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  1. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/475276/politique-culturelle-du-quebec-la-culture-c-est-aussi-l-architecture Politique culturelle du Québec La culture, c’est aussi l’architecture L’Ordre des architectes du Québec estime que «l’environnement bâti» fait partie de notre identité 12 juillet 2016 |Jérôme Delgado | Actualités culturelles Habitat 67, à Montréal Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Habitat 67, à Montréal La prochaine politique culturelle du Québec devra affirmer que la qualité architecturale est une affaire d’intérêt public et que « l’environnement bâti constitue un aspect fondamental de notre identité ». C’est ce que revendique l’Ordre des architectes du Québec (OAQ) dans son mémoire présenté lors d’une des premières séances de la consultation publique mise en place par le ministère de la Culture et des Communications. L’OAQ milite depuis longtemps pour une politique nationale de l’architecture du Québec. Celle-ci forme l’échine du document déposé le 21 juin et intitulé La qualité architecturale, un chantier à poursuivre. « Nous recommandons, y lit-on, que la future politique culturelle plaide en faveur d’une politique nationale de l’architecture pour le Québec. » En 2014, l’OAQ a lancé l’idée d’une politique nationale de l’architecture selon des initiatives observées en Europe. Depuis 1991, une vingtaine de pays se sont dotés d’un tel programme. Au Québec, si la politique culturelle émet le besoin de se doter d’une politique en architecture, ce serait un pas dans la bonne direction, selon la présidente de l’OAQ. « Un pont qui tombe, ça exige l’urgence une action. Une politique nationale, c’est un travail de longue haleine », concède Nathalie Dion, lors d’un entretien téléphonique. Elle se félicite par ailleurs que son lobbying porte ses fruits. L’arrondissement de Saint-Laurent a en effet profité du dépôt du mémoire de l’OAQ pour exiger à son tour une politique de l’architecture. Le conseil des élus de ce secteur de l’ouest de Montréal est ainsi devenu la première instance municipale à voter une résolution dans ce sens. Chercher l’harmonisation Sans politique nationale, pas de vision globale. Sans vision, pas de qualité, ce noble principe qui résulte de l’addition d’harmonie, de fonctionnalité, de durabilité et de réponse aux besoins d’un milieu. Selon le regroupement des architectes, la qualité de ce qui se construit dépend de la cohérence des actions de différents ministères. Or, à l’heure actuelle, chacun travaille en vase clos. « Il y a dix ministères qui touchent à l’architecture. Et il n’y a pas d’harmonisation entre ce que font l’un et l’autre », constate Nathalie Dion. Certains s’occupent du code du bâtiment, d’autres de patrimoine, d’efficacité énergétique ou du cadre légal. Un programme interministériel, ou « national », les réunirait tous. Dans son mémoire de 18 pages, l’OAQ cite l’école Saint-Gérard comme un « exemple frappant » des conséquences néfastes du « manque d’harmonisation ». L’établissement du quartier Villeray, dans Montréal, a écopé du dialogue de sourds, autant lors de sa destruction, rendue inévitable en 2014 pour des raisons de moisissures, que lors de son actuelle reconstruction. La décision initiale du ministère de l’Éducation de refuser un toit vert, l’éclairage DEL et un plan de géothermie pour des raisons de dépassement de coûts ne se serait pas présentée avec une politique nationale. « Il est dommage, déplore l’Ordre, qu’une école en soit ainsi réduite à choisir entre les mesures vertes, l’accessibilité universelle et la convivialité des espaces, alors que tous ces facteurs sont essentiels à la qualité d’un bâtiment public. » Le document de l’OAQ détaille ce que la politique culturelle devrait clamer. Il faudrait qu’elle énonce des grands principes qui détermineront l’action du gouvernement. En plus d’appeler à une meilleure coordination entre les organismes publics, les architectes plaident notamment pour une vision en amont de projets, pour un plus grand soutien aux municipalités et pour une meilleure valorisation de la recherche.
  2. A Montréal, les "maudits Français" font débat. ...la métropole favorite des Français. Mais dans le quartier du Plateau Mont-Royal, ils sont si nombreux qu'une vague de ressentiment anti-Français émerge. Reportage. L'avenue du Mont-Royal, l'une des plus célèbres artères de Montréal, qui grimpe doucement vers la Montagne (le mont Royal) a bien changé en quelques décennies. Fini les menus du midi à 5,99 dollars (fèves au lard et french fries, ketchup et relish inclus) et les boutiques de linge "à rabais". Même l'Aubainerie, le populaire "magasin à rayons", a rafraîchi ses stocks et modernisé ses espaces clients. Ce faisant, elle a aussi monté ses prix. Aujourd'hui, pour se vêtir élégamment sur l'avenue, on achète des créations locales ou importées (surtout européennes) en grignotant des macarons. Même la poutine, la spécialité gastronomique du Québec, qu'on ne présente qu'à ceux qui n'ont jamais mis le pied dans la Belle Province, a l'air de lever le nez sur son passé graisseux (frites baignant dans une sauce brune et parsemées de "crottes" de fromage). Désormais, on vous la sert garnie au foie gras et nappée de Pied de vent (fromage québécois artisanal). L'avenue Mont-Royal se trouve au coeur du Plateau, magistralement dépeint par le célèbre auteur québécois Michel Tremblay dans ses romans et ses pièces de théâtre. Ce quartier, autrefois habité par des ouvriers francophones, loin des demeures cossues des patrons anglophones situées plus à l'ouest, est passé d'une ambiance populaire et familiale à celle d'un ghetto à bobos. Les urbanistes parlent de "gentrification" d'un quartier. Il y a de cela, mais pas seulement. Le Français est bien équipé Arpentez l'avenue à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, vous y croiserez immanquablement des grappes de jeunes en doudoune Canada Goose et en bottes Sorel, sac à dos Quetchua négligemment porté sur l'épaule. Et si vous demandez l'heure à l'un d'eux, vous savez déjà qu'il vous la donnera avec l'accent de Neuilly-sur-Seine ou de Toulouse, en écrasant sa clope sur la chaussée (car les Français fument encore beaucoup par rapport aux Québécois). Bref, l'avenue du Mont-Royal est devenue LE repaire des Français installés au Québec. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: la communauté hexagonale du Québec s'est accrue de 72% en dix ans. Et sur les 100 000 expatriés vivant à Montréal, environ 28% choisissent le Plateau pour sa qualité de vie indéniable, qui répond à leurs habitudes de vie * surtout alimentaires. Boulangeries, boucheries et petits cafés ont en effet détrôné les grands supermarchés d'alimentation. Un phénomène auquel ils ne cessent, d'ailleurs, de participer; ce sont précisément les immigrants français qui sont à l'origine de tous ces petits commerces. Le débat houleux sur la Charte identitaire québécoise qui a divisé la province à l'automne dernier a eu, entre autres effets, celui de faire émerger dans les médias la question de la francisation du Plateau (et de Montréal plus largement). "L'occupation massive d'un quartier par une communauté culturelle, quelle qu'elle soit, a toujours le même effet pervers: cela crée un ghetto, analyse Luc Larrivée, un Québécois de 48 ans qui a toujours vécu sur le Plateau, par ailleurs très francophile et ouvert sur les différentes communautés culturelles. Et malheureusement, cette concentration peut provoquer un rejet fâcheux de la part des Québécois purs et durs!" Normal, diront les anthropologues, pour un peuple minoritaire qui a dû (et doit encore) se battre farouchement pour défendre sa langue et sa culture dans un pays majoritairement anglophone. Le spectre de l'assimilation culturelle sommeille toujours dans l'inconscient collectif des Canadiens français. Dans les cafés, "clients comme employés sont parfois tous Français" "Sur le Plateau, dans certains party du vendredi ou du samedi soir, il n'y a que des Français", s'étonne Naïs Hémon, une étudiante québécoise d'origine française. C'est comme s'ils recréaient une microsociété entre eux, sans vraiment s'intéresser à la culture du pays où ils vivent. Même si ceux-ci sont surtout des PVTistes." En colocation avec d'autres compatriotes, ils décrochent facilement une jobine dans une boutique ou un café du coin. Du coup, clients comme employés sont parfois tous Français! De quoi redonner une nouvelle jeunesse à l'expression bien connue de "maudits Français". Yann Rocq, lui, en a fait le titre de son blog remarqué (100 visites quotidiennes) en ligne depuis dix ans. Ce Français de 39 ans, qui est passé par l'Ecole nationale de l'humour, à Montréal, y jette son regard décalé sur le Québec avec des observations souvent originales et toujours spirituelles. "Ce qui m'agace, ce sont les Français qui ont fui la France et qui la renient. Ceux-là n'ont pas choisi le Québec pour ce qu'il est." Quant à savoir s'ils sont trop nombreux,Yann rejette la question en bloc: "Pourquoi y en aurait-il trop? Le fantasme de la pureté culturelle québécoise fait les choux gras d'une certaine presse qui pointe des microphénomènes et ignore les autres. Les Autochtones du Québec ont plus de soucis à se faire sur leur assimilation culturelle que les Québécois "pure laine" comme on dit ici!" Dans son blog, il commente notamment un article paru en décembre dernier dans le quotidien gratuit Métro, intitulé "Guide pour éviter d'être un maudit français". La journaliste y détaille l'attitude que tout Français doit adopter sous peine de recevoir l'injure en pleine face: ne pas se plaindre de l'hiver, ne pas draguer au travail, éviter de se comparer aux Québécois et... vivre ailleurs que sur le Plateau! Le Français est snob Alors, est-ce qu'il "Y'a trop de Français sul' Plateau"? C'est en tout cas le tube du moment. La "toune" s'est propagée à toute allure sur YouTube. Plus de 100 000 visionnements en moins d'un mois! Son auteur, Fred Fresh, un jeune concepteur publicitaire et musicien français, y chantonne, sur un ton badin et volontairement provocateur, tous les clichés véhiculés sur les Français vivant à Montréal * et sur le Plateau en particulier. Sur la vidéo, il sautille, une baguette de pain à la main, dans différents lieux bien connus du quartier: "Mon quartier a des airs de territoire occupé par une bande de snobinards qui travaillent dans la com..." "Cette "toune" c'est l'histoire des Français qui se moquent des Français qui habitent sur le Plateau, résume Fred Fresh. Une tendance qu'on observe surtout chez les immigrants des anciennes générations qui s'approprient l'idée originale d'être venus vivre au Québec et la refusent aux immigrants récents. Ce phénomène d'auto-exclusion culturelle est typiquement français. Les immigrants d'autres pays démontrent souvent plus de solidarité et d'empathie à se retrouver en terre étrangère et se tiennent les coudes." Quoi qu'il en soit, si vous trouvez qu'il y a trop de compatriotes sur le Plateau, il existe une solution: changez de quartier! A Montréal, ou ailleurs au Québec, ce n'est pas l'espace qui manque... Read more at http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/a-montreal-les-maudits-francais-font-debat_1617044.html#XfcKF6bIY7z0xLv7.99 http://mauditfrancais.com/
  3. Site de la ville de Mtl: http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=1576,112471570&_dad=portal&_schema=PORTAL UN Web TV: http://webtv.un.org/live-now/watch/general-assembly-thematic-debate-on-culture-and-development/1705520925001#full-text
  4. Destination Montréal : cosmopolite, gastronomique et culturelle. À l’approche de son 375e anniversaire – elle le fêtera en 2015 – , la ville de Montréal s’affiche comme toujours plus cosmopolite, gastronomique et culturelle. Une ville ouverte et accueillante pour un nombre croissant d’Européens, et surtout de Français, qui s’y plaisent et n’en repartent plus. Aujourd’hui, ils seraient environ 140 000 à apprécier son mode de vie dynamique et décontracté. En matière d’investissements, les Français auraient d’ailleurs surpassé les Américains en 2011, jusqu’alors partenaires principaux des Canadiens. Il faut dire que l’économie montréalaise, fondée sur les technologies de pointe et le savoir, est forte et stable. Ce qui rassure et séduit. Alors, sous l’impact des voyageurs d’affaires, la plus grande ville francophone après Paris développe son hôtellerie, multipliant rénovations et ouvertures. http://www.voyages-d-affaires.com/economie-tentation-montreal-8096 http://www.voyages-d-affaires.com/interview/l-aerospatiale-doit-rester-une-source-creation-richesse-suzanne-benoit-aero-montreal-8097 http://www.voyages-d-affaires.com/montreal-terre-d-accueil-douce-nouvelle-france-8098 "Les relations de travail sont beaucoup moins pesantes" François Boscher, BDG Law. François Boscher est avocat pour le cabinet BDG Law. Pourquoi avoir choisi de venir travailler à Montréal ? François Boscher — Après des études de droit à Tours, j’y ai exercé la profession d’avocat jusqu’en 1992. Puis je suis parti. J’avais le sentiment que l’évolution des mentalités et la situation économique en France laisseraient peu de place à l’initiative individuelle et rendraient l’exercice d’une profession libérale difficile. Aussi ai-je noué des relations avec un cabinet d’avocats montréalais. Quels sont les avantages d’une immigration en termes professionnels ? F. B. — La France est un pays de paradoxes qui regorge de talents entrepre- neuriaux, mais qui sont découragés par l’application de réglementations désuètes et complexes. Au Canada, les relations de travail, l’administration entre autres, sont beaucoup moins pesantes, bien que le système de protection sociale soit tout à fait décent. L’initiative privée y est respectée et encouragée. Quels conseils donneriez-vous aux Français souhaitant venir s’installer à Montréal ? F. B. — Essayer, lors de différents séjours, de nouer des contacts afin de comprendre les mentalités. Les Québécois sont d’un abord facile, mais les choses peuvent être différentes dans le cadre du travail. En outre, les Nord-Américains protègent beaucoup leur “espace familial”. Ils sont naturellement chaleureux et le premier contact est très facile ; en revanche, cela ne signifie pas qu’une relation étroite et profonde puisse s’installer. Cependant, le Québec favorise l’immigration franco- phone et propose des programmes spécifiques avec la France pour encourager les échanges, notamment dans le domaine universitaire. http://www.voyages-d-affaires.com/hotellerie-montreal-nouveau-depart-8100 Rencontre avec Olivier Chavy, groupe Hilton 4/04/2013] Olivier Chavy est le directeur international des lignes Luxury et Lifestyle du groupe Hilton pour l’Asie-Pacifique, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique Pourquoi l’arrivée d’un Waldorf Astoria à Montréal ? Olivier Chavy – Montréal est une ville culturellement riche, à la pointe du design, des arts et de la gastronomie. Comme Vancouver et Toronto, Montréal est un lieu clé dans l’expansion de Waldorf Astoria et de Conrad, les marques luxe du groupe Hilton, avec pour toile de fond notre ambition de rester la chaîne hôtelière de luxe qui se développe le plus rapi- dement au monde. En nous implantant à Montréal, nous espérons y apporter un nouveau standard de luxe et de services hôteliers. Quelles nouveautés le Waldorf Astoria apportera-t-il à la scène hôtelière montréalaise ? O. C. – Grâce à un très haut niveau de services, chacun de nos hôtels offre une expérience inégalable. Mais c’est aussi son emplacement sur la rue Sherbrooke, son architecture, ses restaurants et son atmosphère qui feront du Waldorf Astoria Montréal un lieu d’exception. L’hôtel devrait disposer de 250 chambres et résidences, ainsi que de 1 400 m2 d’espaces de réunions, d’un spa et de plusieurs restaurants. Y a-t-il de nouveaux projets de Waldorf Astoria en Amérique du Nord et ailleurs ? O. C. – Depuis 2006, nous sommes passés de cinq à 20 hôtels dans le monde, dont le Trianon Palace, à Versailles. Ces derniers mois, la marque s’est développée à un rythme sans précédent et plusieurs propriétés exceptionnelles ont ouvert, notamment à Chicago et Berlin. Cette expansion va continuer en 2013, avec des ouvertures à Ras Al Khaimah, Amsterdam, Jérusalem, Panama, Dubaï ou encore Pékin. http://www.voyages-d-affaires.com/interview/rencontre-olivier-chavy-groupe-hilton-8101 http://www.voyages-d-affaires.com/interview/l-esprit-des-lieux-montreal-nathalie-bondil-8102 http://www.voyages-d-affaires.com/montreal-guide-pratique-et-bonnes-adresses-8104
  5. Une seule métropole culturelle? Mise à jour le mercredi 6 mai 2009 à 14 h 31 Le responsable du projet « Montréal, métropole culturelle », Robert Pilon, soulève des questions sur la place que prend la ville de Québec sur la scène culturelle provinciale. Depuis le 400e anniversaire de Québec, la capitale nationale affirme de plus en plus sa place dans le milieu culturel au Québec, notamment avec la présentation de spectacles d'envergure. Le maire de Québec a d'ailleurs entamé une tournée de promotion dans les villes québécoises, dont celle de Montréal, afin d'attirer les visiteurs dans la capitale nationale cet été. Or, selon Robert Pilon, les activités du maire Labeaume commencent à déranger plusieurs promoteurs montréalais. Robert Pilon affirme par ailleurs qu'il ne peut y avoir deux métropoles culturelles au Québec. M. Pilon salue toutefois le travail du maire Labeaume de tenter d'améliorer la place de Québec comme capitale nationale. Il affirme que plutôt que de se livrer concurrence, Montréal et Québec, qui selon lui ont une place distincte à jouer sur la scène québécoise, devraient collaborer. « D'avoir une capitale nationale, pour notre territoire, pour notre Québec, pour notre nation, c'est important, comme c'est d'important d'avoir une métropole. Et à mon avis, il devrait y avoir plus de collaboration d'ailleurs entre la capitale et la métropole et les régions », dit-il. Il soutient néanmoins que Québec doit demeurer une capitale nationale et Montréal, une métropole culturelle. Le premier ministre Jean Charest, qui a réagi mercredi à ces propos, soutient qu'une rivalité culturelle entre Québec et Montréal n'a pas sa raison d'être. Jean Charest estime que la réussite de Québec pour ses fêtes de 2008 et pour ses grands événements de l'été doit être source d'inspiration. Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire Labeaume Paul-Christian Nolin, attaché de presse du maire Labeaume Pour sa part, l'attaché de presse du maire Labeaume, Paul-Christian Nolin, rapporte que la mairie de Québec est plutôt surprise des propos tenus par M. Pilon. « C'est le rôle du maire de vendre sa ville et ça ne se fait pas au détriment de qui que ce soit. Depuis le début, M Labeaume a été très clair, il y a des événements extrêmement importants à Montréal, donc on y participe, mais venez aussi vivre les événements culturels que vous propose Québec. » Pour John Porter, président de la Fondation du Musée national des beaux-arts du Québec, l'accent devrait être mis sur l'offre culturelle dans toutes les villes. « L'important, c'est d'avoir des lieux, des centres, des villes qui sont dynamiques et qui attirent, alors dans le cas de Québec, qu'on la définisse comme métropole, comme grand centre, comme capitale, peu importe. Ce qui compte en bout de piste, c'est la performance. Or, Québec a une grande performance », dit-il. Le chef de l'opposition, Alain Loubier, prend aussi les propos de M. Pilon avec un grain de sel. Le fait que Québec dérange les Montréalais est selon lui un bon indice du dynamisme culturel de la ville. Il ajoute que l'important pour la capitale n'est pas de rivaliser avec Montréal, mais de travailler en synergie avec les producteurs culturels de la ville.
  6. Publié le 19 novembre 2008 à 07h30 | Mis à jour le 19 novembre 2008 à 07h31 C'est à vous, M. Rozon Nathalie Collard La Presse Il y a un peu plus d'un mois, le grand patron du festival Juste pour rire, Gilbert Rozon, affirmait que Montréal devait absolument miser sur son immense bassin de créativité pour se tailler une place sur la scène internationale. M. Rozon allait plus loin et proposait même de mener une vaste consultation auprès des créateurs et gens d'affaires québécois reconnus pour leur immense talent (les Laliberté, Lepage, Angélil, etc.) afin de dégager quelques idées maîtresses. Une sorte de brainstorming VIP, en quelque sorte. Eh bien! M. Rozon, c'est le temps d'agir. La confirmation de la disparition du Grand Prix du Canada, bien qu'elle ne soit pas la fin du monde, crée une certaine fragilité chez les Montréalais. Or, une ville déprimée est une ville inerte. Il faut rebondir. Hier, La Presse a présenté quelques idées recueillies à chaud auprès de différentes personnalités québécoises. C'est un début. La suite logique serait de consulter des gens qui ont un certain recul par rapport à Montréal. On s'est beaucoup gargarisé, au cours des derniers mois, du concept de Montréal, métropole culturelle. Il est temps d'ajouter plus de chair autour de l'os. À Toronto, c'est la société civile (regroupée sous la bannière du Toronto City Summit Alliance) et non la Ville qui a proposé l'idée du festival Luminato. Durant neuf jours, en juin, les Torontois sont désormais conviés à un mégafestival artistique qui regroupe le théâtre, la danse, la musique, les arts visuels, etc. L'événement, qui a rapidement attiré de gros commanditaires, est un succès. Montréal a besoin d'un tel engagement de la part de ses leaders. Il ne faut pas attendre que l'idée vienne des gouvernements, elle ne viendra pas. Soyons originaux, ne pensons pas qu'à l'été. Développons aussi un projet pour l'hiver. Pourquoi ne pas étoffer le festival Montréal en lumières en greffant d'autres activités qui se prêtent mieux à la saison hivernale: ce pourrait être une semaine de grands conférenciers internationaux comme Bill Clinton, Tony Blair, Mia Farrow (ils sont tous venus à Montréal récemment) ou encore, la tenue annuelle des conférences TED, des entretiens devant public sur des sujets aussi variés que les arts, la technologie ou le design. Pourquoi ne pas déplacer le Salon du livre de Montréal dans la même période, question de créer une activité culturelle intense durant deux semaines à Montréal? Ajoutez à cela un congrès international des directeurs de musées et voilà Montréal qui bouillonne entre les deux oreilles en plein mois de février.
  7. Publié le 12 octobre 2008 à 10h16 | Mis à jour à 10h18 Montréal selon Rozon Si Montréal veut s'illustrer sur la scène internationale, il doit miser sur sa créativité. C'est le message qu'a lancé Gilbert Rozon, la semaine dernière, dans le cadre d'un colloque sur la gouvernance culturelle. Selon lui, on ne s'autoproclame pas métropole culturelle du jour au lendemain. Montréal n'est pas dans les mêmes ligues que Paris, Londres, New York et même Las Vegas. Toutefois, Montréal possède une force qui est déjà reconnue sur la scène internationale, son nombre impressionnant de créateurs: le Cirque du Soleil, Céline Dion, Arcade Fire, le Festival de Jazz, le festival Fringe, La Licorne, le TNM n'en sont que quelques exemples... La liste entière pourrait facilement remplir plusieurs pages de votre journal. C'est sur ce talent, ainsi que sur la qualité de nos infrastructures culturelles (impressionnante pour une ville de la taille de Montréal) que la ville doit construire. La créativité, c'est la marque, le branding (pour reprendre une expression à la mode) que la métropole québécoise doit mettre en valeur. Cette sortie du grand manitou de l'humour au Québec ne pouvait pas mieux tomber. En effet, quelques jours après son intervention, on apprenait la disparition possible du Grand Prix du Canada. Ce qui a toutes les apparences d'une tuile n'en est peut-être pas une. La disparition de la Formule 1 pourrait au contraire représenter un tournant décisif dans le développement de Montréal. Une occasion de prendre encore plus rapidement le virage de la créativité tel que suggéré par Gilbert Rozon. Sa réflexion s'inscrit tout à fait dans la lignée des thèses de l'Américain Richard Florida et du Britannique Charles Landry, deux gourous de la thèse des villes créatives. Depuis une dizaine d'années, bon nombre de villes dans le monde ont choisi cette voie pour se développer. Qu'on pense à Édimbourg, Barcelone, Santa Fe et, plus récemment, Toronto. Dans le cas de Montréal, les conditions de la réussite sont réunies: c'est une ville ouverte, tolérante, universitaire donc jeune, abordable sur le plan financier. C'est également un pôle d'attraction pour les esprits créatifs. Ne reste plus qu'à bâtir sur ces fondations. Gilbert Rozon va plus loin encore et rêve d'un brainstorming de VIP de la culture, une consultation auprès des grands cerveaux créatifs québécois - les Laliberté, Lepage, Langlois, etc. - afin de réunir les meilleures idées possible sur quelques pages qu'il pourrait ensuite remettre au maire de Montréal. L'idée est intéressante, mais à certaines conditions. S'il faut refaire un autre brassage d'idées (puisqu'il y a déjà eu les Rendez-vous de novembre 2007), il devra être circonscrit dans le temps. Fixons une échéance très serrée: trois mois, six mois maximum. Ensuite, concentrons-nous sur quelques idées maîtresses. Le plan d'action de Montréal, métropole culturelle, aussi intéressant soit-il, ratisse très large. Peut-être trop. La démarche de Rozon viendrait en quelque sorte préciser le tir. Enfin, n'hésitons pas à sortir des sentiers battus, à consulter des gens qui se situent à l'extérieur du cénacle habituel et qui sont reconnus pour penser à l'extérieur du cadre... Que pensent les créatifs de Sid Lee, cette agence de publicité non conventionnelle? Allons sonder les artisans du magazine Urbania, les chefs Martin Picard et Normand Laprise, les fondateurs de l'ATSA ou encore, la mécène Phoebe Greenberg. Gilbert Rozon a raison de dire que tous les ingrédients sont réunis. Maintenant, il est grand temps que le gâteau lève.
  8. Montréal, Hollywood du Nord Le Devoir Stéphane Baillargeon Édition du mercredi 08 octobre 2008 Mots clés : Entretiens Centre Jacques Cartier, Gilbert Rozon, Culture, Montréal Gilbert Rozon propose de mettre l'accent sur la ville créative Varekai, la plus récente production du Cirque du Soleil. Photo: Agence Reuters Montréal n'est pas une métropole culturelle mondiale, mais pourrait le devenir en misant sur son «immense pouvoir créateur». Voilà l'observation et la proposition fondamentales livrées hier matin par Gilbert Rozon aux participants d'un colloque sur la gouvernance culturelle. Le président-fondateur du Festival Juste pour rire/Just for Laughs participait à la dernière journée d'un colloque sur la gouvernance culturelle organisé par le Centre des Entretiens Jacques Cartier. La table ronde portait sur l'évolution du soutien public et privé aux arts. Gilbert Rozon y parlait de «branding», soit la mise en marché de sa cité comme une sorte de marque distincte et distinguée. «Quand on parle de branding, on subodore quelque chose, on perçoit une marque distinctive, a-t-il dit. Si vous pensez à Mercedes, vous percevez de la qualité. C'est la même chose avec une ville. Quand on pense à une ville comme Rome, Paris ou New York, on a une perception.» Alors, quelle est la personnalité de Montréal? «Est-ce qu'on est par exemple une métropole culturelle?, a poursuivi le président Rozon. À l'échelle du Québec, probablement, ça va de soi. À l'échelle du Canada, peut-être. En tout cas, on est en compétition avec Toronto. Mais à l'échelle du monde? C'est ce qui vous vient à l'esprit si vous êtes un grand voyageur? Vous pensez New York, Londres, Paris, Las Vegas. Je ne pense pas que Montréal soit une métropole culturelle dans ce sens-là. On se conterait des histoires en prétendant le contraire. Mais je pense aussi qu'il y a des façons d y arriver.» Comment? On pourrait dépenser des centaines de millions, construire d'immenses musées et acheter des collections complètes par exemple, comme le fait Dubaï, mais on ne peut pas ou on ne veut pas, et est-ce même souhaitable? Alors, que peut-on faire rayonner à l'échelle mondiale? «J'ose proposer une piste inspirée de ce que j'entends. Quand je me promène sur la planète, j'entends une chose sur Montréal et le Québec: on est perçus comme un lieu de création du spectacle vivant. Cette crédibilité vient de plusieurs choses: du Cirque du Soleil qui rayonne sur toute la planète, de Céline Dion et du Cirque Éloize, du Festival international de jazz et du Festival Juste pour rire, deux leaders mondiaux dans leur domaine, de François Girard ou d'Arcade Fire, etc. Montréal, c'est la ville du créateur.» Il a alors proposé une allégorie utilisant Hollywood, le centre mondial de la planète cinéma qui exporte ses créations partout. Hollywood, une bourgade de riches aux confins de l'Occident qui produit pourtant le plus populaire cinéma de la planète. «Montréal peut devenir un des grands centres de création dans le monde, a enchaîné M. Rozon. Nous avons les artistes, des industries culturelles fortes, du Cirque du Soleil aux grandes boîtes de productions cinématographiques, les infrastructures de formation.» Pour Gilbert Rozon, il faudra toutefois remplir trois conditions pour réussir ce positionnement de Montréal. D'abord, il faudrait «placer le produit au centre des préoccupations». Ensuite, il s'agirait de «l'exemplifier dans tout ce qu'on fait», le design urbain comme le transport, les salles de spectacle comme l'art public. Finalement, a dit M. Rozon «on doit demander au gouvernement d'avoir une seule grande politique culturelle, soit le soutien à l'exportation». Pour lui, l'idée serait donc d'«amplifier ce que Montréal fait de bien». Il croit aussi que cette réflexion (et l'action conséquente) sur le branding doit se faire rapidement, d'ici un an. «On est un peuple fondé par les Français, conquis par les Anglais, sans parler de toutes les influences, merci mon Dieu, de l'immigration, a conclu Gilbert Rozon, en réponse aux question de la salle. C'est ce qui fait la différence et la beauté de Montréal. Nous sommes devenus qui nous sommes à travers les combats nationalistes, fédéralistes et tout ce qu'on veut. Je trouve cette ville fantastique et j'espère que nous allons nous servir de ses particularités.» http://www.ledevoir.com/2008/10/08/209612.html (8/10/2008 8H42)
  9. Montréal métropole culturelle : le privé monte à bord Mario Cloutier La Presse La grande roue de la culture a commencé à tourner à Montréal, provoquant peu à peu l'adhésion des gens d'affaires. Trois cadres de grandes compagnies participeront dorénavant à la mise en oeuvre du plan d'action découlant du Rendez-vous 2007: Montréal, métropole culturelle. Il s'agit de Diane Giard, première vice-présidente au Québec de la Banque Scotia, de Jacques Parisien, président d'Astral-Media Radio, et de Javier San Juan, PDG de L'Oréal Canada. «Je suis énormément impressionné par cette rencontre où tous les acteurs de la société civile sont présents, a expliqué M. San Juan en marge de la deuxième rencontre de suivi du Rendez-Vous 2007. On y trouve aussi les trois ordres de gouvernement et on m'a expliqué que ce n'était pas toujours facile. Tout le monde travaille au service d'une idée qui a une chance de succès et de faire l'histoire.» Il compte contribuer en partageant son expérience internationale en «branding» et en gestion, et, «à un moment donné», a-t-il dit, d'un point de vue financier. L'exemple torontois La présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, croit que l'avantage culturel torontois, pour le moment, vient du fait que c'est la société civile qui a pris le projet culturel en main. «Les banques, par exemple, veulent agrandir leur clientèle, et donnent à la culture à Toronto pour cette raison. Mais Diane Giard m'a expliqué qu'elle n'aurait plus aucune difficulté aujourd'hui à aller à Toronto expliquer pourquoi l'avenue à soutenir à Montréal, c'est la culture», confie Mme Hudon. La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, est aussi d'avis que le message a commencé à percer le mur d'incompréhension entre les arts et le privé au Québec. «Maintenant, les gens d'affaires sentent qu'il y a un intérêt à s'associer à Montréal, métropole culturelle internationale. Avec eux, on pourra faire le rattrapage qu'on doit faire, parce qu'on est en retard au Québec. On n'a pas de temps à perdre», estime-t-elle. Le président de Culture Montréal et du comité de suivi de Rendez-Vous 2007, Simon Brault, ajoute que les projets avancent grâce à la mobilisation de tous, dont les machines gouvernementales, tant à Québec et à Ottawa. «Six mois après le Rendez-vous, il y a eu des avancées significatives sur tous les morceaux du plan d'action. On a constaté à quel point les projets avancent. La métropole culturelle est de moins en moins un slogan et de plus en plus une vision partagée», pense-t-il. En l'absence de la ministre du Patrimoine canadien, le ministre fédéral des Travaux publics Michael Fortier s'est dit persuadé que le projet est «sur une belle lancée». «On sent la pression de livrer. On a promis de le faire parce que Montréal continue d'être une ville très importante, non seulement au Canada, mais en Amérique du Nord, un incontournable pour la culture.» http://www.cyberpresse.ca/article/20080526/CPARTS/805260774/5360/CPARTS
  10. Jeudi 29 Novembre 2007 Un sondage réalisé par Léger Marketing pour le compte de la Communauté métropolitaine de Montréal révèle que 83 % des résidants du Grand Montréal sont fiers de leur région. De même, 91 % d'entre eux estiment que la région a une image positive à l'étranger. Lorsqu'interrogés sur les premiers mots qui leur venaient en tête pour décrire le Grand Montréal, les citoyens de la région ont parlé d'une grande ville (16 %) accueillante (18 %) et, surtout, cosmopolite (41 %). Selon eux, c'est ce même aspect cosmopolite qui constitue la plus grande force du Grand Montréal (29 %), suivi de sa culture (14 %), de sa gastronomie (12 %) et de son caractère chaleureux et accueillant (12 %). Dans l'ensemble, plus de 8 résidants sur 10 de la région métropolitaine se sont dits d'accord que les éléments suivants constituent des forces pour le Grand Montréal, notamment par rapport à d'autres grandes villes : la vie culturelle (92 %), le mélange des cultures américaine et européenne (88 %), la variété des activités de loisir (88 %), le multiculturalisme (88 %), l'ouverture d'esprit (86 %), le français (83 %) et le bilinguisme (82 %). " L'importance de doter Montréal d'une image de marque a été réitérée lors de l'événement Montréal, métropole culturelle - Rendez-vous novembre 2007, rappelle M. Massimo Iezzoni, directeur général de la CMM. Après avoir consulté la population, les élus et les leaders du Grand Montréal pour connaître leur perception de la région et les attributs qu'ils souhaitent mettre de l'avant, nous pouvons véritablement affirmer que le projet est bien lancé! "
  11. 09-11-2007 Le Cirque du Soleil invite les entreprises à suivre son exemple. Chaque année, l'organisation achète 60 000 $ de billets, pour des spectacles présentés à Montréal, qui sont distribués à ses employés. Une belle façon d'aider la métropole culturelle. «On crée ainsi des occasions pour eux de voir de la culture, ça peut développer une habitude de fréquentation», indique Gaétan Morency, vice-président Citoyenneté au Cirque du Soleil. L'entreprise achète surtout des billets de spectacles émergents. «Si les entreprises embarquaient dans une idée comme ça, ça remplirait les salles», dit celui qui agit aussi à titre de vice-président Conseil de Culture Montréal depuis 2004. Le Cirque du Soleil intervient également auprès des jeunes en difficulté par le biais du vecteur de la culture. C'est le cas de la TOHU, dans le quartier Saint-Michel. Le Cirque du Soleil y investit de 600 000 $ à 800 000 $ par année en soutien aux créateurs. «Il s'agit de redonner accès à la culture aux communautés», dit M.Morency. Le Cirque du Soleil sera présent au Rendez-vous Montréal, métropole culturelle, la semaine prochaine. Immobilisme québécois On évoque souvent le spectre du projet avorté du Casino comme porte-étendard de l'immobilisme québécois. Le Cirque a-t-il un autre projet dans sa mire pour Montréal? «Ça fait 16 ans que je suis au Cirque il ne faut jamais dire jamais, mais ce n'est pas à l'agenda du Rendez-vous», dit Gaétan Morency, qui compte sur cette tribune pour faire valoir plus de soutien à la création. «Je pense que là, c'est le temps qu'on voie un engagement concret de nos partenaires publiques. Arrêtons de parler d'une métropole culturelle et faisons-la», conclut-il. Les poches vides mais les oreilles ouvertes Malgré ses surplus qui se comptent en milliards de dollars, Ottawa n'a pas l'intention de faire pleuvoir les annonces de subventions lors du Rendez-vous Montréal, métropole culturelle. Plutôt qu'avec les poches pleines, c'est avec les oreilles bien ouvertes que se présenteront les ministres conservateurs. «Ce n'est pas un rendez-vous d'annonces», avertit le ministre responsable de la Région de Montréal dans le cabinet de Stephen Harper, Michael Fortier. «Je pense que c'est important que tous les gouvernements prennent le temps d'écouter et tiennent compte des propos avant de mettre sur pied ou avant d'annoncer quoi que ce soit», estime-t-il. Membre du comité qui a mis sur pied le Rendez-vous Montréal, métropole culturelle (RV07) depuis 18 mois, M. Fortier entend plutôt se présenter les 12 et 13 novembre avec la ministre du Patrimoine, Josée Verner, pour prendre le pouls de la métropole. Ceux qui s'attendent à de grandes annonces de financement pourraient donc être déçus. «Sachant que le Rendez-vous s'en venait, on aurait pu retarder toutes nos annonces d'un an et demi. Est-ce que ça aurait été intelligent?» questionne le ministre. Plus de 1 G$ au Québec La ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, affirmait pourtant cette semaine avoir des «attentes assez élevées» envers le gouvernement fédéral. Elle espérait qu'il profite du RV07 pour démontrer l'importance que revêt Montréal pour le Canada. Michael Fortier, de son côté, rappelle qu'Ottawa en fait déjà beaucoup pour la culture au Québec et à Montréal. «On met au-delà d'un milliard de dollars par an si on tient compte de Radio-Canada», dit-il. Citant l'augmentation récente du budget du Conseil des arts du Canada, qui s'est traduite par des transferts de plusieurs millions de dollars dans les institutions culturelles montréalaises telles que l'OSM, l'Opéra de Montréal ou le TNM, le programme pour les festivals, la rénovation des théâtres de Quat'sous et Denise-Pelletier, et l'agrandissement du Musée des beaux-arts de Montréal, Michael Fortier estime qu'il est faux de croire que les conservateurs ne sont pas impliqués en culture. «On s'est démarqués des libéraux, qu'on a toujours associés aux arts, mais qui n'ont jamais vraiment fait quelque chose, indique-t-il. On s'est démarqués d'eux et nous, jusqu'à présent, on livre la marchandise.» Long terme Celui-ci estime qu'il faut avoir une vision à long terme du RV07, puisqu'on y décidera d'un plan de développement pour les 10 prochaines années. Des projets aussi concrets que le Quartier des spectacles, dont les plans ont été dévoilés la semaine dernière et dont on attend l'annonce du financement, pourraient donc attendre un peu. «Je pense que ce qui est plus important pour la Ville de Montréal, c'est que ça se fasse, je pense pas que ce soit le jour ou l'heure à laquelle c'est annoncé», conclut le ministre.
  12. La Presse Le vendredi 09 novembre 2007 À l'instar de la relève artistique qui demande un meilleur financement et accompagnement, le Conseil interculturel de Montréal (CIM) croit que la Ville doit s'intéresser davantage aux artistes issus des communautés culturelles. Dans une métropole où près de 40 % de la population est d'origine autre que française ou anglaise, le président de cet organisme aviseur, Frantz Benjamin, croit que «les arts et la culture permettent de favoriser les rapprochements» à l'heure où le débat sur l'identité québécoise fait rage. Faisant écho aux groupes et artistes des communautés culturelle et en vue du Rendez-vous novembre 2007 sur la culture à Montréal, le Conseil recommande donc à la Ville de véritablement procéder à la «reconnaissance» de la diversité culturelle et interculturelle en créant un comité de travail sur le développement des publics, notamment. Il milite aussi faveur de l'établissement d'une Maison des cultures qui ne serait pas un lieu de diffusion, mais plutôt un centre où les artistes et associations pourraient s'établir
  13. Montréal, le 27 septembre 2007 - Le maire de Montréal, monsieur Gérald Tremblay, a annoncé qu'il assumerait la responsabilité des dossiers de la culture, du patrimoine et du design. « À la veille du Rendez-vous novembre 2007 Montréal métropole culturelle, la ville fait face à des défis majeurs en matière de développement culturel, de patrimoine et de design. Avec le milieu de la culture, la communauté d'affaires, les gouvernements fédéral et provincial, nous mettrons tout en œuvre pour accélérer et consolider la place de Montréal comme métropole culturelle du XXIe siècle. Nous avons des forces soit la créativité, l'originalité, l'accessibilité et la diversité sur lesquelles nous devons et allons miser. Au moment où l'avenir du développement culturel de Montréal se dessine, j'ai décidé de piloter personnellement les dossiers reliés au développement culturel, au patrimoine et au design », a déclaré Gérald Tremblay. Rappelons que le Rendez-vous novembre 2007 Montréal métropole culturelle se tiendra les 12 et 13 novembre 2007.
  14. Fédération internationale pour la diversité culturelle Le siège social à MontréalMise à jour le jeudi 20 septembre 2007, 22 h 22 . Montréal abritera le siège de la nouvelle Fédération internationale pour la diversité culturelle. À Séville, en Espagne, les délégués de 37 pays, dont le Canada, ont décidé par un vote unanime de créer cet organisme voué à défendre le droit des pays d'appliquer des politiques culturelles. La première Coalition pour la diversité culturelle a été créée au Canada en 1999. Aujourd'hui, ce type de coalition existe dans 42 pays. Leur lutte a abouti à l'adoption de la Convention de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, en 2005. À ce jour, 67 pays l'ont ratifiée.
  15. Le Journal de Montréal 16/04/2007 En 2005, la Ville de Montréal a adopté sa politique de développement Montréal, métropole culturelle. Dix-huit mois plus tard, c'est un bilan des réalisations «bien modeste» que dépose l'administration municipale. «Mise en place d'un chantier de réflexion», «politique en cours d'élaboration», «adoption d'une stratégie» et «lancement du processus», voilà autant d'expressions qui parsèment le bilan de la mise en oeuvre de la politique culturelle de Montréal. «Quand tu regardes les résultats concrets, c'est vraiment modeste. Une série d'engagements éparpillés et à la pièce n'égale pas un plan d'action», affirme le président de Culture Montréal, Simon Brault. Celui-ci salue tout de même l'initiative de la Ville de Montréal de déposer un rapport témoignant de ses actions. «Ça rappelle les engagements des élus et c'est une boussole pour s'orienter au quotidien», dit-il. Le dépôt de ce bilan constitue d'ailleurs un des engagements de la politique culturelle de Montréal. Culture Montréal aurait toutefois aimé y voir apparaître plus de réalisations. En un an et demi, la situation à la Ville en est visiblement une de démarrage. «On est beaucoup en train de planifier et on n'est pas encore en train de faire quelque chose», indique Simon Brault. Manque de moyens et de vision Selon lui, les moyens financiers manquent pour que Montréal, métropole culturelle se réalise pleinement. «Par elle-même, la Ville n'arrive pas à concrétiser les engagements pris pour la politique culturelle», dit-il. Pour atteindre ses objectifs, Montréal aura donc besoin de l'appui des gouvernements fédéral et provincial, une collaboration étroite qui n'est «pas encore acquise», selon le président de Culture Montréal. L'action des trois paliers de gouvernement pour la culture doit également suivre une vision commune, c'est pourquoi il propose de revoir la gouvernance culturelle de la métropole. «Il y a un manque de moyens, mais aussi un manque de travail d'équipe, un manque de gouvernance. Eux-mêmes (la Ville) l'admettent et ils le disent dans leur rapport», remarque Simon Brault. Culture Montréal a soumis l'idée d'une Agence métropolitaine qui regrouperait les acteurs culturels afin que tout le monde marche dans la même direction. Une idée qui a plu au responsable de la culture à la Ville de Montréal, Benoît Labonté. La consultation publique pour le bilan culturel de Montréal se tiendra ce soir à l'hôtel de ville à compter de 19 h. Le bilan complet est disponible dans le site Internet de la Ville. Le bulletin culturel Comme à la petite école, un bulletin d'étape s'impose pour ce premier bilan de la mise en oeuvre de Montréal, métropole culturelle. Nous avons donc demandé au président de Culture Montréal et au responsable de la culture de la Ville de Montréal de donner une note sur 100 aux réalisations des élus. Voici ce qu'ils nous ont répondu. Simon Brault, président de Culture Montréal : Entre 60 et 70 %. Il hésite entre la note de passage et un peu mieux. Mais si la Ville n'avait pas admis que le Rendez-vous Montréal novembre 2007 prend une importance capitale pour activer les réalisations, il aurait été fort découragé de ce bilan. Benoît Labonté, responsable de la culture à la Ville de Montréal : Visiblement au fait de la réforme scolaire, Benoît Labonté préfère noter les compétences transversales... «100 % d'effort et 100 % d'intérêt», répond-il tout en laissant le soin à d'autres d'évaluer les élus sur leurs réalisations. À la défense de la Ville Sans toutefois crier victoire, le responsable de la culture à la Ville de Montréal, Benoît Labonté, défend le bilan «positif» de l'administration Tremblay en matière de culture. «Pour une première année, je pense que c'est extrêmement intéressant et ça envoie le signal qu'on était sérieux», affirme le maire de Ville-Marie et membre du comité exécutif de Montréal, Benoît Labonté. «Il y a énormément de mesures entreprises ou réalisées.» Parmi les meilleurs coups, il note la nomination de Montréal comme ville Unesco de design, «une des trois villes dans le monde avec Berlin et Buenos Aires». Modernisation et part du privé La technologie wi-fi installée dans toutes les bibliothèques et lieux culturels montréalais de même que l'augmentation du nombre d'heures d'ouverture des bibliothèques en font également partie. Et Benoît Labonté est particulièrement fier de la création du réseau des élus pour la culture. «C'est très important, 19 personnes, un élu par arrondissement, qui se réunissent pour discuter de la chose culturelle. Et la particularité, c'est qu'il est non partisan», dit-il. Pour les prochaines années, le responsable de la culture estime que Montréal aura besoin d'aide pour poursuivre le développement de la métropole culturelle. «Un des grands enjeux va être la participation du privé», indique Benoît Labonté. De ce côté, la relance du prix Arts-Affaires jouera un rôle significatif selon lui. «Le privé doit comprendre que mettre de l'argent dans la culture à Montréal, ce n'est pas de faire du mécénat, c'est d'investir dans le développement et l'avenir de sa ville», souligne-t-il. Malgré tout, il demeure conscient que beaucoup reste à faire pour la mise en oeuvre de Montréal, métropole culturelle. Benoît Labonté, tout comme Simon Brault d'ailleurs, fonde beaucoup d'espoir dans le Montréal, métropole culturelle, Rendez-vous novembre 2007. «Si le rendez-vous peut accroître l'intérêt de tous les milieux pour la culture et servir d'effet de levier, ce sera tant mieux», conclut-il. Un Rendez-vous très attendu Les espoirs sont grands envers le Rendez-vous de novembre 2007. L'événement, considéré par beaucoup comme une véritable bouée de sauvetage pour la culture montréalaise, sera-t-il à la hauteur des attentes ? «On aura simplement réponse à cette question en novembre prochain», admet Simon Brault. Le Rendez-vous de novembre 2007 émane justement de l'organisme qu'il préside. L'idée a été lancée aux élus lors des dernières élections municipales et Gérald Tremblay s'est engagé à la mettre en oeuvre. À l'automne, des représentants de la Ville de Montréal, du gouvernement du Québec, du gouvernement fédéral, du milieu des affaires et du milieu culturel se réuniront à la même table pour parler de culture. Déjà, des comités de travail sont à préparer le terrain. Simon Brault se dit conscient que le danger est grand de se fier sur ce sommet pour régler tous les problèmes de Montréal quant à la culture. Lui-même serait «découragé» en regardant le bilan des premiers 18 mois de politique culturelle si ce n'était de l'espoir du Rendez-vous novembre 2007. Pas une thérapie de groupe Du côté de la Ville de Montréal, Benoît Labonté assure qu'il n'«attend pas au Rendez-vous 2007 pour faire des actions». Encore la semaine dernière, la Ville a adopté un budget de 700 000 $ pour compléter l'identification lumineuse des salles situées dans le Quartier des spectacles. «Néanmoins, le fait que le Rendez-vous 2007 se produise et qu'on puisse asseoir tout le monde à la même table, ce n'est pas un geste qui est innocent», rappelle Benoît Labonté. Lui aussi mise sur le sommet pour que les choses passent à la vitesse supérieure. Quant à Simon Brault, il met toute sa confiance dans les décideurs pour que ce sommet marque un virage important pour le Montréal culturel. «Tout le monde s'est engagé pour que ce ne soit pas du parlage et de la thérapie de groupe, mais un sommet où on fait des annonces», conclut-il. Les principales réalisations de Montréal Lancement du processus menant à Montréal, métropole culturelle, rendez-vous novembre 2007. Gratuité de l'abonnement dans toutes les bibliothèques de la Ville et prolongement des heures d'ouverture. Rendre disponible Internet sans fil dans les bibliothèques d'ici l'été 2007. Annonce de la mise sur pied de la Vitrine culturelle, une billetterie de dernière minute qui permettra l'achat de billets de spectacle à rabais et qui doit ouvrir ses portes à l'été 2007. Augmentation de la contribution de la Ville pour les musées. Augmentation récurrente du budget du Conseil des arts de Montréal, qui passe de 9,5 M$ à 10 M$. Relance du prix Arts-Affaires pour stimuler l'implication du privé dans la culture. Adoption d'un budget d'immobilisation de 5,5 M$ pour la réalisation du Quartier des spectacles et mise en branle d'un plan de développement. Désignation de Montréal comme «ville Unesco de design» en mai 2006. Sans oublier la réalisation du rapport sur la mise en oeuvre de la politique culturelle.
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