Aller au contenu

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'dailleurs'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Projets immobiliers
    • Propositions
    • En Construction
    • Complétés
    • Transports en commun
    • Infrastructures
    • Lieux de culture, sport et divertissement
  • Discussions générales
    • Urbanisme, architecture et technologies urbaines
    • Photographie urbaine
    • Discussions générales
    • Divertissement, Bouffe et Culture
    • L'actualité
    • Hors Sujet
  • Aviation MTLYUL
    • YUL Discussions générales
    • Spotting à YUL
  • Ici et ailleurs
    • Ville de Québec et le reste du Québec
    • Toronto et le reste du Canada
    • États-Unis d'Amérique
    • Projets ailleurs dans le monde.

Calendriers

  • Évènements à Montréal
  • Canadiens de Montréal
  • CF de Montréal

Blogs

  • Blog MTLURB

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


Location


Intérêts


Occupation


Type d’habitation

14 résultats trouvés

  1. La plupart des membres de mtlurb connaissent déjà sans doute metrodemontreal.com, une vraie mine d'informations sur le réseau du métro. D'ailleurs, beaucoup ici (dont moi même) sont également membres du forum de ce site. Or, Matthew McLaughlin, le créateur du site metrodemontreal.com a entamé une campagne de sociofinancement pour l'aider à faire une grosse mise à jour de cette ressource inestimable à l'occasion du 50e anniversaire du métro le 14 octobre prochain. Voici d'Ailleurs le message qu'il a laissé sur le forum : Je partage ici le lien où on peut laisser nos contributions : Le nouveau metrodemontreal.com - Yoyomolo
  2. http://tourismexpress.com/nouvelles/le-palais-des-congres-de-montreal-rafle-l-or-a-l-international
  3. Le fabricant californien de véhicules électriques de luxe Tesla Motors est sur le point de frapper un grand coup à Montréal. Tesla aura pignon au 5350, rue Ferrier, près de concessionnaires Mercedes, Jaguar et Rolls-Royce. Le constructeur californien prévoit bientôt présenter un modèle coûtant de 30 000 à 40 000 $. L'entreprise fondée en 2003 par Elon Musk ouvrira son premier véritable magasin au Québec sur la rue Ferrier, a appris La Presse Affaires. Le bâtiment d'environ 45 000 pieds carrés se situe dans le voisinage de l'Orange Julep, à l'ouest de l'autoroute Décarie, dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce. Il deviendrait, nous dit-on, l'un des plus importants points de service de Tesla en Amérique du Nord. Toujours selon nos informations, Tesla dépensera plus d'un million de dollars pour aménager les lieux à son goût. Avec des travaux de cette envergure à l'agenda, l'ouverture ne pourra se faire avant les derniers mois de 2014 ou le début de 2015. Un courriel adressé au service de presse de Tesla en Californie est resté sans suite. Dans un article paru le 31 mars 2014, La Presse Affaires, qui s'était rendue au siège social de Tesla à Palo Alto, écrivait qu'un point de vente ouvrirait à Montréal cette année. Mais le secret devait être maintenu jusqu'à la dernière minute, et rien ne serait annoncé avant la signature d'un bail en bonne et due forme. Association naturelle Que Tesla s'installe avec faste au Québec tombe sous le sens. La province est branchée, comme on le sait, sur de vastes ressources hydroélectriques qui font sa fierté. Le gouvernement provincial mène d'ailleurs une ambitieuse politique d'électrification des transports. Tesla est le fabricant automobile de l'heure. Son modèle S, qui va de 0 à 100 km/h en 4 secondes, fait fureur auprès des vedettes d'Hollywood. Le magazine Consumer Reports a qualifié la voiture de «presque parfaite» et lui a accordé la note de 99 %. Inscrite en Bourse, l'action du constructeur (TSLA,) se vend à 78 fois les profits de 2015. On dénombre au 31 juillet environ 250 véhicules Tesla immatriculés au Québec. Le prix de départ du modèle S - plus de 70 000 $ - limite pour l'instant les ventes dans la province, mais celles-ci sont susceptibles de prendre leur envol quand le modèle de «troisième génération», qui devrait coûter de 30 000 à 40 000 $, fera son apparition, autour de 2017. À Montréal, le bâtiment choisi a hébergé dans le passé un concessionnaire Chrysler et, auparavant, une concession Infiniti. Le garage compte une dizaine de postes de travail, communément appelés baies de services, et dispose d'un garage intérieur pour loger les véhicules en stock. La salle d'exposition servira à exposer ses nouveaux véhicules, comme le modèle X, à quatre roues motrices. Lors de notre visite des lieux jeudi, des employés de la compagnie National Démolition s'affairaient à dégarnir l'intérieur du garage. Depuis décembre dernier, les plus importantes installations canadiennes de Tesla se trouvent au 1325, avenue Lawrence Est, à Toronto, un ancien concessionnaire Lamborghini de 17 000 pieds carrés. Une entreprise exceptionnelle Entreprise révolutionnaire avec ses stations superchargeurs capables de recharger 50 % de la batterie en 20 minutes réparties bientôt aux quatre coins de l'Amérique, Tesla a un modèle d'affaires distinct. Ses ventes se font principalement par internet et non par l'entremise de concessionnaires. Ses magasins servent surtout à mettre ses modèles en vitrine et à inviter les clients à un essai routier. Ses points de vente ressemblent d'ailleurs plus à une boutique Apple qu'à un concessionnaire Ford. Tesla s'installe volontiers dans des centres commerciaux de haut de gamme. Dans la Ville-reine, le fabricant automobile s'est installé dans le mail Yorkdale, dans un local de 2500 pieds carrés faisant face aux boutiques Apple et Microsoft. Il a aussi pignon sur la très recherchée rue Robson à Vancouver. À Montréal, la société a choisi de se rapprocher des quartiers cossus de Mont-Royal, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Outremont, Notre-Dame-de-Grâce et Westmount. Tesla n'est d'ailleurs pas le seul vendeur d'autos de luxe du quartier. De bord et d'autre de l'autoroute Décarie à cette hauteur, l'automobiliste en moyen peut choisir entre Mercedes, Jaguar et Rolls-Royce. Depuis la fin de 2012, Tesla exploite temporairement un modeste centre de services sur le boulevard des Laurentides, à Laval, où il est possible d'effectuer des essais routiers sur rendez-vous. Nous n'avons pas pu parler directement au représentant Tesla, Renaud-Pierre Bérubé. Son adjointe a confirmé que les clients qui passaient une commande devaient attendre trois mois avant de prendre livraison de l'objet de leurs désirs. Elle a dit que le magasin montréalais n'ouvrira pas ses portes avant 2015. http://affaires.lapresse.ca/economie/automobile/201408/15/01-4791912-tesla-frappe-un-grand-coup-a-montreal.php
  4. http://www.metrodemontreal.com/forum/viewtopic.php?t=11970&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=&sid=10dea0201b46489d072563afd5c50efb metrodemontreal.com Un lieu de discussion du transport en commun de Montréal et d'ailleurs Belle collection de veilles photographes Quelques exemples:
  5. Bonjour à tous, On vient de créer un nouvel outil pour promouvoir le Quartier des spectacles. On y fait d'ailleurs un survol des projets en développement dans le secteur, dont plusieurs sont traités sur ce site. FR: EN: Qu'en pensez-vous?
  6. Nouveau projet dans Verdun. D'ailleurs il est déjà en construction car c'est en me balladant au hasard que je l'ai remarqué. Sur le site web il y a quelques photos mais je n'arrive pas à les ''uploaders''. http://www.lesterrasses3910.com/en/index.php
  7. Le bateau qui a reçu la fameuse canne au pommeau d'or est un pétrolier. Ces bateaux sont d'ailleurs plus nombreux dans la voie maritime à hauteur de Montréal, ce qui explique la bonne performance du port en 2011. http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal_18h/2011-2012/Reportage.asp?idDoc=193791
  8. Ils ont choisi, récemment, de s'établir à Montréal. Pour toutes sortes de raisons. Des artistes de tous les horizons. Danseurs, humoristes, musiciens, comédiens, artistes visuels ou du cirque, venus d'ailleurs, pour qui Montréal est non seulement une ville d'adoption, mais un stimulant laboratoire de création. http://www.cyberpresse.ca/arts/201110/14/01-4457318-montreal-ville-dadoption.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_accueil_ECRAN1POS2 + 7 liens (articles,en bas de page),des témoignages intéressants.
  9. Petit projet sympathique sur la rue Mozart près de Clark dans la Petite-Italie. Rien de spécial mais un autre de plus....D'ailleurs le projet est déjà bien avancé. http://57mozartouest.com/index.html
  10. voila un nouveau parti politique fédéraliste le nom sera réservé à partir de minuit ce soir au DGE il ne manque que les 100 signatures requises si il y a des gens ici qui souhaite m'aider envoyer moi un message privé Parti Populaire du Québec Bien-entendu, la première question que vous devez vous poser concerne nos idées, si nous avons des propositions pour changer le système que nous dénonçons. Et bien oui, nous avons différents point de vue concernant plusieurs sphères du système Québecois. Toutes les positions du Parti seront soumis aux votes de ses membres pour permettre un débat constructif sur chacun des points, d'ailleurs ceux-ci seront détaillés éventuellement, il s'agit ici d'une ébauche et non de la plateforme finale du Parti. D'ailleurs, la proposition d'idée et de réforme est souhaitée et favorisée. De plus, j'aimerais souligné la direction principale que le Parti Populaire du Québec veut avoir, soit la dénonciation et la proposition de solution face à des enjeux qui touchent la population directement et non pas un feu de paille pour cammoufler les vrais problèmes que nous vivons. Voici nos différentes idées: Éducation: Gel des frais de scolarité Augmentation des stages non-rémunérés obligatoire Évaluation de l'horaire scolaire Rétablissement du cours d'économie familiale et augmentation des cours d'éducation physique quotidien. Discrimination positive pour professeur masculin Élimination de la Malbouffe dans les écoles Santé: Gratuité totale des médicaments Installation d'un ticket modérateur Ouverture aux PPP Spécialisation des cliniques privées. Ex. Opération à la hanche, aux genoux. Ouverture et favorisation de l'immigration professionnel. Environnement: Étatisation des rivières Protection et contrôle absolu de l'eau, examination approndie du rôle d'Hydro-Québec. Favorisation de l'énergie géothermique et hydro életrique Ticket aux compagnies et particulier non-recycleurs Création d'un site de combustion des déchêts dans le Nord-du-Québec Obligation des sacs à poublelle transparents. Justice: Restructuration du programme de remise en liberté Enquête sur les services offert en prison. Identification par une plaque automobile débutant par les lettres SO, les récidivistes de l'alcool au volant. Développement Régionnal: Favorisation sectoriel = Développement de région-génération Création de travaux publics dans les régions éloignées. Favorisation et VALORISATION du Nord Développement d'entreprise québécoise Augmentation des subventiosns aux services publics (écoles, transport en commun...)
  11. Un article très positif sur Montréal dans le Frankfurter Allgemeine (un journal allemand très important) L'article au complet en version originale: http://www.faz.net/s/Rub244D2E60F0294C4D8AAC6C0C7FC9677B/Doc~EE451723D27E147EFBDF08DD0B93ABD34~ATpl~Ecommon~Scontent.html Quelques extraits: En dehors des extraits, l'impression générale du texte est que Montréal, avec laquelle on utilise des qualificatifs et des noms de lieux à 150% anglais (Mount Royal, la City, ...), et axée autour du monde anglophone. On nomme les universités francophones (avec de belles erreurs d'ailleurs) une fois et c'est tout, alors que Concordia a droit a une belle description. Bref, le texte est flatteur mais laisse un gout amer.
  12. Le climat est tendu. Certains administrateurs n'hésitent d'ailleurs plus à remettre en question la politique de rendement trop axée sur la performance. Pour en lire plus...
  13. Quand Maisonneuve rêvait de devenir la cité idéale Alexandre Shields Édition du mardi 22 juillet 2008 Le boulevard Pie-IX représenté sur une carte postale, à l'époque où une allée piétonnière avait été aménagée au milieu du terre-plein central. Le quartier Hochelaga-Maisonneuve fête cette année son 125e anniversaire. Dans le premier de deux articles consacrés à ce secteur mal aimé de la métropole, Le Devoir se penche aujourd'hui sur l'histoire méconnue de la Cité de Maisonneuve, qui était autrefois une ville indépendante et prospère. Pour plusieurs Montréalais, elle n'est qu'une portion du quartier défavorisé d'Hochelaga-Maisonneuve. Mais avant d'être annexée à la métropole québécoise, la cité de Maisonneuve, qui fêterait cette année son 125e anniversaire, a déjà été le cinquième centre industriel en importance au Canada. En fait, ceux qui l'ont bâtie rêvaient d'en faire le Westmount des francophones. Si leurs idées de grandeur ont provoqué sa perte, elles ont tout de même laissé un patrimoine architectural hors du commun. Maisonneuve, qui comptait au départ 287 habitants, est effectivement née de la seule volonté de grands propriétaires fonciers et d'industriels. Détenteurs de vastes terrains dans ce secteur compris entre les actuelles rues Bourbonnière et Vimont, délimité au sud par le fleuve et au nord par ce qui est aujourd'hui la rue Rosemont, ils obtiennent leur indépendance municipale en décembre 1883, au moment où Hochelaga, criblée de dettes, est forcé de se joindre à Montréal. Avant cette date, les deux entités formaient une seule ville, Maisonneuve se résumant à une vaste zone rurale. Comme les dirigeants politiques associaient alors le progrès à une industrialisation massive, ils ne tardent pas à mettre en place les conditions financières susceptibles d'attirer de grandes manufactures, notamment par des subventions et des exemptions de taxes. On leur promet ainsi «une fortune rapide et solide». Les services publics s'y développent rapidement, tandis que des lignes de tramway suivront bientôt le tracé des rues Ontario, Sainte-Catherine et du chemin du Roy (l'actuelle rue Notre-Dame). Bref, il s'agissait de jeter les bases du «Westmount des francophones», selon les mots du directeur du Musée du Château Dufresne, Paul Labonne. L'établissement présente d'ailleurs une exposition intitulée «Hochelaga-Maisonneuve en trois temps. 1er temps: de villes ouvrières à cité modèle (1870-1918)». Gros boom Les efforts portent fruit puisque les industries du textile, du cuir, de la métallurgie, de l'alimentation, de la fabrication de meubles et du papier peint affluent à la fin du XIXe siècle. En 1910, Maisonneuve, devenue la cinquième ville industrielle du Canada, est même la capitale de la chaussure: on en produit 3,5 millions de paires annuellement. Et avant qu'elle ne soit forcée de s'annexer à Montréal, elle compte pas moins de 30 manufactures liées à ce secteur. Au sud de Pie-IX, la Canadian Vickers implante par ailleurs un important chantier naval où on construira des sous-marins durant la Première Guerre mondiale. Cette multiplication des usines, dont les sirènes rythment littéralement la vie des habitants, attire des milliers de travailleurs. La plupart vivent bien sûr dans une très grande pauvreté. À titre d'exemple, un menuisier gagne en moyenne 17 cents l'heure en 1901, alors qu'une livre de beurre lui en coûte 24. Et les six journées de travail hebdomadaires durent chacune 12 heures, même pour les enfants. En se baladant dans le quartier, on peut encore observer plusieurs exemples des logements qu'ils habitaient au tournant du siècle, notamment dans la rue Létourneux et l'avenue de LaSalle -- où on retrouve de typiques «maisons en rangées». Les riches industriels de Maisonneuve, eux, se font construire de somptueuses maisons, principalement dans les rues Adam et Lafontaine. Un grand nombre se dressent encore, avec leurs larges galeries en bois couvertes et décorées de frontons. Autre preuve de la prospérité économique de l'époque, deux banques sont construites l'une à côte de l'autre, rue Ontario, en moins de cinq ans, pour les besoins de l'industrie. La superbe église Très-Saint-Nom-de-Jésus, rue Adam, témoigne elle aussi de l'héritage laissé par cette période faste. Folie des grandeurs Les dirigeants politiques voient toutefois beaucoup plus grand. En 1910, le maire Alexandre Michaud et le conseiller Oscar Dufresne élaborent un plan d'aménagement urbain très ambitieux, trop ambitieux, même. Dans son ouvrage Montréal, son histoire et son architecture, l'historien Guy Pinard qualifie d'ailleurs de «vent de folie des grandeurs» les idées qui sont alors mises de l'avant. Il faut dire que le conseil municipal de l'époque ressemblait davantage à une chambre de commerce qu'à une institution démocratique. Un club fermé qui refile une note salée aux locataires et aux petits propriétaires. L'exécution de ce plan est d'ailleurs confiée à Marius Dufresne, frère cadet d'Oscar, alors ingénieur municipal de Maisonneuve et industriel prospère. Ce sont eux qui se feront construire le Château Dufresne. Le mégaprojet urbanistique prévoit la construction de cinq édifices grandioses, en plus des boulevards Pie-IX et Morgan. Les quatre qui seront finalement réalisés existent encore et constituent autant de chefs-d'oeuvre architecturaux qui détonnent dans un quartier aujourd'hui défavorisé. Il s'agit d'abord de l'hôtel de ville, situé à l'angle d'Ontario et Pie-IX, terminé en 1912. Le marché Maisonneuve suit, avec sa silhouette rappelant le style beaux-arts. Marius fait même installer sur sa grande place une fontaine monumentale du sculpteur Alfred Laliberté. L'endroit deviendra un marché public important pour la vente de bétail, en plus d'un lieu de débats politiques. Juste à côté, l'équipe de crosse de Maisonneuve, le National, a droit à son stade. En face s'ouvre le large boulevard Morgan, que ces concepteurs voyaient carrément comme l'avenue des Champs-Élysées version locale. C'est là qu'est érigé le Bain public Maisonneuve, achevé en 1915. Il s'agit d'un bâtiment encore une fois majestueux, coiffé d'immenses sculptures qui évoquent l'époque de la Renaissance. À la même époque, Marius Dufresne dirige en outre la construction d'une caserne de pompiers, située au bout de Létourneux, dans un style inspiré de l'architecte américain Frank Lloyd Wright. Le cinquième projet, prévu sur le site de l'actuel parc Maisonneuve, ne verra jamais le jour. Et il s'agissait sans aucun doute du plus insensé de tous. «Le conseil a voulu créer un vaste parc qui serait pour l'est de l'île ce qu'est le mont Royal pour l'ouest. De 1910 à 1916, la ville achète de quelques propriétaires des terrains situés dans la partie nord-est de son territoire. Ces achats lui coûteront 6 445 615 $ dont une bonne partie ira à des spéculateurs», rappelle l'historien Paul-André Linteau dans sa thèse de doctorat intitulée Histoire de la ville de Maisonneuve, 1883-1918. «Un projet d'aménagement grandiose est proposé: piste de course, amphithéâtre, étangs, hôtels, galerie d'art, musée, bibliothèque, jardin botanique, aquarium, jardin zoologique, etc., poursuit-il. La ville espère tirer de l'exploitation de ce parc des revenus importants.» Un hippodrome de plus de 10 000 places devait y être bâti. L'administration de Maisonneuve songeait même à y organiser rien de moins qu'une exposition internationale en 1917, afin de marquer le 50e anniversaire de la Confédération. Mais les idées de grandeur de ses dirigeants auront raison des finances d'une ville alors considérée comme la «Pittsburgh du Canada» -- la ville américaine était un centre économique majeur. Lourdement endettée, elle sera forcée de se joindre à Montréal en 1918. Elle compte alors plus de 30 000 résidants. *** L'exposition Hochelaga-Maisonneuve en trois temps. 1er temps: de villes ouvrières à cité modèle (1870-1918) est présentée jusqu'au 2 février 2009 au Musée du Château Dufresne. Objets et photographies d'époque témoignent des divers aspects de la vie urbaine à l'époque de l'industrialisation des municipalités d'Hochelaga et de Maisonneuve. Information: http://www.chateaudufresne.com http://www.ledevoir.com/2008/07/22/198766.html
  14. Le début d'un temps nouveau ? 24 janvier 2007 Stéphanie Kennan, Bang Marketing L'écho dissident des groupes de pression n'a résonné que bien faiblement la semaine dernière lors du lancement du projet Eastmain-1-A d'Hydro-Québec. À peine a-t-on vu la binette de Roy Dupuis et de certains leaders cris dans les journaux. La demande de moratoire exigée par les groupes écologistes est d'ailleurs apparue comme une requête d'un parfait ridicule puisque, dans ce dossier, toutes les consultations imaginables ont été entreprises, les études rigoureusement menées et les impacts environnementaux raisonnablement atténués. La réussite incontestable de l'annonce de ce grand chantier est probablement la première nouvelle réjouissante de l'année et la preuve indéniable qu'il est encore possible de réaliser de grands projets malgré la culture québécoise d'opposition systématique largement dénoncée au cours des derniers mois. Quel soulagement ! Mais ce n'est pas sans raison que ce projet a été bien accueilli. Il s'agit d'une initiative dont la rentabilité a été démontrée, qui favorise le développement énergétique du Québec dans une perspective environnementalement acceptable. En plus de créer des milliers d'emplois, elle assure la sécurité énergétique de la province en plus d'ouvrir la porte à l'exportation. Qui dit mieux ? L'année démarre donc sur une note encourageante qui, l'espère-t-on, ne sera pas la dernière. Il serait en effet tellement positif de voir la réussite de ce lancement sonner le début d'une nouvelle ère de projets structurants et d'idées neuves pour le Québec. L'une de celles-ci serait très certainement la concrétisation rapide de la vision 2025 concoctée par la Société du Havre de Montréal pour la revitalisation des terrains vagues entourant le port et l'autoroute Bonaventure. Cette zone en friche de plus d'un kilomètre carré nécessite des investissements importants, mais il suffit d'un peu de vision pour imaginer le potentiel extraordinaire de ce territoire situé à la porte sud de la ville, voisin du centre-ville et du Vieux-Montréal. Bien que le déménagement avorté du casino ait jeté un peu d'ombre sur la revitalisation de ces espaces, il serait absurde de laisser tomber un projet si emballant sur les plans récréotouristique, commercial et environnemental. Dans son programme lancé juste avant les fêtes, l'Action démocratique du Québec propose également d'excellentes idées qui se doivent d'être rapidement mises en oeuvre, peu importe le parti au pouvoir. C'est le cas de la mise sur pied d'un système de santé mixte (public, privé et coopératif) qui est probablement, selon un sondage CROP publié la semaine dernière, la seule proposition de type " lucide " que les Québécois seraient prêts à soutenir. Il est impensable, dans l'état actuel des finances publiques et en tenant compte du choc démographique, de s'entêter à engraisser un système universel coûteux et de moins en moins accessible quant la population réclame un virage majeur. La concrétisation des projets des deux CHUM et la création d'un pôle de la santé au coeur du centre-ville de Montréal constitue d'ailleurs une belle occasion de réinventer nos façons de faire dans ce domaine, bien au-delà des partenariats public-privé qui ont déjà été annoncés. Mais pour que tout projet ou réforme de grande envergure voie enfin le jour au Québec, rappelons aux promoteurs de faire leurs devoirs. Le chemin s'en trouve bien sûr plus tortueux avant de poser la première pierre, mais comme nous l'avons vu avec le projet Eastmain-1-A, cette stratégie est garante de meilleurs résultats.
×
×
  • Créer...