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  1. http://journalmetro.com/monde/761606/le-soleil-a-la-rescousse-dune-planete-qui-a-soif/ 22/04/2015 Mise à jour : 22 avril 2015 | 6:00 Le soleil à la rescousse d’une planète qui a soif Par Wanise Martinez Metro News World Un inventeur néerlandais a mis au point un prototype, le Desolenator (ou «désalinisateur» en français), qui pourrait s’avérer le moyen le plus abordable et le plus écologique de dessaler l’eau de mer. L’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF estiment qu’une personne sur neuf dans le monde n’a pas accès à de l’eau propre et potable, ce qui entraîne chez 780 millions d’êtres humains, surtout dans les pays en développement, des maladies liées à l’insalubrité de l’eau. Et la situation est en train de s’aggraver en raison des changements climatiques qui affectent de plus en plus la planète. À terme, il semble inévitable que l’humanité doive affronter une grave pénurie d’eau potable. Sachant cela, et considérant que 96% de l’eau sur la Terre est salée, la solution s’impose d’elle-même: il faut trouver des moyens efficaces de dessaler l’eau. Au cours des dernières années, certains procédés ont été élaborés pour y parvenir, mais ils sont coûteux, et beaucoup de pays en développement n’ont pas les moyens de les utiliser. C’est pour résoudre ce problème qu’un ingénieur néerlandais, William Janssen, a mis au point un appareil innovateur et astucieux, le Desolenator, capable de purifier l’eau polluée comme l’eau salée à peu de frais, à l’aide de l’énergie solaire. «Le Desolenator fonctionne selon un principe simple d’ébullition de l’eau. Son carburant, c’est l’énergie solaire: dès qu’il fait beau, on peut obtenir de l’eau distillée en chauffant de l’eau salée sur un panneau solaire. La vapeur d’eau qui s’en dégage est ensuite recueillie et condensée, puis bouillie à nouveau», explique M. Janssen. Grâce à son procédé unique de distillation, l’appareil produit de l’eau potable à partir d’eau polluée ou salée (habituellement plus difficile à traiter) sans devoir recourir à des filtres ou à des produits chimiques. Tout ce dont il a besoin, c’est de l’énergie du soleil, à laquelle il doit être exposé chaque jour. Ainsi, son module photovoltaïque se réchauffe, et l’énergie qu’il produit est soit réfléchie, soit emmagasinée pour continuer d’alimenter le circuit. M. Janssen et ses collaborateurs espèrent que leur invention permettra, d’ici 2020, à un million de personnes d’avoir accès à de l’eau potable. «En ce moment, nous sommes en période de rodage. Nous voulons nous assurer que l’appareil est aussi fiable que possible. Notre objectif, c’est que le plus petit Desolenator produise 15 litres d’eau pure par jour. Nous nous sommes fixé un échéancier: nous aimerions que l’appareil soit prêt à être mis en marché à la fin de l’année, et nous voulons le rendre disponible partout où les gens seront intéressés à l’avoir.» «Une des choses que nous devons tous faire, c’est apprendre à mieux utiliser l’eau, à cesser de la gaspiller.» – William Janssen, inventeur du Desolenator Lorsqu’on lui demande pourquoi l’énergie solaire n’est pas mise à profit davantage pour trouver des solutions à des problèmes aussi importants que l’accès à l’eau potable, M. Janssen répond que l’habitude de recourir à cette énergie n’est pas encore entrée dans les mœurs, mais que cela ne saurait tarder. L’important, selon lui, c’est que nous continuions à trouver des solutions aux problèmes auxquels la planète est confrontée. «Notre appareil sera utile aux personnes qui ont accès à de l’eau polluée ou salée. Pour celles qui n’ont pas du tout accès à l’eau, il faut trouver d’autres solutions.» Changer le Coke en eau À la fin de l’année dernière, l’artiste néerlandais Helmut Smits a présenté, dans le cadre de l’exposition Sense Nonsense, qui se tenait durant la Semaine néerlandaise du design, un appareil de son invention capable de changer du Coca-Cola en eau. De prime abord, son invention ressemblait à une installation artistique un peu étrange, mais elle témoignait en fait d’une réflexion extrêmement critique sur la pénurie d’eau potable dans le monde: l’artiste souhaitait montrer qu’il est plus facile de tirer de l’eau potable d’une bouteille de Coke dans l’hémisphère nord que de se procurer une quantité équivalente d’eau dans bien des pays du sud qui subissent de graves sécheresses. 5 gadgets qui purifient le H2O 1lifestrawLifeStraw Ce petit tube en forme de cigare exploite à une technologie novatrice grâce à laquelle l’eau se trouve nettoyée de tous les bacilles responsables de maladies comme la typhoïde, le choléra, la dysenterie et la diarrhée. La personne qui l’utilise peut donc boire sans craindre de se rendre malade, puisque les pathogènes ne se rendent jamais jusqu’à sa bouche. La paille de survie est déjà le fleuron des produits créés à des fins humanitaires parce qu’elle est facile à fabriquer et très peu coûteuse. omniprocessorOmni Processor Cette machine qui transforme les eaux usées en eau potable fait parler d’elle depuis que Bill Gates a annoncé qu’il investissait dans sa fabrication et qu’on a pu le voir boire de son eau. Conçu et fabriqué par la firme de génie américaine Janicki Bioenergy, cet appareil imposant transforme, au moyen d’un réacteur et de chaleur, de la boue de vidanges et d’autres matières résiduelles combustibles en eau potable, en électricité et en cendres. cyclocleanCycloclean Cette invention japonaise qui ressemble à un vélo traditionnel recourt à l’énergie cinétique pour purifier l’eau. Créé à l’origine pour les villages reculés ou les zones sinistrées, le Cycloclean a l’avantage de pouvoir être utilisé même dans les endroits difficiles d’accès. Pour produire de l’eau potable, l’utilisateur doit simplement pédaler, après avoir rempli d’eau impure le réservoir attaché au siège. lifesackLife Sack Ce sac polyvalent a été conçu pour les communautés démunies des pays en développement. Quand les gens le reçoivent, il est rempli de grains. Une fois ceux-ci utilisés, le sac se convertit en kit de purification de l’eau fonctionnant à l’énergie solaire; après avoir nettoyé l’eau contaminée, il peut en outre servir de contenant pour le transport de celle-ci. Pour tuer les microorganismes et les bactéries qui rendent l’eau impropre à la consommation, le Life Sack utilise la technologie SODIS. clearCamelBak Ce système de purification recourt aux rayons UV pour détruire les microbes qui se trouvent dans l’eau, rendant celle-ci buvable en 60 secondes à peine. Cette bouteille d’eau hors de l’ordinaire, créée par la compagnie américaine Camelbak, pèse peu, si bien qu’elle se transporte aisément, et est facile à utiliser. Elle fonctionne à l’aide de piles rechargeables au lithium; on peut l’utiliser 80 fois, voire plus, avec une seule charge.
  2. Nom du projet : Eau Vie Description : Projet de condos haut de gamme de 10 étages à Laval-des-Rapides, sur le bord de la rivière des Prairies. Immeuble avec salle d'exercice, sauna, jacuzzi, quais privés, piscine intérieure et plus. Site : http://www.condoeauvie.com/ Images : http://www.condoeauvie.com/gx/_carousel/01_g.jpg http://www.condoeauvie.com/gx/_carousel/01_g_grande.jpg
  3. Le 15 octobre 2013 Changement de cap à Saint-Eustache Le projet Eau Habitat Riverain, du Groupe Cholette, à Saint-Eustache. Danielle Bonneau Des condos contemporains à Saint-Eustache? C'est ce que se prépare à offrir le Groupe Cholette, au bord de la rivière des Mille Îles. En tout, 2 immeubles de 6 étages, de 35 condos chacun, pourraient ainsi être érigés à la place de 2 vastes propriétés le long du chemin de la Grande-Côte, en bordure de la rivière. «Les maisons au bord de l'eau sont recherchées, mais elles coûtent plus de 1 million, fait valoir Philippe Cholette, vice-président développement immobilier et innovation au sein du Groupe Cholette. Dans le complexe Eau Habitat Riverain, les gens pourront avoir une vue sur l'eau à partir de 180 000$. » Le promoteur a demandé à l'agence Forme Studio Morand Émond architectes de concevoir les immeubles de façon à ce que tous aient une vue sur la rivière. «Ce souci a dicté la forme des édifices, explique Guy Morand, architecte responsable du projet. Les deux immeubles s'élargiront à partir du milieu, en escalier, pour se rejoindre près de la rue. Grâce aux décrochés et aux grandes fenêtres, même les appartements sur le côté auront une vue sur l'eau dans les espaces de vie.» Le terrain étant en pente, deux appartements seront aménagés sur deux niveaux dans chacun des immeubles, face à la rivière, au rez-de-jardin et au rez-de-chaussée. Ces maisonnettes, adossées au stationnement souterrain, auront chacune leur garage privé. «Cela n'aurait pas de sens de consacrer ces espaces de choix à du stationnement, estime M. Morand. Ces appartements seront très intéressants avec leurs vues directes sur l'eau. » Pour profiter au maximum de l'emplacement du terrain, une piscine extérieure et un espace de détente avec un foyer sont prévus près de la rive. Le bureau des ventes devrait être inauguré à la mi-novembre et la construction devrait débuter le printemps prochain, si tout va comme prévu. Les prix des condos et des appartements-terrasses oscilleront entre 171 120 et 564 701$ (taxes en sus), pour des superficies variant entre 620 et 1638 pi2. Les quatre maisons en rangée, quant à elles, coûteront entre 530 567 et 545 284$ (taxes en sus), selon le bâtiment. D'une superficie de 1771 pi2, elles auront chacune trois espaces de stationnement intérieur. Un secteur en mutation Eau Habitat Riverain s'intègre dans un quartier en transformation. Dans le cadre de la revitalisation de la route 344, ancien chemin rural devenu une des artères principales de Saint-Eustache, plusieurs maisons ont été rénovées au cours des dernières années. Le chemin de la Grande-Côte est aussi graduellement refait afin de favoriser la marche, le vélo et les transports en commun. La proximité de la rivière des Mille Îles, de plus, soulève l'intérêt de plusieurs promoteurs immobiliers. Eau Habitat Riverain sera le troisième complexe en copropriété proposé dans le même quadrilatère. Juste à côté, un autre promoteur a en effet lancé ses travaux d'excavation et un troisième complexe prend forme tout près de la rivière. «Le Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) a amené la Ville à se demander comment atteindre ses objectifs de densification, indique le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron. La Ville veut aussi offrir d'autres types d'habitations à ceux qui demeurent depuis longtemps à Saint-Eustache et ne veulent plus entretenir leur terrain.» Résultat: les règlements concernant la hauteur et la densité des bâtiments ont été assouplis dans le secteur du chemin de la Grande-Côte, où se trouvent des terrains vagues et plusieurs vastes propriétés au bord de l'eau, explique Normand Rousseau, directeur du service de l'urbanisme de la municipalité. Des règles très claires ont été établies pour qu'il y ait une certaine continuité entre les projets et éviter qu'ils ne soient disparates, prend soin de préciser le maire Charron. Eau Habitat Riverain innovera en étant le premier complexe résidentiel à Saint-Eustache, à avoir deux étages de stationnement intérieur. «Ce sera plus agréable visuellement, car il y aura moins d'asphalte et plus d'espaces verts, souligne M. Charron. On voit cela d'un très bon oeil!» Info: groupecholette.com
  4. Une autre grue est apprue dans le ciel de l'île Paton... maintenant 5 grues! Une tour assez ordinaire mais massive. Fait par construction Khoury. http://www.ekhouryconstruction.com/ Condominiums de luxe dans le secteur Ile Paton, directement sur le bord de la Rivière des Prairies avec vue sur la Rivière des Mille-Îles - Unités sur 1 ou 2 étages, de 1 à 10 chambres à coucher 800 à 5000 pc - Finition de grande qualité - Piscine creusée 4 saisons à eau salée et spa - Salle d’exercices - Salle de réception - Concierge sur place - Espace de stationnement intérieur - Espace de rangement au sous-sol - Système de sécurité avec caméra - Foyer au gaz - Air climatisé central - Couvert par la garantie des maisons neuves
  5. Le Québec serait assis sur des milliards liquides 27 août 2008 - 11h56 LaPresseAffaires.com Olivier Bourque Si on en croit l’Institut économique de Montréal, le Québec serait assis sur une véritable mine d’or alors que l’exportation d’eau douce à grande échelle rapporterait plusieurs milliards par année au trésor québécois. Dans un cahier de recherche publié par l’Institut, l’auteur et vice-président Marcel Boyer souligne «qu’il est urgent de s’intéresser sérieusement à la valorisation de notre or bleu» tout en indiquant qu’un plan de développement et de mise en marché est nécessaire. Car pour ce think tank qui prône le libéralisme économique, le Québec serait gagnant sur toute la ligne. L’exportation de 10 % de ses réserves lui permettrait de générer des revenus de 65 G$ par année avec un coût de 65 cents par mètre cube – prix actuel du dessalement de l’eau de mer. Même si la province ne touchait que 10% des revenus générés, cela amènerait 6,5 G$ dans le trésor québécois soit environ cinq fois plus que le dividende payé par Hydro-Québec à l’État québécois, souligne l’Institut. Le cahier d’étude indique que le Canada possède la plus grande réserve d’eau douce au monde, soit 8% du stock mondial. Pour le Québec, c’est 3% de toutes les réserves qui se retrouvent sur son territoire, soit treize fois plus d’eau douce par habitant qu’aux États-Unis. Pour Eau Secours, l'étude est simpliste Du côté de la coalition Eau Secours, les termes utilisés pour qualifier l’étude sont corrosifs. «C’est carrément simpliste et ça ne tient pas la route au niveau éthique, environnemental mais également économique», assure Martine Ouellet, présidente de l’organisme. Selon elle, l’eau sera essentiellement acheminée vers les États-Unis. Le hic, c’est que personne ne voudrait en acheter car elle serait trop dispendieuse. «Les coûts de production seraient trop élevés pour aller la chercher dans le Nord québécois. Donc, ce ne serait pas rentable», assure-t-elle. La tentation serait alors très grande de la puiser plus au Sud, ce qui aurait un impact sur notre bassin hydrographique, avance Eau Secours. L’organisme ne voit pas non plus dans cette proposition un véritable moteur de développement économique pour le Québec. «Il n’y aurait pas de création d’emplois. Selon moi, ça ressemble beaucoup plus à un développement tiers-mondiste». Pour la présidente d’Eau Secours, un autre problème est éthique. À l’heure actuelle, l’eau est considérée comme «une chose commune». À partir du moment où elle serait commercialisée à grande échelle, elle deviendrait un bien de consommation comme les autres. «L’eau, ce n’est pas un produit, c’est essentiel à la vie. Tout le monde doit y avoir accès», assure-t-elle. À l’heure actuelle, selon l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), il est impossible de commercialiser des contenants d’eau de plus de 20 litres. Donc dans le cas d’une exportation massive, de nouveaux accords devraient être signés. Du point de vue environnemental, Eau Secours s’inquiète également des répercussions. «On ne sait toujours pas comment on assurerait la distribution de l’eau… Est-ce qu’on va détourner des rivières pour y parvenir ?», se demande la présidente. Un autre organisme, Nature Québec, émet également de nombreux bémols. «À plusieurs égards, nous connaissons bien mal notre ressource. Je pense que nous devons faire le ménage avant de vouloir l’exporter», croit Christian Simard, directeur général de Nature Québec. M. Simard croit que le Québec devrait tout d’abord retirer des redevances de la vente de bouteilles d’eau et devrait appliquer le principe d’utilisateur-payeur et pollueur-payeur comme cela était inscrit dans la Politique québécoise de l’eau entrée en vigueur en 2003. Il croit toutefois que la province devrait mieux protéger l’eau et assurer sa souveraineté sur son abondante ressource. «Je crois qu’il faut faire attention car la pression américaine va devenir de plus en plus en forte dans le futur», admet M. Simard. Ce n’est pas la première fois que cette question controversée revient sur le tapis. Mais à chaque occasion, les projets d’exportation de l’eau douce ont été balayés du revers de la main. L’Institut économique de Montréal se décrit comme un «organisme de recherche et d’éducation économique indépendant, non partisan et sans but lucratif». Sur son conseil d’administration de 14 membres, plusieurs viennent principalement du milieu corporatif québécois comme Marcel Dutil, président du conseil de Canam, Jean-Pierre Ouellet, vice-président du conseil de RBC Marchés capitaux et l’ex-président de la Banque Nationale, Léon Courville.
  6. Un pas en avant, un pas en arrière. Telle est la marche titubante de l'économie québécoise depuis le début de l'année. Au point où on ne sait trop si elle avance ou recule au bout du compte. Pour en lire plus...
  7. L'Institut économique de Montréal (IEDM) estime que le Québec devrait tirer profit de la demande croissante d'eau en préparant le terrain à des exportations d'eau en vrac qui pourraient rapporter à la province des milliards de dollars par année. Pour en lire plus...
  8. Les réserves d'eau douce du Canada pourraient s'épuiser Le Canada compte un cinquième de l'approvisionnement mondial en eau douce. (Photo Ivanoh Demers, La Presse) Presse Canadienne Ottawa Un rapport interne d'Environnement Canada paru récemment met le gouvernement en garde contre des pénuries d'eau douce qui pourraient menacer l'économie canadienne et créer des conflits entre les provinces. Le rapport, rédigé au mois de décembre dernier, prévient que les changements climatiques et l'augmentation de la population vont mener à l'épuisement des ressources. La Presse Canadienne a obtenu copie du document de 21 pages en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Le rapport suggère au gouvernement fédéral d'adopter un rôle plus direct quant à sa gestion de l'eau douce au pays, qui est présentement en grande partie sous le contrôle des provinces. Ottawa exploite néanmoins la majorité de l'eau douce provenant des régions du nord, par le biais de régies des eaux. Le Canada compte un cinquième de l'approvisionnement mondial en eau douce. Seulement sept pour cent de cette quantité est renouvelable, tandis que le reste provient de glaciers de la période glaciaire et de sources d'eau souterraine. Les précipitations permettent quant à elles de renouveler un pour cent de l'approvisionnement en eau du pays, selon le rapport. Les conservateurs avaient promis un plan de stratégie nationale de l'eau lors du discours du trône, l'automne dernier, mais l'opposition leur reproche depuis d'annoncer des projets fragmentaires. Les conservateurs, tout comme le gouvernement libéral qui les a précédé, tardent à publier les rapports annuels requis par la loi qui font état de la façon dont sont utilisés et entretenus les réserves d'eau. Le dernier rapport publié sur le site internet d'Environnement Canada date de 2005-2006. Le nouveau rapport du ministère établit qu'Ottawa ne connaît pas suffisamment le dossier pour bien gérer la ressource. «Un plan de prévision nationale sur la disponibilité en eau au pays n'a jamais été élaboré parce que, traditionnellement, nous considérions que notre utilisation de la ressources était illimitée», indique le rapport, intitulé A Federal Perspective on Water Quantity Issues. Les données que possède le gouvernement fédéral sur les réserves d'eau souterraine du pays sont considérées comme «rares et souvent inadéquates» par Environnement Canada. Le Canada partage des réserves d'eau souterraine avec son voisin du sud et le rapport indique que «notre manque de données place le Canada dans une situation de désavantage stratégique quant aux négociations bilatérales avec les États-Unis». Le document prévoit également des périodes de sécheresse dans les Prairies et des pénuries d'eau souterraine en Colombie-Britannique et dans le bassin Grands Lacs-Saint-Laurent. Le lac Supérieur a atteint son niveau le plus bas, au mois de septembre. Les niveaux d'eau des lacs Michigan et Huron étaient quant à eux inférieurs de 50 centimètres par rapport aux moyennes de l'automne dernier. Le rapport indique qu'une diminution du niveau d'eau de 0,08 à 1,18 mètres, dans les Grands Lacs, engendrerait des coûts de 240 millions $ à 350 millions $ par année à l'industrie hydro-électrique. Le rapport avise également d'un «risque accru» d'épreuves de force entre les provinces, ainsi qu'entre le Canada et les États-Unis, si l'approvisionnement en eau diminue trop. Le Canada insiste que ses réserves d'eau ne sont pas à vendre, mais son voisin du sud pourrait bien faire pression pour se faire envoyer de l'eau si ses réserves se tarissent. Personne n'était disponible au ministère de l'Environnement, mercredi, pour commenter le rapport. Le porte-parole du Parti libéral sur la question de l'eau, Francis Scarpaleggia, a affirmé quant à lui qu'Ottawa devait se doter d'un ministre de l'eau de second rang qui puisse se concentrer sur cet enjeu.
  9. Le mouvement qui vise à bannir l'eau en bouteille des édifices publics fait bouillir les embouteilleurs d'eau du Québec. Pour en lire plus...
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