Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'financiers'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

  • Évènements à Montréal
  • Canadiens de Montréal
  • CF de Montréal

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

  1. Vous avez des dettes des litiges financiers et toutes vos tentatives dans les banques et institutions financier n'a rien donné jusque là à cause de votre mauvais crédit ou autre alors contactez moi et en moins de 48 h à un taux raisonnable de 2,5% l'an et sur le temps de remboursement qui vous conviens je vous offre le prêt qui vous sauve la vie. Mon mail: bripilotta@gmail.com
  2. Finances: Montréal grimpe encore en grade Publié le 25 mars 2013 à 12h17 | Mis à jour à 12h17 La réputation de Montréal comme place financière grimpe encore d'un cran dans le classement des «centres financiers mondiaux» réalisé par une firme spécialisée de Londres, et dont les résultats sont discutés ce midi lors d'une conférence du CORIM. (Conseil de relations internationales de Montréal) Montréal se classe maintenant au 16e rang parmi les principales villes d'activités financières dans le monde. C'est un rang de mieux que le classement de l'an dernier, mais aussi neuf de mieux qu'il y a six ans. Toutefois, selon le principal auteur du classement, Mark Yeandle, directeur du Z/yen Group de Londres, le progrès de Montréal risque de stagner si la métropole québécoise n'y met pas plus d'efforts ciblés de coordination et de promotion. En fait, Montréal subit encore un «déficit de réputation» au niveau international, en dépit de ses avantages concrets comme ville financière d'envergure intermédiaire, a expliqué M. Yeandle en entrevue avec La Presse Affaires, ce matin. «Les attributs du secteur financier à Montréal demeurent sous-estimés et méconnus dans le milieu de la finance internationale. C'est une question de moyens de promotion, mais aussi des choix que Montréal doit faire et promouvoir envers les types de services financiers où elle a de vrais avantages concurrentiels, a expliqué Mark Yeandle. «C'est inutile de chercher à rivaliser des gros centres financiers comme Londres, New York et même Toronto, qui font partie du top-10 mondial. À mon avis, Montréal devrait cibler les secteurs où elle a déjà le plus de capacités. La gestion d'avoirs financiers, par exemple, où Montréal pourrait même concurrencer des pays comme la Suisse, qui perd peu à peu son avantage du secret bancaire.» Dans le secteur des produits dérivés, ajoute M. Yeandle, la spécialisation de la Bourse de Montréal est porteuse d'un bon potentiel alors que ce marché migre de plus en plus des transactions privées (au comptoir) vers des marchés mieux supervisés et plus transparents. Un bémol, toutefois. «La spécialisation des produits dérivés requiert un bon mélange de talents en finances, mais aussi en technologies. C'est très différent des talents requis en gestion d'avoirs », souligne Mark Yeandle, ce qui suggère un défi additionnel de gestion pour les principaux intervenants en finance à Montréal. Autres détails et commentaires dans le cahier Affaires de La Presse de mardi. http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201303/25/01-4634540-finances-montreal-grimpe-encore-en-grade.php
  3. La métropole figure de mieux en mieux au palmarès du Global Financial Center Index, gravissant deux échelons pour se hisser au dix-huitième rang des places financières mondiales. Dans cette 11e édition du palmarès de mars 2012, réalisé d'après une analyse de l'environnement d'affaires et un sondage auprès de financiers partout dans le monde, Montréal est maintenant établie comme un centre financier d'envergure internationale. La métropole rayonne notamment parce qu'elle héberge plusieurs joueurs d'importance dans tous les secteurs, notent les auteurs du palmarès. Outre ses gains au palmarès mondial, Montréal gravit également les échelons du Top 10 des Amériques. Dernière en 2011, elle est maintenant 8e, devant Calgary et Sao Paulo. C'est grâce à ses activités de gestion de caisse de retraite que la métropole retient l'attention dans les Amériques. Sa spécialisation dans le logiciel financier, notamment, lui permet de marquer des points. http://newsletter.cfimontreal.com/1340134321/fr/
  4. (Montréal) La réputation de Montréal gagne des points parmi les principales villes financières du monde, selon un palmarès international établi par des firmes d'analyse établies à Londres et que La Presse Affaires a obtenu. Montréal se situe maintenant au 18e rang des principaux «centres financiers du monde», deux rangs de plus que sa 20e position de l'an dernier dans ce palmarès qui comprend 77 villes. Dans les Amériques, Montréal se maintient au huitième rang parmi les 13 principaux centres financiers, derrière ses plus proches voisines Toronto (3e continentale et 10e mondiale) et Boston (4e continentale et 11e mondiale). Montréal devance encore dans ce palmarès les métropoles latino-américaines São Paulo, Mexico et Rio de Janiero. Au niveau canadien, Montréal conserve aussi son troisième rang parmi quatre centres financiers; derrière Toronto et Vancouver (17e mondial), mais devant Calgary (28e mondial). Ce palmarès est compilé par deux firmes londoniennes d'analyse du secteur financier, Long Finance et Z/Yen Group. Il est établi avec le soutien financier du Qatar Financial Center, un organisme de promotion économique qui relève du gouvernement du Qatar. Selon ce palmarès, Londres peut encore prétendre au premier rang mondial des centres financiers, devant New York, Hong Kong et Singapour. Mais à l'avantage du Canada, la présence de trois villes dont Montréal parmi le top-20 mondial représente une bonne note qui excède le poids relatif de l'économie canadienne sur l'échiquier mondial. Cette prestance du Canada parmi les centres financiers du monde a d'ailleurs valu à Gordon Campbell, haut-commissaire (ambassadeur) du Canada à Londres, de rédiger le préambule de l'édition 2012 du palmarès. Après avoir vanté la tenue avantageuse du Canada lors des années de crise financière et de récession, M. Campbell souligne à propos de Montréal sa «forte expertise» en gestion de caisses de retraite, ainsi que sa primauté dans le développement de logiciels pour le secteur des services financiers. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/services-financiers/201203/21/01-4507746-palmares-des-villes-financieres-montreal-gagne-en-reputation.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS10
  5. Comment réanimer le Montréal financier François Normand . Les Affaires . 14-05-2010 Le recul de la métropole sur l'échiquier de la finance canadienne n'est toutefois pas inéluctable. Photo : lesaffaires.com Déménagement de sièges sociaux, perte du négoce des actions, exode de cerveaux financiers : Montréal souffre depuis près de 50 ans d'un long déclin dans le domaine financier. Il y a un demi-siècle, la métropole pouvait se targuer d'être le coeur financier du Canada. Aujourd'hui, elle est reléguée à un rôle de second plan, derrière Toronto et Vancouver. Le recul de la métropole sur l'échiquier de la finance canadienne n'est toutefois pas inéluctable. Montréal peut jouer à nouveau un rôle important. Le franc succès de Singapour - la cité-État d'environ cinq millions d'habitants s'est hissée en quelques décennies au quatrième rang mondial du palmarès des plus grands centres financiers du monde, selon la dernière édition du Global Financial Centres Index, grâce à une fiscalité avantageuse - montre que tout est possible quand une ville a une vision qui fera d'elle un leader du monde financier. Montréal, qui est au 32e rang des centres financiers du monde, a besoin d'électrochocs pour réanimer ses activités de gestion de portefeuille, de transactions de produits dérivés ou encore de contrats d'assurance. Lesquels ? Voici l'ordonnance d'une douzaine d'analystes, de financiers et de gestionnaires de portefeuille d'ici et d'ailleurs. 1. Dotons-nous d'une vision commune, ça presse La finance à Montréal, quel est son numéro de téléphone ?, pourrait-on dire en paraphrasant la célèbre expression du secrétaire d'État américain Henry Kinsinger à propos du manque d'unité de l'Europe. C'est un des problèmes du Montréal financier : il n'a pas d'organisme unique, comme le Toronto Financial Services Alliance (TFSA), pour parler au nom des acteurs clés qui gravitent dans le domaine, des financiers aux universitaires en passant par les gouvernements. Or, il est impératif que la communauté financière montréalaise ait une vision commune sur ce qu'elle veut faire (marchés visés, stratégies d'attraction, concurrents à contrer, etc.). Sans ce projet commun, les efforts pour redynamiser Montréal sont inutiles, selon l'avocat Jean Martel, associé chez Lavery, de Billy. " S'il n'y pas de sensibilité pour ces questions-là, on ne se rendra pas au premier but ! ", dit l'ancien président de la Commission des valeurs mobilières du Québec. Aussi, la volonté de Québec de mettre sur pied une table de concertation pour justement déterminer cette vision est bien vue dans le milieu financier. Cependant, il faut faire vite, et accoucher d'un projet commun concret et réaliste, disent les analystes. Pour Louis Régimbal, associé et responsable du secteur financier chez SECOR, la renaissance de Montréal passe par une niche bien définie pour la métropole, comme les produits dérivés - la spécialité de la Bourse de Montréal, grâce à ses options et à ses contrats à terme - et le secteur de l'assurance, en tablant sur la présence de Standard Life et d'Axa. Montréal pourrait également devenir un centre financier en énergie grâce à l'industrie gazière en émergence au Québec, souligne Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret. " Montréal pourrait jouer dans l'est du Canada le même rôle que Calgary. " Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, un organisme qui se consacre au développement de Montréal à titre de place financière internationale, estime que la métropole pourrait aussi devenir un pont entre les États-Unis, l'Europe, et les économies émergentes, où les besoins financiers explosent. Enfin, plusieurs observateurs estiment que la communauté financière montréalaise doit se mobiliser pour que le Québec ne perde pas son unique régulateur - l'Autorité des marchés financiers - au profit d'une éventuelle commission fédérale des valeurs mobilières qui serait probablement située à Toronto. La perte de l'AMF drainerait encore d'autres ressources financières vers la métropole canadienne, comme des avocats spécialisées en valeurs mobilières, sans parler d'une perte de contrôle de Québec sur le secteur financier. Pour l'ex-premier ministre Bernard Landry, la souveraineté serait le seul rempart contre cette éventualité. 2. Donnons un grand coup de barre pour réduire les impôts Si elle veut attirer l'élite financière, Montréal devra offrir quelque chose que les autres places financières n'ont pas, notamment sur le plan fiscal. " Il faudrait bonifier au maximum le crédit d'impôt pour attirer les financiers internationaux ", croit Denis Durand, associé principal chez Jarislowsky Fraser. Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret, va plus loin. Selon lui, Québec devrait carrément abolir pendant 10 ans l'impôt des sociétés financières et des financiers qui viennent s'établir dans la métropole. " Le gouvernement se priverait de revenus à court terme, mais il pourrait les accroître à moyen terme grâce à l'activité économique générée par l'arrivée de nouvelles entreprises et de nouveaux acteurs à Montréal ", dit-il. Pour attirer des experts, Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, estime qu'il faut réduire l'impôt des particuliers. " C'est le plus élevé en Amérique du Nord. C'est là que le bât blesse ! ", dit-il. Selon lui, l'impôt des sociétés n'est pas vraiment un frein : à 29,9 % (taux provincial et fédéral combinés), c'est en fait le plus bas en Amérique du Nord. Pour sa part, Claude Béland, président du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) et ancien dirigeant du Mouvement Desjardins, affirme que Québec doit accorder plus d'autonomie fiscale à Montréal, afin que la métropole puisse imposer directement, au niveau qu'elle souhaite, les sociétés financières et les financiers. Cela dit, aucun analyste ne suggère que Montréal devienne un paradis fiscal (impôt insignifiant ou inexistant, absence de transparence du régime fiscal et d'échanges de renseignements fiscaux avec d'autres États). Le Canada se trouve sur la " liste blanche " de l'Organisation de coopération et de développement économiques (États ou territoires qui ont mis en oeuvre des normes internationales en signant au moins 12 accords conformes à ces normes), et il doit y rester. " Nous avons la certification de l'OCDE, c'est un avantage énorme ", dit Steve Gauthier. Du reste, la fiscalité ne serait pas un élément si important aux yeux des financiers, selon Louis Régimbal, associé et responsable du secteur financier chez SECOR. " Ce qui compte vraiment, c'est l'infrastructure et l'expertise technologique, comptable, actuarielle, sans parler de la gestion du risque ", dit-il. 3. Confions plus de mandats aux gestionnaires locaux Les Québécois ont souvent tendance à croire que ce qui se fait ailleurs est meilleur, et la finance n'échappe pas à cette logique. " Cette perception est forte dans l'industrie ", déplore Jean-Luc Landry, président de Landry Morin, une firme de gestion de portefeuille. Or, plusieurs sociétés montréalaises décrochent d'importants mandats internationaux d'investisseurs étrangers qui font davantage confiance aux financiers de Montréal qu'à ceux de... New York, Londres ou Hong-Kong. Hexavest, une firme spécialisée dans la gestion d'actions, en est un bel exemple. Fondée en 2004, elle vient de décrocher un mandat avec le National Pension Service of Korea, qui gère un portefeuille de 250 milliards de dollars américains. Si Montréal veut redevenir une place financière d'envergure, les gestionnaires de portefeuille locaux doivent avoir plus de contrats. " C'est l'activité financière qui génère l'activité financière ", dit Vital Proulx, président d'Hexavest. C'est pourquoi Bâtirente, le système de retraite de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), confie souvent des mandats de gestion d'actifs à de jeunes firmes québécoises, comme à Hexavest à ses débuts. " C'est sûr que nous prenions un certain risque, mais nous avons commencé par de petits mandats ", confie Daniel Simard, coordonnateur de Bâtirente. Cette politique d'appui aux gestionnaires locaux est bonne pour Montréal car elle crée des acteurs qui se démarquent sur les marchés internationaux, ce qui peut inciter des investisseurs étrangers à confier des mandats à d'autres financiers montréalais. Selon Daniel Simard, cette politique est aussi avantageuse pour Bâtirente : la proximité permet d'exercer une meilleure supervision des activités des gestionnaires que si ces derniers se trouvaient à Toronto ou à New-York, mais aussi de réduire les coûts de transport pour aller rencontrer les financiers qui gèrent le capital des retraités de la CSN. Pour sa part, Jean-Luc Landry affirme que les grandes banques de Montréal devraient soutenir davantage les petites firmes de gestion de portefeuille, dont plusieurs éprouvent des difficultés depuis l'affaire Norbourg, les petits investisseurs hésitant à leur confier leur économies. Vital Proulx abonde dans le même sens. Les institutions financières et les investisseurs institutionnels devraient confier systématiquement un certain pourcentage de la gestion d'actifs à des firmes locales, une pratique courante aux États-Unis, selon lui. 4. Maraudons l'élite financière mondiale Dans la foulée de la crise financière, les États-Unis et l'Europe resserrent la bride du secteur financier. Montréal doit en profiter pour courtiser et attirer ici des financiers étrangers qui pourraient s'inquiéter de l'impact de ces réformes sur leurs activités. La réforme dans le secteur des produits dérivés est intéressante pour Montréal. Les États-Unis et l'Europe veulent réduire le risque associé à des produits non réglementés comme comme les swaps sur défaillance (credit default swap), qui visent à assurer le risque de défaut de paiement. Washington et Bruxelles veulent que ces produits dérivés, négociés de gré à gré, soient réglementés. Or, c'est le type de produits qu'offre la Bourse de Montréal, avec ses contrats à termes et ses options sur actions. " Le seul marché organisé de produits dérivés au Canada est à Montréal ", dit l'avocat Jean Martel, associé chez Lavery, de Billy. Dans ce contexte, Montréal doit convaincre des acteurs financiers de négocier leurs produits dérivés par la Bourse de Montréal, et celle-ci doit s'assurer d'offrir une diversité de produits pour répondre à la demande. Selon Denis Durand, associé chez Jarislowsky Fraser, Montréal pourrait tenter d'attirer des institutions financières américaines en leur faisant valoir que la réforme américaine ressemblera à la réglementation canadienne, qui fonctionne bien. 5. Faisons connaître nos forces au reste du monde Tout comme l'Ontario, Montréal devrait mener une campagne publicitaire énergique dans les grands médias économiques internationaux pour se mettre en valeur. Expertise de calibre mondial, main-d'oeuvre bilingue, structure de coût concurrentielle, Montréal compte plusieurs avantages en tant que place financière. En termes relatifs, Montréal compte plus de CFA - le diplôme d'analyse financière le plus prestigieux du monde, selon The Economist - que New York, soit 1 800 par rapport à 6 800. Or, New-York est le coeur de la finance internationale, et compte près de 20 millions d'habitants, soit six fois plus que la grande région de Montréal. Mais cette expertise n'est pas exploitée, dit Louis Régimbal, associé et responsable du secteur de la finance chez SECOR. " Montréal a une pépinière de CFA, malheureusement, bon nombre d'entre eux doivent quitter la ville pour trouver de l'emploi ", dit-il. Selon Steve Gauthier, vice-président du Centre financier international de Montréal, la métropole a aussi une structure de coûts avantageuse pour les société financières." L'impôt des sociétés le plus bas en Amérique du Nord, les espaces à louer au mètre carré ne coûtent pas cher, et l'industrie financière affiche un faible taux de roulement ", dit-il, en ajoutant que Montréal a l'avantage d'être à proximité de quatre grands centres financiers, Toronto, New York, Chicago et Boston. La diversité culturelle de Montréal est un bénéfice encore méconnu à l'étranger : les financiers sont souvent bilingues, ce qui facilite les échanges avec les clients et les partenaires mondiaux. Les villes multiculturelles comme Montréal sont également souvent plus ouvertes aux influences extérieures, et à l'affût des nouvelles tendances, y compris en finance. Enfin, le style de vie de Montréal, plus près de l'Europe, peut séduire des financiers européens qui voudraient s'installer en Amérique du Nord. " C'est un environnement plus facile à comprendre que celui de Toronto ", dit Denis Durand, gestionnaire de portefeuille et associé chez Jarislowsky Fraser.
  6. Finance: Montréal a le vent dans les voiles malgré la crise 9 octobre 2009 | 15h21 Michel Munger Argent Montréal a le vent dans les voiles alors que son secteur financier a crû avec l'arrivée de 18 centres financiers malgré la crise de 2008. Pourtant, la crise a fait réduire la taille du secteur chez les géants new-yorkais et londoniens. Jacques Girard Jacques Girard, PDG par intérim de l'organisme Centre Financier International (CFI) de Montréal, vient expliquer comment un programme gouvernemental qui existe depuis 1986 aide la ville à attirer des sociétés. Parmi les avantages offerts pour les attirer, l'on compte une exemption d'impôt sur le capital de 75% pour le capital versé provenant des activités d'un centre financier. Argent: Au quotidien, comment travaillez-vous pour attirer des entreprises ici ? Jacques Girard: «Nous avons des démarcheurs qui ont chacun un territoire et nous nous concentrons sur les endroits les plus prometteurs. John Rooke travaille à Toronto, aux États-Unis, à Boston et New York. Steve Gauthier travaille en Europe, plus précisément pour Paris et Londres. Nous élargirons peut-être le territoire dans les prochains mois.» «Nous sollicitons les sociétés financières pour les inciter à s'établir à Montréal et à bénéficier des avantages fiscaux qui découlent de la loi sur les centres financiers internationaux.» Argent: Pouvez-vous nous donner un exemple de société que vous avez attiré ici ? Jacques Girard: «Nous avons 118 centres financiers. Nous avons eu une réunion du conseil d'administration la semaine dernière, où nous avons recommandé l'accréditation de huit nouveaux centres et ça va continuer au cours de l'année. C'est une grande variété de sociétés. Plutôt que de vous donner un nom, ce qui nous rend particulièrement fier est quand la société s'installe ici et que son nombre d'emplois grossit rapidement.» Argent: Outre des mesures fiscales, quels sont les avantages de la métropole québécoise ? Jacques Girard: «Un des attraits principaux de Montréal est la qualité remarquable la main d'oeuvre, la présence de quatre universités qui ont chacune des écoles de gestion, dont plusieurs avec une réputation internationale. HEC Montréal est considérée comme l'une des 10 meilleures du monde.» «Il y a aussi une tradition mathématique excellente. Nous avons à la fois des entreprises canadiennes, québécoises, européennes et américaines établies ici. Au cours de la dernière année et demi, nous avons attiré 18 nouveaux centres, 65% provenant des États-Unis, le reste provenant de la Grande-Bretagne et de la France.» Argent: Comment ces centres contribuent-ils au développement de de la ville, qui n'est plus la première place financière au Canada ? Jacques Girard: «La niche internationale a toujours été intéressante pour Montréal. Toronto a pris une place importante au cours des 30 ou 40 dernières années mais à Montréal, environ 100 000 personnes travaillent dans le secteur. C'est autant ou plus que dans la majorité des autres grappes majeures. Il y a environ 40 000 personnes en aéronautique. Il y en a presque 100 000 dans les technologies de l'information. Pour les sciences de la vie, ça se situe autour de 30 000.» «Au cours des dernières années, le taux de croissance du secteur financier a été autour de 3,6% alors que pour l'ensemble des autres entreprises, il était autour de 2%. Deux fois par année, la City de Londres publie un palmarès des centres financiers les plus importants et Montréal se situe habituellement du 25e ou 30e rang alors que Toronto est au 12e ou 13e. Nous voulons consolider Montréal et la développer.» Argent: Que dites-vous à ceux qui croient que nous sommes très ou trop généreux avec les avantages fiscaux consentis aux centres financiers qui s'établissent ici ? Jacques Girard: «Il y a un autre programme de centres financiers à Vancouver, avec des exemptions aussi généreuses qu'à Montréal. Nous nous tentons de nous adapter à la situation et de revoir la loi. Vous savez, c'est un jeu mondial. Si nous n'avons pas de programmes pour attirer les gens et l'investissement étranger, nous ne les attirons pas. La concurrence, déjà vive, devient encore plus vive avec les marchés émergents. Nous n'avons d'autre choix que d'offrir des exemptions fiscales.» «Nous avons fait faire une étude afin de savoir combien ça coûtait au gouvernement du Québec. En utilisant des paramètres très conservateurs, les exemptions fiscales sont largement compensées par les investissements, les impôts payés par les sociétés, les maisons achetées et les dépenses faites dans les restaurants et hôtels.» Comment avez-vous vécu la crise financière, qui a fait réduire la taille du secteur à beaucoup d'endroits ? Jacques Girard: «La crise touche moins le Canada et le Québec que d'autres parties du monde. Ce qui attire les CFI est la stabilité de nos banques et la qualité de la main d'oeuvre. Le Québec et Montréal sont aussi vus comme des endroits plus sûrs qu'ailleurs.» «Il y a des niches spécifiques avec les fonds de retraite, avec la Caisse de dépôt et placement, avec l'agence fédérale qui est à Montréal, avec d'autres gros fonds comme celui du Canadien National. C'est une expertise qui attire des entreprises intéressées à faire affaire avec ces institutions.» Quelle est la taille du secteur à Montréal ? Il s'agit de 100 000 emplois avec 3000 entreprises. Quels sont les avantages offerts ? - Une exemption d'impôt du Québec de 75% sur le revenu provenant des transactions admissibles; - Une exemption d'impôt sur le capital de 75% pour le capital versé provenant des activités du CFI; - Une exemption de 75% sur les cotisations au Fonds des services de santé du Québec sur la masse salariale liée à l'exploitation du CFI. Quelles transactions sont admissibles ? Celles qui sont transfrontalières, même pour des dépôts d'argent. Quelles entreprises se qualifient au programme ? Par exemple, la banque française Société Générale en fait partie.
  7. Bachand veut des fonctionnaires plus productifs Publié le 04 septembre 2009 à 06h51 | Mis à jour le 04 septembre 2009 à 06h54 Sylvain Larocque La Presse Canadienne, Montréal Afin d'aider le gouvernement du Québec à revenir au déficit zéro d'ici 2014, les fonctionnaires devront accroître leur productivité, a prévenu jeudi le ministre des Finances, Raymond Bachand. «Maintenir les services quand on a moins d'argent veut dire que tous ensemble, employés et gestionnaires, nous devons trouver les moyens d'accroître notre efficacité dans la façon de livrer ces services», a déclaré M. Bachand à la tribune du Cercle de la finance internationale de Montréal. «Défendre nos valeurs et nos services, oui, mais (il faut aussi) accepter de remettre en question les façons de faire désuètes et inadaptées, mises en place lorsque l'abondance perçue des ressources nous confortait dans un environnement de productivité faible et d'absence de débats et de remises en question», a soutenu le ministre. Raymond Bachand a en outre affirmé qu'en plus des fonctionnaires, tous les Québécois allaient devoir «s'entraider, faire (leur) part, y compris (leur) part de sacrifices et de solidarité financière». En point de presse, M. Bachand a assuré qu'il n'était pas question de diminuer le nombre de fonctionnaires, mais plutôt de les faire travailler «mieux». Il a donné comme exemple le réaménagement des chirurgies de la cataracte, qui a permis de multiplier les interventions sans faire travailler les employés davantage. Des discussions sur le sujet auront lieu prochainement avec les différents syndicats qui représentent des employés de l'Etat, a-t-il indiqué. La présidente du Syndicat de la fonction publique du Québec, Lucie Martineau, s'est dite surprise des propos du ministre, d'autant plus que celui-ci n'est pas directement responsable des fonctionnaires. «C'est encore alimenter des préjugés, a-t-elle lancé au cours d'un entretien téléphonique. On dit encore qu'on va couper dans les vaches sacrées, mais où sont les vaches sacrées?» Selon elle, Québec a davantage coupé dans les services aux citoyens que dans le nombre de gestionnaires au cours des dernières années. Scandales financiers Par ailleurs, dans la foulée des scandales financiers de l'été, M. Bachand a lancé un appel à la vigilance aux professionnels du secteur, plus particulièrement les conseillers en placement, les notaires, les avocats, les comptables et les dirigeants d'institutions financières. A la demande de Québec, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a récemment convoqué les représentants de plusieurs ordres professionnels afin de faire passer le message. Le gouvernement se préoccupe plus particulièrement du sort des personnes âgées qui confient la gestion de leur patrimoine à des proches ou à des tiers. «Tous les gens qui sont susceptibles, dans leur travail, de voir des mandats d'inaptitude, qui se font donner des procurations et qui voient des choses bizarres, inquiétantes, on veut essayer de regrouper tout ce monde-là pour voir comment on peut mieux s'aider ensemble pour aider la population», a expliqué le président-directeur général de l'AMF, Jean St-Gelais, qui assistait au discours de Raymond Bachand. Dans l'affaire Earl Jones, un prétendu conseiller administratif accusé d'avoir fraudé des dizaines de petits investisseurs de plusieurs dizaines de millions de dollars, on a reproché à la Banque Royale (TSX:RY) d'avoir mal supervisé le compte en fidéicommis des clients. M. St-Gelais n'a pas voulu commenter cet aspect du dossier. Le ministre Bachand n'a pas exclu d'apporter de nouvelles modifications législatives ou réglementaires pour mieux encadrer l'industrie financière. Mais dans un premier temps, Québec doit annoncer cet automne une série de mesures pour «intensifier» son action dans le domaine. Enfin, au sujet de l'ampleur du déficit de l'exercice 2009-10, M. Bachand a précisé qu'il ne s'attendait pas à des «surprises majeures» lors de la mise à jour économique de l'automne, même si la Banque Laurentienne prévoit que le gouvernement dépassera d'au moins 500 millions $ la prévision de 3,9 milliards $ comprise dans le dernier budget.
  8. L'économie mondiale se trouve à un tournant Publié le 11 mai 2009 à 09h29 | Mis à jour à 09h32 Jean-Claude Trichet Agence France-Presse, Bale L'économie mondiale se trouve à un tournant et la croissance dans certains pays est déjà marquée par une reprise, a affirmé lundi le porte-parole des dix grandes banques centrales mondiales (G-10) Jean-Claude Trichet. «Nous nous approchons, en ce qui concerne la croissance, d'un point d'inflexion», a précisé M. Trichet, à l'issue de la réunion bimestrielle du G-10 au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI) à Bâle, la «banque centrale des banques centrales». «Nous observons un ralentissement de la baisse du PIB (produit intérieur brut)», a-t-il souligné, ajoutant que «dans certains cas, nous voyons déjà une reprise (et) dans d'autres cas nous voyons que (la chute) se poursuit, mais à un rythme plus lent». M. Trichet, qui est également le président de la Banque centrale européenne (BCE), a cependant averti qu'il fallait demeurer «vigilant». Les banques centrales et les gouvernements doivent maintenant porter leur attention sur les «stratégies de sortie» de crise qui permettront de retrouver une situation «saine et viable», notamment par le biais de politiques fiscales, a indiqué M. Trichet. Alors que les marchés financiers semblent se remettre peu à peu de leur dégringolade amorcée depuis l'été 2007, M. Trichet a observé un retour sur certains marchés à une situation «pré-Lehman», du nom de la banque américaine Lehman Brothers qui avait fait faillite en septembre et avait entraîné les marchés dans une descente abyssale. «La situation sur les marchés s'est considérablement améliorée (...) depuis septembre 2008», a-t-il estimé, ajoutant cependant que les marchés financiers assistaient toujours à une «correction d'un certain nombre de déséquilibres». Les économies émergentes ont démontré «une résistance remarquable» et certains se trouvent déjà au-delà du «point d'inflexion», selon le Français. M. Trichet avait estimé jeudi que le reste de l'année devrait être «bien moins mauvais» que le premier trimestre pour l'économie, confirmant qu'il prévoyait une reprise «dans le courant de l'année 2010». Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit cette année un recul du PIB mondial de 1,3%, le premier depuis la Seconde guerre mondiale, suivi d'une légère reprise en 2010 de +1,9%. Plusieurs éléments semblent par ailleurs indiquer une amélioration de la situation économique. En Allemagne, première économie de la zone euro, le rythme de baisse annuelle des exportations a ainsi ralenti en mars par rapport à février, à -15,8% sur un an, selon des chiffres provisoires de l'Office fédéral des statistiques (Destatis) publiés vendredi. La chute des exportations en raison de la récession mondiale avait atteint un pic en février à -23,5% sur un an.
  9. Renfloué de 170 milliards $US par l'État et affichant des pertes de près de 100 milliards $US en 2008, l'assureur américain AIG va verser 450 millions $US en primes à ses employés des services financiers. De quoi susciter de vives réactions politiques. Pour en lire plus...
  10. La Caisse de dépôt et placement du Québec pourrait dévoiler les pires résultats financiers de son histoire ce matin. Les chiffres seront publiés à 10h30. Pour en lire plus...
  11. La direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec déposera mercredi ses résultats financiers très attendus et les Québécois connaîtront, du même coup, l'ampleur de pertes subies en 2008. Pour en lire plus...
  12. Avec la crise économique, les travailleurs licenciés deviennent des proies faciles pour les fraudeurs. L'Autorité des marchés financiers lance donc un appel à la prudence. Pour en lire plus...
  13. L'Autorité des marchés financiers vient d'intenter une poursuite contre un homme qui a déjà eu à faire avec Norshield et la mafia. Pour en lire plus...
  14. Stephen Harper a estimé lundi que Barack Obama devrait donner la priorité à la stabilisation des marchés financiers aux États-Unis, pour le bien de l'économie mondiale. Pour en lire plus...
  15. GE Capital, la filiale de services financiers du conglomérat américain General Electric, s'apprête à supprimer jusqu'à 11 000 emplois, soit 15% de ses effectifs. Pour en lire plus...
  16. Les employés de Nortel Networks, à Ottawa, se sont faits discrets à la suite des derniers déboires financiers de leur employeur. Pour en lire plus...
  17. Citigroup a confirmé être en pourparlers avec Morgan Stanley sur une fusion de leurs filiales spécialisées dans la commercialisation de produits financiers aux particuliers. Pour en lire plus...
  18. Les deux provinces pourraient demander à la Cour suprême du Canada de trancher au sujet de la création, par le gouvernement Harper, d'une commission pancanadienne des valeurs mobilières. Pour en lire plus...
  19. La fusion des activités de distribution de produits financiers des deux banques d'affaires américaines pourrait être annoncée dès ce mardi. Pour en lire plus...
  20. Une firme actuarielle sonne l'alarme sur l'état de certains fonds de pension au Canada, dont la solvabilité est ébranlée par l'effondrement des taux d'intérêt et la crise des marchés financiers. Pour en lire plus...
  21. 2008. Une année qui a fait frémir les investisseurs, les travailleurs du bois, les financiers... Il faut aussi ajouter à cette liste les journalistes. Ceux-ci ont vu leur métier être en proie à de nombreux bouleversements. Pour en lire plus...
  22. Barack Obama a complété jeudi son équipe économique en désignant trois vétérans qui seront en première ligne pour gérer les turbulences sur les marchés. Pour en lire plus...
  23. Le président élu américain Barack Obama a choisi Mary Schapiro, chef de l'autorité américaine de régulation de l'industrie financière (Finra), pour prendre la tête de la SEC, l'autorité de régulation des marchés financiers Pour en lire plus...
  24. Le voyagiste déclare une perte sur les instruments financiers visant à se protéger des fluctuations du prix du carburant et sur le papier commercial adossé à des actifs. Pour en lire plus...
  25. Ils ont beau être inondés de pétrodollars, les Albertains ont des tracas financiers comme tout le monde. Pour en lire plus...
×
×
  • Créer...