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  1. Publié le 28 octobre 2014 à 10h46 | Mis à jour à 12h25 Le coup d'éclat en français de John Tory a fait réagir Étienne Fortin-Gauthier La Presse Canadienne Le nouveau maire de la plus grande ville du pays, John Tory, a fait un coup d'éclat lundi soir en débutant son discours de victoire en français, après avoir pourtant refusé de se prononcer sur les enjeux francophones tout au long de la campagne à la mairie. «Mesdames et messieurs, les gens ont fait leur choix ce soir. Nous allons commencer à construire notre ville: un Toronto prospère, juste et respecté», a ainsi lancé, en français, John Tory dès les premières secondes de son discours diffusé d'un océan à l'autre. Sur Twitter, ces quelques mots dans la langue de Molière ont provoqué la colère d'internautes. L'un d'eux a affirmé en anglais que ce geste montrait à lui seul pourquoi Doug Ford aurait fait un meilleur maire pour Toronto. Une autre a dit que John Tory devait vivre «dans une bulle» pour parler ainsi en français dans la Ville-Reine. «Tout le monde s'en fout. Vous êtes un idiot», a-t-elle ajouté en anglais, à l'intention du nouveau maire. D'autres ont ridiculisé son niveau de français ou ont affirmé qu'un maire de Toronto n'a tout simplement pas à parler français. Mathieu Chantelois, l'un des conseillers politiques de John Tory, n'est pas étranger à la décision du nouveau maire de débuter son discours en français. «John est un francophile et un amoureux de la langue française. Il a toujours su s'affirmer et avoir un discours qui est le sien. Ce qu'on a vu en soirée représente bien ce qu'est John Tory et il n'aura jamais peur d'afficher le fait français à Toronto. Ça ne le dérange pas si ça crée des vagues et ça ne dérangera pas la majorité des Torontois», a soutenu M. Chantelois, à l'occasion d'une entrevue avec La Presse Canadienne. John Tory avait pourtant ignoré pendant la campagne l'exercice initié par l'Association des communautés francophones de l'Ontario à Toronto (ACFO-Toronto), qui voulait connaître la sensibilité des candidats à la mairie aux enjeux francophones. «Je crois qu'il n'a pas été mis au courant du questionnaire, car c'est un homme très au courant du fait français et qui est fier de pouvoir parler la langue», a soutenu Mathieu Chantelois, à ce sujet. Le président de l'Association des communautés francophones de l'Ontario à Toronto, Gilles Marchildon, a été agréablement surpris par l'introduction en français de John Tory, mais il espère qu'il posera maintenant des gestes concrets pour la communauté franco-torontoise. «C'est une belle surprise, on ne s'y attendait pas. Mais il demeure une énigme pour les francophones. Il doit entre autres s'engager à rétablir le comité français, à traduire des documents de la ville en français, se prononcer sur la Maison de la francophonie et les enjeux liés à l'immigration francophone. Il ne l'a pas fait pendant la campagne», souligne M. Marchildon. Sur Twitter, un journaliste sportif de Toronto a aussi ironisé sur la déclaration en français de John Tory en affirmant qu'il aurait pu choisir une autre langue que «la 235e en importance dans la ville». Gilles Marchildon corrige l'auteur de ce tweet en précisant que le français est en fait la 13e langue la plus parlée à Toronto. «Le français est surtout l'une des deux langues officielles du pays. Toronto étant la plus grande ville du Canada, c'était approprié pour John Tory de poser ce geste pendant son discours», ajoute-t-il. Il s'attriste des propos de certains internautes qui ne semblent pas être au courant de la dualité linguistique du Canada. «Certains n'ont peut-être pas une familiarité avec l'histoire du pays. Le geste de Tory peut contribuer à changer les mentalités et à rétablir les faits. Toronto a un rôle à jouer comme métropole, la ville doit être à la hauteur de son titre», insiste M. Marchildon. En aucun cas, ajoute-t-il, les Franco-Torontois vont s'ennuyer de Rob Ford. Pendant son mandat, plusieurs intervenants francophones estiment que le maire sortant a fait reculer la cause des francophones, notamment en coupant les budgets du comité français, qui conseillait la ville sur les services qu'elle offre aux francophones. Toronto compte 60 000 francophones et 1,2 million de francophiles. La Ville reine est aussi le siège de la communauté francophone minoritaire connaissant le plus important essor démographique au Canada, selon l'ACFO-Toronto.
  2. L'Argentine veut la plus haute tour d'Amérique latine Le gratte-ciel le plus haut d'Amérique Latine sera construit à Buenos Aires, a annoncé mardi la présidente argentine Cristina Kirchner. La tour, haute de 335 mètres, devrait supplanter la Gran Torre de Santiago du Chili qui culmine à 300 mètres. Elle abritera notamment un pôle audiovisuel destiné à la production de programmes télévisés, a affirmé Mme Kirchner lors d'un discours diffusé sur la radio et la télévision publiques argentines. Le bâtiment doit être construit d'ici à cinq ans dans le quartier de Puerto Madero, en bordure du fleuve Rio de la Plata. Le coût du projet est estimé à 300 millions de dollars.
  3. Les pétrodollars des pays du Golfe sont dans la mire du maire de Montréal, Gérald Tremblay, qui y mènera une mission économique du 30 avril au 4 mai prochain. Accompagné de responsables de 14 entreprises montréalaises, le maire s'arrêtera à Dubaï, Abou Dhabi et Doha. Avec des réserves de capitaux de 800 milliards de dollars, «les investisseurs du Moyen-Orient sont devenus des joueurs commerciaux incontournables», a expliqué en point de presse M. Tremblay. La mission servira à soutenir les entreprises montréalaises qui veulent amorcer une démarche d'affaires dans la péninsule arabique. On souhaite également inciter des investisseurs du Golfe à s'intéresser à Montréal. On mise sur les quelque 6000 Canadiens vivant dans ses pays pour faciliter les contacts. Des rendez-vous avec des politiciens locaux sont également prévus. «C'est important pour les entreprises d'avoir accès à des décideurs», dit le maire. Il prononcera notamment un discours à l'Annual Investment Meeting à Dubaï, rendez-vous de plus de 3000 investisseurs internationaux. «La présence du maire est un grand facilitateur pour les entreprises, a précisé Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, qui sera du voyage. On sème une graine qui, par la suite, va les aider sur d'autres marchés.» Les entreprises invitées proviennent de domaines très divers, du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec à la firme de génie-conseil CIMA +, du Groupe Sutton aux spécialistes de la sécurité Garda World. «On est mieux de ne pas être trop nombreux, et de focaliser sur des projets précis», explique M. Leblanc. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201204/25/01-4518955-le-maire-tremblay-senvole-pour-les-pays-du-golfe.php
  4. Je l'ai déjà dit ici: on est en train de rater le bateau de l'économie du 21e siècle. Cette obsession harperienne pour le pétrole de l'Alberta nous coûtera cher..... Certains d'entre vous seront furieusement contre cette opinion. Mais je réitère. http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/francois-cardinal/201101/26/01-4364008-innover-ou-decliner.php
  5. Une grande majorité de Canadiens font de plus en plus d’achats éco-responsables, mais plusieurs affirment être fatigués du discours environnementaliste, révèle un sondage réalisé pour le compte de la société Cascades. Presque la moitié des Canadiens affirment avoir changé leur façon de consommer afin de réduire l’impact environnemental de leurs achats, ce qui représente une augmentation de 5% par rapport à l’année dernière. Et lorsqu'ils vont à l'épicerie, 78% des Québécois apportent toujours leurs sacs réutilisables pour emporter leurs effets, contre 66% des Canadiens. Selon Cascades, un tel résultat démontre que l'utilisation du sac réutilisable est maintenant fortement ancré dans les habitudes de magasinage des Québécois. Les Québécois s'avèrent aussi être les champions du recyclage à domicile, alors que 91% des répondants affirment que leur municipalité offre un service de collecte sélective, contre 84% dans l'ensemble du Canada. Il s'agit là du taux le plus élevé au pays. Le sondage révèle par ailleurs que même si la plupart des Canadiens adoptent de plus en plus d’habitudes de consommation vertes dans leur vie privée, une lassitude croissante se fait sentir quand il s'agit des messages environnementaux. Plus de la moitié des répondants, soit 58%, estiment que l'environnement est la nouvelle religion, alors que 54% sont fatigués de se faire faire la morale par les environnementalistes. Les femmes, celles qui implantent généralement, les pratiques « vertes » au sein de la famille, semblent cependant généralement plus ouvertes au discours environnementaliste. « Il est encourageant de voir que les Canadiens sont de plus en plus déterminés à faire des choix plus durables», explique Gillian Deacon, auteure et référence en matière d’environnement. « Mais ce que je trouve le plus intéressant est notre sain scepticisme du «greenwashing». Les Canadiens ont raison de se méfier des allégations trompeuses sur certains produits et emballages qui essaient de paraître plus verts qu'ils ne le sont en réalité, ce que je trouve moi-même très frustrant», a-t-elle affirmé. Le sondage a été réalisé en ligne par la firme Ipsos/Descarie du 22 au 26 février auprès de 1055 Canadiens adultes. La marge d'erreur est estimée à +/- 3.1 points de pourcentage, 19 fois sur 20, dans le cas où on aurait sondé toute la population adulte du Canada. http://argent.canoe.ca/archives/lca/affaires/quebec/2010/04/20100422-102818.html
  6. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200908/25/01-895773-george-w-bush-donnera-une-conference-a-montreal.php http://montreal.ctv.ca/servlet/an/local/CTVNews/20090825/mtl_bush_090825/20090825/?hub=MontrealHome Damn! I hope I can get in some how. I wonder who does the inviting? I just hope that a bunch of leftists don't try and storm the place or something. It will make the city look terrible.
  7. Petite visite de l'unité de Moshé Safdie (le 1011) Lundi soir. L'intérieur de cette unité est le même qu'en 67 (maintenant protégé par la loi sur les monuments), c'était la suite de Pierre Dupuis pendant l'Expo. Le général de Gaule y aurait logé le soir du fameux discours du balcon de l'hôtel-de-ville. Quelle vue...
  8. Le premier ministre prononce actuellement un discours à saveur économique devant la Chambre de commerce de Brampton. Selon lui, le Canada est le pays le mieux placé pour affronter la crise qui secoue le monde. Pour en lire plus...
  9. Le discours de l'ancien patron de la Caisse, Henri-Paul Rousseau, n'a pas répondu à toutes les questions selon le Parti québécois, qui réclame toujours la tenue d'une commission parlementaire. Pour en lire plus...
  10. L'ex-PDG de la Caisse présente actuellement ses «perspectives sur la Caisse et la crise financière», devant la Chambre de commerce de Montréal, à la suite de l'annonce des pertes colossales de l'institution en 2008. Pour en lire plus...
  11. L'ex-PDG de la Caisse offrira lundi midi ses «perspectives sur la Caisse et la crise financière», à la suite de l'annonce des pertes de 39,8milliards de dollars subies par l'institution en 2008. Pour en lire plus...
  12. Dans un discours important devant le Congrès, à deux jours de la présentation de son premier budget, le président américain affirme avoir confiance en ses concitoyens, mais ne cache pas qu'il faudra qu'ils fassent des sacrifices. Pour en lire plus...
  13. Après des mois de discours rassurants sur la solidité de l'économie québécoise, la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, admet que son prochain budget sera déficitaire. Pour en lire plus...
  14. Le 39e Forum économique mondial s'est ouvert avec des discours des premiers ministres chinois et russe, qui ont tous deux souligné la responsabilité de la finance occidentale dans la crise actuelle. Pour en lire plus...
  15. Mardi prochain, sur le coup de midi, le 44e président américain, Barack Obama prononcera son discours inaugural. Un discours historique. Un discours qui aura des répercussions majeures sur l'économie et la Bourse. Pour en lire plus...
  16. Le président élu américain estime que seul un plan de relance massif pouvait éviter de longues années de récession et un taux de chômage à deux chiffres. Pour en lire plus...
  17. Stephen Harper va «empirer» la récession s'il n'investit pas massivement dans l'économie canadienne, a averti hier le financier Stephen Jarislowsky dans un discours prononcé à Montréal. Pour en lire plus...
  18. La Presse Le jeudi 26 avril 2007 Il y a un an et demi, Gérald Tremblay était réélu maire de Montréal. Depuis, il s'est enfargé à quelques reprises et les critiques ont fusé : manque de vision, absence de leadership, ville sale, immobilisme. Ce midi, le maire contre-attaque dans un discours qu'il prononcera devant la chambre de commerce. Il parlera de sa vision. Saura-t-il convaincre les Montréalais qu'il est l'homme de la situation ? Bilan d'une dure année. Lorsque Charles Lapointe, président de Tourisme Montréal, est monté sur la tribune de la chambre de commerce, le 30 janvier, et qu'il a commencé son discours en disant : « Aujourd'hui, je vais défriser le maire », Gérald Tremblay s'est crispé. Personne ne l'avait averti que Charles Lapointe, un ami, laisserait sa langue de bois au vestiaire. Montréal est sale et laid, a-t-il dit en substance devant 400 personnes, photos à l'appui. Dans son discours, il a rappelé la réflexion de Simon Anholt, un expert de l'image, lorsqu'il est arrivé à Montréal et qu'il a vu l'état lamentable des routes entre l'aéroport et le centre-ville : « Je pensais que j'avais atterri au Kazakhstan. » Une phrase décapante qui a fait des vagues et heurté l'ego du maire. Simon Anholt a raison, a ajouté Charles Lapointe, histoire d'enfoncer le clou. Une belle séance d'humiliation publique pour le maire qui pâlissait à chaque phrase, chaque photo qui montrait les coins les plus ravagés de sa ville devant le gratin montréalais. Gérald Tremblay n'en revenait pas. « J'étais choqué, a-t-il avoué la semaine dernière lors d'une entrevue. J'ai dit à Charles : " Pourquoi tu n'es pas venu me voir avant, on aurait pu discuter, nuancer. Pourquoi se chicaner sur la place publique? " » Le discours-choc de M. Lapointe a jeté un froid entre les deux hommes, qui se connaissent depuis des années. Charles Lapointe préparait ce discours depuis des mois. Il aurait eu amplement le temps de mettre son « ami » Gérald Tremblay dans le coup, mais il a préféré la méthode du coup de couteau dans le dos. « C'est moi qui ai invité le maire à la table d'honneur, concède M. Lapointe. J'ai pesé chaque mot de mon discours. Montréal avait besoin d'un électrochoc. » Même si la manière est discutable, M. Lapointe a exprimé le gigantesque ras-le-bol des hommes d'affaires qui en ont par-dessus la tête de vivre dans une ville sale où les ampoules brûlées des lampadaires ne sont pas remplacées, où les poubelles débordent, les papiers gras volent au vent et les murs sont barbouillés de graffitis. M. Lapointe a reçu 4000 lettres, courriels et appels téléphoniques à la suite de son discours. Visiblement, Montréal a un problème. Le maire aussi. La revue américaine Forbes a classé les villes du monde selon leur propreté. Étonnamment, Montréal est propre, conclut le prestigieux magazine dans son dernier numéro. Elle arrive au 10e rang, ex aequo avec Genève, Boston, Berne et Vancouver. Propre, Montréal ? Qui hallucine : Forbes ou les Montréalais qui affirment que leur ville est sale? Gérald Tremblay est au pouvoir depuis le 1er janvier 2002. Il a donc passé cinq ans et demi à la tête de Montréal. Au cours des derniers mois, il a mis beaucoup d'énergie à nettoyer les rues, mais le vrai problème ne réside pas dans des poubelles qui débordent. La saleté n'est que le symptôme d'une ville dysfonctionnelle. Les structures de Montréal ont été tellement brassées depuis 2002 que la ville a perdu le nord. Fusions, défusions, décentralisation, sans oublier tous les paliers de pouvoir qui se sont superposés les uns aux autres : arrondissements, ville centrale, villes défusionnées, conseils d'agglomération, Communauté métropolitaine de Montréal. La ville est morcelée, éclatée, écartelée, surgouvernée, pour son plus grand mal. Montréal est un grand bordel de structures et l'effet est paralysant. On se croirait dans un autobus bondé quand le chauffeur crie : « Avancez par en arrière! » « Le maire de Montréal ne peut pas demander à un col bleu de passer le balai en face de l'hôtel de ville parce que ce pouvoir relève de l'arrondissement de Ville-Marie ! » dit Pierre Hamel, spécialiste de la fiscalité urbaine à l'INRS. « L'hyperdécentralisation de Montréal est catastrophique, ajoute de son côté Annick Germain, professeur à l'INRS. Les arrondissements ont hérité de responsabilités énormes, sans obtenir les ressources financières nécessaires. Le cafouillage est généralisé. On a l'impression qu'il n'y a personne à la tête de tout cela. C'est assez inquiétant. » Et encore, les Montréalais sont chanceux, car la conjoncture économique est bonne. « Les dieux sont avec nous, précise Annick Germain. Heureusement, sinon ce serait dramatique. » Et Montréal n'a pas d'argent. Au début des années 80, l'ex-ministre des Finances, Jacques Parizeau, a récupéré la taxe d'amusement et le 1 % de la taxe de vente, enlevant à Mont-réal d'importantes sources de revenus. Dix ans plus tard, c'était au tour des libéraux de donner une gifle à Montréal en balayant dans sa cour les dépenses d'exploitation des transports en commun, une facture salée de 150 millions. Chaque année, les maires Jean Doré et Pierre Bourque devaient se taper un humiliant pèlerinage à Québec pour quêter de l'argent. Gérald Tremblay ne fait pas exception. Lui aussi doit pleurnicher dans les jupes de Québec pour boucler son budget. « Lorsque j'écoute Gérald Tremblay, je me dis : " Tiens, j'ai fait le même discours en 1991 ", rigole l'ex-maire Jean Doré. Mont- réal ramasse les factures, Québec les revenus. » À la tête de cette ville impossible, il y a un homme, Gérald Tremblay. Il ne fait pas l'unanimité. « Il a perdu le contrôle de sa ville. Il est absent, on ne le voit pas beaucoup », tranche Annick Germain. Le maire a les mains attachées. C'est comme si on le jetait dans le fleuve avec un bloc de béton attaché au pied et qu'on lui disait : « Nage! » « Le défi est presque impossible, confie Gérald Tremblay. Si je contrôlais tous les leviers, je n'aurais pas de problème. Je dépends de Québec et je me bats pour obtenir une plus grande autonomie. Même si je travaille jour et nuit et que je fais le concierge, je n'arrive pas à bâtir la métropole. » La Ville rafistole les tuyaux, bouche des trous, retape le boulevard Saint-Laurent. Une administration en rase-mottes. Il y a peu de grandes réalisations, mais beaucoup d'intendance. Et de mots. Depuis mars 2006, la Ville a pondu quatre politiques (sur l'approvisionnement, l'égalité entre les hommes et les femmes...) et six plans (plan d'action corporatif pour préserver le climat, plan d'action 2007 d'accessibilité universelle...). Zzz... En un an et demi, Gérald Tremblay en a vu de toutes les couleurs. D'abord le budget. Pendant la campagne électorale, le maire a fait une promesse impossible : ne pas augmenter le fardeau fiscal des Montréalais au cours de son mandat, c'est-à-dire jusqu'en 2009. Lorsque le maire a présenté sa plateforme électorale et que les journalistes lui ont demandé comment il réaliserait sa longue liste de promesses sans augmenter les taxes, il a laissé son président du comité exécutif répondre.« On va réussir », a répondu, en gros, Frank Zampino. À l'automne 2005, le maire a déposé son budget... avec des hausses de taxes. C'était écrit dans le ciel. Les Montréalais ont protesté. Une semaine plus tard, le maire suspendait l'adoption du budget et demandait à ses fonctionnaires de recommencer à zéro. Du jamais vu. Puis il y a eu le pénible épisode de l'avenue du Parc. L'opposition s'est rapidement mobilisée. Près de 400 manifestants se sont présentés à l'hôtel de ville pour protester contre le changement de nom. Gérald Tremblay a été ébranlé par l'ampleur du mouvement de contestation. Les membres de son comité exécutif se sont lâchement éclipsés, le laissant ramer seul au milieu de la tempête. Lorsque le maire a annoncé à son caucus qu'il renonçait à l'idée de donner le nom de Robert Bourassa à l'avenue du Parc, il a eu les larmes aux yeux. Il avait fait partie de l'équipe de l'ancien premier ministre et ses liens avec l'homme étaient tricotés serré. Il n'en fallait pas plus pour déclencher des rumeurs : le maire est fatigué. Certains médias ont même parlé de dépression. Dépressif, le maire ? « Pas du tout! proteste Gérald Tremblay. Je suis tellement intense, j'ai tellement d'ardeur que parfois, mes propos... Le jour où je n'aurai plus de sentiments, je ne serai plus en politique. » Gérald Tremblay est un émotif. Il est le premier à le reconnaître. « Mon père m'avait dit : " Tu ne peux pas aller en politique, c'est de la chicane et ce n'est pas dans ta nature. Ils vont trouver une façon de te détruire. " » N'empêche, son étoile a pâli. On lui reproche de ne pas être assez présent. « Je devrais faire plus de terrain », reconnaît-il. « Les Montréalais sont très exigeants envers leur maire, croit André Lavallée, membre du comité exécutif de la Ville. Le maire est responsable de tout, même de la température ! » C'est vrai. Lors des inondations du 14 juillet 1986, Jean Doré avait quitté la Ville pendant 24 heures pour aller à son chalet. Les Montréalais lui en ont toujours voulu. « On ne me l'a jamais pardonné, reconnaît Jean Doré. Pourtant, j'étais à une heure de Montréal. » Gérald Tremblay n'est pas un populiste. Il ne court pas les sous-sols d'église et n'écrème pas les parcs pour serrer des mains, comme le faisait l'ex-maire Pierre Bourque. Lors du point de presse où l'on a annoncé la démolition d'une partie de l'autoroute Bonaventure, début avril, le maire a été très discret. Trop. La présidente de la chambre de commerce, Isabelle Hudon, occupait toute la place. Le maire était sagement assis avec le public, sur le premier banc en avant. Comme un petit garçon. Il n'a pas soufflé mot et il n'est pas monté sur l'estrade. À se demander qui est maire de la ville.
  19. Publié le 19 novembre 2008 à 18h53 | Mis à jour à 19h05 Le discours du Trône risque de susciter le mécontentement au Québec Fannie Olivier La Presse Canadienne Ottawa Le discours du Trône présenté aujourd'hui risque de faire des vagues dans un Québec en pleine campagne électorale, alors que de nombreuses mesures mises de l'avant par les conservateurs s'opposent aux positions traditionnellement défendues au Québec. Ainsi, par la voix de la gouverneure générale Michaëlle Jean, le premier ministre Stephen Harper a laissé entendre aux Québécois qu'ils pouvaient s'attendre à voir leur poids diminuer à la Chambre des communes au profit des provinces de l'Ouest et de l'Ontario. Une réforme du Sénat est également prévue, ce à quoi s'est traditionnellement opposé le Québec, tout comme à la mise sur pied d'une commission unique des valeurs mobilières, une autre des propositions conservatrices. Le Protocole de Kyoto, qui fait par ailleurs consensus au Québec, paraît définitivement écarté de la ligne de mire des conservateurs dans ce discours du Trône, et rien n'est mentionné sur un éventuel réinvestissement dans les programmes culturels, sabrés au printemps. Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a dit constater qu'aucune de ses recommandations auprès de M. Harper n'avaient été retenues et que son parti allait conséquemment voter contre le discours du Trône. Se portant à la défense des orientations choisies par le gouvernement conservateur, le nouveau lieutenant de Stephen Harper au Québec, le ministre Christian Paradis, a fait valoir que des passages du discours portaient sur une «charte du fédéralisme d'ouverture» et, qu'à nouveau, on y trouvait la volonté des conservateurs de limiter le pouvoir du fédéral de dépenser. M. Paradis a dit ne pas voir de problème à ce que le poids du Québec fléchisse aux Communes et trouve que cela est simplement démocratique. Selon lui, les Québécois n'ont qu'à faire plus d'enfants s'ils veulent conserver la même proportion de députés en Chambre. «C'est juste, il faut être démocrate. Si le Québec veut avoir plus de sièges, faudrait peut-être faire plus d'enfants. Moi, j'en ai trois déjà», a-t-il lancé. Il a également souhaité rassurer le Québec au sujet de la commission des valeurs mobilières commune, une idée à laquelle s'oppose tant l'Assemblée nationale que l'Autorité des marchés financiers (AMF). «Il n'y aura rien qui sera obligatoire pour personne, ce sera sous une base volontaire (...). Rien ne sera imposé à aucune province d'aucune manière que ce soit», a-t-il spécifié. Les détracteurs d'une telle commission des valeurs mobilières craignent notamment que le secteur financier délaisse Montréal au profit de Toronto. Déception des chefs provinciaux Les chefs des partis provinciaux, qui en étaient à leur quinzième jour de campagne, ont tous réagi au discours du Trône des conservateurs en manifestant leur déception. Le chef libéral Jean Charest, qui a indiqué qu'il commenterait le discours plus en détails dans le futur, a néanmoins fait savoir qu'il ne resterait pas les bras croisés si des mesures allaient à l'encontre de l'intérêt du Québec. «Le point de départ, à nouveau, c'est de pouvoir bien identifier nos intérêts à nous, et bien les défendre», a-t-il indiqué. Selon la chef péquiste Pauline Marois, M. Harper marginalise le Québec avec ce discours du Trône. «Il fait exactement la preuve que de reconnaître la nation québécoise, ça ne voulait strictement rien dire», a-t-elle lancé, ajoutant qu'il fallait livrer bataille au fédéral pour protéger les droits de la province. Même le chef adéquiste Mario Dumont, qui avait pourtant appuyé M. Harper lors de la dernière campagne électorale fédérale, a exprimé son mécontentement. «Aujourd'hui, ce qu'on voit, c'est que les besoins du Québec, ils sont secondaires, a-t-il déclaré en point de presse à Sainte-Thérèse. Je le sens comme ça, je trouve ça très malheureux. Je pense que de la part du gouvernement fédéral, ça engage mal la suite des choses.» Il est allé jusqu'à avancer qu'à ses yeux, «c'est comme si on était en train de préparer, au niveau de l'avenir du Canada (...) une ronde Canada (de négociations constitutionnelles) sans le Québec».
  20. Les municipalités accueillent favorablement les investissements dans les infrastructures, les chambres de commerce sont inquiètes, tandis que les organisations syndicales sont déçues. Pour en lire plus...
  21. Dans un discours du Trône axé sur l'économie, le gouvernement Harper n'écarte pas un déficit l'an prochain, et prévoit un soutien aux industries automobile et aérospatiale. Il envisage aussi de réformer certaines institutions de la fédération. Pour en lire plus...
  22. Le secteur manufacturier au Canada et en particulier la construction automobile et l'aérospatiale se fragilisent de plus en plus, a précisé Michaelle Jean lors du discours du trône. Pour en lire plus...
  23. Les principaux indices boursiers nord-américains ont ouvert à la baisse vendredi en dépit d'un discours rassurant du président américain qui défend l'efficacité des mesures économiques prises par son gouvernement. Pour en lire plus...
  24. New York ouvre en légère hausse jeudi, tandis que Toronto baisse, au lendemain du discours du président américain sur la crise. Pour en lire plus...
  25. Le président George W. Bush n'a pas hésité à parler d'«économie en danger» et de «période sans précédent pour l'économie américaine». Pour en lire plus...
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