Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'fonds'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. La nouvelle risque d'arriver comme une bouffée d'air frais pour le secteur québécois des sciences de la vie. La Presse Affaires a appris qu'un nouveau fonds de capital-risque auquel participent des investisseurs canadiens, américains et européens s'apprête à être lancé à Montréal. Avec une taille de départ d'au moins 150 millions de dollars, ce fonds sera le plus imposant de tout le Canada en sciences de la vie. L'investisseur principal est Teralys Capital, l'énorme réservoir de capital-risque de 700 millions créé conjointement par Investissement Québec, la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité FTQ. Ce nouveau fonds est enregistré depuis le 18 août 2011 au registre des entreprises du Québec sous le nom Investissements TVM Sciences de la vie VII. Le registre indique qu'en plus de Teralys, TVM Capital, un fonds de capital-risque allemand, et Eli Lilly, une pharmaceutique américaine, participent au projet. Selon nos sources, d'autres investisseurs, notamment américains, font partie du projet. Aucun des partis qui y participent n'a voulu commenter la nouvelle. TVM, pour Techno Venture Management, est un fonds allemand créé en 1983 qui a à son actif plus de 250 investissements, dont 120 dans des entreprises en sciences de la vie. À ce jour, sa division sciences de la vie gère pour un peu plus de 1 milliard de dollars en investissements. Selon nos informations, le gestionnaire principal de la division sciences de la vie de TVM, Hubert Birner, aurait déjà quitté l'Allemagne pour s'établir à Montréal il y a quelques mois dans le but de piloter le nouveau fonds. Quant à la pharmaceutique Eli Lilly, sa présence dans le projet est plus inhabituelle. Les fonds de capital-risque regroupent généralement des partenaires purement financiers, qui misent de l'argent sur les entreprises en démarrage les plus prometteuses dans l'espoir de les voir percer les marchés et multiplier leur mise. La présence d'Eli Lilly semble indiquer que le nouveau fonds s'écartera un peu de ce modèle traditionnel. On peut supposer qu'en retour de son investissement, la pharmaceutique aura un certain droit de regard sur les découvertes financées par le fonds. Rappelons que les grandes entreprises pharmaceutiques de la planète cherchent de nouveaux moyens de découvrir de nouveaux médicaments. Elles se départent de plus en plus de leurs propres laboratoires de recherche pour établir des partenariats avec les petites entreprises de biotechnologie. Eli Lilly, dont le siège est situé à Indianapolis, aux États-Unis, est la 10e pharmaceutique du monde avec une capitalisation boursière de plus de 46 milliards de dollars. Son siège social canadien est situé à Toronto, et on ne lui connait pas d'activités de recherche au Québec. Ce nouveau fonds en sciences de la vie représenterait le troisième investissement de Teralys depuis sa création, il y plus de deux ans et demi. Cinq mois après sa création, Teralys avait investi 75 millions dans le fonds Tandem Expansion de l'ex-entrepreneur Charles Sirois. Il avait fallu attendre deux ans, soit décembre 2011, pour voir une deuxième annonce: un investissement de 50 millions dans le fonds québécois iNovia. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/sante/201203/16/01-4506070-sciences-de-la-vie-un-nouveau-fonds-sera-lance-a-montreal.php
  2. (PRESSE)Trente milliards de dollards devront étre investis a montréal au cours des deux prochaines décennies pour la mise a niveau des infrastructures, souterraines et de transport en commun.A l instar du fonds de l eau,qui permettra d autofinanacerles travaux d infranstructures dans le réseau souterrain a partir de 2013, l administration Tremblay-Zampino envisage la mise sur pied d un fonds similaire,celui ci dédié aux infrastructures routiéres.C est qu a révélé le président du comité exécutif de la ville de Montréal ,Frank Zampino,en entrevue avec Montreal Express.(ce fonds pour les infrastructures routiéres permettrait de mettre a niveau non ponts,viaducs et l ensemble du réseau artériel.Nous nous sommes engagés a investir 500millions dollard dans nos infratructures routiéres,notament pour corriger le probléme des nids-de-poules, mais cette somme n est pas suffisante pour la remise a niveau de toutes les rues )explique M.Zampino.Selon lui montréal nécessitera des investissements de 30 milliards au cours des 20 prochaines années,soit 10milliards pour les infrastructures routiéreset 10 milliards pour les infranstructures de transport en commun.Les deux autres paliers de gouvernement seront appelés a contribuer ,comme c est notament le cas du fédéral avec la taxe d accise sur l essence et du gouvernement du Québec pour le métro de montréal .Mais Montréal n en reste pas la et réclame également des pouvoirs habilitants en matiére fiscale et administrative pour continuer son dévloppement.(Nous dépendons de l impot foncier qui représente environ70pour100 de nos revenus sur un budget de 4 milliards dollard , poursuit M.Zampino .Nous voulons obtenir une partie de la croissance générée a Montréal.Chaque fois qu un milliard est investi ici,les gouvernements supérieurs retirent chcun 150millons .On demande a Québec et a Ottawa de partagerla moitiéde ces retombées avec nous)(Si le gouvernement n accorde pas d attention a sa métropole,elle qui crée plus de la moitié de la richesse au Québec , nous serons toujours en retard par rapport a Toronto et aux autres grandes villes du monde.Ajourd hui ,la compétition se fait entre les grandes villes ,pas entre les pays)soutient le président du comité exécutif.Le maire Gérald Tremblay et Frank Zampino doivent rencontrer sous peu le chef du parti québéquois et celui de l Action démocratique su Québec pour les sensibiliser aux besoins de Montréal.
  3. Un intéressant et complet dossier dans La Presse Affaires du Vendredi 19 mars lève le voile sur une nouvelle histoire de fraude majeure à Montréal. Une importante entreprise financière américaine, établie à Montréal, en est la principale victime. Quand est-ce que cela va arrêter?? Ces gens ne réalisent pas le dommage substantiel qu'ils font à notre économie? GE Capital: présumé détournement de fonds (Montréal) L'entreprise de financement GE Capital croit qu'elle a été victime d'un détournement de fonds. L'affaire touche trois entreprises de la construction et un petit encanteur de Montréal. L'institution, associée au géant General Electric, soupçonne un de ses cadres supérieurs de Montréal d'avoir participé à ce détournement d'au moins 1 million de dollars, entre 2007 et 2009. Les faits entourant cette histoire sont notamment relatés dans une requête déposée en Cour supérieure, le 3 février. Selon le document, l'ex-vice-président de GE Capital, Carlo Fargnoli, aurait fait trois versements inexpliqués totalisant 1 million à la firme JK Auction, un petit encanteur de Montréal. Les versements auraient été faits dans le cadre de financements pour la relance de trois entreprises de la construction lourde. Après enquête, GE Capital a soupçonné une fraude et congédié M. Fargnoli, le 18 janvier. Carlo Fargnoli travaillait depuis 2003 au siège social canadien de la multinationale, à Montréal. Il agissait à titre de vice-président, gestion des risques et restructuration. Les soupçons de GE Capital, faut-il préciser, n'ont pas été prouvés en cour. Selon la requête, les trois versements n'ont pas fait l'objet de vérifications diligentes et n'ont pas reçu les autorisations appropriées. De plus, les documents justifiant ces trois commissions seraient manquants. JK Auction, qui a reçu les fonds, est un encanteur sans adresse commerciale connue, selon la requête. JK est plutôt situé dans un haut de duplex résidentiel de la 40e Avenue, à Montréal. Son seul propriétaire, Jonathan Kruk, est un étudiant universitaire de 24 ans, selon la requête. Ce sont les contrôleurs financiers de GE Capital qui ont levé des drapeaux rouges sur cette affaire, l'été dernier. «Ils ont observé que certains comptes non rentables étaient refinancés à répétition avec des fonds additionnels de GE malgré leur non-rentabilité et que des montants significatifs d'argent comptant étaient utilisés pour financer les transactions de restructurations, sans documents appropriés», est-il écrit dans la requête. Selon une enquête de La Presse Affaires, GE Capital a perdu 14 millions de dollars dans la faillite de deux des trois groupes de construction en cause (voir autre texte en page 2). Carlo Fargnoli a été rencontré en septembre et en décembre par des responsables de GE. Il aurait reconnu ne pas avoir fait de vérification diligente sur JK Auction et n'aurait pu fournir de justifications précises pour les paiements totalisant 1 million, soutient la requête. Carlo Fargnoli aurait expliqué que JK Auction servait d'intermédiaire pour acquérir, détenir et revendre les actifs d'entreprises en restructuration pour le compte de GE, selon la requête. JK Auction recevait des commissions pour chacun de ces dossiers pour effectuer le transit des actifs, aurait dit M. Fargnoli. Toujours selon la requête, les commissions étaient négociées uniquement entre lui et M. Kruk. GE a demandé à Jonathan Kruk d'obtenir une copie des documents financiers et des états de compte bancaires de JK, mais ce dernier aurait refusé, selon la requête. GE n'aurait pas davantage été en mesure de rencontrer M. Kruk en personne. Construction Selon la requête, GE examine de possibles autres transferts de fonds non conformes à JK dans d'autres dossiers de restructuration. Pour le moment, les trois entreprises en restructuration nommées dans la requête viennent du secteur de la construction. Il s'agit d'Atlas Asphalte, d'Excavations D.P. et de Béton Grilli. Dans le dossier d'Atlas Asphalte, le transit d'actifs par JK Auction aurait donné lieu à une «commission» de 300 000$, en décembre 2007. GE avait alors fait un prêt de quelque 5 millions de dollars dans le cadre de la relance de l'entreprise, selon des documents dont nous avons copie. À l'automne 2008, Atlas a vu ses actifs réunis à ceux d'Excavations D.P. La transaction a de nouveau été financée par GE Capital et a encore donné lieu à un versement de 300 000$ à JK Auction, indique la requête. Le refinancement s'élevait à quelque 13 millions, selon des documents en cour. Enfin, dans le cas de Grilli, GE a fait un prêt de 5,8 millions dans le cadre d'une restructuration, remplaçant la Banque de Montréal comme prêteur. Le transit d'actif a une fois de plus débouché sur une commission non documentée de 400 000$ à JK, en mars 2007, selon la requête. Pour tirer l'affaire au clair, GE Capital s'est adressée à la Cour supérieure pour obtenir l'accès aux documents bancaires de JK Auction détenus par une succursale de TD Canada Trust, rue Chabanel, à Montréal. Dans ses démarches en cour, GE utilise une procédure rare appelée ordonnance Norwich. Poursuite pour diffamation GE marche sur des oeufs dans cette affaire. L'entreprise fait l'objet d'une poursuite de 4,7 millions de dollars pour diffamation de la part de Carlo Fargnoli. La requête a été intentée en novembre 2009 après que M. Fargnoli eut été, dans un premier temps, démis de ses fonctions avec solde. Carlo Fargnoli soutient dans sa requête que GE l'a diffamé en le liant à des activités criminelles. En septembre dernier, le supérieur de M. Fargnoli l'avait rencontré pour lui dire que l'entreprise avait des préoccupations à son sujet concernant sa participation à des activités liées «au monde interlope et aux crimes en cravate». En réplique à cette poursuite, GE demande le rejet de la requête, car elle soutient, entre autres, qu'elle n'a pas diffusé de tels propos à l'extérieur de l'entreprise et qu'elle ne peut donc être accusée de diffamation. L'entreprise veut tout de même se protéger: dans sa requête Norwich impliquant JK, elle demande que les procédures soient mises sous scellé, entre autres pour éviter de nuire à la réputation de M. Fargnoli advenant qu'il soit innocent. GE Capital: documents disparus, suicide et pertes étranges (Montréal) Une série d'événements troublants entourent l'un des principaux dossiers sur lesquels enquête GE Capital, dont un suicide, la disparition de documents comptables et des pertes inexpliquées. Voici ce que La Presse Affaires a appris. Les institutions financières brassent beaucoup d'argent, mais ce n'est pas tous les jours qu'elles perdent 14 millions de dollars avec un seul dossier. C'est pourtant ce qui est arrivé à GE Capital dans une affaire qui touche des entreprises de la construction de Montréal. Les problèmes de GE ont pris naissance à l'automne 2007. À l'époque, l'entrepreneur Joe Iacovelli cherchait ardemment des fonds pour assurer la survie de son entreprise Atlas, qui offrait des services de pavage et de déneigement. GE Capital accepte alors de prêter quelque 5 millions de dollars à Atlas, moyennant des garanties sur tous les équipements. L'affaire est bouclée le 27 novembre 2007, selon les documents en Cour, au grand plaisir des créanciers d'Atlas. Mais le plaisir est de courte durée. Deux mois plus tard, en janvier 2008, l'entreprise fait une série de chèques sans provision, malgré les nouveaux fonds de GE Capital. Le créancier qui s'en plaint est Revenu Québec. Après avoir interrogé Joe Iacovelli, Revenu Québec conclut que l'homme d'affaires a perdu le contrôle de son entreprise aux mains de tierces parties inconnues. «Joe Iacovelli prétend que de fausses factures sont émises par des tiers au nom d'Atlas et que d'importantes sommes sont ainsi encaissées dans des centres d'encaissement, comme si Atlas cherchait à cacher des revenus au détriment des créanciers», écrit Revenu Québec dans une requête en Cour supérieure. Toujours selon cette requête, Joe Iacovelli a dit à Revenu Québec que «Atlas serait totalement étranger à ces opérations et n'en tirerait aucun profit». Un suicide Face à ce constat, Revenu Québec demande à la Cour, en avril 2008, de nommer un séquestre pour contrôler les entrées et sorties de fonds chez Atlas. La firme Litwin Boyadjian entre donc en scène. «Mon mandat n'était pas de vérifier les allégations de Revenu Québec, non prouvée en Cour, mais de contrôler les activités. Je n'ai rien vu de bizarre sous mon contrôle jusqu'à la mauvaise nouvelle», a dit Noubar Boyadjian à La Presse Affaires. La mauvaise nouvelle concerne Joe Iacovelli. Le 5 juin 2008, l'homme dans la soixantaine est retrouvé mort dans sa résidence. Il s'est suicidé, nous confirme Noubar Boyadjian. «Monsieur avait beaucoup de dettes», nous dit M. Boyadjian. Avec la perte de son principal dirigeant, Atlas a dû être de nouveau restructuré. Le financier GE Capital trouve parmi ses clients des repreneurs, également dans le secteur de la construction, soit l'homme d'affaires Piero Di Iorio et sa femme Danielle Poitras. À l'automne 2008, GE prête donc près de 6 millions aux entreprises de Piero Di Iorio pour racheter les actifs d'Atlas. En plus, GE Capital accepte de verser 7 millions pour refinancer les autres entreprises du couple Di Iorio/Poitras, selon des documents en Cour. Financement total: 13 millions. Parmi les autres entreprises du couple Di Iorio/Poitras, mentionnons D.P. Excavations, mais également Location d'auto Fantaisie, une firme qui loue des Porsche, des Ferrari, des Hummer et autres voitures de luxe. En échange des fonds, GE prend en garantie tous les actifs de ces entreprises, par exemple les camions à benne, les bulldozers, les chasse-neige et les immeubles. Il s'agit d'une pratique courante dans l'industrie bancaire. Ainsi, en cas de faillite, GE pourra saisir les biens et se faire rembourser sa dette en priorité sur les autres créanciers. Mais encore une fois, la relance tourne court. Dès janvier 2009, D.P. commence à accumuler des défauts de paiement malgré le refinancement, indique une requête en Cour supérieure. Coup sur coup, les entreprises de Piero Di Iorio sont donc placées en faillite au cours des mois suivants. Ces entreprises doivent quelque 29 millions de dollars à leurs 310 créanciers, dont 18,4 millions à GE Capital, si l'on inclut les intérêts cumulés. »Crimes en cravate»? Les contrôleurs de GE Capital ne restent pas inactifs devant ces financements non rentables à répétition. Le 11 septembre, l'entreprise suspend le vice-président responsable de ces dossiers, Carlo Fargnoli. Selon une autre requête en Cour, l'entreprise soupçonne Carlo Fargnoli d'être lié «au monde interlope et aux crimes en cravate». Pour récupérer son dû, GE mandate le syndic de faillite Aberback & Lapointe. Le syndic tente alors de saisir les biens des entreprises de Piero Di Iorio, mais il appert que la partie n'a pas été facile. En arrivant au siège social du groupe, rue La Martinière, à Rivière-des-Prairies, le syndic aurait été accueilli par des «menaces de vol et de bris d'équipement», selon une requête en Cour. Toujours selon la requête, Aberback & Lapointe aurait constaté que le disque dur de l'ordinateur principal aurait été «arraché» et que les documents importants de l'entreprise auraient disparu. Enfin, certains des camions et des chargeuses-pelleteuses (pépines) à saisir auraient été introuvables. Aberback finit par retracer le matériel sur divers chantiers de Montréal, certains financés par des fonds publics. Parmi eux, mentionnons le chantier du manège militaire de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal, et celui de l'École des métiers de la construction, rue Parthenais. Une perte de 25 millions Les équipements sont finalement saisis et vendus à l'encan, en février. Mais surprise: le matériel ne vaut qu'une fraction des créances de l'entreprise. Au total, la valeur nette des biens saisis, immeubles compris, ne dépasse guère 4 millions de dollars, nous indique Pierre Martin, représentant d'Aberback & Lapointe. Autrement dit, la perte des créanciers du groupe s'élève à 25 millions, soit l'écart entre les créances totales (29 millions) et la valeur nette (4 millions). Les créanciers ordinaires ne toucheront rien, puisque les dettes de GE, garanties, ont priorité. Malgré cette priorité, la perte de GE dans cette affaire s'élève à plus de 14 millions de dollars. «L'écart entre la valeur des biens et la dette est très élevé, effectivement. Pour le moment, c'est difficile à expliquer. Mais éventuellement, on fera enquête et on cherchera à voir s'il y a des transactions révisables», nous a dit M. Martin.
  4. Le Québec, un chasseur plus qu’une proie Depuis 2010, les Québécois ont réalisé trois fois plus d’acquisitions hors des frontières qu’ils n’ont cédé d’entreprises à des intérêts étrangers 1 avril 2016 Éric Desrosiers, Robert Dutrisac En dépit des Rona et St-Hubert, les entreprises québécoises sont nettement gagnantes au jeu des acquisitions à l’étranger, a soutenu la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade. « St-Hubert est une des marques les plus aimées au Québec année après année. Alors ça touche l’imaginaire, a affirmé Dominique Anglade au Devoir. Mais au-delà de l’imaginaire, il faut aussi qu’on regarde les chiffres. » Depuis 2010, les sociétés québécoises ont fait 258 transactions pour acquérir des entreprises à l’extérieur du Québec, tandis que les sociétés hors Québec ont conclu 85 rachats d’entreprises québécoises, a signalé la ministre. La valeur des transactions est nettement en faveur du Québec. Ainsi, les sociétés québécoises ont fait 177 transactions dont la valeur a été rendue publique — 520 millions de dollars en moyenne — pour une valeur totale de 92 milliards. Pour acquérir des sociétés d’ici, les sociétés non québécoises ont conclu 53 transactions dont la valeur est connue — 400 millions de dollars en moyenne — pour une valeur totale de 21 milliards. Dans le cas de St-Hubert, Dominique Anglade n’est pas prête à dire que la transaction est bénéfique pour le Québec, comme elle l’avait fait pour Rona. Investissement Québec a entamé des discussions avec la direction de St-Hubert mais à défaut d’un repreneur québécois, elles n’ont pas abouti. « On n’a pas eu l’occasion de déposer une contre-offre », a précisé la ministre. Le gouvernement était bien conscient que la relève n’existait pas au sein de l’entreprise familiale à capital privé. Dominique Anglade reconnaît que le gouvernement a peu de prise pour imposer de quelconques conditions à l’acquéreur. La question de la relève des chefs d’entreprise québécois est un problème sérieux, a-t-elle noté. « C’est pas compliqué : il y a plus de 50 000 personnes qui sont à la tête d’entreprises aujourd’hui qui vont prendre leur retraite dans les dix prochaines années », a prévenu la ministre. Mieux s’occuper de la relève La ministre Anglade n’était pas la seule jeudi à voir dans la vente de St-Hubert à des intérêts ontariens une illustration de l’immense défi auquel fera face le Québec inc. avec l’arrivée à l’âge de la retraite de toute une génération d’entrepreneurs. Le président exécutif de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), Yvan Allaire, dit souhaiter que la transaction « sonne le réveil » des chefs d’entreprises et des pouvoirs publics sur le défi immense que représentera le transfert massif de propriété des entreprises québécoises au cours des prochaines années. « Il est temps que tout le monde s’occupe de cela de beaucoup plus près. » Selon une étude conjointe dévoilée en juin 2014 par le Fonds de solidarité de la FTQ et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), entre 5700 et 10 000 entreprises québécoises devront se trouver un nouveau propriétaire d’ici 10 ans. Le sort de ces entreprises sera important parce qu’elles compteront pour de 79 000 à 139 000 emplois et de 8,2 à 12 milliards de retombées économiques. « La préparation d’une relève est un travail de longue haleine. Les chefs d’entreprises sont portés à sous-estimer le temps et les ressources nécessaires », explique le porte-parole du Fonds, Patrick McQuilken. Liés émotivement à leur compagnie, les entrepreneurs tendent souvent à trop attendre ou à se laisser surprendre par la maladie. Plutôt que de demander aux pouvoirs publics de bloquer en catastrophe des transactions au nom de la protection de la propriété québécoise des entreprises, on ferait mieux de demander à Investissement Québec, à la Caisse de dépôt et autres Fonds de solidarité de se fixer des objectifs beaucoup plus clairs et de mieux accompagner les entreprises québécoises dans leurs processus de transferts de propriété, pense le président et chef de la direction de la CCMM, Michel Leblanc. « Chaque entreprise a sa réalité propre, mais je suis convaincu qu’on trouverait plus de repreneurs québécois si l’on se donnait la peine de faire les choses comme il faut. Les choses s’améliorent, mais pas assez vite. » Transfert en interne Les gouvernements pourraient commencer par changer leurs règles fiscales, observait l’étude de la CCMM et du Fonds de solidarité. Trop souvent, elles se révèlent moins favorables aux personnes qui voudraient céder leur entreprise à leurs enfants plutôt qu’à des étrangers. Il faudrait notamment regarder du côté des États-Unis, pense Yvan Allaire. On y accorde des avantages fiscaux à ceux qui voudraient céder graduellement le contrôle de leur entreprise à ses cadres et ses employés. « C’est un modèle très populaire », dit l’expert en gouvernance d’entreprise. Plus de 10 000 entreprises s’en sont prévalues, dont la chaîne d’épiceries bien connue en Floride, Publix. « Il faudrait pour cela que le Québec s’entende avec Ottawa, mais on pourrait lui montrer la voie. Le problème est beaucoup plus aigu ici. » http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/467043/le-quebec-un-chasseur-plus-qu-une-proie
  5. Projet Wanklyn Illustration fournie par le Fonds immobilier de solidarité FTQ Quadrilatère formé des rues Wanklyn, Jean-Milot et des Aublats, à l'ouest de la route 138. Potentiel d'environ 700 unités en copropriété, de différentes typologies Propriétaire du terrain: Le Fonds immobilier de solidarité FTQ. Ce dernier est à la recherche d'un partenaire, en tant que promoteur du projet. Design urbain: Daniel Arbour&Associés, membre du Groupe IBI Deux entreprises industrielles occupaient autrefois l'immense terrain de 507,400 pieds carrés. Une des deux usines désaffectées a déjà été démolie. Le projet, qui en est encore à une étape préliminaire, devrait être soumis à une consultation publique. Le futur quartier serait entouré d'arbres. Au centre, un petit parc serait aménagé. Il serait particulièrement bien situé, à proximité de la gare LaSalle et de l'ancienne emprise de la voie ferrée du CP, qui devrait devenir un lien vert et traverser l'arrondissement pour relier la gare à la station de métro Angrignon. http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/immobilier/201011/17/01-4343631-onze-projets-a-lasalle.php
  6. Le Mile-End continue de se renforcer, et attire des emplois différents maintenant. C'est dommage pour le centre-ville, cette tendance de délocalisation, mais un bon coup de pouce aux quartiers périphériques, qui peuvent se développer autour de ces emplois. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201601/11/01-4938874-sun-life-transfere-300-emplois-dans-le-mile-end.php
  7. C'est très intéressant de voir ce nouveau fonds et ca démontre bien la transformation progressive de l'économie de Montréal ainsi que la position de Montréal sur l'échiquier des technos. Publié le 16 décembre 2014 à 06h48 | Mis à jour à 06h48 L'écosystème montréalais des jeunes entreprises en technologie continue de s'étoffer avec la création, qui doit être officiellement annoncée ce matin, d'un nouveau fonds de capital de risque mis sur pied par cinq jeunes entrepreneurs. Ce nouveau fonds, Interaction Ventures, sera doté au départ d'une cagnotte de 1 million de dollars. Ses partenaires fondateurs sont cinq jeunes entrepreneurs déjà actifs dans l'écosystème. Il s'agit de LP Maurice et Frédéric Thouin, cofondateurs de Busbud, Bruno Morency, fondateur de Context.io, Raff Paquin, cofondateur de Frank&Oak, et Guillaume Racine, gestionnaire senior chez Amazon, basé à Londres. Le trésor de guerre d'Interaction Ventures n'est pas des plus imposants, mais les partenaires fondateurs souhaitent occuper un créneau où l'on ne se précipite pas, très tôt dans l'existence d'une entreprise. «Des gens comme Real Ventures, la Banque de développement du Canada (BDC) ou iNovia interviennent généralement plus tard, fait valoir M. Maurice. Il y a un espace qui se créait à l'étape des "anges".» «Real Ventures a commencé un peu comme ça, ajoute M. Morency, mais leur fonds est maintenant rendu à plusieurs millions, et ce n'est plus la même réalité.» Interaction Ventures prévoit des investissements «normalisés» de 50 000$, qu'elle souhaite combiner à ceux de partenaires dans des rondes totalisant jusqu'à 1 million de dollars. Les jeunes entreprises sélectionnées pourront aussi bénéficier de l'expertise des cinq cofondateurs, jugés «complémentaires» par M. Maurice. «Donner des conseils, c'est quelque chose que nous faisons tous déjà. Là, avec notre fonds, c'est un autre niveau.» Ils n'entendent toutefois pas s'imposer. «Le but n'est pas de devenir cofondateurs», rappelle M. Morency. Grâce à une entente avec le fonds iNovia, les entrepreneurs de l'écurie d'Interaction Ventures auront accès à des ressources additionnelles, notamment des événements de maillage. L'un des gestionnaires d'iNovia, Chris Arsenault, servira d'ailleurs de conseiller du nouveau fonds, tout comme Dax Dasilva, fondateur de Lightspeed. La création d'un tel fonds est un gage de maturité de la scène montréalaise, estime M. Maurice. «Tranquillement, il va y en voir de plus en plus, des gens qui vont être dans cette position de pouvoir faire de petits chèques à de jeunes entrepreneurs.»
  8. Grosse transaction dans le monde immobilier via LaPresse : Publié le 26 août 2014 à 16h01 | Mis à jour à 17h06 Cominar achète un portefeuille de 15 immeubles d'Ivanhoé Cambridge La Presse Canadienne Le Fonds de placement immobilier Cominar a annoncé mardi l'acquisition d'un portefeuille de 15 immeubles auprès d'Ivanhoé Cambridge pour un montant de 1,527 milliard $, ce qui fera bondir la valeur de ses actifs de 25 pour cent, à plus de 8 milliards $. En incluant les intérêts des partenaires de la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans deux immeubles, la transaction est évaluée à près de 1,63 milliard $ pour Cominar (T.CUF.UN). La transaction comprend 11 centres commerciaux, trois immeubles de bureaux et un immeuble industriel, situés au Québec et en Ontario. Le Mail Champlain (Brossard), le Centropolis (Laval), le Rockland (Ville Mont-Royal), les Galeries Rive-Nord (Repentigny), Les Rivières (Trois-Rivières), le Carrefour Rimouski, le Centre commercial Rivière-du-Loup, le Carrefour Saint-Georges, les Galeries de Hull et le Carrefour Frontenac (Thetford Mines) passeront notamment entre les mains du fonds de placement immobilier établi à Québec. Les quelque 120 employés d'Ivanhoé Cambridge dans les propriétés incluses dans la transaction seront transférés au sein de la structure de Cominar. Le président et chef de la direction de Cominar, Michel Dallaire, a souligné que cette acquisition était «complémentaire» au portefeuille d'immeubles commerciaux actuellement détenus par la société. Pour financer la transaction, Cominar a notamment émis 500 millions $ en nouvelles parts, dont une tranche de 250 millions $ achetée par Ivanhoé Cambridge, qui devient ainsi son plus important détenteur de parts, avec 8,5 pour cent. En date du 31 décembre dernier, les actifs d'Ivanhoé Cambridge - répartis principalement au Canada, aux États-Unis, en Europe, au Brésil ainsi qu'en Asie - totalisaient plus de 40 milliards $. De son côté, Cominar se présente comme le troisième fonds de placement immobilier diversifié ainsi que le plus important propriétaire d'immeubles commerciaux au Québec. Son portefeuille est actuellement constitué de 526 immeubles.
  9. C'était comme genre passé inaperçu ce truc?: http://www.fondsftq.com/fr-ca/salle-de-presse/communiques-de-presse/2013/20130905-sanderling.aspx
  10. La SCHL limite les garanties sur les titres hypothécaires Publié le 06 août 2013 à 13h31 | Mis à jour le 06 août 2013 à 14h04 La Presse Canadienne OTTAWA Les Canadiens pourraient bientôt devoir payer davantage pour de nouveaux prêts immobiliers, alors que la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a commencé à limiter les garanties offertes aux banques et autres organisations de prêts sur les titres hypothécaires. La SCHL a averti les banques, sociétés de crédit et autres prêteurs hypothécaires qu'ils seront tous restreints à un maximum de 350 millions de dollars en nouvelles garanties ce mois-ci en vertu de son Programme des titres hypothécaires LNH conforme aux dispositions de la Loi nationale sur l'habitation. Des analystes estiment que le plafond rendra l'obtention par les banques de fonds pour prêter à leurs clients plus ardue et plus dispendieuse, ce qui se traduira probablement par un bond des taux hypothécaires. La société de la Couronne a obtenu la latitude pour garantir jusqu'à 85 milliards de dollars cette année en vertu du programme - et environ 66 milliards avaient été engagés à la fin juillet, s'approchant du total de 76 milliards de dollars pour l'ensemble de 2012. La SCHL a fait état de cette augmentation «inattendue» des volumes, et des mesures prises, dans une note aux prêteurs, le 1er août. La conversion de prêts en titres soutenus par la SCHL est un moyen pour les prêteurs d'obtenir des fonds d'un large éventail d'investisseurs et pour les banques d'émettre plus de prêts à de moindres coûts. Mais le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, a déjà exprimé des craintes d'une surchauffe du secteur immobilier qui pourrait contaminer l'économie, et il a pris plusieurs mesures ces dernières années pour contenir le flux de crédits hypothécaires. http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201308/06/01-4677490-la-schl-limite-les-garanties-sur-les-titres-hypothecaires.php ----------------- Une immense nouvelle que personne ici n'as rapporté... un excellent "move" pour gérer le risque relié à un éventuel crash immobilier.
  11. http://www.montrealgazette.com/business/Language+debates+holding+corporate+plans+developer+says/8451858/story.html MONTREAL — Major corporations are putting expansion, relocations and long-term commitments on hold, because of the “unstable business environment” caused by the Parti Québécois hotly debated Bill 14, Jonathan Wener said Wednesday. “The market has definitely gotten softer and a lot of people are putting major decisions on hold. It’s basically a wait-and-see attitude,” the head of Canderel Group of Companies, a national real estate development and management company, said. Wener is the chairman and CEO of Montreal-based Canderel, which manages 9 million square feet of commercial space and has an additional 2 million square feet of residential development under construction nationally. “I think it is extremely unfortunate that we live in a society that has reduced itself to thinking it needs language police to preserve its culture — point final,” Wener told The Gazette, in a reference to the Office québécois de la langue française. “I’ve travelled a good chunk of the world and when I talk about the fact that we have language police in Quebec they laugh at me.” His comments come as the PQ is expected to put the bill to a second reading vote Thursday morning, despite widespread opposition from different groups and a Liberal filibuster. “It’s reawakened old memories which are just unfortunate because I really felt the most important thing to do was to get on with governing and improving the state of our economy, which needs a lot of work,” he said. A seventh-generation Montrealer, whose family first arrived in the 1860s, Wener is being honoured Thursday night for his support of the non-profit Segal Centre, North America’s second-largest bilingual multidisciplinary performing arts centre. The Segal Centre has a cultural — and not political — vocation. Despite Canderel’s offices in Canadian cities like Toronto, where it is building Aura, the country’s tallest residential skyscraper, the 38-year-old company still has its headquarters on Peel St. in downtown Montreal. While Wener’s personal views supporting English rights are well known, Canderel has worked on business ventures with partners of all political affiliations, including the Fonds immobilier de solidarité, which is controlled by the sovereignist-leaning Quebec Federation of Labour. Canderel and the Fonds are still looking for tenants to launch a two-tower office complex with 1.2 million square feet at the corner of Ste. Catherine and Bleury St. in Montreal’s Quartier des Spectacles. Wener said political uncertainty generated by proposals like Bill 14, may have softened, but not “depressed” a Greater Montreal real estate market. Until recently, the industry was breaking records for prices and new condo construction, at a time when former industrial areas like Griffintown and former downtown parking lots transformed with new developments. Indeed, the Bell Centre-adjacent Tour des Canadiens housing project that Canderel is developing with Cadillac Fairview Corp. Ltd. and other partners actually added two floors in January, after the original 48 storeys sold out at a pace that surprised Wener himself. “What I was surprised about is that we could do it as quickly as we did in Montreal. We had allowed for a year, we had allowed for millions of dollars in advertising that we never spent,” Wener said. “We were finished in virtually six to eight weeks.” alampert@montrealgazette.com Twitter: RealDealMtl
  12. http://affaires.lapresse.ca/economie/201210/24/01-4586395-economie-numerique-un-fonds-francais-debarque-a-montreal.php
  13. Fort de son nouvel appui de 25 millions de dollars de Teralys, le gestionnaire de capital de risque ontarien Celtic House ouvrira un bureau permanent à Montréal. La firme investira aussi des dizaines de millions dans les jeunes entreprises québécoises au cours des prochaines années. Tel que rapporté hier par La Presse Affaires, Celtic House a récolté 105 millions pour mettre sur pied un nouveau fonds de capital de risque. Le quart du financement provient de la firme québécoise Teralys. Or, l'équivalent de ce montant, soit au moins 25 millions, sera réinvesti par Celtic House ou ses partenaires dans des entreprises québécoises. «Tout ce qu'on fait est dans cette optique, dit Jacques Bernier, associé principal de Teralys. Tous les investissements qu'on fait reviennent dans l'écosystème québécois. De plus, l'historique montre que chaque dollar québécois investi en capital de risque attire chez nous deux autres dollars des États-Unis ou d'ailleurs.» L'investissement de Teralys - un réservoir de capital de risque créé en 2009 par Investissement Québec, la Caisse de dépôt et le Fonds de solidarité FTQ - était aussi conditionnel à ce que Celtic House ouvre un bureau permanent au Québec. La firme ontarienne avait de toute façon son homme à Montréal depuis plusieurs années, soit l'associé Pierre-André Meunier. «On va avoir pignon sur rue à Montréal d'ici la fin de l'année», promet M. Meunier, qui cherche actuellement un local à partager avec d'autres investisseurs. Occasions d'investissements La spécialité de Celtic House est de parier sur des entreprises en démarrage qui mettent au point des technologies pour les médias et les communications dans l'espoir de les voir percer et ainsi multiplier sa mise. Pierre-André Meunier affirme avoir déjà à l'oeil plusieurs occasions d'investissements dans ces domaines au Québec. «Il y a ici un pool de compétence et une expertise technique de classe mondiale, ainsi qu'un écosystème de qualité», dit-il. «J'ai des projets dans le collimateur au Québec, et directement dans les segments de marché où Celtic House a fait de l'argent précédemment», a-t-il aussi révélé. http://affaires.lapresse.ca/economie/201205/24/01-4528114-capital-de-risque-celtic-house-ouvre-un-bureau-a-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS14
  14. This is good news. The guy is a Wall Street pro and brings very good expertise to Mtl financial sector. This fund will manage International, US & Canadian money (vs just Canadian). La Presse Publié le 24 mars 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 Au cours des huit dernières années, François Trahan a été désigné cinq fois le meilleur stratège boursier de Wall Street et trois fois le second par le magazine Institutional Investor, la bible du capital. Même s'il continue de gérer sa firme newyorkaise Wolfe Trahan & Co, le stratège va lancer le 2 avril prochain son premier «hedge fund» international, le Fonds Opportunités Trahan qui sera administré par sa nouvelle firme montréalaise Gestion de Capital Trahan. Le Fonds Opportunités Trahan destiné exclusivement aux investisseurs canadiens sera dupliqué en deux fonds miroirs, le Trahan hedge Opportunitys (THO) inscrit à New York pour le marché américain et un autre THO enregistré aux Îles Caïman et destiné aux investisseurs internationaux. «On n'a pas enregistré notre fonds aux Îles Caïman dans le but de permettre aux investisseurs de profiter d'un paradis fiscal. Ça n'a rien à voir. Les caisses de retraite aux Etats-Unis peuvent profiter d'un crédit d'impôt si elles investissent aux Îles. «C'est aussi le seul moyen qu'on avait pour offrir notre fonds à nos clients du Japon, de l'Australie ou de Hong Kong», insiste François Trahan, dans ses nouveaux bureaux du centre-ville de Montréal où il a installé sa nouvelle boîte Gestion de Capital Trahan. Cela fait plusieurs années que François Trahan est sollicité par les démarcheurs du Centre financier international de Montréal pour qu'il vienne s'installer dans la ville où il a obtenu son diplôme en Finances aux HEC. Même le premier ministre Charest lui a fait du genou lors d'un coktail à New York... Mais ce n'est pas pour ces raisons que la star de Wall Street a décidé de revenir chez lui. Après 12 ans à New York, il a décidé au printemps d'installer sa famille à Montréal pour se rapprocher de son père qui était gravement malade. Une semaine sur deux, il retourne à Manhattan pour superviser avec son associé les activités de sa boîte Wolfe Trahan qui compte maintenant 50 employés. «Je voulais lancer mon propre «hedge fund» et j'ai décidé de le faire à Montréal, sans en parler à personne», m'explique le spécialiste boursier. Avec le recul, il estime qu'il aurait mieux valu utiliser ses contacts parce qu'il a trouvé très laborieuses les démarches pour s'enregistrer auprès de l'Autorité des marchés financiers (voir autre texte). Collé à l'économie Comme tous les fonds alternatifs, le Fonds Opportunités Trahan sera offert exclusivement aux investisseurs aguerris, c'est-à-dire aux particuliers qui ont au moins 1 million en actifs financiers et aux investisseurs institutionnels qui utilisent ce type de placement pour réduire le risque de leur exposition aux marchés. «Notre but est de produire à chaque année un rendement positif, peu importe le comportement des marchés. Quand la bourse recule de 40% et que mon courtier me dit que je m'en tire bien avec des pertes de 30%, ce n'est pas vrai que je m'en tire bien. J'ai quand même perdu 30%», explique François Trahan. Il existe quelques fonds alternatifs gérés de Montréal mais leurs actifs sous gestion sont inférieurs à 100 millions. François Trahan anticipe que son fonds génèrera des actifs sous gestion de 1,1 milliard. «C'est le maximum que l'on peut aller chercher. À 1,1 milliard, on peut liquider nos positions en deux jours sans affecter la valeur des titres de notre portefeuille. C'est la norme qu'on a fixée. S'il y a encore de la demande on pourra lancer un fonds Opportunités 2», résume-t-il. La composition du portefeuille de ce fonds sera faite par François Trahan qui s'inspire depuis toujours de la macro-économie pour réaliser ses choix d'actifs. «Je privilégie la spécialité du portefeuille en me basant sur l'analyse quantitative. Je cherche les meilleurs actifs en tenant compte des mouvements de l'économie», explique-t-il. Deux exilés de retour Pour le lancement de sa firme montréalaise, François Trahan s'est associé à Marlyn Bilodeau, une spécialiste de l'investissement qui a longtemps oeuvré elle aussi à New York. Elle a été notamment gestionnaire de risque chez l'assureur AXA et responsable du développement de produits chez Credit Suisse Assets Management. «On a un parcours similaire. Je suis marié à une Américaine et nous avons trois enfants. Marlyn est mariée à un Américain et a trois enfants. On est revenu tous les deux à Montréal en juin dernier à une semaine d'intervalle, sans que l'on se consulte. C'est en lui envoyant un courriel durant l'été que j'ai appris qu'elle était elle aussi de retour au pays», relate avec amusement François Trahan. Marlyn Bilodeau sera président de Gestion de Capital Trahan et François Trahan, Chef des placements. «J'ai trois associés américains dans le financement de la firme mais tout le capital de départ (seed money) du Fonds Opportunités Trahan sera mon argent à moi. J'investi beaucoup d'argent dans ce nouveau fonds», souligne le stratège boursier.
  15. Une poignée d'investisseurs français et québécois en capital-risque s'est donné rendez-vous en début de semaine au Venture Capital Forum. L'événement organisé à Montréal par la Chambre de commerce française au Canada a permis à une douzaine d'entrepreneurs de se faire voir des firmes de capital-risque locales, mais aussi étrangères. Aurélien Chouvet, chef de la direction d'Insidoo, ne voulait pas rater l'occasion de faire connaître son entreprise à des investisseurs nord-américains. «On veut prendre le pouls local», a-t-il indiqué en entrevue avec La Presse Affaires. L'entreprise de commerce électronique qu'il a cofondée se positionne comme un intermédiaire dans la vente en ligne de mobilier, en plus de fournir l'accès web à un logiciel de planification d'intérieur. Maintenant qu'il est bien implanté en France, Aurélien Chouvet souhaite reproduire son modèle d'affaires en Amérique du Nord. Et, selon lui, le Québec pourrait être un terreau fertile pour accueillir sa version nord-américaine. «Lorsqu'on réfléchit à un tremplin de lancement sur l'Amérique du Nord, le Québec est sûrement une possibilité intéressante», a-t-il précisé. Des représentants de firmes de capital-risque ont aussi fait le voyage Paris-Montréal pour participer à l'événement. Didier Moret, directeur général du fonds français I-source, en a profité pour tisser de nouveaux liens d'affaires. «Ça nous permet d'être informés sur ce qu'il peut y avoir comme entreprise intéressante ailleurs que chez nous. C'est aussi une occasion de rencontrer des investisseurs qu'on peut ensuite inviter à se joindre à nos entreprises», a-t-il dit. I-source gère un fonds de 243 millions investit dans 24 entreprises, dont au moins une québécoise, LeddarTech, qui commercialise des outils de détection pour le secteur du transport. Grâce en partie à cet investissement d'un fonds français, l'entreprise de Québec est en train de faire sa place sur le marché européen. «Quand une entreprise se développe bien, c'est bien qu'elle soit financée par des fonds d'autres pays, parce que ça lui ouvre des portes pour se développer à l'international», indique Didier Moret. Le Venture Capital Forum se voulait d'ailleurs une occasion pour les investisseurs et entrepreneurs participants de faire le saut à Boston le temps d'une journée pour y rencontrer les acteurs de l'endroit. Selon Serge Auray, PDG de Laboratoire M, c'était une occasion en or qui s'offrait à son entreprise. «Trouver un investisseur qui connait bien mon secteur et qui a de l'expertise dans les réseaux de distribution, ce serait le Klondike pour moi», disait-il quelques heures avant son départ pour Boston. Son entreprise, située à Sherbrooke, a développé une série de nettoyants «verts» pour les secteurs industriel et résidentiel. Elle lancera un premier produit aux États-Unis d'ici quelques jours, et prépare aussi une entrée éventuelle en sol européen. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201203/23/01-4508524-capital-de-risque-rapprochement-entre-le-quebec-et-la-france.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS1
  16. (Montréal) Les nouveaux chiffres le confirment: l'industrie du capital-risque carbure à fond au Québec. L'argent risqué sur les jeunes entreprises de la province a bondi de 50% l'an dernier, beaucoup plus qu'aux États-Unis, et qu'ailleurs au Canada. Après avoir mieux traversé la crise que ses voisins, le Québec rebondit donc maintenant avec davantage de vigueur qu'eux. Une bonne nouvelle pour les bidouilleurs web, entrepreneurs en biotechnologies et autres dirigeants de boîtes innovantes à la recherche de fonds pour développer leurs idées. «Il y a vraiment de quoi se réjouir. Le fait que la hausse ait touché tous les secteurs et que tous les acteurs du marché aient augmenté leur contribution nous faire dire qu'il s'agit de quelque chose de solide», dit Geneviève Morin, présidente de Réseau Capital, l'association du capital-risque québécois. Le capital-risque est l'argent misé sur des entreprises souvent non rentables dans l'espoir de créer des succès comme Google ou Facebook. Les investissements de ce type ont atteint 549 millions de dollars en 2011 au Québec, une cuvée qui se compare aux belles années d'avant la crise financière. «On voit enfin une lumière au bout du tunnel, et ce n'est pas un train», lance Mme Morin. Des financiers de tous les horizons ont pigé dans leurs poches pour risquer davantage d'argent sur des entreprises québécoises. Avec des investissements de 164 millions, les fonds de travailleurs fiscalisés (Fonds de solidarité FTQ, Fondaction CSN et autres) ont mis le plus gros du magot, une augmentation de 21% par rapport à 2010. Les fonds de capital-risque privés ont aussi été très actifs l'an dernier, misant ensemble 114 millions dans 64 entreprises. Il s'agit d'un bond considérable de 74% par rapport à 2010. «On récolte le fruit des efforts faits en 2006 et 2008, quand plusieurs fonds ont été créés au Québec. Ces fonds arrivent aujourd'hui à maturité», dit Mme Morin, qui souligne cependant qu'il faut renflouer ces fonds dès maintenant si on veut qu'ils continuent à investir. Les investisseurs étrangers, surtout américains, ont aussi été nombreux à risquer leur argent sur des entreprises québécoises. Ils ont injecté ensemble 126 millions, soit 45% de plus qu'un an plus tôt. Sur quoi misent les investisseurs? Les entreprises du secteur de l'internet, de l'électronique et du logiciel ont été leurs cibles favorites l'an dernier, raflant 33% des sommes. Les technologies vertes, un secteur en plein boom sur la planète, ont aussi connu un investissement record au Québec avec 97 millions. De ce nombre, la part du lion, 90 millions, est allée à Enerkem, une entreprise montréalaise qui fait couler beaucoup d'encre avec son projet de transformer les ordures en carburant. Le secteur des biotechnologies, jadis le favori des investisseurs, a bien fini en hausse de 19% par rapport à l'an dernier, mais il n'attire plus que le cinquième des investissements. «Il y a là quelque chose de préoccupant, admet Mme Morin. Il y a beaucoup de belle science au Québec, et le marché de la santé est prioritaire pour tout le monde. Il va falloir des fonds de plus grande taille dans ce secteur, mais qui dit fonds de plus grande taille dit plus de temps pour les mettre en place.» CAPITAL-RISQUE AU QUÉBEC: LES GROS INVESTISSMENTS DE 2010 - Enerkem (technologies propres) : 90,3 millions - Enobia Pharma (biotechnologies) : 40,8 millions - Beyond the Rack (internet) : 36,6 millions - Lumenpulse (éclairage) : 16 millions - Milestone Pharmaceuticals (biotechnologies) : 12,4 millions - Acquisio Canada (logiciel) : 12,1 millions - ProSep (technologies propres) : 11,1 millions - Utilicase (technologies propres) : 10 millions http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/201202/14/01-4495643-capital-risque-le-quebec-poursuit-sur-sa-lancee.php
  17. Il n'y a pas trois ans, trouver de nouvelles pousses technologiques montréalaises prometteuses relevait du défi. Cette année, c'est faire le tri dans le lot de ces jeunes «start-up» qui est le plus difficile. Sur les talons de Beyond the Rack et de Woozworld, en voici cinq qui pourraient faire leur marque en 2012. Gamerizon Gamerizon se spécialise dans les jeux mobiles grand public. Le succès de sa série de jeux mobiles Chop Chop lui a permis de décrocher un financement de 5 millions, l'automne dernier. Les ambitions du studio montréalais sont cependant bien plus élevées que cela: l'entreprise se voit comme le prochain Zynga, géant du jeu vidéo de prochaine génération. «L'entreprise a certainement les moyens de générer des revenus annuels supérieurs à 100 millions», estime Chris Arsenault, directeur du fonds iNovia, qui participe au financement de l'entreprise. Hopper Les sites de voyage se suivent et se ressemblent. Hopper risque de tomber comme un pavé dans la mare. Trois ans de développement et 8 millions en financement obtenus à la fin de l'été 2011 font monter les attentes pour ce moteur de recherche fondé par trois anciens d'Expedia. L'objectif: répondre à des requêtes comme «meilleures plages d'Europe» ou «villes d'Espagne» avec des résultats concrets: noms de lieux, vols abordables, hébergement sur mesure. «Il n'existe pas d'Amazon, d'iTunes ou de Google pour le voyage. C'est ce que Hopper compte devenir», a récemment déclaré Frédéric Lalonde, cofondateur de Hopper. iGet.it Des sites tels Amazon, eBay et Groupon semblent avoir saturé le magasinage à rabais sur l'internet, alors les fondateurs de iGet.it ont opté pour la formule inverse: offrir peu de produits exclusifs, triés sur le volet, à des acheteurs fortunés. Des ventes éclair qui devraient plaire aux fabricants désireux de liquider leur inventaire sans dégrader la valeur de leur marque, explique Jean-Yves Martineau, cofondateur du site. «C'est simple et ingénieux. En plus, l'équipe a déjà un oeil sur l'évolution future du site», dit Jean-Sébastien Cournoyer, de Real Ventures, un des principaux investisseurs dans iGet.it. Planora Planora s'est dotée d'un nouveau PDG en novembre dernier: Pierre Donaldson, ancien membre du conseil de Mediagrif et partenaire depuis 2005 dans le fonds BlackBerry chez JLA Ventures. C'est généralement bon signe de voir un investisseur effectuer un tel saut. Spécialisée dans la conception automatisée d'horaires de travail sur mesure, Planora a notamment permis à la SAQ de réduire sensiblement le coût de gestion de ses 3000 employés. Prochain objectif: prendre d'assaut le marché anglophone des moyennes et grandes entreprises. Wajam Google et Microsoft ne jurent plus que par la recherche sociale. Wajam se targue de les avoir coiffés au poteau. La jeune entreprise montréalaise propose aux internautes un plugiciel gratuit qui compile les recommandations de leurs contacts sur Facebook, Twitter ou ailleurs, et qui intègre les plus pertinentes dans les résultats de recherche de Bing, Google, Amazon, TripAdvisor et Yelp, notamment. Wajam vient d'ajouter une fonction de recommandation de séquences vidéo. Ne reste plus qu'à trouver une façon de rendre cette opération profitable. http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201201/09/01-4484049-cinq-start-up-montrealaises-a-surveiller-en-2012.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-lapresseca_267_accueil_ECRAN1POS2
  18. aits saillants de la séance régulière du conseil d'arrondissement du 14 novembre http://ville.montreal.qc.ca/portal/p...es/communiques 16 novembre 2011 Montréal, le 16 novembre 2011 - Réunis lundi soir à la maison de la culture Frontenac pour la séance régulière du mois de novembre, les membres du conseil d?arrondissement de Ville-Marie ont étudié plusieurs dossiers qui confirment l'élan de vitalité que connaît actuellement le centre-ville. Logements sociaux et communautaires En ouverture de séance, le maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, a rappelé que 873 logements sociaux et communautaires ont vu le jour dans l'arrondissement depuis 2002 et que 440 autres unités sont en préparation depuis 2010. Il a également confirmé la création prochaine d'un fonds de compensation auxquels les promoteurs devraient contribuer lorsque l'inclusion de logements sociaux dans de grands projets ne s'avère pas applicable. ...
  19. L'offre a ete annoncee il y aquelques semaines. Par contre je n'avais pas realiser que Cominar mettait la main sur la Gare centrale... Cominar émet pour 125 millions de dollars de nouvelles unités. Le plus grand fonds de placement immobilier du Québec et plus grand propriétaire commercial de la province met 5 734 000 nouvelles parts en circulation. Le produit de l'émission d'unités servira à réduire sa dette issue du crédit courant et à «financer le programme d'acquisition et de développement continu de Cominar», selon le communiqué émis par le fonds de placement immobilier (FPI). La société de Québec a lancé le 2 décembre une offre d'achat non sollicitée du FPI montréalais Canmarc, l'ancien FPI Homburg. Au comptant, Cominar propose 838,2 millions de dollars pour Canmarc, notamment propriétaire de la Gare centrale, à Montréal, soit 15,30 $ par unité au moment de la proposition. Cominar offre aussi d'échanger 0,7054 unité de son titre contre une unité de Canmarc, jusqu'à concurrence de 16 millions d'unités de Cominar échangées. Quelques jours avant, le 28 novembre, Cominar avait déjà augmenté ses parts dans Canmarc à 15,1 %, en achetant 3,1 millions d'unités. Le FPI de Québec est ainsi devenu le deuxième plus grand actionnaire de Canmarc.
  20. Des chiffres obtenus grâce à la Loi d'accès à l'information indiquent que, malgré une population trois fois supérieure, Montréal reçoit moins que Québec dans un des quatre principaux programmes d'infrastructures. Programme d'infrastructures de loisirs C'est vrai pour l'important programme d'Infrastructures de Loisirs, qui permet aux villes canadiennes de réparer ou construire des installations sportives. Des chiffres obtenus indiquent qu'à Montréal, quatre projets d'une valeur de 3,321 millions de dollars ont été approuvés. Québec a obtenu le financement pour quatre projets d'une valeur de 3,565 millions de dollars. À Montréal, trois arénas de la métropole ont reçu des subventions de 1 million de dollars pour mettre à niveau les systèmes de réfrigération. Cependant, environ le tiers des projets acceptés par Ottawa ont été censurés par l'Agence de développement économique du Canada, qui gère ce programme. Cela signifie que d'autres projets à vocation sportive pourraient êtres annoncés d'ici quelques mois. Reste qu'à Montréal certains projets, comme la réfection de l'aréna Ahuntsic, semblent être morts au feuilleton. En septembre dernier, l'ex-président du comité exécutif Claude Dauphin aurait confirmé à la députée fédérale d'Ahuntsic, Maria Mourani, que l'aréna serait l'objet d'un projet de rénovation de 5 millions de dollars. Ottawa aurait aussi confirmé à madame Mourani que les fonds ont été envoyés à Montréal. Mais le projet ne serait plus dans les cartons, aux dires de la députée. Elle se demande si les millions dorment quelque part à Montréal ou si les contribuables d'Ahuntsic sont victimes du fait qu'ils ont voté pour un des deux partis d'opposition. « Pourquoi avant l'élection municipale, on était une priorité - et j'ai même des confirmations écrites ici - et puis, qu'après les élections, soudainement, on ne fait plus partie du décor? Est-ce que c'est parce que Ahuntsic n'a pas voté pour le maire de Montréal? C'est ça, moi, ma question », affirme Me Mourani. Fonds de stimulation de l'infrastructure En ce qui a trait au fonds de stimulation de l'infrastructure, Montréal a obtenu jusqu'ici 42 millions de dollars. Québec, avec le tiers de la population, en a obtenu presque autant, c'est-à-dire 40 millions de dollars. Les chiffres ont été colligés par Infrastructure Canada, qui gère ce programme destiné à financer des programmes de réfection routière. Renouvellement des conduites d'eau potable et d'eaux usées Quant au fonds pour la réfection des conduites d'eau, Montréal n'a obtenu que 36 millions de dollars. Selon Louise Harel, la chef de Vision Montréal, cela représente moins de 10 % des fonds disponibles pour le Québec. « C'est vraiment décevant, parce que les gouvernements supérieurs ont créé ces programmes-là, mais cela ne reviendra pas. Et ça ne reviendra pour un bon bout de temps, parce qu'on connaît les niveaux de déficits de Québec et d'Ottawa », souligne Mme Harel. Dans un sommaire décisionnel publié lundi, l'administration explique que les investissements importants réalisés par Montréal depuis trois ans ont rendu la tâche de la Ville plutôt difficile. L'ajout de projets supplémentaires aurait été compliqué pour deux raisons. Puisque la Ville défraie le tiers du coût des projets, l'ajout de projets aurait été prohibitif pour Montréal. De plus, ça aurait présenté un défi logistique pour la Ville, compte tenu du grand nombre de projets d'infrastructures déjà prévus avant le plan de relance fédéral. Fonds d'initiatives vertes Montréal figure mieux dans le cadre de ce programme, parce que la métropole a obtenu 67 millions de dollars pour des projets de traitement des déchets. La ville de Québec a obtenu seulement 16 millions dans le cadre de ce programme. L'administration Tremblay n'a pas répondu à nos appels. http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/04/19/008-Gentile-infrastructure-Quebec.shtml
  21. Le gouvernement du Québec accumule depuis 10 ans une dette cachée de plus de 6 milliards de dollars pour financer la remise en état du réseau routier québécois, malgré sa propre loi sur le déficit zéro. Selon des données dévoilées par La Presse, ce déficit accumulé par le Fonds de conservation et d'amélioration du réseau routier, qui a été créé en 1996, a augmenté de 760 M$ par année en moyenne au cours des trois années au pouvoir du gouvernement libéral sortant. Durant cette période, Québec a investi annuellement plus de 1 milliard dans la réfection et la construction de nouvelles routes. Les 5,9 milliards de travaux routiers prévus d'ici trois ans pourraient faire passer le déficit du Fonds de conservation et d'amélioration à plus de 10 milliards. Depuis 1996, tous les travaux routiers sont financés par des emprunts au Québec, ce qui permet d'en amortir les coûts sur plusieurs années. L'amortissement est utilisé par plusieurs gouvernements, depuis plusieurs années.
  22. Que reste-t-il de la finance à Montréal? Publié le 15 mars 2010 à 06h00 | Mis à jour le 15 mars 2010 à 06h00 Stéphanie Grammond La Presse (Montréal) Le gouvernement du Québec a beaucoup investi pour propulser l'industrie de la finance à Montréal, l'un des plus grands moteurs économiques de la région. Mais depuis 20 ans, la place financière a perdu encore de son poids relatif, face à Toronto et aux grandes métropoles financières de la planète. À l'heure de la mondialisation, comment faire pour relancer la finance à Montréal? Les gestionnaires d'Hexavest sont tombés à la renverse en entrant dans l'ascenseur d'un hôtel, tout près de l'Université de Princeton, aux États-Unis. Sur le mur était affichée une vieille mappemonde, montrant les cinq plus grandes villes du monde, dont New York, Paris... et Montréal. «Ça m'a vraiment frappé», raconte Vital Proulx, le président de la boîte de gestion montréalaise, qui s'est imaginé l'époque où la rue Saint-Jacques était la Mecque de la finance. «On ne rêvera pas en couleurs: on ne retournera jamais là, dit-il. Mais on est capables d'avancer!» Bien sûr, Montréal avance... mais pas assez vite. La place financière a encore perdu du terrain depuis 20 ans. Pourtant, le gouvernement du Québec a déployé bien des efforts pour propulser l'industrie des services financiers, un des plus gros moteurs économiques de Montréal. «Il y avait une pente raide à remonter. Il fallait faire une bataille. Il fallait que notre État soit interventionniste. Et il le fut», se remémore l'ancien premier ministre Bernard Landry. Au milieu des années 90, le «grand vizir» du Québec prend le taureau par les cornes. Il convoque un «comité des sages» sur la finance, lance des missions économiques à l'étranger. La province en mène large au Forum économique mondial de Davos. La Caisse de dépôt et placement du Québec devient un levier pour soutenir la place financière montréalaise. Or, plusieurs initiatives ont fini en queue de poisson... comme l'aventure de NASDAQ Canada. La Bourse électronique avait annoncé son implantation à Montréal en grande pompe, lors d'une conférence de presse diffusée sur grand écran à Time Square. Mais elle a quitté la ville sur la pointe des pieds quatre ans plus tard. Un espoir déçu parmi tant d'autres. Et maintenant, Bernard Landry est pris d'une nouvelle angoisse, à cause du projet de regroupement des commissions des valeurs mobilières provinciales en une seule agence fédérale. Québec s'y oppose. «Mais il s'est opposé souvent à des manoeuvres du fédéral. Et le fédéral a gagné», dit M. Landry. Selon lui, les conséquences seraient désastreuses pour Montréal, qui verrait tous les professionnels gravitant autour de cet univers ? avocats, comptables, actuaires ? plier bagages, comme tant d'autres avant eux. Glissement de terrain Montréal n'échappe pas à mondialisation de la finance, qui se regroupe de plus en plus autour de trois grands centres: New York, Londres et Hong-Kong. En 2009, Montréal a glissé au 32e rang des plus grands centres financiers du monde. La ville s'est même fait damer le pion par Vancouver, désormais au 29e rang, selon la plus récente édition du Global Financial Centres Index. De son côté, Toronto se classe en 13e position, malgré l'émergence des places financières asiatiques. Non seulement Montréal a perdu sa stature internationale, mais elle joue maintenant un rôle de second plan sur la scène canadienne. D'ailleurs, le Québec est à la traîne sur le plan de la création d'emplois dans le secteur des finances et de l'assurance, selon l'Institut de la statistique du Québec. Depuis 20 ans, le nombre d'emplois a augmenté de 30% au Québec, pour atteindre 174 000 empois en 2008, une croissance bien inférieure à celle de l'Ontario qui a gonflé son effectif de 50%. À qui la faute? «Il y a eu une progression plus lente de l'économie du Québec. L'explication fondamentale est là», répond Louis Regimbal, associé du Groupe Secor. Le vacuum des sièges sociaux Mais d'autres blâment le départ des sièges sociaux. L'exode a culminé lorsque la Sun Life a fait ses valises pour Toronto au lendemain de l'élection du Parti québécois en 1976. La Banque Royale et la Banque de Montréal ont maintenu leur siège social à Montréal, mais leur vrai centre décisionnel est à Toronto. «On n'imagine pas l'ampleur de l'effet d'entraînement du déplacement des banques vers Toronto. Un effet d'entraînement monumental qui a appauvri le Québec», affirme Jean-Guy Desjardins, président de Fiera Capital. D'abord, les banques ont entraîné dans leur sillon une partie importante de l'activité économique: avocats, comptables, fiscalistes, etc. Puis, le décloisonnement des services financiers a accéléré le vacuum, au début des années 90. Jusque-là, banques, assureurs, courtiers et fiducies devaient rester chacun dans leur coin. Quand le fédéral a changé les règles du jeu, les banques, qui étaient les plus puissantes, sont passées à l'attaque. En 20 ans, elles ont raflé pratiquement toutes les firmes de courtage. Et elles ont gobé une grosse part du marché des fonds communs. Bilan: «Dans un premier temps, on a vidé Montréal de ses banques. Et dans un deuxième temps, les changements à la Loi sur les banques ont vidé Montréal du restant», résume Jean-Guy Desjardins. Lui-même a vendu sa firme à la Banque CIBC en 2004. Parti de zéro au début des années 1970, il avait fait de TAL Gestion globale d'actifs le plus important gestionnaire indépendant au pays, avec 750 employés et 65 milliards d'actifs. En 1994, il s'est allié à la CIBC: «On se donnait les moyens de croître à l'échelle mondiale. Mais tout ça a changé le jour où la direction de la banque a changé», raconte-t-il. La CIBC avait 55% des actions, mais voulait tout acheter. La centaine d'employés de TAL avaient 51% des droits de vote, mais ne voulaient pas vendre. Après un bras de fer de deux ans, la CIBC a gagné. «Inévitablement, ça ne pouvait finir autrement: une banque c'est gros et c'est riche», dit Jean-Guy Desjardins, qui s'est vite relancé, avec Desjardins, pour créer une autre firme de gestion, Fiera Capital, qui gère aujourd'hui 22 milliards d'actifs. Des fonds «Made in Quebec», une bataille perdue Du côté des fonds communs, Montréal a lamentablement échoué. Tous les efforts de la Caisse de dépôt pour structurer l'industrie ont été anéantis par l'affaire Norbourg, le pire scandale financier de l'histoire du Québec. Comment expliquer un tel fiasco? Revenons 15 ans arrière. Le rédacteur en chef de la revue L'Action nationale, Rosaire Morin, dénonce la «déportation de l'épargne québécoise», après une étude exhaustive. Son constat choque: les firmes québécoises gèrent à peine 4% des actifs de l'industrie canadienne des fonds, par rapport à près de 80% pour les sociétés ontariennes. Pourtant, les épargnes des Québécois représentent plus de 20% des actifs de l'industrie. «Moi, ça m'avait sonné», se souvient Michel Nadeau, alors numéro deux de la Caisse. Il étudie le problème... avec l'aide d'un jeune homme: «Il s'appelait Vincent Lacroix. Il a travaillé quatre ans pour moi», soupire Michel Nadeau. Pour créer une masse critique, la Caisse achète plusieurs petites boîtes de fonds québécoises et prend les commandes. Erreur, dit aujourd'hui M. Nadeau. «Il fallait laisser grandir. Au lieu de ça, la Caisse a fait des millionnaires. Elle leur a dit: va jouer au golf. On va gérer ta patente.» Quelques années plus tard, la Caisse doit faire marche arrière. Vincent Lacroix récupère alors des morceaux. On connaît la suite: la fraude de Norbourg a fait perdre plus de 100 millions de dollars à 9200 investisseurs. Désormais, il est trop tard pour lancer une famille de fonds «Made in Quebec». L'industrie s'est consolidée. «C'est de plus en plus difficile de créer un nouveau joueur. Il faut une plus grande masse critique. Avant, il fallait au moins un milliard d'actifs, maintenant il en faut au moins cinq», indique Stéphane Langlois, président du Conseil des fonds d'investissement du Québec et de BLC services financiers. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Banque Laurentienne a vendu sa famille de fonds à l'Industrielle-Alliance. «On se concentre sur la distribution, sur la relation avec les clients», explique M. Langlois. Toronto dans les plates-bandes Par contre, Montréal poursuit ses efforts afin d'attirer des institutions étrangères. Pour les séduire, le Centre financier international (CFI) de Montréal offre un avantage fiscal aux sociétés qui font des transactions internationales. Entre 1997 et 2003, le nombre de CFI a presque triplé, attirant jusqu'à 121 entreprises et près de 1200 spécialistes. Le programme (et l'influence de la Caisse de dépôt) avait notamment encouragé les Investissements Standard Life à déménager toute la gestion d'actions américaines de la société-mère écossaise à Montréal. Un véritable succès du CFI. Mais en 2004, les libéraux ont réduit les avantages fiscaux pour faire taire les critiques qui reprochaient aux CFI d'être surtout des divisions de firmes québécoises «pure laine» à Montréal depuis longtemps. Par la suite, plusieurs centres sont repartis. Mais CFI Montréal s'est retroussé les manches. «On a ouvert 15 nouveaux centres depuis 18 mois!» se félicite son président-directeur général, Jacques Girard. Fin 2009, il dénombrait 114 CFI et plus de 1000 spécialistes. Sauf que Toronto joue maintenant dans ses plates-bandes. «Ils rencontrent les mêmes clients français que moi à Paris. L'autre jour, j'étais à Londres et ils faisaient de la publicité à la télévision!» rapporte Steve Gauthier, vice-président développement de CFI Montréal. Et Toronto a une longueur d'avance. Elle peut compter sur le Toronto Financial Services Alliance (TFSA), qui regroupe les acteurs de l'industrie, des universités et des gouvernements. La TFSA a de grandes ambitions. Et elle réclame l'aide du fédéral pour y parvenir. Son objectif: profiter du choc vécu par plusieurs grandes places financières, pour hisser Toronto dans le top 10 mondial, en misant sur la solidité du système bancaire canadien qui a mieux résisté à la crise du crédit. Un argument dont Montréal pourrait se servir tout autant. «Une crise comme celle-là est une occasion pour Montréal d'intensifier sa présence et d'attirer des institutions financières. Toronto voit la même chose que nous. Ça fait un an qu'on le dit. This is it: c'est le temps d'agir», réitère Jacques Girard. À son avis, il faut améliorer le programme du CFI et former une grappe industrielle pour fédérer les efforts de l'industrie, à la manière de Paris Europlace. Bien des places financières ont une stratégie globale. Mais à Montréal, on ne se parle pas assez, déplore Louis Regimbal, de Secor. Les institutions devraient «collaborer davantage sur des sujets d'intérêt commun pour faire un milieu plus attractif, ce qui bénéficierait à tout le monde», croit-il. Les déboires de la Caisse De par sa nature, de par son poids, la Caisse de dépôt est un catalyseur pour la place financière de Montréal. Mais elle-même s'est embourbée à cause de la perte monstre de 40 milliards. Son nouveau patron, Michael Sabia, veut rebâtir la Caisse «brique par brique». Quels sont ses plans pour aider l'industrie locale? «Je crois que la Caisse doit faire le maximum pour encourager le centre financier de Montréal. Est-ce que Montréal sera au même niveau que New York ou Londres? On verra!» répond l'ancien dirigeant de Bell Canada Entreprises (BCE). Favoriser les maisons de courtage montréalaises pour l'émission d'obligations: oui. Collaborer avec les universités montréalaises: absolument. Par contre, Michael Sabia n'hésitera pas à faire le tour du monde pour dénicher les meilleurs talents, comme son bras droit, Roland Lescure, qui vient d'atterrir de France. Il ne se gênera pas non plus pour confier des mandats de gestion à l'externe, s'il y voit une valeur ajoutée. Coïncidence: BCE a décidé, l'automne dernier, d'aller voir ailleurs pour la gestion de son régime de retraite. Sa filiale Bimcor a remercié une bonne part des spécialistes qui géraient 13 milliards à l'interne, à Montréal. Elle cédera à l'externe la gestion des actions américaines et canadiennes ainsi que celle des obligations de sociétés. Il s'agit-là d'une tendance lourde. Des caisses de retraite traditionnelles gérées à l'interne, «il n'en reste pas gros!» s'exclame Jean Bergeron, directeur de la gestion d'actifs chez Morneau Sobeco, un consultant pour les régimes de retraite. Une question de coût et d'expertise: «Si on veut sortir des sentiers battus, investir dans les actions étrangères, les fonds spéculatifs, les placements immobiliers, il faut une grosse équipe», justifie M. Bergeron. Voilà pourquoi les régimes de retraite d'ici préfèrent souvent s'en remettre à de grosses équipes étrangères, plutôt que de confier des mandats aux gestionnaires d'ici... qui sont parfois mieux reçus à l'étranger, ironiquement. «En Europe, le passeport canadien se joue très, très bien. J'ai noté, parfois, une plus grande ouverture pour un gestionnaire canadien chez les non-Canadiens que chez les Canadiens eux-mêmes. Ici, on ne reconnaît pas nos propres forces à leur juste valeur», constate Roger Beauchemin, président de McLean Budden, l'un des plus anciens gestionnaires d'actifs au Canada, fondé à Montréal en 1947. Depuis 2000, la firme défriche la clientèle étrangère. «On voyait nos concurrents étrangers obtenir des mandats de caisses de retraite qui étaient nos clientes ici. On s'est dit: il faut aller les concurrencer sur leur propre terrain», dit M. Beauchemin qui gère maintenant 2,5 milliards pour des clients étrangers dans une douzaine de pays. Tisser la fibre entrepreneuriale Ailleurs dans le monde, les régimes de retraite ont des «clubs-écoles» qui permettent aux gestionnaires émergents de faire leurs preuves. Aux États-Unis, des régimes publics géants comme Calpers (California Public Employees' Retirement System) ou encore City of New York confient jusqu'à 5% de leurs actifs à un groupe de petits gestionnaires. La formule a permis à la société montréalaise Hexavest de percer aux États-Unis. Ici, rien de tel n'existe. Dommage, car «l'innovation et la création d'emplois viennent souvent des petites boîtes», souligne Mario Lavallée, vice-président d'Aon Conseil et président de CFA Montréal. Or, les petites boîtes ont du mal à percer. Elles ne sont pas sur le radar des clients institutionnels qui veulent voir un historique de rendement d'au moins trois ans, sur un portefeuille de plusieurs millions. Les gestionnaires qui parviennent à démarrer de zéro sont issus d'une plus grande boîte où ils se sont fait une réputation. C'est ainsi que Stéphane Corriveau a lancé AlphaFixe Capital, en 2008. Avec sa petite équipe, il est parti de rien. Sans contrat en poche. Au beau milieu de la crise du crédit. «On saute, et le parachute va s'ouvrir en quelque part!» s'est-il dit. Pour se démarquer, la firme spécialisée en gestion d'obligations a bâti son propre système interne de gestion de risque et d'évaluation de crédit, en intégrant les critères d'investissement responsables, ce que les grandes agences ne font pas. La formule a fonctionné. La firme a obtenu des rendements exceptionnels en 2009. Et les clients sont au rendez-vous. AlphaFixe gère 600 millions de dollars pour 13 clients. De quoi assurer sa pérennité. «Il y a des talents à Montréal, on est capables de développer notre expertise, assure M. Corriveau. Pourquoi ne pas le faire ici et contrôler la destinée de l'entreprise, plutôt que le faire pour une entreprise qui a son siège social à un autre endroit?» Montréal au 32e rang de la finance mondiale... et au 3e rang canadien Ville Rang actuel Changement depuis le dernier classement Londres 1 0 New York 2 0 Hong Kong 3 1 Singapour 4 -1 Shenzhen 5 Zurich 6 -1 Tokyo 7 8 Chicago 8 -1 Genève 9 -3 Shangai 10 25 Toronto 13 -2 Vancouver 29 -4 Montréal 32 -6
  23. Un déficit historique de 4,7 milliards en Alberta Publié le 09 février 2010 à 20h14 | Mis à jour à 21h15 La Presse Canadienne Edmonton Le gouvernement progressiste-conservateur de l'Alberta a présenté mardi un budget qui prévoit un déficit historique de 4,7 milliards $ mais aucune coupe budgétaire importante et aucune hausse d'impôt. Le ministre des Finances de la province, Ted Morton, s'est déclaré mécontent de déposer un budget déficitaire mais confiant que son plan financier général permettrait à l'Alberta de sortir du rouge d'ici 2012. Le grand gagnant de ce budget est le secteur de la santé. Non seulement le gouvernement épongera la dette de 1,3 milliard $ de l'agence de santé albertaine, mais il augmentera aussi son budget de six pour cent par an durant les trois prochaines années. Le secteur de l'éducation n'est pas en reste puisque les conseils scolaires se partageront 250 millions $ de plus, principalement pour faire face à la hausse des inscriptions dans les établissements scolaires. Les programmes destinés aux personnes âgées ou souffrant d'une incapacité recevront aussi un peu plus d'argent afin de conserver les services existants. Des fonds ont également été débloqués pour l'embauche de 100 nouveaux policiers. Mais toutes ces largesses ont un prix. Pour respecter ses promesses, le gouvernement de l'Alberta devra puiser près de 5,8 milliards $ durant le présent exercice financier dans un fonds d'épargne de 15 milliards $ mis sur pied grâce aux surplus des années précédentes. Il prévoit faire de même en 2011 et en 2012, ce qui pourrait bien mettre ses économies à sec. Quinze ministères, dont ceux de l'Agriculture, de la Culture, du Développement durable, de l'Enseignement postsecondaire, de l'Environnement et des Services à l'enfance, devront composer avec des réductions budgétaires de 1,3 milliard $. Quelque 250 employés de la fonction publique albertaine, qui en compte 27 000, pourraient aussi perdre leur emploi. Il s'agirait des premières mises à pied au sein du gouvernement depuis plus d'une décennie.
  24. Biotechnologies : lutte Québec-Ontario à Atlanta PRESSE CANADIENNE,15 mai 2009 Alors qu'une grave crise frappe le secteur des biotechnologies, le premier ministre Jean Charest sent le besoin de participer au plus important événement de l'industrie, le congrès Bio International 2009, qui s'ouvre lundi à Atlanta. Même s'il continue de dominer dans le domaine pharmaceutique, le Québec a perdu, il y a deux ans, son statut de principal centre biotechnologique au pays, au profit de l'Ontario. "Lorsqu'on voit des choses comme ça, ça nous brise le coeur", lance Michelle Savoie, directrice générale de Montréal InVivo, la grappe des sciences de la vie de la région métropolitaine, au cours d'un entretien téléphonique. Le premier ministre ontarien, Dalton McGuinty, recevra d'ailleurs, la semaine prochaine, le prix annuel de leadership international remis par l'organisation du congrès Bio. L'industrie ontarienne des biotechnologies emploie plus de 43 000 personnes, alors que les entreprises québécoises du secteur comptaient, en 2007, 40 500 travailleurs. Il faut dire qu'au cours des dernières années, l'Ontario s'est largement inspiré des mesures incitatives mises en place par le Québec. "Je ne suis pas prête à dire que l'élève a rattrapé le maître, mais on est dans une situation où le maître doit se remettre à bouger", a reconnu Mme Savoie. "Avec le gouvernement, on travaille à s'assurer que le Québec reprenne sa pole position", a-t-elle ajouté, en pressant le ministère du Développement économique de dévoiler rapidement sa stratégie pour l'industrie biopharmaceutique. L'industrie attend aussi que Québec mette en oeuvre les derniers éléments de sa récente politique du médicament. M. McGuinty et M. Charest ont déjà participé à des éditions antérieures du congrès Bio International, qui regroupera cette année des participants d'une soixantaine de pays. Une vingtaine d'exposants sur les 1800 au total proviendront du Québec. Parmi eux: Investissement Québec, Génome Québec, le Pôle Québec International, Montréal InVivo, Montréal International, de même que des firmes comme Algorithme Pharma et Medicago (TSXV:MDG). Entreprises vulnérables La crise financière a donné un coup dur aux biotechs, puisqu'elle a tari leurs sources de financement. En 2008, six PME québécoises du secteur ont fermé leurs portes, faisant perdre leur emploi à quelques centaines de personnes. Selon un sondage mené au début de l'année par BioQuébec, un lobby de l'industrie, 66 pour cent des entreprises contactées ne possédaient pas suffisamment d'encaisse pour survivre plus de 12 mois, 33 pour cent n'en disposaient que pour six mois et un autre tiers n'en avait plus que pour trois mois. Il y a tout de même de l'espoir: après avoir plongé de 46 pour cent en 2008 par rapport à l'année précédente, les investissements en capital de risque, dont dépendent la plupart des biotechs, ont crû de 33 pour cent au premier trimestre de 2009 par rapport à la même période de l'an dernier. A cela s'est ajouté la création récente du "fonds de fonds" Teralys, qui sera financé à hauteur de 825 millions $ par Québec, la Caisse de dépôt et placement, le Fonds de solidarité FTQ de même que des investisseurs institutionnels privés. BioQuébec est toutefois déçu que Québec soit resté sourd, jusqu'ici, à ses demandes d'aide financière et fiscale, qui visaient à donner un coup de pouce d'urgence aux PME biotechnologiques en difficulté. Les participants québécois à Bio 2009 chercheront à conclure des partenariats avec des entreprises et des grappes biotechnologiques de l'Amérique du Nord et du reste du monde. La présence de M. Charest à Atlanta sera "très bénéfique", a estimé Michelle Savoie. "La collaboration entre les différents pôles biotechnologiques du monde facilite la recherche d'investissements étrangers", a-t-elle fait remarquer, en relevant par exemple que les champs de spécialisation des entreprises du Massachusetts et du Connecticut sont complémentaires à celles des biotechs québécoises.
×
×
  • Créer...