand voyageur? Vous pensez New York, Londres, Paris, Las Vegas. Je ne pense pas que Montréal soit une métropole culturelle dans ce sens-là. On se conterait des histoires en prétendant le contraire. Mais je pense aussi qu'il y a des façons d y arriver.» Comment? On pourrait dépenser des centaines de millions, construire d'immenses musées et acheter des collections complètes par exemple, comme le fait Dubaï, mais on ne peut pas ou on ne veut pas, et est-ce même souhaitable? Alors, que peut-on faire rayonner à l'échelle mondiale? «J'ose proposer une piste inspirée de ce que j'entends. Quand je me promène sur la planète, j'entends une chose sur Montréal et le Québec: on est perçus comme un lieu de création du spectacle vivant. Cette crédibilité vient de plusieurs choses: du Cirque du Soleil qui rayonne sur toute la planète, de Céline Dion et du Cirque Éloize, du Festival international de jazz et du Festival Juste pour rire, deux leaders mondiaux dans leur domaine, de François Girard ou d'Arcade Fire, etc. Montréal, c'est la ville du créateur.» Il a alors proposé une allégorie utilisant Hollywood, le centre mondial de la planète cinéma qui exporte ses créations partout. Hollywood, une bourgade de riches aux confins de l'Occident qui produit pourtant le plus populaire cinéma de la planète. «Montréal peut devenir un des grands centres de création dans le monde, a enchaîné M. Rozon. Nous avons les artistes, des industries culturelles fortes, du Cirque du Soleil aux grandes boîtes de productions cinématographiques, les infrastructures de formation.» Pour Gilbert Rozon, il faudra toutefois remplir trois conditions pour réussir ce positionnement de Montréal. D'abord, il faudrait «placer le produit au centre des préoccupations». Ensuite, il s'agirait de «l'exemplifier dans tout ce qu'on fait», le design urbain comme le transport, les salles de spectacle comme l'art public. Finalement, a dit M. Rozon «on doit demander au gouvernement d'avoir une seule grande politique culturelle, soit le soutien à l'exportation». Pour lui, l'idée serait donc d'«amplifier ce que Montréal fait de bien». Il croit aussi que cette réflexion (et l'action conséquente) sur le branding doit se faire rapidement, d'ici un an. «On est un peuple fondé par les Français, conquis par les Anglais, sans parler de toutes les influences, merci mon Dieu, de l'immigration, a conclu Gilbert Rozon, en réponse aux question de la salle. C'est ce qui fait la différence et la beauté de Montréal. Nous sommes devenus qui nous sommes à travers les combats nationalistes, fédéralistes et tout ce qu'on veut. Je trouve cette ville fantastique et j'espère que nous allons nous servir de ses particularités.» http://www.ledevoir.com/2008/10/08/209612.html (8/10/2008 8H42)
  12. «Montréal ne sait plus où elle va» Le Devoir, Fabien Deglise Édition du jeudi 28 août 2008 Montréal est à l'heure des choix, dit Gilbert Rozon.Photo: Jacques Nadeau Gilbert Rozon en appelle à une «psychanalyse urgente» de la métropole La ville de Montréal n'aurait plus les moyens de ses ambitions et perdrait peu à peu de son influence partout dans le monde. Elle n'est également plus en mesure «de savoir où elle va» parce qu'elle ne sait plus vraiment «qui elle est», estime le grand manitou de l'humour au Québec, Gilbert Rozon. Il appelle du même souffle à une «psychanalyse urgente» de la métropole, avec l'aide de personnalités publiques provenant de toutes les sphères d'activités -- finance, divertissement, gastronomie, architecture, aéronautique... --, afin de redonner un sens à Montréal et de l'aider à recentrer ses projets d'avenir. «Montréal est à l'heure des choix, a indiqué au Devoir le président-fondateur du Festival Juste pour rire. C'est une vraie ville, avec beaucoup de bonnes cartes dans son jeu, mais qui ne semble plus en mesure de les lire. Ça paraît: sa personnalité est diffuse, pas claire, ça part dans toutes les directions. C'est un signe de confusion plutôt que de clairvoyance.» Tout en soulignant que l'administration Tremblay «gère la ville en bon père de famille», Rozon déplore le fait que depuis quelques années, Montréal tend à nier sa propre inertie et, pire, l'étiolement de son rayonnement et de son influence. «Quand on dit que Montréal est une métropole culturelle, c'est un discours parapluie, lance-t-il. Il suffit de se comparer à des villes comme Paris, Londres, New York ou Las Vegas pour s'en rendre compte. Là, nous sommes vraiment devant de véritables métropoles culturelles. Beaucoup d'autres villes, comme Berlin ou Moscou, ou même Toronto, pourraient prétendre à ce titre. Mais pas Montréal, qui pour le moment, peut être considérée comme une ville des festivals, sans plus.» L'homme croit que la créativité de Montréal «est en danger» depuis quelques années et qu'il est temps de réagir. «Depuis la révolution tranquille, la ville a vu naître un nombre incroyable de créateurs, lance-t-il. Les Guy Laliberté, Céline Dion, Denys Arcand, Diane Dufresne, Simple Plan, Arcade Fire, François Girard... ont des échos en dehors du Québec et font en sorte que nous sommes respectés partout sur la planète. Ce n'est pas ordinaire pour une ville de trois millions d'habitants. C'est même une force», qui toutefois, faute de stimulation et d'encouragement de la relève, commencerait à perdre de son intensité. Un vide qui s'installe Habitué à voyager partout dans le monde, où il a vendu ses clowns dans les dernières années, le chef d'entreprise s'inquiète d'un certain vide qui pourrait bien s'installer à Montréal, une ville où par exemple les grands projets architecturaux, orchestrés par des grands noms de l'architecture moderne, comme cela a été le cas dans les années 60 et 70, font cruellement défaut. «On est loin de Bilbao, souligne Rozon. Le développement du Quartier des spectacles en est une belle preuve. Ça va être une vitrine exceptionnelle pour Montréal. Est-ce qu'elle va être l'occasion de poser un geste architectural remarquable, spectaculaire et pérenne? Est-ce que cela va être un espace urbain unique, avec une force symbolique? J'émets des doutes.» Et il ajoute: «Je ne supporte plus d'être le dernier de la classe en Amérique du Nord.» Tout étant dans tout, Gilbert Rozon pense que les écueils que frappe Montréal depuis quelques années, en peinant à attirer des «starchitectes», à rénover ses infrastructures ou encore à stimuler sa création, est intimement lié au fait que la ville «ne sait plus qui elle est» et se chercherait désespérément, sans se trouver. «Nous sommes rendus à l'étape de l'introspection», croit-il. Dans cette optique, son idée est d'ailleurs de faire appel aux cerveaux du Montréal qui bouge, qui s'exporte et qui crée afin d'établir rapidement l'identité de la métropole, mais aussi de définir ses aspirations et surtout ce qui pourrait devenir sa ligne de conduite pour les années futures. «On devrait réunir une quinzaine de personnes par petits groupes pour leur demander de réfléchir sur Montréal, d'évaluer ses forces pour les accentuer et ses faiblesses pour les surmonter, dit-il. Il faut que ce soit des libres penseurs qui n'ont pas d'agenda politique, pour que ce soit crédible. Au final, on pourrait alors présenter un projet concret et des solutions au maire et au ministre de la Métropole, qui ferait alors ce qu'il veut avec.» Cette «étape», Rozon la place d'ailleurs dans la foulée d'une critique virulente lancée l'an dernier au maire Gérald Tremblay -- dans les grandes lignes, il l'a accusé de ne pas avoir de plan ni de vision pour sa ville. «Je ne veux plus être le chialeux professionnel, dit-il. Je veux agir aussi pour ma ville». Il estime que les chefs cuisiniers Martin Picard ou Normand Laprise, l'homme de chiffres Henri-Paul Rousseau, le boss du Cirque du Soleil Guy Laliberté, le «Radio-Canadien» Sylvain Lafrance, le créateur Dominique Champagne ou l'ex-pilote de Bombardier, Laurent Beaudoin, entre autres, pourraient être invités à prendre part à ces cellules de réflexion identitaire et urbaine. «Il sortirait sans doute des idées surprenantes de ce type de rencontre entre des gens capables de faire des liens entre le local et le reste du monde», souligne-t-il. «Tant que l'on n'a pas compris qui on est, ce que l'on veut et où l'on va, cela va être difficile d'avancer, dit celui qui croit que Montréal peut facilement, «avec ses actifs» devenir, par exemple, comme Hollywood, «un laboratoire de création». «D'un point de vue économique, je suis sûr que si Montréal avait une image plus claire d'elle-même, une image renforcée pas juste dans sa publicité mais aussi dans son urbanisme, ses bâtiments, ses politiques, son transport en commun, ça créerait des emplois.» Et du même souffle, de la richesse, un thème qui depuis plusieurs années fait vibrer le patron de l'empire mondial de la blague en tout genre. Il pense d'ailleurs que Montréal est à l'aube de «donner naissance à un Time Warner», cette grande multinationale américaine du divertissement. Mais pour cela, la métropole qui se cherche, selon lui, doit bien sûr se trouver très vite.
  13. Voilà! Le tout premier concours de photographie Mtlurb! Vous devez voter pour votre photo préférée parmis celles aillant eues une plus grandes moyennes de votes. Exceptionnellement, ce concours regroupera deux thèmes : Du vieux et du nouveau et Nature urbaine. Le concours prendra fin vendredi prochain (15 août 2008). Alors voilà! Votez! ------------------------------------------------- 1. "Dramorama" Par : Yarabundi 2. Bar Chez PP Par : BruB 3. Ville d'été Par : Gilbert 4. Guaranteed Pure Milk Par : Atze 5. "Contre Vents et Marées" Par : Yarabundi
  14. Malek

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