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  1. Je crois que ça a passé sous le radar régional mais "Les Centres d’Achats Beauward" prévoient construire un nouveau centre de congrès à St-Hyacinthe, agrémenté d'un hôtel de 200 chambres à proximité de l'ancien Hôtel des Gouverneurs qu'ils ont acquis et qu'ils vont démolir (c'était tout pourri apparemment). En gros, ils reconstruisent un équivalent contemporain, connecté à leur centre d'achat. Pour la petite histoire locale, il y a une guéguerre avec un autre centre d'achat de la région, ça s'accuse de magouilles etc, il y a des détails dans l'article. Ah, oui, le PA de Beauward est ni plus ni moins que Marc-A. Bibeau.
  2. Developers & Chains ABOUT US Developers & Chains deals in business opportunities, not opportunities that you've missed out on. We specialize in futures, not histories. Developers & Chains is a subscription-only publication that focuses on retail and restaurant expansion across Canada. Developers & Chains is a subscription-only publication that concentrates on the growth and expansion aspects of the retail and restaurant industry across Canada, from British Columbia to Newfoundland. Each issue, and there are over 100 each year, includes information on new concepts and existing chains that have stated an interest in expansion and/or are showing signs of growth. And the reports include details on the companies, their needs and requirement along with the appropriate contacts. Developers & Chains issues also identify new shopping projects, malls and centres that are renovating, expanding or that simply have prime spaces that our subscribers may have available. Again, the issues include the leasing contacts, the uses they are seeking and where to contact them. There is more too. The publication keeps the subscribers aware of planned industry events and changes within the business. There are frequent reports on both retail and development sales and acquisitions, what companies are retaining which real estate-related suppliers and much, much more. Developers & Chains provides the type of leads and information that everyone in the business needs to make calculated decisions and it is all presented in a clear, factual, concise and timely manner that you can depend on. More important though, much of the leasing leads and company details are exclusive to the Developers & Chains’ E-News. They are available only in this publication. The information is exclusive in that it comes directly from our personal conversations with the principals or representatives of the featured companies. It’s almost as if you are there, sitting in on the conversation. Take a look through a recent issues of the Developers & Chains’ E-News. You will find details on new concepts seeking their first location and national chains looking for dozens of new units. You will learn, first hand, about planned entries into new markets. Whether it is a 150 square foot kiosk or a 30,000 square foot anchor tenant for your property, this is where you will meet them first. You will read about malls, centres and large format projects that have that ideal space, perfect for your next store. And you will ‘meet’ the people and companies involved. Oh yes, and the ‘editorial’ that ends every issue. Don’t take offence. It is just a tongue-in-cheek, maybe even irreverent, look at the business that we sometimes take a little too seriously. Sent from my SM-T330NU using Tapatalk
  3. Un article de La Presse sur la situation du commerce dans le Grand Montréal. On parle toujours de l'île, du centre-ville, du Plateau, des rues traditionnelles... Mais on prend rarement la peine de regarder la situation commerciale globale avec la périphérie, les petits centres commerciaux, etc... http://plus.lapresse.ca/screens/11975cca-2967-460f-9da8-28f82f5e2cef%7C6.mAjfA3Z821.html Les locaux commerciaux vacants abondent Marie-Eve Fournier La Presse Le taux d’inoccupation dans les centres commerciaux et sur les artères commerciales de la région de Montréal atteint 9,2 %, selon une récente compilation menée par le Groupe Altus. Il s’agit d’un taux pratiquement deux fois plus élevé qu’en situation dite d’équilibre. Il est généralement estimé que le taux d’inoccupation des locaux commerciaux est d’environ 5 % dans la région montréalaise. Or, selon le groupe Altus, « aucune analyse sérieuse » ne s’est vraiment penchée sur le sujet depuis deux décennies. Pour mettre fin au manque de données, l’entreprise de services-conseils en immobilier commercial a procédé à un vaste recensement sur le terrain, l’été dernier. La Presse Affaires a obtenu les résultats. L’étude porte à la fois sur les centres suprarégionaux (tels que le Carrefour Laval), les centres régionaux (comme Place Longueuil), les centres communautaires (comme les Galeries Terrebonne), les mégacentres et centres lifestyle (DIX30), les galeries marchandes au centre-ville (comme le Centre Eaton) et 13 artères commerciales. En tout, 90 lieux ont été passés au peigne fin. L’EFFET TARGET Premier constat : les taux d’inoccupation varient beaucoup. Alors qu’il est de zéro dans certains centres commerciaux, il atteint 42 % ailleurs. Il faut dire qu’à lui seul, le départ de Target a provoqué un effet considérable dans le marché. Pas moins de 12 locaux anciennement occupés par le géant américain demeurent vides. Ensemble, ils totalisent 1,3 million de pieds carrés et « représentent 40 % des pieds carrés vacants des centres commerciaux recensés », précise l’étude. Sans ces fermetures, le taux d’inoccupation serait de 6,2 %. « Il est peu probable que ces locaux […] trouvent preneur à court et peut-être même à moyen terme. » — Jean-François Grenier, directeur principal d’Altus La situation risque même de s’aggraver, selon Altus. « La disparition probable de Sears à court terme ajouterait dans le marché montréalais environ 1,4 million de pieds carrés vacants et ferait passer le taux de vacance à 12,4 %. » LE CENTRE-VILLE RÉUSSIT BIEN Parmi les différentes typologies commerciales, les centres régionaux – qui n’attirent pas les consommateurs d’un vaste rayon, par définition – sont ceux qui affichent le pire résultat : leur taux moyen d’inoccupation atteint 13,1 %. Suivent de près les centres communautaires (12,1 %) et les artères commerciales (9,8 %). Les galeries marchandes au centre-ville (6,9 %), les centres suprarégionaux (7,1 %), les mégacentres et les centres lifestyle (7,2 %) s’en tirent mieux que la moyenne. « Quand le taux de vacance augmente, les loyers sont renégociés à la baisse. Donc, il y a un impact sur la valeur des centres commerciaux », explique Jean-François Grenier. Altus rappelle que les ventes au détail au Québec ont « considérablement » ralenti depuis la crise de 2009. Alors qu’auparavant, elles progressaient annuellement de 4 à 6 %, la hausse se limite désormais à 2,5 %, tout au plus. Le vieillissement de la population, l’endettement des ménages et la stagnation des revenus font partie des facteurs évoqués par la firme d’experts en immobilier.
  4. Vidéotron construira un centre de données à Montréal pour 40 millions LIA LÉVESQUE La Presse Canadienne Vu les besoins croissants, Vidéotron a annoncé mercredi la construction d'un centre de données au coût de 40 millions $. Au cours d'une rencontre avec la presse, mercredi, la présidente et chef de la direction de Vidéotron, Manon Brouillette, a souligné que la décentralisation des serveurs des entreprises vers des centres de données était une tendance lourde à l'échelle mondiale, une tendance dont l'entreprise souhaite profiter. Le centre de 4000 mètres carrés sera situé dans l'arrondissement de Saint-Laurent, dans le Technoparc Montréal. Environ 300 emplois seront ainsi créés durant la phase de construction et entre 15 et 20 emplois permanents par la suite pour gérer les infrastructures, a précisé Mme Brouillette. Vidéotron souhaite ainsi intéresser les entreprises et les institutions de toutes les tailles et ne compte pas s'arrêter aux frontières du Québec. «On vise tout type de clientèle. On a 120 000 clients aujourd'hui; on a une demande de cette clientèle-là, mais également, il y a des clients de grande taille. On voit vraiment une tendance; on est près des frontières. Tout: le climat, le dollar canadien, tout ça fait en sorte que c'est très favorable pour des clients internationaux. L'avantage qu'on a, c'est que nos infrastructures, nous, on est déjà avec nos interconnexions avec les États-Unis, l'Europe, etc., pour recevoir des clients et être capables de transiter les données», a expliqué Mme Brouillette. Le maire de Montréal, Denis Coderre, présent lors de l'annonce, ne cachait pas sa fierté. Il s'est dit doublement content, d'abord pour son Technoparc qui continue de se développer avec un centre de technologie de pointe, ensuite pour la croissance du nombre de centres de données au Québec. «Il ne faut pas se le cacher: le Québec et Montréal connaissent un léger retard dans ce domaine. À titre de comparaison, l'Ontario compte 1146 centres de données; le Québec n'en compte que 411», a dit le maire Coderre. Pierre Dion, président et chef de la direction de Québecor, a précisé qu'en fait, c'est non seulement Montréal et Québec, mais «tout le Canada qui est en retard sur les États-Unis» en la matière. Le maire Coderre pense que ce centre de données de Vidéotron permettra d'attirer ici d'autres entreprises. «Grâce au nouveau centre de données qui sera érigé ici, les entreprises montréalaises et du Québec entier pourront bénéficier d'une infrastructure infonuagique à la fine pointe. Pour Montréal, c'est un avantage incroyable, qui nous permettra d'attirer chez nous de nouvelles entreprises numériques ou de conserver celles que nous avons déjà», s'est-il félicité. http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201509/16/01-4901121-videotron-construira-un-centre-de-donnees-a-montreal-pour-40-millions.php
  5. Situé sur la rue des Migrateurs. Le territoire pointillé continue de se développer et depuis que la photo a été prise, il s'est construit une SAQ Dépôt. Photos : Smart Centres Envoyé de mon iPad avec Tapatalk
  6. http://tourismexpress.com/nouvelles/le-palais-des-congres-de-montreal-rafle-l-or-a-l-international
  7. GFCI 16 provides profiles, rating and rankings for 83 financial centres, drawing on two separate sources of data - instrumental factors (external indices) and responses to an online survey. 105 factors have been used in GFCI 16, of which 42 have been updated since GFCI 15 and 4 are new. New York, London, Hong Kong and Singapore remain the top four centres. All fourt centres lose.points in the GFCI ratings but retain their relative ranks. New York remains the top centre but by only one point on a scale of 1,000. Following GFCI 15, London remains just behind New York due to uncertainty over the UK’s position in Europe, regulatory creep and the UK appearing to be less welcoming to foreigners all being contributing factors. ... Montreal went from 16th to 18th but still is in the top 20 !! http://www.zyen.com
  8. http://www.longfinance.net/images/GFCI15_15March2014.pdf
  9. http://www.985fm.ca/economie/nouvelles/sears-canada-supprime-plus-de-1600-postes-pres-de-294144.html TORONTO - Sears Canada (TSX:SCC) a annoncé mercredi une nouvelle vague de licenciements touchant plus de 1600 travailleurs, dont près de la moitié à Montréal. Le détaillant a indiqué avoir supprimé 283 emplois dans ses entrepôts à travers le pays, espérant ainsi simplifier ses activités logistiques. Sears Canada a en outre dévoilé qu'il impartirait le travail de ses trois centres d'appels pour clients à Toronto, Montréal et Belleville, en Ontario, une décision qui éliminera 1345 emplois au cours des neuf prochains mois. Selon le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, un total de 771 employés devraient donc subir une mise à pied au centre de contacts clients et au centre de logistique situés dans cet arrondissement montréalais. Le président et chef de la direction de Sears Canada, Doug Campbell, a indiqué que les suppressions d'emplois sont nécessaires à la santé de l'entreprise. «Les décisions de ce genre ne sont pas prises sans une réflexion profonde. (...) Nous planifions pour l'avenir de Sears Canada, et prenons des mesures maintenant qui nous permettront de continuer de servir nos clients», a-t-il fait valoir. Sears Canada tente de réduire ses coûts et d'améliorer ses activités dans le cadre d'un plan de redressement de trois ans visant à s'ajuster à la forte concurrence du secteur du détail. La société a fermé certains de ses magasins les plus en vue et réduit le nombre d'employés dans l'ensemble de ses activités. Les entrepôts touchés par les mises à pied les plus immédiates sont situés à Calgary, Montréal, Belleville et Vaughn, en Ontario, et en banlieue de Vancouver, a précisé le porte-parole Dan Madge. IBM deviendra fournisseur indépendant pour les services à la clientèle, les activités téléphoniques en anglais étant établies aux Philippines et celles en français émanant d'un bureau en Europe, a indiqué le porte-parole Vince Power. Sears Canada réduit l'ampleur de ses centres d'appel depuis plusieurs années. Depuis l'an dernier, Sears Canada a vendu les baux de certains de ses principaux emplacements, et a été plus agressif dans sa réduction du nombre d'employés dans l'ensemble de ses activités, allant des postes au siège social jusqu'aux services aux clients.
  10. http://galeriesmontreal.ca/ [h=3]La référence culturelle incontournable des galeries et des lieux d’art de Montréal Mission[/h]Promouvoir et diffuser les arts visuels de la scène montréalaise en offrant aux Montréalais et aux visiteurs un guide complet permettant de découvrir les galeries d’art, centres d’artistes autogérés, musées et centres d’exposition consacrés aux arts visuels et médiatiques. [h=3]Avec le site Web et la version mobile de Galeries Montréal[/h] + Explorez une base de données de plus de 110 lieux d’exposition + Découvrez des circuits piétonniers de lieux d’art + Consultez les critiques et articles rédigés par nos auteurs invités + Soyez à l’affût des vernissages, expositions et événements d’arts visuels [h=3]L’équipe[/h]Mélodie Hébert Directrice et fondatrice mhebert@galeriesmontreal.ca Pascal Champagne Directeur artistique pchampagne@galeriesmontreal.ca [h=3]Galeries Montréal dans les médias[/h]Nightlife :: www.nightlife.ca La Presse + :: plus.lapresse.ca ARTV :: www.blogueartv.ca Revue Ex Situ :: www.revueexsituuqam.wordpress.com Montréalistement :: www.montrealistement.blogspot.ca CISM :: podcast.ustream.ca
  11. Le détaillant Costco veut agrandir son unique centre de distribution au Québec, a appris La Presse Affaires auprès de nombreuses sources de l'industrie immobilière. Le géant américain de la vente au détail recherche activement un terrain de 3 à 4 millions de pieds carrés sur la Rive-Sud, en banlieue de Montréal, une rareté dans le marché par les temps qui courent. L'investissement total est de l'ordre de 60 à 75 millions, selon nos sources. «Pas de commentaires», s'est contenté de répondre Ron Damiani, porte-parole de Costco Canada, à ce sujet. Le déménagement serait rendu nécessaire en raison de l'expansion prochaine de son réseau de magasins-entrepôts dans la province, ont dit à La Presse Affaires des gens au fait du projet qui ne veulent pas être identifiés. L'entreprise américaine aux revenus annuels de 105 milliards US compte sur un réseau de 19 magasins-entrepôts dans la province pour le moment. Costco a ouvert une nouvelle succursale à Drummondville en décembre 2012. Une ouverture est prévue à Saint-Romuald en 2014, bien que la société ne veuille rien confirmer. La population de Vaudreuil réclame à grands cris un Costco depuis longtemps. Actuellement situé à Saint-Bruno, en retrait du boulevard des Promenades, l'unique centre de distribution de la chaîne au Québec - de 380 000 pieds carrés sur un terrain d'un peu plus de 1 million de pieds carrés - ne suffira bientôt plus à la tâche. Cette ville de l'agglomération de Longueuil ne semble guère vouloir le conserver sur son territoire. Plus tôt cette année, elle a levé le nez sur un investissement de 190 millions du Groupe Jean Coutu parce que le projet incorporait un centre de distribution. Le directeur du développement urbain de la Ville, Jean Larose, avait confié à l'agence QMI en février 2013 que des centres de distribution comme celui de Costco ne sont pas la meilleure solution pour développer une ville en raison du trop grand nombre de camions qui rend la circulation difficile. «Les centres de distribution sont exclus comme usage autorisé dans les deux parcs industriels de la Ville», nous a par ailleurs écrit dans un courriel Suzanne Le Blanc, directrice des communications à la Ville. Costco cherche dans un rayon autour de Saint-Bruno pour mieux accommoder ses quelque 200 employés qui y travaillent. C'est le courtier Norman Laff, de Colliers, qui a obtenu le mandat. Le détaillant a regardé attentivement un terrain de 4 millions de pieds carrés à Châteauguay, près de l'autoroute 30, mais s'en est désintéressé quand il s'est rendu compte qu'un ruisseau actif coupait le lot en deux. Au moins deux personnes ont indiqué à La Presse Affaires que le détaillant regarde maintenant du côté de Varennes, là où Jean Coutu a décidé de construire son siège social. L'entreprise a acheté de la Ville un terrain de 3 millions de pieds carrés dans le Novoparc en mai dernier. On y trouve encore de grands terrains, comme celui au 3360, chemin de la Baronnie, lieu de l'ancienne usine de plastique Basell Canada, fermée en 2007. Selon un courtier, spécialisé dans le marché de la Rive-Sud, des terrains de 3 millions de pieds carrés prêts demain matin, il en reste probablement à Beauharnois, à l'extrémité ouest de l'autoroute 30, et peut-être à l'aéroport de Saint-Hubert. Mais notre expert craint que, dans ce dernier cas, le terrain s'avère peu propice à l'implantation d'un centre de distribution en raison des caractéristiques du sol. Il est en effet devenu difficile pour les centres de distribution de se loger dans la région de Montréal, surtout dans les portions sud et ouest du territoire, à proximité des marchés ontarien et américain. Le nouveau venu dans le marché du détail au Canada, Target, a construit le sien à Cornwall, après avoir tenté sans succès de l'implanter dans la région de Vaudreuil-Dorion qui n'avait pas de terrain d'envergure de disponible. Le modèle d'affaires de Costco Quatrième détaillant en importance au pays, Costco se démarque du reste de l'industrie à plus d'un titre. Elle oblige sa clientèle à payer de 55 à 110 $ par année pour avoir le privilège de magasiner chez elle. En retour, elle s'engage à prendre une marge maximale de 15 % sur les 3500 produits qu'elle propose à son 1,2 million de membres au Québec. De plus, l'entreprise est reconnue pour bien traiter ses employés. Une caissière gagne près de 55 000 $ par année après 5 ans, a soutenu la vice-présidente principale et directrice générale du marchandisage de Costco Canada, Andrée Brien, lors de sa comparution en commission parlementaire sur le prix unique des livres, le 17 septembre dernier. Le club-entrepôt connaît d'ailleurs l'un des taux de roulement les plus faibles du secteur de la vente au détail. Source: http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201312/06/01-4718488-costco-planifie-dinvestir-plus-de-60-millions.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS6
  12. Excellent texte de François Cardinal (de La Presse) sur pourquoi Montréal devrait avoir un statut spécial : Manifesto for a city-state Montreal has paid the price for being treated like just another region. Quebec’s economic hub deserves better. François Cardinal Policy Options, November 2013 Far from being a land of forests, plains and prairies, Canada is an urban country. Nearly 70 percent of the population lives in urban centres and more than 90 percent of demographic growth is concentrated in those metropolitan areas. These proportions put Canada at the top of the world’s most urbanized nations. And yet all of Canada’s cities, from Montreal to Toronto, Calgary and even Ottawa, are neglected by federal and provincial political parties. They are short-changed by electoral maps. All are forced by the provinces to labour under a tax system that dates from the horse-and-buggy age. All are relegated to the status of lowly “creatures” subject to the whims and dictates of higher levels of government. It’s as if the country has not yet come to terms with the changes it has undergone since its founding. “Cities do not exist under the Constitution, since it was drawn up in 1867 when we were a rural, agricultural country,” Calgary Mayor Naheed Nenshi pointed out when I interviewed him at City Hall. “But today the country is highly urbanized, a fact that, unfortunately, is not reflected in the relations higher levels of government maintain with the cities.” The 2011 federal election offered a good example of this oversight. Every party targeted the “regions,” those wide-open spaces of rural and small-town Canada. The Conservatives’ slogan in French was “Notre région au pouvoir” [Our region in power]. The Liberals cited “rural Canada” as a priority but barely mentioned urban Canada. The Bloc used the slogan “Parlons régions” [Let’s talk about regions] but had no urban equivalent for the metropolis. More critically, the parties felt compelled to appeal to voters in the regions by positioning themselves in opposition to the cities. The most glaring instance came during the French leaders’ debate, when Prime Minister Stephen Harper castigated Liberal Leader Michael Ignatieff over his promise to build a new Champlain Bridge. “I would not take Mr. Ignatieff’s approach and divert money from the regions to finance infrastructure for Montreal,” Harper said. The Liberals were not much better. They pledged to develop a plan for public transportation but never specified what it would look like. They promised support for social housing but said they would take the money out of funds for urban infrastructure. The reason for this is not rocket science. With the big-city vote so thoroughly predictable, the parties focus on rural areas or the suburbs where they believe their policies might swing votes. They rarely target the city centres. At the provincial level, the situation is pretty much the same. In fact, the Quebec government was able to relieve Montreal of its “metropolis” title and its dedicated ministry nearly 10 years ago without raising eyebrows. Thus Montreal became just one “region” among all the rest: Administrative Region 06. In the 2012 election in Quebec, Montreal did move up a notch. There was more discussion about the city. But since then, unfortunately, good intentions have been replaced by a charter of Quebec values, which has been broadly criticized in Montreal. Imposing it confirms the implicit trusteeship under which the government rules the metropolis. But even more than urban centres elsewhere in the country, Quebec’s parties have limited reason to take an interest in the city. Montreal is either politically safe (for the provincial Liberals) or a lost cause (for the Parti Québécois). In short, Quebec is no different from other Canadian provinces in treating its major city like a big village that must be attended to, certainly, but not more than any other municipality. The cost of showing the city favour is to risk losing precious votes in rural areas. But major cities are no longer the same municipalities they were in the past. Today, Montreal and Toronto are expected to compete with Paris and New York. They are expected to attract and hold onto businesses, court foreign creative talent, draw more private investment and deliver more and more services to residents, from social housing to public transportation. Providing support services for recent immigrants, developing the knowledge-based economy, building social housing, dealing with antigovernment demonstrations and adapting to climate change are all responsibilities that now fall to cities. They are nothing like the urban “creatures” of the 19th century. Lucien Bouchard could not have been more clear when he said in his 1996 inauguration speech after being elected premier: “There can be no economic recovery in Quebec without a recovery in Quebec’s metropolis.” For once, it appeared the government of Quebec was going to recognize Montreal’s special character and grant it preferential treatment. “The complexity of the city’s problems calls for special treatment and even, I would say, for the creation of a specific metropolitan authority,” Bouchard continued. It seemed as if he was about to usher in an exciting new era. There was now a minister responsible for “the metropolis.” A development commission was set up for the Montreal metropolitan area and it was to be invested with significant powers. A true decentralization of power was in the offing. An economic development agency, Montréal International, was created at this time, as was the Agence métropolitaine de transport (AMT). But just when it appeared Montreal was going to receive special attention and treatment, the government’s old habits returned with a vengeance. Like a parent who has given too much to one child, the Quebec government decided to restore the balance by giving to the regions with its left hand what it had given Montreal with its right. A local and regional development support policy was introduced in 1997. Then the Ministry of Regions was created and local development centres set up. A few months later, they added government measures for the province’s three metropolitan areas and then, finally, measures for all urban areas. “The reforms demonstrate, once again, the government’s efforts to address Montreal’s specificity without neglecting the needs of the rest of Quebec,” political scientist Mariona Tomàs explained in her fine book Penser métropolitain? But the result was a government policy similar to the previous ones, an across-the-board approach based on a view of Quebec as a collection of communities, rather than a province organized around its main economic hub. “The government’s desire to maintain a territorial balance can be seen in the powers of metropolitan structures,” Tomàs observed. “The law provided the same types of powers for all the urban communities created in 1969, and then for all the metropolitan communities in 2000.” Giving the rural Outaouais region the same powers as Greater Montreal reduces the latter to just one region among many. To this way of political thinking, the metropolis must not be allowed to overshadow any other town, must not be given too much. It cannot receive more attention than others, and cannot be elevated above any other. Canada’s “hub cities,” those few major urban centres like Montreal, are the drivers of economic activity in the country. That was the conclusion of a recent Conference Board study, which pointed to the collateral benefits of a thriving metropolis. It found that strong growth in metropolitan areas spurs growth in neighbouring communities and then in the whole province. But how can Montreal play its role as an economic driver if it is not treated as such? We need only look outside the country to be convinced that we need to roll out the red carpet for the metropolis: to the United States, where big cities have the attention of the country’s leaders; to Asia, where the treatment of major centres sometimes borders on obsessiveness; or even to France, a country that, like Quebec, is marked by a deep divide between “the metropolis” and “the provinces.” France provided a telling illustration of this awareness in early 2013, a few months after François Hollande’s Socialist government took office. Although France was in dire straits, burdened by crushing public debt and being forced to reconsider the fate of its precious social programs, Hollande did not think twice about launching a project of heroic proportions to relieve congestion in Paris. The price tag: the equivalent of $35 billion for a brand new “super metro,” plus $10 billion to extend and upgrade the existing system. Was this completely crazy? On the contrary. Hollande was being logical and visionary. France understands the importance of investing in its metropolis. This is a country that is ready to look after its towns and villages, while not being afraid to give Paris preferential treatment. “A strong Paris is in the interest of the provinces,” commented L’Express magazine in March 2013. Quite so. The article notes, for example, that much of the income generated in Paris is actually spent in the rest of the country. All financial roads — tourism, commuting for work, national redistribution, whatever — all lead to Paris, with benefits to the provinces. L’Express cites the case of Eurodisney to illustrate. Disney had hesitated before settling on building its amusement park in Paris — not between contending French cities, but between Paris and Barcelona. Herein lie the value and importance for the entire country of having a strong metropolis. “Weakening Paris would slow France’s locomotive,” argued L’Express. “And in a train, the cars seldom move faster than the locomotive.” Clearly, what Montreal needs is special treatment, more autonomy and more diverse sources of revenue. In short, it needs a premier who will stand on the balcony of City Hall and proclaim: “Vive Montréal! Vive Montréal libre!” Worryingly, the current state of affairs in Montreal — the revelations and insinuations of political corruption and collusion — is prompting many observers to call for the Quebec government to take the opposite tack and tighten the city’s reins. According to this view, more provincial government involvement is needed to check the city’s propensity for vice. But in fact the only way to make the city more responsible and more accountable is to give it greater power, wider latitude and more money. Montreal’s problem is that it has all the attributes of a metropolis but is treated as an ordinary municipality, subservient to the big boss, the provincial government. Its masters are the minister of municipal affairs, the minister’s colleagues at other departments involved in the city’s affairs and, of course, the premier. Montreal is under implicit trusteeship. This encourages, even promotes a lack of accountability on the part of the municipal administration, which is only half in charge. “It’s not complicated: Montreal is currently a no man’s land of accountability,” says Denis Saint-Martin, political science professor at the Université de Montréal. “There is a political and organizational immaturity problem, which explains the political irresponsibility we have seen in recent years. Montreal needs more power, not less. Montreal needs to be more accountable, more answerable.” Essentially, the metropolis needs to be treated like one, with the powers and revenues that go along with city status. Montreal is a beggar riding in a limousine. Invariably, after a municipal election, the incoming mayor announces a wish list and then gets the chauffeur to drive him up provincial Highway 20 to Quebec City to knock on the provincial government’s door with outstretched hands, hoping for a little largesse. Montreal’s mayor has to beg because the past offloading of responsibilities for delivering services to citizens onto the municipality has not been accompanied by new money. “In Quebec, the province is responsible for much of the regulatory apparatus under which cities operate, which the cities feel restricts their autonomy,” said political scientist Laurence Bherer in 2004, speaking at the 50th anniversary of the Université Laval political science department. “And far from decreasing in recent years, provincial intervention has spread to a variety of areas such as the environment and public security, further relegating the cities to the role of operative rather than architect.” It is unacceptable for the provincial government to be the “operator” of a metropolis. That is why municipalities are rightfully seeking greater autonomy and greater freedom of action from their provincial masters. This is what is starting to happen in other provinces: in Alberta, with its Municipal Government Act, with British Columbia’s Community Charter and especially in Ontario, with the City of Toronto Act, which reads in part: “The [Ontario Legislative] Assembly recognizes that the City of Toronto, as Ontario’s capital city, is an economic engine of Ontario and of Canada.” The Ontario government appears to understand the special role Toronto plays in the wider economy. The City of Toronto Act goes on to say, “The Assembly recognizes that the City plays an important role in creating and supporting economic prosperity and a high quality of life for the people of Ontario [and] that the City is a government that is capable of exercising its powers in a responsible and accountable fashion.” Quebec’s largest city deserves similar treatment: strict accountability in exchange for recognition of its status as an autonomous government and the ability to tap more diverse sources of revenue. Indeed the main reason Montreal is regularly forced to pass the hat in Quebec City is its heavy dependence on property taxes for its income. As a creature of the province, it still operates under the good-old British tax model that sees it derive the bulk of its revenues — 67 percent — from property taxes. This was not a problem a hundred years ago, when Montreal provided only property services to its residents. But its responsibilities have expanded. The standards imposed by Quebec City have proliferated, and the portion of the budget allocated for services to individuals has grown considerably. Yet its tax base remains just as dependent on a single sector: real estate. This situation has a huge drawback. The City does not share the economic benefits that it generates. It might well pour money into the Formula One Grand Prix and summer festivals, invest in attracting conventions and tourists, renovate public spaces to make the urban environment more attractive and friendly. But it will get not a penny back. On the contrary: these investments only increase the city’s expenses in maintenance, security and infrastructure, while the federal and provincial governments reap the sales taxes. Take the city’s jazz festival. Montreal has to pay for security, site maintenance, public transportation to bring visitors to the site, and must deal with the event’s impact on traffic. In return, it gets happy festival-goers and tourists who spend money, stay at hotels, eat at restaurants — and fill provincial and federal coffers with sales tax revenues. They enrich the governments in Quebec City and in Ottawa, but not Montreal, which picks up the tab for the costs. The result is that the hole into which large cities are quietly sinking gets deeper. Big-city economies are dematerializing. The knowledge-based economy, in which Montreal shines, is based on innovation, research and brains, not factories. But for now, grey matter is not subject to property tax. Add to the mix an aging population with more modest housing needs, the increase in teleworking, self-employment and e-commerce, and you have a Montreal that is not only under implicit administrative trusteeship but also in an increasingly precarious financial position. And then people wonder why our metropolis is not playing the role it should be playing. another region. Quebec’s economic hub deserves better.
  13. Le Silo no 5, citadelle numérique? Le Silo no 5 de la Pointe-au-Moulin, à l’ouest du Vieux-Port de Montréal, aurait tout ce qu’il faut pour devenir un centre très recherché de stockage de serveurs informatiques. L'effet vient avec la cause. La numérisation de nos vies quotidiennes fait, partout sur la planète, s'empiler des serveurs informatiques dans d'immenses entrepôts baptisés data centers. Ce marché du stockage explose. Il sourit également au Québec, à son climat nordique et même à des éléments de son patrimoine. Un silo à grain construit avant les Années folles peut-il devenir un symbole fort de la modernité? C'est le pari que veut relever la compagnie Vert.Com qui, depuis quelques mois, propose une drôle de transformation dans le Vieux port de Montréal: celle du Silo à grain no 5 en... centre de données — data center, comme disent les Anglos —, ces entrepôts de serveurs informatiques qui se multiplient pour répondre au flux grandissant à un rythme exponentiel d'informations numériques produit chaque jour par l'humanité. Baptisé Siloctet, le projet, sur les tables à dessin, consiste en l'installation de 112 000 serveurs informatiques savamment placés à la verticale dans les 44 espaces cylindriques totalement désaffectés depuis 1994 de l'annexe B1. Il attend toujours, pour prendre forme, le feu vert de la Société immobilière du Canada (SIC), propriétaire des lieux depuis 2010. Unir le monde du grain à celui de la communication numérique qui s'écrit sur iPhone et iPad: l'idée semble folle, mais elle est surtout cohérente, assure Éric Mateu, responsable du projet, puisque «les grains et les données informatiques ont besoin finalement du même environnement pour leur conservation», dit-il. «Cela va donner aussi une nouvelle vie à ce vestige industriel», tout en inscrivant Montréal dans un présent numérique qui aurait tout pour sourire au Québec. «En matière d'installation de centres de données, il y a un intérêt marqué pour le Québec qui se retrouve dans la liste des cinq endroits les plus prometteurs au monde, avec l'Islande, la Norvège, la Finlande et la Suède», résume M. Mateu. Et le coût de l'énergie qui prévaut ici — les centres de données sont énergivores —, les hivers et les lois moins intrusives en matière de surveillance électronique ne sont pas étrangers à la chose... Environnement et Patriot Act C'est qu'en se multipliant, les serveurs informatiques commencent en effet à mettre une pression énorme sur l'environnement partout sur la planète. Pour cause. Les centres de données sont en effet de gros consommateurs d'énergie, pour faire fonctionner ces concentrations de serveurs, mais aussi pour assurer leur refroidissement par climatisation. Les pays nordiques, avec leurs climats typiques se présentent désormais comme des lieux de prédilection pour l'implantation de ces centres, et encore plus quand les ressources énergétiques y sont à bon prix. Mais il y a plus. Plusieurs entreprises européennes qui jusqu'à maintenant allaient déposer des données numériques dans des centres de données aux États-Unis commencent à réviser cette décision, au bénéfice du Québec, et ce, pour plus de sécurité et... de confidentialité, prétend M. Mateu. La raison? Le Patriot Act, cette législation américaine adoptée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 et qui renforce le pouvoir des autorités dans les mondes numériques, entre autres. «Dans ce cadre légal, dit-il, le FBI peut entrer dans les serveurs des centres de données sans trop de difficulté, ce qui fait réfléchir des entreprises européennes qui s'en servent pour y conserver des copies de sauvegarde de leurs brevets, de leurs plans, de leurs rapports, de leurs communications internes.» Une prolifération logique Les effets de cette nouvelle délocalisation des données commencent d'ailleurs à se faire sentir, comme en témoigne l'inauguration au début de l'année d'un nouveau centre de données à Beauharnois, dans la région de Montréal. La compagnie française OVH est derrière ce projet qui, à terme, pourrait rassembler sur le site de l'ancienne usine de Rio Tinto Alcan, dans cette petite ville de 12 000 âmes, pas moins de 360 000 serveurs informatiques. Au même moment, Technoparc Montréal et Canix Colo, une boîte canadienne spécialisée en traitement de données, planchent également sur un projet de vaste entrepôt de serveurs dans le sud de la métropole. «Ce n'est pas un phénomène de mode, résume M. Mateu. C'est une réponse normale à un besoin logique» alimenté chaque jour par les usagers de technologies de communication, internautes et entreprises qui revendiquent une existence en ligne. Pause technique: en faisant se multiplier dans l'environnement social toujours plus d'appareils de communication portable (tablettes, téléphones intelligents), en succombant à l'appel de l'informatique en nuage qui permet le fonctionnement de blogues, de la plupart des services de Google, de Facebook, de Twitter, de YouTube... les humains encouragent de manière naturelle la multiplication de données numériques et, du coup, des serveurs permettant de stocker ces données. «Les appareils que nous utilisons, pour être toujours plus petits, doivent réduire leur capacité de stockage. Or, quand on dématérialise cette capacité dans nos outils de communication, il faut la rematérialiser ailleurs, dans le nuage [informatique] qui, lui, a une existence physique: le centre de données». Les chiffres sont étourdissants. Selon CISCO, en 2015, nos vies numériques devraient entraîner la conservation dans les seuls centres de données de la compagnie de 4,8 zettabytes de données informatiques — une valeur astronomique —, soit trois fois plus que la quantité évaluée l'an dernier à 1,5 zettabytes. Sur l'ensemble de la planète, ces flux d'informations en format numérique se mesurent désormais en millions d'exabytes, dont quelques milliers pourraient bien un jour passer par un des 44 cylindres du Silo no 5 de Montréal. Le lieu, qui trône depuis le début du siècle dernier sur la Pointe-au-Moulin à Montréal, n'a jamais réussi à trouver son deuxième souffle après une fermeture complète il y a près de 20 ans. Des transformations en musée, en hôtel et même en climatiseur géant ont été envisagées. En vain. «Le centre de données est sans doute le seul capable de donner une valeur économique à ce bâtiment tout en respectant sa nature», prétend M. Mateu qui évalue entre 150 et 200 millions de dollars le coût d'implantation de ce centre de données à la verticale. Mieux, l'endroit viendrait du coup soustraire de l'environnement un énième centre de données qui, construit de manière traditionnelle, occupe de grandes surfaces au sol. «On voit donc l'intérêt d'investir des bâtiments désaffectés pour les centres de données, comme cela a été fait dans une partie du vieux port de New York, dit-il. Construit au sol, Siloctet occuperait l'équivalent de cinq terrains de football américain», conclut-il. Des surfaces bien concrètes, surtout dans les zones urbaines étriquées, qui donnent corps et matière à des vies sociales et professionnelles qui tendent à en avoir de moins en moins. http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/345941/le-silo-no-5-citadelle-numerique
  14. La Place Longueuil dans un projet de rajeunissement de 100 M$ 9 mai 2013 - Elie Despins En vue d’accueillir le détaillant américain Target dans ses centres commerciaux en novembre 2013, le Fonds de placement immobilier Cominar a mis sur la table un projet de rajeunissement de 100 M$. Ce sont La Place Longueuil, la Place Alexis Nihon à Montréal, et le Centre Laval qui en seront bénéficiaire, rapporte La Presse Affaires. La Place Longueuil, dont les besoins de renouveau sont pour le moins criants, aura droit à une véritable cure de rajeunissement d’ici la fin de l’automne. Parmi les travaux qui débuteront en juin; la réfection des corridors et de la foire alimentaire, ainsi que l’ajout de puits de lumière. Les travaux d’agrandissement sont déjà entâmés à l’emplacement de l’ancien magasin à grande surface Zellers, où Target s’y installera dès le mois novembre. Un projet de rénovation et d’agrandissement d'une telle envergure a pour objectif primo d’augmenter les ventes totales « de façon très appréciable », explique Guy Charron, vice-président directeur, exploitation – commerce de détail de Cominar. « Toutes les études prévoient que Target performera mieux que Zellers ». Cominar désire faire bondir l’achalandage dans ces centres commerciaux, qui font face, entre autres, à la popularité croissante du magasinage en ligne. « Pour contrebalancer l’internet, affirme Guy Charron, il faut offrir du nouveau et surprendre les clients. Il faut investir pour que nos centres commerciaux soient des milieux de vie, pas uniquement des lieux de passage. […] On investit pour améliorer la performance de nos centres commerciaux et pour la maintenir. » Cominar n’a pas voulu dévoiler de quelle façon sera réparti les 100 millions parmi les trois centres commerciaux visés, ni la proportion à payée par ses locataires.
  15. Vert, la couleur de l'avenir. Les millions d'amis de Facebook et les fans d'Apple ne trouvent pas très cool que leurs entreprises chéries carburent au charbon et aux autres formes d'énergie polluantes. Aussi, quand Greenpeace a publié il y a quelques semaines un classement des entreprises technologiques les plus propres, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des manifestations ont été organisées et des annonces ont suivi. Apple, une des entreprises qui utilisent le plus le charbon pour alimenter ses centres de données, a fait savoir qu'elle abandonnerait complètement cette forme d'énergie d'ici un an dans ses trois installations des États-Unis situées en Caroline du Nord, en Californie et en Oregon. Les modalités de cette conversion totale à l'énergie propre restent à préciser. Les panneaux solaires et les piles à combustible capables de générer de l'électricité avec des biogaz sont au nombre des moyens que compte utiliser Apple pour réduire sa dépendance aux énergies sales. C'est tout un défi pour une entreprise de cette taille. En Californie, où est situé le siège social d'Apple et le plus gros de ses centres de données, l'entreprise doit s'approvisionner auprès de Duke Energy, le seul fournisseur d'électricité de la région qui utilise surtout du charbon. Comme Apple, toutes les entreprises technologiques chassent désespérément les sources d'énergies vertes pour leurs serveurs, dont l'aliment de base est l'électricité. Google, qui a déjà songé à installer les siens sur le site de l'aéroport désaffecté de Mirabel, investit massivement dans le développement des sources d'énergie verte. L'entreprise de Silicon Valley consacre près d'un milliard de dollars américains pour augmenter la production d'énergie solaire et éolienne. Elle achète autant de kilowattheures propres qu'elle le peut mais elle doit malgré tout se contenter d'un bilan assez moyen: seulement 30% de toute l'énergie consommée par Google est renouvelable. Google s'est engagée à réduire à zéro son empreinte carbone, mais pas à tout prix. À ceux qui se demandent pourquoi l'entreprise ne s'installe pas là où il y a de l'énergie propre en abondance, elle répond ceci sur son site internet: les endroits qui ont le plus d'énergie propre ne sont pas nécessairement ceux où un centre de données peut le mieux servir ses clients. S'il y a des milliers de kilomètres entre les deux, le délai de réponse peut devenir un problème, même s'il se mesure en milliseconde. Il y a mille millisecondes dans une seconde. Il faut par exemple 20 millisecondes à une information pour franchir 2000 kilomètres. Ce problème de latence, comme on l'appelle dans l'industrie, peut toutefois être géré et atténué en améliorant la qualité du réseau de transmission. Une explosion de données La musique, les livres, les films se sont dématérialisés et réincarnés dans des centaines de millions de serveurs répartis dans des milliers de centres à travers le monde. Un centre de données informatiques conserve des informations numérisées qui doivent être accessibles rapidement et en tout temps, explique Éric Chouinard, qui a cofondé iWeb, une entreprise d'hébergement de données à Montréal en 1996. Pour être efficace, il a besoin d'une source d'énergie fiable et peu coûteuse. Les serveurs sont énergivores et leur fonctionnement dégage beaucoup de chaleur, qui doit être évacuée. La climatisation représente donc une portion importante de la facture énergétique. Le tiers de la consommation d'électricité sert à refroidir l'espace, d'où l'intérêt de s'installer un centre dans des climats frais, précise Eric Chouinard. iWeb paie chaque mois 300 000$ en électricité à Hydro-Québec pour l'alimentation de ses 35 000 serveurs répartis dans quatre centres. En plus de l'énergie, un centre de données a besoin d'un réseau double de fibre optique, pour continuer de fonctionner en cas d'avarie sur l'un des deux. L'accès à une main-d'oeuvre qualifiée est aussi un ingrédient important, selon le cofondateur de iWeb, qui compte 200 employés, et qui fait de la recherche-développement. Tous ces ingrédients qui font le succès d'un site d'hébergement, Éric Chouinard les a trouvés à Montréal. Son entreprise réalise maintenant un chiffre d'affaires de 45 millions et a des clients dans 150 pays. Depuis des années, le jeune entrepreneur dit à qui veut l'entendre que le Québec aurait intérêt à être plus accueillant pour les centres de données informatiques. Il en est plus convaincu que jamais. «Le nombre d'emplois est à considérer, mais il y a aussi tout un écosystème qui tourne autour des centres de données», estime-t-il. Le développement rapide de l'informatique en nuage, qui permet aux entreprises de sous-traiter le stockage d'un nombre croissant de données, laisse présager une augmentation fulgurante du nombre de centre de données. Selon une étude réalisée par la firme IDC pour le compte de Microsoft, 1,5 million d'emplois ont été créés dans le monde par l'informatique en nuage en 2011. Au Canada, la firme prévoit que 70 000 nouveaux emplois y seront reliés d'ici la fin de 2015. Pour Éric Chouinard, le calcul est vite fait: si le Québec obtient une part équivalente à son poids dans le Canada, ça peut vouloir dire 15 000 emplois de plus. http://affaires.lapresse.ca/economie/technologie/201205/25/01-4528702-vert-la-couleur-de-lavenir.php
  16. (Montréal) La réputation de Montréal gagne des points parmi les principales villes financières du monde, selon un palmarès international établi par des firmes d'analyse établies à Londres et que La Presse Affaires a obtenu. Montréal se situe maintenant au 18e rang des principaux «centres financiers du monde», deux rangs de plus que sa 20e position de l'an dernier dans ce palmarès qui comprend 77 villes. Dans les Amériques, Montréal se maintient au huitième rang parmi les 13 principaux centres financiers, derrière ses plus proches voisines Toronto (3e continentale et 10e mondiale) et Boston (4e continentale et 11e mondiale). Montréal devance encore dans ce palmarès les métropoles latino-américaines São Paulo, Mexico et Rio de Janiero. Au niveau canadien, Montréal conserve aussi son troisième rang parmi quatre centres financiers; derrière Toronto et Vancouver (17e mondial), mais devant Calgary (28e mondial). Ce palmarès est compilé par deux firmes londoniennes d'analyse du secteur financier, Long Finance et Z/Yen Group. Il est établi avec le soutien financier du Qatar Financial Center, un organisme de promotion économique qui relève du gouvernement du Qatar. Selon ce palmarès, Londres peut encore prétendre au premier rang mondial des centres financiers, devant New York, Hong Kong et Singapour. Mais à l'avantage du Canada, la présence de trois villes dont Montréal parmi le top-20 mondial représente une bonne note qui excède le poids relatif de l'économie canadienne sur l'échiquier mondial. Cette prestance du Canada parmi les centres financiers du monde a d'ailleurs valu à Gordon Campbell, haut-commissaire (ambassadeur) du Canada à Londres, de rédiger le préambule de l'édition 2012 du palmarès. Après avoir vanté la tenue avantageuse du Canada lors des années de crise financière et de récession, M. Campbell souligne à propos de Montréal sa «forte expertise» en gestion de caisses de retraite, ainsi que sa primauté dans le développement de logiciels pour le secteur des services financiers. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/services-financiers/201203/21/01-4507746-palmares-des-villes-financieres-montreal-gagne-en-reputation.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS10
  17. Montréal tire à la hausse les mises en chantier 11 octobre 2011 | 09h18 Argent La popularité des condominiums à Montréal a fait bondir le nombre de mises en chantier dans la province en septembre, a annoncé mardi la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations en septembre s'est élevé à 50 700 au Québec, ce qui représente un bond de 32% sur les 38 400 mises en chantier en août. Dans les centres de 10 000 habitants et plus, un total de 4 616 habitations ont été commencées en septembre, comparativement à 3 623 un an auparavant. Les données de septembre portent le cumul annuel des mises en chantier dans les centres urbains à 30 420. Le chiffre est inférieur de 6% à celui des neuf premiers mois de 2010. La SCHL attribue le recul au segment des maisons individuelles, dont le nombre a chuté de 17%. Les mises en chantier de logements collectifs ont légèrement diminué de 1%. « La hausse notable de l'activité en septembre est exceptionnelle et résulte de la mise en chantier simultanée de nouveaux ensembles de copropriétés à Montréal. Ailleurs au Québec, les mises en chantier sont essentiellement en baisse», a fait remarquer Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec. M. Hughes s'attend toutefois que la tendance baissière reprenne à court terme, compte tenu du rythme soutenu observé au cours des dernières années et du potentiel de demande. Au Canada, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d'habitations s'est élevé à 205 900 en septembre. Il s'agit d'une hausse de 7% par rapport à août, à 191 900. Le chiffre surpasse les attentes des économistes de l'agence Bloomberg, dont la prévision moyenne était de 190 000. En plus du Québec, une hausse du nombre de logements locatifs a été constatée en Colombie-Britannique et dans les provinces de l'Atlantique, a indiqué Mathieu Laberge, économiste en chef adjoint au Centre d'analyse de marché de la SCHL. M. Laberge estime toutefois que les mises en chantier de logements collectifs vont redescendre à court terme «vers des niveaux qui cadrent avec les facteurs démographiques fondamentaux.» Dans les centres urbains du pays, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier s'est accru de 8% pour se situer à 185 900. Il a progressé de 14,2% dans la catégorie des logements collectifs, mais diminué de 1,5% dans celle des maisons individuelles, pour s'établir respectivement à 118 000 et à 67 900. L'organisme fédéral estime à 20 000 le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu rural pour le mois de septembre.
  18. http://www.radio-canada.ca/nouvelles...er-sante.shtml CHUM Vers une technopole de la santé La première pelletée de terre en vue de construire le futur Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) paraît encore loin, mais il est déjà question de créer un quartier de la santé au centre-ville de Montréal. Radio-Canada a appris qu'un organisme vient d'être créé dans le but d'attirer des établissements de recherche autour du CHUM. Le nouvel organisme sans but lucratif aura le mandat d'attirer plusieurs des quelques 600 centres de recherches en sciences de la vie de la région à élire domicile entre le CHUM et le palais des Congrès. Radio-Canada a aussi obtenu des images de la nouvelle maquette du CHUM. Les administrateurs du projet prévoient construire de nouvelles tours dans lesquelles seront logés les futurs centres de recherches. Ces investissements sont inclus dans les quelque 1,5 milliard de dollars prévus pour l'ensemble du projet. Les premiers 55 millions de dollars ont déjà été débloqués, notamment pour acheter l'immeuble de Vidéotron, qui sera transformé en centre d'enseignement. Par ailleurs, le conseil d'arrondissement de Ville-Marie doit adopter, mardi soir, des projets de règlements qui mèneront à la tenue d'une consultation publique sur le développement du nouveau CHUM, en octobre, puis à l'émission des différents permis.
  19. Montréal, mieux que Toronto pour les arrière-guichets 01.10.2010 - 08:10 - LÉONIE LAFLAMME SAVOIE Montréal veut devenir la terre d'accueil de plusieurs arrière-guichets (« back-offices ») dans le futur et utilise des arguments fiscaux et humains comme armes de séduction massive. Contrairement à la croyance populaire, une entreprise qui s'installe à Montréal ne paiera pas plus d'impôts corporatifs qu'une autre qui choisit de s'établir à Toronto. Selon le Centre financier international de Montréal (CFI Montréal), une entreprise peut économiser jusqu'à 23% en coûts lorsqu'elle choisit Montréal au lieu de Toronto. Cette estimation comprend une économie de base de 10% liée aux coûts d'opération, tels que les loyers ou les salaires, ainsi qu'un 13% provenant de l'utilisation du crédit d'impôt remboursable sur les salaires versés par une société. Les arrière-guichets sont des centres de coûts pour les sociétés financières qui cherchent toujours des façons de réduire les frais associés à leurs opérations, explique John Rooke, vice-président développement des affaires à CFI Montréal. « Les incitatifs fiscaux permettent de réduire les coûts d'une façon telle qu'il en coûte 45% moins cher d'opérer à Montréal qu'à New York, et ce, dans le même fuseau horaire », souligne-t-il. Les incitatifs fiscaux et le faible taux d'imposition des corporations font partie d'une stratégie provinciale qui vise à attirer des entreprises financières à Montréal. CFI Montréal a reçu la mission de promouvoir la ville auprès des grandes institutions financières. Le but est simple : attirer des arrière-guichets à Montréal. « À travers tout le G7, c'est le Canada qui a le taux d'imposition le plus faible pour les corporations, dit John Rooke. Par contre, parmi ces sept pays, c'est le Canada qui impose plus ses particuliers. » Pour pallier cette faiblesse, le gouvernement provincial a mis sur pied un programme d'exemption d'imposition pour les experts étrangers : « Après cinq ans, lorsqu'on a un salaire annuel de 250 000$, le travailleur peut réussir à aller chercher un salaire net total de 936 000$ à Montréal, soit 180 000$ de plus qu'à Toronto », souligne John Rooke. Le CFI tente également de mettre de l'avant des arguments tels que la présence de main d'œuvre qualifiée, notamment en finance et en actuariat, qui coûte moins cher qu'ailleurs dans le monde. En effet, le salaire médian des travailleurs dans les services financiers est inférieur de 5,4% à Montréal par rapport à Toronto. « Montréal a aussi la 10e plus importante association de CFA dans le monde avec plus de 2000 membres, rappelle John Rooke. On y retrouve pas moins de 40 000 comptables et des écoles de premier plan comme les HEC qui se retrouvent au Top 10 des écoles offrant le MBA de Forbes. » De plus, Montréal offre une impressionnante diversité linguistique : « Montréal est la ville la plus trilingue au Canada, 17% de la population parle français, anglais et espagnol, soutient John Rooke. D'ailleurs, plus de 50% des Montréalais parlent français et anglais. » Renverser la vapeur CFI Montréal ne doit pas seulement promouvoir les avantages associés à Montréal, mais également renverser la perception que les entreprises ont de la ville ailleurs dans le monde. En effet, le milieu de la haute finance internationale percevrait Montréal comme une ville en déclin depuis dix ans, selon John Rooke: « Les volumes de transactions, les actifs sous gestion, le nombre de sociétés étrangères ainsi que la quantité d'emplois de pointe décroissent chaque année. » Montréal souffre, comme plusieurs autres grands centres mondiaux, de la concurrence asiatique. La Caisse de dépôt et placements du Québec a longtemps confié des mandats à des gestionnaires étrangers à qui elle demandait ensuite de venir s'installer à Montréal. Ce n'est plus possible, selon John Rooke. « Maintenant tout se passe en Chine et en Asie, indique-t-il. Il y a un plus gros groupe d'actif sous gestion là-bas, ce qui rend les choses plus intéressantes pour un gestionnaire de portefeuille. » Les centres financiers montréalais ont été plus durement affectés par la crise que ceux de Toronto. De plus, puisqu'il y a moins de sociétés financières à Montréal, l'impact de la crise y a été davantage ressenti : « La situation de la finance à Montréal est plus précaire. » Article ici.
  20. Le Château des Boulevards est situé au cœur de la ville de Laval au intersection des boulevards Chomedey et Notre-Dame. Un développement de 33 000 pi2. Un immeuble prestigieux de sept étages avec stationnement sous-terrain. Situé près de l'autoroute 15 et du métro Momontrency, vous y retrouverez a proximité centres commerciaux, centre médical et au transport en commun.
  21. Air France-Delta: 280 emplois quittent Montréal Publié le 26 novembre 2009 à 06h35 | Mis à jour à 06h41 Marie Tison La Presse La coentreprise transatlantique créée par Air France-KLM et Delta Air Lines fait ses premières victimes à Montréal. Les deux transporteurs fermeront leurs centres d'appels respectifs dans la métropole québécoise le 31 août prochain, ce qui entraînera la perte de 280 emplois. Les emplois seront transférés dans les centres d'appels de Delta aux États-Unis. Le centre d'appels de Delta à Atlanta devrait notamment se doter d'une équipe d'une trentaine de personnes pour répondre aux appels de la clientèle francophone des deux transporteurs. «Le client ne verra pas la différence, a affirmé la vice-présidente et directrice générale d'Air France-KLM au Canada, Benedicte Duval, en entrevue téléphonique avec La Presse Affaires. On lui parlera en français.» En mai dernier, Air France-KLM et Delta ont établi une coentreprise pour exploiter en commun les liaisons entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Les sociétés ont entrepris une étude pour identifier des services qui pouvaient être mis en commun. C'est ainsi que Delta sera responsable des activités de réservation et du service à la clientèle d'Air France-KLM en Amérique du Nord, alors qu'Air France-KLM sera responsable des mêmes services en Europe. Mme Duval a souligné que 85% des appels reçus par le centre d'Air France-KLM à Montréal provenaient des États-Unis. Seulement 15% proviennent du Canada et d'autres marchés, notamment des Antilles, lorsque les centres d'appels responsables sont débordés. Elle a indiqué qu'il n'avait pas été question de conserver une équipe francophone à Montréal parce qu'un centre d'appels trop petit n'était pas efficace. «Déjà, notre centre d'appels de 140 personnes est moins efficace que les centres d'appels plus gros», a-t-elle affirmé. Elle a rappelé qu'il y a une dizaine d'années, Air France avait rapatrié à Montréal toutes ses activités nord-américaines de réservation pour, justement, améliorer leur efficacité. Ces emplois reprennent maintenant le chemin du sud. Mme Duval a souligné que les partenaires avaient choisi d'annoncer la fermeture des centres d'appels de Montréal dès maintenant pour donner aux employés un bon neuf mois pour trouver de nouveaux emplois. Ceux qui le voudront, surtout ceux qui parlent français, seront les bienvenus chez Delta à Atlanta. Air France-KLM fermera également la petite agence qu'elle conservait au centre-ville, dans les mêmes locaux que le centre d'appels, et transférera ses activités à l'aéroport Montréal-Trudeau. Comme celui d'Air-France-KLM, le centre d'appels de Delta à Montréal compte 140 personnes. «Les personnes touchées par la fermeture auront la possibilité d'obtenir d'autres postes à l'intérieur de Delta, ou elles recevront des indemnités de départ et de l'assistance pour la recherche d'emplois», a déclaré Susan Elliott, responsable des relations avec les médias au siège social de Delta, à Atlanta. Jointe par courriel, Mme Elliott s'est révélée un peu moins affirmative que Mme Duval au sujet des services dédiés à la clientèle francophone. Elle n'a pas répondu directement lorsque La Presse Affaires lui a demandé si Delta mettra une équipe francophone en place et comment elle recrutera ce personnel. «Nous sommes présentement à identifier les besoins en personnel dans nos centres d'appels américains», a-t-elle simplement répondu. Toujours en raison de l'entente conclue avec Air-France-KLM, Delta fermera son centre de réservation de Londres au dernier trimestre de 2010.
  22. Finance: Montréal a le vent dans les voiles malgré la crise 9 octobre 2009 | 15h21 Michel Munger Argent Montréal a le vent dans les voiles alors que son secteur financier a crû avec l'arrivée de 18 centres financiers malgré la crise de 2008. Pourtant, la crise a fait réduire la taille du secteur chez les géants new-yorkais et londoniens. Jacques Girard Jacques Girard, PDG par intérim de l'organisme Centre Financier International (CFI) de Montréal, vient expliquer comment un programme gouvernemental qui existe depuis 1986 aide la ville à attirer des sociétés. Parmi les avantages offerts pour les attirer, l'on compte une exemption d'impôt sur le capital de 75% pour le capital versé provenant des activités d'un centre financier. Argent: Au quotidien, comment travaillez-vous pour attirer des entreprises ici ? Jacques Girard: «Nous avons des démarcheurs qui ont chacun un territoire et nous nous concentrons sur les endroits les plus prometteurs. John Rooke travaille à Toronto, aux États-Unis, à Boston et New York. Steve Gauthier travaille en Europe, plus précisément pour Paris et Londres. Nous élargirons peut-être le territoire dans les prochains mois.» «Nous sollicitons les sociétés financières pour les inciter à s'établir à Montréal et à bénéficier des avantages fiscaux qui découlent de la loi sur les centres financiers internationaux.» Argent: Pouvez-vous nous donner un exemple de société que vous avez attiré ici ? Jacques Girard: «Nous avons 118 centres financiers. Nous avons eu une réunion du conseil d'administration la semaine dernière, où nous avons recommandé l'accréditation de huit nouveaux centres et ça va continuer au cours de l'année. C'est une grande variété de sociétés. Plutôt que de vous donner un nom, ce qui nous rend particulièrement fier est quand la société s'installe ici et que son nombre d'emplois grossit rapidement.» Argent: Outre des mesures fiscales, quels sont les avantages de la métropole québécoise ? Jacques Girard: «Un des attraits principaux de Montréal est la qualité remarquable la main d'oeuvre, la présence de quatre universités qui ont chacune des écoles de gestion, dont plusieurs avec une réputation internationale. HEC Montréal est considérée comme l'une des 10 meilleures du monde.» «Il y a aussi une tradition mathématique excellente. Nous avons à la fois des entreprises canadiennes, québécoises, européennes et américaines établies ici. Au cours de la dernière année et demi, nous avons attiré 18 nouveaux centres, 65% provenant des États-Unis, le reste provenant de la Grande-Bretagne et de la France.» Argent: Comment ces centres contribuent-ils au développement de de la ville, qui n'est plus la première place financière au Canada ? Jacques Girard: «La niche internationale a toujours été intéressante pour Montréal. Toronto a pris une place importante au cours des 30 ou 40 dernières années mais à Montréal, environ 100 000 personnes travaillent dans le secteur. C'est autant ou plus que dans la majorité des autres grappes majeures. Il y a environ 40 000 personnes en aéronautique. Il y en a presque 100 000 dans les technologies de l'information. Pour les sciences de la vie, ça se situe autour de 30 000.» «Au cours des dernières années, le taux de croissance du secteur financier a été autour de 3,6% alors que pour l'ensemble des autres entreprises, il était autour de 2%. Deux fois par année, la City de Londres publie un palmarès des centres financiers les plus importants et Montréal se situe habituellement du 25e ou 30e rang alors que Toronto est au 12e ou 13e. Nous voulons consolider Montréal et la développer.» Argent: Que dites-vous à ceux qui croient que nous sommes très ou trop généreux avec les avantages fiscaux consentis aux centres financiers qui s'établissent ici ? Jacques Girard: «Il y a un autre programme de centres financiers à Vancouver, avec des exemptions aussi généreuses qu'à Montréal. Nous nous tentons de nous adapter à la situation et de revoir la loi. Vous savez, c'est un jeu mondial. Si nous n'avons pas de programmes pour attirer les gens et l'investissement étranger, nous ne les attirons pas. La concurrence, déjà vive, devient encore plus vive avec les marchés émergents. Nous n'avons d'autre choix que d'offrir des exemptions fiscales.» «Nous avons fait faire une étude afin de savoir combien ça coûtait au gouvernement du Québec. En utilisant des paramètres très conservateurs, les exemptions fiscales sont largement compensées par les investissements, les impôts payés par les sociétés, les maisons achetées et les dépenses faites dans les restaurants et hôtels.» Comment avez-vous vécu la crise financière, qui a fait réduire la taille du secteur à beaucoup d'endroits ? Jacques Girard: «La crise touche moins le Canada et le Québec que d'autres parties du monde. Ce qui attire les CFI est la stabilité de nos banques et la qualité de la main d'oeuvre. Le Québec et Montréal sont aussi vus comme des endroits plus sûrs qu'ailleurs.» «Il y a des niches spécifiques avec les fonds de retraite, avec la Caisse de dépôt et placement, avec l'agence fédérale qui est à Montréal, avec d'autres gros fonds comme celui du Canadien National. C'est une expertise qui attire des entreprises intéressées à faire affaire avec ces institutions.» Quelle est la taille du secteur à Montréal ? Il s'agit de 100 000 emplois avec 3000 entreprises. Quels sont les avantages offerts ? - Une exemption d'impôt du Québec de 75% sur le revenu provenant des transactions admissibles; - Une exemption d'impôt sur le capital de 75% pour le capital versé provenant des activités du CFI; - Une exemption de 75% sur les cotisations au Fonds des services de santé du Québec sur la masse salariale liée à l'exploitation du CFI. Quelles transactions sont admissibles ? Celles qui sont transfrontalières, même pour des dépôts d'argent. Quelles entreprises se qualifient au programme ? Par exemple, la banque française Société Générale en fait partie.
  23. La construction de logements collectifs bondit au Québec les mises en chantier plus élevées que prévu Louis-Pierre Côté Argent La construction résidentielle s’est accrue au Québec en août, grâce à la vigueur du segment des logements collectifs. Selon les chiffres publiés mercredi par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), 3409 habitations ont été mises en chantier en août, dans les centres urbains, comparativement à 3082 un an auparavant. En juillet, il s’était mis en chantier 3080 habitations, toujours dans les centres de plus de 10 000 habitants. La vigueur de la construction résidentielle est entièrement attribuable à une hausse dans le segment des logements collectifs, soit des maisons jumelées ou en rangée ou appartements. Alors que les mises en chantier pour ce type de logements progressaient de 36% à 2536 par rapport à août 2008, celles de maisons individuelles se repliaient de 28%, à 873. «Jusqu'à présent en 2009, la construction résidentielle dans les centres urbains (au Québec) est en baisse de 16%. Le recul moins important du côté des logements collectif, soit -10% contre -25% pour les maisons individuelles, traduit (…) un virage vers les formes d'habitation plus abordables», note Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL. Dans les grandes agglomérations de recensement, qui comptent de 50 000 à 99 999 habitants, les mises en chantier ont augmenté de 68% au mois d'août (223 en 2009, 133 en 2008). Les mises en chantier d'habitations collectives y ont d'ailleurs été très nombreuses, souligne la SCHL, avec un essor de plus de 100%. Cependant, aucune variation significative de l'activité résidentielle n'a été constatée dans le segment des maisons individuelles
  24. mtlurb

    Centropolis Laval

    Ce fil sera résérvé aux développement des Life Center et Power Centers! --------------------------- Centres d'achat intérieurs et extérieurs: de la place pour tous 15 février 2007 - 06h05 La Presse Isabelle Laporte, collaboration spéciale Dire qu’en 2000, on se demandait encore si le cybercommerce n’allait pas tuer le bon vieux centre commercial. Non seulement il n’est pas mort, mais il se porte très bien, merci. Depuis le tournant du siècle, les projets de développement se sont succédés à un rythme effréné dans la région de Montréal. «Pour agrandir encore davantage, il faudrait être créatif», lance Guy Charron, vice-président exécutif et chef de l’exploitation du FPI Alexis Nihon. Il parle du Centre Laval, mais sa boutade pourrait s’appliquer à l’ensemble du marché. En 2006, le marché Central, le Carrefour Angrignon, le Centropolis et le Centre Laval ont tous pris de l’expansion. Sur l’ancien site de l’usine GM, le Faubourg Boisbriand a commencé à sortir de terre. À Brossard, le Quartier Dix30, un projet de 500 millions de dollars (voir autre texte), prépare une quatrième phase. Bref, l’offre explose. Y a-t-il trop de centres commerciaux? «On observe actuellement une sorte de frénésie qui pourrait être refroidie si l’économie se mettait à toussoter ou si les taux d’intérêt montaient», note Jean Laramée, vice-président principal, Région de l’Est, chez Ivanhoé Cambridge. Mais on n’en est pas là. «En ce moment, il y a de la place pour tout le monde», affirme-t-il. La montée des mégacentres extérieurs, ou power centres, ne dérange pas Ivanhoé Cambridge, une filiale de la Caisse de dépôt concentrée dans les centres classiques tels Rockland et le Mail Champlain de Brossard. «Notre créneau, c’est la mode. Les Zara et les H&M de ce monde ne sont pas intéressés à s’installer dans les mégacentres axés sur l’électronique et les outlets», explique M. Laramée. Les habitudes de la clientèle n’y sont effectivement pas les mêmes. «Les gens vont dans les mégacentres pour faire un ou deux achats précis. Dans les centres classiques, ils vont plutôt sillonner les allées d’un bout à l’autre, ce qui favorise les achats impulsifs -- les meilleures ventes du point de vue des détaillants», souligne le vice-président. Le Fonds de placement immobilier (FPI) Alexis Nihon possède entre autres le Centre Laval, qui a pris avec succès le virage mégacentre depuis quelques années. Quand le FPI l’a racheté à la fin des années 1990, le Centre Laval agonisait. «Les commerçants renouvelaient leurs baux de mois en mois», se rappelle Guy Charron, vice-président exécutif et chef de l’exploitation. Aujourd’hui, grâce à un redéveloppement axé sur l’implantation de nombreux big boxes tels que Brick (le premier au Québec) et Best Buy, le Centre Laval a repris sa place et «est parfaitement complémentaire» avec ses voisins, le Centropolis et le Carrefour Laval, selon M. Charron. La multiplication des centres commerciaux en tout genre n’effraie nullement ce vétéran de l’immobilier. Dans le commerce de détail, «la dynamique de développement est complètement différente de celle des immeubles à bureaux», indique-t-il. À Laval du moins, l’expansion démographique soutient tout à fait le marché actuel. Sur la Rive-Sud, au moins un promoteur rivalise d’optimisme. Jean-François Breton, co-président de Devimco, évoque lui aussi la «croissance naturelle de la population», qui évite au Quartier Dix30 de nuire au mail Champlain et vice-versa. Même que, dit-il, il y aurait «sûrement de la place pour un nouveau power centre à l’Ouest de la Rive-Sud». Un projet qui ne figure toutefois pas à l’agenda de Devimco. Le Québec roi des immenses surfaces C’est au Québec qu’on trouve la plus forte proportion de centres commerciaux de 750 000 pieds carrés ou plus. En effet, 4,5 % de nos centres commerciaux appartiennent à cette catégorie, alors que ce pourcentage s’établit à 2,8 % au Canada (2,6 % en Ontario). Ainsi, le centre commercial québécois offre en moyenne 202 378 pieds carrés d’espace locatif brut, soit presque 10 % plus que la moyenne canadienne. Source : données 2005 de l’International Council of Shopping Centers; centres commerciaux comptant un minimum de 40 000 pieds carrés.
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