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  1. je comprend pas qu'on peut se permettre de detruire un entrepot relativement neuf qui vaut surement plusieurs millions.......je comprend pas comment le projet peut être rentable......... un autre projet non loin de la verra aussi le jour +de 100 condos waltersuratwater.com
  2. Nouveau projet sur Mont-Royal, coin Saint-Dominique, juste en face du tout nouvel édifice 55 Mont-Royal Est! De Sid Lee en plus! Incroyable comment mon coin se transforme! Je prendrai une photo de l'affiche posée sur le site. Avant : [sTREETVIEW]https://maps.google.com/maps?q=55+mont-royal+est&hl=fr&ie=UTF8&ll=45.520631,-73.585954&spn=0.004255,0.010568&sll=45.520658,-73.585949&layer=c&cbp=13,69.97,,0,-8.03&cbll=45.520568,-73.586007&hnear=55+Avenue+du+Mont-Royal+Est,+Montr%C3%A9al,+Qu%C3%A9bec+H2T+1N6,+Canada&t=h&z=17&panoid=8vsbhyAgo7rurvDxYvf2JA[/sTREETVIEW] Après : http://condosmir.com/
  3. Trump Files Suit Against Lenders Developer Seeks to Extend $640 Million Loan on a Chicago Skyscraper Wsj.com By ALEX FRANGOS Tall Trouble: Donald Trump's Chicago skyscraper project, the Trump International Hotel & Tower, during construction in July. Mr. Trump is suing to extend a $640 million senior construction loan on the 92-story Trump International Hotel & Tower from a group of lenders led by Deutsche Bank AG and including a unit of Merrill Lynch & Co., Union Labor Life Insurance Co., iStar Financial Inc., a publicly traded real-estate investment trust, and Highland Funds, a unit of Highland Capital Management LP. The tower, which contains 339 hotel rooms and 486 condominiums, will be the second-tallest building in the U.S. behind Chicago's Sears Tower and is expected to be completed in mid-2009. The hotel, on the lower floors, opened earlier this year. But sales of both the hotel rooms and the condominiums have come in below original estimates and the project's current projected revenue remains short by nearly $100 million needed to pay off the senior lenders. The lawsuit, filed in New York State supreme court in Queens, is a further indication of the dysfunction in the real-estate lending markets as borrowers and lenders struggle to resolve troubled projects. People familiar with the matter say the lender group, which is made up of more than a dozen institutions, was unable to agree on the extension. The suit demands -- among other things -- that an extension provision in the original loan agreement be triggered because of the "unprecedented financial crisis in the credit markets now prevailing, in part due to acts Deutsche Bank itself participated in." This so-called force majeure provision is common in contracts and can be applied to acts of war and natural disasters. Mr. Trump already extended the loan once in May. From the Archives Mr. Trump asked for $3 billion in damages. The suit won't affect construction of the project, according to people familiar who say there is enough money to complete the $90 million work that is left. The suit says Mr. Trump attempted to resolve the impasse by offering to buy the project's unsold hotel units for $97 million. That money would be used to pay down the construction loan, along with the $204 million in proceeds from closed units and the $353 million that is expected from units that close in the next six months. A Deutsche Bank spokesman declined to comment. Mr. Trump has put $77 million of his own equity into the tower, which he would stand to lose in a potential foreclosure. Other than a $40 million guarantee to complete the project, Mr. Trump has no recourse obligations to the project. A Trump spokesman declined to comment. [Trump, Donald] Deutsche Bank originated the construction loan in 2005 and sold off most of it to others, retaining less than $10 million of exposure on that loan. The suit alleges that Deutsche Bank compromised the senior construction loan by selling pieces off to "so many institutions, banks, junk bond firms, and virtually anybody that seemed to come along," that the lending group is unable to come to a consensus on how to deal with the matter. It also alleges Deutsche Bank created a "serious conflict of interest" by taking a separate stake in the project's so-called mezzanine loan that was originated by private-equity firm Fortress Investment Group. The mezzanine loan, which is junior to the senior construction loan, had an original principal of $130 million but will eventually accrue to $360 million. Deutsche Bank purchased roughly one-quarter of the mezzanine loan, according to people familiar with the matter. The suit names the mezzanine lenders as defendants, including Fortress and its affiliates, Newcastle Investment Corp. and Drawbridge Special Opportunities Fund, as well as Dune Capital Management and Blackacre Institutional Capital Management, the real-estate arm of Cerberus Capital Management. Fortress didn't respond to a request for comment. The other lenders declined to comment. Unless sales of the condo and hotel units restart despite the worst housing market in generations, and quickly generate $400 million in new sales, it will be difficult for the project to pay off the mezzanine loan, which comes due in May 2009.
  4. IluvMTL

    Demain Montréal

    http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7717,84049602&_dad=portal&_schema=PORTAL https://www.facebook.com/demainmontreal Quelle ville voulons-nous? Comment rendre Montréal encore plus agréable à vivre, plus solidaire, plus créative, plus prospère? Quelle ville souhaitons-nous léguer aux générations actuelles et futures? Quels sont nos besoins, nos rêves, nos modèles? Demain Montréal est une démarche de contribution publique à laquelle la Ville de Montréal vous convie en vue d’élaborer le Plan de développement de Montréal. Pour participer à cette réflexion, consultez les documents de consultation et la section Comment contribuer. Les défis d’un développement urbain durable sont de taille et d’une grande diversité. À titre de citoyens, de représentants de groupes associatifs, de partenaires publics et privés, donnons-nous une vision porteuse pour notre ville, déterminons nos actions prioritaires et les moyens de les mettre en œuvre. Engageons-nous, surtout, à les réaliser ensemble. Le Montréal de demain La vidéo Demain Montréal Découvrez la vision de développement que la Ville de Montréal vous propose sur un horizon de 20 ans. Contribuez à la réflexion, contribuez à l’avenir de Montréal! Télécharger les documents de consultation liés au projet de Plan de développement de Montréal Version intégrale du projet de Plan [ 4,73 Mo - 92 pages] Résumé du projet de Plan [ 1,90 Mo - 8 pages] Glossaire - Demain Montréal [ 176 Ko - 8 pages]
  5. http://www.ecocity2011.com/accueil/default_f.asp Les personnes. L’écologie. L’urbanité. Cap vers les écocités. Le programme du Sommet s'appuiera sur les travaux des Sommets mondiaux Écocité antérieurs, en plus de présenter de nouveaux thèmes de conférences, des méthodes participatives ainsi que des projets qui survivront au-delà de la durée du Sommet. La conception et le contenu détaillé du Sommet mondial Écocité seront élaborés en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux. Un effort particulier sera fait pour que l'expertise écologique urbaine particulière de Montréal soit mise de l'avant. THÈMES TRANSVERSAUX PARCOURS DE LA CONFÉRENCE Thèmes transversaux Le programme du Sommet mondial Écocité est organisé autour de six thèmes transversaux qui permettront d’examiner la recherche de pointe et de présenter des solutions concrètes qui contribuent à l'élaboration et à la gestion des écocités. Tous les intervenants présenteront des conférences portant sur leur propre domaine d'expertise et expliqueront la relation entre leur travail et la vaste gamme de problèmes sociaux, économiques et biophysiques qui font partie intégrante de la notion d’écocité. Des panels multidisciplinaires spéciaux, qui se concentreront sur les liens entre les différents thèmes, ont été mis sur pied afin de donner un aperçu holistique des principes à la base des écocités. Ils traiteront notamment de la conception de bâtiments verts pour les collectivités durables; de nouvelles technologies pour élaborer des infrastructures écologiques, comme l’amenée de résidus vers les centrales d'énergie; de l’élaboration de solutions d'écomobilité; de stratégies économiques pour soutenir les écocités; et de l’engagement citoyen ainsi que de la prise en charge par la population. Notre objectif: un programme commun afin de construire des écocités. Les participants à la conférence auront la possibilité d'étendre leurs réseaux, d’apprendre à partir de recherches novatrices et d’expériences faites ailleurs dans le monde, de contribuer à la réflexion sur les écocités et à l’évolution du mouvement des écocités et, finalement, de repartir avec de nouvelles connaissances, des outils et des approches qu’ils pourront adapter à leurs propres villes et pays. CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET ÉCOCITÉ Les villes doivent faire partie de la solution aux changements climatiques : jusqu’à 70 % des gaz à effet de serre (GES) sont produits dans les villes qui accueillent plus de 50 % de la population mondiale. Une écocité pourra faire face aux changements climatiques en relevant les défis relatifs à l’étalement urbain, au transport collectif, à la réduction et la valorisation des matières résiduelles ainsi qu’aux normes, aux matériaux et au design des bâtiments. Les écocités deviendront plus flexibles pour s’adapter aux menaces et aux risques accrus encourus par les infrastructures à la suite des changements climatiques. Les sessions prévues dans cette thématique aborderont comment les écocités peuvent faire face aux défis des changements climatiques. Parmi les sous-thèmes : combiner les stratégies d’atténuation et d’adaptation pour faire face aux changements climatiques; logements, aménagement urbain et changements climatiques; l’économie des changements climatiques dans les villes : impacts et opportunités. Les fournisseurs de technologies permettant de réduire les émissions de GES dans les villes seront particulièrement intéressés par ce sujet. ÉCOMOBILITÉ, AMÉNAGEMENT URBAIN ET ESPACE PUBLIC Comment devrions-nous organiser les villes et les banlieues pour permettre l’écomobilité ? Comment pouvons-nous activer l’espace public ? Les villes et les banlieues sont des entités dynamiques, en constante transformation. Sans cesse, comme tout écosystème, elles sont étalonnées et adaptées à leurs populations changeantes. Les qualités de transformation des régions urbaines présentent des défis et des opportunités. De nombreuses régions métropolitaines sont dépendantes de la voiture, car elles ont été construites et reconstruites pour favoriser l’automobile. D’autres modes de transport, comme la marche et la bicyclette, sont non seulement peu favorisés, mais sont souvent dangereux. Nous n’avons toujours pas réussi à éliminer les approchantes prédominantes en aménagement qui ont mené à ce que tant d’espace urbain soit cédé à l’automobile. Un objectif de convivialité devrait être ciblé dans la façon dont on répond aux besoins de base, tels que les logements, la nourriture, le développement personnel, les loisirs et le transport. Le défi est fondamentalement une question d’aménagement. Les sessions couvrant ce thème font explorer les questions-clés suivantes : Pourquoi et comment repenser l’aménagement de nos villes dans une perspective à long terme tout en posant des actions significatives à court terme ? Quelles sont les expériences inspirantes et les conditions de leur émergence ? Quels résultats pouvons-nous anticiper en faisant quels compromis ? Quels rôles peuvent jouer l’aménagement et le design dans le développement de stratégies réalistes pouvoir encourager la marche, la bicyclette et l’utilisation des transports collectifs et dans leur mise en œuvre ? GOUVERNANCE ET DÉMOCRATIE DANS UNE ÉCOCITÉ Transformer nos villes en écocités implique une nouvelle façon de concevoir la ville, mais aussi de la gouverner. D’une part, il faut revoir le fonctionnement des politiques publiques des municipalités et des gouvernements supérieurs pour que celles-ci s’ajustent à une vision intégrée du développement urbain durable. D’autre part, de nouvelles formes de participation citoyenne doivent être implantées afin de faire une plus large place à ceux-ci dans les processus de planification et de gestion des affaires urbaines. Les sessions couvrant ce thème seront orientées par trois sous-thèmes : la participation citoyenne, le changement social et l’innovation, le gouvernement et la gouvernance. De nombreuses questions-clés seront abordées. Quelles sont les conditions politiques et administratives du changement? Quelles sont les expériences inspirantes? L’ÉCONOMIE D’UNE ÉCOCITÉ Quel est la raison d’être du développement économique dans une écocité et comment définir les termes tels que « développement durable », « prospérité », « bien-être » et « qualité de vie » en lien avec cette notion ? Trois sous-thèmes tentent de répondre à cette question de fond. En premier lieu, comment favoriser les économies locales ? Les façons de maintenir la richesse et la prospérité au sein d’une écocité seront examinées à la lumière des modes de consommations de la population en matière de nourriture et de loisirs. Des défis importants doivent être relevés notamment en matière de financement de l’économie, confrontant la tendance vers la mondialisation, cherchant l’équilibre entre investissements publics et privés et gérant les relations entre l’écocité et les régions avoisinantes. La ville de transition et les mouvements sociaux prônant la ville post-carbone peuvent apporter de nouvelles approches instructives. En deuxième lieu, comment encourager le travail responsable dans une écocité ? Seront abordés les métiers verts et les nouveaux modes de travail possibles, tel que le partage du travail et des semaines plus courtes de travail ainsi que les secteurs les mieux adaptés à une écocité. En troisième lieu, comment gérer l’énergie et les besoins matériels d’une écocité ? Seront abordés les enjeux relatifs aux systèmes de production, de consommation et de gestion des matières résiduelles et les détails sur le fonctionnement d’une économie à faible émission de carbone. Par exemple, quelle est l’empreinte écologique d’une écocité ? Quels systèmes de gestion de l’eau et de traitement des eaux usées sont les mieux adaptés aux écocités, en prenant en compte leur situation géographique ? Comment poursuivre des objectifs permanents de croissance économique et de développement durable dans une ville écologique ? SANTÉ ET ENVIRONNEMENT BÂTI L’impact de l’environnement bâti sur la santé des individus et des populations est de plus en plus documenté tout comme l’est l’impact de la distribution inégale des ressources et services sur les inégalités sociales de santé. Il s’agit d’un nouveau champ d’étude en santé publique qui touche entre autres la qualité de l’air, les îlots de chaleur urbains, la sécurité des piétons et des cyclistes, le transport actif, la qualité de l’eau, l’obésité, les maladie cardio-respiratoires et la santé mentale. Ce thème portera plus particulièrement sur les façons de créer des aménagements urbains favorables à la santé (par exemple, agir sur la configuration des bâtiments, des rues et des trottoirs, la qualité des espaces publics, le verdissement, la promotion de l’engagement social, la cohésion sociale etc.). Parmi les sous-thèmes spécifiques : (i) les déterminants et processus sous-jacents à l’impact de l’environnement urbain sur la santé et les inégalités sociales de santé; (ii) les interventions, programmes et politiques publiques pour améliorer les conditions de vie urbaines afin de favoriser la santé et réduire les inégalités sociales de santé; et (iii) la mesure et l’évaluation de l’impact des interventions, programmes et politiques publiques qui visent la création d’environnements favorables sur la santé et les inégalités sociales de santé. BIODIVERSITÉ ET AGRICULTURE URBAINE La biodiversité, les espaces verts et l’agriculture urbaine sont tous les trois liés et contribuent, en effet, au bien-être de la population, de manière directe et indirecte, tant au niveau de la santé, de l’environnement que de la qualité du milieu de vie et du paysage. Au cours des dernières années, les connaissances scientifiques se sont accumulées quant aux multiples services sociétaux, économiques et écologiques. Mentionnons à cet égard l’ombrage et l’effet rafraîchissant, la captation des eaux de pluie et des polluants atmosphériques, la sécurité alimentaire. Par ailleurs, il est reconnu que le maintien du plus grand nombre d’espèces vivantes possible est nécessaire à la conservation d’écosystèmes en santé. Ces milieux participent aussi au rayonnement de la communauté, à son dynamisme économique, à sa fiscalité et à son développement social. Malgré la reconnaissance des services rendus par la biodiversité, les espaces verts et l’agriculture urbaine, une partie de ce patrimoine exige encore des efforts de développement, de préservation et de mise en valeur. Parcours de la conférence 1. LES VILLES À CLIMAT NORDIQUE : POLITIQUE, AMÉNAGEMENT ET DESIGN DE L’ÉCOCITÉ 2. UNE MEILLEURE RECONSTRUCTION EN HAÏTI ET DANS D’AUTRES ZONES SINISTRÉES 3. L'ÉCOCITÉ DE MONTRÉAL 4. ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE ET DES CITOYENS ET PARTICIPATION DES JEUNES 5. MESURER LES PROGRÈS DANS L’ÉCOCITÉ : INDICATEURS, NORMES ET MEILLEURES PRATIQUES 6. LES TECHNOLOGIES PROPRES AU SERVICE DES ÉCOCITÉS Les technologies propres contribuent activement au développement de villes et régions plus vertes et plus prospères. En accélérant la conception, le développement, l’adoption, la commercialisation et l’exportation des technologies propres, les grappes œuvrant dans ce secteur ont un rôle déterminant à jouer dans l’émergence de véritables écocités. Organisé par Écotech Québec, en partenariat avec la Global Cleantech Cluster Association (GCCA), ce parcours est la première rencontre internationale de cette association. Ouverte à l’ensemble des participants d’Écocité, la rencontre ciblera le partage des meilleurs pratiques et le développement de partenariats stratégiques profitables à l’ensemble des parties prenantes. Programme »»»
  6. demandez moi pas comment j'ai trouvé ca... http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/montreal-une-ile-trois-ilots-270810-28815
  7. Newbie

    Arson

    If you want to laugh a little bit, read this news story and the comment section! http://www.cbc.ca/canada/montreal/story/2010/12/02/park-avenue-pharmacy-arson-suspect-lights-himself-on-fire.html P.S.: I titled this thread "Arson" so other members can post stories about arson that do not necessarily involve the projects in the "Projects" forum.
  8. Yves Boisvert le 8 novembre 2010 La Presse En écoutant le dernier épisode d'Enquête, on pourrait être absolument découragé du délabrement de la démocratie municipale au Québec. Il y a de quoi. Mais réjouissons-nous tout de même: la pourriture municipale est exposée. On a des noms, des dates, des faits. Ce qui ressort de cette série déprimante de portraits municipaux, c'est l'insignifiance des institutions de contrôle. Le Directeur général des élections manque toujours de preuve, le ministère des Affaires municipales est mou et tout continue comme avant. «Tout le monde» sait comment ça fonctionne... rien n'arrive. Comment se fait-il qu'encore une fois, ce sont des journalistes qui font le travail? On a vu, à visage découvert, l'entrepreneur Jean-Guy Ouellet dire à la caméra de Radio-Canada que le maire de Mascouche, Richard Marcotte, lui a demandé une maison gratuitement en échange d'un droit de construire. Rien que ça! On a vu le député péquiste de Masson, Guillaume Tremblay, dire qu'il a été intimidé par l'entrepreneur Normand Trudel, proche du maire de Mascouche. On n'a pas eu la version de MM. Marcotte et Trudel, qui ont refusé de répondre aux questions. En attendant, le reportage nous apprend que le maire de Mascouche a acquis pour 100 000$ deux copropriétés dans un nouveau complexe, copropriétés qu'il a revendues assez rapidement avec des profits de 35 000$ et 45 000$. Il a du flair, le maire. Se plaçait-il en conflit d'intérêts en achetant des copropriétés autorisées par son administration municipale? Ah, ça, on le saura quand la loi 109 aura été adoptée et un Code d'éthique des municipalités mis en vigueur, n'est-ce pas... Un code, c'est bien. Un sens de l'éthique, c'est mieux. *** La femme du maire de Sainte-Julienne, Marcel Jetté, travaille pour le cabinet d'avocats Dunton Rainville. Ce même cabinet a obtenu des contrats de la Ville. Ce n'est pas un crime, mais on aurait aimé voir le maire au moins reconnaître le début d'une apparence de conflit d'intérêts. C'était trop demander. Dunton Rainville, d'ailleurs, est un joueur majeur dans le monde municipal dans la grande région de Montréal. Dans plusieurs municipalités, le cabinet a des contrats de gestion des relations de travail et des mandats en droit municipal. Bien plus troublant encore, on voit que le monde municipal a conçu des stratégies pour soustraire au regard du public un certain nombre de projets. À Laval, où le monarque Gilles Vaillancourt règne depuis 21 ans, il n'y a aucun conseiller municipal de l'opposition. Zéro. Et le conseil municipal n'aime pas trop la contestation. La Ville a confié à un organisme à but non lucratif le projet d'une «Cité de la culture et des sports», évalué à près de 100 millions. Même s'il est dirigé par des hauts fonctionnaires de la Ville, l'organisme fonctionne hors du champ d'examen public. Enquête nous dit également que son conseil est composé de fonctionnaires municipaux. Son porte-parole est un avocat de Dunton Rainville payé par la Ville. S'il est vrai que les fonds injectés dans le projet sont publics à 80%, au nom de quoi permettrait-on que cet organisme ne soit pas public? *** Il y a 1104 municipalités au Québec. La moitié des maires y sont réélus par acclamation. Ils ne doivent pas être si mauvais. Mais là où il y a des élections, moins de la moitié des électeurs inscrits vont voter. L'intérêt et la surveillance des citoyens n'y sont tout simplement pas. On ne sera donc étonné qu'à moitié de voir la mollesse du ministère des Affaires municipales et du Directeur général des élections du Québec. Le meilleur exemple étant les élections clés en main?: comment des firmes de professionnels organisent des élections dans la région de Montréal en échange de contrats. Tout le monde le sait, on connaît les noms, on a les photos... un rapport a été fait là-dessus il y a bientôt 10 ans... mais personne n'a jamais été accusé. Manque de preuve hors de tout doute. Les projets de loi présentement à l'étude à Québec vont resserrer les règles. De nouveaux vérificateurs sont déjà à l'oeuvre pour enquêter sur les contrats municipaux. Mais ce n'est pas assez. Il faut centraliser dans un seul organisme la surveillance de la démocratie municipale, manifestement malade, et envoyer un signal clair. Tout comme les informations sur les contrats et appels d'offres - en ce moment disponibles ville par ville. Pourquoi un trottoir coûterait plus cher à Montréal qu'à Brossard? Les prix, les noms, les contrats doivent être connus de tous et facilement comparables. Voyez comment les prix des travaux municipaux ont chuté à Montréal. Pourquoi? Parce que les magouilleurs se sentent surveillés. À défaut de restaurer la vie démocratique municipale, qu'au moins on restaure la concurrence honnête. Ce sera déjà ça.
  9. brubru

    Parc Laurier

    Salut ! J'aime le parc laurier, j'aime son emplacement, mais je déteste comment il n'est qu'un tapis de gazon. Voilà, j'ai remplacé le plus petite terrain de baseball, deux terrain pétante et fer à cheval abandonnés de et le parc à chien parc un lac, comme celui du parc la fontaine. Un nouveau terrain de soccer synthétique. Je ne comprends pas pourquoi on ne créer pas des lac dans les parcs... il me semble que c'est 100 fois plus chaleureux qu'un tapis de gazon. Le tracé vert est le nouvelle piste cyclable qui remplacerait celle qui est très sinueuse ! Comment trouvez vous ça ?
  10. Incoryable comment la ville travaillent a contre courrant. Stop urban sprawl. Bring people back to the city. Le francais est menace parce que les gens quittent la ville pour les banlieus. And then this. On it goes...the suspects who want to run this city are joke. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/200910/29/01-916550-tremblay-hausserait-les-taxes-de-16-en-4-ans.php
  11. Les travaux de reconstruction du pont Latour vont bon train et le projet comprend l'aménagement de son accès par l'avenue Dollard et un chantier qui assurera la sécurité en approvisionnement d'eau dans le secteur situé au sud du canal de l'Aqueduc. Les coûts du projet et la répartition du financement entre Montréal et l'arrondissement ont suscité la controverse lors de la séance du conseil de lundi soir dernier. L'ex-conseillère Oksana Kaluzny dénonce les annonces contradictoires concernant ce projet et les coûts estimés qui n'ont cessé d'augmenter depuis 2002. Construit en 1921, le pont Latour n'était plus adapté aux réalités modernes. Le nouveau pont sera plus large et comportera quatre voies de circulation, plutôt que trois, un trottoir et une nouvelle piste cyclable. Les travaux de démolition et de reconstruction sont évalués à 6,6 M $ et on prévoit 3,2 M $ pour le réaménagement géométrique de l'avenue Dollard, entre le boulevard de la Vérendrye et la rue Salley, afin de corriger le désalignement actuel qui oblige les automobilistes à ajuster leur trajectoire, ainsi que pour la réhabilitation des infrastructures souterraines. On modernise les réseaux d'aqueduc et d'égout en construisant un aqueduc principal et un égout pluvial sous l'avenue Dollard, ainsi qu'un aqueduc secondaire sous la Terrasse Champlain. Sans oublier des trottoirs éclairés et l'ajout d'un lien cyclable nord-sud. La majeure partie des travaux sera effectuée d'ici décembre 2007. Ils seront alors suspendus et reprendront en mai 2008. Les équipes seront affairées à effectuer le réaménagement géométrique de l'avenue Dollard et la construction de trois chambres à vannes situées au nord du boulevard de la Vérendrye. Des critiques acerbes L'ex-conseillère Oksana Kaluzny n'a pas mâché ses mots à l'endroit de la mairesse Manon Barbe en relatant que depuis 2002, les coûts sont passés de 3,8 M $ à 10,7 M. @R:«Combien va coûter ce projet et comment sera-t-il financé ? Pourquoi ces questions ? À cause des sommes et des dates contradictoires que vous avez émises depuis 2002. Montréal parlait alors d'un coût de 3,8 M $ mais rien n'a été fait avant 2007. En 2005, vous disiez que le pont serait financé à 100 % par Montréal. C'était l'année des élections et c'était des paroles en l'air. Le 8 octobre 2006, vous avez dit que la réfection s'amorcerait le 6 mai pour se terminer le 19 décembre 2007 et que le réaménagement de la rue Dollard serait fait entre le 7 mai et le 19 octobre 2007.» «Le 11 avril dernier, Frank Zampino annonçait que le pont Latour coûterait 9,8 M $. Dans la revue Accent, vous disiez que le pont Latour coûterait 7 M $. Il semble que la mairesse n'était pas au courant ou qu'elle voulait le cacher aux citoyens puisque des panneaux sur Dollard et de la Vérendrye indiquaient que le coût était de 9,8 M. Comment expliquer que la mairesse n'était pas au courant des décisions du Comité exécutif de Montréal ? Comment a-t-elle pu, pendant trois mois, affirmer que le coût était de 7 M $ et que les travaux seraient terminés en octobre 2007, alors que sur le site Internet de Montréal, on estime les coûts à 10,7 M $ et la fin des travaux pour 2008. Connaît-elle ses dossiers ? A-t-elle à cœur le bien des citoyens si elle ignore les dossiers importants pour LaSalle ?» Réplique de la mairesse Barbe La mairesse Barbe a rappelé que les coûts ont augmenté depuis 2002 et que le projet a subi de nombreux changements. «Plusieurs items ont été ajoutés et le pont sera antisismique, étant donné sa proximité avec l'hôpital de LaSalle. La hausse du prix de l'essence a entraîné des hausses du prix des contrats. Lorsqu'on parle de 10,7 M $, cela inclut la partie la partie que devra débourser LaSalle. Tout ce que concerne la structure du pont est payé à 100 % par Montréal. LaSalle se charge des travaux visant à élargir l'avenue Dollard et une partie du côté du boulevard Champlain. Il y a aussi l'installation d'une conduite menant vers l'usine DesBaillets. Il fallait que l'éclairage soit intégré dans la structure du pont puisqu'on ne peut y installer de lampadaires. Vous n'étiez pas contente parce que le dossier du pont n'avançait pas et maintenant qu'on le fait, vous n'êtes pas encore contente. Vous ne serez jamais satisfaite madame Kaluzny.»
  12. Here's a map I created based on what I think the CSL area should look like years down the road, looking at various projects that have been discussed and a few of my own 'wants' for the area. I'm no expert at urban planning or urbanity so feel free to comment and critique. http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF&msa=0&msid=108856777922929088479.00046d1191982597c7992
  13. Microsoft to Open Stores, Hires Retail Hand By NICK WINGFIELD Microsoft Corp. said it hired a former Wal-Mart Stores Inc. executive to help the company open its own retail stores, a strategy shift that borrows from the playbook of rival Apple Inc. The Redmond, Wash., company said it hired David Porter, most recently the head of world-wide product distribution at DreamWorks Animation SKG, as corporate vice president of retail stores for Microsoft. In a statement, Microsoft said the first priority of Mr. Porter, who is also a 25-year veteran of Wal-Mart, will be to define where to place the Microsoft stores and when to open them. A Microsoft spokesman said the company's current plans are for a "small number" of stores. [microsoft store and retail concept] Microsoft In a warehouse near its Redmond, Wash., campus, Microsoft created mockups for how Microsoft products might be displayed either in its own stores or in a retailer's. [microsoft store or retail concept] Microsoft It remains to be seen whether the effort can add some pizzazz to Microsoft's unfashionable image, which Apple has sought to reinforce with ads that mock its competitor. Mr. Porter, in a statement, said there are "tremendous opportunities" for Microsoft to create a "world-class shopping experience" for the company's customers. "The purpose of opening these stores is to create deeper engagement with consumers and continue to learn firsthand about what they want and how they buy," Microsoft said in a statement. The move is a sign of the deeper role consumer-technology companies are playing in the retail business, despite the many risks of straying from their traditional businesses of making hardware and software. Apple, of Cupertino, Calif., encountered widespread skepticism when it first began opening its own retail stores in 2001. Eight years later, though, Apple's chain of more than 200 stores around the world are widely credited with helping the company boost sales of its Mac, iPod and iPhone product lines. The Apple stores, with their eye-catching architecture, highly-trained sales staff and "genius bars" that provide technical support, gave Apple a way to showcase its products in an environment where they weren't lumped in with a gamut of other electronics items. Sony Corp. and Bose Corp. also operate their own stores. At the same time, some large electronics retailers have fallen on hard times amidst the weakening economy. CompUSA Inc. last year closed most of its retail stores, while Circuit City Stores Inc. is in the process of shutting down all of its stores and laying off more than 30,000 employees. Microsoft has long flirted with the idea of doing its own store, even as it has tested ways that retail partners can better sell Microsoft products. In a 20,000-square-foot warehouse near its campus in the suburbs of Seattle, Microsoft has tested various retail concepts, complete with shelves displaying Xbox games and big computer monitors with touch-sensitive screens. Key details about Microsoft's retail plans still need to be worked out, though. Microsoft said the stores could feature a range of products from personal computers running its Windows operating system to cellphones running the company's Windows Mobile operating system to its Xbox videogame console. One of Mr. Porter's tasks will be to figure out whether to actually sell computers rather than merely show off their features. Any decision that favored some PC makers and left others off store shelves could anger some hardware partners. Stephen Baker, an analyst at NPD Group Inc., which tracks retailers, said Apple doesn't face the dilemmas Microsoft will in the retail business because Apple makes the hardware and software for its products. "That's going to be a big challenge for Microsoft," Mr. Baker said. A spokeswoman for Hewlett-Packard Co., one of Microsoft's biggest hardware partners in the PC business, declined to comment on Microsoft's retail strategy. Spokesmen for Dell Inc. didn't respond to requests for comment. Microsoft's store plans could also irk existing retail partners like Best Buy Co., on whom Microsoft is especially dependent for sales to consumers. Best Buy representatives didn't return calls requesting comment. Microsoft said it will share the lessons it learns from its own stores with other retailers. The failures of other stores opened by technology companies will loom over Microsoft as it launches its stores. In 2004, computer maker Gateway Inc. shuttered a network of more than 188 company-owned retail stores after weak sales. Microsoft itself operated a Microsoft store inside a movie-theater complex in San Francisco beginning in 1999, but two years later shut down the store -- which showcased, but didn't sell, Microsoft products.
  14. Pour tenter de s'y retrouver dans cet univers de mots en «tion» qui concernent tous l'évolution des prix, voici quelques définitions. Pour en lire plus...
  15. Pas toujours évident de savoir comment il faut saluer un client, un collègue ou un patron. En affaires, faut-il faire la bise ou pas ? Pour en lire plus...
  16. Comment se débarrasser des documents périmés qui contiennent des renseignements personnels - ancienne déclaration de revenus, relevés bancaires, reçus de restaurant, relevés de carte de crédit, factures de téléphones...? Pour en lire plus...
  17. Des programmes à la pelle... mais aucun plan directeur. Voilà comment certains résument la réponse du Québec au problème toujours plus criant de la pénurie de main-d'oeuvre. Pour en lire plus...
  18. Une douzaine de banques ont allongé 1,1 G$ pour financer l'achèvement de l'autoroute 30. Un avocat d'Ogilvy Renault nous raconte les coulisses... Pour en lire plus...
  19. La crise financière américaine vous inquiète? Quatre patrons de grands cabinets d'avocats d'affaires vous donnent leur point de vue et expliquent comment la crise se vit de l'intérieur. Pour en lire plus...
  20. Est-ce que quelqu'un sait comment faire disparaitre la tache blanche en haut a droite sur cette photo (je n'ai pas photoshop) ? Mon objectif etait sal sans que je m'en apercoive et j'ai tout une série avec ce problème... Merci!
  21. Ok allors tout dabord je suis nouveau. Sa fait environ 1 1/2 ans que je vous lis:p je sais c un peu ridicule mais il était impossible de joiner pour moi alors je devais me contenter detre spectateur... Pour en revenir au thread je sais vrément po comment poster des images. Est-ce que kelkun pourait m'expliquer ça SVP. Je suis un noob a l'ordi alors aller zi avec le basic. En passant SI j'apprend a poster des pics, je dit bien SI, je pourrais prendre en PRIMEUR!!! des photos du 41e étages de la place victoria. De tous les angles imaginable c vraiment fabuleux (surtout le vieux mtl)!
  22. Regardez cette série de vidéos!!! http://www.canon.com/camera-museum/tech/l_plant/f_index.html
  23. Désolé : je n'ai pas encore compris comment utiliser l'outil "sondage". Est-ce qu'un modo pourrait éditer cette partie de mon fil ? Merci d'avance.
  24. Un ex-employé de la banque LGT, qui appartient à la famille princière du Liechtenstein, raconte comment l'institution utilise notamment des banques canadiennes pour aider de riches Américains à échapper au fisc. Pour en lire plus...
  25. Jalouse de Québec Rima Elkouri La Presse Québec est devenue une vraie ville, m’a avertie un ami avant de partir. Il faut maintenant des réservations pour aller au resto. Et les gens y portent des jeans...» J’ai cru qu’il exagérait, lui, l’ex-gars de Québec qui tentait de convaincre la fille de Montréal que Québec n’était plus la carte postale lisse et ennuyeuse d’autrefois. À l’entendre, Québec était devenue la capitale culturelle la plus extraordinaire au monde, à peine une coche en dessous de Londres… J’avais déjà visité Québec à quelques reprises, le plus souvent en coup de vent. Mais je n’y avais jamais rien vu de plus qu’une jolie petite ville, monochrome et proprette. Québec veut dire «là où le fleuve se rétrécit». Et le plus souvent, j’avais l’impression que ce n’était pas seulement le fleuve qui s’y rétrécissait. Moi qui me sens parfois à l’étroit à Montréal, ce grand village obsédé par son nombril, j’ai du mal à apprécier plus petit encore. Mais Québec a changé. Pendant que Montréal stagne, la capitale, déjà belle, s’est refait une beauté à 500 millions de dollars pour son 400e anniversaire. Là où le fleuve se rétrécit, il s’élargit aussi. Tout dépend de la direction dans laquelle on regarde. Vas-y, tu verras, m’a-t-on dit. J’y suis allée, j’ai vu. Et s’il n’est toujours pas question pour moi de déménager à Québec, j’avoue que j’en suis revenue plus jalouse que je ne l’aurais cru. Vendredi après-midi, quand j’ai quitté Montréal, il faisait 30°. Trois heures plus tard, à Québec, il faisait à peu près 12°, avec un vent à écorner les bœufs. «Apportez une petite laine», a averti le gars de l’hôtel. Québec, là où le fleuve se rétrécit, là où on gèle aussi… Jusqu’ici, pas de jalousie. Il était 19h30. J’avais une faim de loup. Rue du Sault-au-Matelot, l’une des plus anciennes rues d’Amérique du Nord, impeccablement restaurée, j’ai tenté ma chance au restaurant Toast!, dont on dit beaucoup de bien. Des gens en jean se pressaient vers la jolie terrasse. «Désolé, c’est complet.» On me suggère d’aller au Café du Monde, un bistro dit «parisien» avec vue sur le fleuve. Mais c’était complet aussi. Tant pis. Une bière et un hot-dog feront bien l’affaire, me suis-je dit en me dirigeant vers le bar L’Inox, rue Saint-Paul. «Désolée, on ne peut pas accepter les enfants», a tout de suite dit la serveuse en apercevant fiston dans sa poussette... C’était donc vrai. Québec est devenu une vraie ville, cruelle pour le pauvre touriste sans réservation. Finalement, je dois remercier cette serveuse d’avoir appliqué à la lettre le règlement visant à prévenir l’alcoolisme chez les enfants de 2 ans. J’ai ainsi pu me réfugier sous un des chapiteaux du Vieux-Port, en face des silos Bunge, où on présente tous les soirs à 22h le fabuleux Moulin à images de Robert Lepage. Le meilleur endroit pour voir ce spectacle, qui vaut à lui seul trois heures d’ennui sur l’autoroute 20. On a pris des sandwichs et une bouteille de vin. «Combien ça vous a coûté, votre bouteille?» a demandé notre voisine en lorgnant notre cabernet sauvignon sans prétention de la Maison Nicolas. Vingt dollars, pourquoi? «Ah, c’est pas si pire! En 1984, les restaurants du Vieux-Port ont voulu en profiter…» a-t-elle dit, en faisant référence aux festivités de Québec 84 boudées par le public. Le vin faisait oublier le vent. Des gens prévoyants avaient apporté de grosses couvertures. Et les magnifiques images de Lepage racontant l’histoire de Québec me rappelaient que j’avais tort de tourner le dos à cette ville. Il y a à peine 10 ans, le quartier Saint-Roch était un trou caché sous son «mail». Aujourd’hui, la rue Saint-Joseph Est peut envoyer se rhabiller l’avenue du Mont-Royal. Le lendemain matin, j’ai redécouvert Québec en marchant. Du Vieux-Port, j’ai longé la rue Saint-Paul. Devant la gare, il y a un joli parc, soigneusement aménagé, comme on en voit rarement à Montréal. Dans le parc, 40 chaises de l’artiste Michel Goulet, sur lesquelles sont inscrits les mots de 40 poètes. L’œuvre, qui s’appelle Rêver le Nouveau Monde, est un cadeau de Montréal. Un très beau cadeau. Je me suis arrêtée devant ces mots de Louise Dupré: «Dans les yeux s’allume une ville, qu’on n’a jamais pris la peine de visiter.» Et j’ai repris mon chemin. J’ai marché jusqu’à la rue Saint-Joseph Est, dans le quartier Saint-Roch, ancien quartier ouvrier, pauvre, délabré et placardé que le maire Jean-Paul L’Allier a eu l’audace de revitaliser avec intelligence. Il y a à peine 10 ans, le quartier Saint-Roch était un trou caché sous son «mail», à l’abri des regards. Aujourd’hui, la rue Saint-Joseph Est peut envoyer se rhabiller l’avenue du Mont-Royal. Et on se prend à rêver d’avoir un maire avec autant de vision que L’Allier pour diriger Montréal. À la tabagie de la Place, un monsieur feuilletait le Paris Match soi-disant consacré au 400e de Québec. «C’est tout sur Montréal!» a-t-il lancé à son ami. En effet, Paris Match pensait que c’était le 400e DU Québec et non DE Québec. On y parle de Garou, de Luc Plamondon, de Denise Bombardier, des meilleures adresses à Montréal, bref de tout et de n’importe quoi, sauf de Québec. Il fallait le faire. Rue Saint-Joseph, à côté de la tabagie, je suis entrée dans la superbe librairie-galerie Le Vaisseau d’or. Puis défilent des cafés, des boulangeries, un théâtre, des pâtisseries, des restaurants branchés à côté de restos de hot-dogs à 89 cents, un magasin Hugo Boss tout près d’une boutique où on vend des t-shirts de Bérurier Noir et des Doc Martens. La Basse-Ville n’a plus rien à envier à la Haute-Ville. Remontant vers la Haute-Ville, je suis passée par le parc des Esplanades. Là, des cochers alignés sous un élégant auvent attendent les touristes. Rien à voir avec les calèches du Vieux-Montréal et leurs cochers débraillés qui font parfois peur aux passants. J’ai ainsi arpenté la ville pendant deux jours, sous le soleil et sous la pluie. Au pied de la côte d’Abraham, j’ai apprivoisé l’édifice de la Falaise apprivoisée, avec son audacieux manteau de rouille. J’ai vu la magnifique promenade Samuel-de-Champlain le long du fleuve, avec son mobilier de bois design et ses jolies dunes de gazon. Partout, j’ai été séduite par l’aménagement soigneux, la mise en valeur du patrimoine, la créativité. Je suis rentrée hier avec un calepin plein de questions pour Montréal. Comment se fait-il que, en matière d’aménagement urbain, Québec réussit là où Montréal échoue? Comment se fait-il que le Vieux-Québec soit aussi bien mis en valeur alors que le Vieux-Montréal est toujours tout croche? Pourquoi la rue Saint-Paul n’est-elle pas encore piétonne? Pourquoi Montréal n’est-il toujours pas foutu de trouver une vocation à son bon vieux Silo no 5? Qu’attend-on pour mettre nos berges en valeur? Quelle est la dernière fois que Montréal a posé un geste fort en matière d’urbanisme? Quelle est la dernière fois que la Ville a réalisé un grand projet? Est-ce après une «enquête» du Paris Match qu’on a donné à Montréal son titre de ville de design? Où ça, le design? Avez-vous vu ces pots de fleurs beiges qui ressemblent à s’y méprendre à des poubelles bon marché placées un peu n’importe comment dans le Vieux-Montréal? Vous appelez ça du design? Monsieur Gérald Tremblay, vous qui serez à Québec cette semaine pour le 400e, ouvrez les yeux. Regardez comme c’est beau. Regardez comment cette ville prend soin de son patrimoine. Regardez comment elle a su redonner vie à ses coins les plus délabrés. Monsieur le maire, cette ville a quelque chose à vous dire. Montréal ne peut pas continuer comme ça. http://www.cyberpresse.ca/article/20080630/CPOPINIONS05/80629126/-1/CPOPINIONS05
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