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  1. Un méga projet proposé pour Shenzhen en Chine. La tour pricipale ferait 595 mètres avec 124 étages. La "petite" tour quand à elle ne ferait que 347 mètres! http://www.dezeen.com/2016/02/10/plp-architecture-masterplan-mixed-use-tower-china-supertall-nexus-skyscraper/
  2. Vols directs: Montréal en pourparlers avec trois villes chinoises MAXIME BERGERON Montréal a entrepris des pourparlers formels avec trois villes chinoises - Shanghai, Shenzhen et Guangzhou - en vue d'implanter à court terme des liaisons aériennes directes. Le maire de Montréal, Denis Coderre, indique avoir eu des discussions de haut niveau avec les maires de ces trois mégalopoles, ainsi que les représentants de transporteurs aériens chinois, pendant sa mission économique en Chine cette semaine. Joint vendredi matin à Hong Kong, M. Coderre soutient que ces pourparlers n'ont rien d'un «voeu pieux», et qu'un «calendrier précis» sera établi dès son retour à Montréal pour la suite des négociations. «On va y aller de façon intensive, a-t-il indiqué. Il y a vraiment un travail qui se fait et il va y avoir un processus formel qui va se faire.» Montréal a obtenu sa première liaison directe avec la Chine à la fin septembre, quand Air China a commencé à offrir trois vols hebdomadaires vers Beijing. Denis Coderre et les participants de sa mission ont d'ailleurs utilisé ce vol pour se rendre dans l'Empire du Milieu, vendredi dernier. Le maire Coderre considère toutefois comme prioritaire l'implantation de nouvelles liaisons vers les énormes marchés de Shanghai (23 millions d'habitants), Guangzhou (13 millions d'habitants) et Shenzhen (11 millions d'habitants). «C'est important la question de la volonté politique, et j'ai senti beaucoup beaucoup d'intérêt de la part des maires», a fait valoir Denis Coderre. Grosse délégation Des représentants du Cirque du Soleil, de Desjardins, de la RBC et de SNC-Lavalin figurent parmi les 70 participants à cette mission économique, la plus importante dans l'histoire de la métropole. Une série d'ententes ont été signées au courant de la semaine, notamment avec l'UQAM et Montréal International. Game Hollywood, un producteur chinois de jeux vidéo, a aussi annoncé l'implantation d'une filiale à Montréal. Denis Coderre affirme par ailleurs que les dirigeants de Fosun, le conglomérat chinois qui a racheté 20 % du Cirque du Soleil, se sont engagés à faire des «investissements importants» à Montréal.
  3. http://www.montrealinternational.com/a-propos/salle-de-presse/banque-industrielle-commerciale-chine-montreal/ Bonne nouvelle, évidemment, mais l'histoire ne dit pas ou ils vont s'installer.
  4. Devrait-on imiter la Chine pour éviter les horreurs architecturales? Via LaPresse+ du 17 octobre : Chine : Pékin contre les « architecture grotesques » « STOP AUX ARCHITECTURES BIZARRES ET GROTESQUES », DÉCRÈTE PÉKIN AGENCE FRANCE-PRESSE PÉKIN — Le président chinois Xi Jinping a appelé à stopper l’essor des « architectures bizarres et grotesques », dans un pays où prolifèrent les curiosités urbaines, ont rapporté hier des médias d’État, alimentant un vif débat sur l’internet. À côté des bâtiments du XXe siècle aux formes austères et quasi soviétiques, les métropoles chinoises ont vu se multiplier ces deux dernières décennies les innovations architecturales accompagnant l’explosion du secteur immobilier et la poussée de l’urbanisation. Des conditions idéales pour attirer des architectes du monde entier, dont de grands noms comme Zaha Hadid, mais aussi nombre de jeunes inconnus, saisissant en Chine des occasions qu’ils n’auraient pas eues dans leur pays d’origine à ce stade de leur carrière. Mais au fil des ans, certains bâtiments et tours à l’aspect particulièrement déconcertant – souvent des projets coûteux commandés par des organismes d’État ou avec leur appui – ont suscité de vives controverses, alimentant des critiques acerbes sur l’usage à mauvais escient de fonds publics. Le nouveau siège de la télévision d’État (CCTV) à Pékin, conçu par l’architecte néerlandais Rem Koolhaas, a provoqué un torrent de sarcasmes, sa forme lui valant le surnom populaire de « Grand Pantalon ». Une paire d’arches sur des ponts traversant les fleuves Yangtsé et Jialing dans la métropole de Chongqing évoque des organes génitaux féminins, ce que relèvent d’abondants commentaires sur le web. Mais Xi Jinping, à la tête du pouvoir depuis près de deux ans, veut en finir avec ces « incongruités » : s’exprimant mercredi devant une délégation d’artistes, il a décrété que la Chine devait dire « stop aux architectures bizarres et grotesques », selon le Quotidien du peuple, organe du Parti communiste. À vrai dire, le siège même de ce quotidien – une tour pékinoise étrangement chapeautée, dont la silhouette est unanimement qualifiée de « phallique » – a été tellement moqué et raillé de façon grivoise sur les réseaux sociaux que les censeurs y ont banni un temps toute discussion sur le sujet. AVIS PARTAGÉS Si beaucoup d’internautes saluaient hier les injonctions du président Xi, d’autres se montraient plus modérés. « Mon sentiment, c’est que ce “non aux architectures bizarres” vise davantage les promoteurs que les architectes. Les propriétaires de tours sans égards [pour le paysage urbain] doivent être mis hors d’état de nuire », lançait un usager de Weibo, le Twitter chinois. Un autre répliquait, dans un microblogue : « On nous parle de “grotesque”, mais ces projets ont été librement conçus et choisis par les architectes et les promoteurs. Veut-on imposer le même sens de l’esthétique à des millions de personnes ? » LE PRÉSIDENT XI VEUT DES ARTISTES « PATRIOTES » Le président chinois Xi Jinping a demandé aux artistes de « servir le peuple » et de promouvoir le patriotisme et les « valeurs socialistes », suscitant des comparaisons dans la presse officielle avec un célèbre discours de Mao Tsé-toung de 1942. « Servir le peuple et la cause socialiste est une exigence du Parti communiste chinois (PCC), et ceci est essentiel pour l’avenir du développement culturel et artistique du pays », a déclaré le président chinois, cité hier par l’agence Chine Nouvelle, lors d’une rencontre la veille avec une délégation d’artistes chinois, comprenant notamment des écrivains, des acteurs et des danseurs. Le président Xi leur a demandé de ne pas devenir des « esclaves du marché » et de produire des œuvres qui ne « puent pas l’argent », mais mettent en valeur principalement le « patriotisme », favorisent des « points de vue corrects » et « répandent les valeurs chinoises contemporaines », a indiqué de son côté le quotidien Global Times. — Agence France-Presse
  5. L'une des institutions financières les plus puissantes d'Asie, la Banque de Chine, ouvre une succursale d'affaires à Montréal. Son premier objectif: s'introduire comme intermédiaire financier de premier plan dans le marché croissant des affaires, du commerce et des investissements entre des entreprises d'ici et de Chine. Quant au marché des particuliers, dont l'importante communauté d'origine chinoise dans la région de Montréal, le directeur de la nouvelle succursale de la Banque de Chine prévoit attendre «d'ici deux ans» avant de chercher à s'y implanter. «L'un des objectifs globaux de la Banque de Chine est de faciliter l'usage international de la monnaie chinoise [yuan] comme une devise des échanges commerciaux et financiers dans le monde, a indiqué Guillaume Liu, directeur de la nouvelle succursale de Montréal. «Pendant ce temps, il y a de plus en plus d'activités d'affaires qui se font entre des entreprises québécoises et chinoises. Il y a aussi davantage d'entreprises québécoises qui s'implantent en Chine. L'inverse s'accroît aussi, dans les secteurs des ressources et des technologies.» Résidant du Québec depuis une dizaine d'années, M. Liu est diplômé en gestion financière de projets internationaux de l'UQAM et a été consultant à la firme d'analyse Secor. Auparavant, M. Liu dit avoir été conseiller en gestion de projets internationaux auprès d'organismes comme la Banque mondiale. Pour la Banque de Chine, cette nouvelle succursale de Montréal est en fait sa 10e place d'affaires au Canada. Son ouverture survient aussi au 20e anniversaire de sa présence au Canada, depuis son premier bureau ouvert à Toronto en 1993. Avant Montréal, la Banque de Chine avait ouvert des succursales à Vancouver et Calgary. Selon Lijun Wang, chef de la direction de la Banque de Chine au Canada, «le choix du Grand Montréal, un centre financier de calibre mondial, fait partie intégrante d'une stratégie de développement qui nous positionne auprès d'un nouveau marché dynamique, et ce, au sein d'une économie stable et diversifiée». À son 20e anniversaire, la filiale canadienne de la Banque de Chine regroupe quelque 200 employés et cumule environ 1,5 milliard de dollars d'actif. À première vue, ces chiffres semblent minuscules par rapport à la taille mondiale de la Banque de Chine avec un actif équivalant à 2454 milliards de dollars et des revenus annualisés de l'ordre des 74 milliards. De très bon augure Mais pour le milieu d'affaires du Grand Montréal, l'implantation d'une succursale de la Banque de Chine est considérée comme de très bon augure. «Cette arrivée constitue une excellente nouvelle pour l'essor économique de la région puisqu'elle favorisera l'attraction de nouveaux investissements chinois et permettra aux entreprises québécoises d'accéder plus facilement au marché de la Chine», a déclaré Élie Farah, vice-président chez Montréal International. «La Chine est l'une des plus importantes sources d'investissements directs étrangers au Canada; il est donc primordial de soutenir l'accroissement des échanges et des investissements entre nos deux pays.» > Siège social: Pékin, Chine > Actif: 13 256 milliards de yuans (2454 milliards de dollars canadiens) > Revenus d'exploitation annualisés: 397 milliards yuans (74 milliards de dollars canadiens) > Bénéfice net annualisé: 145 milliards yuans (26 milliards de dollars canadiens) > Valeur boursière (Hong Kong): 993 milliards HKD (127 milliards de dollars canadiens) AU CANADA: > Siège administratif: Toronto > Effectif: 200 employés dans 10 succursales/bureaux > Actif: environ 1,5 milliard de dollars canadiens Sources: Bloomberg, Banque de Chine http://affaires.lapresse.ca/economie/services-financiers/201310/09/01-4697960-la-banque-de-chine-sinstalle-a-montreal.php
  6. Trève de problème linguistique. Voici une bonne nouvelle pour Montréal, et pour 2 raisons. Premièrement les patrons (proprio) sont de chez nous et segundo, les emplois autrefois envoyé en Chine sont maintenant rapatrié à Montréal. C'est excellent.
  7. Opération m0851 en Chine. La chaîne m0851 pourrait compter 12 magasins en Chine d'ici trois ans. Cet envol asiatique pour la maroquinerie montréalaise se traduit par un investissement initial de 2 à 3 millions de dollars et par un chiffre d'affaires espéré d'un million par magasin. «Cette expansion arrive après un test qu'on a fait l'an dernier à Pékin dans un centre commercial pendant 21 jours avec d'autres Canadiens, raconte Frédéric Mamarbachi, fondateur et créateur de m0851. On a fait des ventes de loin plus élevées qu'espérées. Quatre fois plus élevées, en fait. Avant, on se disait: on arrivera peut-être en Chine dans dix ans... quand les Chinois ne voudront plus de diamants! Mais on a constaté qu'on a une marque qui peut plaire aux nouveaux riches. Les Chinois sont à l'étape de dépenser. On ne voit même pas ça à New York.» «Il y a de la place pour nous, car il y a une clientèle qui veut du simple et du fonctionnel», ajoute Faye Mamarbachi, directrice marketing de m0851. m0851 a déjà deux magasins au Japon (Tokyo et Osaka). L'entreprise prévoit, grâce à l'aide d'une agence (Lapine), ouvrir neuf franchises au pays du Soleil levant. «On opère de la sorte au Japon, car la culture sous-entend qu'il faut être Japonais pour réussir, note Frédéric Mamarbachi. En Chine, c'est différent. On va envoyer notre monde. On dessine nous-mêmes nos magasins. L'opération m0851 en Chine va probablement être plus grande que notre développement ici. On met le paquet là-bas. On peut y bâtir et exploiter les magasins au tiers du prix d'ailleurs. Et on peut vendre 50% plus cher.» En 2012, les exportations représentent 80% du chiffre d'affaires de m0851. Le pourcentage pourrait s'accroître, car l'entreprise planifie aussi une expansion notable aux États-Unis (12 magasins également) sous peu, ainsi que l'ouverture d'une deuxième boutique à Paris, dans deux semaines. La Chine, c'est un peu le cadeau que se paie m0851 pour ses 25 ans. Si l'expansion est plus que jamais dans sa mire, l'entreprise place aussi ses billes à Montréal où des défis l'attendent, notamment dans ses bureaux de 15 000 pieds carrés, où oeuvrent une cinquantaine d'employés. Il faudra en effet, à moyen terme, modifier la façon de confectionner les articles griffés m0851. Car les artisans commencent à avoir «des moustaches blanches» et le métier (couture, coupe, assemblage) se perd... «On a 10 ans de transformation devant nous, estime Frédéric Mamarbachi. C'est confortable. Mais les choses qui ne sont pas enseignables sont remplaçables par des machines et des ingénieurs de production.» Un exemple? Depuis huit mois, m0581 coupe les pièces de cuir grâce à une machine à couteaux d'une valeur de 500 000$ importée d'Italie et manipulée par un opérateur plutôt que par un artisan coupeur. «Un matricule» Reconnu pour ses manteaux et sacs en cuir, m0851 est d'abord une entreprise fondée par un homme, arrivé à Montréal il y a 42 ans, qui a toujours voulu agir en retrait des courants. Qui dessine ses propres magasins et leur mobilier, entre autres. «Pour respecter l'identité de la marque, dit Frédéric Mamarbachi. On met une personnalité dans un produit. Notre magasin du le boulevard Saint-Laurent n'a pas été touché depuis 23 ans. On n'ose pas. La majorité des magasins qui existent sont très design et sont dépassés après trois ans!» Le nom de l'entreprise, qui s'est d'abord appelée Rugby, est aussi en accord avec la philosophie de la boîte. «Un matricule», résument Faye et Frédéric Mamarbachi. «C'était il y a 15 ans et il fallait changer de nom quand est arrivée l'internationalisation, ajoute le fondateur. Car c'était le nom d'un sport. On ne voulait pas traîner un nom qui allait nous coûter cher. On a adopté un matricule [la première lettre du nom de famille, l'année et le mois de naissance de Frédéric Mamarbachi]. L'année qu'on a changé, on a mis d'autres couleurs en magasin. Et cette année-là, on a eu une augmentation de 28% du chiffre d'affaires.» http://affaires.lapresse.ca/pme/201207/16/01-4543881-operation-m0851-en-chine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS2
  8. Quelqu'un sait où ça va être? http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201101/20/01-4361827-la-chine-ouvre-un-consulat-general-a-montreal.php
  9. Le 1er avril, la Thaïlande va octroyer une hausse spectaculaire du salaire minimum aux travailleurs des sept provinces les plus riches du pays, dont Bangkok. Conformément à une promesse faite durant la dernière campagne électorale, le gouvernement a décrété que le salaire journalier de base grimpera de 40% pour atteindre 300 bahts, soit environ 10$ CAN. Loin d'être un cas isolé, cette décision des Thaïlandais s'inscrit dans un mouvement qui se généralise en Asie. Des planchers salariaux ont été instaurés ou le seront bientôt en Indonésie, en Malaisie et aux Philippines. D'ailleurs, les autorités de ces pays poussent ouvertement les entreprises à augmenter la rémunération globale et, du coup, le pouvoir d'achat des ouvriers. Évidemment, les employeurs visés ont sorti leur vieux boulier pour calculer l'impact sur leurs coûts de production. Et plusieurs s'arrachent les cheveux. À Kuala Lumpur, la Fédération des employeurs malaisiens soutenait, il y a quelques jours, que 200 000 PME du pays pourraient ne pas survivre à la mise en place, au printemps prochain, d'un salaire minimum mensuel variant, selon les régions, de 800 ringgits (270$CAN) à 1000 ringgits (320$CAN). N'en déplaise aux patrons, cette vague est aussi irréversible qu'un tsunami. Même la très libérale Hong Kong va implanter, à partir du mois de mai, un plancher pour les salaires. «Désormais, dans la région [asiatique], seule Singapour n'en dispose pas», note John Ritchotte, un expert de l'Organisation internationale du travail (ILO). Or, pour cet économiste qui commentait la situation récemment sur le web, cette poussée des salaires touchera l'ensemble de la population de la région. La Chine mène le bal D'où vient cette soudaine générosité envers la main- d'oeuvre asiatique, pourtant réputée malléable? De la Chine principalement, où le mouvement à la hausse des salaires est déjà bien amorcé et inspire les travailleurs du continent. Alors que le salaire moyen annuel dans l'empire du Milieu équivalait à 1050$ US, au début des années 2000, il se situait à 5500$US en 2010, selon la banque française Crédit Agricole. D'autres sources laissent croire qu'il frôlerait maintenant les 6200$US. Et ça grimpe toujours. Selon les experts, deux grands facteurs gonflent les salaires chinois. D'une part, l'offre et la demande: les employeurs chinois ont de plus en plus de problèmes à recruter du personnel, selon des rapports financiers, si bien que les travailleurs disponibles veulent plus d'argent. D'autre part, les pressions ouvrières se multiplient alors que les jeunes travailleurs, non rompus à l'idéologie maoïste de leurs parents, refusent les conditions de travail inadéquates. Les soulèvements des employés de l'équipementier électronique Foxconn et du fabricant de voitures japonaises Honda, notamment, ont été bien documentés en Occident l'an dernier. Or, la colère ne se limite pas à la Chine. Le mois dernier, le Cambodge a été ébranlé par un rassemblement d'ouvriers qui réclamaient de meilleures conditions de travail, manifestation qui a dégénéré et fait plusieurs blessés. Une usine travaillant pour le géant Puma a été touchée par les incidents. L'équipementier sportif allemand a compris le message. Il y a quelques jours, le patron de Puma, Franz Koch, s'est dit prêt à «prendre l'initiative» de discussions pour augmenter les salaires des employés de la compagnie dans toute la région asiatique. Quelque 90% de la production de Puma provient d'Asie. Ses concurrents Adidas et Nike sont tout aussi dépendants de la main-d'oeuvre asiatique. Vite les valises? Pour le moment, rien n'indique que les investisseurs et les entreprises étrangères songent à quitter massivement l'Asie dans ce contexte. Toutefois, certains commencent à revoir leur présence: le fabricant américain de sacs Coach a récemment indiqué qu'il réduira la part de sa production en Chine de 85% à moins de 50%. Des groupes transfèrent aussi des activités à faible valeur ajoutée, comme le textile et le vêtement, au Vietnam ou au Bangladesh où les salaires sont toujours inférieurs. Reste que l'infrastructure industrielle chinoise demeure imposante et peut compenser les hausses salariales par une productivité accrue, affirment des analystes. Mais on comprend mieux pourquoi le premier ministre chinois Wen Jiabao a lancé un vibrant appel, le mois dernier, en faveur d'une révision complète du modèle économique de son pays. Désormais, deux avenues s'imposent: une hausse de la consommation domestique et une montée en gamme de la production. Les travailleurs ont livré un message clair: l'Asie doit changer.
  10. Ça pourrait nous donner une leçon, pour certains de nos chantiers...
  11. Je suis tombé sur ce vidéo et je trouvais cela vraiment impressionnant. Qu'en pensez-vous ? Croyez-vous que cette vitesse de construction serait quelque chose de sécuritaire et réalisable dans notre environnement/climat ? http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2012/01/20120109-095626.html
  12. Je ne sais pas si un thread discute déjà de ce sujet, mais j'ai trouvé une page web vraiment intéressante qui montre en images satellites les villes fantômes nouvellement construites en chine... une bulle immobilière qui va p-e bien nous repeter en pleine face.. Il y aurait plus de 64 millions de logements vacants en chine! Allez jeter un petit coup d'oeil à ce site: http://www.businessinsider.com/pictures-chinese-ghost-cities-2010-12?slop=1#slideshow-start
  13. Je l'ai déjà dit ici: on est en train de rater le bateau de l'économie du 21e siècle. Cette obsession harperienne pour le pétrole de l'Alberta nous coûtera cher..... Certains d'entre vous seront furieusement contre cette opinion. Mais je réitère. http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/francois-cardinal/201101/26/01-4364008-innover-ou-decliner.php
  14. Bonjour tout le monde, je viens de passer presque les 2 derniers mois en Asie. Les villes au programme: - Hong Kong - Shenzen - Guangzhou - Singapour - Jakarta - Makassar - Bangkok - Plein de plages et d'îles paradisiaques en Indonésie, Chine et Thailande Je commence à mettre des photos aujourd'hui. Maudit que c'est déprimant revenir à Montréal ! Vivement le prochain départ ( dans 3 semaines ahahahaha!!!!)
  15. Me voila de retour. Quelle expérience la Chine et l'expo, mon premier ! J'ouvre le fil, j'y met mes photos plus tard. Je sais que certain d'entre vous irons a l'expo plus tard cet été. Si vous voulez des conseils, si vous avez des questions, n'hésitez pas !
  16. Petite révolution touristique [La Chine approuve la promotion du Canada comme destination touristique] Malorie Beauchemin, envoyée spéciale La Presse Publié le 04 décembre 2009 à 05h45 | Mis à jour le 04 décembre 2009 à 07h28 Le premier ministre Stephen Harper a fait ses premiers pas jeudi sur la Grande Muraille de Chine. Photo: PC (Pékin) À la Grande Muraille de Chine, les touristes sont nombreux, à Badaling, même par un petit matin glacial du mois de décembre. Il y a même quelques Canadiens, de Colombie-Britannique, rencontrés par hasard, et qui arborent fièrement les mitaines rouges des Jeux olympiques de Vancouver 2010. Le premier ministre Stephen Harper est, quant à lui, venu faire quelques pas, avec son épouse Laureen, sur l'imposante structure qui s'étend sur près de 6700 km dans le nord de la Chine. Sa réaction devant l'immensité de la construction humaine tient en un mot : «Incroyable !» Si les Canadiens sont nombreux à visiter l'empire du Milieu chaque année, le flux inverse de touristes pourrait augmenter de façon exponentielle prochainement. En marge de la visite du premier ministre Stephen Harper en sol chinois, le gouvernement de Pékin a annoncé, jeudi, qu'il accordait au Canada le statut de destination approuvée par les autorités chinoises, facilitant et encourageant ainsi des dizaines de milliers de touristes éventuels à voyager de l'autre côté du Pacifique. La mesure pourrait donc représenter une mine d'or pour l'industrie touristique canadienne ; des revenus potentiels de 100 millions de dollars par année, estime Ottawa. L'imposante population chinoise - 1,3 milliard d'habitants - et l'accession, pour de plus en plus d'entre eux, à des conditions de vie qui permettent ce genre de voyage à l'étranger feront très certainement saliver les agences de tourisme. Le Canada compte aussi 1,3 million de citoyens d'origine chinoise, dont la plupart ont encore de la famille dans l'empire du Milieu. Ainsi, la nouvelle mesure pourrait attirer de 40 000 à 50 000 touristes chinois supplémentaires au Canada chaque année, évalue le gouvernement fédéral. «Cela pourrait faire augmenter le tourisme chinois de 50 %», s'est réjoui Stephen Harper, à l'issue de rencontres bilatérales avec le président Hu Jintao et le premier ministre chinois Wen Jiabao. «Ça va grandement profiter au Canada et ça arrive au moment opportun, surtout à l'approche des Jeux olympiques», a-t-il ajouté à la fin de la deuxième journée de son voyage en sol chinois, son premier depuis qu'il est entré en poste, il y a presque quatre ans. Le gouvernement fédéral avait fait la demande aux autorités chinoises en 2005. Depuis cette date, des dizaines de pays ont été ajoutés à la prestigieuse liste des destinations approuvées, dont les États-Unis, en 2008. «Ça aurait dû se faire il y a quatre ans, mais ça n'a pas été le cas à cause de l'attitude du gouvernement Harper envers la Chine. Les États-Unis et la plupart des pays européens ont déjà obtenu le même statut. Quand la Chine a signé (jeudi matin), elle a montré de la bonne volonté», a critiqué Loïc Tassé, politologue spécialiste de la Chine qui enseigne à l'Université de Montréal. Cinq protocoles d'entente La Chine et le Canada ont aussi annoncé, à l'issue des rencontres diplomatiques, la conclusion de cinq protocoles d'entente ; sur les changements climatiques, sur la coopération culturelle, sur la recherche et la formation dans le domaine agricole, sur les ressources minérales et sur le transport maritime. En matière d'environnement, notamment, les deux gouvernements ont convenu de collaborer dans leurs efforts pour «atténuer les changements climatiques et s'y adapter». L'accord survient à quelques jours de l'ouverture de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques, à laquelle les premiers ministres canadiens et chinois participeront. Dans une déclaration commune, les deux pays ont convenu d'accroître le commerce bilatéral, qui se chiffrait en 2008 à plus de 53 milliards. Le Canada importe toutefois quatre fois plus qu'il exporte en Chine et doit donc convaincre les autorités chinoises d'acheter davantage de produits et services canadiens. Les deux pays ont par ailleurs aussi fait l'annonce de l'ouverture prochaine d'un nouveau consulat de la Chine à Montréal. Le premier ministre Harper a souligné qu'une «nouvelle ère» s'ouvrait entre les deux pays. La déclaration commune des deux gouvernements va plus loin, en ajoutant que les nouvelles mesures prises sont «des nouvelles façons d'accroître l'interaction entre les populations» et qu'elles favoriseront «une circulation accrue de touristes, d'élèves et de gens d'affaires entre les deux pays». Après une journée très politique, le premier ministre Harper visitera aujourd'hui la Cité interdite, au coeur de Pékin, avant de se rendre en soirée à Shanghai prononcer un important discours économique. Puis, son voyage en Asie se poursuivra à Hong-Kong avant de se terminer à Séoul, en Corée du Sud. - Avec la collaboration de Vincent Brousseau-Pouliot http://www.cyberpresse.ca/dossiers/harper-en-chine/200912/03/01-927425-petite-revolution-touristique.php Une très grosse nouvelle pour le Canada (mais surtout pour Toronto-Vancouver, qui sont bien plus connues que Montréal dans ce coin-là)
  17. La crise a redessiné la carte de l'économie mondiale Publié le 04 octobre 2009 à 14h54 | Mis à jour à 14h56 Agence France-Presse Istanbul La crise a redessiné la carte de l'économie du monde au profit des pays émergents, comme la Chine, mais les experts doutent de la capacité de ce pays à tirer à lui seul la croissance mondiale. «La crise a acceléré le mouvement de l'Ouest vers l'Est» de l'économie mondiale, a résumé Niall Ferguson, professeur à la Harvard Business School, lors d'un débat organisé par la BBC à Istanbul, en marge des assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. «Les prévisions récentes montrent que la Chine et l'Inde ont aidé à sortir l'économie mondiale de la récession», a remarqué de son côté le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, soulignant qu'un tel monde plus équilibré, c'est-à-dire moins dépendant du consommateur américain, serait aussi plus «stable». La consommation aux États-Unis représente les deux tiers de l'activité de ce pays, qui reste, et de loin, la première économie de la planète. En 2008, les États-Unis ont représenté 13,2% des importations mondiales, d'après l'Organisation mondiale du commerce. Selon le FMI, les économies en développement vont connaître en 2010 une croissance beaucoup plus forte (5,1%) que les pays développés (1,3%). Celle de l'Asie en développement (7,3%) contrasterait avec celle des États-Unis (1,5%), du Japon (1,7%) et surtout de la zone euro (0,3%). Parmi les grandes économies, la Chine (9,0%) restera championne du monde de la croissance, devant l'Inde (6,4%). En queue de peloton, on retrouverait uniquement des pays de la zone euro, dont l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne. Dans ce contexte, il est clair que «le moteur américain n'est plus aussi puissant qu'auparavant», a remarqué le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn. «Les économies émergentes sont en train de devenir de plus en plus les vrais partenaires», a-t-il ajouté. Ce rééquilibrage de l'économie mondiale, que le FMI appelle de ses voeux, ne va pas sans interrogations. Le consommateur chinois peut-il remplacer son homologue américain et tirer par exemple la croissance européenne? Rien n'est moins sûr, selon les experts du FMI. En Europe, «la reprise reste sur les épaules des consommateurs européens», a assuré le directeur du département Europe du FMI, Marek Belka. Or, les pays riches restent plombés par le poids de leur dette publique qui pourrait atteindre à l'horizon 2014 quelque 110% de leur produit intérieur brut (PIB), a averti l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard. Et pour en finir avec ces déficits publics, il est impératif que les consommateurs prennent le relais de l'État pour conforter la reprise. Mais, avec une population âgée et des coûts croissants dans les dépenses de santé, les pays riches sont face à de véritables défis, a averti M. Blanchard. Le rééquilibrage de l'économie mondiale est déjà réalité, a souligné M. Strauss-Kahn. En Amérique latine, les économistes du FMI remarquent que la crise a surtout frappé les pays plus dépendants de l'économie américaine, à l'instar du Mexique, et moins ceux ayant des liens étroits avec la Chine comme le Brésil. «S'il n'y avait pas eu la Chine, nous n'aurions pas vu de croissance positive au deuxième trimestre au Brésil», a remarqué Ilan Goldfajn, économiste en chef de la banque brésilienne Itau Unibanco. Ce rééquilibrage est aussi devenu réalité dans l'arène politique mondiale au profit par exemple du G20, qui regroupe pays riches et émergents, dont la Chine, l'Inde ou le Brésil, intronisé principale enceinte de la coopération économique internationale.
  18. Analyse : la fin de l'Empire… canadien François Normand, Les affaires 13:10 Le Canada ne fait même plus partie des huit plus importantes économies de la planète. Les articles, reportages, analyses sont légion pour nous prédire la fin de « l’empire américain ». En fait, s’il y a un pays qui perdra de l’influence dans les prochaines années dans le monde, ce n’est pas les États-Unis, mais plutôt le Canada. Le sommet annuel du G8 (Canada, États-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Japon, Russie), qui traite des grands enjeux de la planète, en est un bon exemple. Crée en 1975, le G7 (devenu plus tard le G8, avec la Russie) tire à sa fin dans sa forme actuelle. Les prochains sommets – à l’exception de celui qui se tiendra au Canada, en 2010 – comprendront sans doute de nouveaux membres comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Ces pays étaient tous présents à L’Aquila, en Italie, la semaine dernière, mais sur une base informelle. Du moins, pour l’instant. Car avec la montée en puissance de ces pays émergents, le G8 (essentiellement un club occidental) ne sera plus représentatif de la diversité de politique et de l’économie mondiales. Dans un entretien au quotidien français Le Monde, le 8 juillet, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a sans doute dit tout haut ce que plusieurs chefs d’État et de gouvernement pensent tout bas en déclarant que «le G8 n’a plus sa raison d’être». Et pour le Canada, c’est une bien mauvaise nouvelle puisqu’il perdra de l’influence dans un forum comptant des géants démographiques comme la Chine (1,3 milliard d’habitant), l’Inde (1,1, milliard) et le Brésil (191 millions). Et même au chapitre de l’économie, nous faisons de moins en moins le poids. À vrai dire, le Canada ne fait même plus partie des huit plus importantes économies de la planète, même s’il est officiellement membre du G8. En 2008, trois institutions – le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la CIA, l’agence américaine de renseignement – classaient l’économie canadienne au 11e rang… De plus, nous sommes déjà déclassés par la Chine (3e rang) et le Brésil (10e rang selon le FMI et la CIA, mais déjà au 8e selon la Banque mondiale). Et l’Inde s’approche à grands pas au douzième rang, sans parler du Mexique . Cela dit, le Canada aura toujours sa place dans les grands forums économiques internationaux. Mais sa voix sera de moins en moins audible à côté de celle des États-Unis, des Européens (à travers l’Union européenne) et des Asiatiques – avec les Chinois, les Indiens, les Japonais en tête. Même la France (5e puissance économique mondiale, qui compte près de 65 millions d’habitants si l’on tient compte de ses territoires outre-mer) peine à faire entendre seule sa voix. Imaginez le Canada!
  19. La Chine sera le prochain moteur de l'économie mondiale Publié le 11 mai 2009 à 11h51 | Mis à jour à 11h56 André Simard lapresseaffaires.com George Soros croit que la Chine va supplanter les États-Unis comme moteur de la croissance économique mondiale, selon ce que rapporte lundi le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans l'entrevue publiée par le quotidien allemand, l'investisseur milliardaire affirme également que la crise économique perdrait de son élan, alors que les plans d'aide nationaux commencent à fonctionner. «La reprise devrait permettre de regagner la moitié du terrain perdu, avant d'entrer dans une période de stagnation», a-t-il souligné. Selon M. Soros, l'Asie sera la première région du monde à se sortir de la crise. Il prévoit aussi que la Chine deviendra le premier moteur de l'économie mondiale. M. Soros ne dresse pas pour autant un portrait sombre de la situation aux États-Unis, précisant que le pays est actuellement en train de s'extirper de la crise. Quand au billet vert, l'investisseur précise: «Je ne m'attend pas à ce que le dollar américain perde de la valeur face à l'euro, au contraire.» Selon lui, la crise aura aussi démontré que le fait de faire partie de la zone euro a été un gros avantage pour les «pays faibles».
  20. L'annonce vendredi par la Chine et le Japon du déploiement d'éventuels plans de relance pour sortir leur économie respective de la récession donne des ailes aux bourses asiatiques et européennes. Pour en lire plus...
  21. Si seulement tout les immigrants pensait comme lui vis-à-vis l'apprentissage du français, je serais le premier à aller manifester à Québec pour qu'on ouvre nos portes à 100 000 immigrants par année, mais en autant que l'on mette aussi en place les outils pour eux, ce qui semble manquer selon son témoignage. ------------------ Publié le 14 février 2009 à 05h01 | Mis à jour à 05h01 De Kunming à Longueuil http://www.cyberpresse.ca/dossiers/voyage-au-pays-de-limmigre/200902/12/01-826639-de-kunming-a-longueuil.php Rima Elkouri La Presse La tour d'habitation s'appelle Port de mer. Mais ne cherchez ni le port ni la mer. Nous sommes en face du métro de Longueuil. C'est là que j'ai fait connaissance avec Ping Fan et Lyn Feng, l'été dernier. Cela faisait un peu plus d'un mois que Ping et Lyn avaient atterri au Québec avec leur fils de 9 ans, Di Han. Ping a 46 ans. Lyn en a 40. Ils viennent de Kunming, en Chine. Une capitale provinciale, loin de Pékin, connue comme la ville du printemps éternel. Ils sont tous les deux médecins. Il se débrouille un peu en français. Elle se débrouille un peu en anglais. Ici, ils recommencent leur vie à zéro.Quel bon vent les a poussés vers Montréal ? Le même vent qui pousse des milliers de Chinois à s'installer au pays chaque année. Le vent du rêve et du défi. Non pas qu'ils vivaient mal en Chine. « Nous vivions très bien. Nous avions une grande maison », me dit Ping, dans son français hachuré, tandis que Lyn va chercher l'appareil photo numérique. Elle me montre des photos d'une splendide maison jaune, avec des fleurs au balcon. « Nous habitions là. » Ils ne vivaient pas mal, mais ils voulaient vivre mieux. La profession médicale n'étant pas bien rémunérée en Chine, ils lui avaient déjà tourné le dos pour travailler dans l'industrie pharmaceutique. Cela leur permettait d'avoir un bon niveau de vie. Mais ils rêvaient d'autre chose. Ping me parle de son fils. « Il était le premier de sa classe. Il réussit très bien. Mais il y avait 64 élèves dans sa classe ! C'est trop ! Je n'étais pas satisfait du système d'éducation. » Ping et Lyn avaient des amis qui les avaient précédés à Toronto, à Vancouver et à Montréal. Des amis qui leur ont dit : « Venez ! » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Pourquoi ont-ils choisi Montréal ? « Une amie m'a dit que c'était une belle ville et que l'on y parle le français. J'ai pensé que c'était comme la France », dit Lyn, qui adore Paris. Un mois après leur arrivée, tout les enchante. Ou presque. Ce que Lyn n'a pas aimé ? L'état lamentable des routes. « C'est mieux en Chine ! » lance-t-elle en riant. Ils ont donc quitté le printemps éternel pour embrasser l'hiver éternel. Ils ont défait leurs valises dans un appartement vide avec vue sur le pont Jacques-Cartier et Montréal qui se dresse de l'autre côté du fleuve. Il n'y a pas encore de meubles dans leur salon. Des chaises de camping en guise de divan. Deux cartes de Montréal sur un mur. Deux cartes de Longueuil sur l'autre mur. Ping a mis un premier X sur l'école où son fils ira en septembre, un deuxième sur l'école où il est allé cet été, en classe d'accueil. La télé est allumée, en direct sur RDI. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - « Nous voulons explorer. Même si notre qualité de vie pour le moment n'est pas aussi bonne que ce qu'elle était », me disait Lyn en chinois, pendant que Ping, qui a appris le français à l'école de médecine de Kunming, traduisait au compte-gouttes. Quand les mots manquaient, il comblait le silence avec des signes. Lors de notre première rencontre, il y avait plus de signes que de mots. Ce jour-là, sa femme disait qu'elle était heureuse, mais qu'elle avait tout de même peur. Peur d'avoir fait le mauvais choix, peur pour l'éducation de son fils, peur d'avoir du mal à refaire sa vie. Ping et Lyn savent très bien qu'il leur sera difficile de travailler ici comme médecins. Que feront-ils ? Ping ne le sait pas encore. « La priorité, c'est d'apprendre le français. » Chose certaine, pas question que l'État les fasse vivre, dit-il. Et Lyn ? « Je veux travailler comme infirmière. » Mais il lui faudra d'abord aussi apprendre le français. « Nous espérons avoir une nouvelle vie ici, dans ce pays moderne. C'est un défi pour nous, dit Ping. Au début, c'est toujours difficile. Mais ce sera un bon exemple pour mon fils. » La location de leur appartement coûte plus de 1000 dollars par mois. « C'est cher. Mais ma femme ne veut pas que mon fils voie une grande différence avec notre vie en Chine », confie Ping. Comme bien des immigrés, Ping et Lyn sont prêts à accepter un déclassement social. Mais ils ne voudraient surtout pas que leur fils s'en rende compte. Leurs bagages à peine déposés, Ping et Lyn ont d'ailleurs déjà tracé un plan de carrière pour lui. « Nous espérons qu'il va étudier à McGill et être médecin. » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Trois semaines plus tard, le jeune Di Han était déjà inscrit dans un camp de jour. « Nous espérons qu'il va apprendre le français rapidement, a dit son père. Il trouve ça un peu difficile. Mais ça va l'aider pour la rentrée. » Alors que Lyn doit commencer ses cours de français dans un mois, Ping n'a toujours pas eu de nouvelles. En attendant, la famille prend le temps de s'installer. Une table et quatre chaises se sont ajoutées au décor. Et un divan devrait arriver bientôt. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Un mois plus tard, Ping avait reçu son divan, mais attendait toujours des nouvelles pour son cours de français. Cela faisait presque trois mois qu'il avait déposé sa demande. « Quand j'appelle, on me dit qu'il faut attendre. » Pour la première fois, l'appartement me semble vraiment habité. Il y a des fruits posés sur la table du salon. Et un piano acheté par Ping pour son fils. Sur le piano, une photo de famille avec les chutes du Niagara en arrière-plan. Maintenant qu'il est bien installé, Ping se demande s'il n'est pas en train de perdre son temps. Attendre commence à le fatiguer. « Est-ce que je dois chercher du travail ? Je ne sais pas. Je continue de penser que le plus important, c'est d'apprendre le français. Si j'apprends bien, je peux marcher loin », répète-t-il, candide. Il est fier des progrès de son fils. « En trois mois ici, il a appris davantage qu'en deux ans en Chine. » En attendant que le ministère de l'Immigration finisse par lui offrir un cours, Ping apprend par lui-même, en lisant. Il a de qui tenir. Il me montre une lettre que son père de 90 ans lui a envoyée. Une lettre écrite à l'encre noire, dans un français impeccable. Votre père parle français ? «Oui, il a appris le français à Hanoï, au Vietnam.» « Montréal est une ville française. Vous devez apprendre à parler le français », écrit-il. « Chaque jour, apprenez une ou deux phrases. Récitez lentement, clairement. Prononcez bien chaque mot, le matin une fois, le soir une fois, chaque fois 10 minutes. Peu à peu, choisissez des phrases plus longues, augmentez le nombre de phrases ou chantez une petite chanson. » Une petite chanson en attendant l'appel du ministère de l'Immigration... - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ping a commencé ses cours de français à la fin du mois d'août. Mais après réflexion, Lyn et lui ont décidé qu'il vaudrait mieux que l'un des deux retourne en Chine pour mieux subvenir aux besoins de la famille. « Je reste ici pour accompagner mon fils dans son apprentissage. Et ma femme est partie travailler à Hong Kong. » Et qu'en pense Di Han ? « Il pense toujours à sa mère », dit Ping, la mine triste. Ils se parlent au téléphone deux fois par jour. Si tout se passe bien, Lyn pourrait revenir s'installer ici pour de bon dans deux ans, espère Ping. Il envisage de retourner aux études à ce moment-là. Il espère pouvoir mettre à profit ses compétences en médecine ou encore se lancer dans le commerce. Vivre seul avec son fils lui pèse un peu. D'autant plus qu'en Chine, il menait une vie de privilégié, avait des domestiques qui s'occupaient de tout, sans compter l'aide des grands-parents. « Je n'ai jamais fait la cuisine ni le ménage. C'est la première fois ! » - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Après trois mois dans la classe d'accueil de l'école publique du quartier, Di Han a changé d'école. Ping trouvait le rythme d'apprentissage trop lent. Il a décidé d'envoyer son fils dans une école privée. Et deux soirs par semaine, il lui fait suivre d'autres cours de français. Quand j'ai revu Ping pour la dernière fois, un soir d'hiver, il avait les traits tirés et avait perdu beaucoup de poids. L'appartement surchauffé était en désordre, des livres de français s'empilaient sur la table de la cuisine. « Des fois, je doute et je me dis : est-ce que je suis malade ? Mais je pense que c'est le stress dans mon esprit qui fait ça. » Une vie écartelée entre deux continents, une nouvelle culture, une nouvelle langue à apprivoiser, un statut de médecin perdu... Tout cela pour quoi ? Tout cela dans l'espoir que le jeune Di Han devienne médecin, rappelle Ping. « C'est mon rêve. » La nuit venait de tomber. Son fils, épuisé, dormait sur le divan, les bras croisés sur son chandail de Mickey Mouse.
  22. Le président américain Barack Obama estime que la Chine «manipule» le cours de sa devise afin de soutenir ses exportations. Pour en lire plus...
  23. La Chine devient la troisième économie mondiale 14 janvier 2009 - 06h48 Agence France-Presse La Chine était devenue la quatrième économie mondiale en 2005, sa croissance de 10,4% lui ayant permis de dépasser la France, le Royaume-Uni et l'Italie. La Chine est devenue la troisième économie mondiale, Beijing ayant annoncé mercredi que la croissance chinoise de 2007 avait été plus forte que prévu, ce qui la catapulte mécaniquement devant l'Allemagne. La Chine a en effet révisé à la hausse le chiffre de 2007, à 13% contre 11,9%, a annoncé plus tôt dans la journée le Bureau national des statistiques (BNS), soulignant qu'il s'agissait du chiffre définitif. Sur la base de ces nouvelles données, l'économie chinoise pesait en 2007 25 700 milliards de yuans, selon le BNS, soit quelque 3500 G$ US, sur la base du taux de change prévalant à la fin de 2007. «Cela montre que le rythme de l'économie cette année-là était plus fort que ce que l'on imaginait», a déclaré à l'AFP Ren Xianfang, analyste chez Global Insight. «Ces chiffres signifient que la Chine a dépassé l'Allemagne», dit-elle en citant des estimations de la Banque mondiale. «L'économie allemande pesait 3300 G$ US en 2007, alors que l'économie chinoise représentait plus que ça». Sur la base des données de la Banque mondiale, la Chine est donc en troisième place derrière les États-Unis (13 800 G$ US en 2007) et le Japon (4400 G$ US en 2007 également). La Chine était devenue la quatrième économie mondiale en 2005, sa croissance de 10,4% lui ayant permis de dépasser la France, le Royaume-Uni et l'Italie. Beijing doit annoncer la semaine prochaine, entre autres indicateurs importants, son chiffre de croissance pour 2008, alors que l'économie est en contraction depuis la mi-2008. La Banque mondiale a averti que l'économie chinoise devrait connaître une croissance de 7,5% en 2009, son plus bas niveau depuis 1990.
  24. Beijing annonce mercredi que la croissance chinoise de 2007 avait été plus forte que prévu, ce qui la catapulte mécaniquement devant l'Allemagne. Pour en lire plus...
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