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  1. LE QUÉBEC TIENT LA CADENCE AVEC L’ONTARIO JULES DUFORT ET JEAN-PIERRE FURLONG ÉCONOMISTES Édition du 22 août 2016, Des compilations spéciales de Statistique Canada nous permettent : • de comparer adéquatement ici les niveaux de productivité et la rémunération du travail au Québec et en Ontario, pour 19 industries productrices de biens et services. La fabrication, l’une des 19, est à son tour subdivisée en 19 catégories ; et, • de vérifier l’hypothèse que l’économie du Québec est globalement aussi productive que celle de l’Ontario. Parmi les diverses données sur le produit intérieur brut (PIB), seules celles sur le PIB nominal aux prix de base par industrie permettent de comparer les niveaux de productivité entre les provinces. Les données les plus récentes sur cet indicateur sont celles de 2012. Le tableau présenté ci-contre indique bien que lorsque l’on tient compte des différences de structure industrielle (c’est-à-dire des différences dans l’importance relative des industries), le rapport Québec/Ontario de la richesse ou la production par heure travaillée augmente. Pour les biens et services pris globalement, le rapport passe de 94,5 % à 97,4 % en 2012. Le tableau révèle aussi que la productivité est nettement plus élevée au Québec dans la production de biens. C’est le cas d’ailleurs pour quatre des cinq industries de ce secteur, soit : • l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse ; • l’extraction minière, l’exploitation en carrière et l’exploitation de pétrole et de gaz ; • les services publics et ; • la construction. En revanche, la productivité du Québec est plus faible qu’en Ontario dans l’industrie de la fabrication. Il n’y a que dans 6 des 19 catégories de cette industrie que la productivité québécoise dépasse celle de l’Ontario. L’insuffisance des investissements en machines et équipements et en recherche et développement, une moins grande propension à innover et des établissements de production de taille relativement plus petite, ne permettant pas ainsi de profiter pleinement d’économies d’échelle, sont des pistes à explorer pour tenter d’expliquer cette situation. INDUSTRIES DE SERVICES Dans les industries de services, les prix peuvent avoir tendance à être plus élevés en Ontario qu’au Québec, ce qui expliquerait, du moins en partie, le fait que la productivité du travail soit plus faible au Québec dans ce secteur. (La rémunération constitue d’ailleurs une composante importante du prix des services. Or, la rémunération est plus élevée en Ontario qu’au Québec dans 12 des 14 industries de services.) Si la moitié de l’écart de productivité entre le Québec et l’Ontario dans le secteur des services (3,4 des 6,8 points de pourcentage d’écart) provenait de la présence de prix de vente plus faibles pour les producteurs de services du Québec, le niveau de productivité de l’ensemble du secteur des entreprises commerciales serait identique au Québec et en Ontario (à 99,97 % pour être plus précis). Ainsi, l’hypothèse que la productivité soit aussi élevée au Québec qu’en Ontario tient la route. Tout comme pour la productivité, tenir compte des différences dans l’importance relative des industries a pour conséquence de rapprocher la rémunération du travail au Québec de celle de l’Ontario. Pour les biens et services pris globalement, la rémunération horaire au Québec passe de 92,9 % à 94,9 % de celle de l’Ontario en 2012. On peut aussi déduire des pourcentages précédents que pour l’ensemble des entreprises, notamment les producteurs de biens, la rémunération horaire est inférieure au Québec par rapport à l’Ontario, ce à quoi l’on pourrait s’attendre en tenant compte de la production ou de la richesse créée par heure travaillée. Toutes choses étant égales par ailleurs, si la productivité québécoise correspond à 97,4 % de celle de l’Ontario, la rémunération horaire devrait aussi se situer à 97,4 %. Or, elle n’est qu’à 94,9 % de celle de l’Ontario. L’ampleur de la différence est encore plus difficile à expliquer lorsqu’on se limite aux biens. La productivité du travail y est plus élevée au Québec (106,3 % de celle de l’Ontario), mais la rémunération horaire y est inférieure (98,8 % de celle de l’Ontario). Pour les producteurs de services, la différence de productivité s’accompagne, à première vue, d’un écart pratiquement identique de rémunération horaire. À un niveau plus détaillé d’analyse, toujours au Québec par rapport à l’Ontario, la rémunération horaire est inférieure à la richesse créée par heure travaillée pour 13 des 19 industries de biens et services analysées. Les entreprises commerciales du Québec sont, dans leur ensemble, vraisemblablement tout aussi productives que celles de l’Ontario lorsque l’on tient compte des différences de structure industrielle et des prix relatifs des services. Par ailleurs, compte tenu de la richesse créée par heure travaillée, les travailleurs québécois sont moins bien rémunérés que leurs homologues ontariens, et ce, dans un grand nombre d’industries. http://plus.lapresse.ca/screens/89d0cf5d-590c-4026-bf3a-9683b47e1429%7C_0.html
  2. Le produit intérieur brut réel aux prix de base par industrie au Québec, juillet 2009 l'instistut de la statistique du Québec L’économie progresse de 0,1 % en juillet Québec, le 26 octobre 2009 – Le produit intérieur brut (PIB) progresse de 0,1 % en juillet (stable au Canada), après avoir reculé de 0,4 % en mai et haussé de 0,7 % en juin (au Canada : – 0,4 % en mai et 0,1 % en juin). C’est la deuxième hausse depuis janvier 2009, la dernière remontant à octobre 2008. Le cumul des sept premiers mois de 2009 glisse de 1,5 % au Québec, alors que le pourcentage correspondant au Canada est de – 3,5 %. En 2008, la progression est de 1,2 % au Québec et de 0,6 % au Canada. La croissance économique est attribuable aux industries productrices de services La production des industries productrices de biens fléchit de 0,2 % en juillet. Cette décroissance fait suite également à celle de 1,2 % en mai et à une montée de 1,1 % en juin. L’industrie la plus touchée est celle de l’extraction minière, pétrolière et gazière qui touche un creux de 12,4 %. L’industrie de l’agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse ainsi que celle des services publics réduisent leur production mensuelle respectivement de 2,2 % et de 2,1 %. Les deux seules industries de biens dont la production augmente sont la fabrication (0,7 %) et la construction (0,2 %). La progression mensuelle de l’économie résulte de la croissance de 0,2 % de la production des industries productrices de services. La production de ces industries a fait du surplace au mois de mai et a haussé de 0,5 % en juin. Plus en détail, ce sont les industries du commerce de gros (1,6 %), de l’information et de la culture (1,4 %) et de la finance et les assurances, les services immobiliers et de location à bail et de gestion de sociétés et d’entreprises (0,3 %) qui sont à la source de la croissance des industries productrices de services. Malgré ces augmentations, un peu plus de la moitié des industries productrices de services, soit 7 parmi 13, indiquent encore des faiblesses dans leur production. La production cumulée pour l’ensemble de l’économie se replie de 1,5 % Le produit intérieur brut en valeur cumulée fléchit de 1,5 % en comparaison aux mêmes mois de l’année précédente, en raison du glissement de 5,9 % de la production des industries productrices de biens. Celle des industries productrices de services monte à peine de 0,5 %.
  3. Coût de la vie : plus cher à l’ouest Les Montréalais ont matière à se consoler Les Montréalais vivent dans l’une des grandes villes les moins chères au Canada, selon Statistique Canada. Dave Dormer Sun Media Montréal se classe 14e au pays en ce qui a trait au coût de la vie, selon l’indice des prix à la consommation. L’indice montréalais est de 110,4, ex æquo avec celui de Québec, ce qui nous place loin derrière les villes de l’Ouest, qui connaissent actuellement un gros boom économique. Avec un indice de 119,3 — ce qui signifie que le coût de la vie a grimpé de 19,3 % depuis 2002 —, Calgary est en tête du classement, tandis qu’Edmonton, à 119,1, s’est classé deuxième. Saskatoon, en Saskatchewan, qui con-naît un début de boom économique, est arrivé troisième avec un indice de 114,4. C’est donc dire que l’Ontario n’est plus la province la plus coûteuse du pays. En effet, d’après les données les plus récentes de Statistique Canada sur l’indice des prix à la consommation, Ottawa se classe 10e et Toronto, 11e en ce qui a trait au coût de la vie. L’IPC est un indicateur général qui mesure le coût d’un panier de biens — des aliments à l’essence en passant par le divertissement et le logement — et dans quelle mesure les prix ont augmenté ou diminué au cours des cinq dernières années dans un lieu donné. Indicateur Même s’il n’est pas vraiment complètement représentatif du coût de la vie, l’IPC est un indicateur général qui mesure les variations de prix des biens et services, indique un porte-parole de Statistique Canada, Ron Morency. « Une des particularités de l’IPC est qu’il ne tient pas compte des substitutions que les consommateurs font, observe-t-il. Par exemple, disons que vous êtes amateur de café et de thé et qu’il vous importe peu de boire l’un ou l’autre ; vous aimez autant l’un que l’autre. Si le coût du café doublait, vous passeriez au thé et votre coût de la vie ne changerait pas puisque vous maintiendriez le même niveau de vie », illustre-t-il. Les classements reposent sur le fait que le coût de la vie dans chaque ville est relatif, précise M. Morency. Par exemple, bien que le prix des biens soit plus élevé dans une grande ville comme Montréal ou Toronto — par rapport à de plus petits centres comme Trois-Rivières ou Hamilton —, les salaires y sont aussi plus élevés. Plus cher en ville Vivre en milieu urbain a toujours été plus coûteux que vivre dans un environnement rural, remarque Jack Carr, professeur d’économie à l’Université de Toronto. « Les villes qui ont le plus de succès sont plus coûteuses, et l’Ouest fait mieux à ce chapitre que toutes les autres régions du Canada. Le coût des terrains est un important facteur du coût de la vie », poursuit-il. Il reste que, de façon générale, par rapport à nos salaires, le Canada a un niveau de vie assez élevé. « Nous avons une bonne croissance, et les gens s’en tirent de mieux en mieux », estime M. Carr. La raison ? Nos ressources naturelles. « Le prix de ce que nous vendons, notre pétrole et notre gaz naturel, notre or et notre nickel, a grimpé de façon marquée, alors nous avons plus de biens en échange de ce que nous vendons et nous nous en portons mieux », dit l’universitaire. dave.dormer@sunmedia.ca
  4. Les commandes de biens durables ont bondi, contre toute attente, de 3,4% en février, contredisant les analystes qui s'attendaient plutôt à un énième déclin de cet indicateur. Pour en lire plus...
  5. Le procureur veut saisir des biens enregistrés au nom de Ruth Madoff, l'épouse de l'ex-financier accusé de fraude. Pour en lire plus...
  6. Québec 2008 Septembre +0.7% Octobre 0.0% Novembre -0.7% cumulatif 2008: +1.3% Canada 2008 Septembre 0.0% Octobre -0.1% Novembre -0.7% cumulatif 2008: +0.7% 2007 Québec +2.4% Canada +2.5% Incroyable pour 2007 et 2008, considérant qu'on pisse pas du pétrole ici... Le produit intérieur brut réel aux prix de base par industrie au Québec, novembre 2008 Le PIB fléchit en novembre QUÉBEC, le 25 févr. /CNW Telbec/ - Le produit intérieur brut (PIB) réel aux prix de base du Québec recule de 0,7 % en novembre; après avoir augmenté de 0,7 % en septembre et demeuré stable en octobre. La production des onze premiers mois de 2008 monte de 1,3 % en comparaison à la même période correspondante de 2007. Au Canada, le PIB faiblit également de 0,7 % en novembre. L'économie canadienne n'a pas bougé en septembre et a légèrement reculé de 0,1 % en octobre (augmentation de 0,7 % au cours des onze premiers mois de 2008). En 2007, la progression de l'économie a atteint 2,4 % au Québec, alors que celle du Canada a été de 2,5 %. Les industries productrices de biens ainsi que celles des services affichent toutes deux des baisses La production dans les industries productrices de biens et de celles des services affiche respectivement des pertes de 1,4 % et de 0,4 %. Du côté des industries productrices de biens, le recul enregistré de 1,4 % fait suite à deux progressions consécutives de 1,3 % en septembre et de 0,4 % en octobre. Plus précisément, la production dans trois industries décroît en novembre : la fabrication (- 1,9 %), la construction (- 0,9 %) et les services publics (- 0,6 %). Cependant, la production dans l'industrie de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse fait une pause pour ce mois-ci et celle de l'extraction minière, pétrolière et gazière croît de 1,2 %. Pour leur part, la production dans les industries productrices de services diminue de 0,4 %. Elle a aussi augmenté de 0,4 % en septembre et a faiblement baissé de 0,1 % en octobre. On compte sept industries sur l'ensemble des industries productrices de services dont la production est à la baisse. Le fléchissement de novembre s'explique principalement par le recul de la production de l'industrie du commerce de gros (- 3,8 %), de celle du transport et de l'entreposage (- 1,5 %) et de celle de la finance et les assurances, les services immobiliers et de location à bail et de la gestion de sociétés et d'entreprises (- 0,4 %). Toutefois, la croissance de la production de l'industrie des services administratifs, des services de soutien, des services de gestion de déchets et des services d'assainissement (1,1 %), celle des services d'enseignement (0,7 %) et celle des autres services, sauf les administrations publiques (0,5 %), atténue la perte de novembre. ------------------------------------------------------------------------- L'Institut de la statistique du Québec produit et diffuse une information statistique pertinente, fiable et actuelle sur l'évolution socioéconomique du Québec et de la société québécoise. Il constitue le lieu privilégié de production et de diffusion de l'information statistique officielle pour les ministères et organismes du gouvernement, et il est responsable de toutes les enquêtes d'intérêt général. << Sources : Réjean Aubé Tél. : 418 691-2411, poste 3142 Économiste Institut de la statistique du Québec Quynh-Van Tran Tél. : 418 691-2411, poste 3172 Économiste Institut de la statistique du Québec Centre d'information et de documentation Tél. : 418 691-2401 ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis) Site Web de l'Institut : http://www.stat.gouv.qc.ca >>
  7. Meubles Léon, de Toronto, vise des résultats records en 2009 grâce à la multiplication des promotions, malgré la récession qui frappe les achats de biens durables. Pour en lire plus...
  8. Les commandes de biens durables aux États-Unis ont chuté en octobre de 6,2% par rapport à septembre, enregistrant leur troisième baisse mensuelle de suite et leur plus fort recul depuis octobre 2006. Pour en lire plus...
  9. Pour dresser l'inventaire de vos biens assurés, le meilleur outil - gratuit en plus! - est probablement le formulaire proposé sur le site http://www.infoassurance.ca. Pour en lire plus...
  10. Croissance du PIB réel aux prix de base du Québec 30 octobre 2008 - 10h46 Presse Canadienne Le produit intérieur brut (PIB) réel aux prix de base du Québec a augmenté de 0,5% en juillet. L'Institut de la statistique du Québec affirme que cette croissance est attribuable principalement aux industries productrices de biens qui affichent une forte augmentation de 1,1%. Les plus fortes croissances proviennent des secteurs de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz (5,1%), de l'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (2,4%) et des services publics (2,2%). La hausse de juillet est la cinquième au cours des 12 derniers mois et la troisième depuis le début de l'année. Au cours des sept premiers mois de 2008, les industries productrices de biens affichent cependant un recul de 1,5% par rapport à la période correspondante de 2007. Pour leur part, les industries productrices de services ont enregistré une hausse de 0,2% en juillet. Ces industries soutiennent la progression de l'économie depuis le début de l'année. Leur croissance est supérieure de 2,4% à celle des mêmes mois de l'année dernière. Pour en lire plus...
  11. Entre août 2007 et août 2008, les Canadiens ont payé 3,5 % plus cher pour leurs biens et services. Pour en lire plus...
  12. Cette progression s'explique principalement par la hausse des prix de plusieurs produits exportés, de sorte que l'excédent au chapitre des biens a atteint 16,4 G$. Pour en lire plus...
  13. L'économie du Québec patauge en eau trouble 28 août 2008 - 06h54 La Presse Rudy Le Cours Un pas en avant, un pas en arrière. Telle est la marche titubante de l'économie québécoise depuis le début de l'année. Au point où on ne sait trop si elle avance ou recule au bout du compte. En mai, le produit intérieur brut (PIB) réel s'est replié de 0,5%, effaçant en bonne partie le bond encourageant de 0,8% d'avril, a fait savoir l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), hier. Il s'agit du troisième recul mensuel en 2008 et le huitième depuis un an. Mesurée depuis mai 2007, l'économie du Québec s'est en fait contractée de 0,2%, mais après cinq mois cette année, elle a pris une faible avance de 1,2% sur les cinq premiers mois de 2007. Le recul de 1,6% de la production de biens porte à 4,5% l'ampleur de la récession dans ce secteur qui inclut l'agriculture, l'extraction minière, les services publics, la construction et la fabrication. Au cours du mois, les avancées de l'extraction minière et de la construction n'ont pu compenser les forts replis ailleurs. «Les industries productrices de biens se dirigent vers un quatrième trimestre d'affilée de décroissance», écrivent les économistes Réjean Aubé et Bertrand Gagnon de l'ISQ dans leur présentation des données. La production en usines, de loin la plus importante du secteur des biens avec près de 60% de la valeur, s'est repliée de 2,3% au cours du mois. La baisse est généralisée puisque 14 des 20 industries ont reculé avec, en tête, le matériel de transport (à l'exclusion de l'aéronautique) et la première transformation des métaux. La production forestière (papier et bois d'oeuvre) poursuit sa léthargie bien que les matériaux de construction éprouvent des difficultés plus importantes en raison de la crise immobilière aux États-Unis. De mai à mai, la fabrication a chuté de 7,1% et après cinq mois cette année, elle accuse un retard de 4,4% sur la période de janvier à mai 2007. Pour la deuxième fois cette année, le secteur des services qui représente 70% de la taille de l'économie n'a pu compenser les déboires de la production de biens. Sa production est restée stable. Les services financiers se sont maintenus tandis que l'avancée du commerce de détail n'a pu compenser la baisse d'activités des grossistes. Il faut nous souhaiter que cette panne soit de courte durée. La croissance du Québec repose cette année comme l'an dernier sur les services, sur le commerce de gros et de détail en particulier. Au premier trimestre, l'économie de la société distincte avait refoulé de 0,8% sur une base annualisée. C'était un premier pas dans une récession technique, définie au Canada comme deux trimestres de croissance négative d'affilée. Mai nous rapproche-il du pas fatal? «L'acquis de croissance du deuxième trimestre reste néanmoins positif, soit de 0,6% à rythme annuel, s'encourage Hélène Bégin, économiste senior chez Desjardins. L'évolution du secteur manufacturier sera cependant déterminante.» Mme Bégin calcule que juin devra s'avérer pire que mai pour que le fil de l'épée de Damoclès dressée sur le Québec soit rompu. La volatilité des variations du PIB cette année rend la chose bien possible cependant. On saura d'ailleurs demain si le Canada dans son ensemble aura ou non échappé à la récession grâce aux données des variations du PIB du deuxième trimestre sur une base de comptes nationaux qui tient compte de la balance commerciale. Au premier trimestre, l'économie s'est contractée de 0,3% d'un océan à l'autre en raison surtout d'une baisse importante et surprise du niveau des stocks. Pour le Québec, il faudra surtout scruter l'évolution du PIB calculé par industrie pour le mois de juin. S'il fallait que la production manufacturière ait reculé dans son ensemble, plutôt que seulement dans des zones ontariennes comme l'automobile, alors il y a fort à parier que l'économie québécoise s'est bel et bien enlisée. Restera à savoir pendant combien de temps encore.
  14. Les commandes de biens durables ont affiché une hausse surprise de 1,3% en juillet par rapport à juin aux États-Unis, soutenues par les exportations qui sont devenues le ballon d'oxygène de l'économie américaine. Pour en lire plus...
  15. Les consommateurs canadiens ont payé 3,4 % plus cher pour leurs biens et services en juillet dernier par rapport à juillet 2007. Pour en lire plus...
  16. L'économie canadienne plus robuste que prévu 13 juin 2008 - 06h30 La Presse Denis Arcand L'économie canadienne va un peu moins bien que prévu mais, malgré tout, elle est plus robuste que ce que les statistiques usuelles montrent, et bien malin celui qui peut dire si nous sommes ou pas en récession. Voilà ce que dit Avery Shenfeld, économiste à la Banque CIBC, dans son pronostic des économies provinciales, sur le semestre courant, publié hier. Durant le premier trimestre de 2008, le produit intérieur brut (PIB) réel a reculé au Canada. Comme la définition d'une récession est deux trimestres de décroissance consécutifs au niveau du PIB réel, tout le monde se demande si le trimestre actuel sera négatif. Bref, sommes-nous en récession ou pas? Personne ne pourra accuser M. Shenfeld de s'avancer trop hardiment après l'avoir lu son pronostic d'hier: «Notre prévision pour le deuxième trimestre est que la croissance sera légèrement positive, mais une autre petite baisse ne serait pas une grosse surprise», décrète-t-il. Click here to find out more! En fait, son argument est que même si le PIB réel (la mesure, en volume, des biens et services produits) décroît encore ce trimestre, cela ne dit pas vraiment grand-chose sur l'état de l'économie dans le contexte actuel. Entre autres, dit-il, parce que l'économie canadienne est très disparate d'une région à l'autre: l'Ouest exporte des ressources partout au monde dans les marchés en croissance; mais au Québec et en Ontario, on exporte des produits manufacturés vers les États-Unis, qui eux, sont probablement en récession jusqu'en 2009. Comment peut-on qualifier les trois premiers mois de 2008 au Canada de «premier trimestre d'une récession, quand le revenu disponible réel annualisé a grimpé de 7,3% et que le taux d'emploi annualisé a augmenté de 2%» par rapport au dernier trimestre de 2007? se demande-t-il. Il préfère se fier au PIB nominal (qui inclut les gains liés aux prix -en forte hausse pour ce qui est des ressources naturelles- même si la production a baissé). «Des volumes de marchandises en baisse ont été exportés à des prix en hausse rapide, et les gains qui en découlent se répercutent sur les revenus qui permettent au Canada d'acheter à son tour davantage du reste du monde.» Alors, qui s'inquiète que le volume de pétrole, de charbon, de potasse et de minéraux industriels exporté baisse un peu si leur prix en croissance annule le fléchissement de la demande? L'Ontario et probablement le Québec, répond l'économiste, sans grande surprise. «Une année de croissance minime attend l'économie ontarienne, dont la croissance a été nulle durant le dernier trimestre de 2007 et qui devrait être en légère récession durant la première moitié de 2008». L'économiste de la CIBC n'a pas grand-chose à dire du Québec -à part qu'il s'y trouve un secteur aéronautique qui va mieux-, mais il note que notre secteur manufacturier subit les mêmes pressions que celui de l'Ontario. «Les prix des biens manufacturés ne montent pas aussi vite que ceux des ressources naturelles», dit-il. Il note que les licenciements dans le secteur automobile ontarien n'ont pas encore frappé les statistiques de l'emploi de cette province. Par ailleurs, ces deux provinces manufacturières souffrent de ce qui aide l'Ouest: la hausse du prix du pétrole. Et le Canada central ne peut compter sur un coup de pouce de la Banque du Canada: la robuste économie de l'Ouest empêche tout abaissement majeur des taux. Et la quasi-parité du huard avec le dollar américain n'aidera pas les exportateurs. Mais M. Shenfeld voit au moins un avantage dans la hausse du pétrole: à un moment donné, cette hausse pourrait aider à abriter ce qui reste de la base manufacturière des concurrents les plus éloignés et qui devront payer plus cher pour expédier leurs biens vers l'Amérique du Nord.
  17. Le Québec occupe le 6e rang mondial dans le secteur de l’aérospatiale En 2006, 22 % des biens manufacturés québécois exportés vers l’étranger étaient des biens de haute technologie [/url]Brigitte Saint-Pierre Le Devoir samedi 1er décembre 2007 Le Québec a une économie ouverte. En 2006, la part de ses exportations (vers l’étranger ou vers les autres provinces canadiennes) dans son PIB était de 53 %. La même année, 22 % des biens manufacturés québécois exportés vers l’étranger étaient des biens de haute technologie. L’aéronautique et l’aérospatiale, les biotechnologies ainsi que les technologies de l’information et des communications sont des secteurs dans lesquels le Québec se démarque sur le plan international, indique François Bouilhac, sous-ministre adjoint des affaires économiques internationales au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE). Le Québec occupe le sixième rang mondial dans le secteur de l’aérospatiale, derrière les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et le Japon. « Il y a trois grands centres d’excellence en aéronautique et aérospatiale : Toulouse en France, Seattle aux États-Unis et la grande région de Montréal au Québec et au Canada », dit François Bouilhac, sous-ministre adjoint aux affaires économiques internationales du ministère québécois du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE). Le Québec compte plus de 240 entreprises dans le secteur de l’aérospatiale : des maîtres d’oeuvre, des grands équipementiers, des sous-traitants et des fabricants de produits spéciaux. Il est responsable de plus de 60 % des ventes totales du Canada dans ce secteur et de la majeure partie (environ 70 %) de la recherche et développement en aérospatiale au pays, indique le MDEIE. Plusieurs chefs de file de l’industrie se trouvent au Québec, dont Bombardier dans l’aviation d’affaires et l’aviation régionale, Bell Helicopter pour les hélicop-tères commerciaux, CAE pour les simulateurs de vol, et Pratt & Whitney Canada dans les moteurs pour avions régionaux et d’affaires et pour hélicoptères. Le Québec exporte plus de 80 % de sa production en aérospatiale, notamment aux États-Unis. Les marchés pour ces produits ne se situent toutefois pas seulement dans les pays industrialisés. « Il est certain qu’avec l’explosion des transports aériens par exemple en Asie, en Chine en particulier, il y a là de grandes possibilités de marchés pour les entreprises. C’est la même chose en Inde. Il y a aussi de grandes possibilités dans les pays du Golfe », dit M. Bouilhac. Biotechnologies, TIC et autres secteurs Le Québec occupe par ailleurs le 4e rang en Amérique du Nord en ce qui concerne le nombre d’entreprises de biotechnologies, indique le gouvernement du Québec. « Le secteur des biotechnologies au Québec est en bonne position. La concurrence est forte, mais il est en bonne position. Il se fait beaucoup de recherche et développement tant dans la grande région montréalaise que dans celle de Québec. Les chercheurs d’ici participent notamment à des projets conjoints avec des chercheurs d’autres pays », mentionne le sous-ministre adjoint aux affaires économiques internationales du MDEIE. Le domaine des technologies de l’information et des communications est un autre secteur d’excellence du Québec, dit-il. Il comprend les industries de la microélectronique, des équipements et des services de télécommunications, de l’optique, de la photonique et du laser, des équipements et des services informatiques, des logiciels et du multimédia. Dans une lettre ouverte publiée à la fin du mois d’octobre, le premier ministre Jean Charest affirmait que « Montréal est en voie de devenir le Hollywood du jeu vidéo ». Ubisoft et Electronic Arts font partie des entreprises qui ont choisi de s’installer dans la métropole québécoise. « Il y a une créativité au Québec qui fait en sorte que les créateurs de jeux vidéo y ont trouvé ce dont ils avaient besoin pour développer leurs produits », estime M. Bouilhac. Il existe par ailleurs « des secteurs de niche, par exemple les produits de sécurité dans certains pays, dont le Royaume-Uni, et l’environnement dans d’autres pays », ajoute-t-il. Les entreprises du secteur de l’environnement offrent divers produits et services, par exemple en matière de gestion de l’eau, de traitement des matières dangereuses, de recyclage, de réhabilitation des sols contaminés ainsi que de planification et d’analyse environnementales. « Le secteur des services, notamment les grandes sociétés d’ingénierie-conseil, joue également un rôle important, aussi bien dans les pays en émergence que dans les pays développés », dit M. Bouilhac. Les firmes de génie-conseil du Québec sont actives dans le domaine des ressources naturelles et de l’hydroélectricité, mais aussi dans d’autres secteurs, dont les télécommunications et l’informatique. Soutien gouvernemental Les gouvernements du Canada et du Québec offrent du soutien aux entrepreneurs qui souhaitent faire affaire avec des partenaires étrangers. Le gouvernement canadien met par exemple à leur disposition des études de marché par secteur. Des agents fédéraux, travaillant dans différentes villes canadiennes dont Montréal ou à l’étranger, peuvent aussi les conseiller. Dans la même veine, les commissaires à l’exportation dans les différents bureaux régionaux du MDEIE du Québec peuvent assister les entrepreneurs qui le souhaitent. Les spécialistes en marchés de ce ministère, à Québec et à Montréal, fournissent également des conseils sur les marchés étrangers. Il existe enfin un réseau de bureaux et de délégations du Québec à l’étranger. « Les services économiques de ces bureaux sont à l’affût des occasions d’affaires pour les entreprises, qu’il s’agisse de biens ou de services », indique M. Bouilhac. Les gouvernements québécois et canadien organisent également des missions économiques à l’étranger. Le gouvernement du Québec a par ailleurs rendu public le 23 novembre un plan d’action en faveur du secteur manufacturier. L’un des objectifs du plan est d’investir « pour contrer les effets négatifs de la hausse du dollar et relancer l’emploi ainsi que les exportations ». Diverses mesures sont prévues. Elles peuvent prendre la forme d’aide financière ou de conseils. « Le gouvernement intensifiera ses efforts pour fournir aux entreprises manufacturières des leviers qui les aideront à occuper une position plus solide sur les marchés mondiaux », mentionne le plan. « Le but est de commercialiser plus rapidement les nouveaux produits, consolider la présence des entreprises sur les marchés traditionnels de l’ALENA et de certains pays européens et tirer parti des perspectives d’affaires qui s’ouvrent sur d’autres marchés, particulièrement ceux des pays émergents. » Collaboratrice du Devoir
  18. Comme c'est le cas actuellement dans plusieurs villes du monde, et meme ici au Québec, avec les CIT qui biens souvent font affaires avec des compagnies privées pour les liaisons d'autobus. La STM/STL/RTL devraient elles faire de meme?
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