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  1. AVENUE DU PARC YVES BOISVERT LA PRESSE C’est drôle à dire, je n’avais jamais vu le rapport avec le parc du Mont-Royal. On nomme les lieux, les places, et un jour on n’entend plus que le son des lettres emmêlé dans des souvenirs. Parc, Parc… On va sur Parc, on se retrouve Parc et Fairmount, Parc et Villeneuve… Ç’aurait aussi bien pu être un mot grec. C’en était un d’ailleurs, même si eux disaient plutôt Park. Entre les rues Van Horne et Mont-Royal, des dernières rues d’Outremont à celles du Mile End, se rencontraient sur Parc cinq ou six Montréal, francos, Grecs, juifs plus ou moins orthodoxes… Les Grecs sont partis pour la plupart. Leurs cafés où l’on a découvert le très exotique baby-foot ont été remplacés par ceux des baristas. Salona (le meilleur), le Coin grec, tous ces bouis-bouis où l’on vous grillait et vous emballait un souvlaki pour pas trop cher – plus de tzatziki svp –, où sont-ils ? La Skala, ça on le sait, c’est la Régie des alcools qui l’a fait fermer, et pas pour un problème d’alcool ni de raton laveur… Il paraît qu’à côté, il y avait un bordel « ethnique » et que « tout le monde sait ça », sauf moi, alors je ne vous en parle pas. *** Les odeurs délimitent les quartiers mieux que les noms de rues. Les yeux fermés, en remontant vers le nord, tu sais à combien de mètres tu te trouves de la rue Rachel, selon l’intensité des résidus de fumée de charbon de bois portugais. Mais tu ne sais plus où tu te trouves sur Parc, depuis qu’ils ont éteint leurs grils. Chez le barbier ou au resto, il y avait toujours près de la caisse des photos du propriétaire avec le député – de préférence libéral, sauf Gérald Godin –, le maire, le conseiller municipal, une vedette de passage… Les murs étaient décorés d’images délavées du Parthénon, de paysages crétois ou de statues de héros antiques… Même notre professeur (grec) de physique à Paul-Gérin-Lajoie avait ouvert le sien. On aurait dit que tous les Grecs devaient avoir une moustache et un restaurant. C’était un homme délicat qui mettait des barres au milieu de ses z et qui était champion de backgammon. Il n’avait pas la moindre autorité et la seule fois qu’il s’est mis en colère, c’est quand on avait fait la journée « hommes en jupe ». Il y a des choses sacrées dans la vie, il y a des choses qui ne se font pas, comme un homme qui s’habille en femme, qu’il avait dit. Pour une fois, on s’était tous tus, non pas honteux, mais décontenancés devant tant de sincérité dans l’indignation. Son restaurant a fermé, quelqu’un a dû abuser de sa bonté. Le St-Viateur Bagel était presque exactement comme il est aujourd’hui, ouvert 24 heures sur 24. Un corridor où des sacs de farine s’empilent à côté des cartons d’œufs, le tout destiné à produire un immense blob de pâte déposé sur une table de boulanger. Un gars y prélève une lanière, la roule à la main, en fait un cercle, les trempe, les aligne sur la longue languette de bois noircie, les enfile au four à bois, en ressort la rangée d’à côté, dorée juste comme il faut… Le propriétaire dans le temps avait à l’avant-bras le numéro de série bleui que les nazis lui avaient tatoué à Buchenwald. Dites ce que vous voudrez de la supériorité supposée des bagels Fairmount, j’étais et je serai toujours du côté de St-Viateur. C’est là souvent que se finissaient les soirées après la fermeture des bars, l’hiver par - 20, la buée plein les fenêtres et des graines de sésame dans le manteau. *** Nos premiers bars étaient tous sur Parc. L’Idéefixe, mais surtout le « 5116 », situé comme par hasard à cette adresse-là (prononcer 51-16), on voit que le patron, un ancien de la police, s’était creusé la tête. Piste de danse, rock pur et dur et Pac-Man à l’étage, grosses Black Label au sous-sol, qu’on appelait le « Pitt ». À la « Pleine Lune », plus au nord, c’était plus « New Wave ». L’éclairage était fluo et il fallait être avec une fille pour ne pas faire la file. Le Dairy Queen a survécu à l’embourgeoisement. Quand il aura trouvé la dernière molécule du dernier vignoble, François Chartier devrait se pencher sur l’harmonie des saveurs du banana split. Le glacé de crème glacée, le tiède de la banane, le chaud du chocolat… La pointe d’acidité de l’ananas qui vient sauver le mangeur au moment où l’excès d’onctuosité et de sucre allait l’écœurer pour de bon… Cette fraise cuite et molle ragaillardie par la glace… Ce reste de produit naturel dans une mer chimique… Tout est en équilibre précaire, mais si on le mange au bon moment, c’est parfait, y a pas d’autres mots : parfait. J’en ai mangé pour plusieurs vies, dans ce parking qui ne dialogue pas très bien avec le décor, comme on dit chez les architectes. Mais j’avoue : à peu près tout jure, dans cette rue où tout se frôle sans se mêler. C’est son non-aménagement chaotique qui en fait la signature. Parc, c’était juste assez près pour s’y ramasser chaque soir d’été et juste assez loin pour ne pas connaître le pharmacien. Tout adolescent a besoin d’un pharmacien qui ne le connaît pas, les soirs de pleine lune et les lendemains aussi des fois. Je dis « Parc », je ne vois pas le parc. Je vois les visages, les amis, les amours. Des couleurs ont pâli comme les affiches blanc et bleu, d’autres sont toujours aussi éclatantes. J’y vais encore souvent, voir si j’y suis. http://plus.lapresse.ca/screens/a9cdef5d-f9aa-4777-bd2a-48424dec7990%7C_0.html
  2. http://journalmetro.com/local/hochelaga-maisonneuve/actualites/960945/lesplanade-du-parc-olympique-attire-un-million-de-personnes/ 09/05/2016 Mise à jour : 9 mai 2016 | 11:06 L’Esplanade du Parc Olympique attire un million de personnes Par Catherine Paquette TC Media Collaboration spéciale/Jean-Francois Hamelin L'esplanade Financière Sun Life Depuis 2012, le Parc olympique anime et fait vivre l’Esplanade Financière Sun Life avec des festivals, des concerts et des rendez-vous citoyens. En quatre ans, un million de visiteurs ont pris part aux activités offertes à l’ombre du mât du stade. L’esplanade, dont la superficie est de 300 000 pieds carrés, a été au cœur des efforts de relance du Parc olympique. Ce dernier a d’ailleurs souligné la semaine dernière son millionième visiteur sur l’Esplanade Financière Sun Life. «On voulait que les gens renouent avec le Stade olympique, que ça démocratise l’endroit et que ça le décloisonne. Les gens ne se sentaient pas bienvenus donc on a choisi d’y mettre des événements pour qu’on se l’approprie», explique Cédric Essiminy, conseiller en relations publiques pour le Parc Olympique. Depuis, les événements se sont multipliés à l’Esplanade Financière Sun Life, un lieu autrefois presque inutilisé. Les Montréalais ont notamment assisté à des concerts de l’Orchestre Symphonique de Montréal (OSM), pris part au festival de sports d’action Jackalope, suivi des sessions de yoga vêtus de blanc et patiné en famille. «Au début ce qu’on avait c’était seulement les vendredis, c’était tout petit, quelques camions avec des DJs. Puis, les promoteurs se sont ajoutés. Ce qu’on voulait faire c’est tout ce qui ne se faisait pas ailleurs en événementiel à Montréal», ajoute M. Essiminy. Pour la suite des choses, le Parc olympique espère faire de l’endroit un lieu encore plus tourné vers sa clientèle du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Des designers et urbanistes travaillent actuellement à bonifier le lieu pour le rendre «plus accueillant et plus vivant». De nouvelles animations et des ateliers sur l’écologie et l’agriculture pourraient s’y dérouler dès l’été.
  3. Je vis à Toronto depuis plus de trois ans, et je ne rentre à Montréal qu’une à deux fois par année pour le boulot et m’occuper de mon condo. La dernière fois que j’étais à Montréal c’était en mai dernier. Ce weekend passé, j’ai fait un tour rapide de quelques quartiers et je voulais partager mes impressions et vous demander votre avis. En voici quelques-unes. (Aussi, il ne s’agit que d’observations esthétiques sur la ville, je ne veux pas recommencer une discussion politique ou une aures comparaison avec Toronto.) 1- Le coin St-Laurent / Sherbrooke fait dur : Plusieurs restos au nord de Sherbrooke ont fermés. C’est un peu désolant car c’était le tronçon de rue super actif il y a 3-5 ans. 2- Beaucoup de commerces ont fermés sur Ste-Catherine à l’est de St-Alexandre. C’est un tronçon de rue qui est devenu glauque. 3- Plusieurs gros espaces commerciaux sur Ste-Catherine sont vacants : L’ancien esprit, l’ancien cinéma Parisien... Qu'est-ce qui se passe? 4- Beaucoup de construction : Je suis venu par le train, et l’entrée dans Griffintown est plein de grues. Ça me rappelle Libertyville à Toronto. J'ai hâte de voir le quartier habité. 5- Furco est vraiment génial. Une expérience assez unique a Montréal. Belle initiative des entrepreneurs. 6- La bouffe est toujours aussi bonne. Restaurants visités: Toi & Moi Café pour le brunch, Chez Lévesque pour diner, Le Comptoir pour le brunch.
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