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  1. http://www.le7528casgrain.ca/ Le 7528 Casgrain est un projet qui se veut à la fois moderne et respectueux de son environnement immédiat. Fruit d’une rénovation complète de A à Z, se cachent derrière sa façade qui rappelle les triplex anciens du quartier des espaces de vie d’une grande qualité. L’architecture arrière vient compléter la modernité des espaces intérieurs. L’immeuble compte 6 unités en copropriété indivise mesurant de 780 à 1160 pieds carrés. Les rez-de-chaussée et les unités du 3e étage se déploient sur 2 étages. Quant aux appartements du 2e étage, leur configuration originale rappelle les vieux hangars montréalais. Situé à la limite sud de Villeray, le quartier répond aux normes de développement durable les plus exigeantes. Végétation abondante, proximité des commerces, présence variée d’équipements de transport durable, et bien sûr le Marché Jean-Talon à quelques pas font de ce quartier l’un des plus courus actuellement. Le 7528 Casgrain un projet saura répondre à vos attentes.
  2. Une idée intéressante d'Énergir annoncée il y a quelques jours. Je n'ai pas vu de fil à ce sujet. Ça semble être une bonne idée. Évidement, si on consomme notre propre gaz plutôt que d'importer celui de l'Alberta, on nous aimera encore moins et on nous accusera de ne penser qu'à nous... Mais dans les faits, ça pourrait rapporter gros au Québec tout en nous permettant de revaloriser nos déchets et de diminuer nos importations en gaz naturel. https://www.lapresse.ca/affaires/economie/energie-et-ressources/201902/06/01-5213711-gaz-naturel-renouvelable-une-solution-a-20-milliards.php
  3. 20 juin 2007 La Presse Montréal se lance dans le marché du carbone. La Ville a vendu mardi à Gaz Métro le droit d'émettre 2000 tonnes de gaz à effet de serre (GES). Elle espère encourager la mise sur pied d'une Bourse du carbone et inciter les entreprises à échanger des droits de polluer. Des rénovations effectuées l'an dernier à la Station d'épuration des eaux usées ont fait chuter les émissions de CO2 de la métropole d'un million de mètres cubes, soit 2000 tonnes par année. La Ville a donc vendu ces « droits de pollution » à Gaz Métro. C'est précisément ce type de transaction qui aura cours dans une éventuelle Bourse du carbone. Des compagnies pourront acheter ou vendre des crédits de GES. Mais pour cela, il faut d'abord obtenir le feu vert d'Ottawa. Le ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, a toujours été hostile à la Bourse du carbone. Son plan vert, dévoilé en avril, prévoit une réduction de 20% des émissions de GES d'ici à 2020, par rapport à 2006. Pour le moment, il n'impose aucune cible précise aux entreprises. Sans plafonds, l'industrie ne prend part au marché du carbone que sur une base volontaire. «On ne va pas attendre que les gouvernements soient prêts à y aller. Si on veut profiter de ce nouveau marché, on doit assumer le leadership maintenant», indique le conseiller responsable du développement durable, Alan DeSousa. Nombre d'entreprises ne savent plus sur quel pied danser, indique le vice-président développement durable chez Gaz Métro, Jean Simard. Elles savent qu'elles devront répondre à de nouvelles exigences gouvernementales, mais ignorent leur teneur. «Ce qu'on ne veut pas, c'est de l'incertitude réglementaire et législative. Au moment où l'on se parle, on nage dans l'incertitude depuis quatre ou cinq ans.» La vente rapportera 14 000$ à la Ville, soit environ 7$ la tonne de CO2. C'est à peu près le même cours qu'au Chicago Climate Exchange, le seul marché du genre en Amérique du Nord. Si le gouvernement adopte des cibles plus contraignantes, la valeur des titres devrait augmenter, indique le vice-président de la Bourse de Montréal, Léon Bitton. «Aujourd'hui dans un marché volontaire, la demande est volontaire, dit-il. Dans un marché réglementé, la demande sera obligatoire. Si les cibles sont contraignantes, on devrait créer plus de demande. Et en créant plus de demande, ça devrait avoir un impact sur le prix.»
  4. J'ai été très surpris en voyant l'avis de démolition sur ce rare bâtiment en triangle de Montréal. Heureusement, on reconstruira un nouveau bâtiment pratiquement identique, plus durable et respectant les normes du bâtiment actuel. Fioooouuu! http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/ARROND_PMR_FR/MEDIA/DOCUMENTS/351_361_GILFORD.PDF [sTREETVIEW]https://maps.google.ca/maps?q=351+Gilford+St,+Montr%C3%A9al,+QC&hl=fr&ie=UTF8&ll=45.524108,-73.585197&spn=0.003289,0.004823&sll=45.524127,-73.585228&layer=c&cbp=13,320.84,,0,2.6&cbll=45.524108,-73.585197&gl=ca&hnear=351+Gilford+St,+Montreal,+Quebec+H2T+1M6&t=h&z=18&panoid=ylerpZwmMR6rfKuSGKHEoA[/sTREETVIEW]
  5. http://www.nouvelles.umontreal.ca/campus/environnement/20150216-amenager-un-corridor-vert-entre-le-mont-royal-et-outremont.html Accueil Campus Environnement Aménager un corridor vert entre le mont Royal et Outremont LUNDI, 16 FÉVRIER 2015 11:50 JOURNAL FORUM ENVIRONNEMENT Cette vue aérienne de Montréal permet de voir le ruban vert qui partirait de l’Université, près du parc du Mont-Royal, et se déploierait vers le nord. Cette vue aérienne de Montréal permet de voir le ruban vert qui partirait de l’Université, près du parc du Mont-Royal, et se déploierait vers le nord. Créer un corridor vert reliant le mont Royal au futur campus d'Outremont, voilà l'essentiel du projet Darlington. «Nous voulons mettre en contact ce puits de biodiversité extraordinaire que constitue le mont Royal avec l'autoroute verte représentée par les abords des chemins de fer», dit Alexandre Beaudoin, conseiller à la biodiversité au Vice-rectorat aux finances et aux infrastructures, secteur du développement durable, de l'Université de Montréal. Sous nos pieds, dans le quartier Côte-des-Neiges, coulent les vestiges des ruisseaux Rimbault et Darlington, qui drainaient les eaux de surface vers la rivière des Prairies. Observés par les cartographes militaires du 19e siècle dans le quartier agricole, ces ruisseaux ont été canalisés puis enfouis; ils coulent dans les aqueducs de la ville. C'est sur l'axe de cette voie naturelle qu'on veut ériger ce ruban de nature. Le projet a fait l'objet d'une présentation officielle à la Ville de Montréal à l'occasion de la consultation «Je vois Mtl», en novembre dernier, par le recteur de l'UdeM, Guy Breton. Dans un premier temps, l'objectif est de favoriser l'agriculture urbaine dans Côte-des-Neiges en proposant aux résidants de mettre en terre et d'entretenir des plantes dans une cinquantaine de bacs disposés au coin des rues, le long du corridor écologique. Par la suite, on aimerait amener les propriétaires à renoncer à la pelouse pour semer plutôt du couvre-sol et des plantes indigènes. Dans une perspective à plus long terme, tout un système de gestion écologique de l'eau sera mis en œuvre. «On veut proposer de défaire le raccordement des gouttières aux égouts collecteurs pour que les eaux de pluie se déversent vers la rue. L'eau recyclée pourrait servir à diminuer les îlots de chaleur plutôt que d'encombrer les égouts collecteurs», explique M. Beaudoin. Portland, ville modèle Mettant à profit la phytoremédiation, cette technologie consistant à dépolluer les sols par l'action des végétaux, le projet Darlington prévoit une importante phase de décontamination des lieux consacrés au corridor vert. Tous les 200 m, le long du corridor projeté, on aménagera des «noyaux secondaires de biodiversité», soit des zones où la faune pourra trouver refuge. Mises bout à bout, ces aires formeront quelque 5000 m2 de verdure. «Le quartier a la particularité de compter plusieurs écoles, bâtiments universitaires et hôpitaux, mentionne le biologiste. La collaboration du personnel de ces entreprises est essentielle pour réaménager leur espace (stationnements et cours de récréation par exemple) dans une perspective de développement durable.» Pour que le projet évolue, la population devra toutefois mettre la main à la pâte. Là se situe d'ailleurs le principal obstacle, selon lui. «Notre plus grand défi est de faire comprendre ce projet à la population, qui devra changer ses habitudes. Planter quelques arbres de plus sur son terrain, ça ne posera peut-être pas de problème, mais renoncer aux pelouses, ça ne fera pas l'affaire de tout le monde.» Au cours d'un voyage à Portland, en Oregon, Alexandre Beaudoin a constaté de ses yeux qu'une conversion est possible. «Tout, dans cette ville, est repensé en fonction du développement durable et de la participation citoyenne. Les murs et toits végétalisés sont nombreux; les rues sont parsemées de fleurs et d'arbustes; les eaux de pluie sont recyclées...» Avec une population 10 fois supérieure, la région montréalaise est loin de pouvoir se comparer avec Portland, où l'on dénombre environ 300 000 habitants. Mais ce n'est pas pour décourager le biologiste apiculteur, qui rêve à ce corridor vert depuis son arrivée au secteur du développement durable de l'UdeM il y a quatre ans. Mathieu-Robert Sauvé Rapport complet Le renard comme symbole On imagine aisément des papillons ou des oiseaux passer d'un arbre à l'autre le long du corridor vert que veut mettre en place l'Université de Montréal entre le mont Royal et Outremont. Mais le symbole qui plaît le plus à son promoteur, c'est le renard roux. Naguère nombreux dans les environs du mont Royal et du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, les renards ont été décimés par une maladie transmise par le chien domestique. «On sait que, après avoir complètement disparu, les renards sont revenus récemment habiter le territoire laissé vacant», relate Alexandre Beaudoin. Pour lui, cette renaissance d'une espèce emblématique de la nature québécoise est un signe d'espoir. sent via Tapatalk
  6. Équiterre salue l’implication du gouvernement du Québec dans le projet de Maison du développement durable Montréal, le 15 janvier 2007 – Équiterre se réjouit de la participation du gouvernement du Québec à son projet de Maison du développement durable. Cette première contribution du gouvernement du Québec se réalise par le biais d’Hydro-Québec qui fournit un terrain de 15 000 pieds carrés dont la valeur dépasse le million de dollars au coin des rues Clark et Sainte-Catherine. Le gouvernement du Québec entend également contribuer financièrement à ce projet et fera connaître la hauteur de sa contribution plus tard, au cours des prochains mois. « Le gouvernement du Québec est heureux d’appuyer ce projet innovateur qui incarne parfaitement les principes du développement durable qui guident les actions de notre gouvernement. La Maison du développement durable sera certainement un exemple au Québec et saura, j’en suis persuadé, inspirer d’autres projets de construction », a indiqué le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Claude Béchard. « La Maison du développement durable sera un édifice modèle de sept étages, le premier bâtiment au Québec certifié LEED Platine, soit l’un des plus écologiques au monde », a expliqué M. Sidney Ribaux, cofondateur et coordonnateur général d’Équiterre. Le projet vise à créer un pôle du développement durable au cœur de la métropole qui deviendra un lieu de synergie, de sensibilisation et de rencontres. Il abritera les locaux de divers organismes à but non-lucratif, un Centre d’interprétation sur le bâtiment durable, des commerces d’économie sociale et des salles de réunion. « Ce bâtiment utilisera les meilleures technologies liées à l’efficacité énergétique, à la consommation de l’eau, à la réduction des déchets de construction et à la qualité de l’environnement des travailleurs », a précisé le cofondateur d’Équiterre. « La Maison du développement durable sera un projet-phare pour le secteur immobilier montréalais, notamment en ce qui concerne l’efficacité énergétique, une priorité pour Hydro-Québec », se réjouit Marie-José Nadeau, Vice-présidente exécutive Affaires corporatives et secrétaire générale d’Hydro-Québec, qui présidera le cabinet de campagne ayant pour mandat de recueillir le financement du projet auprès de la communauté institutionnelle et des affaires du Québec. Hydro-Québec compte également aménager un espace vert entre le Théâtre du Nouveau monde et la Maison du développement durable.
  7. Je suis au courant qu'il existe déjà une discussion pour l'Îlot Overdale, mais puisqu'il s'agit d'une tour à bureau dans la section Est du terrain (donc qui ne change rien à la partie résidentielle), je me disais qu'une nouvelle discussion pourrait être pertinente! -------------------------------------------------------------------------- TELUS – ÎLOT OVERDALE Publié le décembre 19, 2012 par Marie-Elaine Globensky Ce projet de 18 étages situé à Montréal, soit à l’intersection du boulevard René-Lévesque et de la rue de la Montagne, accueillera les bureaux montréalais de TELUS et offrira un nombre équivalent d’espaces de bureaux locatifs. Le projet s’est développé en partenariat avec Groupe Mach, Ecosystem et Pomerleau et est basé sur une approche globale et multidisciplinaire où architectes, ingénieurs et constructeurs travaillent de concert dès la phase embryonnaire du projet, et ce, afin d’assurer la synergie des différents systèmes. Cette approche innovatrice permet à terme de réduire les impacts sur l’environnement menant à un niveau d’accréditation LEED OR et ainsi assurer un niveau de qualité supérieure. Notre approche a permis à la maison mère de traduire l’identité d’entreprise de Telus. Également, ce projet nous a permis de démontrer notre approche soutenue quant au développement durable. Du point de vue conceptuel, le projet s’inspire librement des caractéristiques symboliques, physiques et écologiques de l’arbre. Ainsi, le projet s’enracine sur le site et développe des connexions avec le quartier environnant. Le tronc, véritable noyau du projet, permet la circulation de tous les éléments nutritifs du système : employées, air, eau et énergie. Les « PODs », l’élément distinctif du projet, agissent telles des branches en connectant les individus sur différents étages. Catalyseur de rencontres informelles, le « POD » est également l’endroit où se déploient nos mécanismes environnementaux. Finalement, la canopée (toiture) agit comme une plateforme multifonctionnelle regroupant les dispositifs environnementaux actifs du projet. L’approche développée repose sur les trois volets fondamentaux du développement durable dans sa définition la plus large soit l’économie, le social et l’environnemental. Économie : Par l’intégration d’environnements de qualité, de lumière naturelle abondante, d’une qualité d’air accrue et de la ventilation naturelle, notre proposition vise à d’augmenter la productivité et le confort des employés accroissant le bien-être et la productivité des employés. Social : Ce projet privé incorpore une composante communautaire par l’implantation d’une généreuse agora au rez-de-chaussée qui serait potentiellement offerte aux organismes communautaires et aux associations à but non lucratif, dont les objectifs correspondent à l’image écoresponsable de TELUS. De plus, les « PODs », un élément distinctif de notre design, proposent des lieux de socialisation et de détente pour les employés afin d’augmenter le sentiment d’appartenance à l’entreprise et indirectement la rétention de la main d’œuvre. Environnemental : Dans ce projet LEED OR, les « PODs », composante clé de notre approche durable, proposent une série de dispositifs alliant mur végétal, végétation luxuriante, fenestration abondante, ventilation naturelle, utilisation importante de bois certifié, bornes de compostage et recyclage, etc. Il s’agit ni plus ni moins des poumons verts du projet, des espaces pivots d’une conscientisation environnementale grandissante. Finalement, la toiture innovatrice du projet agit telle une canopée d’un arbre en captant les rayons solaires et en collectant les eaux de pluie en plus d’offrir la plateforme aux télécommunications, alors que les « racines » du bâtiment encouragent le transport actif et l’agriculture urbaine. De plus grandes images sont disponibles sur le site : http://www.lemayonline.com/fr/lab/telus-ilot-overdale
  8. Vers une nouvelle culture de la mobilité urbaine Accroître de 16 % les déplacements collectifs d'ici à 2012 Florence Junca Adenot, Responsable du Forum Urba 2015 et professeure au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM Le Devoir édition du lundi 09 juin 2008 La Commission européenne adoptait en 2007 son livre vert sur les transports urbains. La loi cadre québécoise sur le développement durable remonte à 2006. Le concept de mobilité urbaine durable émerge dans un contexte urbain en changement. Les déplacements des personnes et des biens se multiplient et se diversifient dans l'agglomération montréalaise comme ailleurs, alors que la croissance démographique stagne. La pollution atmosphérique, avec ses effets sur la santé, s'accroît. Les coûts économiques et sociaux de la congestion routière grimpent. La raréfaction prévue de l'offre de pétrole entraîne déjà une escalade des prix de l'essence. La recherche d'une meilleure qualité de vie urbaine guide les choix citoyens. Ces phénomènes remettent en question la planification des transports et les modes de développement des villes au cours des 30 dernières années. Les fonds publics québécois récemment injectés fixent à 8 % l'augmentation de l'achalandage des transports collectifs d'ici 2012. C'est insuffisant; 8 % furent atteints de 1998 à 2003, par l'AMT et les organismes de transport de la région de Montréal. Durant cette période, la part des déplacements en transports collectifs s'est maintenue autour de 20 %, en raison de la forte hausse du nombre d'automobiles. Une hausse de 8 % est donc loin d'être suffisante. Une hausse de 16 à 20 % correspond à la cible à atteindre. Mais comment y parvenir? La mobilité urbaine durable Améliorer la fluidité routière par l'élargissement des voies et la construction de nouvelles est un choix du passé. La mobilité et les modes de transport retenus doivent maintenant intégrer des critères d'efficacité économique, de qualité de vie urbaine et de préservation de l'environnement. L'accessibilité sécuritaire et équitable, à un coût raisonnable, aux emplois, aux services, à l'éducation aux loisirs, ainsi que la mobilité durable deviennent deux exigences. Les nouveaux défis du transport des personnes conjuguent dynamisme économique, diminution des émissions polluantes, consommation réduite des ressources non renouvelables et des espaces, et recyclage de ses composants. La localisation des activités des villes est remise en question, afin de parvenir à générer moins de déplacements et à modifier leurs routes, facilitant ainsi les moyens collectifs et actifs. De l'auto aux transports collectifs et actifs Réconcilier la flexibilité offerte par la voiture et les principes de mobilité urbaine durable passe par un changement de culture, tant chez les usagers, les transporteurs et les entreprises que chez les décideurs. Multiplier les transports par bus, train, métro, tramway, les voies réservées sur tous les axes, favoriser la multimodalité et l'intermodalité entre les modes et les services, faciliter l'usage du vélo et de la marche, tout cela offre des alternatives intéressantes et contribue à diminuer les solutions motorisés responsables de 40 % des GES et de la majorité des accidents. L'espace routier libéré aide ceux qui en ont besoin et limite les pertes en heures travaillées, qui atteignent un million annuellement à Montréal. Une offre de transport, meilleure qualitativement et quantitativement, plus souple, intégrée, mieux adaptée aux différents espaces du Montréal métropolitain, passe par une approche imaginative et moins segmentée entre les organismes de transport. Utiliser l'auto autrement Soixante-dix pour cent des citoyens urbains des pays industrialisés voient l'auto comme le meilleur moyen de transport. L'utiliser autrement permet de l'intégrer à la chaîne de transport. Les stationnements incitatifs combinent l'auto et un transport collectif. Le covoiturage, organisé par les programmes employeurs, accroît le taux d'occupation des véhicules (1,2 personne aux heures de pointe), diminue d'autant ceux en circulation, et génère des économies. L'usage des flottes d'autos concilie flexibilité et transports collectifs. Les taxis offrent un transport individuel optimisant l'usage de la voiture. Ces choix requièrent des politiques cohérentes sur tous les plans. Par exemple, ne pas élargir une route pour favoriser la fluidité mais plutôt y insérer des voies réservées aux transports collectifs; ou encore encourager les entreprises, dont 56 % des places de stationnement sont gratuites à Montréal, à les rendre payantes et à assumer les frais de transports collectifs de leurs employés. La mobilité urbaine durable signifie aussi des véhicules moins polluants, utilisant moins de ressources non renouvelables, plus petits en ville. Et à quand l'électrification des trains de banlieue et l'usage de bus et de véhicules électriques ou bimodes dans les parcs d'entreprises et des organismes publics? À quand des stimulants à produire et à acheter des véhicules moins polluants et moins gourmands? Le Québec est un bassin naturel pour ces expériences. Concevoir la ville autrement Trente ans d'aménagement distribuant les fonctions urbaines sur un territoire de plus en plus vaste desservi en auto, a des effets pervers et coûteux sur la métropole, et ce, d'autant plus que les déplacements domicile-travail font plus de place aux déplacements variés, toute la journée. Or, la mobilité urbaine durable appelle à limiter la longueur des déplacements auto et à les éliminer si possible. Un moyen efficace consiste à intégrer les choix d'aménagement, de transports et l'environnement en localisant les activités résidentielles plus denses, les commerces, bureaux, services, parcs autour des pôles de transports collectifs, selon les principes du TOD (Transit Oriented Development) ou du nouvel urbanisme. Cette approche conduit à repenser les quartiers urbains et le modèle de développement des banlieues pour créer des milieux de vie priorisant l'usage des transports collectifs et actifs. Ces nouveaux lieux urbains rendent accessibles, à pied, la plupart des services de proximité. Un chantier collectif stimulant La mobilité urbaine durable est un fantastique chantier collectif et il y a urgence d'agir. Beaucoup de mesures sont peu coûteuses. Les citoyens s'impatientent devant la flambée des prix de l'essence et réclament des interventions. Les médias ont un rôle fondamental de sensibilisation et de vigie à jouer. Les entreprises ont la responsabilité économique et sociale d'aider leurs employés à se déplacer autrement et de changer leurs propres pratiques. Les constructeurs cherchent à rendre moins énergivores et polluants leurs véhicules. Les organismes de transport et leurs consultants sont au coeur du défi de modifier et d'augmenter leurs offres et leurs pratiques. Les planificateurs urbains et ministériels cherchent la voie pour aménager la ville autrement. Le système éducatif forme en ces matières et fait évoluer les connaissances. Enfin, les élus, à tous les niveaux, et au premier rang les élus municipaux, ont la lourde responsabilité de piloter les changements, de décider, et de financer adéquatement ce chantier qui représente un investissement pour l'avenir. La complexité des interventions, la difficulté des choix et la multitude des lieux de décision ne doivent pas servir de prétextes pour retarder ces choix de société incontournables. Lien
  9. Le Centre sur la biodiversité s'installera dans un nouvel immeuble, au coeur même du Jardin botanique La construction du nouvel édifice qui logera le Centre sur la biodiversité est le fruit d'un partenariat entre la Ville de Montréal et l'Université de Montréal. Il tiendra lieu de plateforme internationale pour le domaine de la biodiversité. Le bâtiment sera conçu selon les normes environnementales LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), adaptées par le Conseil du bâtiment durable du Canada. Sur quatre niveaux, il logera des laboratoires de réception des échantillons, d'enseignement et de recherche de haute technologie, des bureaux et des salles d'exposition. L'Université donnera sous peu le coup d'envoi aux soumissions publiques pour la construction du bâtiment. Inauguration prévue en 2010 Gestionnaire du projet, Direction des immeubles: M. Louis Mathieu, directeur des grands projets http://www.di.umontreal.ca/centrebiodiversite.html
  10. Gracieuseté de Hildephonse Ce projet aurait été situé à gauche du Théâtre du Nouveau Monde, en regardant vers le sud. Il aurait occupé l'espace maintenant occupé par le projet Maison du développement durable ainsi qu'une partie de l'Esplanade Clark du Quartier des Spectacles.
  11. L'immobilier montréalais relève la tête 27 avril 2010 | 13h46 Argent Richard Deschamps, responsable des grands projets et des infrastructures de la ville de Montréal a fait le point au micro d'Argent ce matin sur la situation du marché immobilier Montréalais. De retour du grand congrès immobilier international MIPIM qui s'est tenu cette année à Cannes en France à la mi-mars, M. Deschamps a parlé de la nécessité d'attirer les investissements étrangers pour construire le Montréal de demain. "Nous leur vendons Montréal, et le dynamisme de Montréal," a-t-il déclaré ce matin. M. Deschamps a qualifié le marché immobilier Montréalais d'effervescent, et ce malgré une industrie mondiale encore en demi-teinte suite à la crise économique. "Le congrès n'a attiré que 18 000 personnes cette année, à comparer avec 25 à 30 000 d'ordinaire," a-t-il commenté. Le marché montréalais lui, est en reprise. "La question de l'immobilisme à Montréal va être derrière nous dans quelques mois," a-t-il dit. M. Deschamps a mentionné les nombreux projets majeurs en chantier - l'échangeur Turcot, le quartier des spectacles, le projet Bonaventure de la Société du Havre, le CHUM et le CUSUM - avant de rappeler la nécessité de forger des contacts avec les plus grands joueurs mondiaux de la construction pour assurer la pérennité du secteur. "Montréal est sur une lancée et c'est ce que nous avons essayé de faire au MIPIM, transmettre cette impulsion pour attirer des investisseurs étrangers, et rester sur cette lancée," a-t-il dit. Est-ce qu'attirer plus d'investisseurs privés signifie signer plus de PPP? Par forcément d'après M. Deschamps qui voit plutôt les entreprises privées étrangères s'associer entre elles pour répartir les risques associés aux projets."Il faut que le marché puisse absorber les besoins exprimés par le marché privé," a-t-il déclaré, mentionnant que l'offre lui semblait adaptée à la demande actuelle. M. Deschamps a semblé plus intéressé par des questions de fond telle que la nécessité de relier le développement immobilier au développement durable des communautés par une politique de transport en commun ambitieuse. "Le transport en commun est l'armature par laquelle la Ville de Montréal et les grandes villes du monde se développent. On investit 500 M$ par an dans le transport en commun et le développement durable. Il faut emmener les gens au centre-ville, mais pas seulement par la voiture," a-t-il conclu.
  12. (Courtesy of The National Post via. The Montreal Gazette) Interesting idea. I just hope they can phase out the penny once and for all.
  13. réalisation : en cours localisation : Montréal, Québec client : Croix-Rouge canadienne Ce nouvel édifice multifonctionnel de 4 étages accueillera le siège administratif de la division québécoise de la Croix-Rouge canadienne ainsi que son Centre de gestion des urgences et des crises majeures, des espaces commerciaux et une gare intermodale d'autobus. L'édifice sera lié à un centre artistique communautaire ainsi qu'à la station de métro Frontenac. Cet immeuble, outre le caractère avant-gardiste de sa conception et de son intégration dans son environnement, sera construit conformément aux normes de développement durable les plus avancées et visera une certification LEED. Ce projet d'envergure se voudra un modèle vert aux fins de futures constructions de bâtiments de même type et lancera le redéveloppement du quartier avoisinant la station de métro Frontenac.
  14. Korean Air, a unit of South Korea’s Hanjin Group, has an agreement with Los Angeles developer Thomas Properties Group to develop the Wilshire Grand pending city approval. Construction is proposed to begin in 2011, with completion in 2014. Above, a sprawling view of downtown Los Angeles. Korean Air a annoncé son projet de créer un nouvel hôtel de luxe à Los Angeles, ainsi que des bureaux et un complexe résidentiel. Korean Air, qui possède également trois hôtels en Corée et à Hawaï, a acheté le Wilshire Grand Hotel, en 1989. La compagnie aérienne va construire à la place du bâtiment actuel un programme immobilier de 610000 mètres carrés à usage mixte. Le programme sera composé de deux tours, dont une tour de 40 étages ainsi qu'un hôtel de luxe de 700 chambres. Ce projet dont le coût devrait atteindre le milliard de dollars devrait être certifié selon le standard de développement durable américain US Green Building Council LEED. Le maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa a déclaré: "Ce nouveau projet est un grand pas en avant dans nos efforts visant à construire des immeubles écologiques, à usage mixte au centre de notre ville. Le programme Grand Wilshire contribuera à revitaliser le centre-ville, et sera un nouvel immeuble emblématique important pour Los Angeles et l'économie locale." Plus d'infos: http://www.latimes.com/business/la-fi-downtown4-2009apr04,0,6152342.story http://www.latimes.com/entertainment/la-et-notebook11-2009apr11,0,7766716.story
  15. Commerce durable L'Alliance financière s'installe à Montréal Agence QMI Marc-André Boivin 27/03/2009 17h53 http://www.canoe.com/infos/environnement/archives/2009/03/20090327-175309.html C'est maintenant officiel, l'Alliance financière pour le commerce durable (AFCD) est établie à Montréal. L'organisation pourra ainsi bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable, a justifié Jason Potts, président de l’Alliance lors de l’inauguration du secrétariat de l’organisme dans la métropole. Comptant parmi ses membres des prêteurs commerciaux, des institutions de crédit alternatives, des organisations de producteurs de petites et moyennes entreprises durables, des institutions de développement et d'autres acteurs de la chaîne d'approvisionnement agricole, l’AFCD a pour objectif d'offrir un meilleur accès au financement pour les petites et moyennes entreprises qui favorisent le développement durable. Pour ce faire, l'Alliance financière pour le commerce durable doit assurer une croissance continue de la production et du commerce durables en aidant les producteurs des pays en voie de développement à obtenir un financement commercial adapté à leurs besoins. «L’inauguration du secrétariat de l’AFCD dans une ville internationale du Canada représente une étape primordiale dans la croissance d’un secteur global de services financiers associés au développement durable. Notre établissement à Montréal annonce un avenir prometteur pour notre organisation qui pourra bénéficier pleinement des réseaux métropolitains impliqués dans le développement durable», a déclaré Jason Potts, président de l’AFCD par voie de communiqué. M. Potts estime qu'en assurant la liaison entre l'accès accru au financement ainsi qu'une production durable, son organisation va jouer un rôle primordial en faisant la promotion d'une nouvelle économie verte au Canada et ailleurs dans le monde. Le président n'a pas manqué de souligner l'appui reçu de la part de Montréal International. Les bureaux de l'Alliance financière pour le commerce durable sont situés au Centre de commerce mondial de Montréal, rue Saint-Jacques.
  16. Par la facturation des sacs à usage unique, la société d'État espère recueillir des fonds pour des organismes qui oeuvrent dans le domaine du développement durable. Pour en lire plus...
  17. Vents favorables au port de Montréal 28 août 2008 - 06h45 La Presse Hugo Fontaine La vision de développement durable du nouveau PDG du port de Montréal, Patrice Pelletier, intéresserait le port de Rotterdam. Alors que le port de Montréal a connu un premier semestre qui surpasse les résultats de l'année record 2007, le port de Rotterdam s'intéresse à la vision de développement durable du président-directeur général, Patrice Pelletier. Une collaboration pourrait naître entre le plus grand port d'Europe et l'un des ports à la plus forte croissance de la côte est américaine. Dans une période où l'économie vacille, le trafic cumulatif de conteneurs a augmenté de 7,9% au port de Montréal durant le premier semestre. Le port ne prévoyait qu'une croissance de 4 à 5%, selon ce qu'a indiqué Patrice Pelletier à l'occasion d'une entrevue avec La Presse Affaires. Le trafic total, quant à lui, a augmenté de 7%. «Cela nous place en excellente position en Amérique du Nord», précise le dirigeant. Pour expliquer cette forte croissance, M. Pelletier évoque l'augmentation de la cadence de la nouvelle liaison Valence-Montréal exploitée par MSC. Le trafic depuis les Caraïbes, notamment en provenance du port de transbordement de Freeport (Bahamas) est aussi en augmentation. La croissance est telle que l'administration portuaire, Patrice Pelletier en tête, ne peut que maintenir le rythme dans le plan de développement du port, qui s'échelonne sur 12 ans et devrait permettre de tripler la capacité du port. Déjà, le réaménagement des terminaux va bon train en 2008. L'Administration portuaire explique aussi son plan d'action à ses partenaires commerciaux et aux gouvernements, en espérant que cela se transforme en 2009 en expression d'intérêt pour investir. Une vision qui séduit Si l'expansion de la capacité du port est un défi, il en existe un autre qui compte beaucoup aux yeux de Patrice Pelletier. «Il faut gérer le port avec une stratégie de développement durable, explique-t-il. C'est d'une complexité certaine, mais pour moi ça veut dire de pouvoir développer le plan de croissance du port en atteignant un équilibre entre les impacts économiques, sociaux et environnementaux.» «J'essaie d'influencer le mode de gestion même de l'organisation, poursuit M. Pelletier. Ça va au-delà de l'écologie.» Ainsi, M. Pelletier associe à son concept de développement durable les solutions à la pénurie main-d'oeuvre à venir, ou encore l'engagement des communautés et des différents partenaires. Sans oublier la croissance du port et la protection de l'environnement. Patrice Pelletier a présenté sa vision sur différentes tribunes, dont au World Ports Climate Conference de Rotterdam, le 10 mai dernier. L'idée a été bien reçue, soutient-il. «La direction de la stratégie de Rotterdam nous a dit qu'elle a entendu notre message et qu'elle aimerait collaborer avec nous.» Il est encore trop tôt pour savoir quelle exacte forme prendra cette collaboration, mais elle aurait un objectif relié à l'implantation d'un mode de gestion de développement durable. «J'ai pensé à un jumelage de personnel comme façon effective de le faire, dit M. Pelletier. J'ai demandé à ma division environnement de réfléchir à une mission pour établir les jalons de la collaboration.» Selon M. Pelletier, Rotterdam peut donner à Montréal les exemples de choses à faire et à ne pas faire. «À Rotterdam, on peut presque voir une projection de ce qui pourrait arriver chez nous, même si c'est un plus gros port. La collaboration nous permettrait de voir concrètement où ils sont rendus, les problématiques qu'ils ont, comment les éviter.» «Dans le sens positif, on peut aussi voir ce qui peut être fait sur le plan du développement durable, ajoute-t-il. Et c'est vrai aussi dans l'autre sens. Je crois que c'est ce qui les a intéressés.» «Vulgariser» le port À la fin de l'automne 2007, après une réflexion de la haute direction sur la mission et la stratégie, le Port de Montréal prenait la résolution de se rapprocher de la communauté citoyenne. «Les gens n'ont jamais vu le port, dit Patrice Pelletier. Les gens ne savent pas ce qu'il y a derrière cette fameuse clôture qui sépare la ville du port.» C'est là qu'est née l'idée de Port en ville, une journée portes ouvertes qui aura lieu dimanche le 31 août (http://www.portenville.ca). Pour M. Pelletier, la journée est une première étape d'une stratégie pour «vulgariser» le port. «Les gens ne savent pas que quand ils vont chez Ikea, chez Wal-Mart, quand ils prennent une bouteille de vin italien, ce qu'ils achètent passe par le port. Il faut aussi expliquer les bénéfices économiques et environnementaux. Mais la première étape, c'est que les gens voient ce qu'est le port.
  18. Alors que le port de Montréal a connu un premier semestre meilleur que l'année record 2007, le port de Rotterdam s'intéresse à la vision de développement durable du PDG Patrice Pelletier. Pour en lire plus...
  19. PROJETS DOMICILIAIRES Une maison tournée vers le développement durable La fenestration généreuse, orientée plein sud, contribue à capter la chaleur du soleil en hiver. Le vendredi 25 juillet 2008 Sophie Ouimet-Lamothe La Presse Réduire vos coûts de chauffage de 60%. Minimum. Alléchant, mais impossible? Pourtant non. La Maison productive, un projet totalement vert en construction dans le quartier Pointe-Saint-Charles, permet de réaliser de telles économies d'énergie. «Nous sommes très occupés à brûler la nature, mais on ne songe pas à remplacer ce que l'on prend», note Rune Kongshaug, l'entrepreneur général du projet. C'est lui, le cerveau derrière la Maison productive. Son but: réduire l'«empreinte écologique» du bâtiment en jumelant trois aspects du développement durable - l'efficacité énergétique, l'agriculture urbaine et le transport alternatif. Le design du bâtiment permet, à lui seul, de réaliser une partie des gains d'énergie. La fenestration généreuse, orientée plein sud, contribue à capter la chaleur du soleil en hiver. L'eau est chauffée au moyen des panneaux solaires installés sur le toit, tandis qu'une partie de la climatisation et du chauffage est assurée par un système de géothermie. Trois trous de 600 pieds de profondeur ont été creusés pour tirer parti de l'énergie solaire emmagasinée dans le sol. Produire et consommer localement Les résidants pourront produire eux-mêmes une partie de leur nourriture en cultivant un jardinet. L'«agriculture urbaine» - produire localement, consommer localement - permet de réduire la pollution liée au transport des aliments. Chaque appartement possède un espace pour aménager un potager dans la cour. Y pousseront aussi des pommiers, des cerisiers et des poiriers. Dans un coin sera aménagé un jardin de fines herbes rempli de basilic, de romarin, d'origan et de menthe. Un espace a aussi été réservé pour le compostage. Des légumes frais pourront être cultivés à longueur d'année dans une serre aménagée sur le toit, recouverte de housses pendant l'hiver. Certains légumes n'ont pas besoin de beaucoup de chaleur pour pousser. C'est le cas, entre autres, de plusieurs variétés de laitue (dont le bok choy), des carottes, des pommes de terre et de l'ail. Transport écolo Deux espaces de stationnement seront réservés au système de partage de voitures Communauto, et un abri à vélos sera installé dans la cour. Avec la proximité des pistes cyclables et de la station de métro Charlevoix, les habitants de la Maison productive n'auront plus vraiment d'excuse pour posséder une voiture. Mais attention. Même si elle a toutes les allures d'une commune, mode de vie en vogue dans les années 70, la Maison productive n'en est pas une. «C'est chacun pour soi. Chacun a sa responsabilité», affirme Rune Kongshaug, qui s'est lui-même réservé une unité. La moitié des huit logements disponibles - cinq condos et trois maisons de ville - sont déjà vendus. Les prix restent abordables: ils oscillent de 185 000$ à 417 500$ (avant taxes), pour des superficies allant de 860 à 1598 pieds carrés. La livraison est prévue pour mars 2009. D'origine norvégienne, M. Kongshaug est le fondateur d'Ensemble Terre-Ciel, une firme montréalaise qui se consacre au développement durable. Avec la Maison productive, il vise la certification LEED platine, la plus prestigieuse. Et Rune Kongshaug est certain d'y arriver. «On a fait notre analyse préliminaire et, sur les 80 points nécessaires, on est à peu près à 100», conclut-il. http://montoit.cyberpresse.ca/habitation/articles/8643-Une-maison-tournee-vers-le-developpement-durable.html
  20. Troquer son auto pour le transport durable n'a jamais été aussi rentable, croit Communauto, qui estime être une réponse à la flambée des prix de l'essence. Pour en lire plus...
  21. Montréal, le 21 décembre 2007 - Montréal compte maintenant trois nouveaux Quartiers 21 sur son territoire. Le comité exécutif de la Ville de Montréal, la Direction de santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal ont retenu trois propositions qui se réaliseront dans les arrondissements Plateau-Mont‑Royal, Saint-Laurent et Ville-Marie. Chacun des trois organismes promoteurs bénéficiera d'un soutien de 45 000 $ pour implanter des projets qui appliquent les principes du développement durable à l'échelle locale. « L'implantation de Quartiers 21 à Montréal est une réalisation concrète et locale du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise que notre Administration a adopté en avril 2005. Cette approche est originale puisqu'elle repose sur la prise en charge d'organismes actifs localement qui proposent et réalisent des projets de développement durable selon les priorités de leur milieu. L'importance d'agir localement prend ici tout son sens », a déclaré monsieur Alan DeSousa, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, du développement économique et de Montréal 2025. Pour sa part, le docteur Louis Drouin de la Direction de santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal estime que « les projets Quartiers 21 contribuent grandement à améliorer la qualité de l'environnement urbain, ce qui a un effet certain sur la santé de la population des quartiers visés. Par diverses mesures, ils aident à lutter contre l'obésité et l'insécurité alimentaire, et ils permettent également de diminuer les problèmes de santé liés à la qualité de l'air et aux îlots de chaleur urbains. » Imagine Milton-Parc : Plan de développement durable du quartier Proposé par le Centre d'écologie urbaine de Montréal, le projet a comme objectif principal de faire de Milton-Parc un quartier exemplaire en matière de développement durable. Il vise essentiellement à réaliser une première partie des actions s'inscrivant dans le cadre du Laboratoire de développement durable Milton-Parc et à agir en tant que levier permettant à l'arrondissement d'intéresser et d'associer d'autres partenaires. Orienté autour de cinq volets – la gestion des matières résiduelles, le transport durable, la consommation d'énergie, la conservation de l'eau et le verdissement – ce projet permettra aux citoyens et citoyennes de cet arrondissement d'améliorer leur cadre de vie. « Je félicite le Centre d'écologie urbaine de Montréal pour cette magnifique initiative », indiquait Hélène Fotopulos, mairesse de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal. « Leur volonté et leur labeur combinés à la détermination des citoyens et citoyennes contribuent à faire de notre arrondissement un endroit où il fait bon vivre ». Revitalisation urbaine intégrée de Place Benoit – « Cultivons notre quartier! » Le Comité local de revitalisation urbaine de Place Benoit a développé un projet rassembleur et intégrateur autour de l'agriculture urbaine. Ce secteur est situé au sud-est de l'arrondissement de Saint-Laurent. Il est physiquement enclavé par la voie ferrée au nord et à l'est, et par l'autoroute métropolitaine au sud. Ce projet permettra de mettre en œuvre des actions concrètes répondant aux objectifs fixés par le plan de revitalisation urbaine intégrée, tel le verdissement et l'embellissement physique du quartier, l'amélioration de l'interface industries/habitations, l'amélioration de la sécurité alimentaire, la mobilisation et la participation de la communauté locale (citoyens, entreprises, organismes du milieu, organismes de recherche et de formation) et l'insertion socioprofessionnelle des résidents. À vous la ville – Un îlot de chaleur humaine au centre-ville Le projet développé par l'Éco-quartier Peter-McGill concentre plusieurs initiatives environnementales sur un quadrilatère du centre-ville de Montréal, délimité par les rues Saint‑Marc, Saint-Mathieu, Sainte‑Catherine et par le boulevard de Maisonneuve Ouest. Au nombre de dix, les interventions proposées ont pour but de transformer l'îlot et de le mettre en valeur pour en faire un quadrilatère mieux intégré à son environnement et modèle pour une meilleure façon de vivre en ville. Les moyens pris pour la transformation seront notamment : la promotion de l'agriculture sur les balcons et terrasses; l'application de la certification environnementale Appellation V – commerce vert, l'aménagement d'un centre de compostage communautaire et l'aménagement d'une station vélo avec services. Quartiers 21 est l'action 2.10 du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise. Ces projets sont en lien direct avec les orientations de développement durable : améliorer la qualité de l'air et réduire les émissions de gaz à effet de serre; assurer la qualité des milieux de vie résidentiels; pratiquer une gestion responsable des ressources; adopter de bonnes pratiques de développement durable dans les entreprises, les institutions et les commerces. En 2005, trois projets Quartiers 21 ont été implantés ainsi que trois autres en 2006. Les projets de 2005 et 2006 ont été cofinancés par la Direction de santé publique de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal et la Ville de Montréal. En 2007, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) s'est jointe au partenariat Quartiers 21. Le fonds pour la santé de la population de l'ASPC est axé sur le développement des communautés saines et durables depuis déjà quelques années. L'ASPC reconnaît l'importance d'initiatives novatrices en ce sens, telles que Quartiers 21. Les Quartiers 21 s'inspirent de l'Agenda 21 élaboré lors du Sommet de la Terre tenu à Rio en 1992, soit le premier plan de mise en œuvre du développement durable pour le XXIe siècle. SOURCEhttp://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=65,106529&_dad=portal&_schema=PORTAL&_piref65_263689_65_106529_106529.next_page=htdocs/portlet/communiques/fr/detail.jsp&_piref65_263689_65_106529_106529.id=9212&annee=2007&mois=12
  22. 09/11/2007 Montréal devient la première ville francophone à recevoir la reconnaissance officielle de l’Université des Nations Unies en matière de développement durable. Dans le cadre du 8e colloque de Montréal en éducation relative à l’environnement, Alan DeSousa, membre du comité exécutif, responsable du développement durable, du développement économique et de Montréal 2025, a tenu à remercier la trentaine de partenaires qui ont permis à Montréal de recevoir cette reconnaissance. Plan stratégique« Montréal est maintenant reconnue au niveau international comme un Centre régional d’expertise sur l’éducation en vue du développement durable. Cela démontre la qualité de nos institutions, notre expertise et nos priorités au niveau du développement durable », explique-t-il. M. DeSousa a aussi applaudi la mise en place du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise qui a été adopté en avril 2005. M. DeSousa explique que l’urgence d’un plan était venue lors d’une rencontre internationale en 2002. « Le moral était bas. Nous nous rendions compte que depuis déjà dix ans, nous avions de beaux projets, mais que rien de concret n’avait été fait. C’est à ce moment que j’ai décidé de remédier à la situation », affirme-t-il. Depuis, un plan comprenant deux volets a été structuré. En tout, 36 actions précises faisaient partie des objectifs. « Toutes ces actions ont été détaillées, mesurées. Nous avions un échéancier. D’ailleurs, la plupart des actions se sont concrétisées », affirme Alan DeSousa, visiblement fier. C’est justement ce plan qui a été présenté à l’Université des Nations Unies et qui a été reconnu comme le meilleur plan stratégique en matière de développement durable. Selon M. DeSousa, Montréal est désormais sur la carte mondiale : « Nous avons maintenant un rôle de leader au niveau international. J’ai averti le maire Gérald Tremblay que nos standards étaient très élevés et qu’il faudra travailler très fort ». Éducation Les prochains objectifs du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise sont principalement d’éduquer la population à faire des gestes qui vont dans le sens du développement durable. « Nous misons sur l’effet domino. Chaque geste compte », dit-il. Ce nouveau cheval de bataille s’appuie sur plusieurs réussites en matière de développement durable. La marche au ralenti inutile des véhicules qui fait maintenant l’objet de nouvelles réglementations et de sensibilisation et l’accroissement du nombre d’infrastructures pour l’utilisation des vélos sont deux exemples concrets. Cette « opportunité en or », comme aime bien dire M. DeSousa, devient un tremplin vers encore plus d’actions concrètes. « Nous allons certainement en surprendre plus d’un », lance-t-il en riant, ajoutant qu’ils en ont sûrement déjà surpris plusieurs. « La Ville de Québec nous félicite pour ce plan. Nous sommes au moins cinq ans en avance sur eux en matière de développement durable », conclut-il.
  23. Le concours Design Montréal salué Article mis en ligne le 23 août 2007 à 14:42 Soyez le premier à commenter cet article Le concours Design Montréal salué Le concours Commerce Design Montréal a été sélectionné comme l’une des 48 meilleures pratiques parmi 703 candidatures soumises et provenant de 88 pays au 2006 Dubai International Award for Best Practices to Improve the Living Environment de l’ONU-Habitat. Cette récompense souligne l’excellence des projets qui contribuent de façon durable à l'amélioration du cadre de vie. Les meilleures pratiques ont été définies par les Nations unies et par l’ensemble de la communauté internationale comme étant des initiatives qui se sont avérées un succès et qui, entre autres, contribuent de manière tangible et visible à l'amélioration de la qualité de vie des populations concernées. « Par cette prestigieuse distinction, l’ONU-Habitat reconnaît que le programme Commerce Design Montréal constitue un modèle éloquent pour le développement d’une ville durable par ses efforts envers la revitalisation des milieux urbains anciens, le maintien des services de proximité et la promotion d’une mixité sociale et culturelle des quartiers centraux», a déclaré Benoit Labonté, responsable de la culture au comité exécutif de la ville de Montréal. Rappelons que le concours Commerce Design Montréal a primé plusieurs commerces du secteur Ville-Marie, comme le 1000 Atriums ou L'épicier restaurant dans le Vieux-Montréal.. Commerce Design Montréal : un concept qui s’exporte bien! Organisé par la Ville de Montréal de1995 à 2004, Commerce Design Montréal avait pour but de faire valoir auprès des commerçants montréalais les bénéfices d’investir dans la qualité de l’aménagement de leur établissement avec l’aide d’un professionnel qualifié. Aujourd'hui, le concept est exporté et les demandes de transfert d’expertise se multiplient. Depuis 2003, cinq licences ont été accordées à la demande de la Ville de Trois-Rivières, de Saint-Étienne, de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille et de Lyon en France, et le District Times Square à New York.
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