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  1. Enjoy! Compliments of: Le Triomphe, Montreal, scale 1:87 *************************************************** CITÉ NATURE, Montréal, scale 1:87 ********************************************** DOWNTOWN MONTRÉAL, scale 1:1000 Some buildings in green...maybe some day they will rise.
  2. http://journalmetro.com/local/sud-ouest/actualites/982657/legs-pour-le-375e-de-montreal-six-ponts-illumines-sur-le-canal/ 20/06/2016 Mise à jour : 20 juin 2016 | 16:09 Legs pour le 375e de Montréal: six ponts illuminés sur le canal Par André Desroches TC Media Photo Gracieuseté Six ponts et passerelles qui jalonnent sur 4,5 km le canal de Lachine, dont le pont Côte-Saint-Paul, seront illuminés. Le paysage du Sud-Ouest sera appelé à changer dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal. L’arrondissement prévoit l’iIllumination de six ponts enjambant le canal de Lachine ainsi que la création d’un tableau du circuit Cité Mémoire avec deux artistes de renom, Michel Lemieux et Victor Pilon. «Le canal est un symbole très fort de notre arrondissement. À la tombée du jour, il va carrément changer de visage», annonce le maire Benoit Dorais. La réalisation du projet «Lumières sur le canal de Lachine!», qui verra le jour en 2017, a été confiée à l’organisme Montréal en Histoires. C’est lui qui signe le parcours de tableaux multimédias Cité Mémoire qui se déploie en images, en paroles et en musique dans le Vieux-Montréal depuis le 17 mai. Structures Les six structures qui jalonnent sur 4,5 km ce cours d’eau, berceau de l’industrialisation au pays, seront donc illuminées. Il s’agit des ponts CN-Du Port, Côte-Saint-Paul, des Seigneurs et Charlevoix ainsi que des passerelles Atwater et Sir-George-Étienne-Cartier. Certaines structures seront éclairées par des équipements statiques. D’autres seront illuminées par du matériel d’éclairage dynamique et programmable permettant notamment de varier l’intensité de la lumière selon la présence ou non de piétons. Célébrer en se souvenant «Ce projet va avoir un rayonnement plus large grâce à une collaboration avec Cité Mémoire», se réjouit Benoit Dorais. Le parcours créé par Michel Lemieux, Victor Pilon et le dramaturge Michel Marc Bouchard va s’enrichir d’un 24e tableau historique créé spécialement pour le Sud-Ouest sur un site qui n’a pas encore été choisi. «En se promenant dans le Sud-Ouest, on voit que c’est un lieu chargé d’histoire. C’est très riche comme endroit», constate Michel Lemieux. Le créateur bouillonne déjà d’idées pour ce tableau. «On va aller chercher des personnages connus qui sont passés à l’histoire mais aussi des personnes inconnues, explique-t-il. Nous voulons mettre les humains au centre de l’Histoire, pas seulement des lieux et des dates.» Michel Lemieux est emballé par ce volet du projet. «Le 375e anniversaire de Montréal, on a le devoir de le célébrer en se souvenant», estime-t-il. Les gens devront donc à aller un peu plus à l’ouest du Vieux-Montréal pour voir ce nouveau tableau. «Ça va faire découvrir les attraits de nos quartiers», anticipe le maire Dorais. Réalisé au coût de 1 M$, le projet de legs du Sud-Ouest sera financé par la Ville de Montréal.
  3. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2016/05/18/007-cite-memoire-multimedia-vieux-port-montreal.shtml Cité Mémoire, un hommage tout en émotion pour Montréal Publié le mercredi 18 mai 2016 à 17 h 00 | Mis à jour le 18 mai 2016 à 19 h 40 Le reportage de Valérie-Micaela Bain Depuis mardi soir, les gens qui se promènent dans le Vieux-Montréal peuvent admirer 19 tableaux multimédias qui relatent l'histoire de Montréal. Cité Mémoire est un parcours conçu par des créateurs québécois qui nous fait découvrir des évènements et des Montréalais qui ont marqué la ville à leur manière. À la tombée de la nuit, des personnages et des évènements marquants de l'histoire de la métropole apparaissent dans le Vieux-Montréal. La Susan de Leonard Cohen, l'aubergiste Joe Beef et la féministe Éva Circé-Côté prennent vie au sol, sur des façades et même sur des arbres. Les concepteurs Victor Pilon, Michel Lemieux et Michel Marc Bouchard ont créé un parcours urbain spectaculaire et intime en 19 tableaux. « Ces gens-là qui ont construit, rêvé, bâti Montréal sont encore dans les murs, dans les briques, dans les parois, dans la pierre de Montréal, et on s'est dit qu'on veut que ces personnages-là émergent des murs et qu'ils viennent nous raconter un peu de leur histoire, de ce qu'ils ont vécu », explique Victor Pilon Des légendes montréalaises comme Maurice Richard et Émile Nelligan font partie du parcours, mais Cité Mémoire rend aussi hommage aux personnages méconnus qui ont composé l'ADN de Montréal. Jackie Robinson, le premier Noir de la Ligue majeure américaine de baseball, et l'esclave Marie-Josèphe Angélique en sont de bons exemples. Victor Pilon et Michel Lemieux On essaie de toucher les gens par des émotions et par l'émotion, les gens s'identifient à Jackie Robinson par exemple. Michel Lemieux Les visiteurs parcourront le circuit de 5 kilomètres grâce une application mobile sur téléphone ou tablette et des écouteurs. Plus de 200 comédiens, danseurs, acrobates, musiciens ont participé au tournage des fresques. Le dramaturge Michel Marc Bouchard a choisi et mis en scène les personnages en plus d'écrire les textes. Michel Marc Bouchard On a tenté dans ce qu'on présente d'avoir une espèce d'unicité par rapport à Montréal, quelque chose qui n'appartient qu'à Montréal. Michel Marc Bouchard Cité Mémoire, une oeuvre de 20 millions de dollars unique au monde et majoritairement financée par des fonds publics, constitue un des legs du 375e anniversaire de Montréal. Elle sera présentée 10 mois par année, et ce, pour les quatre prochaines années. La poésie de l'oeuvre émerveillera sans aucun doute chacun des visiteurs.
  4. Excellent reportage sur l'histoire des résidents de Milton-Park contre le projet Cité Concordia http://www.tou.tv/tout-le-monde-en-parlait/S01E09 http://www.imtl.org/montreal.php?vsearch=1&expo=MILTON&m=Milton-Parc%20ghettho%20McGill
  5. Un hôtel de 40 M $ à La Cité de Mirabel Le 28 octobre 2015 à 18h06 | ArgentMise à jour le 28 octobre 2015 à 19h25 Un nouvel hôtel dont l’investissement dépassera les 40 millions $ sera construit à Mirabel, au cœur du vaste projet immobilier et commercial La Cité de Mirabel. Les promoteurs Ray Junior Courtemanche et Jean Grégoire ont annoncé mercredi le début de la construction de La Cache de la Cité, un hôtel « contemporain unique en son genre » qui accueillera ses premiers clients dès l’an prochain. L’établissement, à la fois hôtel corporatif haut de gamme et condotel, comptera 146 chambres, dont 15 suites avec balcon. Il comptera une salle de réunion pouvant accueillir jusqu'à 900 personnes, permettant des rencontres corporatives, mais également des expositions, des conventions et même des foires commerciales. « Cet hôtel offre également une immense salle de spectacles qui animera les Laurentides de prestations de toutes sortes », affirme M. Courtemanche Une chapelle vitrée sera construite sur le toit pour les mariages, de même qu’un restaurant, un bar avec terrasse, une piscine et un centre de conditionnement physique. Le concept architectural, défini par la designer Anne Paquet à l'origine de la construction de l'hôtel La Cache à Maxime, à Scott, en Beauce, a été inspiré des plus grands hôtels de Las Vegas et de Miami, indique-t-on http://argent.canoe.ca/vos-finances/immobilier/un-hotel-de-40m-la-cite-de-mirabel-28102015 Video:
  6. Projet résidentiel de 500M$ à Mirabel. Ray Junior Courtemanche et Daniel Proulx construiront 2 000 unités d’habitation sur une partie des terrains du Lac Mirabel. Le projet, qui porte le nom de La Cité de Mirabel, représente un investissement de 500 M$, ont annoncé les deux promoteurs mardi. À la Cité de Mirabel seront construites trois tours d’habitation de 14 étages, des maisons de ville et une tour d’habitation pour retraité. La réalisation du projet doit commencer en mai et s’étaler sur cinq ans. Il créerait 250 emplois. Aussi, les deux hommes d’affaires se targuent de « protéger » l’équivalent de 3 millions de pieds carrés de milieu naturel, ce qui représente des dépenses de 2,5 M$. La Cité sera située sur le site du Lac Mirabel à l’échangeur 28 de l’autoroute 15. Elle occupera une superficie de 2,2 millions de pieds carrés. Les deux entrepreneurs québécois ont obtenu les feux verts des propriétaires du site de 14 millions de pieds carrés. Il s'agit de Morgan Stanley Group et de Sheldon Gordon Group, actionnaires de MSG Lac Mirabel SEC. En mai dernier, la société immobilière Simon Property Group a annoncé le lancement du futur complexe «Premium Outlet » sur le site du Lac Mirabel. Le projet commercial de 80 magasins sur 350 000 pieds carrés doit être lancé cette année. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/immobilier-projet-residentiel-de-500m-a-mirabel-/554179
  7. http://blogue.onf.ca/blogue/2015/05/21/montreal-dhier-aujourdhui-films-onf/ Montréal de 1940 à aujourd’hui à travers les films de l’ONF Films Documentaire | 21 mai 2015 par Emilie Nguyen Des années 1940 à aujourd’hui, la ville de Montréal a fait l’objet de nombreux films de l’ONF. En fouillant dans la collection, force est de constater que la cité aux cent clochers a été la muse de plusieurs cinéastes, tels que Jacques Giraldeau, Jacques Leduc, Hubert Aquin, Luc Bourdon et Michel Brault. Chacun à leur manière, ils nous ont donné à voir la ville dans un style cinématographique propre à leur démarche et à leur époque. Objectif-Expo-67-tv-big Image tirée du film Objectif 67 En raison de mon obsession pour l’ordre et la chronologie, j’ai rassemblé quelques-uns de ces titres de manière à pouvoir suivre l’évolution de la ville à travers les décennies. Une occasion de replonger dans le Montréal des années 1940 et d’entreprendre une balade au parc Lafontaine sur une musique bucolique; d’être aux premières loges pour admirer les chars allégoriques du défilé de la Saint-Jean-Baptiste en 1959; de prendre le mini-rail pour revivre en couleur les heures merveilleuses de l’Expo 67; de revisiter le quartier Griffintown et les commerces du boulevard Saint-Laurent dans les années 1970; de contempler Montréal sous toutes ses coutures dans les années 1990, et de terminer le voyage par une flânerie interactive sur le Mont-Royal en compagnie de l’écrivain Dany Laferrière. Bon voyage temporel! 1940 La cité de Notre-Dame (1942) Avec ce documentaire passionnant, redécouvrez la ville de Montréal en 1942…et en couleur! Entrez dans le quotidien fourmillant de la métropole avant les gratte-ciel et les autoroutes. Déambulez parmi ses églises, ses vieux marchés, ses galeries d’art, ses universités, son aéroport, ses gares de triage et son port, guidé par une charmante narration. La Cité de Notre-Dame par Vincent Paquette, Office national du film du Canada Au parc Lafontaine (1947) Dans ce court métrage, voyez comment les Montréalais profitaient des beautés du Parc Lafontaine dans les années 1940. À l’époque où les ours noirs, les renards, les chats sauvages et les oiseaux de proie cohabitaient gaiement; où les enfants s’amusaient sous l’oeil attendri des parents, des amoureux, des promeneurs. On y rencontre des gens de tous les âges, tous les types, tous les genres, car chaque jour le tout Montréal se donne rendez-vous au parc Lafontaine… Au parc Lafontaine par Pierre Petel, Office national du film du Canada 1950 Au bout de ma rue (1958) Filmé par Michel Brault, ce charmant petit film raconte l’histoire d’un gamin vivant dans le centre-sud de Montréal qui profite d’un jour de congé pour prendre la poudre d’escampette. Suivez-le alors qu’il découvre le bord de l’eau, l’horizon élargi du grand fleuve Saint-Laurent et l’activité bouillonnante du port de Montréal, tel qu’il était en 1958. Au bout de ma rue par Louis-Georges Carrier, Office national du film du Canada Jour de juin (1959) Revivez les festivités de la Saint-Jean-Baptiste à Montréal en 1959. Soyez aux premières loges d’une foule de 700 000 à 800 000 personnes pour voir passer les chars allégoriques, les fanfares d’un événement annuel qui rappelle à tout un peuple ses racines profondes. Jour de juin par ONFB, Office national du film du Canada 1960 À Saint-Henri le cinq septembre (1962) Réalisé par Hubert Aquin en 1962, ce grand classique impérissable du cinéma québécois nous fait visiter en 24 heures le quartier populaire de Saint-Henri à travers les images tournées par un collectif des plus grands cinéastes de l’époque. Le film a été inspiré par le roman Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy. À Saint-Henri le cinq septembre par Hubert Aquin, Office national du film du Canada Objectif 67 (1967) Évoquant les heures merveilleuses de l’Expo 67, ce film en couleur nous replonge au coeur de cet événement marquant dans la vie des montréalais. Dans sa course, la caméra prend le minirail, visite les îles, la Ronde, la Cité du Havre, envahit les pavillons, les restaurants, suit les clowns et capte la joie de la foule. Objectif : Expo 67 par William Brind, Office national du film du Canada 1970 Griffintown (1972) Le quartier Griffintown n’a pas toujours été le berceau de condominiums argentés et des jeunes gens branchés. Ce court métrage documentaire nous montre le quartier tel qu’il était dans les années 1970, ignoré et dévasté. Une population réduite mais opiniâtre s’acharne à y vivre et à lutter contre la tyrannie de l’industrie qui cherche à les exproprier. Griffintown par Michel Régnier, Office national du film du Canada Une rue de lait et de miel (1973) Tourné dans les années 1970, ce court métrage documentaire rend hommage au boulevard Saint-Laurent, artère principale de Montréal. Une rue qui demeure, pour nombre d’immigrants, l’endroit où s’est amorcée leur vie nouvelle. Dans cet excellent film, le cinéaste revisite la rue et les commerçants qui l’ont accueilli à l’âge de huit ans, lorsqu’il arriva au Canada avec ses parents. Une rue de lait et de miel par Albert Kish, Office national du film du Canada 1980 Albédo (1982) Mélangeant fiction et documentaire, ce long métrage établit un parallèle entre la vie du photographe David Marvin et l’histoire de Griffintown, un quartier de Montréal auquel il a consacré une partie de son œuvre. Albédo par Jacques Leducet par Renée Roy, Office national du film du Canada 1990 Les amoureux de Montréal (1992) Le cinéaste Jacques Giraldeau nous présente Montréal sous toutes ses coutures et dans tous ses replis… Montréal baignée dans toutes ses lumières, été comme hiver, revisitée par un cinéaste amoureux de ses rues, de ses ruelles, de ses quartiers, de ses parcs, de son fleuve, de ses églises, de ses édifices… Visages d’hier et d’aujourd’hui. Une ville disparate, de verre et de béton, façonnée par des architectes qui lui ont donné un corps et… une âme! Les amoureux de Montréal par Jacques Giraldeau, Office national du film du Canada 2000 La mémoire des anges (2008) À la fois documentaire, poème et essai, La mémoire des anges est une expérience unique permettant de revisiter la ville de Montréal des années 1950 et 1960, avec ses grandes figures, ses lieux emblématiques et ses citoyens ordinaires. Pour ce faire, le cinéaste Luc Bourdon a procédé à un assemblage d’archives et d’extraits tirés de 120 films produits par l’ONF. Un tour de force magistral! La mémoire des anges par Luc Bourdon, Office national du film du Canada 2010 Sacrée montagne (2010) Revisitez un des lieux les plus emblématiques de Montréal avec ce documentaire Web qui explore notre relation au sacré à travers le Mont-Royal. Dans cette courte vidéo tirée du projet, l’écrivain Dany Laferrière livre une réflexion sur la place du sacré dans l’histoire et l’imaginaire québécois, revivant pour l’occasion ses premiers pas dans ce Montréal que sa mère, depuis Port-au-Prince, appelait « la ville de Dieu ». Sacrée montagne – La métaphore de Montréal par Hélène de Billyet par Gilbert Duclos, Office national du film du Canada À Saint-Henri, le 26 août (2011) Tourné en 24 heures, À St-Henri, le 26 août rassemble quelques-uns des plus brillants cinéastes documentaires québécois d’aujourd’hui autour de cet ancien quartier ouvrier de Montréal. Dans un style cinéma direct, à l’affût des histoires qui font l’épaisseur d’une journée dans la vie quotidienne du quartier, ce film parcourt des trajectoires qui se côtoient ou se traversent tout en restant opaques les unes aux autres. Réalisé en 2010, ce film est un hommage à l’oeuvre collective d’Hubert Aquin, À Saint-Henri le cinq septembre. Il témoigne de la transformations d’un espace urbain resté profondément enraciné dans son passé industriel vibrant. La musique a été composée par le talentueux Patrick Watson. Le film est maintenant disponible en location. Pour le visionner, cliquez ici. À St-Henri, le 26 août – (Bande-annonce) par Shannon Walsh, Office national du film du Canada D’où je viens (2013) Dans ce superbe documentaire, le cinéaste Claude Demers (Les dames en bleu) revisite le quartier populaire de Verdun où il a grandi pour y interroger le mystère de ses origines. La ville et le fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de cette ode à la vie et à la beauté du monde. Une œuvre libre et humaine, qui nous montre un visage de Verdun que vous n’avez jamais vu. Pour en savoir plus, lisez notre entretien avec le réalisateur. Le film est maintenant disponible en location. Pour le visionner, cliquez ici. D'où je viens – (Bande-annonce) par Claude Demers, Office national du film du Canada Et vous, quels sont vos films préférés de notre collection sur Montréal? À Saint-Henri le cinq septembre, Au parc Lafontaine, cité, Claude Demers, D'où je viens, Documentaire, film, Griffintown, Histoire, Hubert Aquin, Jacques Giraldeau, Jacques Leduc, La cité de Notre-Dame, La mémoire des anges, Luc Bourdon, Métropole, Michel Brault, mont Royal, Montréal, Saint-Henri, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Laurent, Urbanisme, Ville, ville-marie, webdocumentaire sent via Tapatalk
  8. Le bâtiment est souvent cité lorsqu'on parle de patrimoine menacé. Par Mu Architecture :
  9. Village olympique: El-Ad présente un projet plus vert Éric Clément La Presse Cité Nature, la nouvelle version du projet résidentiel du promoteur El-Ad situé derrière les pyramides olympiques, est moins ambitieuse (1400 logements au lieu de 2000) et plus respectueuse de l'environnement, a appris La Presse. En avril dernier, le conseil d'arrondissement de Rosemont-La Petite Patrie avait rejeté l'accord de principe donné par le précédent conseil au promoteur El-Ad. Le projet situé entre les pyramides et le golf municipal du parc Maisonneuve ne respectait pas un certain nombre de critères définis à cause du caractère exceptionnel de ce secteur de Montréal. Le promoteur n'avait pas apprécié ce changement de cap, mais, finalement, il a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a modifié son projet qui, selon les documents obtenus par La Presse, ne prévoit plus de constructions au bord de la rue Sherbrooke et respecte la hauteur maximale de 14 étages. Il n'y a plus d'empiétement sur des terrains municipaux, notamment sur le golf ou son champ de pratique et le massif de conifères est préservé. La densité du projet, qui s'adresse surtout à une clientèle de familles et de personnes âgées, a aussi été réduite : le nombre de logements est passé de 2000 à 1400. Cité Nature est composée de huit immeubles résidentiels ayant de 117 à 211 logements en location ou en copropriété, selon la tendance du marché. Cinq bâtiments de 10 à 14 étages, contenant les 943 logements du quartier Est de l'ensemble, sont d'abord prévus derrière les pyramides, du côté du boulevard de l'Assomption et du terrain d'entraînement du golf. Trois autres bâtiments (de 9, 13 et 14 étages), d'un total de 457 logements pour le quartier Ouest, seront construits sur le stationnement situé derrière les pyramides, du côté de la rue Viau. Différents aménagements paysagers autour et sur les bâtiments sont prévus afin d'offrir beaucoup de verdure aux résidants, qui pourront encore jouir du massif de conifères qui demeurera entre les deux quartiers de Cité Nature. Les promoteurs veulent ajouter 146 arbres sur les lieux, mais devront en couper une vingtaine. Un stationnement souterrain de trois étages sera construit pour les résidants du nouveau projet et pour ceux des pyramides qui auront perdu leur place à cause de la construction d'un des bâtiments. Le promoteur prévoit que la construction des huit bâtiments se fera sur une période variant de six à huit ans. Elle pourrait débuter à la fin de l'année si les autorisations de l'arrondissement sont obtenues. Le projet est-il conforme au règlement de zonage et aux critères du Programme d'implantation et d'intégration architecturale (PIIA) de l'arrondissement? Le maire André Lavallée ne le sait pas. «L'entreprise El-Ad m'a informé qu'elle présentera un projet entièrement conforme, mais ce projet n'a pas encore été formellement déposé à l'arrondissement, donc je ne peux pas prétendre à sa conformité», dit-il. Toutefois, El-Ad a fait discrètement deux réunions publiques pour prendre le pouls des résidants du quartier, auparavant très récalcitrants. Gilles Beaudry, qui s'était opposé au précédent projet, se dit agréablement surpris. «Les architectes ont réellement fait un bon travail avec un projet qui s'intègre bien avec le village olympique, dit-il. Ils respectent tout ce qu'on avait demandé.»
  10. Le parc Roland-Giguère a été conçu par la firme NIP Paysage dans le cadre d'un concours mené conjointement par l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville et l'équipe de Design Montréal. Roland Giguère (Montréal, le 4 mai 1929- Montréal, le 17 août 2003) était poète, typographe, éditeur, maquettiste, graveur, lithographe et vivait dans le quartier Ahuntsic. Le parc est situé près de l'intersection des boulevards Henri-Bourassa et de l'Acadie, au coeur d'un ensemble immobilier résidentiel d'envergure, Cité l'Acadie, qui comptera à terme plus d'un millier de logements. Réalisé avec l'appui financier du ministère de la Santé et des Services sociaux et l'Institut national de la santé publique du Québec, le parc constitue un espace de verdure significatif pour les résidents et contribue à la réduction des îlots de chaleur urbains. De plus, il comporte la particularité d'être doté d'un système de brumisation permettant de rafraîchir les aires de jeux en période estivale.
  11. Le 24 février 2010 Montréal en mutation : 25 grands immeubles en 2010 * Danielle Bonneau La Presse OBNL Cité des bâtisseurs de Pointe-Saint-Charles Illustration fournie par Raouf Boutros Experts Conseils. 11 OBNL Cité des bâtisseurs de Pointe-Saint-Charles Sud-Ouest Intersection des rues Richmond, Richardson et Centre (sur le site du complexe Nordelec) En tout : 130 logements communautaires 115 logements dans l'OBNL Cité des bâtisseurs de Pointe-Saint-Charles 15 logements pour la Coopérative Le Chalutier Promoteur : El-Ad (Canada) Constructeur : à déterminer (appel d'offres au printemps) Architecte : Raouf Boutros Experts Conseils Soutien au développement : Bâtir son quartier La construction devrait débuter en mai Des logements communautaires abordables pour personnes âgées en légère perte d'autonomie seront aménagés dans l'immeuble de huit étages. Certains services leur seront offerts. L'édifice sera construit grâce à la Stratégie d'inclusion de la Ville de Montréal. Les futurs résidants devraient emménager en mai 2011.
  12. La Cité du cinéma prend de l'expansion. (Montréal) Les studios Mel's pourraient bientôt accueillir davantage de blockbusters hollywoodiens. Leur propriétaire, Vision Globale, a conclu une entente avec la Ville de Montréal pour acheter un terrain de 260 000 pi2 voisin de ses studios actuels dans le Technoparc et y construire de nouveaux studios de tournage. Vision Globale, qui a payé 362 536$ pour ce terrain vacant de 258 954 pi2 près de l'autoroute Bonaventure en bordure du centre-ville de Montréal, investira au moins 10 millions pour y construire des studios de tournage. Les studios Mel's/La Cité du cinéma comptent déjà 18 studios de tournage sur quatre sites dans la région de Montréal. Il n'y a toutefois qu'un seul studio (celui de 36 500 pi2) qui peut accueillir un film américain à grand déploiement. À titre d'exemple, ce studio héberge actuellement l'équipe de X-Men: Days of Future Past, un film mettant en vedette Hugh Jackman, Jennifer Lawrence et Ellen Page. À l'été 2011, Montréal avait perdu trois blockbusters américains en raison de son manque de studios de très grande taille. La construction de nouveaux studios réglera-t-elle le problème? Difficile à dire pour l'instant puisque la Cité du cinéma n'a pas décidé si elle allait bâtir un autre studio d'environ 35 000 pi2 sur son nouveau terrain. «Ce n'est pas encore décidé. Nous travaillons sur plusieurs maquettes, à savoir si nous allons construire un grand studio ou plusieurs petits studios», dit Michel Trudel, président de la division studios et équipement de Vision Globale. L'entreprise Vision Globale, propriété de l'actionnaire majoritaire Mathieu Lefebvre, a acheté les studios Mel's et sa filiale Locations Michel Trudel en décembre dernier. Un monopole renforcé Le gouvernement du Québec s'est déjà inquiété du fait que seule la Cité du cinéma possède des studios assez grands pour intéresser les producteurs d'Hollywood. Dans un rapport remis au gouvernement en juin 2012, le président de la SODEC, François Macerola, a conclu que l'offre aux producteurs est suffisante mais qu'elle peut avoir des désavantages. «Cette offre est en situation de quasi-monopole qui a parfois des effets négatifs sur l'industrie du cinéma et de la télévision du Québec et ses artisans, et auprès des majors américains qui exigent normalement de baser leurs décisions sur un processus d'appel d'offres», a-t-il écrit. Les films Source Code, The Aviator, The Day After Tomorrow, The Curious Case of Benjamin Button et White House Down, notamment, ont été tournés à la Cité du cinéma. La vente du terrain vacant dans le Technoparc a été approuvée mercredi dernier par le comité exécutif de la Ville de Montréal. Avant d'être officialisée, la transaction doit être approuvée par le conseil municipal de la Ville de Montréal le 17 juin. Selon le sommaire décisionnel de la Ville, Vision Globale peut construire sur 80% de l'espace du terrain, le reste étant utilisable uniquement à des fins de stationnement. Vision Globale s'est engagée à décontaminer le terrain et à commencer la construction de ses nouveaux studios d'ici deux ans, sous peine d'une pénalité de 1500$ par jour de retard. «Il faut attendre qu'il y ait moins de tournages pour commencer les travaux, car nous ne pouvons pas construire en même temps qu'un tournage à cause du bruit, dit Michel Trudel. Avec tous les tournages que nous amenons de Los Angeles, il faudra attendre un peu. Sinon, nous pourrions construire la nuit.» La Ville de Montréal estime cette transaction «profitable» car les nouveaux studios permettront «d'accroître la vitrine cinématographique de Montréal» et de décontaminer le terrain ayant servi de site d'enfouissement pendant 140 ans. Le prix de vente minimal du terrain de 24 057 m2 sera de 15,07$ par mètre carré. La Cité du cinéma discutait avec la Ville depuis environ deux ans pour acheter ce terrain, qu'elle a déjà loué pour y installer de l'équipement. http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201306/07/01-4658719-la-cite-du-cinema-prend-de-lexpansion.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS4
  13. Cité Nature, phase 2 - 14 étages
  14. Cité Nature, phase 1 - 11 étages (2012)
  15. Montréal a trouvé preneur pour la partie sud de l'îlot de la Cité du commerce électronique, au centre-ville. L'acquéreur, l'homme d'origine syrienne Bachar Ghreiwati, paie comptant 12,25 millions à la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM) au terme d'un appel d'offres public pour vendre les immeubles du 977, rue Lucien-L'Allier et du 1000, rue de la Montagne, au centre-ville. L'autre soumissionnaire était Broccolini, qui se proposait de racheter le tout pour 2,5 millions. La SHDM, antérieurement la Société de développement de Montréal, était la mandataire du gouvernement et de la Ville dans ce projet en 10 phases de la Cité du commerce électronique. Le bras immobilier de la Ville a acquis les terrains et devait les céder par emphytéose au promoteur. Finalement, seulement deux phases ont été réalisées. La Société détenait toujours deux immeubles qui n'ont pas été démolis puisque la phase 3 ne s'est jamais matérialisée. Avec le fruit de la vente, la SHDM remboursera un prêt rotatif contracté auprès de la Caisse centrale Desjardins dont le solde s'élève à 6,4 millions. L'acheteur était représenté par le courtier Groupe immobilier Premium. Au téléphone, son président Fouad El-Dick a affirmé que son client est actif sur la scène immobilière à Montréal depuis six ans déjà. Il soutient qu'il y possède plusieurs propriétés, sans indiquer lesquelles. M. Ghreiwati détient des immeubles à Los Angeles également. «Le ministère des Finances a procédé aux investigations nécessaires à l'égard de l'acheteur et accepte la transaction», lit-on dans les documents de la Ville. Selon une évaluation de la firme Poisson Prud'homme, réalisée en 2010, la valeur marchande de la propriété atteint près de 9,5 millions, tandis que l'évaluation municipale se chiffre à 6 millions. Les frais de décontamination sont évalués à 1 million. Dans l'acte de vente, l'acquéreur s'engage à déposer un plan de réhabilitation environnementale et un plan de démantèlement du bâtiment sur Lucien-L'Allier au ministère du Développement durable, dans des délais à convenir entre eux. La vente n'est assujettie à aucune condition de développement. Le zonage en vigueur permet les usages commercial, résidentiel ou immeubles de bureaux... http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201301/03/01-4607977-montreal-realise-deux-ventes-importantes-dans-la-cite-du-commerce-electronique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS4
  16. Ramener à Montréal les Jeux olympiques et, tant qu'à y être, une équipe de baseball professionnelle? L'avocat Guy Bertrand en rêve. Pour ce faire, il voudrait faire construire, à Montréal, une Cité des sports qui pourrait en outre relancer la pratique sportive chez les jeunes. L'avocat de Québec tentait depuis 2008 de mettre en oeuvre un projet entièrement privé d'amphithéâtre et de complexe hôtelier dans la région de la capitale. Pris de vitesse par le maire Régis Labeaume et son nouveau Colisée de 400 millions, Me Bertrand se tourne maintenant vers Montréal. Son entreprise, Consortium GB, vient de s'inscrire au registre des lobbyistes pour la construction d'une «Cité des sports» dans la métropole. Ce projet prévoit la construction d'un stade avec toit amovible pour accueillir des événements tant sportifs que culturels, un anneau de glace, un complexe hôtelier et des espaces commerciaux. Tout comme son projet de Québec, celui-ci serait «entièrement privé». Me Guy Bertrand ne nous a pas rappelés hier, mais son inscription comme lobbyiste en dit long. On y précise que «tous les sports d'hiver de même que les sports d'été ont été considérés dans le projet visant l'érection des infrastructures de La Cité des sports afin de favoriser le développement optimum des disciplines olympiques». L'objectif est «de permettre à la ville de Montréal de poser éventuellement sa candidature aux Jeux olympiques d'hiver comme aux Jeux olympiques d'été», peut-on lire. Dans un deuxième temps, «Consortium GB entend aussi prendre toutes les mesures nécessaires pour que Montréal obtienne une franchise de la Ligue nationale ou de la Ligue américaine de baseball». Me Bertrand et ses partenaires disent vouloir obtenir le «soutien moral» du gouvernement pour l'obtention de cette franchise. L'objectif de ce projet n'est pas que sportif, selon la présentation du projet. On souhaite «assurer le maintien et la valorisation du Québec français. N'oublions jamais que le sport est l'une des pierres angulaires de notre édifice culturel et qu'il fait partie du mode de vie et des traditions québécoises». L'emplacement prévu de la Cité des sports n'est pas précisé, mais le document consulté par La Presse permet de comprendre qu'il se trouverait près de Longueuil. En effet, on y écrit que des travaux de décontamination des sols et un aménagement de la desserte de transports en commun seront nécessaires, d'où la nécessité de discuter du projet avec les administrations des maires Gérald Tremblay et Caroline St-Hilaire. «Des projets de nouveaux stades, on nous en présente régulièrement depuis des années pour accueillir une équipe de baseball professionnelle ou semi-pro. C'est un dossier qu'on suit de très près», assure Martine Painchaud, attachée de presse du maire Tremblay. Celle-ci précise que tous les projets présentés jusqu'à présent ont été minés par des problèmes de financement et par la difficulté à trouver un bon emplacement. À Longueuil, le cabinet de la mairesse disait tout ignorer du projet. Partenaire expérimenté Guy Bertrand n'est pas seul dans ce projet. Quatre autres personnes sont inscrites au registre des lobbyistes pour en faire la promotion auprès du gouvernement. Deux d'entre eux, Patrick Bergé et Normand-Pierre Bilodeau, sont des dirigeants de Scéno Plus. Cette entreprise de Montréal se spécialise dans la construction de salles de spectacles et théâtres. Celle-ci a notamment conçu un complexe hôtelier de 2,4 milliards inauguré en avril à Atlantic City, le Revel. Scéno Plus a également travaillé sur les deux salles exploitées par le Cirque du Soleil à Las Vegas, ainsi que sur la construction du Colosseum, la salle de spectacle de 4000 sièges du Caesars Palace à Las Vegas aménagée en 2003 pour Céline Dion. Pour son premier projet d'amphithéâtre privé à Québec, Me Guy Bertrand a toujours refusé de dévoiler l'identité des investisseurs prêts à financer ses projets. En plus du complexe sportif et hôtelier, l'avocat disait vouloir ramener à Québec une franchise de la Ligue nationale de hockey. Ne limitant pas ses ambitions, il évoquait également l'idée d'attirer une équipe de la Ligue canadienne de football et une autre de la Major League Soccer. N'ayant pas réussi à convaincre le maire Régis Labeaume, Consortium GB avait également sollicité la ville voisine de Saint-Augustin pour ériger son complexe. http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201209/17/01-4574968-guy-bertrand-reve-du-retour-des-jo-et-des-expos.php
  17. http://www.sdemontreal.com/fr/est/projets CITÉ PORTUAIRE : ACCESSIBILITÉ ET RAYONNEMENT Le projet de la Cité portuaire vise à appuyer le développement du port de Montréal et des activités économiques qui y sont afférentes. Le projet de la Cité portuaire vise à : accroître l’accessibilité terrestre du port de Montréal élaborer, avec les partenaires, un projet de développement fondé sur les avantages comparatifs et les atouts de Montréal en tant que ville portuaire, en misant notamment sur le secteur de la logistique préserver l’intégrité physique et fonctionnelle des accès ferroviaires et maritimes aménager, dans le port et à proximité, des sites d’observation et d’interprétation des activités portuaires doter Montréal d’une gare maritime internationale
  18. Oxford Properties vient de signer la plus importante acquisition immobilière depuis 2007 au Québec. Pour 231,8 millions de dollars, la filiale immobilière du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) met la main sur l’énorme complexe des Appartements La Cité, trois tours de logements sur les rues du Parc, Jeanne-Mance et Prince-Arthur, à Montréal. Les immeubles font 28 à 31 étages. L’ensemble comprend pas moins de 1 351 unités en location. Le 3550, rue Jeanne-Mance comprend également une galerie commerciale. Le courtier responsable de la transaction est RBC Marché des capitaux, qui n’a pas voulu faire de commentaires. Chez son concurrent CB Richard Ellis, Benoît Poulin a vendu un autre immeuble d’appartements à Oxford en juillet 2010, rue Bleury à Montréal. Il n’est pas étonné de voir son ancien client faire cette autre acquisition. «Oxford aime acheter de bonnes propriétés, bien situées, dit-il. Les fonds de pension sont à la recherche de rendements. En Bourse, ils n’en ont plus… Les obligations n’offrent pas beaucoup de potentiel non plus…» Ils cherchent donc à engranger des revenus réguliers en investissant le marché de la location résidentielle. Les vendeurs des Appartements La Cité sont Jean Sylvère et Antoine Chawky. Le complexe a été construit en 1976. http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/oxford-achete-les-appartements-la-cite-pour-230-m/548174
  19. Secteur Angus, 2ème et Gilford J'ai de la misère a visualiser exactement ou le projet va être construit. -------------------------------------------------------------------------------- Un copier-coller du projet au Dix30 Découvrez prochainement Cité Angus dans le Quartier Angus. Imaginée par le Groupe Cholette, Cité Angus propose un concept d'habitation unique de condominiums contemporains et de maisons urbaines spectaculaires sur un ou deux étages. À deux pas de l'activité piétonne du Quartier Angus, à quelques minutes du centre-ville de Montréal, un endroit où l’on vie au rythme du Quartier. Au cœur de la vie urbaine du Quartier Angus à Montréal, d'élégants immeubles de condominiums contemporains au design unique tant par l'architecture et la conception de ces derniers. Vaste choix de modèles de condominiums et de maisons de ville urbaines sont offerts. Du choix pour tous les goûts à prix abordables. À distance de marche, on y retrouve marchés et boutiques spécialisés, restaurants, centre de conditionnement physique, garderie, piscines extérieures municipales, magnifiques parcs et espaces verts. Situé à l'angle de la rue Gilford et la 2ième avenue à Montréal dans le Quartier Rosemont, le site est accessible via le boulevard Saint-Jospeh, à proximité de l’avenue Papineau. Ouverture du pavillon des ventes automne 2010 Pour des informations svp communiquer avec nous et inscrivez-vous pour recevoir des informations privilégiés via notre formulaire de réservation prioritaire ou par courriel au ventes@groupecholette.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
  20. J'ai lu sur Wikipédia qu'il avait un plan pour un ligne rouge sur le Métro. http://en.wikipedia.org/wiki/Line_3_Red_%28Montreal_Metro%29 Si le Métro commence à utiliser des roues en acier, serait-il possible d'utiliser le tunnel du Mont-Royal pour une ligne de métro (même une ligne de métro de surface.)? Disons Saint-Lambert - Cité du Havre/Griffintown - Bonaventure - Peel - Edouard-Montpetit - Canora/Mont-Royal - Montpellier - Du Ruisseau
  21. Part of the Terrebonne urban plan and co-developped with the city. http://www.lacitedespionniers.com/accueil.html This is phase I & II
  22. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201101/06/01-4357544-montreal-manque-de-studios.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS14
  23. Un « pôle de santé » sera créé sur la Rive-Sud Alexandre Lampron Actualités - Publié le 28 novembre 2010 à 09:00 RIVE-SUD. Parce que la demande pour des soins de santé sera accrue par le vieillissement de la population de la Rive-Sud au cours des prochaines années, l’Hôpital Charles LeMoyne (HCLM), les CSSS Champlain et Pierre-Boucher et le campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke travaillent à mettre en place un projet de «pôle de santé», la Cité Santé Universitaire (CSU). La vice-rectrice du campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke, Lyne Bouchard, et le directeur général de l’HCLM, Yvan Gendron, ont présenté les grandes lignes de ce projet, le 17 novembre denier, au cours d’un dîner-conférence organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS). Les données de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) démontrent entre autres que, de toutes les régions, c’est la Montérégie qui devrait connaître la plus forte augmentation de sa population en nombres absolus (+ 297 000 personnes), une croissance de 22% entre 2006 et 2031. Les personnes âgées de 65 ans et plus passeront pour leur part de 175 300 à 418 900 au cours de la même période, soit une augmentation de 238%. Consolider un secteur L’objectif du CSU consiste d’abord à faire de Longueuil l’un des pôles majeurs de formation, d’enseignement et de recherche de santé au Québec. «La Cité Santé Universitaire n’a pas d’adresse puisque c’est un concept qui a pignon sur rue sur l’ensemble de la Rive-Sud, a déclaré Yvan Gendron. Parce que sa création entraînera un mouvement de population et de main-d’œuvre imposant sur notre territoire, il était devenu essentiel de mobiliser les acteurs régionaux autour d’une stratégie commune afin d’accentuer davantage les coopérations avec les institutions scolaires, mais également avec les partenaires gouvernementaux.» «Nous avons collectivement une formidable opportunité qui découle du partenariat étroit entre nos organisateurs de la Rive-Sud, a pour sa part affirmé Lyne Bouchard. Nous espérons donc que la communauté des gens d’affaires soit aussi enthousiaste que nous et qu’elle tire profit de notre présence et de nos activités pour se développer davantage.» Longueuil adhère au projet La Ville de Longueuil, par la voie de sa mairesse, Caroline St-Hilaire, a signifié son adhésion à ce vaste projet. La municipalité réalisera de nouvelles études de circulation et d’urbanisme pour le développement du pôle Santé-Université, le long du boul. Taschereau, entre la route 116 et le boul. Auguste, qui se traduiront, à moyen terme, sous la forme d’un programme particulier d’urbanisme (PPU). «On observe actuellement un plus grand roulement au niveau des commerces, des demandes de la part de divers propriétaires afin de revoir la vocation du boulevard Taschereau et une polarisation des activités qui gravitent autour du monde médical», peut-on lire le sommaire exécutif rendu public par la Ville de Longueuil, le 16 novembre dernier. Les études seront réalisées entre les mois de février et mai 2011.
  24. Des nouveaux projets autour de stations de métro sont toujours de bonnes nouvelles ! -------------------------------------- Gregory Charles concrétise son rêve de Cité chorale Le complexe Podium ouvrira ses portes dans un an par Geneviève Fortin, Courrier Laval Article mis en ligne le 5 octobre 2009 à 15:02 À un mois de l'élection, l'administration Vaillancourt a adopté une entente qui permettra la réalisation de la Cité chorale. Le projet, baptisé Podium, est piloté par Gregory Charles et le Collège vocal. Le complexe offrira des programmes de formation en chant choral et en arts de la scène, destinés à une clientèle de tous âges. L'entente, adoptée lors de la dernière réunion du conseil municipal avant l'élection, lie le Collège vocal, à titre de partenaire privé, la Ville et le collège Montmorency. La municipalité accorde une subvention de 4,3M$, alors que le Collège vocal de Laval investira 3,9M$ dans ce projet totalisant 8,2M$. Ce montant comprend la construction de l'édifice, les services professionnels, les équipements scéniques, pédagogiques et extérieurs. Le Collège vocal sera responsable de la Cité pour les 30 années suivant la fin des travaux. Collège Montmorency Le document adopté lors du conseil municipal prévoit que le Collège vocal devra élaborer une entente avec le collège Montmorency afin de développer un programme de formation collégiale de chant choral. Celui-ci sera offert dans les locaux du complexe Podium. Le cégep pourra utiliser la scène et des locaux dans le nouvel édifice pour la tenue d'activités étudiantes, notamment en chant choral. Une entente sera également conclue avec le collège Montmorency pour l'utilisation de ses terrains lors d'événements nécessitant une scène extérieure. De l'Avenir et de la Concorde D'abord prévu face au collège Montmorency sur le boulevard de l'Avenir, le complexe Podium sera construit à l'angle des boulevards de l'Avenir et de la Concorde, dans le stationnement du collège Montmorency, près de la Maison des arts. Le rez-de-chaussée de l'immeuble couvrira une superficie entre 8000 et 9400 pieds carrés. Les signataires de l'entente estiment que le cégep perdra environ 49 cases de stationnement. Dans un secteur où la demande de stationnement est grande, les espaces perdus seront compensés par de nouvelles places situées du côté du boulevard du Souvenir, aux frais de la municipalité. En plus de locaux de répétitions, le complexe, dont on prévoit l'ouverture à l'automne 2010, comprendra une salle de spectacle dotée d'une acoustique qualifiée d'exceptionnelle dans le communiqué diffusé cet après-midi. Les promoteurs promettent également une programmation internationale disponible à l'année. Le complexe Podium sera érigé dans le stationnement du collège Montmorency. (Photo: Martin Alarie)
  25. Paru dans la revue ResPublica Nova le 5 septembre 2008 : http://respublicanova.fr/spip.php?article455 Splendeurs et misères de la ville Parce qu’elle concentre en son sein les ingrédients les plus diverses, la ville est intrinsèquement féconde, féconde du meilleur comme du pire. Pour ce qui est du « meilleur », je laisse le lecteur se souvenir des sentiments heureux qui l’ont empli dans l’excitation urbaine, à la sortie d’une pièce de théâtre ou à l’occasion d’une nuit blanche dans des rues animées ou vides, avec des amis ou en solo, à pied ou à vélo. Concernant le « pire », je veux parler principalement de l’envers du décor, non plus des lumières de Time Square mais des ombres du vieux Bronx, des rejets, qu’il s’agisse des marginaux de la société ou des déchets industriels ; je veux parler, donc, de la marginalisation et de la misère, l’insalubrité et la criminalité suivant de près. Les inégalités les plus criantes se trouvent dans les zones urbaines, ou l’extrême richesse côtoie éhontement l’extrême pauvreté, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays en développement. Ayant eu la grande chance de visiter, accompagné d’agents de microcrédit, un biddonville d’Antanarivo, la capitale de Madagascar, je peux modestement en témoigner. La pauvreté existe, bien sûr, aussi dans les zones rurales. Mais la plus faible densité de population dans les campagnes - en reprenant l’exemple de Madagascar - permet aux paysans de subvenir à leurs besoins essentiels sans connaître de famine. L’enjeu de l’urbanisme est de limiter ce processus inégalitaire et destructif qui semble inhérent au développement d’une ville mais qui ne doit pas rester une fatalité. Les urbanistes ont de l’avenir Autant le rejet de l’urbanisme des années 1960, symbolisé par les barres en béton de nos banlieues françaises, est unanime, autant les avis divergent quant aux vertus réelles d’un nouvel urbanisme, encore à parfaire, dont la clef est le développement durable : plus économique, plus vert et plus convivial. En réaction aux erreurs du passé, on attend beaucoup aujourd’hui, trop peut-être, des urbanistes : une certaine esthétique des bâtiments, certes, mais à peu de frais, de l’originalité, oui, mais sans rompre avec l’harmonie d’un quartier, des espaces verts pour se reposer mais un réseau de transport efficace, des rues tranquilles alliées à un sentiment de sécurité… Bref, beaucoup d’éléments complexes à associer. L’art de l’urbanisme, c’est la gestion de la cité, au sens antique du terme, c’est l’art de maximiser le potentiel géographique en vue d’une meilleure harmonie des usages et du bien-être des utilisateurs (résidents, actifs, inactifs, touristes, etc.). La cité antique regroupe par définition des hommes sédentarisés et libres (certes, ces derniers avaient des esclaves…) au sein d’une société politique ayant son gouvernement, ses lois, sa religion et ses propres mœurs. La cité était le cœur politique, économique et culturel. C’est là que les débats publics prenaient place, là que le marché avait lieu et que les artistes s’exposaient. Le modèle grec antique de la ville donnait la part belle aux droits du citoyen et à sa participation à la vie publique. Plus qu’une ville, la cité antique représentait le cœur de la vie démocratique. La cité à laquelle nous nous référons était donc loin de ressembler à nos mégalopoles multi-millionnaires, ces forces centripètes qui vident les campagnes et agglutinent les personnes dans l’anonymat. Quel grand écart, en effet, entre l’implication citoyenne (le mot a la même racine que cité) et l’anonymat - oppressant pour les uns, soulageant pour les autres - propre aux grandes villes ! Nos vies sont – c’est un paradoxe si on pense aux fantastiques possibilités qu’offrent Internet et la téléphonie mobile - de plus en plus déconnectés de la réalité du quotidien. La proximité du citoyen avec son quartier ou sa commune s’amenuise à mesure que s’accroît sa connexion au village global. Il faut avoir entendu l’histoire pas nécessairement vraie mais vraisemblable de ce jeune Coréen mort de faim devant son ordinateur. Pourtant, on peut tout faire de cette position stratégique : commander à manger, faire du business ou du shopping, etc. La tendance est au désengagement du citoyen de sa cité et on peut le comprendre. Certaines villes sont composées de si diverses cultures que la formation d’une communauté d’intérêts apparait difficile. Les citadins votent encore, me direz-vous, et c’est fort heureux, mais regardez de plus près les taux de participation aux élections locales. Sans compter que les élections locales ont de plus en plus un enjeu national parce que, en dépit de la décentralisation, les décisions importantes ne se prennent pas à l’échelon communal mais aux niveaux national et régional. Le modèle de la cité antique, s’il a jamais fonctionné, est une piste intéressante pour nos urbanistes : « Comment remettre le citoyen au centre de sa cité ? » Si on avait réfléchi à la question dans les années 1960, on n’aurait certainement pas entassé des immigrants dans des barres abominables. Ironie de l’histoire, on a choisi pour ces quartiers de banlieue la même dénomination que pour la ville grecque : « cité ». Peut-être était-ce un signe que des banlieues viendra le renouveau urbain. C’est là en tout cas que la reconstruction s’impose. Mais attention à ne pas décalquer son modèle ! Les villes nouvelles qui ont émergé dans les années 1970 ont été bâties dans la lignée de la pensée positiviste dont le phalanstère de Charles Fourier est un bon exemple. L’intention était excellente, le résultat fait débat. A Cergy par exemple, piétons et véhicules à moteur ont été séparés afin de réduire les nuisances sonores pour les uns et de fluidifier le trafic pour les autres. La banlieue s’est polarisée autour d’un grand centre commercial concentrant toute l’activité économique, relayant les quartiers résidentiels à la périphérie. Le problème fut que les voies piétonnes ainsi isolées de la circulation sont devenues des cours de miracles. Après ce modèle d’urbanisme innovant, on est revenu à un modèle de cité plus classique, où chaque hameau dispose de commerces de proximité. Quelle est alors la viabilité économique de ces petits ensembles ? L’avenir le dira. Afin de prévenir ces incertitudes, un plan d’urbanisme devrait permettre, pour reprendre la phraséologie du développement durable, un équilibre entre viabilité économique, écologie et paix sociale. A Cergy-Le-Haut, un terminus de la ligne A du RER, c’est le dernier modèle qui a été adopté. Les hameaux sont, mauvaise gestion aidant, devenus des villes champignons déséquilibrées. Pour soutenir la croissance, nombre d’agences immobilières et bancaires ont ouvert. Ce sont à vrai dire les principales devantures de Cergy-Le-Haut. On ne peut que se demander ce que deviendront les employés de ces agences une fois la phase de croissance forte terminée. Encore une question à laquelle l’imagination des urbanistes pourrait trouver une réponse. Je ne dis pas qu’un bon plan d’urbanisme doit apporter une solution sûre à tous les problèmes urbains comme celui du désengagement des citoyens citadins. Ce serait de l’ésotérisme. Je soutiens simplement qu’une politique de la ville digne de ce nom doit intégrer un plan d’urbanisme propre à remettre le citoyen au cœur de la cité, qu’il s’agisse du travail, des loisirs, de la vie publique, etc. Une approche plausible serait de rendre le citoyen fier de sa ville. Parce que l’on ne protège que ce que l’on aime. L’urbanisme a donc un avenir plein de défis ambitieux. Mais ce sont là des considérations de riches Occidentaux. Dans les pays émergents, ce qu’on attend des urbanistes, c’est qu’ils rendent les villes moins anarchiques. Les villes, là plus qu’ailleurs, sont porteuses d’une promesse d’emploi, d’une promesse de changement, bref, d’une promesse d’une vie meilleure. En Chine, par exemple, les étudiants des provinces pauvres de l’ouest comme le Gansu ou le Ningxia sont fascinés par la capitale. Ils ne sont pas les seuls : des milliers de migrants ruraux affluent chaque jour dans les villes de l’Est chinois. Le résultat de cet exode est l’embourbement, la surpopulation et l’expansion anarchique des villes. Le gouvernement a du mal à maintenir ces flux de migrants souvent non qualifiés. Des reportages télévisés vantent certes régulièrement les succès de jeunes entrepreneurs restés à la campagne ; en vain. La raison en est que c’est vers les villes, foyers de la classe moyenne chinoise, que les flux d’investissements, étrangers et nationaux, se dirigent principalement. Les campagnes sont encore largement ignorées, par mauvaise gestion d’une part, par intérêt d’autre part, car l’exode rural apporte son lot de main d’œuvre bon marché. Confrontées à ces arrivées massives, que ce soit en Chine, en Indre, au Brésil ou en Afrique, les villes doivent s’adapter et se moderniser, souvent drastiquement. Les destructions et les réaménagements des quartiers historiques, ou du moins uniquement centraux de Pékin (signalons qu’une bonne partie des destructions était nécessaire à la salubrité publique et ne concernait pas ce qu’on pourrait dénommer honnêtement un patrimoine historique), n’avaient pas seulement pour but de maquiller la mariée avant les Jeux Olympiques, il s’agissait aussi, et il s’agit encore, de moderniser une ville à certains égards archaïque. D’ailleurs, il faut savoir que toutes les villes chinoises, pas seulement Pékin, sont en travaux (l’industrie du bâtiment a de beau jour devant elle), afin de soutenir leurs croissances et qu’il n’y a pas moins de 57 villes millionnaires en Chine, et beaucoup d’autres encore qui ne vont pas tarder à le devenir ! Ici aussi, donc, les métiers liés à l’urbanisme (architectes, ingénieurs, juristes, sociologues, géographes, paysagistes, maîtres d’œuvre, maçons, électriciens, plombiers, agents immobiliers, managers, fonctionnaires…) ont de l’avenir. Voyons large ! J’ai jusqu’à présent soulevé plus de questions que je n’ai apporté de réponses. Une comparaison de l’urbanisme européen avec l’urbanisme nord-américain, en particulier celui plus écologique des Canadiens, peut être plus fructueuse qu’un simple diagnostic. L’approche semble choquante. Quel crédit, en effet, accorder à une comparaison entre des villes maintes fois centenaires et des villes quasi-neuves, entre des pays aux données géographiques si différentes, aux mentalités si diverses ? Pourtant, même si les contraintes urbaines varient d’un côté à l’autre de l’Atlantique, les problématiques essentielles restent les mêmes. Le logement, les transports, la sécurité, l’activité économique et culturelle sont autant de problématiques communes à traiter. Européens et Nord-américains ont des villes nouvelles à développer, des centres villes à re-moderniser, des quartiers à désenclaver et des patrimoines naturel et culturel à préserver. Un Européen, un Français qui plus est, reproche traditionnellement aux villes nord-américaines d’être trop étalées, de manquer d’intérêts culturels, de donner la part belle aux hummers, ces grosses voitures polluantes américaines, etc. Outre-atlantique, on ne paraît pas rancunier puisque les Nord-américains apprécient énormément la visite de nos ravissantes villes poupées. Il est sans doute vrai que la ville nord-américaine classique n’a pas d’intérêt urbanistique. Mais je propose que nous surmontions légèrement ces préjugés de touristes, non parce qu’ils sont infondés (tous les préjugés trouvent leurs fondements), mais parce qu’ils sont réducteurs et improductifs. Je retiendrais trois leçons de l’urbanisme canadien. Premièrement, au quotidien, la ville canadienne est un modèle de fonctionnalité et de confort. La gestion de l’espace est beaucoup plus généreuse, d’où cet étalement des villes. En plein centre ville de Toronto, on trouve de nombreuses belles petites maisons (semi-detached ou singles) avec un micro jardin. Ces propriétaires ne sont pas aussi rares et privilégiés que les happy few parisiens qui possèdent une maison. A Vancouver, les passagers ne sont pas entassés dans les bus comme au Japon ou en Italie. Les métros, les bus, les couloirs, les routes, tout est plus large. Cette vision de l’espace s’explique par la faible pression démographie (600 000 habitants dans le centre de Vancouver, le plus gros port exportateur de la côte pacifique américaine, 4 millions seulement dans le grand Toronto, cœur économique du Canada), la géographie (le Canada dispose de grands espaces, 9,9 millions de kilomètres carrés) ou, plus sûrement, par la culture anglo-saxonne. A l’heure où les mensurations de l’homo sapiens s’élèvent, voyons donc plus large ! Ensuite, l’art du réaménagement des vieux quartiers en désuétude me semble presque abouti chez nos amis Canadiens. Certains quartiers du centre historique de Vancouver ont été visiblement laissés à l’abandon à une époque. Aujourd’hui, des galeries d’art et des bars branchés s’installent dans ces lieux, annonçant le renouveau de tout un quartier, sur le modèle du Soho de New York ou du quartier 798 de Pékin. Ce genre de réhabilitation, je le concède, est typiquement conçu pour l’homo bobo. Néanmoins, c’est une chance de faire revivre un quartier et d’égayer ses habitants. A Paris, les galeries d’art sont situés, à ma connaissance, dans les quartiers parmi les plus huppés de Paris : Odéon, Saint-Germain, les bords de Seine… D’autres quartiers plus marginaux ne pourraient-ils pas inspirer des artistes encouragés par leurs mairies d’arrondissement ? Enfin, l’idée de décentralisation pourrait très bien s’appliquer non plus seulement à un pays, mais à une ville. A Toronto, par exemple, on peut certes définir un centre ville, une zone où la concentration de commerces, la fréquentation et la variété des activités sont les plus fortes. Mais on peut aussi considérer que Toronto est composée de plusieurs quartiers ayant leur entité propre : le quartier des affaires avec ses gratte-ciels, les quartiers communautaires - chinois (évidemment), italien, grec et portugais - le quartier universitaire (un petit Oxford au cœur de Toronto), l’île de Toronto, son parc de jeux et ses plages (à 15 minutes en bateau), le quartier des arts, Yorkville (le quartier des boutiques chics), les plages de l’Est, etc. La leçon est pour moi la suivante : rendre les quartiers non centraux plus vivants et attractifs. Avant de conclure, j’espère que le lecteur aura suivi le fil de ses réflexions de voyageur. Loin de moi l’idée de démontrer la supériorité de l’urbanisme canadien sur l’urbanisme français, on l’aura compris. Les enjeux de l’urbanisme, que j’ai ici presque confondu, à dessein, avec ceux d’une politique de la ville, sont colossaux, comme j’ai essayé de le souligner. C’est pourquoi même un renversement de point de vue hardi, notre comparaison canadienne, peut s’avérer efficace, ou tout du moins digne d’intérêt.
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