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  1. LA RECHERCHE Vers une taxe sur le kilométrage Mathieu Perreault - La Presse 08 juillet 2009 | 05 h 00 Photo Ève Guillemette, Le Nouvelliste - Agrandir Les ventes de véhicules neufs restent faibles et ceux qu trouvent preneurs consomment de moins en moins à la pompe. Les gouvernements, qui dépendent des taxes sur l'essence, sont pris au dépourvu. Certains envisagent de changer la donne et de taxer plutôt selon le kilométrage et le poids des véhicules. Depuis que le prix de l'essence a connu un pic, l'an dernier, les ventes de véhicules restent faibles aux États-Unis et au Canada. C'est une bonne nouvelle pour l'environnement et pour le portefeuille des automobilistes. Mais les gouvernements, qui dépendent des taxes sur l'essence, sont pris au dépourvu. Certains envisagent de changer la donne et de taxer plutôt le kilométrage. "Nous pensons que les gens utiliseront de plus en plus des véhicules consommant moins d'essence", indique Jim Whitty, du département des Transports de l'Oregon, le seul État qui ait mis ce concept à l'essai. "C'est très bien pour le climat. Mais le financement des routes dépend des taxes sur l'essence. Si l'on vend moins d'essence, ça voudra dire moins d'argent pour les réparations et la construction. Je ne suis pas sûr que les électeurs soucieux de l'environnement veuillent nécessairement des routes moins bien entretenues." L'avantage d'une taxe sur le kilométrage est qu'elle n'a pas besoin d'être ajustée pour compenser les améliorations de la consommation d'essence du parc automobile. "Augmenter le taux de la taxe sur l'essence est un suicide politique, dit M. Whitty. C'est impossible. Mais la réalité, c'est que les voitures de l'avenir consommeront beaucoup moins d'essence, et que certaines n'en consommeront pas du tout. Déjà, on voit que la technologie hybride se répand sur beaucoup de modèles, parfois sans même avoir été publicisée." L'essai routier qu'a concocté M. Whitty incluait 300 automobiles, qui étaient suivies pendant un an grâce à une borne installée dans le véhicule. Les données de la borne pouvaient être téléchargées sans fil quand la voiture s'arrêtait dans une station de collecte de données. Un jour, ces stations de collecte de données pourraient être installées dans les postes d'essence. Le coût était de 200$US par véhicule. Mais si tous les véhicules de l'État étaient enregistrés, il baisserait à 100$, selon M. Whitty. Taxation en fonction de l'usure "L'avantage d'une taxation au kilomètre, c'est qu'on pourrait ajuster son taux en fonction de l'usure réelle causée par chaque automobiliste, dit l'ingénieur. Les véhicules plus lourds, comme les fourgonnettes et les véhicules utilitaires sport, endommagent plus les routes que les compactes. Mais en ce moment, on ne peut pas les pénaliser, parce qu'on ignore s'ils sont plus ou moins utilisés que les véhicules plus légers; un VUS utilisé seulement les fins de semaine aurait par exemple un impact similaire à celui d'une petite voiture qui servirait tous les jours. On pourrait vraiment passer à un principe d'utilisateur-payeur. Et ça favoriserait encore plus les petites voitures, qui consomment généralement moins, du moins pour les gens faisant beaucoup de kilométrage." Il s'agirait en quelque sorte d'une généralisation du principe du péage électronique. L'Oregon, qui a "inventé" la taxe sur l'essence en 1919, n'a pas décidé si la deuxième phase du projet, qui prévoit la mise au point d'un système fonctionnel, irait de l'avant. "Notre Congrès ne se réunit qu'une fois tous les deux ans, dit M. Whitty. Notre rapport a été complété à la fin de 2007, et le Congrès n'a commencé sa session qu'à la fin de janvier dernier." Il faudrait 10 millions US pour éliminer certains bogues lors de la deuxième phase, en plus des 2,9 millions déjà dépensés durant la première phase, qui était gérée par des ingénieurs de l'Université de l'Iowa. ******** Led: Ce qui est intéressant c'est que la consommation urbaine d'essence est plus grande en ville sur une plus courte distance ce qui encouragerait théoriquement les véhicules plus urbain à rester en ville tout en limitant leurs déplacements même s'ils consomment moins. Ça encourage le transport en commun, décourage l'étallement urbain (rapprochement des centres) et limite l'utilisation peu importe la consommation. La reglementation sur la consommation d'essence devrait s'appliquer au constructeurs et la reglementation sur les distances au utilisateurs... Peut-être que cela va nous aider à améliorer les routes là ou elles en ont besoin (Montréal) sans affecter necessairement les prix de transport de marchandises (réduction du prix de l'essence vs taxe sur le kilométrage). Qu'en pensez-vous?
  2. L'image festive de Montréal remonte à la prohibition Lundi, 20 Juillet 2015 11:57 Journal FORUM Carte postale canadienne imprimée pendant la prohibition. L'époque de la prohibition a joué un rôle clé dans le développement du tourisme à Montréal et de l'image festive qui la caractérise encore aujourd'hui. C'est ce que met en lumière Michael Hawrysh dans son mémoire de maîtrise effectué au Département d'histoire de l'Université de Montréal. Intitulé «Une ville bien arrosée : Montréal durant l'ère de la prohibition (1920-1933)», le mémoire a été rédigé sous la direction de la professeure Michèle Dagenais. Au début des années 1920, l'Amérique du Nord vit sous le joug de la prohibition de l'alcool, à l'exception du Québec. Et Montréal en profite : plusieurs américains et canadiens assoiffés voient la Métropole comme une véritable oasis! «À cette époque, Montréal est la plus grande ville – et une des seules sur le continent – non régie par une loi sur la prohibition : elle jouit des lois les plus libérales vis-à-vis de l'alcool des deux côtés du 49e parallèle, grâce à la création de la Commission des liqueurs de Québec», explique-t-il. La prohibition découle des pressions politiques exercées par des réformistes canadiens et américains – surtout des femmes – désireux d'éliminer les effets dévastateurs de l'alcool sur les familles et la société. Car l'alcoolisme prend des proportions jusque-là inégalées avec l'industrialisation et les migrations massives des populations rurales venues travailler dans les centres urbains... Couverture de la partition de la chanson Hello Montreal, publiée en 1928 par Irving Berlin. Alcool prohibé, sauf au Québec En janvier 1919, les États-Unis adoptent un amendement constitutionnel interdisant la production, la distribution et la vente d'alcool dans l'ensemble du pays. Au Canada, toutes les provinces, à l'exception du Québec, votent aussi une loi instaurant la prohibition. «Les retombées de cette conjoncture se font sentir presque immédiatement : dès le début des années 1920, des centaines de milliers de touristes américains et canadiens affluent vers Montréal à la recherche d'amusements alcoolisés», rappelle l'historien. Le nombre de lieux de consommation d'alcool monte en flèche, et de nombreux artistes américains de jazz et de cabaret migrent vers Montréal pour animer la vie nocturne en plein essor. Cette vie nocturne prend surtout son essor dans le centre-est de la ville, dans les quartiers plus populaires où vit une majorité de Francophones et d'immigrants, soit le territoire délimité aujourd'hui par les quartiers Ville-Marie-Est, le Plateau Mont-Royal, Rosemont, Griffintown et Petite Bourgogne. «D'autres villes de l'île, adjacentes ou encerclées par Montréal, ne comptent aucun lieu de consommation d'alcool, la plupart étant à majorité anglo-protestantes et bien nanties, ce qui n'empêche pas leurs citoyens de fréquenter les bars du centre-ville et le Red Light (quartier associé à la prostitution)», souligne M. Hawrysh d'un ton amusé. Un contrôle libéral En avril 1921, le gouvernement d'Alexandre Taschereau abolit la prohibition dans la belle province et institue la Commission des liqueurs de Québec (CLQ) – l'ancêtre de l'actuelle Société des alcools du Québec. Basé sur le modèle suédois de contrôle de la consommation d'alcool, la CLQ permet à Montréal de devenir une véritable oasis. Elle devient, par le fait même, le premier cobaye du modèle de contrôle gouvernemental de la vente d'alcool. Les forces anti et pro prohibitionnistes scrutent à la loupe ce développement, tant du côté canadien qu'américain. «L'idée que l'État exerce le contrôle de la vente et de la consommation est très novateur à l'époque, rappelle Michael Hawrysh. La CLQ est la toute première institution publique créée au Québec et l'expérience a si bien fonctionné qu'elle a servi de tremplin à la création de nombreuses autres institutions par la suite incluant des initiatives liées à la laïcisation du Québec et la consolidation du rôle social et moral de l'État.» Alcool, mafia, prostitution et réputation La Commission des liqueurs ne contrôle pas tout, loin s'en faut. Les spiritueux qu'elle vend sont de bonne qualité, mais ils sont chers. Le monde interlope en profite et établit un réseau de vente d'alcool de contrebande à bas prix, qu'il écoule par l'entremise de débits clandestins où il exploite aussi les maisons de jeu et la prostitution. Selon Michael Hawrysh, la prohibition contribue ainsi au processus de construction de la réputation de Montréal à travers les récits et les discours des tenants de la prohibition et de ceux qui sont contre, de même qu'à travers des chansons ou des guides touristiques et récits de voyage. «Les pro-prohibition propagent l'image d'une ville ouverte, immorale et hors de contrôle, ultra-tolérante vis-à-vis de l'ébriété et des autres vices, relate-t-il. Ils vont même jusqu'à profiter des conclusions de «l'enquête Coderre», menée en 1926 sur la corruption de la police municipale à l'endroit des tenanciers de bars clandestins, même si ses conclusions parlent très peu d'alcool et ne remettent pas en question le système de régulation gouvernemental.» De leur côté, les anti-prohibition parlent de Montréal comme une ville «ordonnée où la population est très tempérante et morale». La CLQ use également de stratégie de communication orientée : dans ses rapports annuels, elle évalue l'efficacité de son système dans une rubrique intitulée «L'aspect moral», qui met en valeur le faible taux de criminalité et le nombre d'arrestations pour ébriété à Montréal. Le tout en illustrant les données sous forme de thermomètre, cherchant à donner l'impression que la situation est «moins chaude» que certains le laissent croire! «Globalement, avec le temps, il ressort que la réputation de Montréal est celle d'une ville qui incarne la synthèse entre «paix, ordre et bon gouvernement» et «vie, liberté et poursuite du bonheur», conclut Michael Hawrysh. «Et si Montréal est toujours réputée pour son esprit festif et son attitude libérale envers la vie nocturne, cette réputation remonte en grande partie à l'ère de la prohibition.» Martin LaSalle La prohibition : payante pour les finances de l’État Le gouvernement canadien a aussi profité de la prohibition : en 1930, les revenus de la seule taxe d'exportation sur l'alcool représentent 20 % de tous les revenus générés par les gouvernements fédéral et provinciaux combinés! «C'est probablement sa principale motivation à permettre la fabrication de l'alcool au pays et cela a notamment permis à la famille Bronfman d'ériger son empire», avance Michael Hawrysh. Le Québec n'est pas en reste : les profits de la vente d'alcool au cours de la décennie 1920-1930 représentent près du quart du budget total de la province! Ces nouveaux revenus ont notamment été utilisés pour améliorer le réseau routier du Québec, le rendant encore plus accessible aux touristes...
  3. Ton Paris contre mon Montréal Montréal brille au Top 10 des lieux d'échanges de maison. Non, non, tout ne va pas si mal pour Montréal. À preuve, la métropole s'est hissée cet été au Top 10 du site d'échanges de maison, HomeExchange.com, mieux connu en français sous le nom de TrocMaison.com. Pour la première fois depuis la création du site international d'échange de maisons HomeExchange en 1992, Montréal joue du coude avec rien de moins que Paris (1ère place), Londres (2e), New York (3e), suivis de Rome, Barcelone, Milan, Madrid, Copenhague, Amsterdam et...Montréal (10e). La preuve que malgré l'avalanche de manchettes sur la corruption municipale, les nids-de-poule ou les ratés du métro qui font hurler les Montréalais, leur ville dispose encore et toujours d'un important capital de séduction. Elle séduit du moins ceux qui cherchent des modes de tourisme alternatifs. «Cela fait déjà plusieurs années que le Canada se trouve dans le Top 5 des destinations les plus courues sur notre site, mais c'est la première fois que Montréal fait son entrée dans le palmarès des villes les plus recherchées», soutient Paul Charoy, responsable des relations de presse pour TrocMaison.com. L'abondance de l'offre de maisons et de condos offerts aux échanges dans la métropole — près de 400! — explique en partie la popularité de Montréal parmi les grandes capitales du monde, ainsi que l'intérêt démontré envers le Québec en général (près de 1000 offres). Mais pas seulement. Avec autant de propositions disponibles, ni Berlin (300 et plus) ni San Francisco (500 et plus) — villes qu'on ne peut certainement pas considérer comme dénuées d'intérêt — ne se hissent pas dans le Top 10 des villes convoitées par ceux qui troquent leur maison. Pourquoi cet engouement pour Montréal? Outre la présence d'une offre généreuse, difficile de dire exactement pourquoi, selon Trocmaison.com. Le site d'échanges ne dispose pas de statistiques qualitatives sur les raisons des choix faits par ses membres. Tout ce qu'on sait, c'est que la concurrence est forte dans ce marché alternatif du voyage puisque le site, qui compte 47 000 abonnés, affiche chaque année quelque 46 000 offres et permet la concrétisation annuelle de 300 000 échanges dans 154 pays. Le pouvoir d'attraction dont jouit Montréal dans ce créneau n'est pas sans intérêt, puisque selon Trocmaison.com, chaque échange se traduit par l'injection de 2100 $ par participant dans l'économie locale. «Montréal est devenue une attraction non seulement l'été, mais tout au cours de l'année, ce qui offre à plusieurs de nos membres la possibilité de faire des échanges décalés dans le temps. Récemment, un de nos membres a même réussi à troquer une maison bien ordinaire à Terrebonne, contre une maison et un bateau en Polynésie», ajoute le porte-parole de TrocMaison.com Depuis l'apparition du site Airbnb.com, site de location de chambres ou de maisons de gré à gré chez des particuliers qui fait grincer des dents l'industrie hôtelière, l'intérêt pour l'échange de maison ne se dément pas. Selon M. Charoy, l'arrivée d'Airbnb.com a au contraire gonflé l'intérêt du public pour toutes ces nouvelles façon de découvrir le monde «autrement». «Ce qui attire les gens dans les échanges de maison ou des sites comme Airbnb.com, c'est aussi le contact, l'expérience humaine et ces deux formules le permettent», dit-il. En plus de la popularité de Montréal, l'échange de maisons est portée par un vent encore plus fort. Celui de la consommation participative. En marge de la consommation traditionnelle, axée sur la transaction d'un bien par un individu, la consommation participative repose sur le partage de produits ou de services par plusieurs personnes plutôt qu'une seule. On peut citer en exemple, les services de vélos en libre service, d'autos en libre service et de taxis collectifs, qui ont de plus en plus la cote. À ce jeu, Montréal ne jouit-elle pas déjà d'une longueur d'avance? Pourquoi ne pas troquer votre condo dans Homa ou Ahuntsic, abonnement à Communauto et carte Bixi inclus, contre un pittoresque appartement à Amsterdam? http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/le-blogue-urbain/389492/ton-paris-contre-mon-montreal
  4. Ilot Voyageur Architectes: ? Fin de la construction:2009 Utilisation: Nouveau pavillon de l'UQAM/résidences/nouveau terminus d'autobus Emplacement: Quartier Latin, Montréal ? mètres - 16 étages Descriptions: - Le nouveau pavillon comprendra 2 155 résidences universitaires. - Les gaz d'échappement des autos et des autobus seront récupérés dans le stationnement sousterrain. - sur 800 place de stationnement, 100 seront réservées pour le covoiturage et les véhicules à faible consommation d'essence. - Le projet inclu 560 places pour les vélos.
  5. Sans vouloir paraphraser le discours de Guy Laliberté et sa fondation One Drop mise en évidence lors de son voyage dans l'espace, nous avons ici un problème et une solution à une partie du budget provincial en sérieux déséquilibre par manque de milliards. L'eau est en train de devenir une ressource de plus en plus rare pour plusieurs pays dans le monde. Tandis qu'ici au Québec, terre d'abondance, certaines compagnies n'hésitent pas à s'approvisionner gratuitement, à même nos réserves municipales, et la vendre à grand profit ici et dans le monde sans aucune véritable retombée positive pour la population locale. C'est une pratique scandaleuse qui doit être fortement encadrée afin premièrement de protéger notre ressource, et ensuite de s'assurer que chaque utilisateur paie le prix réel pour sa consommation ou sa vente. Le gouvernement hésite à demander une taxe directe qui officialiserait l'exploitation de l'eau au même titre qu'une marchandise ou une ressource ordinaire. Pendant ce temps ces compagnies profiteuses engrangent des millions aux dépends des municipalités et des citoyens, qui eux, subventionnent largement le traitement de l'eau potable. En attendant de légiférer sur le phénomène, on pourrait au moins aisément taxer l'eau embouteillée qui est en réalité un produit de luxe que l'on paie des milliers de fois plus cher que la même quantité de cette même eau puisée de notre propre robinet. Cette taxe élevée aurait en même temps le mérite de remplir les coffres de l'état en retournant aux payeurs de taxes une partie des profits que ces compagnies retirent impunément de notre richesse collective. Puisque tout le monde au Québec a accès à une eau municipale de qualité, la consommation d'eau embouteillée devient alors un choix personnel pour lequel il faut payer le prix juste. Il se consomme, au Québec seulement, plus d'un milliard de ces bouteilles par année. On peut alors imaginer les revenus important qu'une taxe sur ce produit apporterait au trésor public. Cette eau ne répond finalement à aucun besoin véritable et peut très facilement être remplacée par la même eau non embouteillée accessible à tous. Bien sûr certaines eaux ont des propriétés particulières et viennent de sources naturelles. Mais elles n'en sont pas moins des produits de luxe, non essentiels, qui doivent donc être taxées pour représenter leur véritable coût de revient pour la société. Cette taxe aurait plusieurs vertus dont la première aiderait à équilibrer le budget provincial, en dangereux manque de ressources, sans toutefois pénaliser la majorité de la population qui continue à avoir accès à une eau de qualité et sans frais supplémentaires. Cette taxe aurait aussi un effet réducteur sur la consommation de ces bouteilles qui pénaliserait les profits de ces compagnies qui abusent d'un système non prévu à cette fin. Un autre avantage viendrait de la réduction considérable de bouteilles de plastique qui entrent dans notre consommation générale de produits fossiles, un sérieux déséquilibre dans notre marché extérieur puisqu'on importe ce pétrole pour fabriquer ces dernières. Et finalement ce serait un grand pas dans la bonne direction pour l'écologie puisqu'encore là on retrouve une grande quantité de ces bouteilles dans la nature parce qu'elles sont consommées partout et jetables après usage. Elles aboutissent donc dans les décharges publiques, dans nos rivières et un peu partout où elles coûtent encore des sommes d'argent pour en disposer. Dans ces années de crise où les budgets gouvernementaux ne suffisent plus à payer les nombreux services à la population, nous avons une option qui ne comporte pratiquement que des avantages. En puisant dans la consommation d'eau embouteillée on évite alors d'augmenter les coûts pour d'autres services essentiels ou même le pétrole pour lequel le gouvernement hésite avec raison à augmenter encore les taxes sans incidence sur l'inflation. Bien sûr en bout de ligne on aura tué la poule aux oeufs d'or, les grosses multinationales risquent de ne plus trouver leur profit et cesseront leur activités abusives. Les revenus du gouvernement provenant de cette filière baisseront et avec un peu de chance la crise se sera aussi résorbée. Quant à Mère Nature, elle, ne s'en portera que mieux.
  6. Aucun lien avec mtlurb, mais l'article est vraiment très intéressant: L'Entrevue - Sans viande, pas d'humanité Le Devoir Fabien Deglise Édition du lundi 13 juillet 2009 Mots clés : Humanité, Végétariens, Viande, Consommateur, France (pays) La préhistorienne Marylène Patou-Mathis est spécialiste du Néanderthal. Coup dur pour les ayatollahs du tout végétal. En courant après des régimes alimentaires de plus en plus végétariens ou encore en sacralisant à outrance les animaux, au point de leur accorder plus de considération qu'à ses voisins d'en face, l'être humain serait sérieusement en train de faire fausse route. Une route «dangereuse» d'ailleurs, qui l'amènerait à rompre avec la dimension fondamentale de sa personne: son humanité, estime la préhistorienne française Marylène Patou-Mathis dans une étonnante brique qui retrace l'apport incontestable de la viande à... la grande aventure humaine. Avec Mangeurs de viande. De la préhistoire à nos jours (Perrin), la spécialiste du Néanderthal, qui promène sa passion pour le Paléolithique moyen entre son bureau du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et celui du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, n'y va pas par quatre chemins. «La consommation de viande a été le catalyseur de la séparation entre les grands singes, principalement végétariens frugivores, et les Australopithèques, les premiers hominidés, lance-t-elle à l'autre bout du fil. C'est donc par la viande que nous devenons des humains, puis des hommes sociétaux. Et il ne faut pas chercher à l'oublier.» Dans la dernière décennie, les avancées technologiques, mises au service de la recherche préhistorique, ont d'ailleurs contribué à éviter l'amnésie. «Nous savions que les premiers hominidés consommaient des produits carnés, d'abord par l'entremise des insectes, puis par les petits animaux», poursuit Mme Patou-Mathis. Or pour la première fois, grâce aux analyses biogéochimiques d'os fossiles de Néanderthaliens et d'Hommes modernes, les spécialistes de la préhistoire, en sondant désormais l'ADN de certains isotopes inscrits dans ces restes humains, sont en mesure de quantifier cet apport. «Et les courbes de consommation de viande que nous obtenons sont énormes. On s'est rendu compte qu'elles étaient même identiques à celles du loup.» Beau temps, mauvais temps, en période glaciaire -- où les végétaux se font plus rares -- et dans des moments plus tempérés, depuis près de trois millions d'années, l'homme -- et la femme par la même occasion -- mangent donc de la viande. Ce type de nourriture trouve d'ailleurs sa place dans un régime varié propre aux omnivores, régime qui avec le temps, forcément, s'est inscrit durablement dans le code génétique de l'Homo habilis, de l'Homo erectus et de leurs trillions de descendants. Et pour cause. «La consommation de viande, avec son apport élevé de protéines, fournissant l'énergie indispensable au bon développement et au bon fonctionnement du cerveau, a favorisé l'innovation technologique et modifié les comportements», résume la préhistorienne, qui étudie le rapport entre hommes et animaux en ces temps que les moins de 250 000 ans ne peuvent pas... «La viande devient aussi une force de cohésion grâce à laquelle se soudent les communautés et se construisent les alliances.» C'est un trait de caractère. Alors que l'herbivore conjugue son existence au temps de l'individualisme, le carnivore, lui, en quête quotidienne de chair à se mettre sous la dent, devient très vite social. Autour de la chasse, forcément, et des activités connexes. «C'est un moteur important à la construction de l'homme sociétal, dit-elle. La viande fait apparaître des structures: la coopération [pour trouver et abattre l'animal], le partage, la division du travail... En somme, elle outrepasse, plus que tout autre aliment, la fonction nutritionnelle.» Retrouver l'animal en nous Manifestation de l'inconscient collectif qui a façonné l'esprit humain dans l'espace et le temps, la consommation de viande et son préalable, la chasse, s'accompagnent donc d'un corollaire simple: sans elle, pas d'humanité. Et notre ère moderne semble un peu mal à l'aise avec cette réalité, déplore Mme Patou-Mathis. «La course au progrès nous amène à rejeter de plus en plus notre nature animale et à rompre avec notre part de virilité, dit-elle. Nous voulons tellement nous affirmer comme des êtres de culture dont le bien-être, détaché de nos racines, ne peut être que technologique et matériel, que tout ça finit par aller contre nature.» Traduction, selon elle, d'une «crise existentielle», d'un «mal-être» dans une époque en «phase de transition», ce refus de l'animalité -- et des morceaux de muscle grillés, braisés, bouillis, marinés qui viennent avec -- trouve son expression dans les appels au végétarisme portés par des groupes plus ou moins radicaux. Le courant animaliste, en ascension depuis quelques années autour des phoques, des oies gavées, des poulets industriels et autres bêtes d'élevages dont la souffrance est régulièrement dénoncée, vient également apporter de l'eau au moulin du malaise collectif. «Nous sommes devant un grand paradoxe, lance la préhistorienne. Ces gens-là, en cherchant au nom d'un certain respect, à sacraliser la nature, finissent par nuire à cette même nature qu'ils ne reconnaissent plus comme telle. En fait, ils veulent faire de la nature un monde culturel. C'est dangereux. Ça va finir par nous rendre complètement schizophrènes et nous conduire à poser des gestes pathologiques.» Alors que l'humanité, confrontée à des «moments difficiles» -- les dérèglements climatiques, la chute de la biodiversité, par exemple -- se cherche, c'est pourtant davantage d'équilibre dont l'humain semble aujourd'hui avoir besoin pour affronter la situation, plaide la scientifique. «Il faut raison garder, dit-elle, et il faut aussi renouer avec notre dimension naturelle, ancestrale, en mangeant de la viande.» De la viande, certes, mais dans des proportions adaptées à nos modes de vie urbains, souligne-t-elle, et que nos ancêtres néanderthaliens auraient certainement trouvées faméliques. «Pour qu'il y ait une cohérence, cette viande doit aussi trouver sa place dans la variété d'un régime omnivore, avec des fruits et des légumes. C'est une question d'équilibre. La démesure, dans un sens comme dans l'autre, n'est jamais bonne.» Autre prescription pour aider l'homme moderne à se trouver, puisqu'«il ne sait plus où il habite», dit la préhistorienne: «Il faut désacraliser les animaux, accepter une bonne fois pour toutes leur différence et surtout le fait qu'ils ne sont pas humains», dit Mme Patou-Mathis. «L'animal est un animal. Le reste est anthropomorphisme. Quand on cherche à leur donner plus de droits qu'aux hommes, on se perd»... et on confirme au passage ce que la préhistorienne vient de disséquer sur plus de 400 pages: pas de doute, depuis la nuit des temps, les «frères inférieurs», dixit l'historien Jules Michelet, les «frères d'en bas», pour Georges Clemenceau, ou les «enfants muets de la terre», comme disent les Orientaux, nous amènent sans relâche à mettre en question notre humanité. http://www.ledevoir.com/2009/07/13/258846.html
  7. L'économie canadienne serait sur la bonne voie * Léonie Laflamme-Savoie , Finance et Investissement L’économie canadienne serait décidément sur le chemin de la guérison selon les rapports de différents économistes publiés à la suite de l’annonce d’une contraction moins importante que prévue du produit intérieur brut (PIB) local. Regain d'optimisme chez les économistes En effet, le PIB réel a reculé de 5,4% au pays durant le premier trimestre alors que les économistes prévoyaient plutôt que la contraction allait avoisiner les -6,5%. Pour les économistes de Desjardins, ce résultat est qualifié de « soulagement ». « Non seulement la diminution des dépenses de consommation est moins importante que prévu, en particulier au sein des biens durables, mais l'amélioration du solde commercial a été un peu plus grande, explique Benoit P. Durocher, économiste senior chez Desjardins. De plus, la correction des stocks s'est avérée un peu moins prononcée qu'anticipé. » Pour Stéfane Marion, économiste et stratège chez la Banque Nationale, cette embellie ne date pas d'hier. Dans la dernière édition du Mensuel économique, il soutient que « depuis fin mars, des indicateurs donnent à penser que l'économie canadienne va mieux » tout en insistant sur le faire que le « recul du premier trimestre a marqué le creux de la vague » et que « la croissance pourrait reprendre plus tôt que beaucoup ne le prévoient ». Les analystes des différentes banques sont notamment encouragés par le fait que les prix des matières premières, garants de la croissance du sacro-saint secteur des ressources canadien, ont repris le chemin de la croissance depuis les dernières semaines. Toutefois, le marché de l'emploi devra reprendre de la vigueur pour que la reprise perdure de façon sérieuse. Le rapport du mois d'avril sur l'emploi au Canada était encourageant en cette matière puisque qu'il a révélé une création de 36 000 postes, principalement chez les travailleurs indépendants, au lieu de la perte de 50 000 postes qui était anticipée par les analystes. Stéfane Marion appelle toutefois à la prudence face à cette embellie inattendue. « Il reste que les effectifs salariés n'ont pas baissé pour la première fois depuis le début de la crise, ce qui est en soi une bonne nouvelle, avoue-t-il. Comme les statistiques sur l'emploi au Canada sont par nature très fluctuantes, il est trop tôt pour en conclure que la croissance est là pour durer. » « Mais on peut assurément affirmer que le marché de l'emploi est dans un bien meilleur état qu'avant », ajoute l'économiste. Si le marché de l'emploi venait à se stabiliser, la confiance des investisseurs, déjà plus forte qu'il y a quelques mois, ne manquerait pas de venir soulever à nouveau les ventes au détail et les dépenses de consommation. « Cela dit, la hausse de la confiance des ménages observée au cours des derniers mois laisse croire que les dépenses de consommation pourraient continuer à s'améliorer, en particulier au sein des biens durables, d'autant plus que les taux d'intérêt se situent à un niveau exceptionnellement bas », souligne Benoit P. Durocher. Ce retour de la confiance semble également atteindre l'immobilier canadien. En effet, le marché de la revente donne aussi des signes de redémarrage puisque l'Association canadienne de l'immeuble a signalé dernièrement que les ventes de logements existants avaient augmenté pour un troisième mois de suite en avril.
  8. Un millier de milliards de dettes Mise à jour le mardi 26 mai 2009 à 12 h 23 Crise économique, chômage et précarité ne semblent pas décourager les ménages canadiens de recourir de plus en plus au crédit pour les dépenses courantes. Une étude de l'Association des comptables généraux agréés du Canada (CGA-Canada) révèle que la dette totale des ménages canadiens a atteint 1300 milliards de dollars en 2008. Les auteurs du rapport indiquent que de nombreux Canadiens continuent de cumuler les achats à leurs comptes de cartes de crédit et de gruger leur marge de crédit. Ce qui réduit leur capacité d'épargne. D'après un sondage figurant dans le rapport, 85 % des ménages avaient, en novembre dernier, une dette active de carte de crédit. Quelque 21 % des répondants admettaient ne plus être en mesure de gérer le poids de leur dette. « L'endettement des ménages canadiens a nettement augmenté ces dernières années, ce qui met en péril leur sécurité financière », a affirmé le président et chef de la direction de CGA-Canada, Anthony Ariganello. Pas moins de 49 % des familles avec au moins un enfant de moins de 18 ans ont affirmé que leur dette avait grimpé ces trois dernières années, révèle le sondage réalisé sur Internet auprès de 2014 Canadiens, dont la marge d'erreur est de 2,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les marges de crédit et les cartes de crédit représentent la plus grande partie de la dette de consommation des ménages. Le quart des personnes interrogées ne serait pas capable de faire face à une dépense imprévue de 5000 $, tandis qu'une personne sur 10 aurait de la difficulté à débourser un coût imprévu de 500 $. « Nous devons admettre que la situation financière des ménages canadiens s'est détériorée », explique Rock Lefebvre, vice-président de CGA-Canada. Selon lui, il faut rectifier la situation pour maintenir un « environnement économique sain ». L'association estime qu'il est « plus souhaitable d'adopter une approche équilibrée des dépenses, de l'épargne et du remboursement des dettes pour sortir du marasme économique actuel, que d'essayer de promouvoir les dépenses de consommation. »
  9. Publié le 24 mai 2009 à 08h19 | Mis à jour à 08h19 La révolution d'Obama Alain Dubuc La Presse Barack Obama a annoncé cette semaine une initiative qui aura un impact économique et environnemental considérable. Il s'agit d'une entente avec l'industrie pour imposer de nouveaux standards d'émissions des véhicules, qui réduiront de façon significative la consommation d'essence et les émissions de gaz à effet de serre. Ce virage, que le président américain a décrit à juste titre comme historique, a eu peu d'échos ici. Et pourtant, même si elle a été décidée à Washington, cette politique nous affectera autant que les Américains. Parce que les 20% de l'industrie automobile nord-américaine qui se trouvent au Canada devront se conformer à ces standards. Et parce que le gouvernement canadien, à la remorque de Washington, sans politique énergétique propre, a déjà laissé entendre qu'il s'ajusterait à ces normes américaines. Cela veut dire que nous serons directement affectés en tant que consommateurs. Entre 2012 et 2016, les producteurs devront réduire les émissions de dioxyde de carbone des véhicules du tiers, et la consommation d'essence d'environ 30%. Pour les automobiles, la consommation devra être, en moyenne, de 35 milles (48 km) au gallon en 2016, soit environ 5,6 litres aux 100 kilomètres. C'est une révolution. Cet objectif extrêmement ambitieux a réussi à rallier le gouverneur républicain de la Californie, Arnold Schwarzenegger, dont les efforts pour imposer des normes environnementales sévères dans son État avaient été bloqués par l'administration Bush. Mais le tour de force du président, c'est d'avoir réussi à faire accepter cette révolution aux constructeurs automobiles qui, jusqu'ici, avaient résisté farouchement. C'est sans doute là un des effets positifs de la crise. L'industrie américaine, qui vit maintenant aux crochets de l'État, n'est plus capable d'imposer sa logique. L'impact environnemental sera significatif, si l'industrie réussit à se conformer à ces normes. Cela équivaut, sur une période de six ans et demi, à retirer 177 millions d'autos de la circulation. Ces mêmes normes, qui s'appliqueront de ce côté-ci de la frontière, auront un effet important, quand on sait qu'au Québec, 31% des émissions des GES proviennent du transport routier. Ce sera tout un choc pour l'industrie, qui devra faire des miracles pour respecter ces cibles, modifier sa gamme de véhicules, accélérer l'innovation technologique, investir des milliards pour convertir les usines. Ce n'est pas rien. Les consommateurs seront aussi touchés. Ces autos moins énergivores coûteront 1300$ de plus, quand on additionne l'effet des normes des administrations Bush et Obama. Cette somme pourra toutefois être récupérée par le choix d'une plus petite auto et par les économies d'essence. Et pourtant, cette nouvelle politique, qui représente un des gestes les plus significatifs pour réduire les émissions de GES, n'a pas suscité ici les réactions qu'elle méritait. Parce que c'est aux États-Unis? Parce que Barack Obama fait trop d'annonces? J'ai une autre explication. J'y vois le reflet d'une tension entre deux façons de résoudre les défis environnementaux: l'approche pragmatique et l'approche militante. Cette réduction draconienne des standards des émissions sera efficace, elle donnera des résultats. Mais elle s'inscrit dans la logique du système; elle ne remet pas en cause la culture de l'automobile, elle la rend plutôt moins nuisible, elle la civilise. La plupart des groupes environnementaux privilégient plutôt une approche qui réduit la place de l'automobile, par le vélo, les transports en commun, l'aménagement urbain. Des avenues dans lesquelles il faut mettre toutes nos énergies. Mais derrière les objectifs immédiats, les batailles environnementales se mènent à un second niveau et s'inscrivent dans un projet plus global qui cherche aussi à modifier les comportements humains, à repenser le système socioéconomique. Voilà pourquoi le projet américain ne suscite pas tant d'enthousiasme. Les militants voudraient changer le système. Ce que montrent les projets du président Obama, c'est que le système peut changer. adubuc@lapresse.ca
  10. Statistique Canada révèle que la hausse des prix des aliments et du coût des logements a contribué à faire augmenter les prix à la consommation de 1,4% entre février 2008 et février 2009. Pour en lire plus...
  11. N'eût été de la hausse des coûts de l'alimentation, le taux annuel de l'inflation aurait été pratiquement à 0% en janvier au Canada. Pour en lire plus...
  12. La chaîne américaine de grands magasins Macy's va supprimer 7000 emplois en raison de la chute de la consommation aux États-Unis. Pour en lire plus...
  13. Pour un sixième mois consécutif, la consommation des ménages américains a reculé, entraînant dans sa chute le produit intérieur brut des États-Unis. Pour en lire plus...
  14. Publié le 30 janvier 2009 à 06h50 | Mis à jour à 06h55 Hugo Fontaine La Presse (Montréal) C'est un exemple on ne peut plus clair des effets de la récession américaine chez nous. Le manufacturier d'électroménagers Mabe doit licencier 150 employés de son usine montréalaise parce que son principal client, le géant américain Home Depot, cesse ses commandes de sécheuses. Pour l'usine montréalaise, anciennement connue sous le nom de Camco, cela implique une baisse significative de la production. Principalement consacrée à l'exportation, elle est d'autant plus vulnérable au dépérissement de l'économie américaine. «L'usine fonctionne à haute efficacité, mais on est à la merci de la consommation aux États-Unis, a expliqué à La Presse Affaires John Caluori, représentant national du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier. Le client principal a cessé, pour le moment, d'acheter nos produits.» Mabe fabrique à Montréal des sécheuses pour le compte de General Electric. M. Caluori dit ne pas savoir quelle proportion de la production était destinée à Home Depot. «Mais quand de grandes surfaces ferment la switch, ça représente des volumes importants.» Home Depot est durement touchée par la déprime des consommateurs américains. Le détaillant de quincaillerie a d'ailleurs annoncé la suppression de 7000 emplois plus tôt cette semaine. Espoir John Caluori garde espoir que les emplois perdus à l'usine Mabe, qui compte environ 800 employés dans le seul département de la production, puissent être récupérés dans l'avenir. «Il n'y a pas d'autre raison que le contexte économique actuel pour expliquer ces mises à pied, dit-il. Si la consommation est relancée aux États-Unis, on revient sur la carte.» Il souligne que l'entreprise a déjà procédé à des renvois temporaires au cours de saisons creuses, et que les employés avaient été rappelés. Mais rien n'est garanti, et M. Caluori concède que l'inquiétude persiste. «Il n'y a pas un salarié dans les usines du Québec qui n'est pas craintif face aux impacts économiques.» Le printemps dernier, Mabe avait transféré 30% de la production montréalaise au Mexique (surtout des modèles de haut de gamme). Mais elle prévoyait maintenir le rythme de production à l'usine de la rue Dickson en misant sur les électroménagers conventionnels. En 2007, le SCEP avait obtenu de Mabe des garanties qu'elle ne fermerait pas l'usine d'ici 2012. La direction de l'usine Mabe de Montréal n'a pas rappelé La Presse Affaires.
  15. La société sud-coréenne perd plus de 5 G$ en raison du ralentissement économique qui a affecté la consommation. Pour en lire plus...
  16. C'est au tour du géant américain de l'informatique de prendre des mesures pour contrer les effets du ralentissement de la consommation. Pour en lire plus...
  17. La vague de froid qui s'abat sur le Québec continue de chauffer Hydro-Québec. La société d'État a enregistré un record de consommation d'électricité, hier, la forçant à allonger des centaines de milliers de dollars pour importer du courant. Pour en lire plus...
  18. Les prix à la consommation ont continué de reculer en décembre aux États-Unis, mais leur baisse a ralenti à 0,7%. Pour en lire plus...
  19. L'Agence internationale de l'énergie prévoit que la détérioration de l'économie globale causera un déclin mondial pour la deuxième année de suite. Pour en lire plus...
  20. Les consommateurs n'ont pas été dissuadés par la crise économique d'acheter des biens de consommation technologiques, augmentant leurs dépenses mondiales de 13,7% en 2008. Pour en lire plus...
  21. Le crédit à la consommation aux États-Unis a reculé en novembre de 3,7% en rythme annuel, enregistrant ainsi sa plus forte baisse depuis janvier 1998. Pour en lire plus...
  22. Le ministre des Finances, Jim Flaherty, pourrait baisser les impôts dans le prochain budget, et ce, afin de stimuler la consommation en ces temps d'incertitude économique. Pour en lire plus...
  23. L'économie du Québec stagnerait en 2009 19 décembre 2008 - 08h07 LaPresseAffaires.com Michel Munger La Banque Royale (RY) n'est pas prête à parler de récession pour le Québec mais selon ses plus récentes prévisions, l'économie ne croîtra pas en 2009. Selon un rapport publié ce matin par ses services économiques, RBC juge que le produit intérieur brut réel du Québec connaîtra une variation de 0% en 2009, après une hausse de 0,6% cette année. RBC table sur une hausse de 2,3% pour l'année suivante. Comparativement, RBC publie les chiffres suivants pour la moyenne canadienne: - 0,6% de croissance en 2008; - Stagnation du PIB en 2009; - Croissance de 2,7% en 2010. La banque cite l'effet corrosif de la crise financière sur la confiance des consommateurs et des entreprises pour soutenir ses chiffres. Elle ajoute que le ralentissement aux États-Unis et en Ontario n'aident pas le Québec à faire gonfler la taille de son économie. «Si l'on considère la vitesse à laquelle la récession s'est propagée en Amérique du Nord, l'économie du Québec résiste étonnamment bien à la tempête jusqu'à maintenant», affirme Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef de RBC. «À l'approche de la fin de l'année, dit-il, l'économie provinciale semble encore avoir du vent dans les voiles puisque les dépenses de consommation et la construction non résidentielle croissent, l'activité manufacturière a repris de la vigueur, la construction résidentielle reste stable et l'emploi tient bon dans l'ensemble.» RBC prédit que le taux de chômage se soldera à 7,3% en 2008. La force de l'économie intérieure fait contrepoids au commerce moins florissant avec les partenaires habituels. Pour 2009, le scénario de la banque inclut un taux de chômage de 8,1%, ce qui ferait ralentir la consommation et l'activité en immobilier résidentiel. Par contre, l'investissement dans les infrastructures, notamment chez Hydro-Québec, fait partie des facteurs positifs. Comment peut-on prévoir le retour de la croissance en 2010 ? RBC estime que l'incertitude actuelle se dissipera et que les consommateurs ainsi que les entreprises se remettront à dépenser. Bref, malgré la gravité de la crise, la Banque Royale prédit un retour à la normale et non une longue période de déclin.
  24. L'indice des prix à la consommation a atteint 2 % en novembre, mais en excluant l'essence la hausse a été de 2,8 % par rapport à l'an dernier. Pour en lire plus...
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