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  1. http://journalmetro.com/actualites/montreal/350694/luc-ferrandez-montreal-doit-faire-preuve-dambition/
  2. En attendant la ligne bleue Par Marc-André Carignan Le moins qu’on puisse dire à propos de la rue Jean-Talon Est, c’est qu’elle n’est vraiment pas l’artère commerciale la plus attrayante de Montréal. Pour y avoir travaillé dans une autre vie, je vous avoue que je ne m’ennuie pas tellement de son architecture commerciale et résidentielle disparate, de ses trottoirs ravagés par le temps et de ses arbres chétifs qu’on peut pratiquement compter sur les doigts d’une main. Et que dire de ses «mosaïques» d’asphalte et de pavé uni de trois ou quatre mètres de large, faisant grossièrement le lien entre le trottoir et les façades commerciales? Quelques restaurants y ont vu l’occasion d’aménager des terrasses, mais pour les autres, c’est un espace tristement oublié où pousse la mauvaise herbe. Cela dit, il faut reconnaître que l’artère s’en sort relativement bien sur le plan commercial, particulièrement à l’est de Viau. On y croise peu de locaux vacants, alors que les communautés culturelles (ghanéenne, arménienne, algérienne…) trouvent progressivement leur place dans cette zone longtemps dominée par la communauté italienne. La qualité de l’offre commerciale s’améliore également avec de nouveaux commerçants qui décident d’en faire leur terre d’accueil. Reste que cette artère névralgique de Saint-Léonard a mal vieilli et aurait besoin d’un peu d’amour. «Il faut ramener un sentiment de fierté sur la rue, avoue Sylvain Tardif, directeur de la Société de développement commercial (SDC) Jean-Talon Est. On a besoin de places publiques, de verdure, d’art public. On doit donner le goût aux résidants et aux commerçants de s’impliquer dans le quartier.» M. Tardif planche d’ailleurs en ce moment, en collaboration avec la ville-centre, sur un projet de revitalisation urbaine estimé à 3M$, qui s’étendrait de Viau à Langelier. Les objectifs: verdir Jean-Talon Est, favoriser la marche, voire le vélo, avec un design urbain adéquat et, surtout, attirer de nouvelles PME. «Il y a de la pauvreté dans le quartier, et la création d’emplois pour les nouveaux arrivants est une priorité, poursuit M. Tardif. Plusieurs d’entre eux sont diplômés, mais n’arrivent pas à travailler. […] On veut donc attirer de nouveaux commerces, mais aussi remplir nos bureaux avec des entreprises qui offrent des emplois de qualité.» Pour le directeur de la SDC, un milieu de vie plus attractif est incontournable à ce stade-ci pour réussir à attirer de nouveaux investisseurs. Il compte également sur l’arrivée tant espérée (mais pas encore confirmée) de la ligne bleue du métro. «Beaucoup de gens circuleront à pied pour se rendre aux stations de métro, notamment sur Jean-Talon, indique-t-il. Il faut préparer le quartier pour mieux desservir les futurs usagers. Il faut aussi penser à densifier le secteur pour y amener davantage de résidants. […] Il y a encore beaucoup de pain sur la planche.» La ville-centre et l’arrondissement Saint-Léonard organiseront des consultations publiques cet hiver afin d’inviter les résidents et les commerçants à participer au projet de revitalisation urbaine. Le début de travaux est prévu pour 2017. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/853933/en-attendant-la-ligne-bleue/
  3. La Presse+, la semaine dernière, a levé le voile sur une entreprise dont peu de Québécois connaissaient l’existence, MindGeek, un géant mondial du XXX. Cette entreprise a un siège social fictif au Luxembourg, à des fins d’évitement fiscal, mais ses opérations sont à Montréal. Si des Américains prenaient le contrôle de MindGeek, est-ce que des voix s’élèveraient pour déplorer le fait que cette entreprise passe en des mains étrangères ? Évidemment pas. Et pourtant, cette entreprise, établie à Montréal, dirigée par des Montréalais, a créé dans la métropole 900 emplois de qualité, souvent des emplois de siège social ou liés aux nouvelles technologies de l’information. Pourquoi ce long préambule ? Pour illustrer le fait que le débat sur les sièges sociaux a une dimension subjective. La vigueur des réactions lorsqu’un siège social passe dans des mains étrangères dépend, du moins en partie, de facteurs comme la notoriété de l’entreprise, sa cote d’amour, sa présence dans notre vie quotidienne. On l’a vu avec Rona. Sans vouloir nier la pertinence de ces considérations plus affectives, il faut trouver des approches plus rationnelles. Je me suis par exemple aperçu, dans un débat amical avec mon collègue Gérald Fillion de RDI, que le simple fait de parler de défense de nos « champions » plutôt que de nos « fleurons » suffisait déjà à changer la perspective. Une étude toute récente de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), signée par Yvan Allaire et François Dauphin, permet de faire un pas de plus dans cette recherche de la rationalité. Parce qu’elle nous aide à savoir de quoi on parle. Cette étude identifie les entreprises vulnérables. Dans la liste du FP 500, on dénombre 69 entreprises québécoises ayant des ventes supérieures à un milliard en 2015. Là-dessus, 14 étaient des filiales de sociétés non québécoises. Il en reste 45. De ce total, 29 sont à l’abri, parce qu’elles sont des coopératives (4), des sociétés d’État (6), des sociétés par actions privées (8), des sociétés cotées en Bourse avec un actionnaire de contrôle ou protégées par des droits de vote multiple (13) ou des sociétés dont l’actionnariat est réglementé, comme Air Canada ou Groupe Transat (8). Il en reste 16 qui pourraient faire l’objet d’une prise de contrôle hostile ou amicale. Les voici : Metro, SNC-Lavalin, Valeant Pharmaceuticals, WSP Global (ancien Génivar, ingénierie), Produits forestiers Résolu, TransForce (camionnage), Gildan Activewear, Dollarama, Aimia (Aéroplan), CAE (simulateurs de vol), Uni-Select (distributeur de produits automobiles), Groupe Canam (produits métalliques), Stella-Jones (transformation du bois), Colabor (distribution alimentaire), Tembec (produits forestiers), Amaya (jeu en ligne). La première chose qui frappe, c’est que plusieurs de ces entreprises sont inconnues du public. Il serait pas mal plus difficile de se mobiliser pour Stella-Jones que pour Metro. Il y en a d’autres qu’on n’aime pas. Qui voudrait défendre le prédateur pharmaceutique Valeant ou Amaya ? D’autres n’ont pas le même enracinement économique, comme Dollarama. Cela montre à quel point il sera difficile d’établir une politique de protection de ces sièges sociaux qui soit cohérente. Voici quelques pistes pour y parvenir. Premièrement, s’entendre sur l’importance des sièges sociaux comme industrie, pour les emplois de qualité qu’elle crée, l’industrie de services professionnels qu’elle soutient, le prestige, des bénéfices indirects, comme le mécénat, pour les partenariats stratégiques. Deuxièmement, savoir de quoi on parle. Il faut un inventaire des entreprises plus détaillé. Certains sièges sociaux ne sont que des coquilles vides. D’autres, dont le siège social n’est pas ici ou qui ne sont pas sous contrôle québécois, ont des activités de siège social significatives, comme Rio Tinto. La dernière étude sur la question, de Secor-KPMG, date de 2011. Troisièmement, il faut savoir ce que l’on tient à protéger, au-delà du siège social, les symboles ou les bénéfices économiques, comme le dynamisme de l’entreprise, son potentiel d’avenir, ses effets structurants, son rôle stratégique. C’est ce qui permet de déterminer les efforts que l’on doit déployer pour éviter qu’une entreprise change de mains. Quatrièmement, définir la palette d’outils que l’on peut utiliser. L’étude de l’IGOPP écarte une politique d’opposition systématique aux transactions qui pousserait les entreprises à installer leur siège social ailleurs et estime que la création d’un fonds de blocage est coûteuse et inefficace. Elle propose plutôt des mesures préventives, recours balisé à des actions à droit multiple, modifications réglementaires pour permettre à un conseil d’administration de bloquer une offre hostile ou pour l’empêcher d’être séduit par une offre amicale. Le Groupe de travail sur la protection des entreprises québécoises a remis au gouvernement Marois un rapport en 2014 qui allait dans le même sens, avec des recommandations très fouillées dont le gouvernement Couillard devrait s’inspirer. Cinquièmement, il faut mettre sur pied un organisme pour faire le suivi. Pas nécessairement une nouvelle structure, mais un mécanisme permanent qui peut suivre la marche des entreprises, prévenir plutôt que guérir, centraliser l’information, coordonner les interventions parfois disparates. Pour éviter ce que la saga du ministre Jacques Daoust a révélé dans le cas de Rona : l’absence de leadership. La raison plutot que la passion - La Presse+
  4. Texte que je trouve intéressant et malheureusement n'apportera pas le débat de société nécessaire. C'est quand même gigantesque le montant qui sort de la province par année! Des milliards investis dans la congestion | Pierre-Olivier Pineau | Votre opinion Des milliards investis dans la congestion
  5. http://www.journaldequebec.com/2016/06/11/une-journaliste-francaise-installee-au-quebec-raconte-la-realite-dici Une journaliste française installée au Québec raconte son expérience Une journaliste française installée au Québec raconte son expérience COURTOISIE VILLE DE MONTRÉAL Stéphane Plante 002 STÉPHANE PLANTE Samedi, 11 juin 2016 14:06 MISE à JOUR Samedi, 11 juin 2016 14:22 Emmanuelle Walter vit au Québec depuis cinq ans. Elle décrit son expérience en sol québécois et rapporte les témoignages d’autres Français. Pour son article «S'installer au Canada: Français, arrêtez de gueuler et adoptez l'accent!» publié sur le site de l’hebdo L’Obs, la journaliste a recueilli les commentaires d'autres Français ayant élu domicile au Québec depuis quelques années. Si le topo s’avère positif dans l’ensemble, quelques-unes des personnes consultées pour l'article adressent tout de même quelques mises en garde à leurs compatriotes tentés par l'expérience québécoise. Par exemple, les Français nouvellement installés au Québec devraient cesser le plus rapidement possible de comparer leur terre d’accueil avec la France. D'emblée, Emmanuelle Walter se montre sévère envers ses congénères: «Notre ethnocentrisme franco-français est proprement ahurissant.» Une Française ayant témoigné dans l'article abonde dans le même sens. «Tout est tellement différent que la comparaison (entre le Québec et la France) est vaine. À un moment, il faut déplacer son centre de gravité et s'intéresser plutôt, si on veut être pertinent dans les discussions, à ce qui se passe à Toronto, Seattle ou Vancouver», affirme Sarah, qui œuvre dans le secteur des communications. La question de l’accent, bien sûr, demeure au centre des préoccupations des Français au Québec. Comme l’affirme une des femmes citées par la journaliste, les nouveaux arrivants se doivent d’être à l’écoute sans condescendance. «Je conseille aux néo-arrivants français d'ouvrir grand leurs oreilles, de ranger leur mépris pour l'accent au placard, de comprendre les différents registres (la langue parlée est très différente de la langue écrite) et d'adopter avec jouissance le maximum d'expressions québécoises.» Les relations de travail «à la québécoise» sont aussi commentées par un jeune entrepreneur d’origine française à la tête d’une start-up de jeux vidéo. «Tu ne peux pas formaliser un reproche de manière abrupte. Il faut réfléchir à l'avance à la manière dont tu vas le verbaliser. Sinon, l'employé claque la porte et va voir ailleurs, et je sais de quoi je parle. C'est à l'opposé du management sanguin de Marseille, d'où je viens! Moi, j'y ai trouvé beaucoup d'apaisement.» Dans l'article, Emmanuelle Walter parle aussi de l’éducation des enfants, du féminisme tel qu’il est perçu chez nous et de l’hiver québécois. sent via Tapatalk
  6. Montréal accuse un retard important dans la production d'édifices 3D comparativement à Ottawa-Gatineau, à Toronto, à Calgary, à Edmonton et à Vancouver. Assez, c'est assez, il faut qu'ont se lève pour faire changer les choses, pour faire la pression sur Google, sur les compagnies qui produisent les édifices 3D de Montréal. Il faut que l'ont se déniaisent pour rattraper les autre villes canadiennes. Nous sommes la 2e région en importance au Canada et il y a des régions plus petites qui sont plus avancées. Sa aucun sens ! Il y a même des édifices, comme la Tour de la Bourse qui a de l'air d'une barre de 2 par 4 en bois quand la tour en noire. Le Stade est également mal représenté dans la forme actuelle 3D. Je demande à tous les membres de de se mobiliser pour faire changer la situation actuelle qui n'est pas du tout acceptable pour l'image de notre métropole.
  7. http://www.lapresse.ca/maison/immobilier/conseils/201511/12/01-4920081-achat-sur-plan-au-dela-des-apparences.php Publié le 12 novembre 2015 à 11h23 | Mis à jour le 12 novembre 2015 à 11h23 Achat sur plan: au-delà des apparences Les bureaux des ventes des promoteurs font rêver, avec leurs affiches léchées... Danielle Bonneau La Presse Les bureaux des ventes des promoteurs font rêver, avec leurs affiches léchées et leurs projets plus beaux les uns que les autres. Or, ceux qui achètent un condo sur plan devraient bien se renseigner et prendre certaines précautions. Huit conseils pour éviter les mauvaises surprises. CONNAÎTRE LE PROMOTEUR Mieux vaut vérifier si le promoteur est en règle avec la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). On peut consulter le Registre des détenteurs de licence sur le site internet de l'organisme ou téléphoner à la Direction des relations avec la clientèle (1-800-361-0761) pour vérifier si l'entrepreneur fait l'objet de plaintes. Le site de la Société québécoise d'information juridique (SOQUIJ) permet aussi de savoir s'il est un habitué des tribunaux. « Plus on achète d'un promoteur sérieux, plus on a de chances que l'ensemble du projet soit satisfaisant », estime Jan Towarnicki, président du Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ). PROFITER D'UN PLAN DE GARANTIE Le plan de garantie administré par l'organisme Garantie de construction résidentielle (GCR) s'applique à tous les bâtiments résidentiels neufs d'un maximum de quatre logements superposés. L'acompte est garanti jusqu'à 50 000 $. Il en est autrement pour les tours d'habitation. Les plans de garantie pour les édifices de plus de quatre logements superposés sont facultatifs. « Lorsque les projets sont accrédités, des vérifications sont faites sur la solvabilité des constructeurs, souligne Me François Forget, président de ScriptaLegal et du regroupement de notaires Jurisconseil. Cela a une certaine valeur. » ÉVALUER LA SUPERFICIE RÉELLE La superficie vendue est approximative, préviennent les promoteurs. Elle est souvent brute, incluant les colonnes et les murs de gypse, précise Me Ludovic Le Draoullec, avocat spécialisé en copropriété. « Des gens qui pensent acheter un condo de 1000 pi2 se retrouvent avec 900 pi2, dit-il. Il y a beaucoup de recours devant les tribunaux pour obtenir une baisse de prix. Selon la jurisprudence, une réduction de superficie d'environ 10 % doit être absorbée par le consommateur. Si les acheteurs tiennent à un minimum de pieds carrés, ils doivent clairement l'indiquer dans le contrat préliminaire. » LIRE ATTENTIVEMENT LA NOTE D'INFORMATION Dès qu'un immeuble en copropriété comprend au moins 10 condos, le promoteur doit fournir une note d'information à la signature du contrat préliminaire, avec les noms de l'architecte, de l'ingénieur, du constructeur et du promoteur. La note d'information renferme aussi la description des parties communes ainsi qu'une copie ou un résumé de la déclaration de copropriété, même à l'état d'ébauche. « On peut y voir si les animaux sont interdits et si la location à court terme est permise, précise Me Le Draoullec. Il faut le savoir si on a un chien et qu'on recherche un environnement stable et paisible. » AVOIR LES MOYENS D'ACHETER Le budget prévisionnel, détaillé dans la note d'information, prévoit les sommes requises pour la bonne marche de la copropriété. Le promoteur s'en sert pour évaluer les charges mensuelles de copropriété. Or, celles-ci sont souvent trop basses, constate Me Le Draoullec. « Une fois l'immeuble construit, le budget devra être indexé, dit-il. Aucune soumission, par ailleurs, n'a été effectuée. Il arrive souvent que le budget ait doublé lorsque le promoteur effectue le transfert de l'administration provisoire au nouveau conseil d'administration. Il faut être en mesure de payer plus que ce que le budget initial prévoit. » BIEN CHOISIR LE CONDO La vue n'est pas le seul critère à considérer pour choisir un condo. Il faut regarder ce qui se trouve au-dessus et en dessous, ainsi que sur le même étage, fait remarquer Jan Towarnicki, du RGCQ. « Si on achète au-dessus de la porte d'entrée, on risque d'être dérangé par les livreurs, dit-il. Si on est au-dessus de la porte de garage ou près d'équipement mécanique important, comme l'ascenseur, on risque d'entendre du bruit. En regardant la dernière version des plans d'architecture, on peut être fixé. » La proximité des espaces communs (piscine, salon, etc.) peut être un autre élément à garder à l'oeil. NE PAS SE GÊNER Quand ils s'engagent à acquérir un condo qui n'est pas encore construit, les acheteurs signent un contrat préliminaire. Ce dernier s'avère souvent un modèle, que les consommateurs n'osent pas amender, constate Ludovic Le Draoullec, avocat spécialisé en copropriété au sein du cabinet De Grandpré Joli-Coeur. Or, des modifications peuvent être apportées pour refléter la volonté des deux parties. « Si l'acheteur considère que certains éléments promis sont essentiels, comme l'acceptation des gros chiens, la présence d'un ascenseur ou d'une piscine sur le toit, ça devrait transparaître dans le contrat signé. Ça peut aller jusqu'à l'ajout d'une annexe pour préciser les incontournables, qui ont influencé la décision d'acheter. » PRÉVOIR UN RETARD Les imprévus sont fréquents. Plus l'immeuble est de grande envergure, plus le nombre minimum de ventes requis avant d'entamer la construction est important, et plus il y a de chances d'avoir un délai, indique Jason Lemire, de l'agence immobilière Majordome, qui se consacre aux acheteurs de constructions neuves. Mieux vaut ne pas s'empresser de vendre sa maison et d'entreposer ses effets, renchérit Me Le Draoullec. « Avant d'engager des frais de relocalisation, il faut toujours être en contact avec le promoteur pour voir si la date fixée est réaliste. » DE NOMBREUSES CHOSES À SAVOIR Il faut surtout éviter d'acheter un condo sur plan sous le coup de l'émotion. Afin de prendre une décision éclairée, de nombreux outils sont offerts. Comme le livre Achat et vente d'un condo, tout ce qu'il faut savoir, de Me Yves Joli-Coeur (éditions Wilson & Lafleur). Très facile à lire, il invite les lecteurs à la prudence. Le site ScriptaLegal a par ailleurs mis en ligne le mois dernier son Guide pour un achat immobilier. En répondant à des questions pertinentes, celui-ci veut aider les futurs acheteurs à se familiariser avec chacune des étapes de l'achat sur plan. Ils seront ainsi mieux préparés. 5000 Nombre estimé de condos vendus majoritairement sur plan en 2015 dans la grande région de Montréal. Ceux-ci auront été achetés à l'étape de la prévente (avant le début de la construction) ou quand les travaux viennent de débuter, indique Mathieu Collette, directeur des études de marché du condo au sein du Groupe Altus. Ce chiffre inclut aussi une certaine quantité d'appartements neufs dans des immeubles récemment construits. 50 à 65 % Proportion de condos qui doivent habituellement être vendus avant que le promoteur puisse obtenir son financement et entreprendre la construction. Les prix fluctuent. Ceux qui s'inscrivent sur une liste et réservent un appartement avant que le projet soit officiellement mis en marché bénéficient d'un rabais. Puis, les prix tendent à augmenter lorsque la construction commence. De bonnes occasions peuvent aussi se présenter à la fin, lorsque l'immeuble est terminé et que le promoteur détient des unités depuis un certain temps. Il veut passer à autre chose.
  8. http://journalmetro.com/actualites/montreal/726199/claude-provencher-nous-sommes-loin-dune-ville-de-design/ 24/02/2015 Mise à jour : 24 février 2015 | 6:30 Ajuster la taille du texte Claude Provencher: «Montréal est loin d’être une ville de design» Par Vincent Fortier Yves Provencher/Métro Claude Provencher Claude Provencher croit qu’il faut multiplier les grands projets d’exception à Montréal, car on «n’attire pas les touristes avec des mochetés». L’un des architectes les plus applaudis du Québec souhaite un changement de culture majeur à Québec, pour donner à l’aménagement et à l’architecture la place qu’ils méritent. Si vous aviez à donner une note sur 10 à Montréal pour son architecture, quelle serait-elle? 6/10. Ça monte graduellement. Dans les 25 dernières années, il s’est fait un travail de requalification des quartiers centraux et de réappropriation de la ville par certains citoyens. Sur le plan des espaces publics, ça s’est beaucoup amélioré. Je pense aussi qu’on produit de meilleurs architectes et designers urbains. Par contre, tout n’est pas intéressant. Il y a eu des rendez-vous ratés, comme avec les grands hôpitaux (CUSM et CHUM). Vous dites que nous formons de bons architectes. Leur donne-t-on la chance de s’exprimer? Non. Il y a une panique autour des budgets alloués aux projets qui a été alimentée par certains politiciens de façon injustifiée. On a utilisé des cas d’exception pour faire des généralités. Il s’est donc développé une «gestionite aiguë». Ça se traduit par des budgets moins importants. Ce n’est pas le talent qui manque. Il faut seulement encourager les projets de qualité. À ce sujet: Et si on misait sur des écoles du XXIe siècle? Le gros lot pour des architectes montréalais Montréal, ville nostalgique? Que doit-on faire pour y arriver? Il faut un ministère de l’Aménagement et de l’Architecture. L’architecture, c’est fondamental. Quand un espace est bien aménagé, une valeur se crée et il y a un effet d’entraînement. Il faut sensibiliser et éduquer les politiciens, et ce, de façon continue. Trouvez-vous que Montréal manque d’audace? Oui. Mais pour avoir de l’audace, ça prend des projets. Montréal se développe petit à petit, et il n’y a pas tant de projets publics majeurs sur la table. Les derniers projets vraiment audacieux à Montréal, comme la Place Ville-Marie, datent des années 1960 et 1970. Sinon, Montréal n’a pas de projets iconiques. A-t-on besoin d’un bâtiment phare, qui créerait un effet domino? Quelques bâtiments de référence contribueraient certainement au rayonnement international de la métropole. Montréal a la prétention d’être une ville de design, mais nous sommes loin de ça… Vous avez déjà dit qu’on en beurrait un peu épais au sujet de la créativité des Québécois… Oui. Il y a énormément de créativité, mais ce qui se réalise – il y a des projets fantastiques – se fait à petite échelle. Les grands projets de nature publique ne sont pas là; les gouvernements, autant au fédéral qu’au provincial, ne sont pas au rendez-vous. Ce sont eux qui sont responsables de créer une image forte pour une ville. Au Québec, on pense qu’un bâtiment significatif est une dépense inutile plutôt qu’un investissement. Au début des années 2000, on avait parlé d’un «palais de verre» pour décrire le projet du CDP Capital de la Caisse de dépôt. Les journalistes avaient été odieux et avaient transmis le message que le projet représentait une dépense frivole. Aujourd’hui, on s’entend pour dire que c’est l’un des rares projets montréalais des 20 dernières années à avoir fait une différence. C’est un espace significatif. Que pensez-vous du projet de mégacentre commercial Quinze40, à Ville Mont-Royal? Si on croit qu’il y a un marché pour des projets comme le Quinze40, c’est qu’on ne croit plus au centre-ville. Il faut s’en préoccuper. Aujourd’hui, on a un maire super allumé, mais pendant des années, on a laissé Montréal à l’abandon, comme sur Saint-Laurent par exemple. Les taxes sont très élevées au centre-ville. À mon avis, le programme de taxation devrait être inversé : plus tu t’éloignes du centre, plus les taxes devraient être élevées. Vous avez un projet au coin de Sainte-Catherine et de Saint-Laurent. Qu’est-ce qui arrive avec le Carré Saint-Laurent? On attend toujours que Québec [qui avait pris un engagement sous le gouvernement Marois avant de se retirer avec l’arrivée des libéraux] appuie financièrement le projet. Il faut investir pour créer de la valeur dans le secteur afin que le boulevard Saint-Laurent se redéveloppe. On dirait qu’au Québec, on est gêné de mettre de l’argent sur des projets du genre. Ce n’est pas une dépense, mais un investissement, avec des retours de taxes importants. Les partenariats public-privé (PPP) ont donné des projets comme le CUSM. PPP et qualité architecturale sont-ils incompatibles? C’est difficile à concilier. Il faudrait détacher du processus la conception du projet, comme on a fait avec le pont Champlain. On impose donc aux proposants de réaliser un projet qui a été dessiné dans une dynamique indépendante. S’il n’y a pas de changement dans la forme actuelle des PPP, il sera impensable de créer un patrimoine bâti de qualité. Certaines personnes ont accueilli froidement le dessin du nouveau pont Champlain que vous avez réalisé avec l’architecte danois Poul Ove Jensen, le trouvant trop tranquille. Comment défendez-vous votre projet aujourd’hui? La grande majorité a trouvé le projet très élégant. Il faut réaliser que Champlain est une autoroute sur l’eau de 2 km et qu’il enjambe la voie maritime. Ce n’est pas le viaduc de Millau, ce n’est pas le Golden Gate, ce n’est pas Stonecutters. Avec Jensen, nous avons étudié plusieurs options, du double niveau jusqu’au pont couvert. Mais, pour des raisons techniques et environnementales, nous avons abandonné tout ça pour revenir à quelque chose de simple et d’élégant. J’en suis très fier. Quai revisité Claude Provencher travaille présentement au projet de gare maritime qui changera complètement le visage de la jetée Alexandra, qui est située à l’ouest du Centre des sciences, dans le Vieux-Port. La Ville et Québec ont confirmé leur appui financier, mais Ottawa manque toujours à l’appel. Le projet, qui aura une fonction publique et une fonction d’accueil des bateaux de croisière, offrira d’ici 2017 aux Montréalais la possibilité de marcher sur des toits verdis jusqu’à l’eau. Là, une grande place publique sera aménagée. Actuellement, le quai se trouve à huit mètres au-dessus de l’eau. La place permettra aux visiteurs de se retrouver au niveau du fleuve. Une tour de verre de 100 m offrira une vue inédite sur la ville.
  9. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/603767/oui-on-manque-daudace/ 05/11/2014 Mise à jour : 5 novembre 2014 | 22:47 Oui, on manque d’audace… Par Marc-André Carignan L’animatrice Marie-France Bazzo posait une excellente question la semaine dernière à son émission Bazzo.tv: manque-t-on d’audace à Montréal dans nos projets de revitalisation urbaine? Le «oui» a rapidement fait consensus auprès de ses invités. Pour Daniel Gill, professeur à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, ce manque d’audace s’explique en partie par le fait que l’administration montréalaise ne semble pas avoir de vision à long terme depuis des années. Pour François Cardinal, chroniqueur à La Presse, on ne valorise pas suffisamment la «culture du beau» et on écrase fréquemment les concepteurs qui essaient de s’exprimer. Pour monsieur Infoman, Jean-René Dufort, on attend trop souvent à la dernière minute pour agir (citant en exemple le pont Champlain), ce qui nuit à la réflexion et la planification de nos projets urbains. Tous d’excellents points. Avoir eu la possibilité de me joindre à la discussion, j’aurais apporté une explication supplémentaire: on ne valorise plus le risque au Québec depuis malheureusement trop longtemps. La peur du changement l’emporte très rapidement sur l’audace. On préfère souvent copier des formules d’ici et d’ailleurs déjà éprouvées au lieu d’avoir confiance en nos propres moyens et en nos propres concepteurs. Pour être audacieux, cela prend du courage. Il faut se donner le droit de rêver, de sortir des sentiers battus. Et surtout, nos élus doivent mettre de côté cette volonté maladive de chercher à tout prix un taux d’approbation populaire de 98% pour chaque projet. Il faut savoir se tenir debout avec une vision cohérente et planifiée, malgré l’opposition de certains groupes. Il faut savoir prendre des risques calculés. L’ancienne mairesse de Strasbourg, qui était récemment de passage à Montréal, en est le parfait exemple. Lorsqu’elle a voulu verdir son centre-ville et implanter des lignes de tramway, une controverse a éclaté. Des membres de son parti politique ont même été agressés physiquement, ce qui ne l’a pas empêchée de se battre contre vents et marées. En 2014, les résidants de Strasbourg n’oseraient jamais imaginer leur ville sans tramway. On planche d’ailleurs sur une septième ligne. Même genre de controverse à Marseille lorsque le directeur de l’agence d’urbanisme du secteur a décidé d’éliminer deux voies de circulation automobile du Vieux-Port pour aménager une grande place publique. Il me confiait récemment qu’on l’avait traité de tous les noms inimaginables, en plus de lui proférer des menaces. Pourtant, deux ans plus tard, le succès de cette revitalisation urbaine est si impressionnant qu’on désire faire disparaître complètement la voiture de cette fenêtre maritime d’ici les prochaines années. Et au diable le mythe qu’il faut avoir de l’argent pour être audacieux. Il faut juste penser autrement. On a dépensé des centaines de millions de dollars pour l’aménagement du Quartier des spectacles: peut-on vraiment dire que nous avons eu de l’audace avec cette réalisation?
  10. Inspiré par Peekay et la superbe journée d'hier, j'ai fait un petit tour des chantiers au centre-ville. Faut aller sur youtube et mettre ça en pleine résolution (1080p) et full screen!! [video=youtube;NSr-DvPPzYQ]
  11. http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2014-2015/chronique.asp?idchronique=358943 Vivre en ville ou en banlieue, dans la chronique de François Cardinal Vivre en ville ou en banlieue, dans la chronique de François Cardinal Photo : Cadillac Fairview / iStockphoto Contrairement aux prévisions, les baby-boomers ne semblent pas vouloir revenir s'installer plus près du centre-ville, observe le chroniqueur François Cardinal. Cette nouvelle donne pourrait non seulement ralentir le « boom des condos », mais aussi l'aménagement des banlieues. « On n'a peut-être pas envie à 65 ans d'une vie urbaine trépidante », soumet M. Cardinal comme hypothèse. Il faut dire que beaucoup de familles choisissent de s'établir en périphérie, notamment à cause du prix des maisons. Leurs parents, les baby-boomers, font donc peut-être le choix de rester près de leurs petits-enfants, ajoute le journaliste sent via Tapatalk
  12. http://journalmetro.com/opinions/la-vie-en-vert/582433/merci-mme-brochu-pdg-de-gaz-metro/ Mise à jour : 26 octobre 2014 | 20:27 Merci Mme Brochu, PDG de Gaz Métro Par Steven Guilbeault Partager cet article Gaz Métro Sophie Brochu, PDG de Gaz Métro J’ai assisté cette semaine à un déjeuner-causerie de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) dont la conférencière n’était nulle autre que Sophie Brochu, PDG de Gaz Métro. Selon Mme Brochu, et contrairement à ce que TransCanada essaie de nous faire avaler, le projet Énergie Est, loin d’être bénéfique pour le Québec, aura des impacts économiques, et environnementaux, néfastes. Pourquoi? Essentiellement parce que TransCanada doit convertir l’une de ses lignes transportant du gaz naturel de l’ouest pour y faire passer le pétrole des sables bitumineux. Or, TransCanada propose aux distributeurs de gaz naturel du Québec et de l’Ontario de leur construire une nouvelle conduite de gaz, mais aux coûts de 2,2G$, en plus d’offrir une capacité réduite de transport de gaz de l’ouest. Les conséquences de cette décision de TransCanada seraient multiples: Une augmentation de la facture des clients de Gaz Métro au Québec de 100M$ par année, soit une hausse de 155 %. Comme le gaz qui provient de l’est du pays serait limité en quantité, certains clients de Gaz Métro se tourneraient vers le mazout lourd, un sous-produit du raffinage du pétrole très polluant. Cette augmentation de l’utilisation du mazout entraînerait une augmentation des GES au Québec de 300 000 tonnes de CO2 par année ainsi qu’une augmentation de la pollution atmosphérique locale. TransCanada a tellement indisposé les représentants du «Québec inc.» que Michel Leblanc, PDG de la CCMM, a posé la question à savoir si le projet Énergie Est était dans l’intérêt économique du Québec, et ce, devant les centaines de personnes présentes au dîner-conférence. Qu’un groupe écolo dénonce un projet comme Énergie Est n’est pas exactement une nouveauté, mais je ne me souviens pas de la dernière fois que le PDG de la Chambre de commerce l’a fait. Il faut remercier Mme Brochu pour cette sortie publique et pour nous avoir sensibilisés à cet enjeu. Nous devons, du même souffle, nous demander pourquoi cette prise de conscience n’est pas venue du gouvernement du Québec! Lorsque Philippe Couillard déclarait récemment: «il faut qu’on participe à l’économie canadienne», proposait-il que l’on sacrifie la santé de l’économie québécoise au profit de celle de l’Alberta et du Canada?[/i]
  13. Je me disais que ce serait bon partir un thread traitant des restaurants qui ne coûtent pas cher à Montréal (et sa région). Ce que je recherche c'est surtout des choses originales, exotiques, ou du québécois mais de bonne qualité. Sans être dans le "pas cher" ça peut être simplement un coup de coeur. Ma suggestion? Un restaurant indien sur Parc, coin Beaumont. Je ne me souviens plus du nom, mais avec un slogan comme "100% excellente nourriture" on peut pas se tromper! Faut pas être regardant sur la propreté par contre... Dans le Vieux-Longueuil, sur St-Charles, j'adore chez Samar, un resto Libanais avec une belle ambiance intime, où le souper peut facilement durer 3 heures. On s'en sort pas en bas de 70$ pour 2 avec le vin par contre. Il y a peut-être moyen de payer moins cher, mais quand je vais là je veux tout essayer!
  14. Publié le 12 mars 2012 à 08h31 | Mis à jour le 12 mars 2012 à 08h31 Destination Gatineau, un projet à revoir Agrandir L'une des maquettes du projet touristique Destination Gatineau dévoilé le 20 février dernier. Le projet a plusieurs points forts, mais ne répond pas aux besoins des citoyens, estiment les auteurs de cette lettre. Le Droit La première mouture du projet Destination Gatineau ne répond pas aux besoins des citoyens. Il n'est toutefois pas trop tard pour en faire un projet digne de porter le nom de notre ville. C'est le 29 février qu'a été dévoilé le projet Destination Gatineau (www.destinationgatineau.com), qui vise à aménager la rive de l'Île de Hull du pont des Chaudières au pont Lady-Aberdeen. Sur ces quelque six kilomètres se déploierait un immense «Jardins des civilisations» ponctué de places publiques aménagées de manière à pouvoir accueillir des spectacles, des bars, un hôtel, des musées, etc. Pour le maire de Gatineau, Marc Bureau, ce projet de 135 millions$ est un moyen d'attirer les touristes qui, autrement, continueraient à lui préférer Ottawa. L'annonce du projet a créé chez plusieurs citoyens un malaise difficile à cerner. Une critique constructive s'impose. Plusieurs points forts Le projet actuel a des points forts. Ses auteurs ont eu plusieurs excellentes idées qu'il faut conserver. La construction proposée d'édifices sur l'eau, d'un observatoire sur la tour de lessivage, de jeux aquatiques sur plateformes, et de passerelles surélevées dans le boisé du lac Leamy sont de celles-là. Par contre, cet ambitieux projet est tombé dans deux pièges. Le premier, c'est qu'il ne s'inspire pas de l'«esprit du lieu», c'est-à-dire de l'héritage historique du territoire. Il s'agirait de Destination Laval que rien ne serait différent. Le concept des «civilisations» qui soutient tout le projet est vide et ne vient que faire écho au musée du même nom, une institution qui n'entretient presque aucun lien avec le quartier qui l'accueille. Ceux qui ont réussi à revitaliser des quartiers en difficulté (le meilleur exemple reste St-Roch à Québec) vous le diront: pas de fruits ni même d'arbre si on néglige les racines. En l'état actuel, Destination Gatineau n'est qu'une boîte à fleurs aux abords d'un quartier qui peine à se revitaliser. Un vrai centre-ville Le second piège, c'est d'avoir confié ce projet essentiel pour toute la ville à l'industrie touristique. Il ne faut donc pas s'étonner que le projet réponde aux besoins de... l'industrie touristique! Il y a certainement une place pour cette industrie dans la revitalisation de l'Île de Hull, mais pas toute la place. Les problèmes du «centre-ville» de Gatineau sont connus: trame urbaine déstructurée par les expropriations des années 1960-1970, tissu social en lambeaux, dépendance à Ottawa et à la fonction publique, pauvreté, mauvaise qualité ou absence d'infrastructures (logements, école, parc, épicerie, etc.). Pour revitaliser l'Île de Hull, il faut d'abord répondre aux besoins des citoyens, actuels et futurs, non à ceux des touristes. Et pour ce faire, il faut d'abord se servir de nos plus beaux terrains pour y loger des résidents. Des villes comme Malmö, en Suède, avec le quartier Bo01, ont fait exactement cela: des bâtiments à l'architecture moderne dans une ancienne friche industrielle. Accès à la baignade, constructions écologiques, réutilisation de tous les édifices de l'époque industrielle, critères d'architecture et de biodiversité stricts: nous avons en main tous les outils pour faire naître le plus beau quartier au pays. D'abord des résidents, et le reste (écoles, commerces, entreprises) suivra, incluant... les touristes! Allez-vous à Copenhague ou Barcelone pour les attractions touristiques? Non, vous y allez pour vous immerger dans une histoire, une vie urbaine, une architecture; bref, dans une culture. Un précédent fondateur Destination Gatineau a une grande qualité jusqu'ici passée inaperçue: pour la première fois de son époque moderne, la Ville a pris l'initiative d'agir et de décider elle-même de l'aménagement de son centre-ville. Ce précédent fondateur doit être souligné. Si cette première proposition n'est pas à la hauteur de ce qu'on était en droit d'espérer, elle n'est toutefois pas finale. En mobilisant des Gatinois représentatifs de tous les secteurs à participer à l'élaboration du projet, Destination Gatineau pourrait devenir la pierre d'assise de la transformation tant attendue de notre ville. Stéphane Vigneault (Gatinorama), Patrick Duguay (Projet Gatineau) Isabelle Fournier, étudiante, maîtrise en Développement régional Jean-Pierre Couture, professeur, Université d'Ottawa; Véronique Martin, M.A. Développement régional; Raymond Ouimet, auteur; Alexandre Désilets, artiste; François Zarraga, président, Association des résidants de l'Île de Hull; Marysol Foucault, propriétaire, restaurants Edgar et Odile; Bill Clennett, militant; Joanne Mineault, citoyenne; Marc Gagné, propriétaire, boutique Le Local; Philippe Falardeau, cinéaste.
  15. Est-ce du flafla ou du concret? L’avenir le dira! http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/05/13/montreal-et-paris-signent-un-accord-de-cooperation_n_5319680.html Le maire de Montréal Denis Coderre est en France, où il a rencontré mardi la nouvelle mairesse de Paris, Anne Hidalgo. Les deux Villes ont signé une entente pour favoriser l'accès des entreprises aux deux marchés. Ils comptent y arriver notamment en favorisant la « bilocalisation » des entreprises. Montréal et Paris promettent aussi des rapprochements dans le domaine du numérique, des transports en commun ou de l'aménagement urbain. La mairesse Hidalgo, qui recevait un maire étranger pour la première fois depuis son élection en avril, a parlé d'une longue amitié entre les deux villes. Après seulement 30 minutes de discussions, les deux maires se tutoyaient, ce qui n'est pas dans les moeurs françaises. « Moi, je suis intéressée par le modèle de Montréal sur les questions du traitement de la grande pauvreté dans nos rues, a déclaré Mme Hidalgo. Ce sont des sujets sur lesquels nous avons, à Paris, des défis à relever. Je souhaite aussi voir comment une ville comme Montréal avance sur ces sujets. » L'administration montréalaise aidera notamment Paris à recenser le nombre de sans-abri sur son territoire, a indiqué Denis Coderre. « On a conscience tous les deux, et on en a parlé, que l'avenir passe par les grandes métropoles. C'est un espace d'activités et de résolution de la plupart des défis de la planète », a estimé Mme Hidalgo. « Il faut que cet ordre de gouvernement ait les coudées franches, et il faut apprendre à travailler ensemble, a renchéri le maire de Montréal. Tout de go, c'est le but de ma mission en Europe. C'est de travailler notamment avec Anne, et ça va bien! » Après avoir visité ses homologues de Lyon et Paris, Denis Coderre terminera sa tournée européenne jeudi à Bruxelles. Avec des informations d'Anyck Béraud et Alexandra Szacka
  16. http://journalmetro.com/opinions/paysages-fabriques/466194/wake-up-call/ <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 16.003000259399414px; position: relative !important;">19 mars 2014 Wake-up call </header><article class="primary-article" style="margin-bottom: 25px; color: rgb(102, 102, 102); font-size: 15px; line-height: 1.8em; font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif;"><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;"><figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 618px;">ACDFMaxime-Alexis Frappier, lauréat du Prix du Jeune Architecte 2013</figcaption></figure> Un banal appel peut parfois donner lieu à un véritable cri du cœur. C’est ce qui m’est arrivé lundi dernier avec l’architecte Maxime-Alexis Frappier qui, visiblement, avait besoin de sortir le méchant. Banalité. Horreur. Inexcusable. Le lauréat du Prix du Jeune Architecte 2013 de l’Institut royal d’architecture du Canada ne mâche pas ses mots lorsque vient le temps d’analyser le développement urbain de la métropole. Comment en est-on arrivé à cette discussion? Je lui ai simplement posé la question suivante: «A-t-on peur de la couleur en architecture à Montréal? Il me semble qu’on ne voit que de la brique grise, beige et rougeâtre, du verre et du béton dans les grands projets réalisés ces dernières années.» Il n’en fallait pas plus pour faire exploser la bombe à retardement qui sommeillait en lui. Mon appel, qui ne devait durer que 10 minutes, s’est finalement étiré sur presque une heure. «La couleur, pour moi, ça fait partie de l’audace et de la créativité, s’exclame-t-il. On est tellement rendu craintif au Québec. On est en train de devenir beiges. […] On n’exige même plus de qualité et de créativité dans les appels d’offres. On veut uniquement des architectes capables de gérer un budget et un échéancier!» Pour M. Frappier, même si les bons coups se multiplient [notamment grâce aux concours d’architecture], les occasions manquées ne se comptent plus. L’OSM, le nouveau CUSM, les tours à condos du centre-ville. On multiplie les chantiers sans se demander si ces projets contribueront à améliorer notre qualité de vie et à susciter un sentiment de fierté pour notre ville. «Les gros investisseurs, incluant le gouvernement, ne s’interrogent pratiquement plus sur la firme d’architecture derrière les projets de 100 ou 150M$, s’étonne-t-il. On se soucie à peine de savoir si l’architecte est en mesure de créer une plus-value à l’investissement, s’il va concevoir un projet unique.» «Le fait de voir de bons projets autour de nous, c’est ça qui nous réveille en tant qu’architecte, en tant que société.» – Maxime-Alexis Frappier, lauréat du Prix du Jeune Architecte 2013 Maxime-Alexis Frappier va même jusqu’à observer un certain recul en matière d’architecture et de design urbain au Québec, en comparaison des autres provinces canadiennes. «J’étais juré pour les prix en architecture du gouverneur général du Canada, m’explique-t-il. Il y avait 150 projets sur la table et je suis sorti de là déçu. Ça bouge ailleurs au pays. Pourquoi pas au Québec? Wake up! Il faut pouvoir mettre en valeur notre talent.» Pour lui, il faut absolument briser le mythe que les beaux et bons designs coûtent une fortune. «Ce n’est pas vrai, affirme l’architecte. On peut faire des projets bien équilibrés, durables et novateurs qui ne coûtent pas plus cher que ce que l’on fait actuellement. Il faut juste vouloir le faire.» Ce changement de mentalité [déjà amorcé, selon lui] passe avant tout par les projets gouvernementaux, les bâtiments parapublics et les institutions scolaires. Le privé suivra instinctivement. «Le fait de voir de bons projets autour de nous, c’est ça qui nous bouscule en tant qu’architecte, en tant que société. Autrement, on s’endort. On tombe dans la facilité. Il est temps qu’on se réveille.» Projet phare à surveiller, selon M. Frappier: le cinquième pavillon du MBAM /Architectes: Manon Asselin et Jodoin Lamarre Pratte </article>
  17. http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/401486/la-main-retourne-a-ses-sources
  18. Un autre bon article qui met les choses en perspective en pesant sagement le pour et le contre du mouvement syndicaliste. D'ailleurs trop de gens sautent aux conclusions en méprisant les syndicats, comme si la société irait mieux sans leur précieuse contribution. C'est indéniablement faire preuve d'aveuglement volontaire et d'ignorance que de porter un jugement aussi sévère, sur une institution encore aussi indispensable aujourd'hui, qu'au début de la lutte des travailleurs. Rien n'est parfait dans ce bas-monde, et sans contre-poids, tous les pouvoirs finissent par abuser, sous une forme ou une autre d'injustice. Ainsi tout comme en physique: pour trouver et conserver l'équilibre, tout mouvement a besoin d'une force contraire et équivalente qui s'applique de manière aussi constante. Publié le 07 janvier 2014 à 05h00 | Mis à jour à 05h00 L'année du syndicalisme? Ma Presse Brigitte Breton Le Soleil (Québec) C'est le temps des résolutions, et le mouvement syndical québécois a de l'ambition. La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) veut faire de 2014 l'année du syndicalisme. La Fédération des travailleurs du Québec souhaite pour sa part que le monde syndical se mobilise pour défendre ses valeurs face au régime conservateur et aux attaques de la droite. Elles ne manqueront pas de boulot. Les organisations syndicales ont en effet une pente à remonter, et leur perte de popularité a débuté bien avant que la commission Charbonneau étale les comportements douteux et mafieux d'un Jocelyn Dupuis à la direction de la FTQ-Construction et l'apathie du président de la FTQ, Michel Arsenault, pour y mettre fin. Les belles années des syndicats sont derrière eux. Les citoyens, y compris ceux qui sont syndiqués, sont plus individualistes et croient moins en la force de l'action regroupée. Dans la tête de certains, les syndicats sont des empêcheurs de tourner en rond, des créatures qui n'agissent que par intérêts corporatistes. Ils sont un frein à leurs ambitions et à leur rémunération personnelles, un fardeau pour les gouvernements, les municipalités et les employeurs, et une cotisation syndicale ne représente qu'une inutile ponction sur leur chèque de paye. Pour eux, si les syndicats n'existaient pas, tout irait tellement mieux dans la société. Les taxes et les impôts seraient forcément plus bas, la dispensation des services plus efficace et moins onéreuse. Le travail de chacun, du simple manoeuvre au professionnel, serait évidemment payé à sa juste valeur, sans arbitraire, et pas un employeur ne rognerait sur les conditions de travail de ses employés pour verser plus de dividendes aux actionnaires ou pour hausser davantage sa propre rémunération. Jamais, jamais. Que les 100 patrons les mieux payés au Canada gagnent 171 fois le salaire moyen de leurs employés serait chose du passé. Tout le monde serait content comme au Walmart. Et quelle est cette prétention que le rôle des organisations syndicales va au-delà de la négociation d'un contrat de travail? Les gouvernements et les employeurs n'avaient pas besoin de l'avis des syndicats pour fixer un salaire minimum, des normes minimales de travail ou des règles strictes en matière de santé et de sécurité au travail. Pas plus que leur intervention n'était nécessaire pour faire adopter une loi sur l'équité salariale, prévoir des congés parentaux ou pour bâtir un réseau de services de garde de qualité. Ils auraient accordé tout ça aux Québécoises et aux Québécois, syndiqués ou non, sans la pression des porte-parole syndicaux. Il faut une méconnaissance des gains sociaux acquis grâce à la contribution et à la détermination des syndicalistes, ou vouloir surfer sur le sentiment antisyndical ambiant, pour croire que tout ira mieux pour M. et Mme Tout-le-Monde si les méchants syndicats étaient condamnés au mutisme et à l'inaction. Bien sûr, il faut viser un équilibre. Trop de pouvoir aux syndicats n'est pas plus sain que trop de pouvoir au patronat. Il faut tenter de concilier les intérêts de chacune des parties, s'ajuster de part et d'autre aux besoins changeants, aux préoccupations de la main-d'oeuvre d'aujourd'hui, aux transformations du marché du travail et aux effets de la mondialisation. Les organisations syndicales ont raison de s'inquiéter et de se mobiliser contre certaines mesures préconisées par le gouvernement Harper. Accusant les syndicats de défendre des intérêts corporatistes, celui-ci réplique qu'il continuera «à maintenir les taxes et les impôts bas pour les contribuables, ainsi qu'à prioriser l'économie et la création d'emplois». Comme si l'objectif des syndicats était de nuire à l'économie, de perdre des jobs et d'alourdir le fardeau fiscal de leurs membres. Les conservateurs veulent plutôt réduire au silence les voix critiques et discordantes.
  19. Voilà, c'est fait, j'ai acheté une voiture après 3 années et demi d'utilisation du bus et du métro. Je le fais un peu à regret car je suis de ceux qui pensent que le succès d'une ville comme Montréal passe par le transport en commun mais pour l'instant, notre système de transport en commun ne répond pas aux besoins de la population et surtout pas aux miens. J'ai bien essayé de me contenter du bus et du métro mais il n'est pas assez performant. Loin de moi l'idée de partir un autre débat entre la voiture et le transport en commun, ce que je veux faire ici c'est apporter ma petite expérience et espérer que les autorités concernés se bougent un peu pour donner à Montréal un système de transport en commun digne d'une grande ville moderne en pleine effervescence. J'habite à Villeray à 2 rues de Jean-Talon et je travaille dans le Golden Square Mile à 2 rues de Guy-Concordia. Le métro est bien entendu le moyen de transport idéal et c'est ce que j'ai utilisé pendant plus de 3 ans mais malheureusement, mise à part le fait d'aller à quelques endroits centraux, le fait de ne pas avoir de voiture me limite énormément dans mes déplacements. Je dois régulièrement aller sur la Rive-sud (Ste-Catherine/St-Constant) ainsi que la Rive-Nord et je dois admettre que le transport en commun est affreux pour se rendre à ces endroits. C'est meme très frustrant. Parfois pour me faciliter la vie on m'attend au métro Longueuil en voiture. mais quelle ne fut pas ma surprise, lors de mon retour à cette station en soirée, que je devais payer 3 dollars pour reprendre le métro meme si je suis abonné à la carte mensuelle !!! Ça c'est définitivement un gros ''down'' pour Montréal. Je ne parle pas ici d'une station à 20 kilomètre du Centre-Ville mais de la seule et unique station sur le Rive-sud et tout simplement de l'autre coté du pont ! Ensuite, je suis à la recherche d'un meilleur boulot et dans le domaine que je recherche il y a des offres dans le secteur de l'aéroport. Je sais qu'il y a le 747 mais il ne se rend qu'à l'aéroport alors si le boulot est à 200 ou 300 métres de l'aéroport alors c'est le bordel ! Et je ne comprends pas encore pourquoi cet autobus fait tout ce détour après son arret à Lionel-Grouxl. Interminable !!! Donc pour un boulot à l'extérieur du Centre il faut absolument une voiture, le système actuel ne répond pas. De plus, si un mec veux sortir sa copine de temps à autres, alors le métro n'est pas conseiller. À Paris ou à Londres, peut-etre, mais pas ici. Ne serait-ce que parce qu'il ne couvre pas beaucoup de territoire, mais aussi parce qu'il est bondé à 23heures un samedi soir de jazz ou après un match du Canadiens. Mais bondé par à peu près. Et puis il ne roule plus après 01h00 et que par deux fois j'ai manqué le dernier sur la ligne blueue alors qu'il était à peine minuit et demi. Mais aussi parce que la faune de soir/nuit est assez irrespectueuse du bien public dans le métro ce qui rend la ballade un peu désagréable surtout lorsque la copine est un peu sexy!!! Le temps est venu pour le gouvernement du Québec et la ville de Montréal de focuser sur l'amélioration du transport en commun. Il faut arreter de palabrer et passer à l'action. Il faut prolonger le métro, il faut faire sortir des trains dans les quartiers non desservi par lé métro (NDG, Lachine, La Salle, RDP etc...) On se targue d'etre une ville d'innovation et de créativité, on se targue d'etre une ville verte, on se targue d'etre une ville universitaire et on veut réduire la pollution......et nous payons beaucoup beaucoup de taxes à Montréal alors je me demande bien comment se fait-il que nous ne soyons pas capable de faire mieux que ce que nous avons en ce moment. On dirait que notre système s'est figé en 1988 et depuis ce temps.....il n'y a eu que les lignes 10 minutes !!! J'espère bien un jour vendre ma voiture et retourner en métro mais pour l'instant ce n'est pas assez pratique pour quelqu'un qui bouge et qui a besoin d'etre mobile. Dommage !
  20. Montréal fait souvent bonne figure dans les palmarès des villes où il fait bon vivre. Mais rien n’est parfait. Métro a demandé à 13 personnalités montréalaises de nous dire de quoi la métropole pourrait bénéficier. Un funiculaire vers le belvédère du mont Royal Proposé par Alexandre Taillefer, président du C.A. du Musée d’art contemporain «Aidons le mont Royal à se rapprocher de son grand frère, Central Park, à New York, en lui permettant de faire partie de notre vie de tous les jours», lance M. Taillefer. Afin de relancer le belvédère qui fait déjà l’objet d’un important remue-méninges, le Dragon propose un funiculaire qui partirait du centre-ville. «Le projet se devrait d’être lié à une programmation culturelle et à une offre de restauration uniques», croit-il. Un plan de lutte efficace contre l’itinérance Proposé par Gaëlle Cerf, copropriétaire de Grumman 78 et vice-présidente de l’Association des restaurateurs de rue Promenant son camion à tacos dans la métropole depuis quelques années, Gaëlle Cerf est de plus en plus consciente de la réalité de la rue. «Je remarque qu’il y a de plus en plus de sans-abri, souligne-t-elle. Bien que les refuges fassent un excellent travail, je crois que la Ville et les gouvernements pourraient dédier plus de ressources afin de permettre aux itinérants de réintégrer la société et devenir des citoyens actifs. Y’a que la bouffe qui devrait se retrouver à la rue!» Un pont «digne d’une grande ville» Proposé par Phyllis Lambert, architecte et directrice fondatrice du Centre canadien d’architecture (CCA), Élaine Ayotte, responsable de la Culture au comité exécutif de la Ville de Montréal, et Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) D’entrée de jeu, Phyllis Lambert est très critique. «Il manque beaucoup de choses ici. Montréal doit reconnaître qu’elle pourrait être une grande ville, mais qu’elle n’y arrive jamais, se désole-t-elle. C’est disgracieux. J’en ai marre!» Mme Lambert souhaite, pour remplacer le pont Champlain, une œuvre intelligente et élégante. «Les grandes choses ne sont pas dispendieuses. Si on ne s’égare pas, on peut arriver à quelque chose», note-t-elle en indiquant que le meilleur architecte aura du mal à travailler avec un client qui n’a pas d’idées de grandeur pour la société. Élaine Ayotte, souhaite un nouveau pont symbolique. «Un pont qui suscite notre fierté et qui deviendra l’un des grands accomplissements de la Ville en matière d’architecture et de design», souhaite l’élue. De son côté, la directrice du MBAM, Nathalie Bondil, parle d’un «pont-signature, pour que notre métropole continue de grandir, comme un havre plutôt qu’un ghetto, comme un carrefour plutôt qu’une mosaïque». Selon elle, c’est ainsi que Montréal s’affirmera «comme un hub de la créativité technologique, artistique et universitaire». Des projets audacieux et rassembleurs Proposé par Éric Fournier, partenaire et producteur exécutif à Moment Factory «Il faut sortir des souterrains et dépoussiérer certains vestiges du passé pour innover et créer du neuf», indique Éric Fournier, de Moment Factory. Pour y arriver, il propose trois projets qui pourraient être réalisés d’ici le 375e de la ville, en 2017 : relancer la Biosphère, témoin d’Expo 67; déterrer, avec Pointe-à-Callière, le premier parlement canadien enfoui sous la rue McGill; réveiller le Silo no 5, lieu industriel iconique de la ville et symbole de notre histoire. Un réseau vert Proposé par Luc Ferrandez, maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal Parce que la ville peut concurrencer la banlieue quand il est question d’accès à la nature, l’élu de Projet Montréal souhaite un important réseau vert accessible aux cyclistes comme aux randonneurs. Ce parcours relierait notamment la rivière des Prairies et le fleuve Saint-Laurent le long de la voie ferrée dans l’axe nord-sud, et le mont Royal et le parc La Fontaine dans l’axe est-ouest. «Il faut que la nature –de la ruelle au fleuve – soit accessible au quotidien», souligne M. Ferrandez. Un TGV Proposé par Daniel Blier, directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau On parle de projets de train à grande vitesse depuis des lunes dans le nord de l’Amérique. Daniel Blier croit important que deux lignes passent par Mont*réal : une est-ouest dans le corridor Montréal-Windsor et une nord-sud dans l’axe Montréal-New York. «Ce serait un atout majeur pour la clientèle d’affaires», indique-t-il. Rien… en théorie Proposé par Charles-Mathieu Brunelle, directeur d’Espace pour la vie «On pourrait dire qu’il faudrait un aquarium ou autre chose à Montréal, mais je ne suis pas sûr qu’il manque vraiment quelque chose», commente Charles-Mathieu Brunelle. Ce qui ne signifie pas que tout est rose. «Il y a beaucoup de choses qu’on doit prendre en main pour que Montréal incarne complètement ce qu’elle est, poursuit-il. Il faut arrêter d’attendre un sauveur. Tout le monde doit se mettre à l’ouvrage. En privilégiant des projets tout simples qui soulignent notre identité. On pourrait, par exemple, embellir le dessous de la Métropolitaine. Chaque arrondissement riverain s’impliquerait.» Pour M. Brunelle, deux enjeux fondamentaux permettent à une ville de se distinguer : la diversité biologique et la diversité culturelle. «Montréal possède les deux. Il faut miser là-dessus, sinon nous n’avons pas d’avenir.» Un service rapide par bus (SRB) Proposé par Nicolas Girard, PDG de l’Agence métropolitaine de transport Pour Nicolas Girard, le projet de SRB sur Pie-IX, qui devrait voir le jour en 2017 et qui reliera Montréal à Laval, «permettrait d’abord de décongestionner le centre-ville». L’autobus, qui empruntera un corridor au centre de l’artère montréalaise – de Notre-Dame jusqu’à l’autoroute 440 – pourrait transporter 70 000 personnes par jour. «Stockholm et Londres ont réussi leur virage en transport collectif. Pourquoi pas Montréal?» demande M. Girard. Des logements sociaux Proposé par Françoise David, députée de Québec solidaire dans Gouin Fidèle à ses convictions, la co-porte-parole de Québec solidaire montre du doigt le manque de logements sociaux en ville. «Se loger à prix abordable est de plus en plus difficile à Montréal, surtout dans les quartiers centraux», indique-t-elle. Pour aider, Mme David souhaiterait voir le garage d’autobus de la STM, coin Saint-Denis et Bellechasse, déménager pour laisser place à un projet domiciliaire qui comprendrait 30 % de logements sociaux. Une ligne de métro de type S-Bahn Proposé par Yannick Desranleau, artiste contemporain du duo Séripop Le S-Bahn (de l’allemand stadtschnellbahn, littéralement «chemin de fer express») a fait ses preuves à Berlin, entre autres. L’artiste Yannick Desranleau propose un réseau du genre ceinturant la ville. «Une voie de ceinture faciliterait les déplacements entre les quartiers, en évitant de passer par le centre-ville ou de faire des changements de ligne», illustre-t-il. Ce système de transport serait hors terre, sur les infrastructures existantes. «Il n’y aurait qu’à construire des stations, compléter les courts liens manquants et y mettre les trains.» Des voies réservées Proposé par Michel Labrecque, président de la Société de transport de Montréal (STM) Selon Michel Labrecque, il «faudrait tripler d’ici 10 ans le réseau de voies réservées, pour le faire passer à plus de 500 km. Il faut faire en sorte que les personnes qui font le choix du transport collectif aient un traitement privilégié», explique-t-il. M. Labrecque a annoncé, fin mai, des projets pour ajouter 88 km de voies réservées au réseau montréalais. *** Idées faciles à importer Trois idées qui ont fait leurs preuves ailleurs et que Montréal pourrait facilement implanter chez elle. Des «jardins de bière» comme à Munich : Le Québec est une contrée de bière et fait d’excellents produits. Pourquoi ne pas les mettre en valeur dans des beer gardens? Le concept munichois est simple : des terras*ses dans des parcs avec un permis pour vendre de l’alcool. La suite logique de la bouffe de rue? L’internet sans fil comme à Séoul : À Séoul, en Corée du Sud, le métro est déjà branché et on prévoit, d’ici 2015, couvrir plus de 10 000 parcs, rues et autres lieux publics. Ici, il faudra de la volonté politique pour en arriver là et convaincre – ou contourner – les grands joueurs des télécommunications. Du mobilier urbain comme à Vienne : Chaque été sur la place du MuseumsQuartier, une foule de Viennois et de touristes viennent se prélasser sur les bancs colorés et design Enzo. À Montréal, plusieurs lieux pourraient accueillir un mobilier urbain créé ici et servant à la détente.
  21. La Place Longueuil dans un projet de rajeunissement de 100 M$ 9 mai 2013 - Elie Despins En vue d’accueillir le détaillant américain Target dans ses centres commerciaux en novembre 2013, le Fonds de placement immobilier Cominar a mis sur la table un projet de rajeunissement de 100 M$. Ce sont La Place Longueuil, la Place Alexis Nihon à Montréal, et le Centre Laval qui en seront bénéficiaire, rapporte La Presse Affaires. La Place Longueuil, dont les besoins de renouveau sont pour le moins criants, aura droit à une véritable cure de rajeunissement d’ici la fin de l’automne. Parmi les travaux qui débuteront en juin; la réfection des corridors et de la foire alimentaire, ainsi que l’ajout de puits de lumière. Les travaux d’agrandissement sont déjà entâmés à l’emplacement de l’ancien magasin à grande surface Zellers, où Target s’y installera dès le mois novembre. Un projet de rénovation et d’agrandissement d'une telle envergure a pour objectif primo d’augmenter les ventes totales « de façon très appréciable », explique Guy Charron, vice-président directeur, exploitation – commerce de détail de Cominar. « Toutes les études prévoient que Target performera mieux que Zellers ». Cominar désire faire bondir l’achalandage dans ces centres commerciaux, qui font face, entre autres, à la popularité croissante du magasinage en ligne. « Pour contrebalancer l’internet, affirme Guy Charron, il faut offrir du nouveau et surprendre les clients. Il faut investir pour que nos centres commerciaux soient des milieux de vie, pas uniquement des lieux de passage. […] On investit pour améliorer la performance de nos centres commerciaux et pour la maintenir. » Cominar n’a pas voulu dévoiler de quelle façon sera réparti les 100 millions parmi les trois centres commerciaux visés, ni la proportion à payée par ses locataires.
  22. Depuis quelques semaines au Parc Jean-Drapeau une partie du stationnement P2 situé sur l'île Notre-Dame est devenu un chantier de construction pour permettre la construction d'un bâtiment de deux étages. Le stationnement P2 sera probablement partiellement réaménagé pour l'occasion. À première vue c'est un bâtiment de type préfabriqué. Il ne faut pas s'attendre à une oeuvre architecturale. Ceci n'a aucun lien avec l'investissement de 35 millions du gouvernement du Québec lors de son dernier budget.
  23. Petit projet correct de 3 étages qui viendra remplacer un immeuble sans intéret qui abrite le commerce de vélo Dumoulin en plein coeur du quartier Villeray. Je n'ai pas pu copier et coller les photos donc il faut aller sur le site web pour voir. http://habiterdumoulin.com/
  24. L’obésité est en nette croissance aux États-Unis. Le Dr Robert Jackson accuse l’étalement urbain, au même chef que la malbouffe. L’Amérique est aux prises avec une épidémie d’obésité, mais la malbouffe et les boissons sucrées ne sont pas les seules coupables, affirme le Dr Robert Jackson, ex-numéro un de la santé environnementale au réputé Center for Disease Control (CDC), à Atlanta. Il ajoute au banc des accusés le mode de vie sédentaire qu’encouragent les villes et banlieues, conçues en fonction des voitures. Au royaume des Ford, Chrysler et autres géants de l’automobile, ses propos ont attisé la colère de représentants républicains au Congrès et lui ont même coûté son prestigieux poste. L’actualité a joint ce pourfendeur passionné de l’American dream à Los Angeles, où il est professeur émérite à l’École de santé publique de l’Université de Californie. Près de 70 % des Américains souffrent d’embonpoint et plus de 35 % sont obèses. La première dame des États-Unis, Michelle Obama, a même fait de ce fléau un enjeu de santé publique. Pourquoi dites-vous que le problème de vos concitoyens ne se trouve pas que dans leur assiette ? Aujourd’hui, la moitié des enfants suivis dans les cliniques souffrent de diabète de type 2 ou d’autres maladies chroniques causées par l’obésité, malgré toutes les campagnes déployées pour changer leur alimentation. Ces enfants seront les premiers à jouir d’une espérance de vie moindre que celle de leurs parents. Après 10 ans au CDC, j’en suis venu à la conclusion que la solution à cette épidémie ne se trouvait pas chez le médecin. Elle doit passer par un changement majeur dans l’environnement immédiat des gens. Car nous ne sommes pas seulement ce que nous mangeons, nous sommes ce que nous bâtissons. Les épidémies de maladies chroniques sont les sous-produits de la façon dont nous avons construit nos villes. Il faut donc en revoir l’aménagement. On entend plus souvent les écologistes que les médecins décrier l’étalement urbain ! Pourtant, la configuration d’une ville a un effet énorme sur la santé d’une population. Des études ont montré qu’à Manhattan, où les gens marchent beaucoup, les adultes pèsent de trois à quatre kilos de moins que les banlieusards de même niveau socioéconomique. Le taux d’obésité s’accroît dans les villes moins denses, privées de transports en commun. Or, cette situation contribue à la montée en flèche du diabète de type 2, de l’insuffisance cardiaque, de l’hypertension et de l’asthme. Le diabète a des répercussions sur la vie de 26 millions d’Américains et plombe notre économie, avec des coûts équivalents à 2 % de notre PIB. Les grandes villes ont longtemps été associées à la pollution, à la promiscuité et au manque d’espaces verts, alors que les banlieues étaient synonymes d’air pur. Comment sont-elles devenues à ce point néfastes ? Il y a 100 ans, les grandes villes étaient affreusement insalubres, dépourvues de réseaux d’égout et d’aqueduc. Les autorités ont alors cru qu’en éloigner les gens réglerait le problème. Mais en l’espace de 60 ans, le réaménagement de l’Amérique s’est fait en fonction de l’automobile, et l’activité physique a été peu à peu éliminée des activités quotidiennes. Les enfants ne vont plus à l’école à pied et les parents sautent dans leur voiture pour aller chercher un litre de lait à 500 m de la maison. Nous sommes devenus esclaves de la voiture. Comme médecin, quelles villes contre-indiquez-vous ? Il y en a beaucoup, mais je peux donner l’exemple d’Atlanta, où j’ai vécu. Étendue sur 800 km2, « Sprawlanta » [NDLR : contraction de sprawl (étalement urbain) et d’Atlanta] est une des villes les moins densément peuplées des États-Unis. Les gens y passent en moyenne 66 minutes par jour en voiture, la qualité de l’air est médiocre et le taux de mortalité routière est le double de celui observé à New York ou San Francisco. Les gens paient de leur santé pour y vivre. Selon vous, l’étalement urbain a aussi un effet sur la santé mentale des habitants de nombreuses villes américaines. Pourquoi ? Avoir 15 ans dans une banlieue dépourvue de transports en commun, où la seule destination culturelle est le centre commercial, c’est une recette parfaite pour devenir blasé et déprimé. Or, des millions de jeunes Américains grandissent dans un tel environnement, où ils sont dépendants de l’automobile. Il y a 100 ans, on pouvait marcher de quartier en quartier, être en contact avec des voisins, des amis. Ce n’est plus le cas pour bien des gens. Chez les aînés, vivre dans cet univers mène à l’isolement social dès qu’ils perdent la faculté de conduire un véhicule. Et contrairement à ce qu’on pense, 65 % des ménages vivant en banlieue dans des maisons individuelles n’ont pas d’enfants ! N’est-il pas plus facile de changer ses habitudes alimentaires que de modifier ce qui est coulé dans le béton ? Je dis souvent à mes étudiants que l’environnement bâti est l’équivalent d’une politique sociale coulée dans le béton. Il faut agir sur les milieux de vie. On ne fera pas disparaître les autoroutes par magie. Mais on peut repenser les villes, instaurer un zonage qui permet l’éclosion de commerces de quartier. Si les gens ont accès à des services de proximité, à des bus, à des trottoirs où ils peuvent marcher en toute sécurité, ils vont cesser de sauter dans leur voiture pour aller au resto ou au cinéma. Nous devrions construire les villes comme il y a 100 ans, avec des quartiers denses, conçus pour les gens. Certaines villes ont-elles réussi à renverser la vapeur ? Portland, en Oregon, est un bon exemple. Elle a un réseau de 400 km de pistes cyclables, et 6 % des résidants vont au travail à vélo [NDLR : contre 0,5 % dans l’ensemble des États-Unis]. Il n’y avait rien il y a 15 ans. À Manhattan, un réseau de voies cyclables fait tout le tour de l’île, alors qu’il était difficile d’y circuler à vélo il y a cinq ans. Même Atlanta a décidé de s’y mettre et est en train de transformer la BeltLine — une boucle de 22 km d’anciennes voies ferrées entourant la ville — en un réseau de pistes cyclables, de sentiers de randonnée et de lignes de transport léger. C’est un des plus importants chantiers de revitalisation urbaine en cours aux États-Unis. Sous la pression du lobby de la construction, des membres du Congrès ont réclamé votre tête, et vous avez finalement quitté vos fonctions au CDC. Vous êtes bien placé pour savoir qu’il est difficile d’aller à contre-courant des lobbys… Bien sûr. Des groupes d’intérêts souhaitent que nous continuions de construire des kilomètres d’autoroutes et d’utiliser des mon-tagnes de barils de pétrole. Mais les forces du marché changent lentement. Pendant la crise financière, la valeur des maisons des quartiers centraux a mieux résisté à la chute des prix que celle des résidences des lointaines banlieues, où les gens sont attirés par les propriétés moins chères. Mais quand vous dépensez de l’argent à brûler de l’essence, vous n’augmentez pas votre capital. Bien des Californiens dépensent 20 dollars par jour en essence rien que pour se rendre au travail. Donc, oui, les choses changeront quand les gens en auront assez de ces modes de vie ruineux. Ce que vous prônez va à l’encontre de l’American dream, qui valorise la propriété privée et la liberté individuelle. Peut-on changer ce qui incarne l’idéal de toute une nation ? Ce rêve est devenu un cauchemar pour la santé publique. L’humoriste George Carlin, que j’aimais bien, disait : « Cela s’appelle le rêve américain parce qu’il faut être endormi pour y croire. » Chaque enfant a droit à un monde en bonne santé et à un bel environnement, riche et diversifié. Il faut dépasser l’utopie et admettre que ce rêve américain n’était pas très sensé et certainement pas durable. + 28 % des habitants d’Atlanta sont obèses. + Le Dr Robert Jackson est l’auteur de : - Designing Healthy Communities, avec Stacy Sinclair (John Wiley & Sons Publishing, 2011). - Urban Sprawl and Public Health, avec Howard Frumkin et Lawrence Frank (Island Press, 2004). - Designing Healthy Communities, documentaire télévisé de quatre épisodes diffusé à PBS (2012). http://www.lactualite.com/societe/dr-robert-jackson-jaccuse-les-banlieues%E2%80%89/ Je retiens deux choses de cet article : 1- " Les enfants ne vont plus à l’école à pied et les parents sautent dans leur voiture pour aller chercher un litre de lait à 500 m de la maison. Nous sommes devenus esclaves de la voiture." Je le constate dans mon travail : quand je travaille avec une clientèle d'ados, ils sont fatigués après 15 minutes de marche !!! 15 minutes !!!!!! Mon fils est ado mais il vit dans un quartier central. Je n'ai pas de voiture conséquemment il fait tous ces déplacements à pied, en vélo ou en transport public. Il est en grande forme. Il faut aussi ajouter qu'il est sportif. 2 - "Avoir 15 ans dans une banlieue dépourvue de transports en commun, où la seule destination culturelle est le centre commercial, c’est une recette parfaite pour devenir blasé et déprimé. Or, des millions de jeunes Américains grandissent dans un tel environnement, où ils sont dépendants de l’automobile. Il y a 100 ans, on pouvait marcher de quartier en quartier, être en contact avec des voisins, des amis. Ce n’est plus le cas pour bien des gens." Mon fils a des amis qui habitent aux quatres coins de la ville : HoMa, Ahuntsic, Villeray, Outremont, etc... il se déplace aisément en bus et métro pour aller les voir. Tous, ils se rencontrent aisément les uns et les autres dans n'importe quel quartier de la ville chez n'importe quel d'entre eux. Ils s'organisent même à la dernière minutes : ils se donnent rendez-vous dans des stations de métro ou à un arrêt d'autobus ou alors, avec azimuts dans un bus précis d'une ligne, même s'ils montent à des arrêts différents. Ils vont voir des spectacles dans les salles du centre-ville qui leurs sont facilement accèssibles. Mon fils (tout comme moi) ne changerait pour rien au monde sa vie dans un quartier central avec la vie d'un ado de banlieue. Il a vu comment ses cousins/cousines se morfondent dans leurs banlieues et ils ne les envie absolument pas. Tout comme moi quand j'étais ado, il a une vie trépidante.
  25. http://affaires.lapresse.ca/portfolio/developpement-economique-regional-2013/portrait-2013-montreal/201304/02/01-4636662-montreal-la-metropole-se-rattrape.php
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