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  1. http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/201107/16/01-4418490-des-projets-fous-montreal-la-echappe-belle.php Publié le 16 juillet 2011 à 10h10 | Mis à jour le 17 juillet 2011 à 08h30 Des projets fous! Montréal l'a échappé belle Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... (Illustration: Anik Poliquin, La Presse) Illustration: Anik Poliquin, La Presse Karim Benessaieh La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La Fontaine, n'existe plus, remplacé par un campus. Pour construire l'autoroute Ville-Marie, on a rasé une grande partie de Saint-Henri, du Vieux-Montréal et d'Hochelaga. Une énorme tour évasée et penchée domine le mont Royal, un restaurant trônant à son sommet. Le métro de Montréal, démesuré, est un gouffre financier sans fond, avec ses 112 km de voies et ses 300 stations. Cauchemars d'urbaniste ou d'amant du patrimoine? Pas du tout. Dans l'ambiance folle des années 60, ces projets ont bel et bien existé, des plans ont été dessinés, des études commandées. Voici un florilège de projets ambitieux qui auraient complètement changé le visage de la métropole. Montréal, à quelques occasions, l'a vraiment échappé belle. *** L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou.... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 1.0 L'autoroute métropolitaine, à Montréal, vers l'ouest près d'Anjou. Photo: Bernard Brault, La Presse UNE AUTOROUTE À L'ASSAUT DES VIEUX QUARTIERS Depuis plus de 50 ans, les politiciens et les ingénieurs sont embourbés dans un projet qui ne veut pas aboutir: «l'autostrade est-ouest», une autoroute qui devait être l'équivalent, au sud, de l'autoroute Métropolitaine. Une des raisons de cet échec: il aurait fallu détruire 40% du Vieux-Montréal et des portions considérables des quartiers Saint-Henri et Hochelaga pour la construire. Ce projet, couché sur papier en 1960, «c'est le pire du pire», estime Nancy Dunton, d'Héritage Montréal. Il résume à lui seul le peu de cas qu'on faisait il y a quelques décennies de ce qu'on appelait avec mépris les «vieux quartiers». «Il y avait une espèce de honte de ce qu'on était avant, explique Richard Bergeron, urbaniste et chef du parti municipal Projet Montréal. Cette honte, c'était nos quartiers anciens. Et tout prétexte pour les détruire était bienvenu. On voulait tout démolir.» Urbaniste à la Ville de Montréal dès 1956, directeur des services d'habitation puis d'urbanisme jusqu'en 1986, Guy Legault, lui, défend aujourd'hui cette vision. «Une autoroute, ça fait partie d'un réseau, ce n'est pas isolé. Il faut que l'autoroute Ville-Marie se rende jusqu'à l'autoroute 25. Notre réseau est aujourd'hui infirme, il comporte des noeuds de congestion.» Un musée sans protection Le premier segment, planifié en 1960, devait traverser le quartier Saint-Henri, de ce qui allait devenir l'échangeur Turcot à la rue Guy. «La province voulait passer dans les vieux quartiers, et le service d'urbanisme de Montréal s'y est opposé, raconte M. Legault. On a proposé une solution: construire l'autoroute le long de la falaise Saint-Jacques, une barrière naturelle déjà existante. C'est une bonne solution, je pense.» Le deuxième segment, qui devait longer la rue de la Commune, aurait détruit près de la moitié du Vieux-Montréal. Cette idée, impensable aujourd'hui, rappelle que ce quartier historique ne disposait que de peu de protection à l'époque. On a finalement opté pour l'autoroute en tranchée, partiellement recouverte entre la rue Saint-Antoine (Craig à l'époque) et l'avenue Viger, jusqu'à l'avenue Papineau. Il a tout de même fallu détruire 850 maisons. L'avenue Papineau transformée en autoroute Pour le segment suivant, on a songé à un échangeur gigantesque qui aurait causé la destruction de tout le quadrilatère Papineau-De Lorimier-Ontario-Sherbrooke. L'autoroute Ville-Marie aurait été prolongée vers l'est, entre les rues De Rouen et Hochelaga. Ce dernier quartier aurait pratiquement disparu. «Le service d'urbanisme de la Ville était opposé à ça, c'était hors de question, dit Guy Legault. Notre idée a toujours été de suivre la rue Notre-Dame.» Connectée à la rue Notre-Dame en 1987, l'autoroute Ville-Marie est restée depuis à 8 km de son objectif, l'autoroute 25. «On l'a vraiment échappé belle, dit Richard Bergeron. Je le dis souvent, le pire ne s'est pas produit!» Il rappelle notamment que la rue Berri devait initialement être prolongée jusqu'au nord, une autre autoroute qui aurait traversé le Plateau. L'autoroute 19, elle, devait relier le pont Papineau-Leblanc au pont Jacques-Cartier - un fantasme d'automobiliste aujourd'hui. L'avenue Papineau et quelques centaines de maisons dans son sillage auraient disparu. Le projet d'axe nord-sud a finalement été déplacé vers l'autoroute 25. Comment expliquer la facilité avec laquelle on envisageait à l'époque la destruction de quartiers entiers? Une idée l'emportait sur tout: le progrès. «À l'époque, tout était permis, on pensait que Montréal aurait 7 millions d'habitants, qu'il fallait détruire les quartiers anciens qui entouraient le quartier des affaires du centre-ville, rappelle Richard Bergeron. Il fallait se préparer à la construction de 150 tours. C'était ça, la vision de Drapeau.» Les quartiers aujourd'hui branchés, comme le Plateau-Mont-Royal, étaient loin d'avoir autant la cote dans les années 60, rappelle Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. «Dans beaucoup de quartiers, le tissu social était effectivement affaibli, des quartiers qui étaient devenus des maisons de chambres, presque des quartiers de transition. On était sans mémoire et sans merci, on avait peu de pitié pour ces quartiers.» Et il y avait une «apathie» de la population, estime-t-il. L'exode vers les banlieues était notamment causé par une perception répandue, celle que «l'espoir ne se trouvait pas en ville. Et ce qui se passait avec la ville ne suscitait pas tellement de passions.» *** Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 2.0 Le secteur du Plateau Mont Royal à l'est de Saint-Laurent et au sud de Rachel. Photo: Robert Skinner, La Presse LE JOUR OÙ LE PLATEAU FAILLI TOMBER Ce projet obtient sans conteste «la palme de l'éradication de l'habitat populaire», affirme l'architecte André Lortie dans son livre Montréal voit grand. Le rêve est pourtant beau: en 1966, on dresse les plans d'une université ouvrière en plein centre-ville. Elle aurait compté 12 pavillons et des résidences d'étudiants sur un campus digne des grandes institutions anglo-saxonnes. Petit détail: il fallait raser la quasi-totalité du Plateau-Mont-Royal. Carrément. Du parc La Fontaine au boulevard Saint-Laurent, de la rue Rachel à l'avenue des Pins, tout aurait été démoli, au nom de la «rénovation de l'est de Montréal». Le projet est «plus destructeur encore que l'éradication du Faubourg à m'lasse pour Radio-Canada», commente André Lortie. Il ne verra heureusement pas le jour, remplacé par une version plus modeste animée par les mêmes nobles motifs: l'Université du Québec à Montréal. Nancy Dunton, d'Héritage Montréal, est fascinée par «cette haine inimaginable» de l'époque pour les vieux quartiers. «On parle de renouvellement urbain, mais on veut en fait raser des quartiers au complet! Plus on lit sur cette époque, plus on est pris par ça, cette rage d'écraser le passé, sans réflexion sur le contexte. Comme si c'était une façon de mettre en arrière la noirceur de la guerre.» Cette attitude est d'autant plus révoltante que les vieux quartiers montréalais ont un «génie» qu'on redécouvre aujourd'hui, dit Richard Bergeron. Le concept de village urbain autour de la paroisse, la distribution des rues commerciales, la densité, le fait de pouvoir y vivre à pied, la qualité de l'architecture... «Il n'y a pas une règle d'urbanisme hyper tendance actuellement dans le monde qui n'avait pas été parfaitement comprise et mise en forme entre 1880 et 1920, dans les quartiers anciens de Montréal, estime l'urbaniste et conseiller municipal. Il y a du génie dans un quartier ancien de Montréal, autant qu'à Stockholm ou Copenhague, qui servent aujourd'hui de référence pour la qualité de l'aménagement urbain.» *** Le Stade olympique à Montréal.... (Photo: Robert Skinner, La Presse) - image 3.0 Le Stade olympique à Montréal. Photo: Robert Skinner, La Presse L'HOMME QUI RÊVAIT D'UNE TOUR endant toute sa carrière, Jean Drapeau a voulu donner une tour emblématique à Montréal. Il y est finalement parvenu l'année de sa retraite politique, en 1986: l'énorme mât du Stade olympique, qui porte le titre surréaliste de «plus grande tour penchée au monde». Cette structure n'était toutefois pas son premier choix. Deux fois, d'abord au début des années 60, puis des années 80, il a plutôt tenté de la planter sur le mont Royal. Embauché par la Ville en 1956, Guy Legault, directeur de l'urbanisme et de l'habitation au cours des trois décennies suivantes, se souvient de l'obsession de son patron en 1960. «Ça m'avait rendu vraiment malade. J'étais jeune urbaniste, je ne comprenais pas ça du tout, aller sacrer une tour sur le mont Royal...» Il ne s'agissait pas d'un projet modeste: «La tour du mont Royal serait devenue une merveille du monde et aurait servi de point de ralliement à tous les peuples de la terre», raconte dans ses mémoires Yvon Lamarre, alors président du comité exécutif. Le projet tombe, et l'on songe ensuite à construire une tour «Montréal-Paris» pour l'Expo 67. Présentée aux médias en décembre 1964, elle ressemble étrangement à celle qui, deux décennies plus tard, surplombera le Stade olympique. Cette tour devait être financée en partie par la Ville de Paris, qui n'a jamais confirmé sa participation. Selon Guy Legault, l'échec serait également lié à des problèmes techniques: «Là où on voulait placer la tour, il y avait une faille, la faille Logan. C'est un endroit où le roc est fracturé, ça ne pouvait pas tenir.» Le maire, opiniâtre, verra tout de même sa tour apparaître sur les plans de l'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert. Selon l'ex-directeur de l'urbanisme, c'est à la demande expresse du maire Drapeau que l'édifice sera orné d'une tour. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1986 pour voir cette structure enfin construite, et un an de plus pour la visiter. Peu auparavant, en 1985, une tour sur le mont Royal rappelant l'obsession originelle de Jean Drapeau est proposée par Radio-Canada. La société d'État, appuyée par l'administration de la Ville, souhaite remplacer sa vieille antenne de télécommunications par une tour de plus de 300 m, digne de celle du CN à Toronto. Le projet provoquera une levée de boucliers et l'entrée en scène de celui qu'on surnommera monsieur Patrimoine, Dinu Bumbaru. «Souvent, les administrations municipales pensent qu'un parc, c'est simplement un endroit qui attend d'être bâti, dénonce-t-il. On voulait remplacer l'antenne de transmission par une structure, plus digne, plus haute, avec un restaurant qui tourne. On disait qu'il ne se passait rien au parc du mont Royal, que c'était un endroit abandonné, mais il y avait 2 millions de visiteurs!» *** Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir... (Photo: archives La Presse) - image 4.0 Jean Drapeau dans le tunnel qui allait accueillir la ligne orange du métro, en 1962. Photo: archives La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La... - image 4.1 UN MÉTRO TROP GRAND POUR MONTRÉAL En 1967, un an après l'inauguration du métro de Montréal, un fonctionnaire manifestement enthousiaste trace les plans du futur réseau. Il prévoit que, en 1982, le métro comptera 9 lignes et quelque 300 stations sur un total de 112 km. Plus de quatre décennies plus tard, le métro de Montréal n'a même pas la moitié de cette envergure, avec ses 68 stations et ses 4 lignes longues de 65 km en tout. Ouf! peut-on dire aujourd'hui: le réseau prévu en 1967 était manifestement démesuré et aurait coûté une fortune. Montréal, qui engloutit chaque année quelque 360 millions de dollars dans ses services de transports en commun, aurait dû y consacrer près du double. «Ils voulaient vraiment ce plan de métro? Ils en fumaient du bon! lance Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et docteur en aménagement. C'est de la folie furieuse. Il ne faut pas avoir une réponse excédant de 10 fois le problème posé, c'est un des principes de rationalité en urbanisme.» Ce plan est influencé par l'enthousiasme de l'époque, estime-t-il, alors qu'on croyait que la métropole québécoise compterait 7 millions d'habitants en l'an 2000. Légendes urbaines que tout cela! rétorque Guy Legault, qui a été, en 1967, le premier directeur du service de l'habitation de la Ville de Montréal. «On a fait des prévisions de population, et c'était un peu comme jouer aux cartes ou au loto. Il y avait trois scénarios: 7, 5 et 3 millions d'habitants. On ne parle que de l'hypothèse de 7 millions, ce n'est pas correct. C'était la possibilité la plus farfelue, celle à laquelle on ne croyait pas.» L'ex-fonctionnaire insiste: le scénario qu'on croyait le plus vraisemblable, et qui n'est pas si loin de la réalité aujourd'hui, était de 3 millions d'habitants dans la grande région métropolitaine. Quant à cette fameuse carte digne de la science-fiction établie en 1967, il se souvient l'avoir déjà vue. «Mais je pense que ça n'a jamais été bien sérieux. C'était des idées en l'air. On n'a pas la densité de population pour faire ça. Je ne connais pas la source de ce plan, mais c'est du wishful thinking. On savait bien que l'expansion n'allait pas se poursuivre indéfiniment au rythme des années 60.»
  2. Dans le sujet sur l'état des rues commerciales dans le Plateau Mont-Royal, il y avait un désaccord sur l'appréciation des saillies vertes. Pour l'un c'était de la mauvais herbe, pour l'autre, c'était très réussi. J'ai donc décidé de faire un sujet montrant quelques exemples de verdissement à Montréal, histoire d'avoir un endroit où montrer ce qu'on aime, ce qu'on aime pas. Le verdissement prend une place importante dans plus en plus de villes, et a un impact de plus en plus significatif sur l'urbanisme, le paysage urbain, et même la configuration de nos rues. Je trouve donc pertinent d'en parler dans un forum d'urbanisme! J'ai donc fait un petit tour rapide dans mon quartier et aux alentours: le nord du Plateau, Saint-Viateur Est, le Mile-End. Nous sommes en septembre, donc c'est pas mal moins fleuri et coloré que durant le reste de l'été, mais ça donne une idée de la qualité de l'infrastructure, je crois. La saillies vertes Ces saillies ont non seulement pour objectif de verdir une rue, mais aussi d'augmenter le dégagement pour la visibilité des piétons et des automobilistes, ainsi réduire la distance à traverser dans une rue. Une des plus grande saillies sur le Plateau. Elle va de la rue Boucher jusqu'à Maguire, et ainsi s'occupe de deux intersections d'un seul coup. Il y a une bonne diversité dans les plantes choisies pour l'aménagement. Sur Fairmount, une grande saillie est aussi devenue une petite place publique bien occupée: Voici quelques autres saillies dans le secteur: Retrait d'un cul-de-sac dans le parc Laurier On avait bien ri de la peinture verte sur la chaussée, mais l'aménagement final est plus qu'un simple bout de gazon. Les travaux du parc Laurier ont permis de revitalisé le parc. Le sud du parc Laurier est maintenant très populaire. La fin de semaine, il est difficile de trouver la moindre place libre. Il n'y a pas grand monde un vendredi matin de septembre par contre, plus simple pour les photos . Verdissement du terre-plein de Saint-Joseph Pas vraiment la place pour un motif floral complexe, c'este du foin et des arbres, plutôt que du béton et un bac à fleurs. Champ des possibles, nouveau parc laissé à l'état naturel C'est grâce à la pression populaire que cet espace n'a pas été aménagé en parc traditionnel. Il est donc laissé dans un état naturel. Par contre, le terrain est fortement contaminé, et ça énerve le gouvernement du Québec. En tout cas, c'est une bonne oasis de verdure à côté d'un imposant centre d'emplois. Verdissement du domaine public par les citoyens Les fameuses fausses d'arbre appropriées par des citoyens et des commerces pour y planter quelques fleurs. Je n'ai pas les exemples les plus éloquents en photos, c'était ce qu'il y avait sur mon chemin. Voici une initiative plus particulière: des bacs sont installés pour y planter des trucs comestibles (un organisme bénévole gère tout cela). Rendu en septembre, ça pousse moins bien, mais il y a quelques semaines on pouvait même cueillir son propre blé d'inde de ces bacs. Le papier présent est un plan avec les emplacements de ces bacs comestibles dans le quartier. Il y a du verdissement partout, et je n'ai pas couvert les ruelles vertes du coin. S'il y a du verdissement que vous aimez dans votre coin, ou s'il y a des aménagements qui sont dignes de la mauvaise herbe que vous voulez dénoncer, n'hésitez pas à mettre vos photos dans ce sujet!
  3. Une extension contemporaine que je trouve sympathique, dans le Mile End. C'est simple, mais ça respecte les particularités patrimoniales de l'édifice agrandi. le projet est fini depuis quelques temps, mais je trouvais que c'était digne de mention sur Mtlurb!
  4. Une belle histoire, juste avant Noël... http://www.lapresse.ca/arts/dossiers/nathalie-petrowski-rencontre/201312/20/01-4723016-osm-rencontre-avec-lunite-9-la-vraie.php
  5. J'y étais et c'était un super événement mais je voulais simplement ajouter que j'ai regardé hier à la TV les prises de vue sur le C-V et les attraits de la ville était vraiment malade ! Vraiment très intéressant et bon pour notre ville !
  6. Des projets fous! Montréal l'a échappé belle Karim Benessaieh La Presse Imaginez que le Plateau-Mont-Royal, du boulevard Saint-Laurent au parc La Fontaine, n'existe plus, remplacé par un campus. Pour construire l'autoroute Ville-Marie, on a rasé une grande partie de Saint-Henri, du Vieux-Montréal et d'Hochelaga. Une énorme tour évasée et penchée domine le mont Royal, un restaurant trônant à son sommet. Le métro de Montréal, démesuré, est un gouffre financier sans fond, avec ses 112 km de voies et ses 300 stations. Cauchemars d'urbaniste ou d'amant du patrimoine? Pas du tout. Dans l'ambiance folle des années 60, ces projets ont bel et bien existé, des plans ont été dessinés, des études commandées. Voici un florilège de projets ambitieux qui auraient complètement changé le visage de la métropole. Montréal, à quelques occasions, l'a vraiment échappé belle. UNE AUTOROUTE À L'ASSAUT DES VIEUX QUARTIERS Depuis plus de 50 ans, les politiciens et les ingénieurs sont embourbés dans un projet qui ne veut pas aboutir: «l'autostrade est-ouest», une autoroute qui devait être l'équivalent, au sud, de l'autoroute Métropolitaine. Une des raisons de cet échec: il aurait fallu détruire 40% du Vieux-Montréal et des portions considérables des quartiers Saint-Henri et Hochelaga pour la construire. Ce projet, couché sur papier en 1960, «c'est le pire du pire», estime Nancy Dunton, d'Héritage Montréal. Il résume à lui seul le peu de cas qu'on faisait il y a quelques décennies de ce qu'on appelait avec mépris les «vieux quartiers». «Il y avait une espèce de honte de ce qu'on était avant, explique Richard Bergeron, urbaniste et chef du parti municipal Projet Montréal. Cette honte, c'était nos quartiers anciens. Et tout prétexte pour les détruire était bienvenu. On voulait tout démolir.» Urbaniste à la Ville de Montréal dès 1956, directeur des services d'habitation puis d'urbanisme jusqu'en 1986, Guy Legault, lui, défend aujourd'hui cette vision. «Une autoroute, ça fait partie d'un réseau, ce n'est pas isolé. Il faut que l'autoroute Ville-Marie se rende jusqu'à l'autoroute 25. Notre réseau est aujourd'hui infirme, il comporte des noeuds de congestion.» Un musée sans protection Le premier segment, planifié en 1960, devait traverser le quartier Saint-Henri, de ce qui allait devenir l'échangeur Turcot à la rue Guy. «La province voulait passer dans les vieux quartiers, et le service d'urbanisme de Montréal s'y est opposé, raconte M. Legault. On a proposé une solution: construire l'autoroute le long de la falaise Saint-Jacques, une barrière naturelle déjà existante. C'est une bonne solution, je pense.» Le deuxième segment, qui devait longer la rue de la Commune, aurait détruit près de la moitié du Vieux-Montréal. Cette idée, impensable aujourd'hui, rappelle que ce quartier historique ne disposait que de peu de protection à l'époque. On a finalement opté pour l'autoroute en tranchée, partiellement recouverte entre la rue Saint-Antoine (Craig à l'époque) et l'avenue Viger, jusqu'à l'avenue Papineau. Il a tout de même fallu détruire 850 maisons. L'avenue Papineau transformée en autoroute Pour le segment suivant, on a songé à un échangeur gigantesque qui aurait causé la destruction de tout le quadrilatère Papineau-De Lorimier-Ontario-Sherbrooke. L'autoroute Ville-Marie aurait été prolongée vers l'est, entre les rues De Rouen et Hochelaga. Ce dernier quartier aurait pratiquement disparu. «Le service d'urbanisme de la Ville était opposé à ça, c'était hors de question, dit Guy Legault. Notre idée a toujours été de suivre la rue Notre-Dame.» Connectée à la rue Notre-Dame en 1987, l'autoroute Ville-Marie est restée depuis à 8 km de son objectif, l'autoroute 25. «On l'a vraiment échappé belle, dit Richard Bergeron. Je le dis souvent, le pire ne s'est pas produit!» Il rappelle notamment que la rue Berri devait initialement être prolongée jusqu'au nord, une autre autoroute qui aurait traversé le Plateau. L'autoroute 19, elle, devait relier le pont Papineau-Leblanc au pont Jacques-Cartier - un fantasme d'automobiliste aujourd'hui. L'avenue Papineau et quelques centaines de maisons dans son sillage auraient disparu. Le projet d'axe nord-sud a finalement été déplacé vers l'autoroute 25. Comment expliquer la facilité avec laquelle on envisageait à l'époque la destruction de quartiers entiers? Une idée l'emportait sur tout: le progrès. «À l'époque, tout était permis, on pensait que Montréal aurait 7 millions d'habitants, qu'il fallait détruire les quartiers anciens qui entouraient le quartier des affaires du centre-ville, rappelle Richard Bergeron. Il fallait se préparer à la construction de 150 tours. C'était ça, la vision de Drapeau.» Les quartiers aujourd'hui branchés, comme le Plateau-Mont-Royal, étaient loin d'avoir autant la cote dans les années 60, rappelle Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal. «Dans beaucoup de quartiers, le tissu social était effectivement affaibli, des quartiers qui étaient devenus des maisons de chambres, presque des quartiers de transition. On était sans mémoire et sans merci, on avait peu de pitié pour ces quartiers.» Et il y avait une «apathie» de la population, estime-t-il. L'exode vers les banlieues était notamment causé par une perception répandue, celle que «l'espoir ne se trouvait pas en ville. Et ce qui se passait avec la ville ne suscitait pas tellement de passions.» LE JOUR OÙ LE PLATEAU FAILLI TOMBER Ce projet obtient sans conteste «la palme de l'éradication de l'habitat populaire», affirme l'architecte André Lortie dans son livre Montréal voit grand. Le rêve est pourtant beau: en 1966, on dresse les plans d'une université ouvrière en plein centre-ville. Elle aurait compté 12 pavillons et des résidences d'étudiants sur un campus digne des grandes institutions anglo-saxonnes. Petit détail: il fallait raser la quasi-totalité du Plateau-Mont-Royal. Carrément. Du parc La Fontaine au boulevard Saint-Laurent, de la rue Rachel à l'avenue des Pins, tout aurait été démoli, au nom de la «rénovation de l'est de Montréal». Le projet est «plus destructeur encore que l'éradication du Faubourg à m'lasse pour Radio-Canada», commente André Lortie. Il ne verra heureusement pas le jour, remplacé par une version plus modeste animée par les mêmes nobles motifs: l'Université du Québec à Montréal. Nancy Dunton, d'Héritage Montréal, est fascinée par «cette haine inimaginable» de l'époque pour les vieux quartiers. «On parle de renouvellement urbain, mais on veut en fait raser des quartiers au complet! Plus on lit sur cette époque, plus on est pris par ça, cette rage d'écraser le passé, sans réflexion sur le contexte. Comme si c'était une façon de mettre en arrière la noirceur de la guerre.» Cette attitude est d'autant plus révoltante que les vieux quartiers montréalais ont un «génie» qu'on redécouvre aujourd'hui, dit Richard Bergeron. Le concept de village urbain autour de la paroisse, la distribution des rues commerciales, la densité, le fait de pouvoir y vivre à pied, la qualité de l'architecture... «Il n'y a pas une règle d'urbanisme hyper tendance actuellement dans le monde qui n'avait pas été parfaitement comprise et mise en forme entre 1880 et 1920, dans les quartiers anciens de Montréal, estime l'urbaniste et conseiller municipal. Il y a du génie dans un quartier ancien de Montréal, autant qu'à Stockholm ou Copenhague, qui servent aujourd'hui de référence pour la qualité de l'aménagement urbain.» *** L'HOMME QUI RÊVAIT D'UNE TOUR endant toute sa carrière, Jean Drapeau a voulu donner une tour emblématique à Montréal. Il y est finalement parvenu l'année de sa retraite politique, en 1986: l'énorme mât du Stade olympique, qui porte le titre surréaliste de «plus grande tour penchée au monde». Cette structure n'était toutefois pas son premier choix. Deux fois, d'abord au début des années 60, puis des années 80, il a plutôt tenté de la planter sur le mont Royal. Embauché par la Ville en 1956, Guy Legault, directeur de l'urbanisme et de l'habitation au cours des trois décennies suivantes, se souvient de l'obsession de son patron en 1960. «Ça m'avait rendu vraiment malade. J'étais jeune urbaniste, je ne comprenais pas ça du tout, aller sacrer une tour sur le mont Royal...» Il ne s'agissait pas d'un projet modeste: «La tour du mont Royal serait devenue une merveille du monde et aurait servi de point de ralliement à tous les peuples de la terre», raconte dans ses mémoires Yvon Lamarre, alors président du comité exécutif. Le projet tombe, et l'on songe ensuite à construire une tour «Montréal-Paris» pour l'Expo 67. Présentée aux médias en décembre 1964, elle ressemble étrangement à celle qui, deux décennies plus tard, surplombera le Stade olympique. Cette tour devait être financée en partie par la Ville de Paris, qui n'a jamais confirmé sa participation. Selon Guy Legault, l'échec serait également lié à des problèmes techniques: «Là où on voulait placer la tour, il y avait une faille, la faille Logan. C'est un endroit où le roc est fracturé, ça ne pouvait pas tenir.» Le maire, opiniâtre, verra tout de même sa tour apparaître sur les plans de l'architecte du Stade olympique, Roger Taillibert. Selon l'ex-directeur de l'urbanisme, c'est à la demande expresse du maire Drapeau que l'édifice sera orné d'une tour. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1986 pour voir cette structure enfin construite, et un an de plus pour la visiter. Peu auparavant, en 1985, une tour sur le mont Royal rappelant l'obsession originelle de Jean Drapeau est proposée par Radio-Canada. La société d'État, appuyée par l'administration de la Ville, souhaite remplacer sa vieille antenne de télécommunications par une tour de plus de 300 m, digne de celle du CN à Toronto. Le projet provoquera une levée de boucliers et l'entrée en scène de celui qu'on surnommera monsieur Patrimoine, Dinu Bumbaru. «Souvent, les administrations municipales pensent qu'un parc, c'est simplement un endroit qui attend d'être bâti, dénonce-t-il. On voulait remplacer l'antenne de transmission par une structure, plus digne, plus haute, avec un restaurant qui tourne. On disait qu'il ne se passait rien au parc du mont Royal, que c'était un endroit abandonné, mais il y avait 2 millions de visiteurs!» *** UN MÉTRO TROP GRAND POUR MONTRÉAL En 1967, un an après l'inauguration du métro de Montréal, un fonctionnaire manifestement enthousiaste trace les plans du futur réseau. Il prévoit que, en 1982, le métro comptera 9 lignes et quelque 300 stations sur un total de 112 km. Plus de quatre décennies plus tard, le métro de Montréal n'a même pas la moitié de cette envergure, avec ses 68 stations et ses 4 lignes longues de 65 km en tout. Ouf! peut-on dire aujourd'hui: le réseau prévu en 1967 était manifestement démesuré et aurait coûté une fortune. Montréal, qui engloutit chaque année quelque 360 millions de dollars dans ses services de transports en commun, aurait dû y consacrer près du double. «Ils voulaient vraiment ce plan de métro? Ils en fumaient du bon! lance Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et docteur en aménagement. C'est de la folie furieuse. Il ne faut pas avoir une réponse excédant de 10 fois le problème posé, c'est un des principes de rationalité en urbanisme.» Ce plan est influencé par l'enthousiasme de l'époque, estime-t-il, alors qu'on croyait que la métropole québécoise compterait 7 millions d'habitants en l'an 2000. Légendes urbaines que tout cela! rétorque Guy Legault, qui a été, en 1967, le premier directeur du service de l'habitation de la Ville de Montréal. «On a fait des prévisions de population, et c'était un peu comme jouer aux cartes ou au loto. Il y avait trois scénarios: 7, 5 et 3 millions d'habitants. On ne parle que de l'hypothèse de 7 millions, ce n'est pas correct. C'était la possibilité la plus farfelue, celle à laquelle on ne croyait pas.» L'ex-fonctionnaire insiste: le scénario qu'on croyait le plus vraisemblable, et qui n'est pas si loin de la réalité aujourd'hui, était de 3 millions d'habitants dans la grande région métropolitaine. Quant à cette fameuse carte digne de la science-fiction établie en 1967, il se souvient l'avoir déjà vue. «Mais je pense que ça n'a jamais été bien sérieux. C'était des idées en l'air. On n'a pas la densité de population pour faire ça. Je ne connais pas la source de ce plan, mais c'est du wishful thinking. On savait bien que l'expansion n'allait pas se poursuivre indéfiniment au rythme des années 60.»
  7. VISION SEULEMENT INTELLECTUAL PROPERTY OF LUIS DUARTE VISION - 2011 The Diamond Tower | La Tour Diamant Étages: 50 Hauteur: 235m Antenne: 290m Type: Structure de béton/acier Usage: Mixte (bureau principalement, retail au niveau du sol, accès métro et restaurants) Bonjour, voici une nouvelle tour pour vous! J'ai voulu essayer quelque chose de "radical" avec ce design -- inclure de la couleur. Au fait, depuis quelques années ce n'est plus aussi "radical" qu'avant, mais reste que la couleur dans un gratte-ciel c'est rare. Celui-ci a des fenêtres teintés de différentes couleurs, parfois subtile parfois.. moins subtile! Je sais tout de suite que beaucoup de gens ne vont pas aimer ce design... mon but ici c'était d'expérimenter avec des formes et des couleurs. Mais si quelqu'un aime, tant mieux! Feedback is welcome! Ah oui... je voulais implanter ce gratte-ciel dans un rendu 3D de Montreal. Ou pourrais-je le mettre? Des idées?
  8. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/04/12/004-bellemare-entrevue.shtml Financement politique douteux, échange d'argent comptant, nominations partisanes de juges, pressions politiques indues au sein du gouvernement. Marc Bellemare, ministre de la Justice pendant un an au sein du premier gouvernement de Jean Charest, en 2003 et 2004, revient hanter son ancien patron. Il y a un mois, il déclarait qu'il avait fait part à l'époque au premier ministre d'informations embarrassantes sur du financement au Parti libéral, ce qu'a nié par la suite M. Charest. Dans une entrevue téléphonique exclusive avec l'animateur de l'émission Enquête de Radio-Canada Alain Gravel, Marc Bellemare y va de révélations fracassantes en disant avoir été témoin d'échanges d'importantes sommes d'argent liquide à deux occasions en décembre 2003 et en janvier 2004. Dans un lieu public, dans un premier temps, et à la permanence du PLQ à Québec, par la suite. Extrait de l'entrevue : - [Marc Bellemare] Les échanges d'argent auxquels j'ai assisté, de façon très fortuite d'ailleurs, sont des échanges qui ont lieu entre un permanent du parti et un individu considéré comme étant un collecteur influent du parti. - [Alain Gravel] Est-ce que c'est quelqu'un qui est lié à l'industrie de la construction? - Oui. - Est-ce qu'on peut s'entendre pour dire que c'est un entrepreneur en construction? - Oui. [...] - Quand vous dites des sommes substantielles, c'était de l'argent comptant? - Oui [...] Il y avait des chèques et il y avait une liste aussi de noms tout près. - Donc, il y avait de l'argent comptant, des chèques et une liste? - Exact. - Beaucoup d'argent comptant? - Oui. - [Alain Gravel] Est-ce que vous avez parlé aux gens qui s'échangeaient de l'argent? - [Marc Bellemare] Oui, je les ai salués, mais manifestement, je n'avais pas d'affaires là. [...] J'en ai parlé au premier ministre, je m'en suis plaint au premier ministre et le lui ai dit que c'était irrégulier à mon avis et que c'était dangereux, et puis voilà. — Extrait de l'entrevue - [Alain Gravel] Est-ce que vous pouvez me dire ce que le premier ministre vous a répondu? - [Marc Bellemare] Non, mais je peux vous dire qu'il était très bien informé. Allégations de trafic d'influence Marc Bellemare y va de révélations encore plus spectaculaires concernant l'influence de ce collecteur de fonds. Il dit avoir été au centre d'un trafic d'influence pour la nomination de juges. Extrait de l'entrevue : - [Marc Bellemare]Les gens qui était considérés comme étant des collecteurs influents et significatifs du parti avaient leur mot à dire sur plusieurs nominations et ils ne se gênaient pas pour solliciter des nominations de ma part à l'époque, en 2003 et en 2004, en tenant compte du fait qu'il y avait des retours d'ascenseurs qui étaient exigés, qu'il fallait placer notre monde, comme on disait à l'époque. - [Alain Gravel] Alors vous avez été soumis à des pressions de collecteurs de fonds pour des nominations, vous-même, comme ministre de la Justice? - Tout à fait, oui. - Est-ce que vous avez été soumis à des pressions de l'individu que vous avez vu remettre l'argent? - Oui. - Donc, lui-même vous a fait des pressions? - Oui. - À de nombreuses reprises? - Oui. - Pour des nominations de... - Diverses nominations, et des nominations de juges également. - Votre souvenir... à combien de reprises? - Trois. - Trois reprises? - Oui. - Qu'il vous a demandé spécifiquement de nommer des juges? - Oui. - Avec des noms de juges? - Oui. - Est-ce que vous avez nommé ces juges? - Oui. - [Alain Gravel] Vous avez nommé ces juges parce que... - [Marc Bellemare] Parce que c'était une commande des grands collecteurs du parti et le premier ministre était d'accord avec ça. — Extrait de l'entrevue - [Alain Gravel] Vous en avez parlé au premier ministre? - [Marc Bellemare] Oui, je m'en suis plaint au premier ministre, mais c'était, semble-t-il, la façon de faire. [...] - Donc, vous avez informé le premier ministre là-dessus? - Oui, tout à fait, je m'en suis plaint à l'automne 2003 comme au printemps 2004. - En disant quoi? - En disant, je me demandait qui nommait les juges. Est-ce que c'était le ministre de la Justice ou c'était tel ou tel qui avait collecté significativement des fonds pour le parti qui avait à prendre la décision? Je m'en plaignais, mais ça ne changeait pas, parce qu'il fallait agir dans ce sens-là. De l'obstruction de collecteurs de fonds Il n'y avait pas que les nominations. Marc Bellemare souligne l'obstruction des collecteurs de fonds du parti sur des réformes pour rendre les juges des tribunaux administratifs plus indépendants. [Marc Bellemare] C'est certain que ces importants collecteurs-là avaient une influence sur l'agenda législatif du gouvernement. En tout cas, en ce qui me concernait, moi qui avait plusieurs projets de loi qui étaient en attente. C'était... on sentait qu'il y avait un veto financier sur certains projets de loi. - [Alain Gravel] Et ça aussi vous avez avisé le premier ministre là-dessus? - [M.B.] Hm-hm. — Extrait de l'entrevue - [Alain Gravel] Est-ce que votre démission a trait à toutes ces choses? Est-ce qu'il y a un événement particulier qui a fait qu'à un moment donné, vous en avez eu ras-le-bol? - [Marc Bellemare] Je trouvais que le dernier projet de loi, qui est le projet de loi 35, qui était une réforme ambitieuse de la justice administrative au Québec et que j'ai dû abandonner suivant les instructions du premier ministre, suite à une rencontre au cabinet du premier ministre le 29 mars 2004. Et puis, ç'a été pour moi le dernier chantier. - Vous avez perçu que ce projet de loi-là, vous avez dû l'abandonner à la suite de pressions de ces collecteurs? - Notamment. Mauvais souvenir La carrière de Marc Bellemare en politique provinciale a été très courte. Il en garde un très mauvais souvenir. Extrait de l'entrevue : - [Alain Gravel] Ça vous inspire quoi, c'est quand même grave, vous étiez le ministre de la Justice à ce moment-là? - [Marc Bellemare] Ça m'inspire le dégoût, et c'est pour ça que je suis parti au printemps 2004. Pas de témoignage au DGE Pour l'instant, Marc Bellemare refuse de donner publiquement les noms des collecteurs de fonds. Il ne veut pas non plus les révéler au directeur général des élections, en qui il n'a pas confiance. Il conteste d'ailleurs la citation à comparaître qu'il lui a envoyée pour le forcer à témoigner. Extrait de l'entrevue : - [Alain Gravel] Est-ce que vous avez l'intention de contester la convocation du directeur général des élections? - [Marc Bellemare] C'est déjà fait. - Parce que vous ne faites pas confiance à l'institution? - Non, c'est parce que le directeur général des élections est une institution qui enquête privément et à mon avis, les informations de cette nature sont d'intérêt public, d'une part. D'autre part, le financement des partis politiques, ce n'est qu'un volet minime de ce que je viens de vous raconter. Je pense que le DGE dans ce dossier-là joue le rôle du premier ministre qui, en Chambre, décide que je devrais aller m'adresser au DGE et 30 minutes plus tard, le téléphone sonne au bureau pour que j'aille rencontrer le DGE. J'ai trouvé que ça manquait d'indépendance et d'impartialité. Je trouvais que le DGE agissait comme un homme de main du premier ministre, et ça m'agace. — Marc Bellemare en entrevue à Radio-Canada Marc Bellemare affirme qu'il a décidé de parler de ces choses parce qu'avec les allégations actuelles sur le milieu de la construction et le financement politique, il y a un intérêt public. M. Bellemare espère toujours témoigner devant une commission parlementaire, où il jouirait d'une immunité totale. D'après une entrevue d'Alain Gravel
  9. Petite visite de l'unité de Moshé Safdie (le 1011) Lundi soir. L'intérieur de cette unité est le même qu'en 67 (maintenant protégé par la loi sur les monuments), c'était la suite de Pierre Dupuis pendant l'Expo. Le général de Gaule y aurait logé le soir du fameux discours du balcon de l'hôtel-de-ville. Quelle vue...
  10. Etes-vous aller au Mondial de la bière cette année? C'était excellent, mais malheureusement le concept est victime de son succès: l'espace n'était pas assez grand pour accueillir tout le monde. Je ne sais pas si les organisateurs peuvent avoir plus grand pour l'année prochaine.
  11. Quoi de mieux que de commencer avec cette photo, les hippies ont perdus en cour contre ce pont et en prime ils se font barrer leur piste cyclable:silly: De loin... Pêcheur en premier plan Montréal Nord Très imposant Beaucoup de grues! J'aurais du emmener un zoom Le pont actuel de la 25, avec Montréal arrière Un peu plus à l'ouest, le pont de la 19 Au dessus de l'autoroute 19 sur un pont piétonnier: C'était les dernières photos avec ma Canon 5D maintenant vendue.
  12. C'était tout un exploit. Le Centre-du-Québec a réussi à créer des emplois manufacturiers de 2001 à 2007 alors que le secteur ratatinait dans le reste du pays. Depuis le début de 2008, la tendance s'est toutefois inversée dans le triangle Drummondville-Bécancour-Victoriaville, le coeur de l'entrepreneurship manufacturier du Québec. Pour en lire plus...
  13. Après la débâcle de lundi, les marchés nord-américains ont amorcé la séance de mardi avec un petit rebond et c'était la Bourse de Toronto qui menait le bal. Pour en lire plus...
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