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  1. http://journalmetro.com/actualites/national/419174/ces-eglises-qui-changent-de-vocation/ <header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 16px; position: relative !important;">Ces églises qui changent de vocation Par Marie-Eve Shaffer Métro </header><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; color: rgb(86, 86, 86); font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif; font-size: 15px; line-height: 27px; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;"><figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 630px;">Archives MétroL’église Sainte-Germaine-Cousin, à Montréal, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance.</figcaption></figure> Depuis une décennie, pas moins de 285 églises du Québec ont changé de vocation, sinon elles sont sur le point de le faire. La majorité de ces églises ont été converties. Elles ont été mutées en centres communau*taires, en bibliothèques, en salles de spectacle ou même en im*meubles à logements abordables, d’après une compilation scrupuleuse du Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), un organisme à but non lucratif qui veille à la mise en valeur des biens et des immeubles de l’Église. Parfois, les nouvelles fonctions de ces églises sont multiples. Par exemple, l’église Sainte-Germaine-Cousin, dans l’arrondissement de Rivière-des-Pariries–Pointe-aux-Trembles, abritera sous peu une salle communautaire ainsi qu’un centre de la petite enfance. À la place de l’ancien presbytère, un immeuble à logements pour des personnes âgées sera construit. <aside class="related-articles" style="border-style: solid; border-color: rgb(218, 218, 218); border-width: 1px 0px; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: Arial, sans-serif; padding: 25px 0px;">À ce sujet: Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir </aside>Les activités de culte ne sont pas nécessairement écartées des projets. Plusieurs communautés religieuses ont d’ailleurs racheté ces églises. Dans d’autres cas, un espace plus restreint a été accordé aux religieux. À La Durantaye, dans Chaudières-Appalaches, l’église Saint-Gabriel a été trans**formée en centre multifonctionnel. Les bancs ont été retirés. Le chœur y est toujours, mais il est dissimulé derrière un rideau lors des activités laïques. Dans moins de 1% des cas, les églises ont été modifiées pour abriter des condos. «Des projets de condos, ce n’est pas l’avenir, a indiqué le chargé de projet du CPRQ, Denis Boucher. Il y a toutes sortes de modifications qui doivent être faites et leur coût est énorme.» D’après la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal, Solange Lefebvre, le Québec est en avance sur plusieurs pays, notamment européens, lorsqu’il est question de trouver un nouvel usage aux églises. «On est plus avancé dans la mesure où on en a déjà converti, a-t-elle dit. On a assumé déjà le fait qu’il fallait [convertir ces églises]». Mme Lefebvre a notamment souligné la création de la Fondation du patrimoine religieux du Québec, en 1995, qui est devenue en 2007 le CPRQ, ainsi que le rapport de la Commission de la culture déposé en 2006, Croire au patrimoine religieux du Québec. La deuxième vie des églises du Québec Infographie: Steve Proulx/37e avenue Le gouvernement du Québec a en plus consacré près de 275 M$ dans la restauration du patrimoine religieux depuis 1995. Bien que le Québec ait fait un pas de plus, il est encore trop souvent en mode réaction, a déploré l’architecte Ron Rayside. «Il faudrait que l’archevêché, les églises, la Ville et peut-être même le gouvernement du Québec s’assoient ensemble pour voir quel sera le plan pour les 20 prochaines années. Il faut qu’on ait une grande réflexion et surtout le temps de la faire», a-t-il fait savoir. En 2006, la Commission de la culture a demandé en vain au gouvernement du Québec de décréter un moratoire «sur l’aliénation et la modification des bâtiments religieux». Ron Rayside regrette que trop souvent, les communautés cherchent à la va-vite un nouvel usage à leurs églises. Lorsque celles-ci sont fermées, elles se détériorent rapidement, faute d’entretien. Et le temps que les communautés, sinon les promoteurs, trouvent un projet réalisable et le financement nécessaire, la dégradation s’accélère. «Quand on trouve un acquéreur, il y a une facture de mise à niveau qui est énorme, a rapporté M. Boucher. Et je ne parle pas de mise aux normes et de tout ce que le bâtiment peut exiger selon l’usage qu’on veut en faire.» Près de 100 ans de changement Depuis près d’un siècle, des églises du Québec sont vendues, transformées sinon démolies. Elles ont laissé leur place dans un premier temps à des développements immobiliers ou même autoroutiers. Sinon, elles sont devenues inutiles en raison de la fusion de deux communautés religieuses. À partir des années 1990, la désertion des églises, le vieillissement de la communauté religieuse et la baisse des vocations religieuses ont poussé les diocèses et les fabriques à commencer à se départir de leurs bâtiments, dont l’entretien est onéreux. Une poignée d’églises changeaient alors de main à chaque année. De 1900 à 2003, près de 250 églises ont été converties, selon l’évaluation de la Chaire de recherche en patrimoine urbain de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, la cadence s’est accélérée. Tellement qu’aujourd’hui, près d’une église par semaine est fermée, vendue ou transformée. Au moins 50 églises délaissent annuellement en tout ou en partie leur fonction religieuse. Des travaux sont actuellement réalisés dans 13 d’entre elles. *** Le financement, le nerf de la guerre Le ministère de la Culture dispose d’une enveloppe budgétaire, dont une partie est gérée par le CPRQ, pour protéger le patrimoine religieux. Le CPRQ accorde son aide financière à hauteur de 70% des coûts des projets. Il évalue ceux-ci selon la valeur patrimoniale de l’église – un classement des églises cons*truites avant 1945 a été fait –, la teneur des travaux et la participation de la communauté. Du côté du ministère de la Culture, il finance en partie les projets situés sur des sites patrimoniaux, désignés par lui-même ou les municipalités. «Dans le cas de la basilique Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal, il n’y a pas de problème, c’est une église reconnue qui est bien classée par le [CPQR]. Quand l’église n’est pas bien classée, elle n’est pas dans les “winners” qui ont accès à l’argent», a expliqué la professeure titulaire à la Faculté de théologie et des sciences de la religion à l’Université de Montréal et la titulaire de la Chaire religion, culture et société, Solange Lefebvre. Par région Nombre d’églises fermées, transformées ou en cours de transformation par région du Québec Bas-Saint-Laurent: 15 Saguenay–Lac-Saint-Jean: 14 Capitale-Nationale: 18 Mauricie: 14 Estrie: 30 Montréal: 58 Outaouais: 8 Abitibi-Témiscamingue: 15 Côte-Nord: 4 Nord-du-Québec: 0 Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine: 4 Chaudière-Appalaches: 17 Laval: 1 Lanaudière: 5 Laurentides: 21 Montérégie: 47 Centre-du-Québec: 14 TOTAL: 285 Source: Le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Les chiffres sont basés sur un inventaire des lieux de culte réalisé en 2003 et mise à jour régulièrement par le CPRQ. Série Métro propose cette semaine une série sur le patrimoine religieux au Québec Aujourd’hui. Ces églises qui trouvent une nouvelle vocation et Les rideaux du Théâtre Paradoxe prêts à s’ouvrir Demain. Ces églises qui ne sont plus Mercredi. Une conversion unique: un spa Jeudi. Très-Saint-Nom-de-Jésus en attente Vendredi. Le cas de l’Oratoire Saint-Joseph
  2. http://journalmetro.com/actualites/montreal/841294/ une-cooperative-pour-un-projet-de-monorail/vitesse Par Marie-Eve Shaffer Métro Coop MGV Un groupe de citoyens a mis sur pied une coopérative dans l’espoir de concrétiser le fameux projet de réseau de monorail à grande vitesse au Québec. «Pour que le projet se réalise, on croit que ça doit passer dans une coopérative. On veut que la population soit impliquée dans ce projet», a affirmé mardi le président de la nouvelle coopérative de recherche et de développement Coop MGV, Patrick Leclaire. La nouvelle organisation veut démontrer l’acceptabilité sociale du projet de réseau de monorail afin de trouver le financement nécessaire à la poursuite des études et à sa réalisation, tant auprès des gouvernements que des entreprises privées. Une somme de 250M$ est à prévoir pour la recherche et le développement et un montant oscillant entre 9M$ et 12M$ doit être budgété pour chaque kilomètre que parcourrait le monorail. Le projet que caresse la Coop MGV vise à créer un réseau de lignes de monorail entre plusieurs villes du Québec. Les navettes seraient suspendues à dix mètres du sol à des rails aériens supportés par des poteaux installés dans l’emprise des autoroutes. Elles pourraient accueillir jusqu’à 70 passagers et elles se déplaceraient à 250 km/h grâce à la technologie du moteur-roue, qui a été inventée par l’ingénieur Pierre Couture et qui fonctionne à l’électricité. 3G$ Pour la Coop MGV, l’une des premières lignes de monorail qui devrait voir le jour est celle qui relierait Montréal à Québec. Sa construction coûterait près de 3G$. Les Montréalais pourraient se rendre dans la capitale en une heure environ. «On sait que le projet est rentable. Il coûterait trois fois moins cher qu’un TGV», a dit le vice-président de Coop MGV, Michel Laforest. Ce dernier a vanté l’efficacité du monorail et son impact minime sur l’environnement. D’après la Coop MGV, les études préliminaires, qui serviront à peaufiner et éprouver la technologie du monorail dans le climat du Québec, prendront de trois à cinq ans. Ensuite, la construction de lignes de monorail pourront commencer, tant au Québec qu’à l’étranger. D’autres organisations militent aussi en faveur de la création d’un réseau de monorail à grande vitesse au Québec. L’organisme à but non lucratif MGV Québec, dont le conseil d’administration est notamment formé par l’ancien président du Mouvement Desjardins, Claude Béland, et de l’ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry, tente de son côté de sensibiliser les autorités publiques et les industries à la pertinence du projet. «On a les mêmes objectifs [que Coop MGV], mais on n’a pas les mêmes moyens, a expliqué le coordonnateur de MGV Québec, Nicklaus Davey. Ce dernier souhaite que le projet de monorail à grande vitesse soit inclus dans la nouvelle Stratégie d’électrification des transports que doit dévoiler sous peu le gouvernement du Québec. «Quand les études de faisabilité seront déclenchées, [Coop MGV] est une partie prenant avec laquelle on va vouloir travailler parce que ce sera la voix des citoyens, a dit M. Davey, C’est un projet de développement durable. Alors, le volet d’acceptabilité sociale est important. La Coop MGV s’assure qu’en amont, l’enjeu d’acceptabilité sociale est abordé.» L’organisme TrensQuébec essaie pour sa part de convaincre des groupes étrangers puisque selon son directeur, Jean-Paul Marchand, le gouvernement du Québec ne semble pas ouvert au projet de monorail à grande vitesse. «Les choses avancent, mais elles risquent de prendre encore un peu de temps, a écrit M. Marchand dans un courriel adressé à Métro. Chose certaine, nous allons réussir à mettre sur le rail ce système, parce que les retombées pour le Québec sont immenses.» sent via Tapatalk
  3. Voici un bel exemple de ce qui va se produire à l'échelle de la ville, si Montréal ne met pas un frein à l'installation de ces ultra dérangeantes boîtes postales de rue. En fait c'est une chance de constater à petite échelle, l'effet qu'auront ces installations à la grandeur de la ville. Non seulement elles sont laides, mais elles occuperont un précieux espace public le long des trottoirs. Elles seront aussi de véritables obstacles qui nuiront au déneigement l'hiver et bloqueront la sortie des passagers des voitures qui se stationneront à côté. D'ailleurs qui aura la responsabilité de les déneiger pour que les citoyens aient accès à leur courrier en tout temps et de les déglacer lors de pluies verglaçantes? Autant de contraintes auxquelles il faudra ajouter les déchets qui ne manqueront pas de s'accumuler et qui annuleront tous les efforts de propreté de la ville. Sans parler des déjections animales dont les boîtes deviendront une véritable invitation. Pareil pour le vandalisme et la criminalité, en l'occurrence on peut facilement imaginer que certains délinquants en développeront la spécialité. Finalement la dépréciation assurée de toutes les propriétés qui auront à subir ces inconvénients au quotidien. Un dernier détail: qui aura la responsabilité de dédommager les usagers ou les passants si quelqu'un se blesse à cause de la présence de ces boîtes? Beaucoup, beaucoup de questions, mais aucune réponse pertinente des Conservateurs, qui sont totalement aveuglés par les profits potentiels qu'une telle opération apportera. On les voit venir avec leurs gros sabots, ils profiteront ensuite de la plus value de Poste Canada pour la vendre au privé, en laissant villes et citoyens se débattre avec une entreprise, dont le seul mandat sera de faire encore plus d'argent à nos dépends. Plus on analyse l'impact de cette décision stupide et totalement improvisée, plus on réalise que Harper tente de pelleter ses problèmes dans la cour des villes. Les conséquences négatives sont dès le départ évidentes, mais plusieurs autres s'ajouteront certainement à l'usage. J'en conclue que les villes deviendront les dindons de la farce dans cette politique fédérale irréfléchie, en récoltant absolument tous les coûteux inconvénients, tout en laissant l'ensemble des avantages à la société d'État. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201503/06/01-4850084-boites-postales-aussitot-installees-aussitot-vandalisees.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS2&utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_Autres%20contenus%20populaires_article_ECRAN1POS2 Publié le 07 mars 2015 à 00h00 | Mis à jour à 00h00 Boîtes postales: aussitôt installées, aussitôt vandalisées Pierre-André NormandinPIERRE-ANDRÉ NORMANDIN La Presse Lourdement vandalisées et entourées de détritus, les premières boîtes postales à avoir fait leur apparition au coeur de Montréal illustrent déjà les problèmes qu'entraînera la fin de la livraison du courrier à domicile, dénonce le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais. En janvier 2014, Postes Canada a installé des boîtes postales dans la rue Saint-Rémi pour desservir un immeuble jugé problématique. Deux de ses facteurs qui livraient le courrier de porte en porte ont subi des blessures à l'automne 2013. La société de la Couronne assure que l'apparition de ces boîtes n'a rien à voir avec la fin de la livraison à domicile, mais concerne simplement une question de santé et de sécurité au travail. Benoit Dorais y voit néanmoins les limites de l'utilisation des boîtes postales dans les arrondissements centraux de Montréal. Manque de consultation Le maire du Sud-Ouest digère mal l'apparition de neuf boîtes en janvier 2014, puis l'ajout hier d'une dixième. Benoit Dorais affirme que son arrondissement n'a jamais été prévenu de leur implantation sur les trottoirs municipaux. Ce manque d'information est un mauvais signe alors que la fin de la livraison du courrier à domicile en fera pousser des milliers partout à Montréal, dit-il. Postes Canada assure qu'elle avertit habituellement les municipalités avant d'implanter des boîtes. Une porte-parole, Anick Losier, ajoute que la fin de la livraison du courrier à domicile ne touchera pas le Sud-Ouest en 2015. Les secteurs visés cette année sont Lachine, L'Île-Bizard, Dollard-des-Ormeaux, Dorval, Brossard et Greenfield Park. Déneigement difficile L'arrivée de ces boîtes postales a compliqué le déneigement de ce secteur, confie un col bleu interrogé par La Presse. Elles portent d'ailleurs les traces de leur difficile cohabitation avec la machinerie utilisée pour déblayer les rues. Une entaille d'une dizaine de centimètres en témoigne d'ailleurs, vraisemblablement provoquée par la pelle d'une déneigeuse. La réparation effectuée par Postes Canada n'a rien pour rassurer Benoit Dorais. «La boîte endommagée a été réparée avec du "duct tape" gris. C'est vraiment n'importe quoi.» Chez Postes Canada, on disait ignorer qu'un trou sur l'une de ces boîtes avait été couvert d'un papier adhésif. La boîte endommagée fera l'objet d'une inspection et pourrait être changée.
  4. Le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal a évalué les coûts des services municipaux grâce aux rapports financiers et indicateurs de gestion des 1110 municipalités du Québec. Un score global a pu être établi pour 766 d'entre elles, les données étant insuffisantes pour les autres. Les Villes évaluées représentent tout de même 95% de la population du Québec. La Presse a projeté ces données dans une carte interactive pour vous permettre de comparer votre municipalité avec les autres. Carte Interactive http://www.lapresse.ca/multimedias/201410/20/01-4810875-palmares-des-municipalites-2014-hec-la-presse.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS1
  5. http://journalmetro.com/plus/techno/480964/atlee-clark-une-silicon-valley-a-montreal/
  6. Voici donc ma vision extensive du métro de Montréal! Un peu plus du double des stations actuelles. Couverture de Dorval à Georges-V, de Rivière-des-Prairies à Ville Saint-Laurent! Pas d'ajouts sur la rive-sud, simplement parce que je n'avais pas la carte, mais ça viendra un jour! Même chose pour Laval, où je n'ai que bouclé la boucle sans m'attarder à voir si la ligne y fait du sens! J'ai, en général, placé les stations là où il semblait avoir une certaine densité ou un point d'intérêt à proximité. Il est possible que certaines d'entre elles ne soient pas possible à construire pour une raison X ou Y, et j'en suis bien conscient, donc ne jugez pas trop sur l'emplacement exact! Aussi, je suis conscient que c'est un projet irréaliste, du moins d'ici 2200, mais ça reste avant tout une vision. VERSION ORIGINALE 4327 x 3580 PIXELS ICI. Et en détail:
  7. Bombardier Produits Récréatifs (BRP) entamera sous peu la construction d’un tout nouveau centre de design et d’innovation de 15 M$ à Valcourt. D’une superficie de 54 000 pieds carrés, le nouvel édifice regroupera toutes les ressources de BRP en design sous un même toit. Ces employés travaillent actuellement à Valcourt et à Sherbrooke. BRP commencera les travaux dès ce printemps en démolissant un bâtiment pour faire place à la nouvelle construction. Cette dernière devrait être prête à acceuillir plus de 50 employés en 2008. «BRP est aux premiers rangs d'une industrie en constante évolution et où la compétition est de plus en plus forte en raison de la mondialisation, explique dans un communiqué le pdg de BRP, José Boisjoli. Dans ce contexte, il devenait primordial de regrouper nos équipes de design afin d'augmenter la synergie entre elles et ainsi accroître notre capacité de créer des produits plus innovateurs et compétitifs.» Le fabricant des Ski-Doo, Can-Am, et autres Spyder veut faire de ce nouveau centre sa vitrine technologique. La société espère d’ailleurs attirer des designers de partout au monde grâce à la convivialité accrue du nouvel édifice. En plus des équipes de design, le bâtiment abritera aussi le service des achats. En outre, l’équipe de compétition déménagera dans un autre immeuble des environs.
  8. Source: Radio-Canada Un déversement de carburant s'est produit lundi soir, vers 19 h 30, lorsqu'un vraquier de la Canada Steamship Lines s'est échoué près de l'écluse de Côte-Sainte-Catherine, au sud de Montréal. Le réservoir de carburant du navire a été perforé. Le vraquier de 204 mètres transporte du blé. Une marée noire s'étend sur une surface de 500 mètres sur 500 mètres à proximité de l'écluse. Les responsables ont fermé la voie maritime du Saint-Laurent mardi matin. La fuite a été colmatée vers 23 h, selon la Sécurité civile. Les équipes de secours ont installé des estacades pour tenter de contenir le déversement et récupérer le carburant par la suite. Les autorités ont alerté les municipalités de Candiac, de Sainte-Catherine et de La Prairie. Elles surveillent leurs usines de filtration d'eau. L'opération de nettoyage pourrait prendre quelques jours. La Canada Steamship Lines est la plus grande compagnie de transport maritime au Canada. Paul Martin, l'ancien premier ministre du Canada, l'a acquise en 1981 et en a cédé la gestion à ses fils en 2003.
  9. Jean-François Ducharme Actualités - Publié le 8 janvier 2010 à 09:00 BROSSARD. 54 nouvelles résidences unifamiliales de type manoir seront construites au projet «Domaines de la Rive-Sud», dans le secteur L, à Brossard. Le conseil municipal a approuvé la plus récente phase de développement de ce projet réalisé par le Groupe Frank Catania, lors de l’assemblée du 21 décembre. Les 54 résidences seront construites sur des terrains d’une superficie minimale de 1200 mètres carrés, soit 12 916 pieds carrés. Elles seront construites sur cinq rues, soit les rues Louvier, Lugano et trois rues à être nommées plus tard. Le montant total de ces travaux coûtera à la Ville environ 1,8 M$. Les travaux débuteront en février 2010 et devraient se terminer en 2012. Cette phase constitue l’avant-dernière étape du projet Domaines de la Rive-Sud. La dernière phase complétera la dernière rue du projet.
  10. L'entrevue - Se mettre au vert pour sortir du rouge Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 01 juin 2009 Mots clés : Saska Sassen, Ville, Sociologie, Crise économique, Québec (province) La crise est peut-être une bonne chose pour les villes, dit la sociologue américaine Saska Sassen La sociologue américaine Saska Sassen Sortir du marasme par l'architecture verte, l'achat local et les placements responsables. Les grandes métropoles du monde, frappées de plein fouet par la crise économique, doivent désormais faire face à leur destin. Et c'est en se convertissant au développement durable, mais aussi en tirant profit de leur caractère cosmopolite qu'elles pourraient bien trouver la source d'un renouveau, croit la sociologue américaine Saska Sassen, spécialiste des «villes globalisées». Grande théoricienne de l'urbanité, habituée des rencontres internationales sur la ville et auteure de La Globalisation, une sociologie (Gallimard), Saska Sassen n'a guère d'angoisse devant les indicateurs économiques qui dépriment. Au contraire. «Cette crise est peut-être une bonne chose, et il ne faudrait pas la gaspiller», lance-t-elle au téléphone. Le Devoir l'a jointe il y a quelques jours à son bureau de l'Université Columbia, à New York, où elle enseigne depuis plusieurs années. Pour les grands centres urbains de la planète, le coup a pourtant été très dur. En 2008, la ville de New York a dû composer avec une chute considérable de son produit municipal brut de dix milliards de dollars, en raison des soubresauts des marchés financiers et des conséquences délétères sur les économies urbaines. La même logique a coûté huit milliards de dollars à Los Angeles et n'a pas épargné non plus les grands centres financiers du globe, comme Londres, Paris, Dubaï et consorts, qui, en tant qu'«infrastructures vivantes de l'économie globale», se sont retrouvés au premier rang pour vivre la débâcle. À l'heure de la reconstruction, les espaces urbains doivent donc être soumis à une autre musique, estime l'universitaire, qui enseigne également à la London School of Economics. «Cette crise place désormais les villes devant des défis importants de reconstruction et de redynamisation, dit Mme Sassen. C'est aussi une chance pour elles de repenser leur cadre de développement pour l'inscrire désormais dans un processus de développement durable, tout en étant globalisées.» Repenser le cadre Se mettre au vert pour sortir du rouge, l'offre est audacieuse, mais impossible à refuser, selon elle. «Actuellement, il y a un risque, une tentation de ne pas construire, de freiner le développement des villes et surtout de mettre de côté les questions environnementales en raison de la crise, dit-elle. Mais c'est finalement le chemin inverse qu'il faut emprunter: les villes doivent continuer à construire et à réorganiser leur tissu urbain avec des programmes verts qui sont le meilleur moyen de leur redonner une vitalité.» Le projet est clair et son économie, redoutable. En réduisant en effet les distances parcourues pour le transport des matériaux de construction de nouveaux immeubles, en mobilisant les entreprises locales pour faire du neuf avec du vieux dans le respect des écosystèmes, en intégrant des innovations vertes -- solaire, géothermie et compagnie -- dans les nouveaux développements, par exemple, «cela va créer une énorme quantité de travail», dit Mme Sassen, qui croit aussi beaucoup aux partenariats entre le public et le privé pour tracer les nouvelles lignes du développement des villes. «Les entreprises, les communautés ont un besoin vital de la ville et de ses infrastructures» et c'est ce qui devrait motiver leur engagement dans cette conversion des territoires urbains. Ces territoires, tout en cherchant à inscrire durablement leur économie dans le local, doivent par contre continuer à conjuguer leur avenir au temps de la globalisation pour s'en sortir, croit la sociologue. «Ces deux conditions semblent contradictoires, souligne-t-elle, mais elles ne le sont pas. C'est une autre façon de penser la globalisation en appréhendant ce phénomène dans ses localisations multiples.» Localisations multiples qui prennent forme dans les villes, ces lieux cosmopolites et vivants où les grandes orientations d'une société peuvent se matérialiser. «Les gouvernements parlent, dit Mme Sassen, mais la ville peut agir.» Toutes couleurs unies Le vert, c'est bien. Mais ce n'est toutefois pas assez pour permettre aux métropoles de dessiner les contours d'une nouvelle urbanité. Contours qui devraient, selon la sociologue, s'enrichir des diversités culturelles et ethniques qui animent la ville. Et qui vont l'animer davantage à l'avenir en raison de l'exode rural induit par la crise économique. «L'immigration et l'ethnicité sont trop souvent représentées sous la forme de l'altérité», écrit d'ailleurs Saska Sassen dans son dernier livre. Or, il faut plutôt les voir comme «des processus à travers lesquels les éléments globaux se localisent et où les cultures du monde entier se déterritorialisent». Et, «au même titre que l'internationalisation des capitaux», toutes ces couleurs unies doivent du coup être considérées comme «un aspect fondamental de la globalisation aujourd'hui». Cette globalisation des villes est bien sûr imparfaite: «La ville globalisée idéale n'existe pas», dit-elle. Mais le phénomène semble toutefois mieux profiter à des métropoles de taille moyenne qui ont répondu aux sirènes de la haute finance mondialisante, sans toutefois négliger leur tissu social et le cadre de vie agréable que ce tissu peut envelopper lorsqu'il est bien entretenu. En la matière, au Canada, des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver peuvent certainement être citées en exemple. Elles sont dans le Top 10 des villes qui réussiraient le mieux à vivre au temps de la globalisation, selon une étude que vient de terminer Mme Sassen et qu'elle se prépare à publier. Soixante-dix métropoles et 63 critères d'évaluation «objectifs» (économiques, sociaux et culturels), souligne-t-elle, étaient dans son viseur. «Alors que les villes américaines sont en crise profonde, on constate que plusieurs villes moyennes européennes ou canadiennes, elles, se portent un peu mieux. Édimbourg, Zurich, Madrid, Toronto, Montréal, Copenhague ont toutes la particularité d'avoir innové pour le bien collectif par le passé. Elles inspirent confiance et elles prouvent aussi qu'en matière de milieu urbain, il faut aller au-delà du profit.» http://www.ledevoir.com/2009/06/01/253031.html (1/6/2009 10H04)
  11. Les microbrasseries en Atlantique sont peu touchées jusqu'à présent par la crise économique. Leurs ventes augmentent et elles entreprennent des projets d'expansion. Pour en lire plus...
  12. Les machines de la papetière à Grand Falls-Windsor, à Terre-Neuve, viennent de s'arrêter définitivement. Elles tournaient depuis plus d'un siècle. Pour en lire plus...
  13. Le marché interbancaire était en baisse mardi, le Libor se détendant après trois jours de hausse consécutifs, signe que les banques se prêtent entre elles à des conditions plus favorables. Pour en lire plus...
  14. À la veille de la rencontre du G20, des grandes entreprises mettent en garde les leaders mondiaux contre la tentation d'entraver la liberté de marché, «un remède qui serait pire que la maladie», selon elles. Pour en lire plus...
  15. Les mauvaises nouvelles s'accumulent dans le monde des véhicules à quatre roues. Et elles affectent les concessionnaires. Pour en lire plus...
  16. La Bourse offre aux sociétés inscrites un allégement temporaire des exigences auxquelles elles sont soumises. Pour en lire plus...
  17. Les stations de ski du Québec n'échappent pas à la crise économique. Elles ont du mal à trouver du financement auprès de leurs banques. Pour en lire plus...
  18. Jugées solides, elles ont reçu moins de soutien de la part du gouvernement que leurs comparses d'un peu partout dans le monde... et s'en retrouvent aujourd'hui désavantagées. Pour en lire plus...
  19. Victimes de la non-réglementation dont elles étaient pourtant les championnes, les banques d'investissements américaines appartiennent désormais au passé. Pour en lire plus...
  20. Les autorités canadiennes évaluent si elles doivent ou non interdire la vente à découvert d'actions à la lumière de décisions semblables annoncées dans d'autres pays, dont les États-Unis, dans le but de calmer la crise sur les marchés financiers. Pour en lire plus...
  21. Pour le quatrième mois d'affilée, la valeur des ventes des manufacturiers était à la hausse en juillet. Au Québec, elles ont progressé de 2%, ce qui représente une huitième hausse en 10 mois. Pour en lire plus...
  22. Dix grands banques internationales ont annoncé dimanche la mise en place d'un fonds de 70 milliards de dollars dans lequel elles pourront puiser si elles devaient risquer de se retrouver à court de liquidités. >>> Plus de détails à venir Pour en lire plus...
  23. Sondage - Classe moyenne Classe moyenne : Serrés, stressés et oubliés Fabrice de Pierrebourg et Louis-Mathieu Gagné Le Journal de Montréal 09/09/2008 04h53 Les explications de Christian Bourque, de Léger Marketing Elles se disent étranglées financièrement, stressées par les fins de mois et pire encore, elles se sentent abandonnées par les politiciens. Les familles de la classe moyenne n'ont pas le coeur à la fête. Elles se trouvent à ce point serrées dans leurs finances que 75% d'entre elles ont l'impression d'être à sec en fin de mois, révèle un sondage réalisé pour Le Journal de Montréal, TVA et 98,5 FM par Léger Marketing. C'est un véritable cri du coeur que lancent les familles de la classe moyenne aux politiciens qui pourraient risquer gros en pleine campagne électorale en ignorant leur malheur. «Elles nous disent qu'elles en arrachent et que la classe politique ne fait rien pour les aider», explique Christian Bourque, de Léger Marketing. «Le sondage montre donc que le sort financier des familles de la classe moyenne devrait être le principal enjeu de la campagne électorale», ajoute-t-il. Les hausses de tarifs de services publics, du prix de l'essence et de l'épicerie des derniers mois ont trop réduit leur pouvoir d'achat, dit le sondage. L'indice des prix à la consommation a en effet crû de 3,4% entre juillet 2007 et juillet 2008, selon Statistique Canada. L'inflation a d'ailleurs atteint cette année son plus haut niveau en cinq ans. Les dernières années ont pourtant donné lieu à des baisses de taxes et d'impôts. Les Québécois ont profité de cet argent neuf pour dépenser davantage et accroître leur train de vie. Accès facile au crédit aidant, ils ont multiplié les bagnoles neuves, ordinateurs, iPod et autres luxes. Cette hausse de l'inflation est donc dure à encaisser chez ceux vivant au-dessus de leurs moyens. «Les gens vivent souvent à la limite de leur revenu en surconsommant. S'il y a des imprévus, ils ont peu de marge de manoeuvre et se sentent vite coincés», dit Charles Tanguay, de l'Union des consommateurs. «Avant, l'élément central des gens était l'église. Là, c'est les magasins. Ils ont de la difficulté à trouver le bonheur et prouver leur valeur autrement qu'en consommant», déplore Jean-Marc Fontan, sociologue à l'UQAM. La situation financière des familles a pourtant progressé depuis les 10 dernières années. Leur fardeau fiscal s'est allégé de plusieurs milliers de dollars depuis 2000, même en considérant l'inflation et la hausse des tarifs d'Hydro-Québec, dit Luc Godbout, professeur en fiscalité à l'Université de Sherbrooke. «Il est faux de dire que l'État ne fait rien. Mais les gens semblent consommer tout ce qu'ils ont dans leurs poches», dit-il. Quant au revenu médian, il a augmenté de 22% de plus que l'inflation, selon Pierre Fortin, professeur à l'UQAM. # Près de la moitié des ménages (44 %) ont vécu des tensions dans leur famille causées par l'argent # 68 % des gens appartenant à la classe moyenne se trouvent serrés financièrement (dont 74 % qui ont un revenu entre 40 000 $ et 60 000 $) # 41 % pensent que les choses n'iront pas en s'améliorant au cours de la prochaine année # 75% trouvent qu'il ne reste plus rien à la fin du mois # 59% disent que l'argent est une source de stress ! # 94% estiment que les gouvernements n'en font pas assez pour la classe moyenne # 80 % trouvent maintenant difficile d'assumer la hausse des tarifs gouvernementaux, surtout que seulement 65% estiment que les allègements fiscaux et autres programmes sociaux axés sur la famille n'ont pas eu un impact positif sur leurs finances. # 81% ont dû renoncer à un achat récemment faute de moyens # 69% ont reporté des projets importants ________________________________________________________________________________ Le mur porteur Richard Martineau 09/09/2008 05h14 Vous souvenez-vous du film Falling Down, sorti il y a 15 ans ? Michael Douglas interprétait un ingénieur divorcé qui en avait ras le bol. Ras le bol des taxes, ras le bol de la récession, ras le bol des criminels qui brandissent la Charte des droits, ras le bol du prix de l'essence, ras le bol de l'inflation... Pris dans un étau, écoeuré de vivre sous pression, le bonhomme finissait par péter les plombs. Eh bien, si ça continue, les membres de la classe moyenne québécoise risquent d'imiter le héros de Falling Down. Parce qu'eux aussi en ont jusque-là. CITRON PRESSÉ La classe moyenne est le coeur et les poumons de nos sociétés. Vous voulez savoir comment se porte un pays ? Regardez sa classe moyenne. Si elle va bien, le pays va bien. Si elle va mal, le pays va mal. C'est aussi simple que ça. Qui «casque» pour les pauvres qui n'ont pas les moyens de payer leurs impôts ? La classe moyenne. Qui paie pour les riches qui ont les moyens d'échapper à l'impôt ? La classe moyenne. La classe moyenne est la forêt amazonienne de notre économie, c'est elle qui permet au système de respirer. Or, actuellement, la classe moyenne québécoise traverse une période de grande sécheresse. Elle étouffe, elle suffoque. Elle s'assèche. LA CLASSE SOUFFRE-DOULEUR Et le pire, c'est que tout le monde semble s'en foutre. Regardez ce qu'on dit à la télé et à la radio. Chaque fois qu'on parle de la classe moyenne, c'est pour la ridiculiser. Les membres de la classe moyenne sont conformistes, ennuyants, ignorants. Ils ne pensent qu'à leur tondeuse ou au PH de leur piscine. Ils n'ont pas de goût ni de conversation. Ils courent les buffets et les marchés aux puces. Ils passent leur week-end à vernir leur patio et croient que passer un après-midi dans un centre commercial est une sortie culturelle. Bref, ce sont des twits finis. La classe moyenne est en train de couler, et on est là, sur le quai, à s'esclaffer comme des dingues à ses dépens. Vous ne trouvez pas ça inconscient, vous ? LA MAJORITÉ «SILENCIEUSE» C'est quand même incroyable, ce mépris que nous avons pour la classe moyenne. Comme si seuls les pauvres ou les riches étaient intéressants ! Comme si les membres de la classe moyenne n'avaient rien à dire ! Comme s'ils n'étaient rien d'autre que des consommateurs ou des contribuables ! Qui entendez-vous quand vous ouvrez la télé ? Des porte-parole d'organismes communautaires, ou des magnats de la culture et de la finance. Entre les deux, rien. On a l'impression que seuls les pauvres ou les riches ont accès au micro. On dit de la classe moyenne qu'elle est la «majorité silencieuse». Faux : elle n'est pas silencieuse. C'est juste qu'on ne lui demande jamais de parler. On veut qu'elle paie et qu'elle ferme sa gueule, c'est tout. On ne lui demande jamais comment elle va, ce qu'elle pense, comment elle se sent. ÇA CRAQUE DE PARTOUT La classe moyenne est le mur porteur de notre société. Celui qui tient toute la structure. Or, le mur porteur du Québec est en train de s'effriter. Il s'enfonce, il craque de partout. Le temps est venu de le solidifier. Sinon, toute la baraque va s'effondrer.
  24. Vent de consolidation dans le génie-conseil 12 août 2008 - 06h28 La Presse Clément Sabourin En cinq ans, le nombre de sociétés québécoises spécialisées dans le génie-conseil est passé de 87 à 55, une baisse de 37%. Parallèlement, les recettes d'exploitation ont enregistré une croissance annuelle frôlant les 10%. Entre fusions et acquisitions, cette industrie hautement spécialisée est en pleine consolidation. Le 4 août dernier, Genivar a annoncé l'acquisition de l'entreprise Solmers, de Varennes. Trois jours plus tôt, le fonds de revenu dirigé par Pierre Shoiry avait racheté la société ontarienne Zenix Engineering. Le profil de ces deux entreprises résume parfaitement le mouvement de consolidation actuel. Elles sont de petite taille (54 et 40 employés) et détiennent une expertise dans un domaine extrêmement spécialisé: le confinement des déchets dans les secteurs municipal et industriel pour Solmers; la conception d'enveloppes et de toitures de bâtiment pour Zenix. En 20 mois, Genivar a acquis 20 sociétés. Un record, certes, mais un phénomène généralisé dans ce secteur en croissance constante. Entre 1999 et 2006, les revenus des services de génie au Québec sont passés de 1,9 à 3,2 milliards de dollars, une croissance de 48%. Parallèlement, le nombre de bureaux de génie-conseil a connu un mouvement de consolidation qui est actuellement à son paroxysme. Selon l'Association des ingénieurs-conseils du Québec (AICQ, qui représente 95% des sociétés du secteur), le nombre de sociétés spécialisées est passé de 280 à 55 entre 1987 et 2008. Et depuis cinq ans, le nombre de firmes recensées a baissé de 37%. Stratification de l'industrie Selon Louis Hébert, spécialiste des fusions-acquisitions à HEC Montréal, ce mouvement de consolidation a eu pour effet de diviser l'industrie québécoise du génie-conseil en deux strates claires: «D'un côté, on a les très petites entreprises et, de l'autre, les très grandes. Toutes celles de taille moyenne sont en voie de disparition. Soit elles deviennent grandes en avalant les petites, soit elles se font avaler.» Du point de vue des grandes sociétés comme Genivar ou SNC-Lavalin, il y a là un impératif de croissance. Pour répondre aux nouveaux besoins de leurs clients, elles doivent offrir un éventail de services le plus multidisciplinaires possible. «Les clients de ces entreprises deviennent de plus en plus gros et donc leurs projets aussi. Il leur faut de grandes firmes qui leur donnent accès à l'ensemble des compétences dont ils ont besoin», poursuit M. Hébert. C'est donc la course aux expertises et aux procédés industriels ultraspécialisés. Or, explique Pierre Shoiry, président de Genivar, la simple croissance interne d'une entreprise ne permet pas d'atteindre rapidement ces objectifs. «Pour pénétrer un nouveau marché, on préfère y aller par acquisition parce qu'on a une entrée instantanée.» L'achat de petites sociétés est donc la meilleure des solutions. D'autant plus que le secteur connaît une pénurie de main-d'oeuvre généralisée. Cette année, le taux de chômage chez les ingénieurs est de 3,5%; il est de 6,8% en moyenne au Québec. En devenant la filiale d'un groupe d'envergure, les petites entreprises obtiennent de nouveaux contrats grâce aux réseaux déjà établis. «En restant une petite firme, on se contente des miettes», dit M. Hébert. Michel Marcotte, président de Solmers, indique que, avant que Genivar lui fasse sa proposition, lui-même avait déjà fait deux offres d'acquisition. «Genivar est dans un mouvement de dynamisme, ce qui est entraînant pour nous au plan de la croissance», estime-t-il. Il explique que l'expansion de Solmers passe par l'étranger, ce qui oblige à «des moyens qu'une firme de 50 employés n'a pas nécessairement». Pas près de s'arrêter De l'avis de Johanne Desrochers, présidente de l'AICQ, il serait étonnant que ce mouvement ne continue pas. «Quand on regarde les groupes importants un peu partout au Canada et dans le monde, on voit qu'ils n'ont pas le choix de grandir.» «C'est un phénomène que l'on voit ailleurs. La fin n'est pas pour demain», confirme Pierre Shoiry. Louis Hébert partage ce point de vue. Il souligne que toutes les entreprises connaissent actuellement une phase de transformation technologique. «Elles subissent beaucoup de pression pour être concurrentielles, ce qui augmente leur besoin d'investir en technologie et en ingénierie.» Reste que, pour soutenir ce mouvement, les entreprises québécoises de génie-conseil n'auront pas le choix: elles devront s'implanter au Canada et à l'étranger. Car, comme le fait remarquer Mme Desrochers, «plus on grandit, plus on doit grandir.»
  25. De moins en moins de pubs faites au Québec Olivier Schmouker, Lesaffaires.com 09:40 Aujourd'hui, le Québec ne récolte plus que le quart des revenus publicitaires canadiens. La croissance des revenus d'exploitation des entreprises québécoises spécialisées dans la publicité a été inférieure au taux national, entre 2002 et 2006, selon Statistique Canada. Du coup, la part québécoise des revenus d'exploitation nationaux du secteur publicitaire a diminué, pour passer de 26,5% en 2002 à 24,1% en 2006. À l'échelon provincial, l'Ontario a généré la majorité (57,2%) des revenus d'exploitation du secteur, suivi du Québec (24,1%) et de la Colombie-Britannique (8%). Des revenus en hausse de 5,7 % De manière globale, les revenus issus de la publicité ont augmenté de 5,7% en 2006 pour atteindre 5,7 milliards de dollars. Les hausses ont surtout concerné la Colombie-Britannique, l’Alberta et la Saskatchewan. Les agences de publicité ont, à elles seules, enregistré des revenus de 2,5 milliards de dollars, soit 44% de la tarte. La progression a été de 3,7% en un an. De leur côté, les firmes de relations publiques ont accaparé 361 millions de dollars, soit 6,3% des revenus du secteur. La progression a été de 11% entre 2005 et 2006. Quant aux agences de placement médias, elles ont obtenu des revenus de 295 millions de dollars (5,2% de la tarte) en 2006, en hausse de 3,8% en un an. Le tiers des dépenses vont dans les salaires Les dépenses d'exploitation du secteur ont atteint 5,1 milliards de dollars, en hausse de 4,5% par rapport à l'année précédente. Les salaires, les traitements et les avantages sociaux des employés, qui représentent 35% des dépenses d'exploitation du secteur, se sont accrus de 8,6%. À l'échelle nationale, la marge bénéficiaire d'exploitation du secteur est passée de 8% en 2005 à 9,1% en 2006. Toutes les provinces à l'ouest de l'Ontario ont affiché une marge bénéficiaire d'exploitation supérieure au taux national de 9,1%.
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