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  1. Suite à la décision du précédent gouvernement péquiste de ne pas permettre l'extraction d'uranium, une compagnie poursuit le gouvernement http://www.stratecoinc.com/data/pdf/Communiques2014/RSC_Requete2014-12-11.pdf
  2. http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/419524/des-investisseurs-importants-s-engagent-a-montreal-a-devoiler-leur-empreinte-carbone
  3. http://www.ecocity2011.com/accueil/default_f.asp Les personnes. L’écologie. L’urbanité. Cap vers les écocités. Le programme du Sommet s'appuiera sur les travaux des Sommets mondiaux Écocité antérieurs, en plus de présenter de nouveaux thèmes de conférences, des méthodes participatives ainsi que des projets qui survivront au-delà de la durée du Sommet. La conception et le contenu détaillé du Sommet mondial Écocité seront élaborés en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux. Un effort particulier sera fait pour que l'expertise écologique urbaine particulière de Montréal soit mise de l'avant. THÈMES TRANSVERSAUX PARCOURS DE LA CONFÉRENCE Thèmes transversaux Le programme du Sommet mondial Écocité est organisé autour de six thèmes transversaux qui permettront d’examiner la recherche de pointe et de présenter des solutions concrètes qui contribuent à l'élaboration et à la gestion des écocités. Tous les intervenants présenteront des conférences portant sur leur propre domaine d'expertise et expliqueront la relation entre leur travail et la vaste gamme de problèmes sociaux, économiques et biophysiques qui font partie intégrante de la notion d’écocité. Des panels multidisciplinaires spéciaux, qui se concentreront sur les liens entre les différents thèmes, ont été mis sur pied afin de donner un aperçu holistique des principes à la base des écocités. Ils traiteront notamment de la conception de bâtiments verts pour les collectivités durables; de nouvelles technologies pour élaborer des infrastructures écologiques, comme l’amenée de résidus vers les centrales d'énergie; de l’élaboration de solutions d'écomobilité; de stratégies économiques pour soutenir les écocités; et de l’engagement citoyen ainsi que de la prise en charge par la population. Notre objectif: un programme commun afin de construire des écocités. Les participants à la conférence auront la possibilité d'étendre leurs réseaux, d’apprendre à partir de recherches novatrices et d’expériences faites ailleurs dans le monde, de contribuer à la réflexion sur les écocités et à l’évolution du mouvement des écocités et, finalement, de repartir avec de nouvelles connaissances, des outils et des approches qu’ils pourront adapter à leurs propres villes et pays. CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET ÉCOCITÉ Les villes doivent faire partie de la solution aux changements climatiques : jusqu’à 70 % des gaz à effet de serre (GES) sont produits dans les villes qui accueillent plus de 50 % de la population mondiale. Une écocité pourra faire face aux changements climatiques en relevant les défis relatifs à l’étalement urbain, au transport collectif, à la réduction et la valorisation des matières résiduelles ainsi qu’aux normes, aux matériaux et au design des bâtiments. Les écocités deviendront plus flexibles pour s’adapter aux menaces et aux risques accrus encourus par les infrastructures à la suite des changements climatiques. Les sessions prévues dans cette thématique aborderont comment les écocités peuvent faire face aux défis des changements climatiques. Parmi les sous-thèmes : combiner les stratégies d’atténuation et d’adaptation pour faire face aux changements climatiques; logements, aménagement urbain et changements climatiques; l’économie des changements climatiques dans les villes : impacts et opportunités. Les fournisseurs de technologies permettant de réduire les émissions de GES dans les villes seront particulièrement intéressés par ce sujet. ÉCOMOBILITÉ, AMÉNAGEMENT URBAIN ET ESPACE PUBLIC Comment devrions-nous organiser les villes et les banlieues pour permettre l’écomobilité ? Comment pouvons-nous activer l’espace public ? Les villes et les banlieues sont des entités dynamiques, en constante transformation. Sans cesse, comme tout écosystème, elles sont étalonnées et adaptées à leurs populations changeantes. Les qualités de transformation des régions urbaines présentent des défis et des opportunités. De nombreuses régions métropolitaines sont dépendantes de la voiture, car elles ont été construites et reconstruites pour favoriser l’automobile. D’autres modes de transport, comme la marche et la bicyclette, sont non seulement peu favorisés, mais sont souvent dangereux. Nous n’avons toujours pas réussi à éliminer les approchantes prédominantes en aménagement qui ont mené à ce que tant d’espace urbain soit cédé à l’automobile. Un objectif de convivialité devrait être ciblé dans la façon dont on répond aux besoins de base, tels que les logements, la nourriture, le développement personnel, les loisirs et le transport. Le défi est fondamentalement une question d’aménagement. Les sessions couvrant ce thème font explorer les questions-clés suivantes : Pourquoi et comment repenser l’aménagement de nos villes dans une perspective à long terme tout en posant des actions significatives à court terme ? Quelles sont les expériences inspirantes et les conditions de leur émergence ? Quels résultats pouvons-nous anticiper en faisant quels compromis ? Quels rôles peuvent jouer l’aménagement et le design dans le développement de stratégies réalistes pouvoir encourager la marche, la bicyclette et l’utilisation des transports collectifs et dans leur mise en œuvre ? GOUVERNANCE ET DÉMOCRATIE DANS UNE ÉCOCITÉ Transformer nos villes en écocités implique une nouvelle façon de concevoir la ville, mais aussi de la gouverner. D’une part, il faut revoir le fonctionnement des politiques publiques des municipalités et des gouvernements supérieurs pour que celles-ci s’ajustent à une vision intégrée du développement urbain durable. D’autre part, de nouvelles formes de participation citoyenne doivent être implantées afin de faire une plus large place à ceux-ci dans les processus de planification et de gestion des affaires urbaines. Les sessions couvrant ce thème seront orientées par trois sous-thèmes : la participation citoyenne, le changement social et l’innovation, le gouvernement et la gouvernance. De nombreuses questions-clés seront abordées. Quelles sont les conditions politiques et administratives du changement? Quelles sont les expériences inspirantes? L’ÉCONOMIE D’UNE ÉCOCITÉ Quel est la raison d’être du développement économique dans une écocité et comment définir les termes tels que « développement durable », « prospérité », « bien-être » et « qualité de vie » en lien avec cette notion ? Trois sous-thèmes tentent de répondre à cette question de fond. En premier lieu, comment favoriser les économies locales ? Les façons de maintenir la richesse et la prospérité au sein d’une écocité seront examinées à la lumière des modes de consommations de la population en matière de nourriture et de loisirs. Des défis importants doivent être relevés notamment en matière de financement de l’économie, confrontant la tendance vers la mondialisation, cherchant l’équilibre entre investissements publics et privés et gérant les relations entre l’écocité et les régions avoisinantes. La ville de transition et les mouvements sociaux prônant la ville post-carbone peuvent apporter de nouvelles approches instructives. En deuxième lieu, comment encourager le travail responsable dans une écocité ? Seront abordés les métiers verts et les nouveaux modes de travail possibles, tel que le partage du travail et des semaines plus courtes de travail ainsi que les secteurs les mieux adaptés à une écocité. En troisième lieu, comment gérer l’énergie et les besoins matériels d’une écocité ? Seront abordés les enjeux relatifs aux systèmes de production, de consommation et de gestion des matières résiduelles et les détails sur le fonctionnement d’une économie à faible émission de carbone. Par exemple, quelle est l’empreinte écologique d’une écocité ? Quels systèmes de gestion de l’eau et de traitement des eaux usées sont les mieux adaptés aux écocités, en prenant en compte leur situation géographique ? Comment poursuivre des objectifs permanents de croissance économique et de développement durable dans une ville écologique ? SANTÉ ET ENVIRONNEMENT BÂTI L’impact de l’environnement bâti sur la santé des individus et des populations est de plus en plus documenté tout comme l’est l’impact de la distribution inégale des ressources et services sur les inégalités sociales de santé. Il s’agit d’un nouveau champ d’étude en santé publique qui touche entre autres la qualité de l’air, les îlots de chaleur urbains, la sécurité des piétons et des cyclistes, le transport actif, la qualité de l’eau, l’obésité, les maladie cardio-respiratoires et la santé mentale. Ce thème portera plus particulièrement sur les façons de créer des aménagements urbains favorables à la santé (par exemple, agir sur la configuration des bâtiments, des rues et des trottoirs, la qualité des espaces publics, le verdissement, la promotion de l’engagement social, la cohésion sociale etc.). Parmi les sous-thèmes spécifiques : (i) les déterminants et processus sous-jacents à l’impact de l’environnement urbain sur la santé et les inégalités sociales de santé; (ii) les interventions, programmes et politiques publiques pour améliorer les conditions de vie urbaines afin de favoriser la santé et réduire les inégalités sociales de santé; et (iii) la mesure et l’évaluation de l’impact des interventions, programmes et politiques publiques qui visent la création d’environnements favorables sur la santé et les inégalités sociales de santé. BIODIVERSITÉ ET AGRICULTURE URBAINE La biodiversité, les espaces verts et l’agriculture urbaine sont tous les trois liés et contribuent, en effet, au bien-être de la population, de manière directe et indirecte, tant au niveau de la santé, de l’environnement que de la qualité du milieu de vie et du paysage. Au cours des dernières années, les connaissances scientifiques se sont accumulées quant aux multiples services sociétaux, économiques et écologiques. Mentionnons à cet égard l’ombrage et l’effet rafraîchissant, la captation des eaux de pluie et des polluants atmosphériques, la sécurité alimentaire. Par ailleurs, il est reconnu que le maintien du plus grand nombre d’espèces vivantes possible est nécessaire à la conservation d’écosystèmes en santé. Ces milieux participent aussi au rayonnement de la communauté, à son dynamisme économique, à sa fiscalité et à son développement social. Malgré la reconnaissance des services rendus par la biodiversité, les espaces verts et l’agriculture urbaine, une partie de ce patrimoine exige encore des efforts de développement, de préservation et de mise en valeur. Parcours de la conférence 1. LES VILLES À CLIMAT NORDIQUE : POLITIQUE, AMÉNAGEMENT ET DESIGN DE L’ÉCOCITÉ 2. UNE MEILLEURE RECONSTRUCTION EN HAÏTI ET DANS D’AUTRES ZONES SINISTRÉES 3. L'ÉCOCITÉ DE MONTRÉAL 4. ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE ET DES CITOYENS ET PARTICIPATION DES JEUNES 5. MESURER LES PROGRÈS DANS L’ÉCOCITÉ : INDICATEURS, NORMES ET MEILLEURES PRATIQUES 6. LES TECHNOLOGIES PROPRES AU SERVICE DES ÉCOCITÉS Les technologies propres contribuent activement au développement de villes et régions plus vertes et plus prospères. En accélérant la conception, le développement, l’adoption, la commercialisation et l’exportation des technologies propres, les grappes œuvrant dans ce secteur ont un rôle déterminant à jouer dans l’émergence de véritables écocités. Organisé par Écotech Québec, en partenariat avec la Global Cleantech Cluster Association (GCCA), ce parcours est la première rencontre internationale de cette association. Ouverte à l’ensemble des participants d’Écocité, la rencontre ciblera le partage des meilleurs pratiques et le développement de partenariats stratégiques profitables à l’ensemble des parties prenantes. Programme »»»
  4. Un nouveau rapport démontre que les provinces accélèrent la cadence dans la lutte aux changements climatiques July 16, 2008 QUÉBEC – Dans son nouveau rapport d’évaluation des plans des provinces pour lutter contre les changements climatiques, la Fondation David Suzuki constate que la plupart des provinces ont réagi à l’absence de leadership du gouvernement fédéral et qu’elles ont adopté des politiques concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). « Les provinces et les territoires ont décidé de combler le vide laissé par le gouvernement fédéral et d’agir par elles-mêmes » expliquait l’auteur du rapport, Dale Marshall, analyste de politiques en matière de changements climatiques à la Fondation David Suzuki. « La plupart des gouvernements provinciaux et territoriaux réalisent maintenant l’urgence de la situation et ils mettent en place leurs propres mesures de réduction des GES ». La Fondation a dévoilé ce rapport aujourd’hui dans le cadre de la réunion du Conseil de la fédération à Québec – une rencontre des premiers ministres des provinces et des territoires pour discuter des mesures à prendre pour contrer les changements climatiques. Le rapport s’intitule Un virage énergique : Devant l’inaction du fédéral, les provinces s’attaquent aux changements climatiques. Il fait notamment état des réductions et des augmentations des émissions de gaz à effet de serre de chaque province et territoire dans différents secteurs. On y retrouve aussi une analyse et une évaluation des performances et des politiques des gouvernements provinciaux. Le rapport révèle que la majorité des provinces ont adopté des cibles et des mesures de réduction des GES plus musclées que celles du gouvernement fédéral. Quatre provinces sont en tête du peloton grâce à leurs politiques progressistes et concrètes (Colombie-Britannique, Québec Manitoba, Ontario). Vient ensuite un groupe de provinces et territoires qui ont fait des pas dans la bonne direction, mais qui doivent renforcer encore leurs politiques (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Nunavut). Les gouvernements qui se classent dans l’avant-dernier groupe ont adopté des plans peu contraignants ou trop vagues (Terre-Neuve-et-Labrador, Yukon, Territoires-du-Nord-Ouest, Saskatchewan). Finalement, la pire province, l’Alberta, a enregistré des hausses radicales de ses émissions, et elle n’a aucun plan pour les réduire d’ici 2020. La Colombie-Britannique occupe le premier rang au classement. L’Alberta est dernière. Les provinces les plus progressistes : • La Colombie-Britannique mérite cette année le titre de chef de file au pays grâce à sa taxe sur le carbone, ses normes d’efficacité énergétiques obligatoires pour les véhicules et son engagement à imposer un plafond et des réductions d’émissions dans le secteur industriel. • Le Québec a un plan de réduction des GES solide et sa cible équivaut presque à celle du Protocole de Kyoto. Le gouvernement a aussi annoncé son intention d’implanter un système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions pour le secteur industriel. • Le Manitoba a adopté par réglementation des cibles de réduction semblables à celles de Kyoto et il a élaboré un nouveau plan de lutte aux changements climatiques plus musclé. Le Manitoba est un leader au pays dans le domaine des thermopompes géothermiques, une technologie qui utilise l’énergie renouvelable du sol pour le chauffage et la climatisation. • L’Ontario a présenté des programmes intéressants dans le domaine des énergies renouvelables, de la conservation de l’énergie et de l’efficacité énergétique. Elle a aussi annoncé son intention d’implanter un système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions pour le secteur industriel. Par contre, la stratégie énergétique de la province demeure fortement axée sur la rénovation des vieilles centrales nucléaires et sur la construction de nouveaux réacteurs, ce qui réduit les ressources disponibles pour le développement des énergies propres. Ces provinces ont fait des pas dans la bonne direction, mais elles doivent renforcer encore leurs politiques : • Le Nouveau-Brunswick s’est engagé à ramener ses émissions à leur niveau de 1990 d’ici 2012. Il a aussi établi des cibles de production d’énergie renouvelable et renforcé le mandat de l’organisme provincial de promotion de l’efficacité énergétique. Par contre, les résultats de ces mesures seront anéantis si la province donne le feu vert à certains projets énergétiques non durables, comme la construction d’une autre grande raffinerie de pétrole ou l’aménagement d’un terminal méthanier. • La Nouvelle-Écosse a aussi des cibles obligatoires de réduction des GES et elle a adopté des politiques en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique. La province doit cependant faire mieux pour réduire les émissions de ses centrales au charbon. • L’Île-du-Prince-Édouard avait pour objectif de produire 15 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2010. Elle a atteint cet objectif dès 2007, soit trois ans plus tôt que prévu. Par contre, la province a été peu active dans le dossier des changements climatiques au cours des dernières années et elle n’a toujours pas de plan d’action global. • Terre-Neuve-et-Labrador a mis sur pied différents projets d’énergie renouvelable. Toutefois, elle n’a pas de politiques de réduction pour ses deux principaux secteurs d’émissions : la production d’électricité et l’exploitation du pétrole et du gaz en mer. Ces provinces sont au bas de la liste parce qu’elles n’ont pas de plan ou de mesures dignes de ce nom pour réduire les émissions : • L’Alberta a présenté un nouveau plan – mais il est moins ambitieux et plus vague que celui de 2002. L’Alberta est le plus important émetteur de GES du pays. Son plan prévoit une augmentation des émissions au moins jusqu’en 2020. À cette date, les émissions de la province seront 45 % plus élevées qu’en 1990. • La Saskatchewan a présenté son premier plan en 2007 et il comprenait des cibles ambitieuses de réduction des émissions. Malheureusement, le nouveau gouvernement au pouvoir a éliminé une bonne partie des programmes de lutte aux changements climatiques. « Les provinces qui ont des plans solides doivent poursuivre leur mise en oeuvre et investir les ressources nécessaires pour qu’ils se traduisent par des réductions concrètes des émissions », expliquait Ian Bruce, spécialiste des changements climatiques à la Fondation David Suzuki. « Quant à celles qui hésitent encore, elles doivent profiter de l’occasion et emboîter le pas des chefs de file. » La Fondation David Suzuki demande au gouvernement fédéral d’assumer lui aussi ses responsabilités et d’établir des normes pancanadiennes sévères (notamment pour établir une équité entre les provinces). De telles normes sont aussi essentielles pour contrôler les augmentations radicales des émissions de l’Alberta.
  5. Les consommateurs devront se résigner à voir une autre de leurs dépenses augmenter, soit les assurances, qui devront s'ajuster aux conséquences imposées par les changements climatiques. Pour en lire plus...
  6. Climat: Québec et Toronto se liguent contre Ottawa Le Québec et l'Ontario se liguent contre le gouvernement conservateur de Stephen Harper sur la question des changements climatiques. Les premiers ministres du Québec et de l'Ontario, Jean Charest et Dalton McGuinty. (Photo PC) Jocelyne Richer Presse Canadienne Québec Selon ce qu'a appris La Presse Canadienne samedi, les deux provinces signeront un protocole d'entente, lundi, afin d'accroître leur collaboration pour la mise en place d'un système interprovincial de plafond et d'échange de crédits d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Le but avoué des deux gouvernements libéraux provinciaux sera d'unir leurs forces pour faire contrepoids à la politique fédérale en matière de changements climatiques, qui a pour effet «d'isoler le Canada sur la scène internationale», a indiqué une source gouvernementale au fait du dossier. L'annonce sera faite lundi par les premiers ministres Jean Charest, pour le Québec, et Dalton McGuinty, pour l'Ontario, en marge du conseil des ministres conjoint qui se tient à Québec dimanche et lundi, au Château Frontenac. C'est la première fois qu'une telle initiative - un conseil des ministres qui réunit deux provinces - a cours et elle vise à renforcer les liens entre Québec et Toronto, sur les plans économique, énergétique et environnemental. En matière de changements climatiques, les premiers ministres Charest et McGuinty jugent les engagements pris par le gouvernement fédéral nettement insuffisants et ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Si les élus conservateurs à Ottawa «ne veulent pas nous organiser, on va s'organiser nous-mêmes», confie la source. MM. Charest et McGuinty espèrent que le protocole d'entente signé lundi servira de base pour convaincre les autres provinces d'emboîter le pas. Les deux provinces reprochent notamment à Ottawa d'avoir fixé, dans sa politique, des objectifs «d'intensité» de réduction des gaz à effet de serre, au lieu de seuils de réduction absolue de quantité. De plus, le Québec et l'Ontario jugent beaucoup trop éloigné l'échéance fixée par Ottawa pour obtenir des résultats, soit 2025. On reproche aussi à Ottawa d'avoir retenu 2006 comme année de référence pour mesurer les efforts accomplis, plutôt que 1990, comme le préconisait le protocole de Kyoto. Or, on estime au Québec avoir fait beaucoup entre ces deux dates pour réduire les GES, dans le secteur des alumineries, par exemple, explique-t-on à Québec. Les deux provinces veulent donc démontrer qu'elles s'alignent sur le protocole de Kyoto et les pays qui s'engagent dans cette voie, plutôt que sur le fédéral, pour ce qui est des changements climatiques. L'alliance Québec-Ontario «viendra en quelque sorte faire pression sur le fédéral pour qu'on passe à un système qui va être compatible avec ce qui se fait ailleurs», particulièrement en Europe, a précisé la source. http://www.cyberpresse.ca/article/20080531/CPACTUALITES/80531041/6108/CPENVIRONNEMENT
  7. http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/12/20071206-163400.html Lutte aux GES Montréal accueillerait un organisme international La Presse Canadienne Par Jocelyne Richer 06/12/2007 16h34 Lutte aux GES - Montréal accueillerait un organisme international © Ryan Remiorz (PC) Montréal pourrait bien devenir la plaque tournante internationale de la lutte aux changements climatiques, selon ce qu'a appris La Presse Canadienne, jeudi. Un nouvel organisme environnemental d'envergure internationale, et voué spécifiquement à la lutte aux gaz à effet de serre (GES), pourrait bientôt avoir pignon sur rue à Montréal, si les promoteurs du projet gagnent leur pari. Avec à leur tête Équiterre et l'appui de Montréal international, des groupes écologiques québécois mènent présentement leur cabale pour que Montréal accueille cet organisme, dont le mandat serait à la fois de coordonner et d'accélérer la lutte internationale aux changements climatiques. Les groupes écologiques présents jusqu'à la semaine prochaine à Bali, en Indonésie, pour la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, en profitent pour promouvoir ce projet, qui est encore embryonnaire. Le but consiste à créer une vaste coalition de groupes et d'organismes prônant la réduction des gaz à effet de serre. «Ce qu'on souhaite, c'est structurer encore plus les efforts de mobilisation à l'échelle internationale, mieux structurer nos actions», a expliqué en entrevue téléphonique, depuis Bali, un porte-parole d'Équiterre, Jean-François Nolet. Équiterre, qui souhaite voir le dossier aboutir rapidement, a obtenu récemment une subvention de Montréal international pour pousser le dossier. Montréal international vise le rayonnement de la métropole à travers le monde, en cherchant à attirer chez nous des organismes internationaux. Déjà, neuf organisations internationales vouées à la défense de l'environnement ont abouti à Montréal. Le projet piloté par Équiterre viendrait «conforter cette masse critique», a indiqué jeudi le porte-parole de Montréal international, Louis Arsenault, confirmant l'intérêt de la métropole pour ce type d'initiatives, sans vouloir commenter le projet comme tel. Compte tenu que l'importance de l'enjeu «ne fait plus de doute» partout sur la planète, «toute initiative sérieuse, valable» sera appréciée, a-t-il ajouté. De son côté, Équiterre se montre optimiste et enthousiaste. «On a un certain leadership dans la création d'une organisation, d'une mobilisation, d'une sensibilisation, sur les changements climatiques», a commenté M. Nolet, en souhaitant voir Montréal projeter une image verte aux quatre coins de la planète. «Montréal peut être une plaque tournante au niveau environnemental. (...) Le Québec est un peu la Californie du nord», selon lui. «On ne peut pas perdre ce pari de réduire les gaz à effet de serre et de contrôler les changements climatiques. Il y a un mouvement mis en branle tellement important que de perdre ce pari-là semble à ce moment-ci impossible», a-t-il dit. Un des mandats du futur organisme, qui n'a toujours pas de nom, serait par exemple de trouver du financement pour mener à bien des campagnes de sensibilisation entreprises dans différents pays, explique M. Nolet. «Il se passe plein de choses en Inde, en Chine, en Turquie, en Pologne. Comment on peut s'assurer que ces initatives-là perdurent durant les prochaines années pour s'assurer d'une réponse politique à la question des changements climatiques?», se demande-t-il.
  8. Protocole de Kyoto Québec fait la leçon à Ottawa Jean Charest et Line Beauchamp Alors qu'Ottawa essuie les critiques des environnementalistes à la conférence de Bali sur les changements climatiques, Québec annonce de nouvelles mesures afin de s'assurer que la province atteigne les objectifs du protocole de Kyoto. La ministre de l'Environnement, Line Beauchamp, a annoncé jeudi la façon dont Québec compte utiliser les 350 millions versés par Ottawa. Cette somme permet de bonifier l'argent versé au Fonds vert de 1,2 à 1,55 milliard de dollars en six ans. L'argent sera consacré à des mesures qui s'articulent autour de huit axes: efficacité énergétique, gestion des matières résiduelles, transports, développement et déploiement de nouvelles technologies, adaptation aux changements climatiques, qualité de l'air, sensibilisation et éducation publique et soutien aux municipalités. Le premier ministre Jean Charest, dont la présence pour cette annonce n'a été annoncée qu'à la dernière minute, a profité de l'occasion pour envoyer un message sans équivoque au gouvernement Harper, dont la dernière mouture du plan vert fait fi des objectifs de Kyoto. C'est quoi le prix de l'inaction? Quel prix devrons-nous payer si nous n'assumons pas notre leadership? [...] Ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui auront la réponse. — Jean Charest Le premier ministre du Québec n'a pas nommément parlé du premier ministre canadien Stephen Harper, mais a souligné que cette question mettait à l'épreuve tous les chefs d'État et de gouvernement. M. Charest n'a pas fait de mystère quant au moment choisi par son gouvernement pour faire son annonce. « On le fait à la veille de la conférence de Bali, parce qu'on veut arriver là en présentant à nos alliés, à ceux qui s'intéressent à cette question-là, un plan qui est détaillé, qui fait la démonstration qu'il est possible de réduire nos gaz à effet de serre, que c'est possible de respecter Kyoto, à la condition d'y mettre les efforts et les moyens. » Mme Beauchamp, qui doit se rendre à Bali la semaine prochaine, soutient de son côté que Québec se présentera à la conférence avec deux importants atouts en main: une motion unanime de l'Assemblée nationale en faveur d'un respect des cibles de Kyoto et ce qu'elle a appelé le « meilleur plan de lutte aux changements climatiques en Amérique du Nord ». M. Charest et Mme Beauchamp ont tous deux soutenu que l'objectif du Québec à Bali était d'influencer les décisions, de créer des alliances avec des régions et des pays et de promouvoir le rayonnement du Québec en matière d'environnement. Série de mesures La ministre Beauchamp a expliqué que les nouvelles mesures annoncées jeudi grâce aux 350 millions de dollars provenant de l'Écofiducie fédérale sont issues du travail de plusieurs ministères. Ces derniers ont soumis des projets qui ont été évalués sur les plans environnemental et économique. Voici certains de ceux qui ont été retenus et annoncés par la ministre: Efficacité énergétique: Nouveaux programmes pour remplacer les générateurs d'air chaud et les chaudières inefficaces utilisés par les industries et les institutions de la province. Les procédés de réfrigération dans les édifices (arénas, supermarchés, entrepôts frigorifiques) seront aussi modifiés. Gestion des matières résiduelles: 38 millions seront consacrés à encourager le captage, l'élimination ou la valorisation du biogaz généré par certains dépotoirs au Québec. Ce biogaz est essentiellement composé de méthane, un gaz à effet de serre qui présente un potentiel de réchauffement 21 fois plus élevé que le dioxyde de carbone (CO2). Soutien aux municipalités: Les municipalités recevront de l'argent pour effectuer un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre et élaborer un plan de lutte qui leur est propre. Les municipalités qui auront un règlement pour limiter la marche des moteurs au ralenti recevront aussi de l'aide, notamment pour déployer une signalisation routière adaptée. Nouvelles technologies: 100 millions seront consacrés à la recherche et au développement, notamment dans le domaine de la séquestration du CO2. Transports: 75 millions sont ajoutés pour accroître l'efficacité du transport des marchandises. Selon la ministre Beauchamp, la moitié du 1,55 milliard du Fonds vert est consacré à la problématique du transport. Adaptation aux changements climatiques: 20 millions seront consacrés à améliorer le réseau de surveillance du climat. Québec veut aussi s'attaquer aux problèmes de la fonte du pergélisol et d'érosion des berges dans l'estuaire du Saint-Laurent.
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